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Top 10 pratiques pour encourager l’innovation ouverte

Le modèle traditionnel de recherche et développement en interne atteint souvent ses limites en termes de créativité et de rapidité. C’est pourquoi de plus en plus d’entreprises se tournent vers l’innovation ouverte pour stimuler leur capacité à innover. L’innovation ouverte, c’est l’art de collaborer avec des acteurs externes tels que des partenaires, des clients, des fournisseurs, des universités et des startups pour créer de nouvelles idées, développer des produits novateurs et accélérer la mise sur le marché. Voici les dix meilleures pratiques pour mettre en œuvre et encourager l’innovation ouverte de manière efficace.

1/ Cultivez une culture de l’innovation 

Tout commence par la culture d’entreprise. Pour encourager l’innovation ouverte, il est essentiel d’inculquer une culture qui valorise la créativité, l’apprentissage continu et la prise de risque. Les employés doivent se sentir à l’aise pour partager leurs idées, même si elles remettent en question le statu quo. Créez un environnement qui récompense l’innovation et qui encourage la curiosité.

2/ Établissez des partenariats stratégiques 

Les collaborations stratégiques avec des partenaires externes peuvent considérablement enrichir votre base de connaissances et d’expertise. Les universités, les entreprises du même secteur, les startups et d’autres acteurs peuvent apporter des perspectives uniques et contribuer à des avancées significatives. Investissez du temps dans la recherche de partenaires appropriés et dans la construction de relations solides.

3/ Créez des plateformes de collaboration 

Mettez en place des plateformes et des espaces où les employés, les clients, les partenaires et d’autres parties prenantes peuvent interagir et partager des idées. Les technologies numériques facilitent la collaboration à distance et la collecte d’idées à l’échelle mondiale. Encouragez une participation active en organisant des concours, des hackathons ou des forums de discussion en ligne.

4/ Encouragez l’engagement des clients 

Vos clients sont une source précieuse d’informations et d’inspiration. Impliquez-les dans le processus d’innovation en recueillant leurs commentaires, en organisant des sondages ou des groupes de discussion, ou en les invitant à participer à la création de nouveaux produits ou services. L’engagement des clients renforce également la fidélité à la marque.

5/ Investissez dans la veille technologique 

La veille technologique est essentielle pour rester à la pointe de l’innovation. Tenez-vous informé des dernières avancées technologiques et des tendances de l’industrie. Participez à des conférences, des séminaires et des ateliers pour élargir votre compréhension des opportunités émergentes.

6/ Créez des équipes dédiées à l’innovation 

Désignez des équipes spécifiques chargées de travailler sur des projets d’innovation ouverte. Ces équipes peuvent être composées d’employés internes, d’experts en innovation ou de talents externes. Cette diversité favorise la créativité et l’efficacité.

7/ Adoptez des processus agiles 

Les méthodologies agiles sont bien adaptées à l’innovation ouverte. Elles permettent de travailler de manière flexible, de tester rapidement des idées et de s’adapter aux changements. L’agilité favorise la rapidité et l’efficacité. Cela est nécessaire dans un environnement d’innovation dynamique.

8/ Récompensez l’innovation 

Créez des incitations pour encourager l’innovation. Les récompenses financières, les reconnaissances publiques et les opportunités de développement professionnel peuvent motiver les employés à contribuer activement à l’innovation ouverte. Cela montre que l’entreprise valorise leurs idées et leur créativité.

9/ Favorisez la gestion des connaissances 

Mettez en place des systèmes pour capturer, partager et organiser les connaissances internes et externes. Ces systèmes permettent de préserver les idées, les informations et les leçons apprises pour les projets d’innovation futurs. Une gestion efficace des connaissances renforce la capacité d’innovation de l’entreprise.

10/ Soyez ouverts aux échecs 

L’innovation comporte des risques, et tous les projets ne seront pas couronnés de succès. Il est important d’accepter les échecs comme une opportunité d’apprentissage. Encouragez un environnement où les équipes sont libres d’expérimenter, tout en tirant des leçons des erreurs.

Dirigez votre équipe comme un chef étoilé

Si vous pensez que diriger une équipe, c’est comme cuire des pâtes instantanées, détrompez-vous ! Le leadership est un art délicat, tout comme la cuisine. Et qui de mieux pour nous enseigner les ficelles du métier que ces chefs étoilés qui jonglent avec des couteaux aussi tranchants que leurs remarques ? Mettez vos tabliers et préparez-vous à déguster les leçons de leadership les plus savoureuses de votre vie pour dirigez votre équipe comme un chef étoilé !

La préparation, c’est la clé

Avant même de penser à allumer le feu, les chefs étoilés s’assurent que tous les ingrédients sont prêts et à portée de main. De même, un bon leader doit anticiper les besoins de son équipe. Vous ne voulez pas que vos employés se retrouvent comme un poulet sans tête à chercher des informations ou des ressources. Prenez le temps de planifier et de préparer l’environnement de travail pour éviter les désastres en cours de route.

Imaginez-vous en train de préparer une sauce béarnaise pour un client affamé, mais vous vous rendez compte que vous avez oublié le beurre à l’autre bout de la cuisine. Cela ressemble à un cauchemar culinaire, n’est-ce pas ? Eh bien, en leadership, la préparation peut vous éviter de vivre ces cauchemars professionnels.

Le multitâche, c’est pour les pros

Les chefs de cuisine sont les rois du multitâche. Ils jonglent avec plusieurs casseroles à la fois sans perdre leur sang-froid, tout en surveillant le temps de cuisson et en coordonnant les différentes étapes de la préparation d’un plat. En tant que leader, vous devrez également être un expert en multitâche. Gérer les personnalités, les priorités et les projets peut être aussi compliqué que de jongler avec des couteaux de cuisine. Gardez le sourire, même lorsque tout semble s’effondrer, et vous serez le maître de la coordination. 

Leçon importante : Ne laissez pas le stress vous faire perdre votre flegme. Si un chef peut jongler avec des casseroles enflammées et des assiettes brûlantes, vous pouvez certainement gérer une réunion d’équipe mouvementée.

Écouter, c’est une compétence clé

Un chef de cuisine doit écouter attentivement les commentaires de ses clients pour améliorer constamment ses plats. Il en va de même pour un leader. Les idées, les préoccupations et les suggestions de vos collaborateurs sont comme des épices qui peuvent rendre votre équipe encore plus délicieuse. Ne les sous-estimez pas !

Lorsque vous êtes à l’écoute de vos employés, vous montrez que vous valorisez leur expertise et leur contribution. Cela crée un environnement de travail où chacun se sent écouté et respecté, ce qui peut stimuler la créativité et la productivité de l’équipe.

