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Le recrutement prédictif

Recruter est de loin une mission qui ne doit rien laisser au hasard ni à l’intuition. Nous sommes avant tout des êtres humains et nous avons parfois des préjugés, des a priori qui nous conduisent à écarter des candidats qui auraient pourtant été d’excellents collaborateurs. De plus, si l’on recrute avec une personne de notre équipe, nous avons parfois tendance à nous laisser influencer et donc aussi à écarter un candidat. Comment sélectionner alors ?

La qualité des recrutements dans une entreprise est un enjeu majeur. Selon la Dares, plus d’un tiers des collaborateurs recrutés quittent l’entreprise au bout d’un an et ce taux grimpe à près d’un sur deux au bout de 18 mois. Or, tous les chefs d’entreprise le savent, il est complexe d’évaluer les compétences techniques (hard skills) et les compétences comportementales (soft skills).

Le recrutement prédictif permettrait de sélectionner des personnes qui auraient des probabilités particulièrement élevées d’être performantes et de posséder un haut niveau d’engagement. Contrairement au recrutement traditionnel, il repose sur des critères de sélection qui ne sont pas établis de manière subjective, en fonction de ce que pensent les recruteurs. Ils se basent sur des données objectives. Notamment sur les caractéristiques des personnes en poste et des performances qu’elles délivrent. Data, Algorithmes, Machine Learning, … représentent la base de ces moyens qui révolutionnent la technique de recrutement.

Qu’est-ce que le recrutement prédictif ?

Le recrutement prédictif est une manière de recruter qui s’appuie sur l’utilisation de modèles permettant de prédire la capacité des personnes à réussir dans un poste donné. Il prend en compte l’entreprise, mais également la durée de vie moyenne des individus dans un poste donné. Ce processus s’appuie sur l’exploitation des datas. Celles-ci sont à disposition des recruteurs, comme le profil des personnes en poste, leur parcours, leurs caractéristiques…. Et sur des algorithmes capables de traiter ces nombreuses données.

Pour commencer, l’entreprise doit déterminer les facteurs-clés de performance pour le poste souhaité. Ces données peuvent être recueillies auprès de personnes qui occupent déjà le poste. Le but demeure de cerner le profil le plus précis possible afin d’obtenir les meilleurs résultats. L’objectif de cette démarche reste de recruter des candidats qui correspondent au poste, qui s’y épanouissent et d’afficher un faible taux de turnover.

Ce nouveau type de recrutement semble porter ses fruits. Selon une étude FocusRH, il entraînerait une diminution moyenne des délais liés à la présélection de l’ordre de 50 à 75%, du nombre de candidats vus en entretien de 30 à 50%, du turnover à 1 an pouvant aller jusqu’à -50% et des coûts liés au recrutement de 20%. La performance des nouveaux recrutés augmenteraient de 15% en moyenne (en comparaison avec les personnes recrutées au travers de processus de recrutement classiques).

Avantages et inconvénients du recrutement prédictif

Ce dispositif vise à alléger le recrutement des candidats pour la présélection. Il diminue le coût en temps et en ressource financière liés à la première phase du recrutement. Il ne vous reste plus qu’à rencontrer sur les profils présélectionnés par l’algorithme. Ce système offre un avantage aux candidats. En effet, il permet plus de neutralité dans la sélection. Par ailleurs, laisse une place pour les profils atypiques mais qui demeurent à fort potentiel.

Cet aspect objectif peut présenter des inconvénients si vous ne souhaitez pas rencontrer ces profils plus atypiques ou que les données que vous avez pour recruter à un poste n’existent pas ou ne sont pas suffisantes pour déterminer le profil type du poste.

Un système de recrutement qui va remplacer l’homme ?

On constate que la prise d’une décision par des algorithmes est en moyenne 25% plus pertinente que si elle avait été prise par une personne experte dans le domaine. Ce constat amène à se poser la question : Avez-vous encore besoin de recruteurs ?

A l’heure actuelle, les machines sont capables de cumuler et traiter plus de données. Cependant, elles ne remplacent pas l’homme pour l’ensemble de la phase de recrutement notamment dans l’entretien. Le système informatique n’est, en effet, pas capable de mesurer une relation entre les personnes. La prise d’une décision complexe impliquant des aspects émotionnels ne peut être réalisée par la machine.

Aujourd’hui, le recrutement prédictif sert surtout à gagner du temps dans la sélection des candidats … mais pas de choisir le candidat idéal.

Les seniors : des créateurs en puissance

Depuis la création du statut auto entrepreneur et le droit de cumuler emploi et retraite, les seniors n’ont pas hésité à se lancer de nouveaux défis. En France, chaque année, près de 90 000 seniors se lancent dans  la création d’entreprise. Il est possible de cumuler intégralement sa pension retraite avec les nouveaux revenus acquis avec l’entreprise créée. 

Selon l’Insee, en 2023, le niveau des créations d’entreprises en France reste élevé, avec 1 051 500 nouvelles entreprises créées. Après une forte croissance entre 2016 et 2021, le nombre de créations d’entreprises tend à se stabiliser : il diminue de 1 % en 2023 après une hausse de 1 % l’année précédente.

Les séniors, des créateurs de plus de 50 ans, mine d’or pour créer de l’emploi.

