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Déceler la vraie nature des candidats lors d’un entretien d’embauche

Le recrutement est une étape majeure de la vie en entreprise. Choisir les bons candidats est une nécessité, sous peine de voir des erreurs de jugement coûter très cher à la société. Mais quelles sont les bonnes méthodes à adopter pour déceler la vraie nature des candidats et identifier les meilleurs postulants durant un entretien d’embauche ?

Avant tout, établissez une grille d’entretien

La grille d’évaluation permet de structurer vos entretiens de recrutement ! Elle vous permet d’avoir une boussole. Un entretien de recrutement c’est d’abord un dialogue. Il s’agit d’évaluer le savoir-faire et le savoir-être du candidat. Elle permet d’évaluer de manière identique de l’ensemble des candidats et d’écarter un certain nombre de jugements. Cela d’autant plus si vous réalisez votre entretien avec plusieurs collaborateurs. Cette grille vous devrez l’adapter en fonction du poste mais aussi de votre culture d’entreprise.

Sortir le candidat de sa zone de confort

Des procédés originaux sont utilisés par les recruteurs pour mieux cerner la personnalité et le potentiel des candidats. De nombreux recruteurs préconisent de mettre de côté pendant un temps les questions habituelles pour interroger le candidat sur son enfance. C’est un moyen pour lui de dévoiler son parcours et de faire valoir ses motivations profondes. D’après les managers qui utilisent cette technique, les candidats sélectionnés se sentent ensuite plus en confiance et s’intègrent mieux à l’entreprise.

Procéder à une évaluation écrite

Tout entretien d’embauche se déroule à l’oral. Or si, c’est une bonne manière d’évaluer certaines qualités chez un candidat, des faiblesses peuvent demeurer invisibles. Ainsi, une entreprise numérique française prévoit souvent la forme écrite dans son recrutement. Après l’entretien classique, chaque candidat doit répondre par écrit à une question concernant son parcours (« De quoi êtes-vous le plus fier ? ») ou le poste envisagé (« Quelles seraient vos premières actions une fois en poste ? »). Cette méthode permet de juger la capacité du candidat à hiérarchiser ses idées et à s’organiser en peu de temps.

Réaliser des tests à l’embauche

Le groupe d’assurance Axa a recours à cette méthode pour les candidats postulant à des métiers du web et de l’informatique. Il s’agit d’organiser des concours pointus pour départager programmeurs et développeurs. Les start-up organisent aussi régulièrement des « hackathons », proposant divers problèmes algorithmiques et de programmation à résoudre. Cette méthode très efficace permet de juger les capacités des candidats pour ne recruter que les meilleurs, tout en ouvrant la porte à des personnes inexpérimentées mais particulièrement compétentes dans leur domaine.

Mobiliser plusieurs recruteurs

S’il est possible qu’un recruteur se trompe, il est plus rare que trois d’entre eux commettent la même erreur. Ce raisonnement préside au recrutement au sein de la société d’édition de logiciels Talend. Chaque candidat passe en une après-midi trois entretiens auprès de managers de services différents. Si l’un des trois n’est pas convaincu, le candidat est éliminé. Ce processus permet de valoriser les postulants polyvalents, dont les profils souvent atypiques n’auraient pas été décelés lors d’un entretien classique. C’est également un gage de sécurité pour les entreprises, qui diminuent notablement les risques de choisir un mauvais candidat.

Faire passer une épreuve collective

Une autre technique pour mettre à jour rapidement la personnalité des candidats est de leur proposer un test collectif sous la forme de jeu de rôle. Huit à dix d’entre eux doivent se présenter avec leur CV, qu’ils donneront à leur voisin. Chacun aura alors dix minutes pour « vendre » le profil d’un autre candidat aux recruteurs présents. Ce procédé très révélateur permet d’éliminer les candidats qui dévaluent systématiquement les autres, mais également ceux qui ne savent pas se mettre assez en avant.

L’entretien par vidéo différée

L’entretien par vidéo différée consiste à envoyer un questionnaire en ligne au candidat sous la forme d’une vidéo. Le candidat doit répondre face caméra et renvoie sa vidéo-réponse sur une plateforme dédiée. Par ailleurs, le candidat n’est pas préparé aux questions et doit y répondre dans un temps limité.

C’est un entretien révélateur du comportement du candidat et de sa capacité à gérer des situations difficiles.

Les avantages des webinaires appliqués au business

Le webinaire, mot-valise mêlant web et séminaire, est une formule de plus en plus appréciée dans le monde de l’entreprise. Plus qu’une conférence en ligne, il s’agit d’un véritable échange entre l’orateur et les auditeurs qui peuvent assister à la conférence depuis chez eux. Quels sont donc les avantages des webinaires dans le cadre du business ?

Le webinaire grâce à la crise sanitaire s’impose aujourd’hui dans les entreprises de manière exponentielle. Il devient un atout dans es relations d’affaires si celui-ci est utilisé à bon escient.

Quelques chiffres clefs

Selon Workcast, le secteur mondial des séminaires en ligne a dépassé le milliard de dollars en 2023. Les analystes du secteur prévoient que la valeur globale de l’industrie des séminaires en ligne atteindra le chiffre impressionnant de 5 milliards de dollars d’ici à 2035.  Un taux de croissance annuel composé (TCAC) stable d’environ 8% est prévu pour le secteur des séminaires en ligne entre 2023 et 2035. Le webinaire grâce à la crise sanitaire a pris son envol. Il est devenu un moyen de communiquer plébiscité.

    Une diminution des coûts

    Un webinaire peut s’organiser très simplement et à peu de frais. Les participants assistent à la conférence depuis leur bureau, sans entraîner de frais logistiques pour l’organisateur. YouTube permet de diffuser un flux vidéo en direct à moindre coût, même si cela nécessite un bon matériel de vidéo et de son et une connexion haut débit pour assurer le confort des internautes. En outre, la structure du webinaire possède un autre intérêt, celui de pouvoir toucher un public nombreux et international beaucoup plus simplement que lors d’une conférence classique.

    Une interactivité bienvenue

    La différence entre un webinaire et un webcast réside dans la réciprocité des échanges. Les auditeurs ne sont pas seulement spectateurs de la conférence, ils sont en mesure d’intervenir et de poser des questions à l’orateur. De surcroît, Le public apprécie toujours cette interactivité. En effet, elle constitue une véritable innovation dans le domaine du business. Enfin, un système de tchat ou de commentaires permettra au conférencier de sélectionner les questions des internautes et d’y répondre aussitôt, en nouant un lien direct avec eux. Ceux-ci sont ainsi pris en considération et s’investissent donc plus dans le discours du conférencier.

    Des données statistiques pertinentes

    Un webinaire vous fournit des données précises. Pour n’importe quelle conférence en ligne, vous pourrez bénéficier rapidement de statistiques détaillées sur les participants. Il sera possible de connaître leur nombre, leur temps passé sur le flux, leur intérêt et leur géolocalisation. Autant d’informations pertinentes pour améliorer la connaissance de ses prospects, clients et des personnes qui gravitent autour de votre entreprise. A titre d’exemple, Microsoft communique régulièrement les chiffres de ses webinaires Microsoft Tech Days : certaines conférences comptent jusqu’à 60000 participants !

