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L’Eldorado de la reprise d’entreprise

La ruée vers l’or a débuté au 19ème siècle, par la découverte de gisements d’or dans le Klondike, ce qui attira de nombreux prospecteurs espérant faire fortune rapidement. Chercheur d’or des temps modernes, le repreneur d’entreprise est lui aussi à la recherche de sa « pépite ».

Beaucoup de repreneurs pensent qu’il suffit de prendre la direction d’Internet pour accéder à l’Eldorado. Bien sûr, ces « reprenautes » font fausse route. Pour une raison simple : pepites.com n’existe pas !

La ruée vers l’or du Klondike attira 100 000 prospecteurs, mais seulement 4 000 firent fortune. Deux siècles plus tard, les choses n’ont pas vraiment changé. Les explications existent, et s’appliquent parfaitement à la reprise d’entreprise.

– Les champs aurifères sont difficiles d’accès.

Les filons existent, mais loin des sentiers battus. En effet, on y accède souvent après avoir franchi des cols, et traversé des rivières. De même, les pépites de la reprise sont sur le marché caché, difficiles d’accès, et le plus souvent… ne sont pas à vendre ! Il faut donc au repreneur, une bonne connaissance du marché pour choisir la meilleure entreprise à reprendre pour que celle-ci devienne pérenne et prenne un nouvel élan .

– Les pépites sont rares et les prospecteurs nombreux.

Les filons avérés attirent toutes les convoitises, ce qui crée un déséquilibre entre l’offre et la demande. D’ailleurs, cette situation économique bien connue engendre toujours les mêmes conséquences : forte intensité concurrentielle et inflation des prix. Ce qui est rare est cher. or, on le voit depuis une décennie, de nombreux entrepreneurs qui avaient eu une idée pépite, l’ont vu devenir obsolète parce qu’une nouvelle idée était apparue mais aussi parce que les circonstances politiques, économiques et climatiques l’ont rendue caduque.

– L’extraction des pépites est délicate.

L’extraction nécessite un équipement lourd, manipulé par des experts de la mine. Les repreneurs individuels, orpailleurs modernes, sont souvent confrontés à une concurrence « déloyale » face à des acheteurs stratégiques (personnes morales, fonds d’investissement) bien mieux « équipés » qu’eux (crédibilité aux yeux du cédant, bienveillance des prêteurs, moyens financiers…).

– Des collaborateurs compétents pour extraire les pépites

Elle demande souvent de nouvelles compétences et le recrutement des talents s’avère difficile car les concurrents leur proposent des offres alléchantes. Vous devez donc bien observer ce qui va les attirer pour pouvoir les recruter: rémunération, avantages sociaux, horaires flexibles…

L’histoire se répète et le constat est sans appel : « des chercheurs qui cherchent, on en trouve, mais des chercheurs qui trouvent, on en cherche ».

La période n’est pas facile, les pépites se raréfient et les repreneurs sont légions. Seuls les plus déterminés et les plus professionnels peuvent espérer voir l’aboutissement de leurs recherches.

Des entreprises spécialisées dans le sourcing de la reprise d’entreprise

Véritable « chercheurs d’entreprises », des entreprises se sont spécialisées dans cette recherche et certaines peuvent se prévaloir de plus de nombreuses missions de sourcing. Ainsi, un grand nombre de repreneurs ont débusqué leur pépite grâce aux entreprises de sourcing. Certains « build uper » en ont même fait… des lingots.

5 sites pour trouver une entreprise à reprendre :

  • Alvo
  • CessionPME
  • Fusacq
  • Bourse le la transmission de BPI France
  • CRA

Pourquoi dépenser des milliers d’euros dans la marque employeur pour ne même pas prendre la peine de répondre aux candidatures ?

En Janvier 2024, une personne sur deux en recherche active d’emploi ou de stage déclare ne recevoir que rarement ou jamais de réponse à ses candidatures. Qu’il y-a-t-il de plus frustrant que l’absence de réponse aux candidatures envoyées aux recruteurs ? Pourquoi est-il important que les entreprises répondent aux candidats ?

Respecter en priorité tout postulant

Selon une étude de hellowork menée du 16 au 28 mars 2022, sur un échantillon de 1 724 candidats et 355 recruteurs « recevoir une réponse n’est pas une option : 97% des candidats exigent un retour des recruteurs suite à l’envoi d’une candidature ou un entretien. De leur côté, 66% des recruteurs affirment envoyer un accusé de réception lorsqu’ils reçoivent une candidature et 67% disent contacter les candidats non-retenus. Lors d’une réponse positive, le téléphone semble être le canal préféré des deux parties, 58% pour les candidats et 75% pour les recruteurs. Pour la suite, 88% des candidats souhaitent être informés des étapes du processus de recrutement et du déroulé des entretiens afin de se préparer au maximum. Pourtant, plus de la moitié des recruteurs ne le fait pas (55%), ou que rarement (29%). »

Eviter la frustration des candidats

« Merci pour l’intérêt que vous portez à notre entreprise, si vous n’avez pas de nouvelles de notre part d’ici 3 semaines, considérez votre candidature comme non retenue… ». 

Aujourd’hui, les candidats déplorent l’absence de réponses personnalisées à leurs candidatures alors qu’il est généralement important pour eux de connaître les raisons du refus de l’entreprise. Ces réponses leur permettent d’améliorer leurs compétences ainsi que la manière de se présenter et de rechercher un emploi ou un stage.

« Ce n’est qu’après 17 postulations que j’ai eu la première réponse. Cette réponse m’a fait réaliser que mon CV n’était pas adapté aux offres pour lesquelles je postulais ». Sonia B. étudiante.

Pour les candidats, l’absence de réponse témoigne du manque de respect pour le temps consacré à postuler aux candidatures. 

Or, les candidats peuvent être des futurs talents, clients, partenaires, et posséder un réseau de connaissances intéressant pour l’entreprise à court et à long terme. 

« On nous demande toujours de personnaliser nos candidatures, on passe du temps sur un CV, une lettre de motivation et finalement les recruteurs ne prennent même pas le temps de nous répondre ». Antoine F. étudiant.

La réponse constitue la base de la marque employeur

De nombreuses grandes entreprises dépensent des milliers d’euros dans leur marque employeur. Elles prévoient pour le recrutement un budget de communication très important. Ce budget est consacré notamment à leurs actions et à leur présence dans les différents médias, ou encore sur les salons et forums professionnels.