Les seniors entrepreneurs de plus de 50 ans représentent 24 % de la population active mais aussi 16 % des créateurs d’entreprise. 22 millions de seniors ont déjà créé leur entreprise mais il y en aura 30 millions en 2030 ! Des chiffres révélateurs du dynamisme des seniors. En effet, un dirigeant sur 5 s’est lancé dans la création après 50 ans. Les ex-cadres sont 36,8% à être devenus auto entrepreneurs et 50% à avoir créé une entreprise. De plus, les entrepreneurs de plus de 60 ans représentent 26,8 % soit plus d’un quart des créateurs. Mais pour compléter notre analyse, citons un chiffre qui n’étonnera personne 51 % d’entre eux étant chômeurs ou inactifs au moment de leur création.

Senior : l’âge idéal pour créer son entreprise ?

Les seniors sont une force économique puisque l’AFE considère qu’ils seraient à l’origine de la création de 1.3 millions d’emplois.

Quels sont les atouts des seniors pour créer une entreprise ?

  1. Une expérience
  2. Une expertise
  3. Un carnet d’adresses
  4. Un réseau
  5. Une disponibilité
  6. La Sécurité du revenu de retraite (attention aux charges familiales de certains d’entre eux qui ont des enfants jeunes). »

Mais aussi, leurs convictions

  • Ils sont convaincus d’avoir atteint une maturité professionnelle.
  • Ils sont convaincus d’avoir capitalisé des expériences. 
  • Ils sont convaincus d’avoir consolidé leurs compétences.
  • Ils sont convaincus d’être performants. Ils sont convaincus d’être davantage crédibles face aux futurs clients.

Mais aussi envie 

  • de profiter de la vie
  •  de se réaliser,
  • d’être indépendants (plus de hiérarchie), de rester actifs,
  • de préserver une vie sociale riche,
  • d’essaimer une expérience pour contribuer au développement de l’économie, d’enrichir une carrière par une ultime expérience.

Quelles sont les raisons qui conduisent un senior à créer son entreprise ?

Sur un marché de l’emploi souvent décrit comme peu favorable pour les seniors, la cinquantaine est vécue par les créateurs de plus de 50 ans comme le moment idéal pour créer une entreprise. On pourrait dire qu’il existe deux types de seniors
Les seniors nantis

  • Diminution des contraintes familiales : absence d’enfants à charge
  • Diminution des contraintes financières : absence de crédits à rembourser
  • Propriétaires de son logement

Les seniors en reconversion

  • Licenciement
  • Difficulté à retrouver du travail parce que salaire trop élevé par rapport au marché
  • Besoin de subvenir à la famille recomposée par exemple (enfants, étudiants…. enfants au chômage…)

Et puis le désir de mettre du beurre dans les épinards dans un contexte de crise.

Un parcours semé d’obstacles et de difficultés

Les difficultés pour un senior sont nombreuses car il devra remettre en question son quotidien et celui de sa famille, vivre dans l’isolement (il ne sera plus entouré par ses collègues) et pourra vivre pendant certaines périodes dans l’isolement.
Le parcours devient plus difficile pour ceux qui n’ont plus de revenus surtout dans le cas où les seniors ont des enfants encore en bas âge.

Mais avec des opportunités !

Les seniors qui s’engagent dans une activité qui relève d’un régime de retraite distinct de leur pension de retraite peuvent cumuler intégralement les revenus procurés par cette activité et leur pension de retraite.

Attention !

Bien que retraité, une cotisation au régime social dont dépend le créateur au titre de sa nouvelle activité indépendante est obligatoire. Tout créateur senior et retraité est par conséquent redevable des cotisations d’allocations familiales, de l’assurance maladie et de retraite.

Dans quels secteurs créent-ils leur entreprise ?

Le conseil (activités de conseil en affaires et gestion et dans les activités d’ingénierie et études techniques) et les services aux entreprises apparaissent comme leurs secteurs privilégiés. Mais le commerce de détail rencontre aussi un succès certain.

Mais ils peuvent aussi être tentés de participer à la Silver économy qui a le vent en poupe.

Le SWOT comme outil pour convaincre

Avoir un outil qui vous sert de boussole et qui vous permet de dépasser vos a priori est absolument indispensable dans toutes les démarches et analyses et prises de décisions de l’entreprise. Selon votre personnalité, dans certaines situations, vous aurez tendance à être optimiste ou pessimiste et donc ne pas avoir une vision objective de la situation. Il est des caractères qui pensent que tout ira bien dans le meilleur des mondes et d’autres qui ne voient que les freins et obstacles. Aucune de ses attitudes n’est basée sur la raison et donc l’outil SWOT va se révéler un véritable atout pour avoir un regard objectif.

Le SWOT est un outil idéal pour vous aider à réaliser votre business plan et sa présentation orale car il permet d’être synthétique, d’aller à l’essentiel, de présenter en un slide, une diapositive les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces tout en différenciant les environnements internes et externes d’un projet, d’une idée, d’une création d’entreprise…

Mais aussi, Le SWOT, peut vous servir à analyser le lancement d’un produit, le développement d’ une nouvelle opportunité, l’organisation d’un service ou de l’entreprise et vous permettre de poser les bases d’une réflexion.