La communication, l’ingrédient secret

Un chef de cuisine ne se contente pas de faire de bons plats, il doit aussi bien communiquer avec son équipe en cuisine. La communication est essentielle pour éviter les catastrophes culinaires. De même, en tant que leader, vous devez être un communicateur hors pair. Soyez clair, transparent et ouvert à la discussion. Évitez les quiproquos dignes d’un sitcom et assurez-vous que tout le monde est sur la même longueur d’onde. La communication efficace implique également la capacité à transmettre votre vision et à inspirer votre équipe. Rappelez-vous, même si un chef ne peut pas toujours goûter les plats de ses collègues, il peut influencer le résultat final en communiquant clairement ses attentes.

La créativité, la touche personnelle

Les grands chefs ne se contentent pas de suivre une recette à la lettre, ils apportent leur touche personnelle. Dans le leadership, il en va de même. Soyez créatif, inspirez votre équipe et ne craignez pas de sortir des sentiers battus. Qui sait, peut-être que vous découvrirez une nouvelle recette pour le succès ! 

La créativité en leadership peut se manifester de différentes manières, que ce soit dans la résolution de problèmes, la prise de décisions innovantes ou la création d’un environnement de travail stimulant. Soyez prêt à explorer de nouvelles voies et à encourager votre équipe à faire de même.

La patience, c’est un plat qui se mange froid

En cuisine comme dans le leadership, la patience est essentielle. Les plats ne cuisent pas instantanément, et les équipes ne se transforment pas en machines bien huilées du jour au lendemain. Soyez prêt à attendre que les choses se mettent en place. Rome ne s’est pas construite en un jour, et aucune étoile Michelin n’a été remportée en une nuit. La patience signifie également être capable de gérer les moments difficiles et les périodes de transition. Tout comme un chef ne peut pas précipiter la cuisson d’un rôti, un leader ne peut pas précipiter le développement de son équipe.

Le feedback, c’est comme l’assaisonnement

Les chefs goûtent constamment leurs plats pour s’assurer qu’ils sont parfaits. De même, un bon leader doit donner et recevoir des feedbacks de manière régulière. Le feedback est comme l’assaisonnement de votre équipe : il peut transformer un plat fade en une véritable œuvre d’art. Le feedback constructif permet à votre équipe de s’améliorer et de progresser. Il peut être difficile à donner et à recevoir, mais il est essentiel pour maintenir la qualité et l’efficacité de votre équipe.

Alors, enfilez votre toque de leader, prenez une grande inspiration, et préparez-vous à savourer le succès ! Et n’oubliez pas : un bon chef ne cuisine pas seulement de bons plats, il fait aussi de grandes équipes !

Comment utiliser les données pour personnaliser les offres et améliorer la fidélité ?

Les entreprises disposent d’un trésor de données comportementales des clients à portée de main. Elles ne le réalisent parfois pas mais ce sont ces données, issues des interactions en ligne et hors ligne. Ces dernières offrent un aperçu précieux des préférences et des habitudes d’achat des clients. En les utilisant de manière stratégique, les entreprises peuvent personnaliser leurs offres et renforcer la fidélité des clients. Comment exploiter et utiliser les données comportementales pour créer des expériences client plus pertinentes et durables ?

1/ Collectez des données comportementales de qualité

La première étape pour personnaliser les offres est de collecter des données comportementales pertinentes. Cela peut inclure les historiques d’achat, les interactions sur les médias sociaux, les clics sur le site web, les commentaires et les retours d’expérience des clients. Plus les données sont précises et diversifiées, plus il est possible de comprendre les besoins et les préférences des clients. Utilisez des outils de collecte de données efficaces et veillez à ce que les données soient stockées de manière sécurisée et conforme à la réglementation sur la protection des données.

2/ Analysez et segmentez les données

Une fois les données collectées, il est essentiel de les analyser et de les segmenter. Les outils d’analyse de données et l’intelligence artificielle peuvent aider à identifier les tendances et les modèles de comportement. En segmentant les clients en groupes ayant des caractéristiques similaires, vous pouvez cibler vos efforts de personnalisation de manière plus efficace. Par exemple, vous pouvez créer des segments pour les clients réguliers, les nouveaux clients, ou ceux qui ont montré un intérêt particulier pour un type de produit ou de service.

3/ Créez des offres personnalisées

Avec des données comportementales solides et une segmentation appropriée, vous pouvez commencer à créer des offres personnalisées. Cette personnalisation peut aller au-delà des simples recommandations de produits. Par exemple, si un client a acheté un produit spécifique dans le passé, vous pouvez lui offrir des accessoires ou des produits complémentaires qui correspondent à ses intérêts. De plus, vous pouvez proposer des remises spéciales ou des avantages exclusifs pour les clients fidèles.

4/ Communiquez de manière pertinente

Lorsque vous communiquez avec les clients, assurez-vous que le message est pertinent pour leur comportement passé. Utilisez les données comportementales pour personnaliser les e-mails, les notifications push, les messages sur les réseaux sociaux, et même les publicités en ligne. Par exemple, si un client a consulté un produit particulier sur votre site web mais ne l’a pas encore acheté, envoyez-lui une notification avec une offre spéciale pour ce produit. La personnalisation va au-delà du contenu : elle concerne également le timing et le canal de communication. Les clients sont plus susceptibles de réagir positivement à des messages qui correspondent à leurs besoins et à leurs préférences.

5/ Offrez une expérience cohérente

La personnalisation ne se limite pas aux offres ponctuelles. Elle doit être intégrée dans l’ensemble de l’expérience client. Assurez-vous que la personnalisation est cohérente, que ce soit en ligne, en magasin, sur les médias sociaux ou par e-mail. Les clients apprécient une expérience fluide et uniforme, où ils se sentent reconnus et pris en charge à chaque point de contact avec votre entreprise. Veillez à ce que les données comportementales soient partagées entre les différents canaux de manière transparente, de sorte que les clients ne soient pas confrontés à des incohérences.

6/ Sollicitez les feedbacks et les ajustements

Demandez régulièrement aux clients leurs feedbacks sur les offres personnalisées. Leurs commentaires peuvent aider à ajuster les recommandations et à améliorer la personnalisation. Les clients se sentiront valorisés en sachant que leur avis est pris en compte, et cela renforcera leur fidélité. Les enquêtes de satisfaction et les évaluations des produits sont des moyens efficaces de recueillir ces feedbacks.

7/ Gardez un équilibre entre la personnalisation et la vie privée

Vous devez respecter la vie privée des clients lors de la collecte et de l’utilisation des données comportementales. Assurez-vous de suivre les réglementations sur la protection des données, comme le RGPD en Europe, et de garantir que les clients comprennent comment leurs données sont utilisées et qu’ils ont le contrôle sur leur consentement. La transparence et la confidentialité sont essentielles pour établir et maintenir la confiance des clients.