En revanche, les PME, pour la majorité d’entre elles, ne peuvent pas se permettre de consacrer un tel budget pour le recrutement et doivent donc se démarquer autrement. Répondre aux candidatures est un bon moyen de se démarquer et de fonder une relation entreprise-candidats positive.

« Une entreprise qui me répond, même si la réponse est négative, me paraît plus sympathique. Il y en a tellement peu que je me souviens de presque toutes » Sonia B. étudiante.

La gestion de la marque employeur constitue une problématique essentielle pour une entreprise car elle participe à la construction de l’image et du positionnement qu’elle souhaite véhiculer. 

Toutefois, de nombreuses entreprises ne disposent pas du temps ou des moyens nécessaires pour répondre à tous les candidats et préfèrent se concentrer davantage sur la valeur ajoutée immédiate des candidats qu’elles recrutent.

Le bouche à oreille toujours d’actualité

Envoyer des réponses personnalisées aux candidats qui postulent permet de garantir la transparence des processus, la proximité avec les candidats, ainsi que le respect de l’image de l’entreprise

Développer la culture de la réponse personnalisée multiplie par trois le nombre de candidatures générées par le « bouche à oreille ». Ce procédé intéressant permet également de maintenir une base de données de candidats avec des profils complets et à jour.

7 campagnes publicitaires basées sur l’humour qui ont cartonné

Des études ont récemment montré qu’une campagne publicitaire faisant appel à l’humour a 10 fois plus d’impact sur les consommateurs qu’un autre mode de communication. Voici 7 campagnes publicitaires basées sur l’humour, qui ont connu un franc succès et qui restent dans toutes les mémoires.

1.Transilien SNCF lance une campagne pleine d’humour pour tacler les incivilités

Cette publicité voulait encourager les comportements respectueux en gare et à bord des trains franciliens. Un sondage mené par OpinionWay pour Transilien SNCF Voyageurs révèle le nombre exponentiel des incivilités dans les trains et RER en Île-de-France. Selon l’étude, 80% des Franciliens ressentent une gêne due aux incivilités. Ainsi, les comportements les plus gênants identifiés sont le téléphone bruyant, mettre les pieds sur la banquette, et ne pas céder sa place aux personnes prioritaires.

La Campagne « Parce qu’on est tous dans le même train »

La campagne comprend une série de 6 affichages qui illustrent les résultats de ce sondage. Elle vise à mettre en lumière ces petits désagréments du quotidien sans juger. Mais souhaite plutôt encourager chacun à améliorer son comportement pour un voyage plus agréable.

2. Nestlé et Maurice le poisson rouge en 2006

En 2006, Nestlé lance une campagne de publicité à la télévision destinée à promouvoir ses Choco suisse. Trois épisodes différents pleins d’humour et de tendresse, mettant en scène un petit garçon un peu trop gourmand, ayant dévoré tous les fameux Choco suisse. Celui-ci accuse Maurice son poisson rouge. Les phrases du petit garçon sont restées cultes : « Tu pousses le bouchon un peu trop loin », « Tu dépasses les bornes des limites » ou « Je t’avais prévenu Maurice. Un franc succès pour cette campagne qui restera à l’écran plusieurs mois durant et qui continue à faire le buzz sur internet. D’ailleurs, sur Facebook, un groupe de fans de cette campagne publicitaire regroupe même plus de 609 000 membres.

3. SNCF propose plus que le train avec beaucoup d’humour

En 2006, la SNCF qui souhaite promouvoir son service d’agence de voyages, en plus de son activité ferroviaire, crée l’événement grâce à une campagne d’affiches publicitaires montrant des panneaux d’entrée d’agglomérations aux noms à consonance bien française, mais rappelant d’autres destinations, bien plus exotiques et féeriques : Nouillorc, St Gapour, Quancoune et Losse en Gelaisse. De plus, celles-ci sont affichées sur les murs et font rire les Français. En outre, le ton humoristique de cette campagne contribuera très largement au service de réservation de billets d’avion et d’hôtels de la compagnie de chemins de fer. La consonance des noms est bien trouvée et fait rire tant les paysages en arrière-plan sont éloignés des destinations de rêve auxquelles ils renvoient. En fait, la campagne remportera le prix de l’affichage 2006. Celle-ci coïncidera avec une hausse de près de 40 % de l’activité de l’entreprise.

4. Red Bull, une marque média

Sur internet ou sur grand écran, la marque Red Bull, championne de marketing manie l’humour avec succès. Red Bull revisite ainsi l’Histoire, en y intégrant sa boisson. Ainsi, les Rois Mages sont désormais quatre pour porter l’or, la myrrhe, l’encens et Red Bull. Napoléon, quant à lui, s’échappe de l’Île d’Elbe grâce aux ailes de Red Bull. Tout cela sur une musique slam relatant ses exploits. Cette campagne rencontre un franc succès puisque la vidéo a été visionnée plus de 165 000 fois sur Youtube.

5. Bud Light de Budweiser voit les choses en grand

Pour sa bière, la plus vendue, la marque américaine joue depuis plusieurs campagnes la carte de l’humour. Après la célèbre publicité de l’homme creusant le mur pour arriver dans le frigo de ses voisins et se ravitailler en bière, Budweiser remet ça en 2012 avec une publicité montrant un chien bien docile, à qui un seul ordre suffit pour ramener la boisson. D’ailleurs, Une publicité coûteuse n’a pas manqué de remporter les suffrages des Américains. Elle a obtenu la place très convoitée du Super Bowl. Être diffusé lors du Super Bowl représente une vitrine pour plus de 111 millions de téléspectateurs américains. Même si pour cela, la marque a dû débourser entre 3 et 4 millions de dollars pour 30 secondes de réclame.

6. Nespresso joue de son What else?

Internet n’est pas en reste avec les publicités drôles. Le réseau, devenu un formidable moyen de communication, est visité chaque jour par des millions de personnes. Il n’est donc pas surprenant que les publicitaires aient saisi ce créneau pour promouvoir leurs produits. La nouvelle publicité de Nespresso, initialement lancée sur le web, l’illustre parfaitement. Les ingrédients sont simples. Deux stars du cinéma, George Clooney et Jean Dujardin se disputent autour de blagues potaches pour la fameuse capsule de café. Cette publicité qui n’a pas manqué de faire rire les internautes est un carton plein pour la marque. La publicité a été visionnée plus d’1 600 000 fois en trois semaines sur internet.