    Une création simple de contenu

    L’utilité d’une web-conférence interactive ne se limite pas aux conditions du direct. Il est également possible de les rediffuser, parfois en plusieurs parties selon les sujets abordés, pour créer facilement un contenu en ligne unique et de qualité. Il s’agit d’une belle vitrine pour toute entreprise, accessible en replay sur une chaîne YouTube ou via une landing page adaptée. Les contenus sont susceptibles d’être partagés par les internautes, ou d’être repris sur des blogs spécialisés. Il serait judicieux de créer des articles détaillant les points évoqués lors du webinaire, avec des liens redirigeant vers les vidéos en question.

    Un appel d’air pour un site commercial

    Le phénomène inverse est tout aussi envisageable. C’est le webinaire qui devient un moyen d’attirer des internautes sur un site professionnel, de manière simple et naturelle. Des call-to-action placés durant la conférence donneront aux internautes la possibilité de télécharger une plaquette promotionnelle, de consulter un article revenant sur un sujet mentionné ou de découvrir un contenu en rapport, hébergé par le site du conférencier. Il s’agit là d’un bon moyen d’augmenter le trafic de son site, et de voir des prospects se muer en clients.

    Être entrepreneur signifie-t-il forcément être manager ?

    L’entrepreneuriat et le management sont deux branches qui ne font pas appel pour certaines aux mêmes qualités personnelles et professionnelles. Néanmoins, l’un engendre l’autre ! On imagine difficilement comment entreprendre sans volonté de se développer et donc de recruter. Le recrutement implique nécessairement le management. Dès lors, l’entrepreneur devra aussi devenir un manager ! Difficile d’imaginer un entrepreneur isolé sur une page déserte et qui ne manage pas ! Certes le créateur à ses débuts, se retrouve seul mais il devra manager ses fournisseurs entre autres.

    Deux rôles en un !

    L’entrepreneuriat exige de nombreuses qualités techniques, un esprit créatif et innovant. L’entreprise a vocation à se développer et à croître dans tous les domaines à moins de rester à l’état de la microentreprise. Dans ce cadre de création d’entreprise, la pratique oblige l’entrepreneur à posséder ou à développer des qualités managériales. Il faut pour croître en effet recruter des collaborateurs ou trouver des associés. Quelle que soit la nature de ce recrutement, il induit la création d’une équipe et d’une forme d’organisation. Or là où il y a équipe et organisation, il y a nécessité de management. Si donc les deux personnages, entrepreneur et manager, sont présentés comme distincts au plan étymologique, ils se confondent très généralement surtout dans les petites et moyennes entreprises. Seules les grandes entreprises peuvent se permettre de décharger le dirigeant par les cadres managers ! Et encore, ces derniers doivent être eux-mêmes managés…

    De la théorie à la pratique, il y a la réalité !

    Parce qu’il est dans leur nature de catégoriser, les sociologues et les économistes tendent à différencier entrepreneurs et managers. Joseph Schumpeter, le célèbre économiste autrichien du milieu XXᵉ siècle, a bien posé les principes de la logique entrepreneuriale. Pour celui-ci, l’entrepreneur est au cœur du capitalisme et ce dernier ne devra sa sauvegarde qu’à la perpétuation de l’esprit d’entreprendre. Les thèses de Schumpeter laissent à penser qu’en s’agrandissant les entreprises sont marquées par la multiplication des cadres gestionnaires peu ou pas enclins à prendre des risques comme dans le modèle de l’entrepreneur. Les théoriciens opposent ainsi logique entrepreneuriale et logique managériale alors que dans la pratique celles-ci s’articulent plus qu’elles ne s’opposent. La réalité est bien loin de cette séparation des logiques et les frontières entre l’entrepreneur et le manager s’estompent.

    Un constat encore plus vrai en France

    En France, où le tissu économique compte 159 000 petites et moyennes entreprises. Ces PME emploient 4,3 millions de salariés et réalisent près de 23 % de la valeur ajoutée de l’ensemble des entreprises, la notion la plus juste est celle de l’entrepreneur-manager. Le patron, comme l’imaginaire populaire le nomme encore majoritairement à tort, est le plus souvent créateur et cadre dirigeant de son entreprise. Il conjugue les deux rôles sans forcément épouser les thèses économiques ou sociologiques qui les différencient. Schumpeter est d’ailleurs plus proche de la réalité que nombre de ses pairs lorsqu’il prend Henry Ford comme modèle absolu de l’entrepreneur. L’américain est en effet un entrepreneur de génie mais aussi un manager averti qui inspira le fordisme qui se veut un compromis économique et social vertueux ! Une forme de management social qui a fait ses preuves !

    Le constat est clair. Si le manager n’est pas toujours entrepreneur, l’entrepreneur est lui tôt ou tard manager. Vous voilà averti : pensez à cultiver ces qualités de manager qui tôt ou tard vous seront fort utiles dans votre aventure entrepreneuriale. Un challenge de plus mais de loin un des plus passionnants au regard de l’enrichissement que représente l’animation des talents au sein de votre entreprise.

    Comment animer un stand dans un salon professionnel ?

    La participation de l’entreprise à un salon professionnel contribue à l’optimisation de son service marketing et ainsi de sa vente. Pour que cette participation puisse générer des bénéfices à l’entreprise, il faut assurer une animation irréprochable. Étant donné que le salon professionnel ne dure que quelques jours, les phases de préparation et d’organisation sont décisives.

    La crise sanitaire qui a vu l’annulation de tous les salons a mis en exergue leur intérêt. Selon une étude Ipsos sur la performance des salons pour les professionnels, 85% des exposants s’engagent à revenir à la prochaine manifestation, ainsi que 91% des visiteurs pour découvrir de nouveaux produits. Cependant, participer à un salon coûte cher en budget , en temps car il faudra aussi impliquer des salariés qui devront quitter leur poste pour quelques jours et parfois même se déplacer en province ou dans le monde. Il faudra donc y consacrer du temps pour récolter les fruits de cet investissement.

    La phase de préparation

    L’entreprise ne doit pas se contenter de la délimitation des objectifs de participation au salon, l’établissement des principales cibles et la mise en place des stratégies de communication, elle doit tenir compte de quelques éléments qui pourraient l’aider à se démarquer lors du salon.

    – Annoncer sa présence au salon

    La participation au salon professionnel permet à l’entreprise d’entrer en contact direct avec des prospects et des clients. Le succès de cette participation repose sur celui du salon lui-même. Les exposants ne doivent pas compter sur les publicités émises par les organisateurs du salon pour annoncer leur présence dans le salon professionnel et ainsi garantir leurs succès. Ils doivent rédiger leurs propres annonces pour optimiser leur présence.