8/ Mesurez l’impact sur la fidélité

Enfin, mesurez l’impact de la personnalisation sur la fidélité des clients. Suivez les taux de rétention, les taux de conversion et les achats répétés. Une augmentation de la fidélité est un indicateur clé du succès de votre stratégie de personnalisation. Comparez les résultats avant et après la mise en place de la personnalisation pour évaluer son efficacité.

La prolongation du préavis doit être faite par écrit

La prolongation du préavis apparaît souvent comme découler d’un accord tacite. Il est préférable pour l’employeur de formaliser par écrit la prolongation du préavis d’un salarié. En effet, si ce n’est pas le cas, cette période peut être considérée comme un nouveau contrat de travail.

Un employeur et son employé peuvent décider de  prolonger pour l’employeur de formaliser cet accord par écrit. Pourquoi cela ? Tout simplement, parce qu’en cas de conflit, faute de preuve, les juges pourraient considérer que la poursuite de la relation de travail au terme du préavis a entraîné la conclusion d’un second contrat. Il est bien évident que l’employé a continué à travailler au sein de l’entreprise et donc il est difficile de le contester.

Un exemple significatif

Ainsi, une décision de la Cour de cassation a mis en lumière ce fait. En l’occurrence, l’affaire opposait un employeur et un ouvrier agricole, licencié pour motif économique le 21 décembre 2005 avec un préavis de 2 mois. Mais ce dernier a continué à travailler jusqu’au 24 mars 2006, c’est-à-dire plus d’un mois après la fin de son préavis. Le salarié a considéré alors que la poursuite de la relation de travail malgré la fin du préavis a entraîné la conclusion d’un nouveau contrat de travail. Mais ce n’était pas l’avis de l’employeur, qui a considéré que « la poursuite du contrat pendant une période limitée après la fin du préavis ne saurait caractériser la conclusion d’un nouveau contrat ».

La justice a tranché en faveur de l’employé

La justice a donné raison à l’employé. En effet, la cour d’appel a jugé qu’un nouveau contrat de travail a été conclu. La Cour de cassation a été du même avis et a constaté que l’employeur n’a pas établi d’accord pour prolongation du préavis. Elle en déduit que « la poursuite de la relation de travail au terme du premier contrat de travail avait entraîné la conclusion d’un second contrat ». La solution est lourde de conséquences pour l’employeur qui aurait dû, pour rompre ce second contrat, respecter la procédure de licenciement, ce qui n’a pas été le cas.

Que dit la justice ?

En principe, il y a une présomption de conclusion d’un nouveau contrat de travail (Cour de cassation chambre sociale – Audience publique du mardi 15 mai 2012 N° de pourvoi : 10-26811 Non publié au bulletin Rejet). La Cour de Cassation rappelle que si la société n’établit pas un accord des parties pour prolonger la durée du préavis, la poursuite de la relation de travail au terme du premier contrat de travail entraîne la conclusion d’un second contrat.

L’employé saisit l’occasion d’un manque de transparence

Il est bien évident qu’un employé attend souvent la prolongation de son préavis car celle-ci est le gage de son sérieux et du fait que l’entreprise reconnaît ses compétences. Il est donc nécessaire de bien veiller aux dates de fin de préavis pour ne pas se retrouver dans l’obligation de garder un employé si on ne le souhaite pas.

La Technique de « L’effet de Bandwagon »

Il existe une technique bien connue mais dont on connaît peu le nom. Elle s’appelle « l’effet de Bandwagon » (littéralement, l’effet de la carriole). Cette stratégie repose sur un principe psychologique puissant : les gens ont tendance à suivre la foule. En d’autres termes, si beaucoup de personnes utilisent déjà un produit ou un service, d’autres seront plus enclines à les rejoindre. Cette technique exploite notre désir naturel de faire partie de quelque chose de populaire et d’accepter par la société.

L’effet de Bandwagon en action

Imaginez que vous marchiez dans une rue animée et que vous voyiez deux cafés côte à côte. Le premier café est pratiquement vide, tandis que le deuxième est bondé de clients qui rient, discutent et dégustent leur café. Lequel choisiriez-vous ? La plupart d’entre nous opteraient pour le café fréquenté par d’autres. On suppose intuitivement que s’il attire autant de monde, il doit être de meilleure qualité (ou couter moins cher). Cette tendance à suivre la majorité est profondément enracinée dans notre psychologie sociale. Nous utilisons les choix des autres comme indicateurs pour guider nos propres décisions. En effet, cela nous donne un sentiment de sécurité et de conformité à la norme sociale.

Créer le sentiment de popularité

Dans le monde du marketing, l’effet de Bandwagon est une stratégie puissante pour influencer les consommateurs. Voici comment vous pouvez l’appliquer dans vos campagnes marketing :

1/ Témoignages et avis 

Mettez en avant les témoignages et les avis positifs de vos clients. Montrez que d’autres personnes ont déjà bénéficié de votre produit ou service et ont connu une satisfaction évidente. Les témoignages crédibles peuvent renforcer la confiance et l’intérêt des nouveaux clients potentiels.

Racontez des histoires de succès de clients qui ont obtenu des résultats spectaculaires grâce à votre produit ou service. Montrez comment leur vie a été transformée en rejoignant votre « mouvement ».

2/ Les chiffres parlent 

Utilisez des statistiques pour montrer combien de personnes utilisent votre produit ou service. Par exemple, « Plus de 10 000 clients satisfaits » ou « Rejoignez nos 5 millions d’utilisateurs heureux ». Les chiffres créent une impression de popularité et de légitimité.

3/ Les réseaux sociaux 

Les médias sociaux sont un terrain fertile pour l’effet de Bandwagon. Montrez la popularité de votre entreprise en mettant en avant le nombre de followers, de likes et de partages de vos publications. Utilisez aussi des influenceurs dans votre domaine pour promouvoir votre produit ou service. Leur notoriété et leur audience peuvent renforcer l’image de popularité de votre marque.

4/ Offres limitées dans le temps 

Proposez des offres promotionnelles ou des réductions spéciales pour créer un sentiment d’urgence. Les consommateurs seront plus enclins à agir rapidement s’ils pensent que tout le monde se rue vers cette opportunité.

5/ Montrez la demande 

Signalez quand un produit est en rupture de stock ou que les réservations sont complètes. Cela peut stimuler l’envie et la précipitation pour rejoindre le mouvement avant qu’il ne soit trop tard.