Le SWOT est un outil très utile lorsque vous cherchez à lever des fonds pour financer le lancement d’un nouveau produit ou le développement à l’international. Pour convaincre les investisseurs, le SWOT vous permettra de présenter l’intérêt pour eux d’investir dans votre projet. Il permet d’écarter les imprécisions et a pour caractéristique de s’appuyer sur des faits.

Que signifie SWOT ?

Le terme SWOT employé dans l’expression analyse SWOT ou matrice SWOT est un acronyme dérivé de l’anglais pour
S  →  Strengths        → forces (les facteurs internes à l’entreprise et qui lui procurent un avantage sur les concurrents par exemple)
W →  Weaknesses   → faiblesses (les facteurs internes négatifs qui peuvent se révéler néfastes pour l’organisation au regard de la concurrence)

O  →  Opportunities  → (les situations externes, propres à l’environnement dans lequel évolue l’entreprise et qui peuvent procurer un avantage concurrentiel à l’entreprise )

T   →  Threats → menaces (les situations externes défavorables qui peuvent influencer négativement les performances de l’entreprise)

Comment réaliser un SWOT ?

Créez un tableau (ou une autre forme avec l’aide de SmartArt par exemple que vous appliquerez à chacun des points de votre business plan. Vous réaliserez ainsi une analyse avec rigueur, précision.
1. Votre idée
2. Équipe entrepreneuriale
3. Votre produit ou votre service
4. La concurrence
5. La cible : les Clients
6. La faisabilité
7. La rentabilité
8. Le processus de réalisation du projet et le développement
9. Le plan marketing
10. Les impacts écologiques
11. Les ressources financières

La présentation du SWOT

Il se présente en général sous la forme d’un tableau avec 4 parties dont

  • 2 parties positives : Force / Opportunité
  • 2 parties négatives : Faiblesses + menaces

Quelques conseils pour réussir votre SWOT

  • Étayez votre argumentation sur des faits concrets, précis 
  • Précisez et chiffrez les données
  • Hiérarchisez les forces, faiblesses, menaces et opportunités

Votre business plan sera mis en valeur grâce à vos grilles d’analyse que vous aurez créées avec l’aide du SWOT. L’utilisation du SWOT deviendra un réflexe et vous l’utiliserez sans vous en rendre compte dans de nombreuses situations. Vous développerez grâce à cet outil une capacité d’analyse et de synthèse.

Devenez un pro de l’orthographe professionnelle

Avant d’envoyer votre e-mail ou votre SMS, il serait bien de vérifier leur orthographe car certaines fautes sont le reflet d’un manque de professionnalisme et pourraient détruire votre réputation. Il est courant d’allier l’orthographe à l’intelligence et à la compétence. Pourtant l’orthographe professionnelle demande seulement de déjouer quelques pièges qu’il est facile d’éviter en appliquant les principaux points de contrôle.

Des mots pour chaque secteur

Dans chaque secteur d’activité, il existe des mots qui appartiennent à ce secteur car liés à l’activité et il est important d’en acquérir l’orthographe dès l’entrée dans l’entreprise : ciseaux, rabot, agrafe, clou, bijou, poinçon, alliage, acrylique, cachemire, élasthanne, grammage…. Chaque secteur comporte environ une trentaine de mots qui lui sont propres. Une fois acquis, ils feront partie de vos habitudes d’écriture. Ainsi, vous découvrirez que certains leur ajoutent des s, des x…. sans raison. Pour les acquérir, n’hésitez pas à lire la brochure de votre entreprise ou à consulter le site internet où vous les trouverez facilement.

Des fautes usuelles

L’orthographe professionnelle

a pour caractéristique d’utiliser un vocabulaire et des règles de base que chacun peut maîtriser. S’il peut arriver de laisser des coquilles, voici les principales à absolument maîtriser.

1/ Les fautes aux verbes que vous utilisez constamment : permettre, joindre, garantir, envoyer, payer, craindre et joindre, résoudre.

Les fautes viennent d’ajout de lettres comme t, s ou d ou tout simplement l’oubli de lettre comme s.

  • Je me permets (n’oubliez pas d’ajouter un s)
  • Je vous joins, je crains (supprimer le t ou d)
  • Je garantis (n’oubliez pas d’ajouter le s)
  • J’envoie (ne mettez pas de s et n’oubliez pas le e)
  • Je résous (ne mettez pas de t ou d)  et il résout (ne mettez pas de d)
  • Il exclut (mettre un s et jamais un e)
  • Il convainc (un verbe à écriture unique qui possède un c)
  • J’appelle, nous appelons, je rejette, nous rejetons (on ne double pas le l ou le t quand on prononce « e » et on double quand on prononce « èl » ou et « èt » et ce principe s’applique à toute leur conjugaison.

2/ Les 5  accords essentiels des verbes et des participes passés

  • Quand deux verbes se suivent (en dehors avoir être et quelques verbes d’état) le deuxième verbe se met à l’infinitif : je vais payer
  • Les terminaisons des participes passés que l’on rencontre tous les jours :  permis, construit, mis, omis, admis, conclu, exclu, prévu, déduit, introduit, réduit, joint, rejoint.
  • L’auxiliaire avoir + été (a, ont et toute la conjugaison de l’auxiliaire avoir (présent, imparfait, futur, passé simple, conditionnel et subjonctif) + été + un participe passé qui s’accorde avec le sujet qui répond à la question qui est-ce qui. Exemple : ils ont été déçus par votre prestation.
  • Accord du participe passé avec l’auxiliaire avoir. Le participe passé s’accorde avec le COD placé avant le verbe et qui répond à la question qui ou quoi. Exemple : les e-mails que je vous ai envoyés (accord avec le COD e-mails)
  • Avec du participe passé avec l’auxiliaire être. Le participe passé s’accorde avec le sujet qui répond à la question qui est-ce qui que le sujet soit placé avant ou après le participe passé. Exemple : Nous sommes étonnés de votre silence.