7. Caprice des Dieux, la dernière saga publicitaire

Humour et fantaisie sont au rendez-vous pour la nouvelle saga publicitaire Caprice des Dieux. Du délestage de skieurs au grand concours d’autruches… En effet, pour les amoureux, toutes les occasions sont bonnes pour ne se retrouver rien que tous les deux ! Par ailleurs, la nouvelle publicité s’est accompagnée d’un jeu concours (du 10 janvier au 12 mars sur www.capricedesdieux.com), relayé sur plus de 6 millions de packs porteurs. Il suffit aux consommateurs de choisir « son gêneur » potentiel et de partager sa pire vraie/fausse excuse pour l’éloigner et se retrouver à deux. A gagner : « Pour un Caprice sans enfants » en Croatie avec une jeune fille au pair pour s’occuper des enfants, « Pour un Caprice sans colocs » à San Francisco pendant que les colocs partent barouder en Europe et « Pour un Caprice sans belle-mère » en Thaïlande pendant que les beaux-parents profitent d’une thalassothérapie.

Je souhaite booster mon chiffre d’affaires… comment faire ?

Gérer une entreprise n’est pas une tâche facile. Pour réussir, avoir une bonne stratégie pour rester dans la course demeure essentiel. Chaque entrepreneur essaye de faire de son mieux pour développer son chiffre d’affaires. Voici quelques moyens pour le booster.

Recherche de clientèle

Avant de rechercher un nouveau client, il faut être consciencieux et bien connaître votre clientèle actuelle. Au lieu de se focaliser sur les attentes théoriques de votre prospect, identifiez votre cible et ses besoins. N’hésitez pas à transmettre des questionnaires aux clients actuels ou prospects afin de mieux comprendre leurs attentes. Profitez de chaque occasion pour rechercher des clients potentiels pour votre entreprise que ce soit dans la rue, dans votre local ou sur le web. N’hésitez pas à acquérir des fichiers qualifiés si vos finances vous le permettent ou à développer des actions qui vous permettront de mieux les toucher.

Fidélisation des clients

La focalisation excessive à rechercher de la nouvelle clientèle quitte à oublier les clients acquis est une erreur classique. Si acquérir un nouveau client est une bonne chose, fidéliser les actuels afin de garder stables les revenus de votre entreprise peut s’avérer une bonne pratique. Restez toujours aimable face à votre clientèle pour les inciter à être fidèles et cherchez à répondre au mieux à leur besoin. Soyez à l’écoute de vos clients et essayez de gagner leur confiance. Maintenez le contact avec vos clients pour qu’ils s’ouvrent à vous. Ne refusez jamais directement les demandes de vos clients et agissez avec tact. Toutefois, ne faites pas des promesses que vous ne pouvez pas tenir.

L’utilisation des médias

Vous pouvez d’abord utiliser les moyens conventionnels comme la radio locale, les magazines, un journal ou encore la télévision. Efficace, le fait de passer à la radio ou à la télévision durant le journal régional peut vous attirer de nombreux clients.
Vous pouvez également proposer des articles sur votre entreprise, votre produit ou autres. Le web est devenu depuis quelques années un acteur important. Il représente un excellent moyen pour se faire connaître à faible coût. N’hésitez pas à développer votre notoriété sur internet via les réseaux sociaux, forums ou autres. Vous pouvez même réaliser un site internet spécialement dédié à votre entreprise, certaines plateformes vous permettant de le créer à faible coût.

Le développement de l’export

Il s’agit d’une option souvent négligée, mais vous pouvez envisager d’exporter vos produits. La vente à l’international reste un bon moyen pour augmenter les ventes d’une entreprise. Utilisez vos connaissances dans le milieu professionnel pour mieux réussir. Vous pouvez également penser à une joint-venture. Si vous manquez de fonds, recherchez les aides pour les TPE ou les PME. L’État soutient et aide financièrement les entreprises désirant se développer dans une carrière internationale. Évaluez vos capacités de production et analysez votre secteur de marché avant de vous lancer.

Les grands groupes

Un petit coup de pouce n’a jamais fait de mal à personne. N’hésitez pas à prendre votre courage à deux mains et à penser que les grands groupes sont à votre portée. Il existe plusieurs moyens pour booster son chiffre d’affaires, mais il vous faudra choisir la méthode qui vous convient le mieux. Fixez-vous un plan de bataille et calculez bien les budgets nécessaires afin de ne pas mettre votre entreprise en péril.

Les marchés publics

Un marché public est « un contrat conclu par un ou plusieurs acheteurs avec un ou plusieurs opérateurs économiques ». Les marchés dont la valeur est égale ou supérieure à 40 000€ HT doivent obligatoirement passer par un marché public. Cependant, le dispositif “achats innovants” permet aux acheteurs publics de passer, sans publicité ni mise en concurrence préalable, des marchés de moins de 100 000€ HT.

Pour être légal, le marché public doit répondre à l’un des trois types de besoins admis par la législation : Travaux, Fournitures ou Services.

L’acheteur public doit répondre à trois principes fondamentaux :

  • La liberté d’accès à la commande publique : chaque entreprise doit pouvoir répondre à un appel d’offre et doit avoir librement connaissance des besoins d’achat d’un acheteur.
  • L’égalité de traitement des candidats : les entreprises doivent disposer du même niveau d’information et toutes les offres arrivées doivent être examinées.
  • La transparence des procédures:  les processus de sélection doivent clairement être décrits.


L’acheteur a aussi pour objectif principal de répondre aux besoins de ses services dans un délai imparti.
C’est la raison pour laquelle l’État a créé la plateforme APProch dans le but de faciliter l’identification des projets d’achats des services de l’État et ainsi, permettre aux start-up d’anticiper les marchés à venir.
Tout entrepreneur peut répondre à un marché public quelle que soit sa taille, son expérience, sa forme, tant que son activité est en rapport avec l’objet du marché. Il est, en revanche, obligatoire d’utiliser la plateforme de l’acheteur pour toutes les étapes de la procédure, tel que PLACE.

Ces plateformes permettent d’avoir accès aux appels d’offres des acheteurs publics, qui respectent les principes mentionnés précédemment. Elles permettent d’y répondre directement en ligne, en s’inscrivant sur la plateforme sur laquelle il a été identifié.