    Lancer les invitations

    Certaines entreprises considèrent que la présence de leurs clients et de leurs potentiels clients dans un salon professionnel ne pourra pas jouer en leur faveur, car la majorité de leurs concurrents y participeront. Seulement, si l’entreprise les invite personnellement au salon, cela leur permet de comprendre l’importance qu’elle leur accorde. Un tel évènement doit permettre à une entreprise de mettre en valeur ses atouts par rapport à ses concurrents.

    La mise en œuvre de l’animation

    Une excellente préparation et une organisation irréprochable ne suffisent pas à garantir le succès de la participation de l’entreprise à un salon, il faut également qu’elle assure une animation impeccable.

    – Préparer des jeux et des débats

    L’animation consiste à procéder directement à la prospection des clients en attirant l’attention des visiteurs. Un salon professionnel peut réunir plus d’une cinquantaine d’experts. L’entreprise doit essayer de se distinguer de ses concurrents pour optimiser sa présence. Un stand attractif doit proposer des jeux-concours, des animations pour enfants, jeunes ou adultes, des cadeaux et des offres exceptionnelles à ses visiteurs. Il ne faut pas hésiter à faire appel à un animateur professionnel, à des artistes ou des personnages publics pour attirer les visiteurs. L’intégration de jeux-concours dans l’animation des stands peut optimiser la visite du stand de plus de 40 %.

    – Préparer des offres attrayantes

    L’entreprise qui participe à un salon doit mettre à la disposition des visiteurs des offres spécifiques. Ces offres peuvent se décliner en une réduction de prix, une faveur particulière dans le cas où ils recourent au service de l’entreprise… Cette stratégie vise des objectifs à long terme car elle permet en même temps d’assurer la fidélisation des clients. Dans l’optique de représenter les atouts de l’entreprise par rapport à ses concurrents, elle peut proposer des séances de démonstration ou encore établir des stands de dégustation. Les agents qui vont assurer l’animation des stands doivent disposer d’un sens du professionnalisme et d’une qualité commerciale très développés.

    Les premiers outils de communication de l’entreprise

    Communiquer est une affaire qui peut s’avérer complexe pour les entreprises qui débutent ou non. Au-delà de l’utilisation de budgets conséquents pour vous faire connaître ou continuer à vous rappeler du bon souvenir de vos clients, voici les premiers outils de communication faciles à mettre en place sans que vous ayez à dépenser des fortunes.

    Il existe aujourd’hui une telle obésité d’informations qu’il est difficile pour une entreprise de se distinguer. Mais aussi, il existe de multiples canaux de communication qui rendent davantage la communication complexe. En ce sens, il faut pour chaque canal, faire une étude approfondie des avantages, des inconvénients et du budget. Il ne s’agit pas de communiquer tout azimut mais de trouver les outils de communication pertinents.

    Les cartes de visite, les incontournables

    Il s’agit de votre premier outil de communication. Vous pouvez les créer et imprimer vous-même ou vous adresser à un imprimeur. Les cartes de visite en ligne proposent des prix défiant toute concurrence. Elles comportent, le nom de votre société, votre nom et prénom, votre fonction et les coordonnées pour vous joindre (numéro de téléphone portable, fixe, email) ainsi que l’adresse de votre société. Elles sont en général toutes sous le même format même si certains privilégient des formats différents. Dans ce cas, veillez à ce que le format ne dépasse pas le format standard car il ne rentrera pas dans le porte-cartes. Attention à ne pas les imprimer sur un papier de trop mauvaise qualité ou avec une encre qui ne tient pas. Cela ne fait pas professionnel.

    Les flyers, à utiliser avec modération

    Peu coûteux à produire, ils peuvent rapidement le devenir si vous ne décidez pas de faire la distribution par vous-même. Employer des personnes pour faire la distribution peut devenir rapidement coûteux. Pour que cet outil soit efficace, n’oubliez pas qu’il doit être ciblé pour toucher la population que vous souhaitez sensibiliser à votre offre. Il doit être impactant et bien distribué afin de ne pas finir dans la poubelle avant d’être lu.

    Un site internet, vitrine de votre entreprise

    Si un site e-commerce peut rapidement s’avérer coûteux si les développements sont importants ; il n’en est pas de même avec ce que l’on appelle un site vitrine. Vous pouvez créer un site vitrine à l’aide de solutions permettant de créer un site en quelques clics. Vous pouvez vous servir des nombreux modèles proposés et ce site constituera une excellente première approche pour acquérir de la visibilité. Il vous permettra d’être référencé. A noter tout de même que pour le réaliser il vous faudra y consacrer du temps afin de sélectionner les éléments essentiels mais aussi rédiger votre accroche, votre présentation et choisir des photos pour mettre en valeur votre entreprise. Attention à ne pas utiliser des images non libres de droit.

    Les blogs, la création d’une communauté

    Ils constituent un excellent moyen de faire connaître votre site internet. De nombreux sites internet ont d’ailleurs démarré grâce à un blog qui servait à prendre l’opinion des internautes avant de lancer un véritable business. Il vous permet de créer une communauté autour de vos opinions et de vos articles. Bien que gratuit, il vous demandera très certainement du temps pour écrire des articles et pour qu’une communauté se crée autour de votre page. N’oubliez pas que plus le sujet est insolite et votre expertise pointue, plus il sera lu.

    Les réseaux sociaux : Facebook, X et autres

    Ils vous permettent de vous relier à votre communauté. Attention cependant à bien définir ce que vous allez y insérer avant de vous lancer. Rien de pire qu’une page qui ne bouge pas. Vous devrez donc y investir du temps afin de les animer et leur trouver une utilité. Les réseaux sociaux consistent rarement à effectuer une simple reprise du contenu de votre site internet. Chacun d’entre eux peut avoir une utilité différente étant donné qu’ils ont rarement les mêmes fonctionnalités. Il faudra éviter de mélanger le professionnel et le personnel !

    Les relations Presse, un atout certain

    Les relations presse, c’est d’abord constituer un communiqué de presse qui retrace l’histoire de votre entreprise, ses valeurs, vos produits, vos services…. Il vous faudra cerner les médias compétents dans votre domaine et qui sont susceptibles de vous relayer. Vous pouvez bien entendu les faire vous-même mais il faudra prendre en compte que les journalistes sont souvent très sollicités, il vous faudra trouver l’angle qui les intéresse pour qu’ils acceptent de parler de vous et de votre entreprise.

    La newsletter, une  notoriété qui  s’impose

    Vous pouvez grâce à votre site internet ou non, vous constituer une liste de personnes qui souhaitent recevoir votre newsletter et à qui vous pourrez donner de l’information concernant votre secteur ou encore votre entreprise. Vous pouvez définir la cadence qui vous correspond (journalière, hebdomadaire, mensuelle). Il vous faudra la rédiger de manière à capter l’attention de vos lecteurs afin d’éviter que les désabonnements soient plus nombreux que les abonnements. A vous de trouver les informations qui correspondront à votre lectorat.

