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Pourquoi suivre une formation à la reprise d’entreprise ?

De nombreux cadres de haut niveau et ayant acquis une expertise envisagent d’explorer l’alternative au salariat : la reprise d’une entreprise pour son propre compte. Toutefois, cette option à titre personnel ne s’improvise pas. Souvent, les questions sont nombreuses. De nombreux mécanismes peuvent entrer en ligne de compte, et il est important que chaque décision soit avisée. Dans cette optique, suivre une formation à la reprise d’entreprise peut être un atout non négligeable. Tour d’horizon de ce que vous apportent les formations de repreneurs d’entreprises. 

Pour valider son projet de reprise

Une formation à la reprise d’entreprise permet une maturation accélérée du projet. A l’issue de la formation certains repreneurs sortent renforcés dans l’idée de reprendre. A l’inverse, D’autres ont compris que ce n’est pas le moment pertinent. Pour autant, aucun n’a perdu son temps. En effet, il s’agit d’un véritable choix de vie qui engage l’avenir sur un horizon de temps de 10 à 20 ans.

Pour professionnaliser sa démarche

Diriger un service, un département ou une business unit dans un groupe n’a jamais préparé un cadre, fut-il de très haut niveau, à reprendre une PME, surtout pour son propre compte. Les enseignements délivrés par des praticiens de l’acquisition d’entreprise donnent aux repreneurs les clés du marché de la reprise de PME. Ils leurs permettent d’actualiser leurs connaissances sur des sujets aussi divers que la finance, le juridique, la fiscalité, les négociations, pour gagner en professionnalisme. Elles servent à acquérir un vocabulaire spécifique, à renforcer la  compréhension des mécanismes de la reprise d’entreprise et à mieux anticiper les changements et de bien cerner les enjeux.

Pour crédibiliser son approche

Une formation reconnue par le marché crédibilise le projet du repreneur et « labellise » sa démarche aux yeux des acteurs du marché (cédants, cabinets d’intermédiations, banquiers, fonds d’investissement, OSEO,…). Investir du temps et de l’argent dans une formation dénote de la détermination du repreneur et de sa volonté d’aboutir.

Pour constituer son équipe-conseil

Suivre une formation à la reprise d’entreprise permet aux stagiaires d’accéder directement aux praticiens qui interviennent dans le programme. Ils peuvent être identifiés par ces derniers comme des « candidats sérieux » à la reprise d’entreprise. Cette mise en contact permet également aux repreneurs de constituer rapidement leur « dream team » (expert-comptable, avocat, conseil acheteur).

Pour prendre un avantage sur les concurrents

Il s’agit de rivaliser, à armes égales, avec des repreneurs déjà aguerris par un programme de formation à la reprise d’entreprise.

Pour bénéficier d’un effet de fertilisation croisée

Confronter son projet de reprise à celui d’autres repreneurs permet de s’étalonner, de s’enrichir des expériences des autres participants. La communauté de repreneurs, constituée lors de stages de formation, et les échanges entre participants favorisent l’optimisation du projet de chacun.

Pour accélérer son processus de reprise

Suivre un programme de formation permet au repreneur de lancer plus rapidement son projet, et d’accélérer en particulier les phases de cadrage du projet, de recherche de cibles et d’analyse des dossiers qui constituent les tâches les plus chronophages en début de parcours

Quels sont les sujets des programmes de formation ?

Les sujets porteurs de la réussite de la reprise :

  • réalisation des diagnostics de l’entreprise cible (financier, juridique, humain et organisationnel, industriel, commercial),
  • élaboration d’un plan stratégique et du business plan de reprise d’entreprise,
  • recherche de financement pour racheter l’entreprise,
  • élaboration des montages financiers et juridiques,
  • traitement des négociations et réflexions sur la conduite du changement,gestion de l’entreprise ( économiques, commerciaux, financiers, sociaux, juridiques, etc.),
  • obligations d’un dirigeant de TPE ou de PME,
  • évolutions législatives, réglementaires et fiscales qui impactent les entreprises.

Évaluation de la valeur intrinsèque : la véritable valeur d’une entreprise selon ses flux de trésorerie futurs.

Déterminer la véritable valeur d’une entreprise est une tâche complexe que ce soit pour les investisseurs ou les analystes. L’une des méthodes les plus puissantes et les plus largement utilisées pour y parvenir est l’évaluation de la valeur intrinsèque. Cette technique repose sur une analyse rigoureuse des flux de trésorerie futurs d’une entreprise. Elle permet de déterminer sa valeur réelle, indépendamment des fluctuations à court terme du marché. 

L’évaluation de la valeur intrinsèque en résumé

L’évaluation de la valeur intrinsèque, également appelée évaluation fondamentale, est une méthode d’analyse financière qui repose sur l’idée que la véritable valeur d’une entreprise se détermine par ses flux de trésorerie futurs. Contrairement à d’autres méthodes d’évaluation qui se basent sur des facteurs tels que la perception du marché ou les données historiques, l’évaluation de la valeur intrinsèque s’axe sur les chiffres concrets.

L’idée maîtresse de cette technique est que la valeur d’une entreprise est égale à la somme de tous ses flux de trésorerie futurs, actualisés à leur valeur présente. En d’autres termes, elle tente de répondre à la question suivante : « Combien cette entreprise vaudrait-elle aujourd’hui en tenant compte de tous ses futurs bénéfices ? »

Le processus d’évaluation de la valeur intrinsèque

Le processus d’évaluation de la valeur intrinsèque implique plusieurs étapes clés :

1/ Prévisions des flux de trésorerie futurs 

Les analystes commencent par estimer les flux de trésorerie futurs de l’entreprise. Cela inclut les revenus, les dépenses, les investissements et les remboursements de dette sur une période donnée, généralement de 5 à 10 ans. Ces prévisions nécessitent une compréhension approfondie de l’entreprise, de son industrie et de son environnement économique.

2/ Actualisation des flux de trésorerie 

Les flux de trésorerie futurs s’actualise à leur valeur présente en utilisant un taux d’actualisation approprié. Ce taux reflète le coût du capital de l’entreprise et tient compte du risque associé à l’investissement. Plus le risque est élevé, plus le taux d’actualisation sera élevé.

3/ Estimation de la valeur terminale

À la fin de la période de prévision, une valeur terminale est estimée. Cela représente la valeur de l’entreprise au-delà de la période de prévision. Elle se base généralement sur une hypothèse de croissance à long terme. Cette étape peut être particulièrement délicate. En effet, elle implique de faire des suppositions sur la durée de la croissance future de l’entreprise.

4/ Calcul de la valeur intrinsèque 

Une fois que les flux de trésorerie futurs ont été actualisés et que la valeur terminale a été estimée, la valeur intrinsèque de l’entreprise est calculée en additionnant ces deux éléments. Le résultat est une estimation de la valeur réelle de l’entreprise à un moment donné.