3/ Reconnaître s’il s’agit d’un verbe ou d’un nom :

s’il est précédé d’un article → il s’agit d’un nom, s’il est précédé d’un pronom personnel →il s’agit d’un verbe 

Un accueil →il accueille, un appui →il appuie, un attribut →il attribue, un concours→ il concourt, un recours →il recourt, un entretien →il entretient, un envoi →il envoie, un emploi →il emploie, un soutien→ il soutient, un travail →il travaille, un conseil →il conseille, un défi → il défie, un détail →il détaille, un maintien →il maintient, un souci →il se soucie

4/ Les mots qui ont toujours un s au singulier comme au pluriel

Ailleurs, en suspens, plusieurs, certes, volontiers, un relais, un recours, un préavis, aux dépens de…

5/ Les mots qui n’ont jamais d’s au singulier

un délai, un écho, un exclu, malgré, parmi, un souci

6/ Les mots professionnels à savoir absolument écrire.

Un acompte, un concurrent, confidentiel, développer, un dilemme, en définitive, intéressant, intéresser, intérêt, rémunérer

Utiliser les logiciels et livre pour vérifier

Vous pouvez utiliser des logiciels comme Scribens, un correcteur d’orthographe et de grammaire en ligne. Il s’agit d’un correcteur en ligne gratuit qui permet de déceler les principales erreurs orthographiques et grammaticales. Le plus souvent les logiciels de traitement de texte proposent un correcteur orthographique comme Word, ils sont certes une aide mais parfois induisent en erreur. 

Utiliser l’en poche « Perfectionnez votre orthographe » http://www.lextenso-editions.fr/ qui en 48 pages vous donne toutes les clefs de l’orthographe et vous propose même des exercices en ligne pour vous entraîner et devenir performant.

E-learning, pourquoi s’y mettre ?

Le e-learning se développe à grande vitesse. Il a été boosté par le confinement et le chômage à temps partiel et fait partie des nouveaux usages de l’apprentissage. Les nouveaux outils technologiques font partie intégrante des habitudes des salariés et donc le e-learning s’impose naturellement. Focus sur le e-learning.

Rappel sur le e-learning

L’e-learning désigne un mode de formation qui se déroule en ligne. Il est souvent comparé au présentiel et demeure souvent complémentaire. Celui-ci se définit par une méthode d’apprentissage qui utilise les nouvelles technologies du multimédia et de l’Internet.

Il met à disposition des personnes en formation des contenus pédagogiques disponibles à distance. En outre, il peut se faire sous plusieurs formes. Déjà le MOOC (Massive Online Open Course) qui demeure la plupart du temps gratuit et provient d’une communauté. Dans de nombreux cas, il se déroule désormais avec de la vidéo ainsi que des tests quizz ainsi que des évaluations. Le COOC (Corporate Online Open Course) représente des cours. Il sert généralement à accompagner la transformation numérique et à former les collaborateurs. Enfin, le SPOC (Small Private Online Courses) équivaut à un stage de formation à distance. Il s’agit de former un nombre limité de personnes afin de pouvoir donner des explications interactives. 

Les avantages et inconvénients de l’e-learning

Tout d’abord, celui-ci permet d’effectuer une formation complète à distance sans avoir besoin de rencontrer le formateur, ce qui représente un avantage non négligeable pour tout le monde. Globalement, il permet surtout de gagner du temps, d’être adaptable et d’être moins cher. Ils possèdent également des inconvénients selon que l’on parle de l’apprenant, du formateur ou de l’entreprise.

Concernant l’apprenant 

Le premier avantage c’est qu’il demeure souvent flexible et peut s’adapter à tout type de niveau. Il existe généralement des formations qui s’adaptent à toutes catégories d’apprenants. Surtout il peut être flexible dans les horaires d’apprentissage qui peuvent donc s’adapter aux horaires de travail comme, en l’occurrence, à l’emploi du temps de la journée. L’apprenant est autonome et peut l’effectuer en dehors de son espace de travail et souvent décider de son temps d’implication. Il est souvent particulièrement apprécié. En effet, il permet de s’auto-évaluer à tout moment de la formation ainsi qu’à la fin de celle-ci. En ce sens, il peut parfois être vu comme un apprenant qui utilise les cd du code de la route pour se tester et évaluer son niveau avant de passer à l’examen. 

A contrario, l’apprenant est autonome et donc doit apprendre à se motiver. Sa progression dépend souvent de sa motivation et l’absence du formateur en direct peut démotiver ou ne pas correspondre à certains profils, notamment ceux qui aiment poser des questions au formateur. L’interactivité des modules n’est également parfois pas très rodée et l’utilisation des outils numériques ne plaît pas à tout le monde. 