    L’emailing, le challenge pour capter l’attention

    Il s’agit, contrairement à ce que l’on pense, d’un moyen peu onéreux. Il vous faudra en premier lieu acquérir la base de données de vos prospects. Une fois acquise, vous enverrez votre e-mail. Mais ne vous attendez pas à ce que tous les destinataires le lisent et la majorité des personnes ne devrait pas dépasser le stade de l’ouverture. Une fois ouvert, capter l’attention de votre lectorat et le convertir éventuellement en client sera dans le contenu de votre texte : vous devrez le rédiger avec soin. Si l’emailing est une bonne méthode pour pouvoir suivre certains métriques, il est loin d’être aussi efficace que la plupart des personnes l’imagine !
    Vous connaissez désormais les bases de la communication d’une TPE ou PME. A vous d’agir !

    LMNP : que faut-il savoir pour 2024 ?

    Il est essentiel, dans le domaine de l’immobilier, de rester informé des diverses lois et de leur évolution. La loi LMNP constitue l’une de ces réglementations importantes à comprendre, notamment si vous êtes classé en tant que Loueur Meublé Non Professionnel après l’acquisition d’un bien immobilier, qu’il soit neuf ou ancien. En effet, elle offre la possibilité de bénéficier d’une exonération fiscale sur les revenus locatifs pendant plusieurs années. Voyons ensemble ce qu’il faut savoir sur la loi LMNP en 2024.

    Les personnes concernées

    La loi LMNP vise les investisseurs dont l’objectif principal est la location à des fins locatives : le bien est acquis dans le dessein de le mettre en location. Le recours à la location en LMNP permet d’optimiser la rentabilité de l’investissement en bénéficiant d’un traitement fiscal plus avantageux par rapport à la location non meublée. Elle inclut des réductions d’impôts et une réduction de la TVA. Parmi les conditions requises, la date de début d’activité LMNP a son importance. En l’occurrence, la mise en location du logement doit débuter dans le mois suivant la date d’achèvement de la construction de l’immeuble ou de son acquisition si celle-ci intervient ultérieurement. 

    La loi LMNP s’applique tant aux biens neufs qu’aux biens anciens. Pour les biens neufs, elle permet l’acquisition de propriétés neuves et meublées destinées à la location à des fins résidentielles. Elle offre ainsi la possibilité de bénéficier de revenus défiscalisés et éventuellement de récupérer la TVA, avec des frais de notaire généralement réduits. En ce qui concerne les biens anciens, la loi LMNP englobe les propriétés anciennes, avec des considérations spécifiques telles que les frais d’entretien et le taux d’occupation.

    A noter qu’opter pour un investissement en LMNP dans du neuf augmente l’attrait pour les locataires. En effet, ces derniers ont l’assurance que le logement répond aux normes techniques et environnementales tout en offrant un niveau de confort appréciable. De plus, les locataires favorisent les logements sans travaux de rénovation.

    Mais quels sont les avantages ?

    La loi LMNP, qu’il s’agisse de biens neufs ou anciens, offre la possibilité de bénéficier de deux régimes fiscaux distincts pour la déclaration des revenus BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux) : le régime réel simplifié et le régime micro-BIC, également connu sous le nom de régime forfaitaire. Le choix entre ces deux régimes dépend principalement du montant des revenus locatifs générés : Pour les revenus locatifs n’excédant pas 70 000 €, le régime micro-BIC est applicable, offrant un abattement forfaitaire de 50 % sur les recettes locatives. Cependant, ce régime présente des limitations, notamment l’impossibilité de déduire les éventuels déficits. Ainsi, il est avantageux uniquement si les charges n’excèdent pas ce seuil de 50 %. Au-delà du seuil de 70 000 € de revenus locatifs annuels ou sur demande auprès de l’administration fiscale, le régime réel simplifié peut être choisi. 

    Sous ce régime, il est possible de déduire les charges et les amortissements des revenus fiscaux, permettant ainsi une réduction de l’impôt. Les déductions incluent notamment les intérêts d’emprunt, les taxes, les frais de travaux, de syndic et de gestion, ainsi qu’une partie du prix d’acquisition des logements, entre autres.

    L’avantage Censier-Bouvard ayant disparu

    En 2024, il semble que le cumul du statut LMNP avec le dispositif Censi-Bouvard soit remis en question. Initialement, le LMNP permettait d’appliquer l’amortissement classique, tandis que le LMNP Censi-Bouvard offrait une réduction d’impôts de 11 % du prix du logement, dans la limite d’un investissement plafonné à 300 000 €. Pour être éligible à ce dispositif, l’investissement devait concerner un logement neuf et meublé dans une résidence (seniors, étudiante, touristique, Ehpad) avec un bail commercial de 9 ans. Face à cette évolution, les investisseurs devront évaluer leurs objectifs fiscaux et personnels afin de déterminer la meilleure option entre la loi LMNP et le Censi-Bouvard.

    Par ailleurs, la loi Censi-Bouvard n’a pas été reconduite au 1er janvier 2023, selon la loi Finance, et le gouvernement n’a pas encore annoncé la création d’un dispositif équivalent. Cette absence de prorogation soulève des interrogations quant aux mesures fiscales futures pour les investisseurs dans le secteur immobilier, incitant ainsi à une réévaluation des stratégies d’investissement dans ce domaine.

    Les conditions d’accès 

    1/ Conditions d’accès à la loi LMNP 2024 

    La loi LMNP 2024 est accessible à tous les contribuables désireux de constituer un patrimoine immobilier, souvent dans le but de générer des revenus complémentaires à long terme pour la retraite. Pour bénéficier de ce statut, certaines conditions doivent être respectées : le logement doit être loué meublé, ce qui implique qu’il soit équipé de manière adéquate pour que le locataire n’ait pas besoin d’acheter du mobilier de première nécessité, et les revenus locatifs ne doivent pas dépasser 23 000 € par an ou 50 % des revenus totaux.

    2/ Conditions pour devenir Loueur Meublé Non Professionnel 

    Pour obtenir le statut de LMNP, il est nécessaire d’être un particulier et non un investisseur immobilier professionnel, ce qui signifie ne pas exercer l’activité de location meublée à titre professionnel et ne pas être inscrit au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS). Cependant, il est obligatoire de déclarer cette activité auprès du Centre des formalités des entreprises (CFE) ou du Tribunal de commerce du lieu où se trouve le logement, dans les 15 jours suivant le début de la location, en remplissant le formulaire P0i (Cerfa 11921). Ce document doit être transmis au greffe du Tribunal ou au CFE pour obtenir un numéro de SIRET, le formulaire étant disponible sur le site service-public.fr.

    3/ Les autres conditions 

    Pour bénéficier du statut LMNP, le bien immobilier mis en location doit être meublé, ce qui implique qu’il doit être équipé de tous les mobiliers nécessaires à l’accueil d’un locataire, comme un lit avec matelas, des meubles de rangement, du matériel ménager, des ustensiles de cuisine, un réfrigérateur, des plaques de cuisson, etc. De plus, le bien doit être la propriété du loueur et sa surface habitable doit être supérieure à 9 m², pouvant être une maison, un appartement ou un bien intégré à une résidence de services.