L’utilisation de l’évaluation de la valeur intrinsèque

L’évaluation de la valeur intrinsèque s’utilise largement dans le domaine de l’investissement. Les investisseurs et les analystes l’utilisent pour déterminer si une entreprise est sous-évaluée ou surévaluée par le marché. Si la valeur intrinsèque calculée est supérieure au cours actuel de l’action, l’entreprise est considérée comme une opportunité d’achat, tandis que si elle est inférieure, elle est considérée comme surévaluée.

Cette méthode est également précieuse pour les gestionnaires de portefeuille qui cherchent à construire des portefeuilles diversifiés et à équilibrer le risque et le rendement. En utilisant l’évaluation de la valeur intrinsèque, ils peuvent identifier des actions potentiellement attractives et construire des portefeuilles qui reflètent leurs objectifs de rendement et de tolérance au risque.

Les défauts de l’évaluation de la valeur intrinsèque

L’évaluation de la valeur intrinsèque n’est pas sans ses défis. Elle repose sur des hypothèses critiques, notamment les prévisions de flux de trésorerie futurs et le taux d’actualisation. De plus, elle ne tient pas toujours compte des facteurs de marché à court terme qui peuvent influencer le cours des actions. Les changements soudains dans l’économie ou les marchés peuvent rendre obsolètes les prévisions de flux de trésorerie. En outre, cette méthode exige une analyse approfondie et une compréhension des activités et de l’industrie de l’entreprise évaluée. Les erreurs dans les prévisions ou les hypothèses de taux d’actualisation peuvent entraîner des estimations de valeur incorrectes.

Quelques outil & astuces

Il existe des outils et des astuces supplémentaires pour bien mettre en pratique l’évaluation de la valeur intrinsèque. Voici quelques-unes de ces astuces et ressources :

1/ Utilisation de logiciels d’analyse financière :

De nombreux logiciels spécialisés sont disponibles pour vous aider à effectuer des calculs d’évaluation de la valeur intrinsèque de manière plus précise et efficace. Ces outils incluent des modèles financiers prêts à l’emploi, des bases de données financières et des calculateurs de flux de trésorerie actualisés.

2/ Sources d’information fiables :

Il est essentiel de disposer de sources d’information fiables pour collecter des données financières précises sur l’entreprise que vous évaluez. Les rapports annuels, les publications de l’entreprise, les données des agences de notation et les rapports d’analystes financiers peuvent être des sources utiles pour obtenir des informations actualisées.

3/ Actualisation des taux d’intérêt :

Le choix du taux d’actualisation est crucial dans le processus d’évaluation. Assurez-vous de surveiller et d’ajuster régulièrement le taux d’actualisation en fonction des conditions du marché et des variations du coût du capital. Des taux d’actualisation précis sont essentiels pour obtenir une estimation correcte de la valeur intrinsèque.

4/ Diversification :

Ne reposez pas uniquement sur l’évaluation de la valeur intrinsèque pour prendre vos décisions d’investissement. Utilisez cette méthode comme un outil parmi d’autres dans votre boîte à outils d’analyse financière. La diversification de vos sources d’information et de vos méthodes d’évaluation peut vous aider à prendre des décisions plus éclairées.

5/ Utilisation de multiples méthodes :

En plus de l’évaluation de la valeur intrinsèque, explorez d’autres méthodes d’analyse, telles que l’analyse technique, l’analyse fondamentale, l’analyse des ratios financiers, et l’analyse de marché. En combinant différentes approches, vous pouvez obtenir une image plus complète de l’entreprise que vous évaluez.

Top 10 façons d’optimiser vos opérations commerciales

L’optimisation des opérations commerciales est une question de survie. Quelle que soit la taille de votre organisation, maximiser l’efficacité, réduire les coûts et augmenter les revenus sont des objectifs partagés. Voici les dix meilleures stratégies pour optimiser vos opérations commerciales et propulser votre entreprise vers de nouveaux sommets.

1/ Automatisation des processus

L’automatisation est un élément clé de l’optimisation des opérations. Elle englobe une variété d’outils et de technologies qui permettent de simplifier et d’accélérer les tâches répétitives. Les logiciels de gestion des processus, les chatbots pour le service client, les systèmes de suivi des stocks et la gestion des ressources humaines automatisée sont autant d’exemples d’outils qui peuvent libérer du temps et des ressources précieuses. En automatisant des tâches courantes, vous permettez à votre équipe de se concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée.

2/ Optimisation de la chaîne d’approvisionnement

La chaîne d’approvisionnement est une colonne vertébrale essentielle de toute entreprise. Optimiser ce processus, de la fourniture de matières premières à la livraison du produit final, peut réduire les coûts, accélérer les délais de livraison et améliorer la qualité des produits. Assurez-vous de surveiller de près chaque étape de la chaîne d’approvisionnement. Vous pouvez le faire en éliminant les goulots d’étranglement, en minimisant les retards et en utilisant des outils de suivi pour améliorer la visibilité sur le flux de produits.

3/ Formation et développement du personnel

Le capital humain est une ressource inestimable. Investir dans la formation et le développement de votre personnel est un moyen d’assurer leur engagement et leur efficacité. Les employés bien formés sont plus compétents, plus productifs et plus satisfaits de leur travail. La formation peut aller de l’acquisition de compétences techniques à l’amélioration des compétences en communication et en leadership. Offrir des opportunités de croissance au sein de l’entreprise peut également contribuer à la rétention du personnel.

4/ Analyse des données

Les données sont la clé de la prise de décision éclairée. En surveillant et en analysant les performances de votre entreprise, vous pouvez identifier des tendances cela permet également de voir les opportunités et les domaines d’amélioration. Les outils d’analyse de données peuvent vous fournir des informations précieuses sur la satisfaction de la clientèle, les tendances du marché, les coûts de production et bien d’autres aspects de vos opérations. Utilisez ces données pour ajuster vos stratégies et prendre des décisions informées.

5/ Réduction des coûts inutiles

L’examen attentif de vos dépenses peut révéler des coûts inutiles qui pèsent sur vos résultats. Renégocier des contrats avec des fournisseurs, optimiser la consommation d’énergie, réduire les coûts de maintenance ou supprimer des processus obsolètes sont autant de moyens de réduire les dépenses inutiles. Cette démarche permet de maximiser les marges bénéficiaires sans compromettre la qualité des produits ou services.

6/ Amélioration de la qualité des produits et services

La qualité est un facteur essentiel pour la satisfaction du client. En améliorant en permanence la qualité de vos produits ou services, vous pouvez fidéliser la clientèle existante et en attirer de nouvelles. L’écoute des retours clients, l’utilisation de techniques d’amélioration continue comme le Six Sigma ou le Lean Manufacturing, et l’investissement dans des systèmes de contrôle de la qualité sont des moyens de garantir que vos produits ou services répondent aux normes les plus élevées.