Concernant le formateur 

Le formateur possède l’avantage d’avoir de nombreuses tâches qui sont automatisées. Notamment il peut rapidement connaître le niveau des apprenants grâce à une batterie de tests souvent présents sur le site. L’auto-évaluation de l’apprenant peut lui permettre de cerner les atouts et faiblesses de celui-ci et d’adapter les séances privées à ses forces et faiblesses ainsi qu’à accentuer les formations sur les points faibles de l’élève grâce au suivi en temps réel. Lui, aussi bénéficie de la flexibilité des horaires et peut adapter son emploi du temps. 

De la même manière, l’absence de contact direct peut le gêner notamment pour les mises en situation. Dans le cas où l’interaction se fait de manière écrite, il peut déplorer une perte de temps et dans le cadre d’une communication par vidéoconférence par exemple, la barrière naturelle que met l’utilisation d’outil numérique. Les mises en situation physique se révèlent ainsi parfois plus difficiles. Certains soulignent également la difficulté liée à la polyvalence car l’e-learning passe souvent par de nombreux formats et type d’exercices. 

Concernant l’entreprise 

Il est clair pour les entreprises, le premier avantage reste le coût qui se retrouve souvent impacté car elle n’a pas à « compenser » la location de salle par exemple mais ce n’est pas tout, l’e-learning lui permet non seulement de voir la progression du salarié et son implication dans la formation. La flexibilité des horaires s’adapte parfaitement pour les entreprises qui peuvent immobiliser les ressources au bon moment. Il s’agit souvent de formation qui peuvent souvent être personnalisées et les ressources peuvent demeurer accessibles sur le temps. 

Les inconvénients sont cependant nombreux. Déjà, il faut noter que les apprenants sont souvent moins enclins à avoir ce type de formation même si à l’heure actuelle ce n’est pas tout à fait vrai. Il exige également de doter l’apprenant du matériel nécessaire à ce type de formation qui se doit d’être performant pour que l’expérience soit bonne. Souvent l’entreprise doit faire également un effort supplémentaire pour motiver l’apprenant qui garde comme nous l’avons dit plus haut une certaine dose d’autonomie. 

Entreprise : comment réduire votre impact écologique

Si l’on entend de plus en parler de climat, il est souvent difficile de trouver du temps et des idées pour réduire notre impact écologique en tant qu’entreprise. Certaines pratiques toutes simples existent qui vous permettront de réduire votre impact environnemental sans devoir tout remettre en cause. Zoom sur les bonnes pratiques pour commencer dans la bonne voie.

Voir tout ce qui touche à l’électricité.

Cela peut paraître évident mais laisser ses appareils en veille toute la nuit consomme beaucoup plus que vous ne le pensez. Mettre des interrupteurs automatiques peut représenter une bonne base de départ ou tout simplement veiller à ce que vos collaborateurs n’oublient pas d’éteindre leurs ordinateurs et autres objets électroniques comme les imprimantes avant de quitter les locaux. Votre consommation énergétique vous coûte de l’argent et nuit également à la pérennité de la planète donc autant diminuer vos dépenses tout en vous limitant votre impact écologique. Vous pouvez également penser à la consommation globale de vos locaux et vérifier que lors de votre prochain déménagement vous intégriez un immeuble HQE. 

Le recyclage avant tout

Mettre en place des poubelles de tri n’est pas un luxe et ne demande que peu d’efforts. Vous pouvez également envoyer des consignes à vos salariés pour ceux qui ne sauraient pas comment trier. A défaut, vous pourriez vite vous retrouver avec n’importe quel déchet à n’importe quel endroit. Une bonne majorité des mauvais trieurs le sont par manque de connaissance donc n’hésitez pas à informer chacun. Les salariés se prêteront rapidement au jeu et prendront rapidement de bonnes habitudes. Pourquoi pas créer un jeu-test avec un gagnant pour celle ou celui qui serait le meilleur écolo du bureau !

Informer sur les bonnes pratiques

On ne sait pas trop souvent comment faire pour limiter son impact environnemental. Pourtant, à chaque niveau, il existe de bonnes pratiques. Vous pouvez commencer par exemple par utiliser tous vos papiers recto-verso en créant par exemple des bannettes sur chaque poste qui permettent d’éviter qu’une fois le document imprimé, ils partent à la poubelle mais puissent resservir. Il en est de même pour tout ce qui touche les consommables et notamment les gobelets en plastique ou en carton qui finissent très souvent à la poubelle à la première utilisation. Fournir des mugs (qui peuvent être personnalisés au nom de vos salariés) et inviter à ce que chacun le fasse représente ainsi une bonne pratique. Proposez des tailles différentes de mugs afin que chacun choisisse celle qui convient le mieux à sa consommation (grande tasse ou petite : ce choix permet aussi d’économiser l’eau).

Repenser votre circuit de distribution / livraison

Il s’agit souvent d’un des postes les plus coûteux et qui nuit à l’environnement. Optimiser vos circuits de distribution / livraison représente souvent une des grandes solutions pour réduire vos coûts tout en permettant parallèlement de réduire votre impact écologique. Il se peut ainsi que vos chemins ne soient pas optimisés et que, non seulement vos salariés dédiés prennent plus de temps et dépensent plus d’argent (en essence par exemple), ce qui nuit bien entendu à l’environnement. 