Toutes les plateformes d’achats publics permettent de rechercher des appels d’offres selon différents critères : géographiques, secteur d’activités, montant, etc.

Le client est-il vraiment le roi ?

« Le client est roi ». Tout le monde connaît cet adage ! Sa renommée le précède, au point qu’il s’apparente à une règle d’or pour toute bonne entreprise. Cette simple phrase résume l’implication que vous devez avoir pour fidéliser vos consommateurs. Il reste nécessaire de garder à l’esprit que cela ne s’avère pas totalement vrai. Éviter de se laisser emporter dans une relation professionnelle compliquée demeure un facteur déterminant si vous ne souhaitez pas y laisser toute votre énergie.

Limitez les clients qui vous nuisent

Il est courant de dire qu’il faut satisfaire le client et accéder à toutes ses demandes afin de le fidéliser. Dans la réalité tous les clients ne sont pas bons à prendre et certains peuvent nuire à votre entreprise. Dans quel cas ? Il y a ceux qui vous font perdre du temps avec toujours une réquisition dans leur sac ou ceux qui ne vous fournissent pas les éléments demandés.

Vous passez votre temps à les relancer plus qu’à réaliser votre prestation ou à la rectifier continuellement car il y a toujours un détail qui ne leur convient pas. D’autres, les pires, ne paient pas et vous êtes continuellement en train de leur envoyer des emails pour vous faire payer, ou à perdre votre temps à les menacer d’actions contentieuses.

Certains négocient le prix à tel point que vous ne seriez pas rentable si vous exécutiez leur prestation ou représentent une part trop conséquente dans votre chiffre d’affaires.
Le risque pèse alors sur l’entreprise notamment si l’exécution vous demande des recrutements. Vous pouvez vous retrouver dans une situation périlleuse et mettre la clé sous la porte s’il décide d’aller à la concurrence. Mettre un terme à certaines collaborations néfastes représente la meilleure solution dans certains cas.

Les droits et devoirs du consommateur

Si vous pouvez refuser de prendre un client qui ne respecte pas vos conditions générales de vente, vous demeurez dans l’obligation de prendre en charge la prestation proposée s’ils répondent à vos critères. Rappelons que le refus de vente est prohibé pour les particuliers, sur le principe, par l’article L121-11 du Code de la consommation. Cette interdiction s’applique aussi bien pour les produits que pour les services. Sous couvert d’un « motif légitime », vous pouvez quand même refuser une vente notamment en cas de demande abusive (par exemple si on vous demande une quantité trop importante), de rupture de stock, d’un comportement inadéquat, de son insolvabilité, d’un mode de paiement (dans ce cas, vous devez en informer préalablement la clientèle notamment les CGV), d’interdiction légale…

A l’inverse si votre client est un professionnel, le refus de vente est autorisé notamment depuis la loi du 1er juillet 1996 dite loi Galland. Les sanctions dans le premier cas peuvent varier de l’amende à la peine de prison s’il s’avère que votre motif de refus de vente est discriminatoire. Autre élément à garder en mémoire : un client peut renvoyer un article non conforme à ce qu’il a voulu acheter et il possède un droit de rétractation notamment dans la vente en ligne.

Quelle est la loi ?

Le refus de vente envers un consommateur est interdit par les dispositions de l’article L121-11 du Code de la consommation : « Est interdit le fait de refuser à un consommateur la vente d’un produit ou la prestation d’un service, sauf motif légitime ». Cependant, la jurisprudence accepte certains motifs légitimes : la demande anormale : une demande une quantité démesurée de vente  ; l’indisponibilité ou rupture de stock mais on ne peut lui reprocher de ne pas se réapprovisionner ; le comportement inapproprié du consommateur, sa mauvaise foi ; le refus de certains moyens de paiement : le professionnel n’est pas tenu d’accepter les paiements par chèque ou par carte bancaire dès lors qu’il en a averti le consommateur au préalable ; les interdictions légales.

Le client quand même roi

La satisfaction des clients reste obligatoire pour une entreprise. Pour faire fonctionner et développer votre entreprise, vous devez garder en tête que le client doit demeurer votre préoccupation principale. Il s’agit de répondre, avant tout, à ses besoins et de faire évoluer votre service pour rester dans la compétition. La stratégie d’amélioration continue représente une priorité pour la majorité des entreprises et la mise en place de questionnaires de satisfaction clientèle s’avère souvent déterminante pour votre réussite. L’heure étant à une individualisation de plus en plus poussée des prestations, le client est devenu de plus en plus exigeant et la connaissance de vos plus fidèles clients peut se révéler une clé de succès. Il reste toutefois primordial de ne pas accepter n’importe quoi à n’importe quel prix afin de conserver une réputation favorable.

Depuis le développement d’internet et des réseaux sociaux, le client semble s’être approprié une part plus importante de la couronne. Ces derniers donnent davantage leurs opinions et influencent vos futurs acheteurs. Il est courant d’ailleurs d’entendre que le client est de plus en plus exigeant. L’accès à l’information et les comparateurs de service leur offrent une position de force pour négocier.

Un salarié peut il se confier à vous

Les relations dirigeant-salarié demeurent complexes, tant elles diffèrent en fonction du type de management ou des entreprises. Une question qui revient fréquemment à l’esprit des entrepreneurs est « Un salarié peut il se confier à son dirigeant ? ». La confidence peut s’avérer utile d’un point de vue professionnel. Cependant, lorsqu’elle prend trop de place, elle peut également provoquer des écueils. Explications.

Les confidences à bien maîtriser en entreprise

Ne confondez pas vos collaborateurs avec vos amis. En entreprise, votre image peut se détruire facilement en raison du jugement des autres. Une confidence peut se trouver relayée à toute l’entreprise et donc il vous faut acquérir de la sagesse dans vos partages. Alors comment parler sans que cette confidence ait un impact sur votre management et vous place dans une situation délicate. Il faut faire la différence entre le privé et le professionnel. En effet, si vous rencontrez des moments difficiles dans votre vie personnelle, vous apprécierez qu’ils ne vous envahissent pas dans la sphère professionnelle.

L’image du dirigeant évolue-t-elle ?

L’image du dirigeant fermé et rigide, à qui l’on ne peut rien confier au risque de perdre sa place, a bien évolué ces dernières années. De plus en plus d’entrepreneurs, de par leur management plus souple, laissent place à plus de liberté à leurs salariés et adoptent un comportement plus ouvert. Dans les petites structures où les salariés et dirigeants collaborent directement ou même déjeunent ensemble, on constate que le rapport hiérarchique s’efface partiellement.