7/ Gestion de la trésorerie

Une gestion prudente de la trésorerie est essentielle pour la stabilité financière de votre entreprise. Assurez-vous d’avoir suffisamment de liquidités pour faire face aux fluctuations du marché, tout en évitant le gaspillage de ressources financières. La gestion de la trésorerie implique de surveiller les flux de trésorerie. Mais également de réduire les créances en souffrance, de négocier des conditions de paiement avantageuses. Aussi vous pouvez planifier des réserves financières pour les périodes difficiles.

8/ Expansion stratégique

L’expansion de vos activités peut être un moyen efficace d’augmenter les revenus, mais cela doit être fait de manière stratégique. Avant de vous aventurer dans de nouveaux marchés ou de lancer de nouveaux produits, effectuez une analyse de marché approfondie pour évaluer les opportunités et les risques. Assurez-vous que votre entreprise est prête à relever ces défis. Ceci, que ce soit par le biais de la recherche et du développement, de l’augmentation de la capacité de production ou de l’extension de votre présence géographique.

9/ Gestion des risques

L’incertitude est une réalité dans le monde des affaires. Identifiez les risques potentiels pour votre entreprise. Aussi, mettez en place des plans d’atténuation pour minimiser les perturbations et les pertes financières. Cela peut inclure la diversification des sources d’approvisionnement, la souscription d’assurances adaptées ou la mise en place de plans de continuité des activités en cas de catastrophes.

10/ Innovation continue

L’innovation est la clé de la compétitivité à long terme. Encouragez la créativité au sein de votre entreprise. Pour cela, établissez un environnement qui favorise la prise d’initiatives et l’exploration de nouvelles idées. Tenez-vous au courant des dernières avancées technologiques et des tendances du marché. Surtout, soyez prêt à adopter de nouvelles technologies ou à lancer de nouveaux produits ou services. L’innovation continue vous permettra de rester en tête de la concurrence et de répondre aux besoins changeants de vos clients.

Le budget, une opportunité à saisir

Voilà l’automne qui revient avec ses couleurs dorées et rouges qui embellissent nos campagnes. C’est aussi la saison des budgets avec le travail supplémentaire qui vient se rajouter au quotidien des équipes. Le budget, ce n’est pas la morosité des temps gris. Cela doit être le reflet des jolis feuillages. En effet, il correspond pour votre société à la période de l’analyse de l’année en cours et de la projection sur l’avenir. C’est un moment clef où votre entreprise doit se retrouver. Car même si le budget ne prédit pas l’avenir, il n’en reste pas moins un outil fondamental pour piloter votre entreprise.

Certains entrepreneurs ne sont pas des gestionnaires et les chiffres leur font horreur. Souvent, ils reculent le moment où ils doivent se pencher sur les comptes. Un tel comportement est nuisible pour l’entreprise. Alors dès aujourd’hui, consacrez du temps au budget, votre entreprise ne s’en portera que mieux.

Se poser les bonnes questions

Le budget constitue un des rares moments de la vie sociétale où il faut prendre le temps de se poser, de quitter le présent et de se projeter dans l’avenir. L’objectif doit être de comprendre le fonctionnement de votre société, de définir ce qui lui permet de gagner de l’argent, de tracer la route que l’on souhaite suivre tout au long de l’année suivante. Sa qualité dépend beaucoup du niveau et de la volonté d’échanges entre les différents services. À titre d’exemple, le souhait des commerciaux d’accroître le niveau des ventes a des répercussions sur les autres départements: faudra-t-il embaucher des vendeurs (service du personnel), devra-t-on acheter une machine (production et finance), des actions de communication devront-elles être faites (marketing). Les décisions des uns ont des conséquences sur les autres et vice-versa.

Mais le budget ne sert pas qu’à observer les perspectives positives d’avenir. 

Le budget permet également d’identifier les problèmes et risques potentiels pouvant avoir lieu, de mettre en place les garde-fous et les solutions. Admettons que votre société envisage une forte croissance de son chiffre d’affaires. C’est en soi positif puisque c’est porteur de résultats. Toutefois, votre budget de trésorerie risque de mettre en évidence une insuffisance de liquidités, entraînant des difficultés significatives de paiement. Vous êtes alors, en mesure, de mettre en place les actions correctrices comme : obtenir une ligne de financement, reculer un investissement, renégocier en amont avec des fournisseurs, mettre en place des acomptes pour les nouveaux clients. En tout cas, vous serez PRÊTS.

En outre, le budget constitue le thermomètre à l’aune duquel vous pourrez mesurer vos actions. Dans le cadre de votre budget, vous avez décidé des opérations à mener et des résultats escomptés. Ce budget va vous servir de guide. Vous allez comparer le réel avec lui, et dans ce cadre vous déciderez des actions correctrices à prendre. Peut-être vous êtes-vous trompés dans le budget, où les choses se sont-elles passées différemment. Vous comprendrez mieux avec ce point de comparaison et serez plus à même de décider ce qui doit être fait.

Des documents précis et complémentaires

Le budget se base sur trois documents complémentaires, chacun ayant un rôle précis dans son élaboration.

Tout d’abord, le compte de résultats mensualisé.

Il enregistre mensuellement le film prévisionnel de la vie de votre entreprise. Il commence toujours par des prévisions de ventes. Elles doivent être réalistes et inclure les moyens qui seront nécessaires pour les atteindre. Faudra-t-il une nouvelle machine, un nouveau commercial. Il permettra d’établir en parallèle le budget des achats de production. Il faudra également compléter avec les autres achats (loyers et charges, fournitures, électricité …). Le budget du personnel est également fondamental, n’oubliez pas que ce sont vos équipes qui font tourner votre entreprise. Leur motivation est essentielle. Le budget est clairement la recherche du meilleur compromis pour atteindre les objectifs choisis.

Ensuite, le bilan.

Il vous donne la photo du patrimoine (immobilisations, créances, fonds propres, dettes…) au dernier jour du budget. Celui-ci permet de répondre à la question de savoir si votre société s’est enrichie ou appauvrie. Il vous permettra d’évaluer vos actifs et de quoi ils sont constitués. Aussi, Il indiquera à qui votre entreprise doit de l’argent (le passif). Il ne faut pas oublier le budget des investissements et son corollaire celui des financements. Il faut décider quels seront les investissements, comment les financer, quels amortissements, quels remboursements d’emprunt, quels frais financiers. Les liens entre bilan et compte de résultats apparaissent: les amortissements et les frais financiers constituent des charges. Le besoin de financement est également évident : il faudra acquérir l’investissement par le cash propre à l’entreprise, par emprunt, leasing …

Enfin, le tableau de trésorerie.