Créer de nouvelles habitudes de déplacement

On y pense peu mais le trajet que parcourt chaque jour les salariés génère un impact environnemental considérable. Vous pouvez penser à proposer des solutions comme le covoiturage ou encore le travail à distance pour limiter l’impact de chacun sur l’écologie. N’hésitez pas à créer une plateforme commune qui permet à chacun de proposer de faire le trajet ensemble notamment s’il existe des voitures de fonction. Certaines plateformes proposent d’ailleurs de le faire pour vous. Favoriser les transports en commun en limitant le nombre de déplacements représente une bonne pratique. 

Faire un bilan de votre impact écologique

De nombreuses sociétés sont spécialisées dans l’impact environnemental et vous propose des bilans ainsi que des propositions pour le réduire. Elles regarderont ainsi les différents postes et vous permettront d’optimiser chacun d’entre eux. Il se peut par exemple que votre chaine de production soit utilisée au moment où son impact est le plus fort. Si cette solution peut parfois s’avérer un peu coûteuse à la base, elle peut se révéler très rentable sur le long terme. 

Vérifier que vos fournisseurs soient éco-responsables

Si vous pouvez être éco-responsable vous-même, il se peut que vous fournisseurs ne le soient pas du tout. Rien ne vous empêche de leur demander s’ils ont la norme iso 14001 par exemple. Vous pouvez en faire un critère de choix et exclure ceux qui ne le seraient pas. Une bonne manière de montrer aux parties prenantes que vous êtes sensible à cela et qu’ils devraient eux-mêmes en prendre conscience. Les écolabels représentent une bonne source de renseignements. Vous pouvez aussi vérifier que les appareils que vous utilisez / achetez ne soient pas trop consommateurs en énergie. 

Créer un espace déjeuner commun

Pour éviter que vos salariés n’utilisent de la vaisselle jetable, rien de mieux que de créer un espace commun qui permette d’utiliser de la vaisselle qui puisse être lavée. Si ce geste peut paraître anodin, il contribue fortement à la production de déchets divers. Vous aurez en plus l’occasion de favoriser l’esprit d’équipe, l’échange et la convivialité. 

Repenser vos goodies

Si vous faites souvent appel à des goodies lors de vos événements ou que vous achetez parfois des cadeaux clients, rien ne vous empêche de contribuer à l’environnement ou au moins que leurs impacts soient le moins néfastes possible. Les sacs plastiques n’ont aujourd’hui plus la côte et les entreprises qui reversent par exemple une partie de leur chiffre d’affaires pour avoir un bilan carbone neutre sont de plus en plus nombreuses car les clients y sont attentifs. N’hésitez donc pas à vérifier que c’est le cas. 

Écoconcevoir en entreprise avec un accompagnement adapté avec ADEME

Pour vous accompagner dans votre démarche d’écoconception, l’ADEME vous recommande une méthodologie en 7 points pour dérouler votre projet d’écoconception :

  1. Rassembler votre équipe
  2. Se former et former votre équipe
  3. Choisir le produit, procédé ou service de référence
  4. Réaliser une première évaluation environnementale
  5. Identifier et mettre en œuvre les pistes d’amélioration
  6. Réaliser une nouvelle évaluation environnementale
  7. Communiquer sur les performances environnementales de votre produit, service ou procédé écoconçu

Pour vous lancer et vous accompagner, retrouvez vos interlocuteurs privilégiés :

  • Les Directions régionales de l’ADEME
  • Notre partenaire associatif le Pôle Éco-conception
  • Les centres-relais régionaux en écoconception :
  • Bourgogne-Franche-Comté : Agence Économique Régionale
  • Normandie : contacter Fabrice Guesdon du Pôle Éco-conception
  • Nouvelle Aquitaine : Soltena
  • Occitanie : Programme Occimore
  • Provence-Alpes-Côte d’Azur : Novachim
  • Les centres-relais régionaux des CCI (Alsace, Landes, Maine-et-Loire)

Les règles de la sous-traitance

Sous-traiter ou ne pas sous-traiter est souvent un dilemme car pour confier la sous-traitance, il faut déjà bien réfléchir en amont à la fiabilité de l’entreprise à laquelle on attribue des missions, qui peuvent, si elles ne sont pas effectuées dans les délais convenus, mettre l’entreprise en difficultés.

Selon la définition du site du service public, la sous-traitance est une opération par laquelle une entreprise (appelée donneur d’ordre) confie à une autre entreprise (appelée sous-traitant) la mission de réaliser pour elle une partie des actes de production et/ou de services dont elle demeure responsable. La sous-traitance s’adapte à tous les secteurs d’activité. Elle peut s’avérer très utile pour le développement de votre activité.

Pour des raisons stratégiques, les petites et moyennes entreprises de tous secteurs confondus plébiscitent très souvent la sous-traitance dans ses différentes formes. Celle-ci doit cependant respecter un cadre réglementaire strict et n’est pas sans risques. Explications.

Les types de sous-traitance

Les entreprises ont recours à la sous-traitance, que ce soit pour des produits ou des services, pour pallier un manque. On parle de la sous-traitance de spécialité quand celles-ci ne possèdent pas les compétences et savoir-faire nécessaires. Tandis qu’elles optent pour la sous-traitance de capacité, lorsqu’elles n’ont pas les moyens techniques ou humains suffisants pour répondre à la demande d’un client dans les délais impartis.