    À noter que seuls certains types de biens situés dans des résidences de services sont éligibles au LMNP, notamment les EHPAD, les résidences de tourisme, les résidences hôtelières, les résidences étudiantes, les résidences d’affaires et les résidences pour seniors. Pour ces biens, il est possible de confier la gestion locative à un professionnel et de signer un bail commercial d’une durée de 9 à 12 ans avec celui-ci.

    Comment réussir l’organisation de son événement d’entreprise ?

    Fêtes de fin d’année, anniversaires de l’entreprise, arrivée d’un salarié… Les occasions d’organiser des événements d’entreprise ne manquent pas et permettent d’apporter cohésion et partage à vos collaborateurs. La réunion de certaines conditions demeure nécessaire à la réussite de ces événements. Mode d’emploi pour en faire un moment inoubliable.

    « Les gens oublieront ce que vous avez dit, ils oublieront ce que vous avez fait, mais n’oublieront jamais ce que vous leur avez fait ressentir. »

    Maya Angelou

    Une occasion de célébrer son entreprise et ses salariés

    Il s’agit d’un moment de détente et de convivialité qui s’offre à vous et vos salariés. On laisse de côté la vie professionnelle pour passer un moment agréable auprès de ses collaborateurs. Un temps d’arrêt dans votre parcours d’entreprise peut être l’occasion de retracer son histoire, mais également de penser à l’avenir. Vous véhiculerez une image positive et chaleureuse, qui s’associera à votre culture d’entreprise. Évitez la routine, la démotivation et le stress à travers ce type d’évènements, en créant une ambiance de partage et de bien-être pour vos salariés et vous-même. Un bon moyen de rebooster vos équipes.

    Repartir correctement son budget

    Ne soyez pas avare sur le budget si vous souhaitez que votre évènement soit réussi, sans pour autant tomber dans l’excès. Il ne s’agit pas de ruiner votre boîte ! Sachez le répartir dans plusieurs domaines afin de ne pas tout miser sur un aspect de votre soirée. Prenez le temps de visiter les lieux et de ne pas vous fier à ce que vous avez entendu. Se rendre sur place et se rendre compte par soi-même, reste la meilleure façon d’en être convaincu et d’imaginer ce que vous pourrez faire. D’autres impondérables restent à prendre en compte comme les services d’un traiteur, le vestiaire, la sécurité etc… Le son, l’éclairage et la taille de la salle représentent également des critères suivant ce que vous comptez organiser. Attention si vous voulez organiser cocktails, petits-déjeuners, dîners ! Certains lieux font appel à leur propre traiteur et vous ne pourrez en déroger. N’hésitez pas une nouvelle fois à tester les propositions de traiteurs et surtout à commander en quantités suffisantes pour satisfaire tout le monde.

    « La prise de risque est le fondement de tout empire. »

    Estée Lauder, femme d’affaires et cofondatrice d’Estée Lauder

    Des soirées à thème

    Fêter les 10 ans de votre entreprise n’est pas un thème en soi. Sachez en trouver un qui va pimenter vos évènements tel qu’un bal masqué ou une soirée sur le thème des années 80. Autrement, si vos évènements tombent en période de fêtes, pourquoi ne pas les jumeler à Noël, Pâques ou bien Halloween.

    Une fois votre thème défini, prévoyez des animations. Mettez en place un karaoké, une piste de danse ou encore une scène ou vos employés pourront dévoiler leurs talents cachés. L’organisation de séances photos avec un professionnel peut être l’occasion de créer des souvenirs inoubliables. N’hésitez pas à interroger vos collaborateurs sur les animations de la soirée qu’ils souhaiteraient voir, un bon moyen de leur faire plaisir.

    « Pour réussir il ne suffit pas de prévoir, il faut aussi savoir improviser. »

    Isaac Asimov

    S’organiser en temps et en heure

    L’organisation d’un évènement prend du temps. Plus vous vous y attelez tard, plus vous risquez de ne pas être satisfait du résultat, par manque de temps. Pour éviter ce désagrément, préparez une check-list qui vous permet de vous organiser avant, pendant et après l’évènement. Vous serez sûr de ne rien oublier. Choisissez la bonne date, évitez les week-ends et les vacances scolaires qui représentent des moments de repos et privilégiez les milieux ou fins de semaine. Si vous souhaitez favoriser la cohésion entre vos collaborateurs, pensez à tous les inviter et à ne pas délaisser certains services. Si le budget vous le permet, montrez à vos salariés que leurs proches (conjoints, enfants) demeurent également les bienvenus.

    Élaborez votre discours

    En tant que dirigeant et même si l’ambiance est festive, vous devez prendre le temps d’élaborer un discours pour vos salariés. Vous ne devez certes pas plomber l’ambiance, mais il s’agit d’une bonne occasion de faire le point (rapide) sur votre entreprise et de retracer son parcours. Motivez les troupes en parlant de l’avenir et des perspectives à l’horizon notamment lors des fêtes de fin d’année. « Il ne s’agit pas seulement de regarder d’où nous venons mais de se réinventer pour les prochaines années, de se projeter vers l’avenir». Adressez-leur vos remerciements car, si votre entreprise a pu atteindre ses objectifs, c’est aussi grâce à leur contribution ! Se sentir estimé et valorisé lors de ce type d’évènements symboliques demeure important pour vos salariés.

    « Une forte imagination produit l’événement. »

    Montaigne

    Prenez en compte les feedbacks

    Une fois votre évènement terminé, ne vous arrêtez pas là. À l’aide d’un sondage, demandez des retours à vos collaborateurs : ont-ils apprécié l’ambiance ? Le lieu convenait-il ? Qu’auriez-vous aimé ajouter à cette soirée ? Grâce à leurs avis, vous pourrez optimiser votre prochain événement. Pensez une nouvelle fois à les remercier d’avoir pris de leur temps pour y participer.

    Externaliser, c’est possible !

    Vous détenez, désormais, les cartes en main pour réussir votre évènement mais, lorsqu’on débute, la tâche peut s’avérer difficile. L’événementiel demeure une activité professionnelle. N’hésitez donc pas à faire appel à des agences spécialisées pour vos évènements surtout si l’organisation n’est pas votre fort ou celle de votre équipe.

    Les registres obligatoires

    Le dirigeant a des obligations légales, notamment en ce qui concerne les registres qu’il doit mettre à jour. Voici les documents essentiels qu’il est obligatoire de détenir au sein d’une entreprise.

    Les documents ci-après sont obligatoires. S’il n’existe pas de sanction spécifique en cas d’absence ou de mauvaise tenue, leur absence, si elle a pour effet d’empêcher la production de documents comptables annuels, expose le chef d’entreprise à une sanction financière pouvant aller jusqu’à 9000€. Par ailleurs, la production de faux documents expose le chef d’entreprise à une peine d’emprisonnement. Celle-ci peut aller jusqu’à 3 ans, ainsi que 45 000€ d’amende.