Il constitue le troisième tableau du budget. Pas toujours fait, il est pourtant le plus fondamental. Il est mensualisé. Il vous permettra de connaître votre position de trésorerie : pourrez-vous payer vos salariés et vos fournisseurs ? Son objectif est de définir ce que vous devrez payer et ce que vous pensez encaisser. Vous l’établirez sur la base du compte de résultats prévisionnels en tenant compte de vos conditions de règlements et d’encaissements. Les investissements et les financements (remboursement d’emprunts) doivent être inclus. Vous estimerez ainsi chaque mois votre position bancaire. Si elle est déficitaire pendant un mois ou plus, une solution interne ou externe sera requise.

  • Interne : décaler un investissement avec les conséquences que cela peut avoir sur vos ventes, travailler vos encaissements clients, négocier avec vos fournisseurs …
  • Externe : voir votre banquier pour mettre en place une ligne de trésorerie (difficile actuellement), trouver des investisseurs …Ne négligez pas le budget. C’est du travail maintenant, mais il vous fera gagner un temps considérable toute l’année prochaine, car vous, vos équipes sauront où vous voulez aller.

Comment enquêter sur qui a mangé votre sandwich sans devenir Sherlock Holmes

Dans le monde des bureaux, il y a un mystère universel qui a hanté les employés depuis la nuit des temps : le vol de sandwich. Vous avez soigneusement préparé ce délicieux chef-d’œuvre, l’avez placé avec soin dans le réfrigérateur du bureau, et attendiez avec impatience le moment où vous pourriez en savourer chaque bouchée. Mais, oh malheur, lorsque vous avez ouvert la porte du réfrigérateur à l’heure du déjeuner, votre sandwich avait disparu !  Sûrement, encore une victime d’un voleur insaisissable. Vous vous demandez peut-être : « Dois-je devenir un détective professionnel à la Sherlock Holmes pour résoudre ce mystère ? » Heureusement, la réponse est non. Voici quelques astuces pour enquêter sur qui a mangé votre sandwich sans devenir Sherlock Holmes.

Leurrez le voleur avec de faux sandwichs

Si vous êtes las de ces vols de sandwichs récurrents, il est temps de devenir créatif. Préparez un sandwich factice, mais n’en faites pas un ordinaire. Utilisez des ingrédients inattendus comme de la mayonnaise au dentifrice, du jambon en forme de chaussette, ou du pain aux pépites de savon. Placez-le bien en évidence dans le réfrigérateur avec une note disant : « Délicieux sandwich ! Ne pas toucher ! » Si quelqu’un se plaint plus tard d’un goût étrange dans la bouche, vous pourriez bien tenir votre voleur.

Étudiez le bureau des suspects

Les enquêteurs amateurs, à vos marques ! Passez en revue le bureau de vos collaborateurs, à la recherche d’indices équivoques. Miettes suspectes, emballages de sandwichs dissimulés, et serviettes tachées pourraient être autant d’indices laissés derrière le voleur gourmand. N’oubliez pas de porter une loupe de détective pour une touche de réalisme et d’annoncer des phrases dramatiques comme « L’affaire du sandwich disparu » pour une ambiance plus immersive.

Mettez en place un interrogatoire impromptu

Lorsque tout le monde est réuni dans la salle de pause, profitez de l’occasion pour poser des questions du genre : « Avez-vous vu quelqu’un avec un sandwich qui ressemblait étrangement au mien ? » Étudiez attentivement les réactions de vos collègues. Les expressions faciales déconcertées, les hochements de tête coupables ou les déclarations incohérentes pourraient être un bon point de départ pour identifier le coupable.

Analysez les caméras de sécurité (si elles existent)

Dans le monde numérique, de nombreux bureaux sont équipés de caméras de sécurité. Si vous avez la possibilité d’accéder aux enregistrements, vous pourriez faire une découverte inattendue. Vous pourriez visionner la vidéo de votre voleur en action, le sandwich à la main, une expression de culpabilité sur le visage. Attention cependant, cela pourrait révéler des comportements de bureau bizarres que vous auriez préféré ne jamais découvrir.

Créez un comité de dégustation

Pour élargir votre recherche, organisez une séance de dégustation de sandwichs avec vos collègues. Demandez-leur d’apporter leurs créations et d’échanger sur les différentes saveurs. Lorsqu’un collègue arrive avec un sandwich qui ressemble étrangement au vôtre, réagissez de manière excessive : « Oh mon Dieu ! C’est le même pain que j’utilise ! » Ensuite, observez la réaction de la personne en question, car l’expression sur son visage pourrait en dire long sur sa culpabilité.

Empruntez un chien détecteur de sandwich

Si vous avez la chance d’avoir un collègue avec un chien détecteur de sandwich, empruntez-le pour enquêter. Les chiens ont un odorat incroyable, et qui sait, ils pourraient flairer l’odeur du sandwich manquant. Assurez-vous simplement que le chien ne dévore pas non plus votre déjeuner. En effet, il pourrait se révéler être un allié ambivalent dans votre quête de justice sandwichesque.

Organisez un procès imaginaire

Pour une dose supplémentaire de drame, organisez un tribunal improvisé dans la salle de pause et demandez à vos collègues de témoigner. « Monsieur le Juge, je jure que j’ai vu Karen manger le sandwich de Philippe à 13h23 ! » Soyez prêt à présenter des preuves circonstancielles exagérées pour une touche de réalisme. N’oubliez pas de marteler le marteau de la justice sur la table pour marquer le sérieux de l’enquête.

Offrez une récompense pour des informations

L’argent ne peut pas acheter le bonheur, mais il peut inciter les informateurs potentiels à parler. Placez une petite affiche sur le tableau d’affichage avec une récompense fictive pour toute information menant à la capture du coupable. Assurez-vous que la récompense soit aussi alléchante qu’un sandwich fait maison. Qui sait, quelqu’un pourrait être tenté de trahir un ami pour quelques cookies en chocolat ou une tarte aux pommes.

Faites preuve de diplomatie

À un moment donné, il vaut peut-être mieux éviter de blâmer ouvertement quelqu’un. Organisez une réunion amicale pour discuter du problème, en expliquant combien le vol de sandwich est perturbant pour le bien-être de tous. Vous pourriez être surpris de voir le voleur devenir un bienfaiteur en reconnaissant son méfait et en proposant de compenser la perte en apportant des pâtisseries pour tout le monde.

Considérez le partage comme une nouvelle norme

Le partage peut être la solution ultime pour éviter les conflits. Lancez l’idée que chaque employé apporte un sandwich à partager chaque jour, transformant ainsi le vol de sandwich en une expérience culinaire commune. Créez une culture de partage et de convivialité qui rendra le vol de sandwich obsolète. Cela peut sembler anecdotique, mais c’est un problème sérieux pour ceux qui l’ont vécu. En enquêtant sur le coupable de manière humoristique, vous pourriez découvrir des indices inattendus, égayer l’atmosphère au bureau et transformer cette situation en une leçon d’humour pour toute l’équipe. Le plus simple n’est-il pas de mettre en place des titres-restaurants ? 