Un constat qui n’est pas totalement avéré. En effet, malgré cette promiscuité, de nombreux salariés estiment qu’il n’est pas judicieux de se confier à son employeur et encore moins sur leurs problèmes personnels. On relève que 87% des Français estiment qu’il ne faut pas évoquer ses soucis avec son chef et 93% que la plupart des sujets demeurent trop tabous pour en parler, selon un sondage de Qapa, la plateforme de recrutement. Une crainte qui freine certains salariés à évoquer des ressentis parfois utiles à l’entreprise.

La confidence, un bon moyen d’adapter son management

Si un salarié tente de se confier à vous, vous pouvez prendre en compte que cette approche reste avantageuse sous certains angles.

Les conflits au sein d’une entreprise peuvent survenir à tout moment. Donc votre rôle de manager vous pousse forcément à tenter de les gérer et si possible les éviter, avant qu’ils ne nuisent à l’entreprise. Même si vous ne souhaitez pas connaître les détails de leur vie privée, vous pouvez encourager vos salariés à vous faire part de leur ressenti, de leur crainte ou de leur agacement dès qu’ils le peuvent, afin de remédier à la situation avant qu’elle ne prenne une mauvaise tournure.

Se confier à vous représente pour vos salariés un moyen d’échapper au stress et à la pression que peut leur provoquer autant la vie professionnelle que personnelle. Montrez votre capacité d’écoute et de bienveillance, afin qu’ils puissent se confier à vous pour éviter les malentendus. Vous pourrez ainsi connaitre les raisons d’un manque d’implication qui peuvent être parfois extérieures à l’entreprise. Grâce à cette information, vous pouvez mettre en place une solution de rechange, pour que ces problèmes n’affectent pas le bon fonctionnement de l’entreprise.

Des limites à ne pas franchir

Malgré les avantages que présentent les confidences de vos salariés, veillez à toujours instaurer une certaine limite à ne pas franchir afin de ne pas nuire à vos relations professionnelles. Vos salariés se confient régulièrement à vous et ce même sur des sujets qui n’empiètent pas sur leur vie professionnelle. vous créez alors des liens et entretenez une relation parfois amicale qui va bien au-delà du travail.

Mais il vous faut prendre en compte que vous devez rester objectif. Lorsque ce même salarié commet une erreur ou adopte un comportement inadapté à l’entreprise, vous devez pouvoir le recadrer ou le sanctionner. Votre crédibilité peut se voir largement atteinte lorsque les relations intimes prennent le dessus. Ce type de conflit nécessitent parfois de faire des sacrifices afin de distinguer le professionnel et le personnel et de devoir instaurer des distances ou mettre un terme à ce type de relation pour le bien-être de votre entreprise.

Etablir un climat de confiance

Pour éviter ce genre d’écueil, couper court ne représente en rien une solution efficace. Bien au contraire, il vous est nécessaire d’instaurer un climat de confiance qui permet à vos employés de parler librement de leur ressenti professionnel et des causes personnelles qui pourraient l’affecter. Ce climat de confiance doit demeurer limité pour ne pas laisser place aux débordements des relations devenues trop amicales. Tentez de préserver votre vie sociale et vos amis en dehors de votre entreprise, pour faire une vraie coupure avec votre monde professionnel et ne pas être amené à trop de proximité avec vos salariés. Gardez avec eux des relations cordiales et sereines, toujours ponctuées d’une pointe d’humour et d’une bonne ambiance.

Un retour qui ne peut être entier

Et vous, en tant que chef d’entreprise, pouvez-vous en retour vous confier à vos salariés ? La réponse est claire ! Si vous pouvez à la fois révéler certains aspects de votre vie privée, vous devez garder une part qui ne regarde que vous. Etaler vos ressentis et vos sentiments aux yeux de tous peut nuire à votre crédibilité : mesurez vos confidences ! Les problèmes professionnels ne doivent pas être évoqués à tout bout de champ au risque d’effrayer vos collaborateurs : un potentiel échec, la perte de nombreux clients, ou un retard conséquent dans un paiement risque de paniquer vos troupes. Confiez-vous quand le besoin s’en fera vraiment ressentir : c’est-à-dire au bon moment !

Comment emprunter la voie du succès ?

L’aventure entrepreneuriale en séduit plus d’un : créer son projet, devenir son propre patron et acquérir une certaine liberté en matière de directives… Autant d’idées qui donnent envie. Mais lorsque vous créez une entreprise, votre objectif premier demeure de la mener au succès et de voir enfin tous vos efforts porter leurs fruits. Certaines astuces vous permettent d’emprunter cette voie du succès et de la réussite, si elles sont appliquées avec envie et persévérance. Les détails.

1- Travailler sans relâche

Cette étape peut sembler évidente mais reste difficile à appliquer sur le long terme. Lorsque vous vous lancez dans l’aventure entrepreneuriale, l’investissement personnel ne dure pas quelques mois mais bien quelques années. La majorité des nouvelles entreprises n’atteignent pas leur sixième année d’existence. Pour franchir ce cap sans voir son projet échouer, un travail intense est nécessaire : oubliez les 35 heures hebdomadaires pour en effectuer parfois le double, tout en conciliant votre vie professionnelle avec celle personnelle. Devenir un expert dans les nombreux domaines qu’implique le poste de dirigeant (négociation, management, communication…) demeure essentiel et nécessite un entraînement constant !

N’aie pas peur d’avancer lentement. Aie peur de rester immobile.”

Proverbe chinois

2- Se montrer créatif

Une bonne idée ne suffit pas à lancer sa boîte et encore moins à la faire durer dans le temps. Le marché évolue, le numérique également et surtout, les besoins des clients changent puisqu’ils recherchent, constamment, de meilleures performances en termes de produits / services. Un esprit créatif vous permettra de toujours garder un tour d’avance en matière d’innovation ou de perfectionnement afin de ne pas vous laisser dépasser par le marché ou la concurrence. Ce même esprit créatif s’entretient et pas seulement sur son lieu de travail. Les moments de pause ou de détente vous permettent, certes, de décompresser mais également de développer de nouvelles idées prometteuses.