Le revers de la médaille

Cependant, il est important d’utiliser l’effet de Bandwagon de manière éthique et honnête. Faire croire que votre produit est populaire alors qu’il ne l’est pas peut entraîner une perte de confiance de la part des consommateurs. L’authenticité est essentielle pour maintenir la crédibilité de votre entreprise.

A noter que l’effet de Bandwagon ne se limite pas au monde du marketing. Il est omniprésent dans la culture populaire. Par exemple, lorsqu’un film ou une série télévisée devient un phénomène viral, il attire souvent encore plus de téléspectateurs simplement parce que tout le monde en parle.

Matawan, plateforme SaaS de référence dans le monde de la mobilité !

Interview de Jérôme Tredan, CEO de Matawan, qui vient d’annoncer qu’Ubitransport est devenue Matawan pour accélérer le déploiement de nouveaux réseaux en France et à l’international.

Ubitransport est devenue Matawan. Pourquoi avoir changé de nom ?

Ce changement est le fruit d’une réflexion collective menée avec nos équipes et le concours d’une agence. Ubitransport évoquait davantage une référence à l’univers du transport, alors que nous sommes avant tout un acteur de la mobilité. Par ailleurs, compte tenu de nos ambitions internationales, il était essentiel que notre nom embrasse cette dimension et soit riche de sens au-delà de nos frontières, d’où Matawan qui signifie « Mobility Any Time, Any Where, Any Node. »
Ce nom se veut porteur de notre vision d’une mobilité accessible en tout temps, en tout lieu et quel que soit le mode de mobilité utilisé. Nous voulons reconnecter le transports à tous les modes de mobilité. Que ce soit le vélo, la trottinette, le car sharing ou encore le transport collectif, il faut simplifier l’expérience utilisateur et le voyage intermodal. C’est vraiment le cœur de ce que propose Matawan au travers de son offre.

A quelle date a été créée l’entreprise ?

L’entreprise a été créée en 2012 sous le nom d’Ubitransport. Elle a alors disrupté son marché en proposant un service cloud pour faciliter l’acquisition et le contrôle du titre de transport. Ainsi, les matériels embarqués à bord des bus, historiquement lourds, peu flexibles et assez coûteux sont remplacés par un équipement cloud, connecté de manière centralisée. Ubitransport a d’abord séduit les transports scolaires avec son système connecté, puis le petit urbain. Elle est ensuite montée en maturité sur des réseaux plus importants, l’urbain, l’interurbain. Maintenant, Matawan déploie ses solutions dans des métropoles et travaille avec la majeure partie des régions françaises.

Le business model a-t-il beaucoup évolué depuis 2012 ?

Ce qui a beaucoup changé, c’est le principe de la mobilité partagée. Nous sommes toujours restés sur notre cœur de métier, qui est de proposer des services cloud pour gérer la partie billettique et monétique, le paiement de droits de mobilité, pour offrir une qualité de service et piloter la donnée. Notre positionnement cloud est aussi ce qui nous permet de faire parler les systèmes entre eux ; quand vous voyagez d’une ville à une autre, que vous passez d’un réseau à un autre, d’un mode de mobilité à un autre, vous ne devriez pas avoir à gérer différents types de support, d’abonnements, de titres, de modes de paiement, vous devez avoir une expérience beaucoup plus fluide.
Notre Graal, et ce sur quoi nous travaillons, rejoint d’ailleurs l’agenda politique puisque le ministre des Transports, Clément Beaune en a parlé : il s’agit du titre unique de transport de demain qui permettra de voyager d’un point A à un point B, sans se soucier de son support, de l’abonnement ou encore des modalités de paiement. Vous devez avoir une liberté totale de déplacement. Chaque ville a son propre réseau de transport. Ce sont donc autant de systèmes aux caractéristiques différentes. Le fait d’avoir eu un positionnement dans le cloud dès notre création permet aujourd’hui à Matawan de connecter des systèmes différents au niveau des back-offices.

Où en est l’entreprise aujourd’hui ?

À ce jour, l’entreprise équipe environ 300 réseaux en France, qui recourent à une partie ou à la totalité de l’offre Matawan. Après s’être autofinancée durant 7 années, l’entreprise a levé 45 millions d’euros en 2019 auprès du fonds de Private equity Essling, avec comme perspective d’accélérer son développement. Cela nous a alors permis d’investir dans le produit, l’innovation et le développement des forces commerciales et marketing. À noter : l’entreprise est rentable depuis sa création, ce qui n’est pas fréquent dans la tech. D’un point de vue marché et clients, l’entreprise a commencé par le scolaire, comme je le mentionnais, et des petits réseaux urbains. Petit à petit, elle est montée sur des réseaux plus structurants, plus dimensionnants, jusqu’à couvrir à présent l’interurbain à l’échelle de régions et des métropoles significatives comme La Rochelle.

Quelle a été la plus grande difficulté depuis les débuts de l’entreprise ?

J’ai rejoint l’entreprise il y a un an. Ce qui est hyper intéressant avec Matawan, c’est que c’est une entreprise qui a tout de suite rencontré son marché. Il n’y a pas eu de sujet de Product Market fit. Jean-Paul Medioni, le fondateur de l’entreprise, a dès le départ eu cette vision du service, SaaS connecté, pour gérer d’une part toute la partie droit des usagers, suivi des flottes, des trajets… d’autre part, toute la partie équipements connectés des bus.
Matawan a été ensuite, d’une certaine façon, victime de son succès en devant livrer beaucoup et rapidement comme toute entreprise en hyper-croissance.
Il faut donc structurer un peu l’entreprise pour lui permettre de passer à l’échelle supérieure. Ceci sans s’alourdir et en gardant les valeurs de l’entreprise. Matawan est un véritable cas d’école en termes de développement de start-up, dans sa capacité à se repenser en permanence pour s’adapter aux exigences de la très forte croissance. Le produit, les développements, l’accompagnement des clients, l’expérience utilisateurs, tout doit en permanence être analysé pour être amélioré.
Cette start-up n’en est plus vraiment une puisque nous sommes 250. Nous avons gardé l’esprit start-up d’innovation et de vélocité, mais nous sommes passés à une échelle maintenant supérieure. C’est d’ailleurs l’enjeu d’une start-up qui doit en permanence se réinventer et repenser son organisation en même temps qu’elle croît très vite. Ce sont des enjeux d’hyper croissance.

Est-ce que le fondateur fait toujours partie de l’entreprise ?