Évaluer la pertinence de l’expansion internationale pour votre entreprise 

L’idée d’expansion internationale peut être présente dans la création. Elle est séduisante pour de nombreuses entreprises. Cependant, la transition d’un marché local à un environnement global comporte son lot de complexités. Penchons-nous sur ces enjeux pour déterminer si l’internationalisation est une étape judicieuse pour votre entreprise.

Immersion complète dans l’analyse de marché

La clé pour réussir à l’étranger réside dans une compréhension approfondie du marché cible. Il ne s’agit pas seulement de savoir qui sont vos consommateurs, mais également d’appréhender les subtilités culturelles, historiques et socio-économiques qui influencent leurs décisions d’achat. Les outils analytiques, tels que le PESTEL, offrent une structure pour cette exploration. Néanmoins, une immersion réelle, par exemple à travers des études de terrain ou des partenariats locaux, peut offrir des données inestimables.

Aussi, chaque marché a ses propres nuances. Ce qui est attrayant dans une région pourrait ne pas l’être dans une autre. La question demeure : Comment votre produit ou service peut-il s’intégrer ou se transformer pour résonner avec les consommateurs locaux ? Cela pourrait nécessiter des modifications mineures, ou peut-être une refonte complète de votre offre. L’écoute active de votre public cible est déterminante à cette étape.

Défis logistiques et opérationnels : une équation complexe

Se développer à l’international n’est pas qu’une simple réplication de votre modèle d’affaires actuel à un nouvel endroit. Il pourrait s’agir de négocier avec de nouveaux fournisseurs ou encore de s’adapter à des infrastructures différentes. Vous-même avoir reconsidéré votre chaine d’approvisionnement en créant des opérations de production locales. Chaque étape de la chaîne de valeur, du sourcing à la distribution, doit être examinée sous l’angle des spécificités locales.

Une plongée profonde dans les chiffres

Une projection financière solide est nécessaire. Cela implique d’aller au-delà des coûts évidents. Pensez aux variations de taux de change, aux coûts cachés liés à la conformité réglementaire, ou aux dépenses imprévues pouvant découler de défis locaux inattendus. De plus, comprendre les incitations fiscales ou les subventions gouvernementales disponibles peut grandement influencer la rentabilité de votre expansion.

Aussi pour chaque pays, vous devrez naviguer dans le labyrinthe réglementaire et juridique. En effet, chaque pays, voire chaque région à l’intérieur d’un pays, peut avoir une gamme unique de réglementations et de lois commerciales. De la conformité environnementale aux normes de travail, en passant par les spécificités contractuelles, il faut avoir une équipe bien informée ou, au moins, une connaissance juridique à jour. À défaut, vous pouvez chercher des partenaires locaux de confiance pour naviguer dans ce labyrinthe.

Gestion des ressources humaines à une échelle mondiale

L’internationalisation implique souvent la collaboration entre des équipes de diverses origines culturelles. Cela pose des questions sur la formation, la gestion des différences culturelles et la communication. De plus, recruter localement ou déplacer des membres existants à l’étranger comporte ses propres défis, des aspects logistiques aux considérations interpersonnelles.

L’intégration culturelle est un élément souvent sous-estimé. Or, le succès international ne se mesure pas seulement en chiffres. Il s’agit également de tisser des liens durables avec les communautés locales. Cela nécessite une véritable intégration culturelle – une capacité à non seulement comprendre, mais aussi à valoriser et célébrer les différences culturelles.

La cartographie des risques : un impératif

L’incertitude est un compagnon constant dans le voyage de l’expansion internationale. Des changements politiques imprévus aux crises économiques locales, en passant par les catastrophes naturelles, chaque marché étranger présente une gamme unique de risques potentiels. Une stratégie solide de gestion des risques, adaptée à chaque région, est donc impérative.

Retour sur investissement (ROI) 

L’évaluation du ROI ne se limite pas à la balance des coûts et des revenus. Elle englobe également les avantages intangibles, tels que l’élargissement de la notoriété de la marque, le renforcement de la fidélité des clients ou l’ouverture à de nouvelles opportunités d’innovation grâce à des collaborations internationales.

Évaluer la concurrence : un territoire inexploré

Enfin, le paysage concurrentiel dans un nouveau marché peut être radicalement différent de ce que vous connaissez. Identifiez non seulement qui sont vos concurrents, mais aussi comment ils sont perçus, leurs points forts et faibles, et comment votre entreprise peut se positionner de manière unique pour gagner une part significative du marché.

DRH en temps partagé : un apport d’expertise pour les PME

Beaucoup de chefs d’entreprise de PME ou de TPE sont parfois bien démunis pour mettre en place et gérer le développement des ressources humaines, prendre les bonnes orientations et/ou décisions. Bien souvent la taille de l’entreprise ne permet pas encore d’avoir une expertise RH en interne car la trésorerie ne permet pas de recruter un responsable RH à temps plein.

Parmi les solutions bénéfiques, le ou la DRH en temps partagé permet à l’entreprise de bénéficier de l’expérience d’un spécialiste et de la souplesse possible de ses interventions 

Selon la dernière étude OpinionWay menée en 2022 par Malakoff Humanis, les DRH à temps partagé sont un acteur vers qui les TPE-PME se tourneraient le plus volontiers afin de gérer les activités RH qu’elles ne traitent pas aujourd’hui. 9 % des entreprises privées de moins de 250 salariés font appel à une ressource externe pour gérer leurs sujets RH. Ainsi, les entreprises souhaiteraient confier à un DRH à temps partagé, l’instauration des nouveaux modes de travail (41 %), le développement des compétences (38 %) ou encore le recrutement et la fidélisation des talents (33 %). 

Le DRH en temps partagé, une aubaine

Celui-ci doit normalement s’adapter aux besoins spécifiques de chaque entreprise. Il peut intervenir dans le cadre de remplacement de DRH en interne (congé maternité, arrêt maladie…) et la durée de ses interventions doit varier en fonction des besoins. Elle peut s’étaler de quelques heures par mois jusqu’à plusieurs jours par semaine sur une période de plusieurs mois.
En fonction de l’évolution de l’entreprise un DRH en temps partagé peut être amené à mettre en place des relais dans l’entreprise en recrutant des collaborateurs : assistant RH, responsable recrutement ou encore responsable paie. Surtout, le DRH en temps partagé saura mettre un terme à sa mission dès que la taille de l’entreprise et sa trésorerie justifieront de recruter un Responsable des Ressources Humaines pour le remplacer.