La sous-traitance de marché, qui consiste pour l’entreprise principale, dite utilisatrice, à confier la réalisation du marché qu’elle a conclu avec un maître d’ouvrage à une autre entreprise, dite exécutante, s’est quant à elle très largement développée ces dernières années. Elle donne lieu de plus en plus souvent à la sous-traitance en cascade ou en chaîne, lorsque l’entreprise sous-traitante décide à son tour de faire exécuter sa mission par une autre structure. Ces pratiques sont, en l’occurrence, très courantes dans le BTP.

Enjeux de la sous-traitance

Si les entreprises ont de plus en plus recours à la sous-traitance, c’est d’abord parce qu’elle leur permet de rester compétitives et de continuer à développer leurs marchés, dans un contexte économique et concurrentiel de plus en plus tendu, et ce tout en restant centrées sur leur cœur de métier.

En effet, cette méthode répond à des enjeux financiers et logistiques. D’une part, l’entreprise utilisatrice peut se concentrer sur ses activités à forte valeur ajoutée, en confiant celles qui le sont moins à un prestataire extérieur. D’autre part, en proposant une offre globale même si elle ne détient pas toutes les compétences, l’entreprise fait valoir un argument supplémentaire non négligeable la plaçant en bonne position pour obtenir des marchés. Par exemple, toujours dans le secteur du bâtiment, il est courant de voir des entreprises de construction sous-traiter la réalisation des espaces verts à un spécialiste. C’est dans ce cadre qu’entreprises utilisatrices et sous-traitants nouent de plus en plus des partenariats.

Contrat de sous-traitance

Sans parler de partenariat, toute mission de sous-traitance doit, comme le prévoit la loi, faire l’objet d’un contrat entre les deux parties. Celui-ci doit notamment comporter les clauses suivantes : objet, prix et conditions de révision de prix, modalités de prestations, délais de paiement, garanties, date de signature, date d’effet et durée, modalités de modification du contrat…

Limites de la sous-traitance

Si la sous-traitance permet de résoudre certaines problématiques d’entreprises, elle n’en est pas moins sans risques.

En effet, l’un des grands classiques est de faire appel à un prestataire extérieur qui utilise de la main d’œuvre dissimulée, sans contrat de travail. L’entreprise utilisatrice a donc l’obligation, au moment de la conclusion du contrat, d’obtenir de l’autre partie certains documents comme la copie de l’immatriculation professionnelle ou encore la copie des dernières déclarations sociales et fiscales.

Une autre limite importante concerne les liens entre les parties prenantes. Dans une telle relation, chacune des entreprises concernées est dépendante de l’autre.
En effet, la structure utilisatrice n’est plus totalement maîtresse de la tâche dans son ensemble (qualité, formation et compétences du personnel utilisé…) et elle doit être vigilante dans ses directives et contrôles pour ne pas voir la sous-traitance requalifiée en contrat de travail.

Du côté de l’entreprise extérieure, elle doit avoir à l’esprit que d’autres partenariats peuvent être noués, qui plus est avec certains de ses concurrents. Et surtout, elle doit être en mesure de prévenir et supporter les risques, en termes de sécurité, liés à certaines activités que lui confie l’entreprise utilisatrice. Les accidents sont effectivement très fréquents pour les salariés des sous-traitants, car ils font généralement appel à de la main-d’œuvre peu formée et qualifiée, et en situation précaire, et/ou interviennent dans des environnements dangereux par nature.

Que doit comporter un contrat de sous-traitance ?

La rédaction d’un contrat de sous-traitance n’est pas obligatoire, mais s’avère indispensable pour assurer une sécurité juridique et éviter les litiges.

  • Objet du contrat, c’est-à-dire le détail de la mission confiée au sous-traitant
  • Prix de la prestation
  • Clause d’indexation ou clause de renégociation (en cas d’évolution des conditions économiques qui compromettraient l’équilibre du contrat)
  • Délais de paiement et/ou pénalités de retard
  • Modalités de modification du contrat
  • Livraison (lieu de livraison, délais, transport et emballage)
  • Sanction du non-respect des délais (réduction du prix, par exemple)
  • Contrôle et réception des prestations
  • Garanties accordées au sous-traitant
  • Confidentialité de certaines informations transmises au sous-traitant
  • Propriété intellectuelle lorsque la prestation est protégée par les droits d’auteur
  • Clause sur le travail dissimulé pour s’assurer que le sous-traitant ne recourt pas au travail de personnes non déclarées
  • Date de conclusion, date d’effet du contrat
  • Tribunal compétent et droit applicable, en cas de litige éventuel

Investir aisément dans l’immobilier avec les SCPI 

Vous avez envie de vous constituer un patrimoine immobilier solide et diversifié, mais la gestion locative de vos biens vous rebute ? Le budget que vous avez à investir n’est pas conséquent ? La solution réside peut-être dans les Sociétés Civiles de Placement Immobilier, aussi appelées SCPI. 

Comment fonctionne une SCPI ? 

Investir dans une SCPI signifie que vous devenez copropriétaire d’une société. Cette entreprise utilise votre apport et celui d’autres investisseurs dans le but de constituer un parc immobilier commun et varié, incluant par exemple des bureaux, des commerces, des entrepôts ou des logements. L’objectif pour la société est de répartir ses investissements afin de minimiser les risques. Les loyers perçus sont ensuite reversés aux associés, proportionnellement à leur participation budgétaire. 