Le fondateur a pris le rôle de président. Il a eu aussi cette clairvoyance de se dire que fondateur et CEO sont deux métiers différents. Ce ne sont pas forcément les mêmes personnes qui ont la vision de ce qu’il faut pouvoir amener au marché, notamment en termes d’innovation, et de ce qu’il faut faire pour y parvenir. Depuis le début, Jean-Paul Medioni a su faire appel à des personnes extérieures pour renforcer l’organisation de talents, d’expertises, d’expériences qui ont apporté des angles de vue différents; il l’a fait avec l’humilité qui est une caractéristique forte des valeurs de Matawan, c’est-à-dire la capacité à se remettre en question, se challenger et apprendre des meilleures pratiques. Il est toujours très impliqué dans le projet mais a su s’entourer d’une équipe de direction dont il m’a confié la responsabilité pour écrire les chapitres suivants.

Qu’est-ce qui vous a décidé à rejoindre l’entreprise ? Quel était le challenge qu’on vous a proposé ?

D’abord, le sujet de la mobilité que je trouve absolument passionnant parce que c’est un sujet d’impact : d’impact social, d’impact environnemental, d’impact économique. La mobilité, c’est la liberté de se déplacer, d’accéder à la culture, d’accéder à l’emploi, c’est la possibilité de voir ses proches et ma conviction, comme celle de toute l’entreprise, c’est qu’avec le cloud, nous pouvons simplifier les déplacements du quotidien. J’ai trouvé que cette mission avait du sens. Or, nous sommes tous à la recherche de missions qui ont du sens et qui ont de l’impact. Après, il y avait ces sujets de structuration, d’écrire les chapitres d’après, d’amener énormément d’ambition au projet, notamment au travers de l’international, pour passer à une échelle encore différente qui m’ont attiré.
La troisième dimension, c’est celle que je mentionnais : la dimension humaine. J’ai trouvé une bienveillance, une volonté, une ambition même, très forte d’amener le projet le plus loin possible. Aussi, il y avait des personnes intéressantes dans l’équipe de direction et un lien entre le président-fondateur et le CEO, qui se voulait très fort. J’ai senti qu’un binôme allait très bien fonctionner avec Jean-Paul, ce qui est vraiment le cas.

Depuis que vous êtes arrivé, quelle est la plus grande difficulté que vous avez rencontrée ? Et comment l’avez-vous surmontée ?

Gérer une start-up, c’est forcément gérer de nombreuses difficultés immédiates. Sinon, nous ne serions plus une startup ! Cependant, la plus grande difficulté est sans doute celle de savoir choisir les bons combats, de faire les bons paris car il y a de nombreuses manières de se développer. Les options et opportunités que nous pouvons capturer sont légion. D’un point de vue stratégique, cela peut être un peu vertigineux. Aussi, à un moment, il est essentiel de savoir s’arrêter et fixer un cap.
Nous avons pris le temps, avec les équipes et le management, de définir qui nous voulions être sur le marché à horizon trois à cinq ans. Cela veut dire revoir le portefeuille d’offres, renoncer à certains projets, se concentrer sur notre cœur de métier et définir qui nous sommes. La refonte de la plateforme de marque, découle d’une réflexion stratégique. C’est un projet de réorganisation de l’entreprise. À titre personnel, le plus satisfaisant mais aussi le plus vertigineux et le plus dur, c’est de se dire « Voilà les 3, 4, 5 paris que nous prenons ». Et il faut être sûr de les délivrer correctement.

Quels sont les défis à venir ? Quels sont les objectifs ou le cap que vous vous êtes fixés ?

Le premier cap est celui de l’international. C’est toujours un challenge pour une entreprise française de se développer en dehors de l’hexagone. C’est un défi très important pour nous. Aussi, nous le faisons prudemment mais résolument. Nous avons déjà une vingtaine d’opportunités, tant le besoin est mondial. Nous venons d’ouvrir récemment l’Espagne et avons l’Italie en ligne de mire. Parallèlement, nous réfléchissons à renforcer nos positions actuelles au Canada et à nous étendre en Amérique du Nord.
Nous avons également un enjeu d’innovation. J’évoquais précédemment l’interopérabilité des systèmes. Nous voulons être une plateforme d’une part ouverte sur l’écosystème, vers tous les types de matériel, toutes les applications MaaS end-user du marché, d’autre part à même de fonctionner avec différentes modalités de paiement. Pour ce faire, nous devons en conséquence continuer d’innover car il s’agit de garder l’avance qu’est la nôtre sur le marché et qui est la raison principale pour laquelle les réseaux nous choisissent.
Enfin, troisième défi : la montée en maturité sur des réseaux plus complexes. Nous travaillons avec un grand nombre de régions et sommes maintenant en capacité de déployer des réseaux véritablement dimensionnants dans lesquels il peut y avoir du bateau, du rail, du bus, des applications usagers, des matériels qui sont de natures très différentes. De tels projets sont vraiment très complexes et nous avons montré que nous étions en capacité de les délivrer, à l’instar de l’agglomération de La Rochelle que j’ai mentionnée plus tôt.

Quel a été votre parcours jusqu’à ce que vous rejoigniez cette start-up ?

Mon parcours est un mix de grands groupes et de start-ups. J’ai commencé dans le conseil puis passé 14 ans chez Microsoft à piloter des groupes produits, donc la P&L de lignes de produits tels que Windows ou les produits Serveurs. J’ai par exemple opéré le lancement de Windows Azure en France. Ensuite, j’ai rejoint une start-up de la data et de l’IA où en six ans nous sommes arrivés à d’assez importants niveaux de valorisation. Et en 2022, j’ai donc rejoint Matawan, une scale-up de la mobilité.

Qu’est-ce qui vous a le plus surpris depuis que vous avez pris les rênes ?

Chez Matawan, c’est vraiment le niveau de proximité créé avec nos clients. Avant de choisir un produit ou une solution, les clients choisissent une personne. C’est une entreprise qui a su innover sur la partie technologique, mais qui a mis le commerce et le business au centre de l’organisation. Les clients sont par ailleurs incroyablement bienveillants avec nous, ils sont dans la co-innovation et la co-construction. Le relationnel créé avec nos clients est presque un de nos actifs les plus forts à parité avec la technologie.

Est-ce qu’il y a un point que je n’ai pas abordé et que vous souhaiteriez aborder ?

J’ai à cœur de dire qu’avec Matawan, nous avons l’opportunité de créer à l’échelle internationale un véritable champion français de la mobilité. Il y a BlaBlaCar, bien sûr, mais globalement l’écosystème est hyper riche sur la mobilité. Aussi, je pense que nous possédons tous les atouts pour y parvenir, vraiment ! Et, nous allons y travailler !

J’ai vu que vous faisiez partie du classement à l’international des 100 start-ups qui cartonnent, le Red Herring Top 100 global. Est-ce que c’est quelque chose qui est utile ? AVEZ-VOUS vu l’impact d’être dans ce classement ?