Les principales problématiques rencontrées

Le DRH à temps partagé assume les fonctions d’un DRH à temps plein. Celui-ci  intervient dans plusieurs cas et notamment afin de :

  • Conforter et accompagner le dirigeant dans sa prise de décision en termes de gestion des ressources humaines
  • Permettre au chef d’entreprise de se concentrer sur ses autres missions
  • Mener des actions de recrutement de nouveaux collaborateurs
  • Auditer les équipes et favoriser la construction d’équipes performantes
  • Mettre en place le plan de formation
  • Garantir le respect de la législation concernant le droit du travail
  • Mettre en place des outils et process performants et adaptés aux spécificités de l’entreprise

Travailler avec un DRH en temps partagé apporte aussi du crédit à l’entreprise tant en interne qu’en externe. Il permet aux salariés de dialoguer avec un interlocuteur pleinement qualifié et il est dans le cadre de recrutement une source de motivation complémentaire pour les candidats qui voient en lui l’investissement que l’entreprise consacre à sa bonne gestion des ressources. L’entreprise peut mettre fin à la prestation d’un DRH à temps partagé quand elle le souhaite. N’hésitez donc pas à découvrir le métier si vous ne le connaissez pas et que ces symptômes vous correspondent.

Marketing de réengagement : une stratégie gagnante 

Les entreprises se doivent d’adopter de nouvelles stratégies pour rester compétitives. L’une d’elles, souvent négligée, est le marketing de réengagement. Cette approche cible les clients qui ont, à un moment donné, interagi avec une marque mais qui ont depuis réduit ou cessé leur engagement. Alors que la plupart des entreprises concentrent leurs ressources pour conquérir de nouveaux clients, ce type de marketing vise à rallumer l’étincelle avec ceux déjà acquis.

Pourquoi les clients s’éloignent-ils ?

Toute relation, y compris celle entre une marque et son client, connaît des hauts et des bas. Plusieurs raisons peuvent expliquer l’éloignement des clients. Il peut s’agir d’une mauvaise expérience client, de l’attraction d’une nouvelle offre concurrentielle ou d’un changement dans les priorités ou les besoins du client. Pour élaborer une stratégie de réengagement efficace, il est essentiel de comprendre ces motifs. Les enquêtes de satisfaction, les feedbacks et l’analyse des comportements d’achat peuvent fournir des insights précieux sur les raisons de cette inactivité.

L’attrait irrésistible des offres exclusives

Les offres spéciales ont toujours été un outil puissant pour stimuler les ventes. Pour le client inactif, elles peuvent servir de rappel de ce qu’il aimait chez vous. Qu’il s’agisse d’une remise significative, d’un produit en édition limitée, ou d’une expérience exclusive, ces offres créent une valeur ajoutée. Ceci, tout en montrant au client qu’il est toujours précieux pour vous. Mais il ne s’agit pas seulement d’offrir une remise : c’est aussi l’occasion de réaffirmer votre proposition de valeur. Aussi, vous rappelez à vos clients les raisons pour lesquelles ils ont choisi votre marque en premier lieu.

La clé de la personnalisation

Avec l’essor de la technologie et des outils analytiques, les entreprises ont accès à une quantité sans précédent de données sur leurs clients. Ce trésor d’informations permet de créer des campagnes de réengagement hautement personnalisées. Si un client a montré un intérêt pour une catégorie particulière de produits, orientez votre communication autour de celle-ci. Les recommandations basées sur les achats précédents, les alertes de réapprovisionnement ou les mises à jour de produits similaires peuvent recréer un lien avec le client et déclencher une nouvelle conversion.

L’importance des bons canaux de communication

La réussite d’une campagne de réengagement dépend aussi largement du canal de communication choisi. Si l’e-mail reste un canal privilégié, surtout pour les offres promotionnelles, d’autres canaux tels que les SMS, les réseaux sociaux, ou les publicités retargeting peuvent être plus efficaces selon votre cible. Il est donc essentiel d’adapter votre stratégie en fonction de votre audience et de là où elle passe le plus clair de son temps.

L’analyse pour une amélioration continue

Toute stratégie marketing nécessite une évaluation constante. Cela implique de surveiller de près les KPIs tels que le taux de réengagement, le ROI des campagnes, et la satisfaction des clients réactivés. Cette analyse permet d’affiner la stratégie, d’optimiser les ressources et d’assurer que les efforts de réengagement produisent les résultats souhaités.

Les outils indispensables

La mise en œuvre réussie d’une stratégie de marketing de réengagement nécessite non seulement une compréhension approfondie de vos clients, mais également l’utilisation d’outils et de techniques appropriés pour les atteindre efficacement. Voici quelques outils et astuces pour améliorer votre marketing de réengagement :

1/ Plateformes d’automatisation du marketing :

Des outils comme HubSpot, Mailchimp ou Marketo permettent de segmenter automatiquement les clients inactifs. Ils servent à déclencher des campagnes de réengagement basées sur des comportements spécifiques.

2/ Solutions de retargeting :

Des plateformes comme AdRoll ou Criteo vous permettent de cibler à nouveau les clients inactifs avec des publicités adaptées lorsqu’ils naviguent sur d’autres sites web.

3/ Logiciels d’analyse :

Google Analytics, Mixpanel et d’autres outils d’analyse peuvent vous aider à identifier les points de désengagement des clients. Ils vous permettent d’ajuster votre stratégie en conséquence.

4/ Sondages et enquêtes :

Des outils comme SurveyMonkey ou Typeform peuvent être utilisés pour comprendre pourquoi certains clients se désengagent et comment vous pouvez les ramener.

L’importance capitale de l’éthique des affaires : Top 10 des façons de l’intégrer dans votre entreprise

L’éthique des affaires, autrefois considérée comme une simple formalité, est aujourd’hui un pilier des entreprises modernes. Alors que les consommateurs et les investisseurs deviennent de plus en plus exigeants en matière de responsabilité et de transparence, les entreprises qui font de l’éthique une priorité ne peuvent que prospérer. Plongeons dans les dix façons approfondies d’incorporer l’éthique au cœur de votre entreprise.

1/ Élaborer un code de conduite clair et exhaustif

La première étape pour ancrer l’éthique est d’avoir un code de conduite. Il est essentiel de le détailler, abordant tout, des relations avec les clients et les fournisseurs à la conduite interne. Il sert de boussole pour chaque décision prise au sein de l’entreprise.

2/ Organiser des sessions de formation éthique

La formation ne doit pas être un événement unique. Avec l’évolution des normes éthiques, il est nécessaire d’organiser des sessions régulières pour tenir tout le monde informé et engagé. La formation doit inclure des scénarios pratiques pour aider à la prise de décision en situations réelles.