    Registre unique du personnel

    Dans ce registre, l’entreprise regroupe, en un seul et même lieu, les informations relatives aux salariés employés. Ce dès le premier jour de leur embauche. Ainsi, les informations devant obligatoirement figurer dans ce registre sont : l’identification du salarié (nom, prénoms, date de naissance, sexe, nationalité), la carrière (emplois, qualifications, date d’entrée et de sortie de l’entreprise), le type de contrat :

    Par ailleurs, pour les travailleurs étrangers : type et numéro d’ordre du titre valant autorisation de travail, pour les stagiaires : nom et prénoms, dates de début et de fin du stage, nom et prénoms du tuteur, lieu de présence du stagiaire, à indiquer dans une partie spécifique (pour ne pas les confondre avec les salariés).

    Ce registre peut être en version papier ou numérique. Cependant, il doit comporter les informations énoncées ci-dessus pour l’ensemble des salariés, par ordre chronologique, et de manière indélébile. Les informations sont à conserver pour une durée de 5 ans à compter du départ du salarié.

    Le livre de paie

    À conserver pendant 5 ans voire 10 ans pour plus de sûreté, il ne présente aucun caractère obligatoire pour l’employeur. En revanche, ce dernier doit conserver les bulletins de salaire en double. Concrètement, le livre de paie reproduit les mentions qui figurent au bulletin de paie. Il peut être côté et paraphé au tribunal de commerce, au tribunal d’instance ou à la mairie de la commune.

    Livres comptables

    De première importance, ils doivent être tenus sans rature, ni altération, ni blanc. En cas de d’erreur, il est tout à fait interdit de barrer ou gommer. Il convient alors d’opérer une comptabilisation en négatif ou de contrepasser l’écriture.

    Les livres comptables conservent 6 ans pour les professions libérales et les artisans. Ajoutez quatre années supplémentaires pour les commerçants et les sociétés commerciales.

    Le livre-journal

    Le livre-journal permet l’enregistrement de tous les mouvements relatifs au patrimoine de l’entreprise. Cela de façon chronologique, jour après jour et opération par opération. Tout enregistrement doit comporter l’origine de l’opération et les références de la pièce justificative correspondante. Il peut être paraphé et coté au greffe du tribunal de commerce.

    La tenue d’un livre-journal est obligatoire pour les sociétés commerciales, les artisans assujettis à la TVA et les commerçants au réel. En revanche, il est facultatif pour les professions libérales soumises au régime de la déclaration contrôlée. Ceux-ci peuvent, au choix, tenir un journal des dépenses, un journal des recettes ou un livre-journal non coté et paraphé. On conseille seulement sa tenue pour les autres cas de figure.

    Les pièces justificatives comptables (factures, bons de commande, etc.) doivent être conservées 10 ans à partir de leur établissement. Il n’existe pas de sanction pour le fait de ne pas tenir le livre journal. En revanche, en cas de faux ou d’usage de faux, la société s’expose à une sanction pénale pouvant aller jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 225 000 € d’amende.

    Le grand livre

    Il classe par nature de compte les informations qui figurent par ordre chronologique dans le livre-journal. Ainsi, il ventile selon le plan comptable ses écritures. Sa tenue est obligatoire pour les entreprises artisanales ou commerciales soumises aux régimes fiscaux du réel simplifié ou du réel normal.

    Le livre d’inventaire

    Le livre d’inventaire assure le relevé des éléments d’actif et du passif au regard desquels la quantité et la valeur de chacun d’eux sont mentionnées à la date d’inventaire (stocks, dettes, créances, immobilisations).

    Il est obligatoire pour les entreprises commerciales soumises au régime fiscal du réel simplifié ou du réel normal. Il peut être coté et paraphé au greffe du tribunal de commerce. Formellement, il peut prendre la forme de documents écrits informatiques, identifiés, datés et numérotés dès leur établissement. À noter que la tenue d’un livre d’inventaire est facultative pour les artisans. Toutefois, cela ne les dispense pas de tout inventaire s’ils sont au régime du réel.

    Les livres auxiliaires

    Facultatifs pour toutes les entreprises, ils permettent de détailler le contenu du livre-journal et du grand livre selon l’activité de l’entreprise. On peut notamment citer le livre de caisse, le livre des achats, le livre de banque, le livre de chèques postaux,…etc.

    Le livre des recettes

    Obligatoire pour les entreprises du régime fiscal de la micro-entreprise, il permet l’enregistrement chronologique de l’origine et du montant des recettes perçues avec références des pièces justificatives et distinction entre règlements en espèces et autres règlements.

    Le registre des achats

    Ce registre permet de récapituler sur un cycle annuel le détail des achats. Il opère une distinction entre règlements en espèces et autres règlements. Il doit aussi comprendre factures et autres pièces justificatives. Enfin, sa tenue est obligatoire pour les entreprises soumises au régime micro-BIC et pour les activités de fourniture de logement de vente d’objets, de marchandises, de fournitures et denrées à emporter ou à consommer sur place.

    Le registre des immobilisations et des amortissements

    Obligatoire pour les professions libérales soumises à la déclaration contrôlée. Ce registre doit comporter la date d’acquisition ou de création et le prix de revient des éléments d’actif affectés à l’exercice de la profession, le montant des amortissements effectués sur ces éléments ainsi que le prix et la date de cession de ces éléments.

    Principaux registres du droit du travail

    Afin d’éviter toute fraude, les registres du droit du travail doivent se faire par ordre de date sans blancs, lacunes, ratures, surcharges, ni apostilles, sur support papier ou de type informatique. Il appartient à l’entrepreneur de garantir un accès aux fichiers et la disponibilité des informations.

    Selon le nombre de salariés et l’activité de l’entreprise, d’autres registres peuvent être nécessaires. On peut notamment mentionner le registre d’hygiène et de sécurité, le registre des délégués du personnel, le registre de comptabilité pour le travail à domicile, le registre des accidents du travail bénins,…etc.

    Le registre de l’inspection du travail

    À conserver pendant 5 ans et obligatoire pour tous les employeurs, il recense les mises en demeure et observations formulées par l’inspecteur du travail en matière d’hygiène, de sécurité, de médecine du travail et de prévention des risques.

    Le registre relatif à l’évaluation des risques

    Obligatoire pour tous les employeurs, il doit être tenu à jour au minimum sur une base annuelle. Dans le cas contraire, l’employeur s’expose à une amende pénale.

    Il recense tous les dangers pour la sécurité et la santé des salariés et offre une analyse des risques. Il doit être transmis aux membres du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), aux délégués du personnel, aux personnes exposées à un risque pour leur sécurité ou leur santé ainsi qu’à l’inspection du travail, sur demande en ce sens.