Oui, bien sûr, c’est un label, un peu comme la French Tech finalement. Le fait que nous ayons été lauréat à quatre reprises du French Tech 120 représente un gage de qualité et offre de l’exposition. Cela rassure sur la pérennité de l’entreprise, sur ce que nous cherchons à construire. La force de tout label, c’est d’aider en termes de visibilité et de conforter clients et partenaires sur le fait que nous sommes un acteur qui compte et dont on va continuer à entendre beaucoup parler sur le marché.

3 Conseils de Jérôme Tredan

  1. Savoir dire non et renoncer à certains projets s’ils vous éloignent du cap que vous vous êtes fixé. C’est une des choses les plus dures pour un entrepreneur. Il faut par exemple savoir refuser une affaire qui, bien qu’elle vous apporterait du chiffre d’affaires, va vous amener dans du spécifique et vous éloigner de la standardisation permettant de répliquer. Il est fondamental de maintenir le cap de ce qu’on veut délivrer. C’est du bon sens mais s’y astreindre est extrêmement dur.
  2. Savoir s’entourer. Quand on a les bonnes personnes, c’est 90 % du job. Je pense qu’il faut savoir payer les gens au prix du marché, quitte à avoir moins de monde. Pour un CEO, au moins 30 % de son temps doit être consacré aux gens et aux ressources humaines. Quand on a les bonnes personnes, tout est beaucoup beaucoup plus simple.
  3. Passer du temps sur la vision stratégique et sur le cap. C’est ce qui donne du sens à tout le reste. Après, il y a des milliards de problèmes d’exécution et des tonnes de difficultés, mais si on a un cap clairement défini de qui on veut être, tout prend du sens et devient plus simple. Donc, il faut accepter d’y passer du temps et de se poser les bonnes questions : « Quelles sont ma raison d’être et ma mission ? Qui ai-je envie d’être et de ne pas être ? À quoi dois-je renoncer ? » C’est le plus vertigineux, mais c’est le plus passionnant. Et bien entendu, il faut accepter de faire des erreurs, de se planter et de corriger. Il n’y a pas de trajectoire linéaire en start-up ou très peu ; ou alors c’est louche. Les start-up qui réussissent sont celles qui se remettent en question en permanence et s’adaptent. 

« Il s’agit du titre unique de transport de demain qui permettra de voyager d’un point A à un point B, sans se soucier de son support, de l’abonnement ou encore des modalités de paiement. »

Top 10 conseils pour équilibrer vie professionnelle et vie personnelle

Trouver un équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle est un défi pour les entrepreneurs. Entre les réunions, les délais, les tâches ménagères et les responsabilités familiales, il peut sembler impossible de tout gérer. Cependant, avec une planification adéquate et des ajustements judicieux, il est tout à fait possible de créer un équilibre sain. Voici nos dix meilleurs conseils pour vous aider à atteindre cet objectif tant convoité.

1/ Établissez des limites claires 

La première étape vers un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle consiste à établir des limites claires. Définissez des heures de travail et respectez-les scrupuleusement. Lorsque vous quittez votre lieu de travail ou éteignez l’ordinateur, faites-en de même avec les soucis professionnels. Cela vous permettra de vous détendre et de vous consacrer à d’autres aspects de votre vie.

2/ Priorisez vos tâches 

Apprenez à identifier les tâches les plus importantes et concentrez-vous sur celles-ci en premier. Utilisez des outils de gestion du temps pour hiérarchiser vos activités quotidiennes. Une approche systématique vous aidera à gagner du temps et à éviter de vous sentir submergé(e).

3/ Apprenez à dire « non » 

Savoir dire « non » est une compétence cruciale pour maintenir un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Il est important de ne pas vous surcharger de tâches, car cela peut nuire à votre bien-être. Apprenez à décliner poliment les demandes excessives et à les réorienter vers une période plus adaptée.

4/ Planifiez des moments en famille et des loisirs 

Réservez du temps dans votre agenda pour des activités en famille et des loisirs. Lors de ces moments, éteignez les écrans et concentrez-vous sur la qualité de vos interactions. Cela renforcera vos liens familiaux et vous permettra de vous ressourcer.

5/ Prenez soin de vous 

Votre bien-être personnel est la pierre angulaire de votre équilibre global. Accordez-vous du temps pour prendre soin de votre santé physique et mentale. L’exercice régulier, une alimentation équilibrée et un sommeil suffisant sont essentiels pour maintenir votre énergie et votre productivité.

6/ Utilisez la technologie à votre avantage 

Les avancées technologiques peuvent être à la fois une bénédiction et une malédiction en matière d’équilibre travail-vie personnelle. Utilisez des applications de gestion du temps pour planifier efficacement votre journée. Définissez des rappels pour vous aider à rester organisé(e) et à respecter vos limites.

7/ Déconnectez-vous régulièrement 

L’invasion constante des e-mails professionnels et des notifications peut être accablante. Pour préserver votre équilibre, fixez des moments de déconnexion réguliers. Éteignez les notifications en dehors des heures de travail pour éviter d’être constamment sollicité(e) et pour favoriser un véritable temps de détente.

8/ Fixez des objectifs à long terme 

Avoir une vision claire de ce que vous souhaitez accomplir dans votre vie personnelle et professionnelle peut vous aider à prendre des décisions éclairées au quotidien. En sachant où vous voulez aller, vous pouvez mieux prioriser vos actions pour atteindre vos objectifs.

9/ Communiquez avec votre employeur et votre famille 

Une communication ouverte est essentielle pour établir un équilibre durable. Parlez à votre employeur de vos besoins en matière de flexibilité si cela est possible dans votre secteur. Impliquez votre famille dans la gestion de votre emploi du temps pour éviter les conflits et les malentendus.

10/ Soyez flexible 

Enfin, rappelez-vous que la vie est imprévisible. Vous devrez peut-être ajuster votre emploi du temps en fonction des circonstances, et c’est tout à fait normal. La flexibilité est une qualité précieuse pour maintenir l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle.

Les joies de négocier avec un vendeur de tapis

Négocier avec un vendeur de tapis, c’est comme partir pour un voyage dans l’absurde. Il s’agit d’un voyage où les règles de la logique sont jetées par la fenêtre et où les mots « prix fixe » semblent être une insulte personnelle. Si vous n’avez jamais eu l’occasion de négocier pour un tapis exotique dans un souk animé, ne vous inquiétez pas, je vais vous raconter comment cela se passe. Préparez-vous pour une aventure pleine de rebondissements.

Le souk des tapis – un monde de couleurs éblouissantes

Tout commence dans un souk exotique, un marché où les tapis s’empilent en montagnes colorées, rivalisant d’éclat sous le soleil brûlant. Les vendeurs, habillés en maîtres de la persuasion, vous accueillent avec des sourires chaleureux et des expressions faciales dignes d’un acteur de théâtre. Vous êtes dans leur monde maintenant.