3/ Promouvoir un dialogue ouvert et sans jugement

Créer une atmosphère où les employés se sentent en sécurité pour exprimer leurs préoccupations est essentiel. Ils doivent savoir que leurs préoccupations seront prises au sérieux et qu’il n’y aura pas de représailles pour avoir élevé des drapeaux rouges.

4/ L’importance des audits éthiques

Alors que de nombreuses entreprises effectuent des audits financiers, l’audit éthique est tout aussi essentiel. Il s’assure que l’entreprise reste sur la bonne voie et identifie les domaines nécessitant une attention ou une amélioration particulière.

5/ L’éthique commence par le leadership

Un leader doit être un modèle. Les dirigeants doivent montrer, par l’exemple, que l’éthique n’est pas simplement un document, mais une pratique quotidienne.

6/ Sélection rigoureuse des partenaires d’affaires

Chaque partenariat est une extension de votre entreprise. Il est donc essentiel de s’associer à des organisations qui partagent vos valeurs éthiques. Une diligence raisonnable approfondie est nécessaire avant d’établir toute collaboration.

7/ Cultiver la transparence à chaque étape

Que ce soit dans les rapports annuels, les réunions avec les actionnaires ou la communication interne, la transparence est vitale. Elle renforce la confiance et montre que l’entreprise n’a rien à cacher.

8/ Des mécanismes de responsabilité robustes

L’éthique n’est pas simplement une liste de bonnes intentions. Il doit y avoir des conséquences claires pour tout manquement. Ces mécanismes renforcent l’importance de l’éthique au sein de l’entreprise.

9/ Promouvoir une culture de réflexion éthique

Au-delà des formations, l’éthique doit être intégrée à la culture d’entreprise. Des discussions régulières, des ateliers et des débats peuvent aider à renforcer cette culture et à encourager les employés à toujours penser éthiquement.

10/ Une évaluation constante et une révision proactive

L’éthique des affaires n’est pas statique. Avec l’évolution rapide du monde des affaires, il est crucial d’évaluer et de réviser régulièrement les politiques pour s’assurer qu’elles restent pertinentes et efficaces.

Comment bien choisir ses supports de communication ?

On insiste généralement, en matière de conseil en communication, sur la nécessité, pour une entreprise ou toute autre structure, de définir ses moyens et supports de communication en fonction de ses enjeux, objectifs, cibles, messages et axes de communication. Mais on explique moins souvent les spécificités des différents moyens à disposition. Or la palette d’outils et de pratiques est très vaste et surtout évolutive. Comment bien choisir les supports de communication à mettre en place pour son entreprise ?

Zoom sur quelques principes de base et règles à connaître

Il est d’usage de séparer les supports de communication en deux grandes catégories : les supports média et supports hors-média.
Les supports média rassemblent la publicité via la presse écrite, la télévision, la radio, le cinéma, l’affichage ou encore la téléphonie mobile sous forme de SMS ou MMS. Quant aux supports hors-média, ils rassemblent généralement le marketing direct, les relations publiques, la publicité sur le lieu de vente, le mécénat, les réseaux sociaux ou encore la communication événementielle.
Chaque support comporte alors spécificités, atouts, avantages et limites qu’il faut connaître afin de choisir les supports les mieux adaptés à vos cibles, objectifs, enjeux mais aussi contraintes et budgets.

La presse écrite

La presse écrite, bien que perdant aujourd’hui toujours plus d’audience, est encore très fortement utilisée par les entreprises pour communiquer.
Non dénuée d’avantages, la presse écrite permet tout d’abord un très bon ciblage de sa communication. Le profil des lecteurs des différents titres existants est parfaitement décrit dans les études d’audience réalisées régulièrement et les principes de diffusion (lieux et quantités) sont communiqués.
Dans ce cadre, la presse quotidienne régionale (PQR) fonctionne très bien pour une communication de proximité car elle cible les consommateurs d’un secteur géographique. De même, la presse spécialisée et professionnelle est idéale pour communiquer auprès d’une cible appartenant à un secteur d’activité bien spécifique ou s’intéressant à une thématique particulière, convenant ainsi particulièrement à la communication BtoB.
La presse étant un média d’actualités, elle conviendra parfaitement à la communication d’une actualité précise de l’entreprise : l’annonce d’un événement local, le lancement d’un produit, de promotions, l’organisation de journées portes ouvertes…
En contrepartie, l’entreprise devra prévoir des délais assez longs de mise en œuvre ainsi que des frais et aménagements techniques. Chaque support a en effet ses propres contraintes techniques en matière de format, type de fichier, couleur, etc… qu’il faut connaître à l’avance et respecter. Ces spécificités sont donc à intégrer et gérer bien en amont.

Autre contrainte : le coût.
En effet, si la presse quotidienne régionale et la presse professionnelle pratiquent des tarifs abordables pour les entreprises, la presse quotidienne nationale, bien que support puissant et prestigieux et parfait pour une communication institutionnelle, reste encore coûteuse, d’autant plus qu’il faut prévoir plusieurs parutions dans différents journaux pour être efficace. La force de ce média s’appuyant essentiellement sur le principe de répétition.

La radio

Oublions pour l’instant la télévision ou le cinéma aux budgets un peu trop conséquents pour des PME et étudions le média radio.
Nous retrouvons ici les principaux avantages de la presse écrite : ciblage, proximité, spécificité et accessibilité.
Ciblage, puisque la diversité de l’offre au niveau local et national permet un vaste choix et un très bon ciblage des auditeurs.
Proximité et spécificité ensuite, car, comme pour la presse écrite, il est possible de concentrer sa communication sur un ciblage géographique en choisissant des radios locales et de proximité ou un ciblage plus thématique (radios musicales, radios jeune public, radios économiques, etc…).
Accessibilité enfin, car ce média, bien que reposant lui aussi sur la répétition et donc la nécessité de réserver de nombreux créneaux publicitaires, ne demande pas un gros budget.
La radio correspond alors particulièrement aux actions de proximité, comme l’annonce d’événements, d’offres spéciales, de promotions, le lancement de produits ou magasins, ainsi qu’aux actions de notoriété via le sponsoring d’émission de radio.
Les limites que nous pouvons opposer à l’utilisation de ce média : le manque de disponibilité parfois des cibles pendant l’écoute ainsi que l’absence de référence visuelle qui rend difficile la mémorisation des messages. Cependant, il faut reconnaître que les conducteurs allument souvent la radio pendant leurs différents trajets qu’ils soient professionnels ou non et sont donc à l’écoute car ils veulent couper l’ennui. Il faudra cependant bien choisir des créneaux horaires. 