On ne fait jamais attention à ce qui a été fait. On ne voit que ce qui reste à faire

Marie Curie

3- Préserver l’esprit d’équipe

Ne soyez pas individualiste en espérant réussir sans l’aide de personne. Cette manière de surestimer vos compétences peut rapidement vous jouer des tours. Être entouré d’une équipe soudée et efficace représente le meilleur moyen de conduire votre entreprise sur la voie du succès. Chacun apporte ses talents et contribue à son développement. Constituer une bonne équipe s’avère également le moyen de mieux répartir les tâches et, forcément, de vous décharger. En clair, de ne pas vous laisser submerger par une charge de travail trop conséquente et, à long terme, de ne pas perdre le contrôle.

Un leader est plus efficace quand les gens savent à peine qu’il existe. Quand son travail est fait, son but accompli, ses troupes pensent qu’elles l’ont fait elles-mêmes.

Lao Tseu

4- Ne pas se précipiter

Nombreux sont les entrepreneurs à faire l’erreur de lancer leur produit ou service alors que ce dernier est à peine au point. Ce pari comporte un risque considérable, celui de perdre vos clients qui, après avoir consommé le produit/service, ne vous laisseront, s’ils ne sont pas satisfaits, pas de seconde chance en essayant une nouvelle fois votre gamme. Prenez donc le temps de préparer un business plan complet, de réaliser une étude de marché et de peaufiner votre produit/service dans les moindres détails (performances, design, prix…). Prenez tout de même garde à ne pas prendre trop de temps, au risque de voir un concurrent se saisir de l’occasion à votre place ou que votre offre ne devienne obsolète.

Mieux vaut prendre le changement par la main avant qu’il ne nous prenne par la gorge

Winston Churchill

5- Se faire accompagner

Certains créateurs d’entreprise privilégient le fait de démarrer seul. Au-delà de la nécessité de constituer une équipe de collaborateurs solides, le besoin de se faire accompagner par des professionnels ayant vécu une expérience similaire à la vôtre ou par des partenaires se fait tout de même ressentir. Plus de la majorité des nouvelles entreprises augmentent considérablement leur chance de passer le cap des trois ans de pérennité dès lors qu’elles se font accompagner. Les investisseurs représentent également l’un des meilleurs moyens de développer votre projet grâce aux fonds qu’ils apportent.

La pierre n’a point d’espoir que d’être pierre. Mais de collaborer, elle s’assemble et devient temple.

Saint Exupéry

6- Placer le client au cœur de sa stratégie

Il demeure nécessaire, dans les premiers temps, de bien cibler sa clientèle. Si vous réalisez un marketing de masse, votre produit risque de, finalement, ne plaire à personne, n’étant pas assez proche des consommateurs. Personnalisez ainsi la relation avec le client pour le fidéliser : « Aimez vos clients. Soyez customer-obsessed ! Evangélisez sans relâche vos équipes pour que la satisfaction client au sens le plus large soit au cœur de la stratégie de l’entreprise », explique Anne-Laure Constanza, fondatrice d’Envie de Fraise. Les satisfaire doit constituer votre objectif premier.

Il faut viser la Lune, parce qu’au moins, si vous échouez, vous finirez dans les étoiles.

Oscar Wilde

7- Ne pas baisser les bras

Les risques liés à la création d’une entreprise demeurent nombreux et le parcours est semé d’embûches. Ne vous faites pas d’illusions :
coûte que coûte, les obstacles se dresseront sur votre route et même si l’entrepreneur se doit de rester infaillible, il s’expose parfois à l’échec. Une raison de baisser les bras ? Sûrement pas ! Il vous faut sans cesse vous relever et acquérir une capacité à rebondir sans faille ! Rappelez-vous que de célèbres entrepreneurs tels que Steve Jobs furent confrontés à l’échec voire à la perte de leur entreprise, sans pour autant abandonner l’aventure entrepreneuriale. Faites de même !

En chinois, le mot crise est formé de deux caractères. L’un représente le danger. L’autre l’opportunité”.

J. F. Kennedy

8- Se fixer des objectifs réalistes

Se fixer des objectifs clairs et précis demeure un excellent moyen de réussir mais encore faut-il que ces derniers soient réalistes.
Certains d’entre vous ont tendance à voir trop grand et trop vite pour, finalement, observer leur projet rater la marche du succès. Adaptez vos objectifs en fonction de vos compétences ! Se fixer des challenges permet d’entretenir votre motivation, certes, mais cela peut avoir l’effet inverse, s’ils sont irréalisables. Prenez en compte vos capacités et celles de vos équipes pour adapter vos objectifs.

Il n’y a qu’une façon d’échouer, c’est d’abandonner avant d’avoir réussi.

Georges Clemenceau

Comment faire pour reconquérir un client perdu

Perdre un seul client constitue un manque à gagner substantiel pour toute entreprise soucieuse de sa croissance. Un client de moins implique en premier lieu une baisse de chiffres d’affaires. La perte d’un client sonne comme un échec et un signal pour lancer une politique de reconquête. D’autant plus que si ce client est insatisfait de vos services, il peut démotiver de nombreux autres clients par une publicité négative. Quelles stratégies adopter pour ne pas perdre, mais surtout pour reconquérir un client perdu ?

Comment reconnaître un client fidèle ?

La fidélisation implique de développer une clientèle si fidèle qu’elle commande vos produits les yeux fermés. De surcroît, ces clients peuvent également devenir des ambassadeurs. Ils n’hésitent pas faire la promotion de vos produits ou services auprès de leur entourage personnel et même professionnel. Dans la réalité, ils recommandent, vous proposent des commentaires et des suggestions pertinentes.

Fidéliser un client est plus aisé que de trouver un nouveau client

Des études marketing ont montré qu’une augmentation de 5 % de la fidélisation entraîne une hausse des bénéfices de 25 à 55 %. De même, fidéliser un client revient trois fois moins cher que trouver un nouveau. La stratégie la plus aisée et la plus payante reste évidemment de miser sur la fidélisation. Chaque client du portefeuille peut faire l’objet d’un suivi particulier.
La relation client se renforce avec des prises de contact régulières. Il s’avère nécessaire de faire sentir à chaque client qu’il est important pour l’entreprise. Un portefeuille de clients déterminé est attribué à un chargé de clientèle. Ainsi, il suit l’évolution des commandes et des habitudes de chaque client.
Il est même recommandé que le chargé de clientèle devienne un conseiller attitré auquel chaque client peut faire confiance et s’ouvrir. Ce faisant, l’entreprise se rapproche plus de ses clients qui réfléchiront par deux fois avant de se tourner vers la concurrence. Dans le même ordre d’idée, des programmes de fidélité peuvent être développés. Mais si malgré toutes ces précautions, certains clients vous faussent compagnie, ne tardez pas à lancer l’opération reconquête.