    Le Registre des questions du comité social et économique (dès 11 salariés)

    Lorsque la société emploie entre 11 et 50 salariés, elle doit mettre en place un registre des questions du comité social et économique (CSE). Avant une réunion entre l’employeur et les membres de la délégation du personnel du CSE, les membres de la délégation doivent remettre à l’employeur une note avec leur demande. Il faut envoyer cette note 2 jours ouvrables avant la date de la réunion. L’employeur doit répondre à ces demandes par écrit. Cela dans un délai de 6 jours ouvrables suivant la date de la réunion. Puis, on indique les demandes et les réponses dans le registre des questions du comité social et économique. On peut également les annexer. L’absence de registre constitue une entrave au fonctionnement régulier du CSE. Cela expose la société à une amende de 7 500 €.

    Registre du CHSCT

    Le registre du Comité Hygiène et Sécurité au Travail est obligatoire dans les établissements qui emploient plus de 50 salariés. Il s’agit en fait d’un ensemble de registres, consultables à tout moment par les salariés, le CHSCT, la médecine du travail et l’inspection du travail. Le registre spécial des dangers graves et imminents, le registre des accidents bénins et le document unique d’évaluation des risques professionnels, . Celui-ci répertorie tous les dangers pour la sécurité et la santé des salariés et en analyse les risques. Leur mise à jour est au minimum annuelle.

    Registres imposés par le droit des sociétés

    Les feuilles de présence aux assemblées générales

    Obligatoires pour les sociétés anonymes, recommandées pour les sociétés à responsabilité limitée, elles sont logiquement tenues à l’occasion de chaque assemblée générale. Elles sont émargées par les actionnaires présents ainsi que les mandataires. On y trouve les nom, prénom, domicile des actionnaires présents, représentés et votant par correspondance, le nombre de droits sociaux dont chacun est titulaire et le nombre de voix attaché à ces actions. De même, pour les mandataires, on consigne leurs nom, prénom, domicile, le nombre de droits sociaux des mandants et le nombre de voix attaché à ces droits.

    Le registre des procès-verbaux d’assemblées générales

    Obligatoire pour toutes les sociétés, il prend la forme d’un procès-verbal établi au terme de chaque assemblée générale. Il doit être signé par le ou les gérants pour une SARL ou une EURL, par chacun des associés présents pour une SNC et par les membres du conseil dans le cas d’une SA. Ce registre doit être coté et paraphé auprès de la mairie de la commune, du greffe du tribunal de commerce ou du tribunal d’instance. On y trouve notamment la date et le lieu de la réunion, les nom, prénom des associés présents et représentés, le nombre de parts sociales détenues par chacun d’eux, un résumé des débats ainsi que les résolutions mises en voix et le résultat des votes..

    Le registre de présence aux conseils

    Obligatoire pour les sociétés anonymes, il est tenu et signé par les administrateurs qui participent à la réunion du conseil d’administration. En l’absence d’indication dans les textes, il vaut mieux ces registres pendant toute la durée de vie de la société.

    Le registre des procès-verbaux de conseils

    Obligatoire pour les sociétés anonymes, il prend la forme d’un procès-verbal établi à l’issue de chaque réunion du conseil d’administration. On y trouve l’objet de la réunion, le résumé des débats, le texte des résolutions, les noms des administrateurs présents, représentés, excusés ou absents ainsi que la notification de la présence ou de l’absence des personnes convoquées à la réunion du conseil. Ce registre doit être coté et paraphé. À noter que le registre de présence aux conseils évoqué ci-dessus et le registre des procès-verbaux de conseil doivent demeurer distincts.

    Le registre des mouvements de titres

    Obligatoire pour les sociétés anonymes à régime simplifié, il sert à constater les changements dans la propriété des nantissements et des titres par ordre chronologique. On y trouve la date et la nature du mouvement, le nom ou la dénomination sociale du titulaire et son numéro d’immatriculation, la quantité de titres faisant mouvement ainsi que le nom ou la dénomination sociale du bénéficiaire.

    Le Document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP)

    La société qui emploie des salariés doit tenir un DUERP. Elle y indique et analyse tous les dangers pour la sécurité et la santé des salariés.

     Il répertorie l’ensemble des risques professionnels auxquels sont exposés les salariés (par exemple, chute, infection, blessure, etc.). En effet, les sociétés, d’au moins 11 salariés, doivent le mettre à jour au minimum tous les ans. En cas d’aménagements importants entraînant une modification des conditions de travail ou de santé et de sécurité. À l’apparition d’une information supplémentaire concernant l’évaluation d’un risque

    Le DUERP doit être conservé 40 ans à partir de son élaboration. En cas d’absence de transcription ou de mise à jour de l’évaluation des risques, la société s’expose à une amende pouvant aller jusqu’à 7 500 €. En cas de récidive dans le délai d’un an, cette amende se monte à environ 3 000 €.

    Registre des délégués du personnel

    Il doit contenir les notes écrites exposant les demandes des délégués et les réponses de l’employeur.

    Les start-up spécialisées dans l’anti-gaspillage alimentaire

    Devant l’ampleur du gaspillage alimentaire causé en partie par l’industrie agro-alimentaire, les pouvoirs publics ont légiféré et de nombreuses start-up se sont développées. Afin d’encourager le secteur de la grande distribution, mais aussi les consommateurs à prendre des mesures anti-gaspillage alimentaire, des initiatives ont été prises par les entrepreneurs.

    Une loi adoptée contre le gaspillage alimentaire

    Depuis février 2016, et sous la pression des réseaux sociaux, une loi oblige les supermarchés à distribuer les invendus alimentaires encore consommables à des associations agréées. Les enseignes établissent avec elles une convention d’organisation de collecte. À l’échelle européenne, où le gaspillage alimentaire est estimé à 89 millions de tonnes, soit 180 kg par habitant et par an, les députés de la commission de l’Environnement ambitionnent de le réduire de 30 % d’ici à 2025 et de 50 % d’ici à 2030, en comparaison avec 2014.

    Quel est l’enjeu de la réduction du gaspillage alimentaire ?

    • un enjeu environnemental : à l’échelle mondiale, le gaspillage alimentaire émet des gaz à effet de serre conséquents.
    • un enjeu économique : le gaspillage alimentaire coûte cher.  En France, chaque année près de 20% de la nourriture produite finit à la poubelle. Cela représente 150 kg de nourriture par personne et par an, gaspillés tout au long de la chaîne alimentaire depuis le producteur jusqu’au consommateur, soit 16 milliards d’euros et 15 millions de tonnes équivalent CO2, soit 3% des émissions de gaz à effet de serre de l’activité nationale.
    • un enjeu éthique et social : jeter de la nourriture est d’autant plus inacceptable où l’on estime comme en France qu’1 personne sur 10 a du mal à se nourrir.


    Réseau et lutte anti-gaspillage

    Ainsi, de nombreuses entreprises comme Foodwe et bien d’autres spécialisées dans l’anti-gaspillage se sont lancées en mettant en relation producteurs et distributeurs. Ces plateformes encouragent alors les professionnels comme les particuliers au don alimentaire en favorisant un réseau d’entraide.
    La start-up belge Foodwe, à destination des associations et professionnels du caritatif, récupère ainsi les produits invendus ou qui ont dépassé la date limite de vente et les propose aux distributeurs via son site internet. Ces initiatives louables profitent ainsi d’un réseau de proximité visant à limiter le gaspillage alimentaire.
    En France, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, de nombreuses start-up visent à réduire le gaspillage, qui selon les experts, concernerait dans toute l’Europe, plus de 89 millions de tonnes de nourriture chaque année. La start-up OptiMiam œuvre en faveur des commerces de proximité en leur proposant les excédents alimentaires des grandes surfaces situées dans une même zone géographique.