L’affichage

Adhésivage véhicule, affiche 4×3, marquage au sol, colonnes Morris, abribus et autres affichages urbains, panneaux lumineux, etc… L’affichage offre de multiples possibilités et est omniprésent dans notre paysage.
Aujourd’hui pouvant également être sonore et tactile, l’affichage a pour fonction essentielle d’attirer l’attention des passants, automobilistes, usagers des transports en commun.
Permettant une bonne sélection géographique, l’affichage fonctionne particulièrement pour opérer une couverture de masse en ciblant le grand public, une couverture plus spécifique si l’on veut créer du trafic, informer d’un événement ou communiquer sur une offre spéciale autour d’un lieu de vente ou cibler une ville ou un quartier précis en sachant qu’il correspond essentiellement à une cible urbaine.
Une fois encore, c’est la répétition et la quantité qui fait l’efficacité de ce média.
Principales limites : il est important de prendre conscience qu’en dehors du critère géographique, ce média reste peu précis quant à la cible visée. De plus, le message doit recouvrir une mise en forme particulière permettant un temps de lecture très court et une compréhension en quelques secondes. Enfin, au niveau national surtout, ce type de campagne de communication est très coûteux.

Internet

Que ce soit par le biais de bannières publicitaires, de campagnes virales, de la création d’un blog ou de son propre site, internet est aujourd’hui LE média incontournable.
Bénéficiant d’une très large audience, de tarifs d’achat d’espaces publicitaires abordables, répondant à tous les besoins de communication qu’il s’agisse d’information, de publicité, de commercialisation ou d’échange avec son marché et ses clients, internet est le moyen idéal, et désormais, de référence, pour se faire connaître et promouvoir son offre, ses produits et services.
L’autre avantage de ce support est qu’il reste constamment évolutif et interactif.
La contrepartie est un suivi rigoureux de l’ensemble de ses actions sur internet pour conserver la cohérence de sa communication, ainsi qu’un suivi de son e-réputation sur la toile.

Les réseaux sociaux 

Les réseaux sociaux permettent d’établir un dialogue avec les internautes et de développer ainsi la relation client. De nombreuses entreprises dirigent les visiteurs de leurs sites Internet vers leurs réseaux sociaux. L’action de devenir fan traduit soit un témoignage émotionnel (j’aime la marque, je suis client), soit l’attente d’une suite concrète (recherche d’informations ou de promotions). Les fans émettent régulièrement des avis au sujet des marques. Ce lien engendre souvent une forte recommandation de la marque. Les fans deviennent même des ambassadeurs. Les réseaux sociaux sont également une source d’informations qui vous permet de faire découvrir vos nouveaux produits ou services. Pour atteindre votre cible, vous devez vous intéresser à ses habitudes sur les différents réseaux sociaux. Vous devez bien cerner votre objectif : développer la notoriété de votre marque ou entreprise, augmenter les ventes de vos produits, fédérer une communauté autour de votre identité, montrer votre expertise…

Le marketing direct

Regroupant l’ensemble des techniques de communication individuelle (mailing, e-mailing, marketing téléphonique, interactivité sur internet, newsletter, sms, mms etc…), le marketing direct permet de s’adresser directement et individuellement à la cible visée.
La grande variété des techniques permet de plus de multiplier les occasions de communiquer et de combiner différents canaux.
Particulièrement adapté aux objectifs de création de trafic sur un lieu de vente, de lancement de nouveaux produits ou services, le marketing direct permet de cibler précisément son public, d’adapter et de personnaliser ses messages aux consommateurs, prospects, clients et d’amener les cibles à répondre : demande d’information, demande de rendez-vous, acte d’achat, parrainage d’un ami, réalisation d’un don, etc…
Cette personnalisation permet de plus de mesurer en temps réel l’efficacité des actions réalisées et de les corriger en vue de futures campagnes.
Contrepartie de cette technique de communication particulièrement efficace : un grand professionnalisme dans la mise en place qui exige la constitution d’une base de données actualisée rigoureusement permettant de gérer les actions de communication mises en place et les réactions de chaque client ou prospect sur l’ensemble des campagnes.
Technique très efficace donc, mais très exigeante !

Les supports print

Plusieurs types de supports papier permettent de communiquer sur son entreprise et son activité : plaquettes de présentation, dépliants, flyers, newsletters
Comment savoir quel support mettre en place au bon moment ?
Revenons sur quelques petites règles de base : La plaquette de présentation, répondant à des objectifs de long terme, pourra présenter la structure dans son ensemble, informer, développer la notoriété et améliorer l’image de l’entreprise. Elle permet à l’entreprise de se présenter auprès de ses clients, prospects, etc…
Le dépliant, quant à lui, permet de présenter un produit ou un service précis de l’entreprise : une formation, une action, un dispositif, un programme ou projet. Sa durée est plus ou moins longue selon son contenu. Sa forme (support, couleur, charte graphique, mise en page, etc…) doit également être pensée dans une certaine cohérence et un esprit de « collection » s’il s’agit de réaliser plusieurs dépliants.
Le flyer, de son côté, répond particulièrement aux objectifs de très court terme. Très peu cher et facilement diffusable dans un très grand nombre d’exemplaires (distribution en boites aux lettres, dans la rue, sur des zones commerciales, dans les lieux de passage, chez les commerçants…), il répondra parfaitement aux objectifs d’annonce d’événements ou de lancement de produits.
Enfin, la newsletter est un outil particulièrement efficace pour communiquer régulièrement avec ses clients ou prospects : les informer de l’actualité de l’entreprise, de l’organisation d’un événement, du lancement de nouveaux produits ou services…
Son efficacité repose sur sa régularité et sa réactivité.

Les relations publiques

Regroupant, dans son acceptation large, les relations presse, la participation à des salons professionnels, le sponsoring, le mécénat, les repas, cocktails, petits déjeuners de présentation, journées portes ouvertes, conférences, colloques…, les relations publiques répondent essentiellement à un objectif d’image et de notoriété. Elles permettent de rencontrer ses clients, de connaître son marché, de trouver des prospects, de rencontrer des prescripteurs et plus globalement de mieux faire connaître son entreprise et ses produits ou services auprès de ses différentes cibles.
Le sponsoring et mécénat, consistant plus particulièrement à associer le nom de l’entreprise à un événement ou autre en contrepartie d’un soutien matériel ou financier, a pour principal objectif de mettre en avant l’image et la notoriété de l’entreprise. La pertinence de l’opération reposant sur l’adéquation entre les valeurs de l’entreprise et celles de l’activité choisie.
À noter que ce type de techniques de communication est aussi souvent l’occasion de fédérer ses salariés autour d’un projet commun de l’entreprise.

Vous l’aurez compris, toutes ces techniques de communication ont leurs spécificités, objectifs, atouts, points forts, points faibles qu’il convient de prendre en compte pour choisir le ou les moyen(s) le(s) plus efficace(s) pour communiquer et diffuser son message.
Cependant, l’efficacité et le secret d’une bonne campagne de communication résident avant tout dans la mise en place d’un dispositif combinant plusieurs de ces supports parfaitement complémentaires.
À vous de jouer !