Cernez les raisons de la perte du client

6 clients sur 10 se détournent d’une entreprise en raison d’un sentiment de manque de considération et de mauvaise gestion de la relation client. Mais pour en être plus sûr, confiez un sondage à une structure externe. En effet, 98 % des clients mécontents ne se plaignent pas avant de faire demi-tour. Les clients perdus ont tendance à se confier sans gêne sur ce qui leur a déplu à une personne qu’ils ne connaissent pas. Le questionnaire de l’enquête doit rester centré sur les motifs de déception et sur les avantages qui ont séduit le client dans l’offre du concurrent vers lequel il s’est tourné.
Mais d’abord et avant tout, analysez la situation avec lucidité car le plus souvent, les clients vont s’adresser à la concurrence à cause de la relation client qui ne les a pas satisfaits !
Posez-vous un maximum de question pour pouvoir préparer une réponse adaptée au client.

  • Quelles sont les erreurs, maladresses que vous auriez commises ?
  • Avez-vous eu un manque de réactivité, de disponibilité aux questions posées par votre client ?
  • Quels sont les engagements non tenus ?
  • Est-ce que le produit, le service, la livraison n’ont pas répondu aux attentes du client ?

Et bien d’autres questions qui seront le fruit de votre brainstorming.

Utilisez les résultats de l’enquête avec intelligence

Il ne sert à rien de perdre du temps et de l’énergie à courir derrière les clients les plus capricieux qui ont fini par quitter le portefeuille client. Des spécialistes ont relevé que la reconquête d’un client revient 12 fois plus cher que le fidéliser. Aussi, accordez une attention particulière aux petits et moyens clients sans histoire. En effet, ils ont déjà apporté un chiffre d’affaires cumulé appréciable.
Ces derniers apprécient à leur juste valeur les efforts consentis par l’entreprise pour gommer les imperfections de son offre et les défaillances de sa politique client. De petites remises et rabais peuvent être accordés pour attirer à nouveau ses anciens clients.
Pour les séduire encore davantage, pensez à personnaliser l’offre des services pour ne pas répéter les déceptions passées. En vous basant sur les failles révélées par le sondage, mais aussi sur l’historique des anciens clients, adaptez l’offre à la demande de chacun de ses anciens clients.

Utilisez le parrainage

Le parrainage permet de trouver de nouveaux clients, de renforcer les relations et de construire une communauté autour de votre marque.

Comment préparer la présence de l’entreprise sur un salon ?

Pour les PME et les TPE, participer à un salon professionnel est l’occasion de dénicher de nouveaux prospects et de nouer des partenariats fructueux. Cependant, il est plus complexe qu’il n’y paraît de bien se préparer pour cet événement, qui peut nécessiter une organisation étalée sur plusieurs mois. De quelle manière, les entrepreneurs doivent-ils procéder pour participer à un salon dans les meilleures conditions ?

Vous avez prévu de participer à un salon et la date vous paraît lointaine. Pourtant, il faut pour que vous récoltiez les fruits de votre participation, bien réfléchir en amont et faire un rétroplanning. Celui-ci devra instaurer un calendrier des actions à mener, anticiper les multiples imprévus et surtout ne rien laisser au hasard.

J-9 à 10 mois : la préparation sans stress

Neuf à dix mois avant la date prévue, les grandes lignes de la participation de l’entreprise doivent être définies. Cela concerne la nature du stand, sa surface et les produits qui seront présentés. Par exemple, les premières formalités doivent être réalisées à ce moment-là, comme la demande du dossier d’inscription à renvoyer dans les délais impartis. L’entrepreneur nomme, un responsable salon qui servira d’interlocuteur de référence aux organisateurs pour toute la partie logistique. Environ six mois à l’avance, un ensemble de mesures concrètes est à prendre. Il s’agit de choisir l’emplacement du stand, d’évaluer les frais engendrés et de trouver un transporteur pour un salon à l’étranger.

J-3 mois : les  démarches incontournables

C’est trois mois avant le salon que l’organisation pour la présence de l’entreprise doit être mise en place. L’organisateur doit être en mesure de fournir le matériel de promotion (cartes d’invitation, dépliants, logos, etc.) ainsi que le catalogue officiel du salon contenant les informations sur tous les exposants. Des formulaires techniques sont à remplir, notamment en ce qui concerne l’assurance. Tous les documents qui seront proposés aux clients doivent être préparés, de même que les cartes de visite à distribuer. Le transport et l’hébergement des représentants de l’entreprise lors du salon sont à assurer. Des personnes peuvent aussi être embauchées pour réaliser l’accueil et la décoration du stand.

J-30 : les préparatifs indispensables

Trente jours avant le salon, il est temps de mettre en place les derniers éléments qui seront utilisés à cette occasion. Il faut penser à finaliser le dossier de presse, éventuellement en plusieurs langues pour un salon international. Un photographe peut être engagé pour travailler sur le stand également. De surcroît, les rôles doivent être répartis entre les différents collaborateurs pour une meilleure efficacité durant le salon. Le matériel indispensable, comme les badges et les présentoirs, sont à prévoir pour les personnes qui seront présentes sur les lieux. Enfin, il est toujours utile d’entrer en contact avec l’organisateur pour bien s’assurer du planning détaillé de l’évènement.

J-7 : les dernières mises au point

Durant les jours qui précèdent la manifestation, les entrepreneurs devront bien prendre en garde de vérifier tous les éléments factuels. C’est l’occasion de considérer les diverses prestations techniques en rapport avec le stand, et de donner les ultimes instructions au staff de l’entreprise présent pendant le salon. La veille, le responsable du stand a l’obligation de s’assurer que celui-ci est bien aux normes de sécurité. L’ensemble des équipements est à vérifier et les hôtesses d’accueil peuvent recevoir quelques consignes.

Le jour J : le jour de l’ouverture

Les dirigeants n’oublieront pas de s’assurer de la présence du personnel au complet une heure à l’avance. Il devra aussi penser à la pause déjeuner, à désaltérer ses équipes. Pour un salon sur plusieurs journées, on pensera enfin à vérifier chaque soir l’intégralité du matériel.
Un conseil : anticiper est la clef de la réussite

Quelles sont les armes secrètes du dirigeant ?