    Des idées novatrices anti-gaspillage

    La transformation et la mise en valeur des aliments profitent aux nouvelles entreprises. La jeune start-up LeCamionQuiFume, s’est aussi inspirée du business plan californien en proposant des plats revisités. Une application de la start-up TrackTheTruck a même été mise en place pour géolocaliser tous les emplacements des food-trucks.

    Afin de conserver un modèle économique viable, les start-up proposent également de vendre ces produits à moindre coût. Cela permet des économies de près de 60 % sur le prix de vente en grande surface. La start-up bretonne Zéro-Gâchis ou encore la plateforme de financement participatif KissKissBankBank ou le site web JustoClic récupèrent ces denrées alimentaires qui ont dépassé la date limite de consommation pour les proposer aux particuliers et associations. Smartway (ex-Zéro-Gâchis) L’un des pionniers de la lutte anti-gaspi, créé en 2012, proposait initialement aux consommateurs des promotions (de 50 à 70% du prix de vente) sur des produits dont la date de péremption est proche. Smartway développe  aujourd’hui une intelligence artificielle, un assistant décisionnel qui oriente vers la meilleure filière pour chaque produit en date courte (don alimentaire ou vente promotionnelle).

    La start-up JustoClic

    La start-up JustoClic propose ainsi des prix cassés et des bons plans réguliers aux particuliers qui souhaitent payer moins cher leurs produits récupérés sur les invendus alimentaires. La géolocalisation et les offres mises à jour par plusieurs restaurants permettent alors aux consommateurs d’emporter leurs restes, ce qui évite ainsi les pertes pour les professionnels.

    L’application Checkfood

    De nombreuses applications mobiles ont vu le jour à l’instar de Checkfood qui met en relation les particuliers avec les professionnels pour les avertir en temps réel d’une distribution alimentaire à prix coûtant.
    L’application Checkfood est vraiment très simple d’utilisation. Checkfood permet de scanner le code-barre de votre produit et d’indiquer la date limite de consommation. L’application classe les produits: les aliments « frigo » et les aliments « armoire ». Une fois vos produits renseignés, Checkfood vous indique sur l’écran d’accueil le temps restant avant que l’aliment soit périmé. Quand un produit arrive à la date butoir, l’application vous envoie un message push pour vous en avertir et vous propose deux choix : consommer cet aliment ou le donner à une association (comme les restos du cœur, Emmaüs…). Grâce à la géolocalisation, checkfood vous indique l’association la plus proche de chez vous !.

    L’application Too Good To Go

    Lancée au mois de Juin 2016 à Lille et à Paris, Too Good To Go est une application mobile (iOS et Android) et un site internet. Son principe est simple: mettre les utilisateurs en relation avec des commerçants pour lutter contre le gaspillage en leur permettant d’acheter, à prix très réduits, les invendus du jour. Les acheteurs bénéficient d’une réduction de 50 à 80% par rapport au prix de base. La startup a réussi à devenir une référence sur cet enjeu et a impliqué plus de 15 000 commerçants en France et 60 000 dans le monde.

    [Marketing] La nouvelle force des start-ups : le « Growth Hacking »

    En 2010, la nouvelle arme venue de la Silicon Valley arrive en force chez les start-ups américaines mais aussi européennes, le Growth Hacking. Il permet, avec peu de moyens, d’actionner de nouveaux leviers de croissance. Comment cette technique fonctionne-t-elle encore aujourd’hui ?

    Le Growth Hacking intègre de nombreuses données et de feedbacks utilisateurs pour perfectionner un produit. Cependant, pour réussir il fait appel à des équipes de développeurs, designers, ingénieurs et marketeurs, en cohésion pour obtenir un réel résultat.

    Les fameux trois piliers

    Le Growth Hacking est donc un outil qui aide les start-ups à optimiser leurs produits et leur croissance, le tout avec différentes techniques de marketing sur le web généralement, et innovantes la plupart du temps.

    Accélérer sa croissance par la simple utilisation d’outils marketing est un objectif que beaucoup de start-ups aimeraient atteindre. Procédé moderne par excellence, il regroupe plusieurs outils comme les techniques produits, de marketing et de données.

    Des pratiques originales et individualisées

    L’originalité est le mot d’ordre, le mantra du « growth hacker » (entrepreneur qui utilise cette technique). C’est un atout indispensable pour faire grandir son entreprise, ainsi qu’acquérir de nouveaux clients et les fidéliser. Clément Delangue a utilisé différents procédés comme que le new jacking par exemple. C’est le fait de parler d’une entreprise en s’ajoutant sur une information déjà existante, pour ne pas agresser les journalistes directement. Un deuxième procédé est le content marketing, ou le brand content, qui est le fait de créer du contenu personnalisé sur un blog ou un autre support, afin d’engendrer du trafic sur le site principal.

    Mais la plus grande difficulté n’est pas d’amener le client sur son site, mais de l’intéresser et de le garder. Et pour cela, connaître ses clients, leurs besoins et leurs envies est un gros plus. Chez Algolia, leur technique est plutôt offensive. C’est-à-dire qu’ils essayent de rester au plus proche de leurs clients, en leur demandant des retours précis après chaque intervention, le tout par le biais de mails. Mais pour que cela marche, il faut que chaque client se sente concerné individuellement et personnellement. La procédure doit être personnalisée pour plus d’impact, ce qui est réalisable grâce à un logiciel appelé Intercom.

    Plus de simplicité pour plus d’efficacité

    L’ambition principale du « Growth Hacking » est d’augmenter sa productivité, son efficacité. Sur Internet, efficacité est souvent synonyme de simplicité et de clarté. En effet, Edouard Petit, qui a cofondé Bunkr, il y a une décennie, s’est rendu compte que plus il enlevait d’éléments explicatifs et plus il épurait sa home page, plus son taux de conversion augmentait. Il vient de faire une levée de fonds aujourd’hui qui va lui permettre d’ouvrir de nouvelles opportunités

    Mais pour garantir l’efficacité de toutes ces techniques online, il faut aussi travailler sur ses plans d’action off line, « in real life ». Airbnb, connu dans le monde entier pour ses locations de maisons ou de chambres chez l’habitant, a su gérer les deux. Elle a mis en place des réunions d’hôtes dans les villes afin de les rencontrer. Cela fait parler de la start-up dans l’environnement proche des hôtes et aide à en convertir de nouveaux. Ce Growth Hacking est finalement un amas de techniques de bons sens et qui paraissent évidentes une fois expliquées, et qui peut faire décoller le business des start-ups.