Imaginez-vous au milieu d’un marché animé, entouré de tapis en tous genres, des tapis aux motifs mystérieux d’Orient aux tapis berbères aux teintes vives. Les vendeurs vous invitent à vous asseoir sur un tapis en soie précieuse, comme si vous étiez sur un trône. Vous êtes le roi de la négociation, du moins, c’est ce qu’ils veulent vous faire croire.

Le prix de départ – L’insulte déguisée

La négociation commence par le vendeur annonçant un prix qui semble avoir été inventé par un comité secret d’extraterrestres. C’est un prix si élevé que même Crésus, le roi légendaire de Lydie, aurait eu un problème cardiaque. Vous retenez votre souffle et attendez la suite, tout en vous demandant s’il s’agit d’une farce ou d’un véritable défi.

Rêvez de vous en train de discuter avec le vendeur, qui commence par annoncer un prix astronomique pour le tapis que vous convoitez. Vous avez l’impression qu’il vous a insulté en douceur, mais vous gardez votre sang-froid. Vous savez que c’est le début d’un jeu de négociation complexe.

La contre-offre – Un ballet de chiffres fous

Votre première réaction est de rire, mais vous comprenez rapidement que c’est le moment de montrer vos compétences en négociation. Vous faites une contre-offre, en réduisant le prix à une fraction de l’original. C’est là que le ballet de chiffres fous commence. La situation sera alors sûrement la suivante : vous proposez un prix bien en dessous de ce que vous êtes prêt à payer, sachant très bien que cela déclenchera une série de contre-offres tout aussi absurdes. Le vendeur réagit en vous lançant un regard faux offusqué, comme si vous aviez insulté son honneur. Puis il contre-attaque avec une réduction minime de quelques dizaines d’euros. La danse des chiffres continue.

Les compliments – Une leçon de flatterie

À ce stade, le vendeur commence à vous flatter outrageusement. Il vous dit que vous avez un goût exceptionnel. Pour lui, vous êtes son client préféré de la journée, voire de l’année. Il prétend que le tapis a été tissé par des moines tibétains en méditation profonde, que chaque nœud est une œuvre d’art, et que vous êtes destiné à posséder cette pièce unique. Vous êtes en train de baigner dans les éloges exagérées du vendeur. Gardez à l’esprit que cela fait partie de son arsenal de négociation. Vous savez que ces compliments sont aussi authentiques qu’une licorne arc-en-ciel, mais cela ajoute une touche de comédie à la scène.

Le marchandage – Un duel de volonté

La négociation se poursuit, avec des aller-retours incessants entre votre prix idéal et le prix demandé par le vendeur. C’est un duel de volonté, une lutte pour voir qui craquera en premier. Vous avez l’impression d’être pris au milieu d’une partie d’échecs mentale, où chaque mouvement est soigneusement calculé.

Imaginez-vous en train de discuter passionnément avec le vendeur, chaque mot pesé avec soin. Vous avez atteint un stade où chaque euro compte, et vous êtes déterminé à obtenir le meilleur prix possible. Vous êtes maintenant un acteur dans le drame qui se déroule au souk des tapis.

La victoire (ou la défaite) – L’acte final

La négociation peut prendre du temps, mais finalement, une conclusion est atteinte. Soit vous obtenez le tapis à un prix qui vous semble raisonnable, soit vous décidez que la bataille n’en vaut plus la peine et vous vous éclipsez en remerciant le vendeur pour cette expérience unique.

Négocier avec un vendeur de tapis peut être une expérience inoubliable, pleine de rebondissements comiques. Alors, la prochaine fois que vous vous retrouverez en négociation et que cela ressemble à du marchandage de tapis, souvenez-vous que c’est un voyage dans l’absurde que vous n’êtes pas près d’oublier.

Comment mettre en place une stratégie de formation en ligne pour vos employés ?

La formation continue est devenue essentielle pour rester compétitif et pour garantir que les employés disposent des compétences nécessaires pour réussir. L’une des méthodes les plus efficaces pour offrir une formation flexible et accessible est de l’offrir en ligne. Quelles sont les étapes essentielles pour mettre en place une stratégie de formation en ligne efficace ?

Identifiez les besoins de formation

Avant de commencer à sélectionner des modules de formation en ligne, il vous faut comprendre les besoins de formation de votre organisation. Cette étape est fondamentale pour garantir que la formation en ligne soit pertinente et ciblée. Rien ne sert de former pour former. Identifiez les compétences et les connaissances essentielles pour chaque poste ou département. Consultez les gestionnaires, les employés et les ressources humaines pour recueillir des informations sur les domaines qui nécessitent une amélioration. L’objectif est de cerner précisément les lacunes en matière de compétences à combler.

Choisissez la plateforme de formation adaptée

Le choix de la bonne plateforme de formation en ligne est fondamental. Il existe de nombreuses options disponibles, des plateformes LMS (Learning Management System) aux cours en ligne préexistants. Sélectionnez une plateforme qui répond aux besoins de votre entreprise en matière de suivi, de gestion des cours, de personnalisation et de convivialité. Assurez-vous qu’elle offre des fonctionnalités telles que le suivi des progrès des apprenants, la génération de rapports, la possibilité d’intégrer du contenu personnalisé ou encore un support technique solide.

La qualité du contenu de formation est déterminante. Lors de votre sélection, veillez à ce qu’ilsoit interactif, engageant et pertinent. Vérifiez la présence de divers formats tels que des vidéos, des quiz, des exercices pratiques et des ressources complémentaires pour rendre la formation plus attrayante. Assurez-vous que le contenu est à jour et aligné sur les objectifs de formation. Le contenu doit être clair, concis et adapté au public cible.

Personnalisez la formation

Chaque employé a des besoins de formation différents. Offrez une certaine flexibilité en permettant aux employés de choisir des modules de formation en fonction de leurs intérêts et de leurs besoins professionnels. L’approche « juste à temps » permet aux employés d’accéder à la formation au moment où ils en ont le plus besoin. La personnalisation de la formation peut également impliquer des parcours de formation spécifiques en fonction des rôles ou des niveaux de compétence.

Encouragez l’auto-apprentissage

Favorisez l’auto-apprentissage en fournissant des ressources en libre-service. Les employés devraient pouvoir accéder aux modules de formation à leur propre rythme. Créez une bibliothèque de ressources où ils peuvent trouver des articles, des vidéos et des tutoriels pour approfondir leurs connaissances. L’autonomie dans l’apprentissage permet aux employés de gérer leur temps et leur progression.