Nombreux sont ceux qui se demandent quels sont les ingrédients de la recette du succès entrepreneurial. Les dirigeants, soumis à une charge de travail considérable, doivent répondre aux besoins des clients, s’adapter aux évolutions du marché, ne pas flancher sous le poids des responsabilités, tout en générant un chiffre d’affaires suffisant. Mais, alors, comment font-ils ? Le bruit court que ces derniers posséderaient des armes secrètes …

Depuis la pandémie, la capacité des entrepreneurs à l’endurance est sans cesse testée. Ils doivent trouver au milieu des tempêtes les idées pour ne pas chavirer. Un jour, ce sont les livraisons qui ont du retard, un autre ce sont les clients les plus ponctuels qui se trouvent en difficulté pour payer, un autre c’est un nouveau concurrent ..

Une arme secrète les citations qui boostent

« Le succès : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. »

Thomas Edison

« Je n’ai pas échoué. J’ai juste trouvé 10000 manières qui ne fonctionnaient pas. »

Thomas Edison

« Le succès c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme. »

Winston Churchill

« Le succès c’est tomber sept fois, se relever huit. »

Proverbe japonais

Plusieurs masques à leur actif

Un bon dirigeant possède plusieurs cordes à son arc. Le métier d’entrepreneur entre difficilement dans une case et correspond plutôt à plusieurs postes, que le créateur doit s’efforcer de concilier, s’il souhaite mener son projet à bien. Contrairement à un salarié, l’entrepreneur ne signe pas de contrat définissant, au préalable, ses futures missions. Ces dernières évoluent souvent au fil du temps et en fonction de l’évolution de l’entreprise. Les qualités d’un négociateur, d’un manager, d’un expert en communication ou encore d’un comptable sont, bien souvent, requises. Cette faculté d’adaptation se révèle être l’une des armes les plus utiles au créateur d’entreprise.

Une « mentalité d’épicier »

Vous vous dites que vous n’êtes pas au centime près ? Et bien, détrompez-vous ! Ces centimes, multipliés par le nombre de ventes, peuvent constituer une somme considérable sur le long terme et permettre d’investir dans de nouvelles innovations, par exemple. «  Ayez une mentalité d’épicier : j’achète un, je vends deux. Il ne faut pas perdre un centime. On peut l’oublier, mais le but de l’entrepreneur c’est chaque jour de faire gagner de l’argent à sa société », rappelle Stéphanie Pélaprat, fondatrice de Restopolitan. Chaque vente compte, tout comme chaque client, alors, tâchez de les préserver !

Des mousquetons pour franchir les montagnes

Devenir entrepreneur permet d’acquérir une certaine liberté ainsi qu’une forme d’indépendance. D’un autre côté, le revers de la médaille est bel et bien présent : les risques liés à la création d’une entreprise demeurent nombreux et les obstacles font partie du parcours entrepreneurial. Le bon dirigeant ne démarre jamais l’aventure sans être munis de ses mousquetons, quinlui permettent de gravir chaque difficulté. En clair, il ne baisse jamais les bras et préserve sa capacité à rebondir en cas d’échec. Les entrepreneurs savent que le poids de leur entreprise repose sur leurs épaules et n’ont d’autre choix que d’en assumer pleinement les responsabilités.

Une armure faite de passion

Entreprendre représente une chance, celle de pouvoir choisir un secteur que l’on aime en créant sa propre entreprise. Cette chance a d’ailleurs tendance à devenir le moteur de vos ambitions. La charge de travail considérable et les lourdes responsabilités qui accompagnent le poste de dirigeant peuvent se révéler très difficiles à assumer. Pour éviter cela, la passion et l’envie se doivent d’être au rendez-vous. « Se lancer dans un business qu’on aime, avec des valeurs qu’on partage profondément. Créer et diriger une entreprise représentent tellement de problèmes, que si on n’a pas une raison profonde de faire ça, cela devient très difficile », explique Philippe Coléon, fondateur de Shiva. Soyez ainsi passionné par ce que vous faites !

Le pouvoir d’anticipation

Une bonne idée peut, certes, vous permettre de vous lancer mais ne suffit pas à faire perdurer une entreprise sur le long terme. Les besoins des clients ainsi que ceux du marché demeurent en constante évolution, ce qui nécessite certaines qualités d’adaptation et une capacité à établir des prévisions pour l’avenir. Un entrepreneur a pour face cachée celle d’un visionnaire, qui pense constamment aux possibilités de développement de son entreprise pour la maintenir sur la voie du succès. Un esprit créatif reste de rigueur pour faire émerger des concepts innovants ainsi que des améliorations.

Des nerfs en acier

Le stress, la pression, l’énervement… Autant de sensations fréquentes dans la vie d’un entrepreneur. Le rythme de travail effréné et les lourdes responsabilités qui pèsent sur le poste du dirigeant s’avèrent souvent compliqués à maîtriser. Il doit donc s’armer de patience et apprendre à préserver son calme en toutes circonstances, s’il souhaite garder le contrôle de la situation. Pour y parvenir, il doit développer des nerfs en acier, que rien ne peut ébranler. Si certains possèdent une maîtrise de soi innée, d’autres l’acquièrent avec de la pratique et de l’expérience. Le vrai challenge réside dans le fait de savoir maîtriser son discours intérieur afin de maintenir les pensées positives et ne pas succomber à chacune de ses émotions.

Des soldats hors du commun

Fonder une entreprise et l’intégrer sur le marché revient parfois à pénétrer dans un vrai champ de bataille. Il devient alors plus que nécessaire de constituer une équipe de soldats compétents, qui partageront votre envie de réussir. Se lancer à plusieurs est une bonne idée conseillée par de nombreux entrepreneurs mais le choix de ses salariés reste tout aussi important. Le bon dirigeant le sait, il faut s’accompagner de personnes qui possèdent une forte motivation ainsi que l’envie d’évoluer dans son entreprise. « Savoir s’entourer. Il s’agit d’une qualité très forte de l’entrepreneur. Si vous ne savez pas vous entourer, vous n’irez pas très loin. Même avec la meilleure idée du monde, si vous n’avez pas l’équipe pour la mettre en œuvre, ce n’est pas possible »conseille Fanny Moizant, cofondatrice de Vestiaire Collective.