Cependant, même en ligne, encouragez l’interaction entre les employés. Les forums de discussion, les groupes de travail en ligne et les sessions de questions-réponses en direct peuvent renforcer l’engagement et permettre aux employés d’apprendre les uns des autres. La collaboration favorise également le partage des meilleures pratiques et l’application des connaissances sur le terrain.

Intégrez l’évaluation et les feedbacks

L’intégration de mécanismes d’évaluation est essentielle pour mesurer l’efficacité de la formation en ligne. Utilisez des quiz, des évaluations et des examens pour suivre la progression des employés. Recueillez également des feedbacks réguliers pour améliorer continuellement la qualité de la formation. Les évaluations permettent de mesurer les connaissances acquises et d’identifier les domaines qui nécessitent une attention particulière. Certaines plateformes vous proposent d’ailleurs de vérifier l’avancement et d’avoir un suivi des performances.

Aussi, établissez des indicateurs de performance clés (KPI) pour évaluer l’impact de la formation en ligne sur l’efficacité et la productivité de l’entreprise. Analysez les taux de réussite, les temps de formation et les améliorations observées dans les performances au travail. Les données recueillies peuvent aider à identifier les domaines qui nécessitent une amélioration et à ajuster la formation en conséquence.

Cherchez des formations avec certifications

Les certifications sont un excellent moyen de reconnaître les efforts des employés et de valider leurs compétences. Proposez des certificats ou des badges pour les employés qui terminent avec succès les formations en ligne. Cela peut les motiver à continuer à apprendre et à se développer. Les certifications peuvent également servir de preuve tangible des compétences acquises pour les futurs employeurs. Il ne s’agit pas que votre salarié vous quitte mais qu’ils puissent se valoriser de la formation acquise.

Pourquoi nos entreprises innovantes ont du mal à émerger ?

Tout commence par la création. Les premières difficultés peuvent apparaître suite à une mauvaise préparation initiale des porteurs de projet. Ces derniers peuvent avoir du mal à émerger et à sortir de leur zone de confort. Il se peut que les questions-clés du projet de création n’aient pas été bien posées : de quelles ressources et expériences disposent les futurs dirigeants-associés ? Le projet d’entreprise a-t-il été mûrement élaboré au travers d’un business plan ? Autrement dit, les porteurs de projet sont-ils vraiment prêts pour lancer leur boîte ?

L’étape suivante : identifier et convaincre les clients 

Une fois cette étape franchie et l’entreprise créée, il faut trouver et convaincre les premiers clients d’acheter l’offre proposée. C’est en général la principale difficulté car la nouvelle entreprise est inconnue et n’a aucune référence. Donc, à moins de bénéficier d’un portefeuille clients sur le même marché, il faut définir une vision stratégique qui va se décliner en un plan d’action. Une fois la réflexion bien menée, les actions commerciales permettront d’engranger les premières commandes puis d’atteindre le point mort rapidement.

Un temps à consacrer à la R&D

Par définition une entreprise technologique innovante doit consacrer du temps à la R&D avant de sortir des produits/services commercialisables. C’est pour cette raison qu’il existe des dispositifs d’aides publiques et privées qui permettent aux entreprises de tenir bon sur le plan financier. Ceci, même lorsqu’ aucune vente ne se conclut.

Ces dispositifs constituent toutefois une arme à double tranchant. D’un côté, ils permettent à ces entreprises de démarrer dans un certain confort matériel. D’un autre côté, il existe un risque de développer des produits/services qui seront peut-être inadaptés quand ils arriveront sur le marché. D’où l’intérêt de procéder en plusieurs étapes et de trouver les moyens de se confronter au marché le plus tôt possible. Vous pouvez ainsi valider la réponse au besoin fonctionnel et/ou le business model.

Des moyens conséquents à mobiliser

En fonction de la taille des projets, il est souvent nécessaire de mobiliser des moyens plus importants et donc de trouver des sources de financement d’un niveau adéquat. Il s’agit généralement de montants compris entre 150 et 500 K€. Dans ce cadre, il vaut viser principalement les investisseurs privés comme les Business Angels ou les fonds en capital d’amorçage. L’objectif est de renforcer ses fonds propres pour soutenir sa croissance et accélérer son business.

Généralement cette étape a lieu à une échéance de 6-18 mois, selon la situation de l’entreprise, et se déroule assez bien pour le moment. Après, commencent les premières périodes de turbulence avec notamment l’equity gap* à échéance de 18-36 mois, pour des tickets compris entre 1 et 3 M€. C’est une étape cruciale qui consiste à trouver des investisseurs (capital-risque) permettant à la fois de booster les ventes et se donner de la visibilité sur son marché. Il faut parfois s’expatrier pour traverser avec succès cette épreuve, à l’instar de cette start-up française accompagnée outre-Atlantique. Elle a convaincu de son business model le premier fonds d’investissement rencontré, alors qu’elle n’avait pas réussi à convaincre une bonne dizaine de fonds français !

Un capital investissement difficile en France

Le capital investissement se porte mal en France depuis plusieurs années car la différence cumulée entre les fonds investis et les fonds levés se creuse de manière inquiétante. En cause notamment le fameux TRI (taux de rendement des investissements) qui est négatif au regard des taux de 5-10% annoncés au départ. Ce qui est la conséquence d’un business model inadapté par rapport au marché français. Résultat des courses : les investisseurs privés boudent les fonds d’investissement, ce qui conduit à un cercle vicieux.

L’écosystème de la chaîne de valeur du financement est encore trop atomisé et déséquilibré pour voir émerger un « Facebook français », même s’il a permis la révélation de quelques dizaines d’ETI entrées en Bourse et souvent ressorties ou rachetées par des groupes étrangers, faute d’acheteurs industriels domestiques prêts à payer le prix.

Les améliorations nécessaires

Pour bien fonctionner, la chaîne de financement doit être cohérente de bout en bout. Chaque acteur dans la chaîne doit pouvoir accéder à un nombre d’opportunités suffisantes pour sélectionner les dossiers selon ses critères. Il doit aussi être confiant dans la capacité du marché à refinancer le portefeuille qu’il a constitué. Ainsi, si l’on multiple les structures d’accélération et d’amorçage et qu’il n’y a personne pour financer la suite, on va faire beaucoup de dégâts chez les « amorcés-accélérés ».

Nous avons beaucoup de leaders technologiques qui ont du mal à devenir de vrais leaders internationaux. L’industrie des technologies innovantes constitue pourtant un gisement exceptionnel d’opportunités à saisir pour notre pays. Encore faudrait-il bénéficier d’un accompagnement global en corporate development pour soutenir la croissance des entreprises à court, moyen et long terme.

*equity gap : « trou de capital » qui correspond à l’intervalle critique où il est difficile de trouver les relais d’investissement pour financer sa croissance.