Les avantages de l’investissement avec une SCPI 

L’achat d’une part de SCPI est possible à partir de quelques milliers, voire quelques centaines d’euros. La SCPI est donc une option disponible pour un large public, même pour les investisseurs modestes. Contrairement à l’achat direct d’un bien immobilier, une SCPI apporte le confort d’une gestion déléguée : les associés n’ont pas à se soucier de l’administration quotidienne des biens. Ils gagnent ainsi du temps et de l’énergie. Enfin, la SCPI, c’est surtout la diversification du patrimoine immobilier sur différents secteurs géographiques. Cela limite l’impact des possibles baisses de rentabilité d’une propriété ou d’un secteur économique précis. 

Les critères à prendre en compte avant d’investir 

Avant de vous lancer dans l’investissement en SCPI, renseignez-vous sur la société de gestion qui gère la SCPI. Choisissez plutôt une entreprise réputée et expérimentée dans le domaine de l’immobilier. Analysez également le type de biens immobiliers détenus par la SCPI et leur localisation, et assurez-vous de la diversification géographique et sectorielle. Enfin, examinez les frais associés à l’investissement en SCPI : frais de gestion et frais d’entrée.

La veille concurrentielle, stratégie indispensable pour votre entreprise

La veille concurrentielle est loin de se limiter à observer les concurrents. Elle permet d’observer les innovations qui vont bouleverser un secteur : celles-ci sont parfois liées à la distribution, à la livraison, au service après-vente et pas seulement associées au produit ou service. Cerner l’impact des innovations permet de s’adapter avant que le concurrent ne l’ait mis en exergue pour montrer sa rapidité, son efficacité et bien sûr grâce à sa réactivité vous développerez votre clientèle. Il est donc nécessaire de voir tous les paramètres et indicateurs.

En 2024, la veille commerciale est un enjeu majeur pour les entreprises afin d’anticiper et s’adapter aux évolutions rapides des tendances du marché, des comportements d’achat, et des innovations sectorielles. Comprendre les besoins et préférences, offrir des expériences personnalisées et adapter ses offres aux attentes du marché devient incontournable.

La veille concurrentielle est une technique marketing, indispensable à la survie d’une entreprise. Elle permet de redéfinir les bases stratégiques de cette dernière, mais surtout d’affronter la concurrence. 

Dans ce cas, elle oblige une entreprise à adopter certaines techniques, et notamment à être sans cesse à l’écoute de son environnement, dynamique et novateur. En pratique, la veille concurrentielle consiste à rechercher, analyser et exploiter les informations liées à une entreprise, son secteur d’activité ainsi que ses concurrents, afin de développer sa compétitivité et sa productivité. Pour ce faire, voici quelques outils et conseils qui vous seront utiles.

La valeur ajoutée d’une veille concurrentielle

Dans le monde de l’entrepreneuriat, l’information joue un rôle capital pour le développement d’une entreprise. Si lors de la conception d’un service ou d’un produit, vous vous faites devancer par un concurrent, soyez sûr que votre entreprise aura du mal à démarrer. Cependant, en réalisant une veille concurrentielle avant de lancer quoi que ce soit, vous aurez pris conscience des forces et faiblesses de votre nouveau produit/service. Vous serez de fait dans l’obligation de trouver des solutions par rapport à vos faiblesses. Après une veille, affinez vos stratégies et vous gagnerez en efficacité. Vous pouvez donc vous imposer, vous et votre produit/service, par rapport à vos concurrents.

Quelles sont les informations à rechercher ?

Pour que votre entreprise puisse prospérer, tenez-vous au courant des nouveautés de votre secteur. Informez-vous de vos nouveaux concurrents, des offres promotionnelles, des services ou des produits qui vont vous concurrencer. Restez attentif aux éventuelles publications d’un article ou d’un communiqué de presse qui touche de près ou de loin votre secteur. Vous devez connaître les nouveaux clients, les alliances, les rachats, les partenariats, les contrats ou encore les accords qui peuvent s’ouvrir à vous, ou auxquels vos concurrents sont confrontés.

Utiliser les sources d’information en ligne

Puisque la plupart des informations sont éditées en ligne, vous devez consulter les sites de la presse concernant votre activité. Intéressez-vous également à la presse économique généraliste. La meilleure solution pour être informé à temps est de vous abonner aux différents flux RSS des médias qui vous concernent. Aussi, les alertes Google vous permettent de gagner du temps dans vos recherches d’informations. Vous n’avez qu’à configurer votre mail selon vos convenances et vous serez alerté en temps et heure voulus. Les outils 2.0 vous seront également utiles comme les communautés d’internautes et les forums. Ce sont d’excellents moyens pour dégoter de précieuses informations. 

Définir votre rythme de veille

Selon votre secteur d’activité et en fonction de votre objectif, trouvez votre rythme de veille concurrentielle. Pour ce faire, vous pouvez déterminer votre cadre de recherche et définir précisément les informations dont vous aurez besoin. Ensuite, vous devrez analyser les informations et, par conséquent, bien définir votre stratégie par rapport à vos concurrents. Vous pouvez également utiliser des logiciels de veille concurrentielle comme Cybion, Arist ou Blueboat, Similarweb, Paarly , Google Ads, Internet Archive , Feedly, SpyFu, Wappalyzer, Google Alertes, Talk Walker, Sprout Social…pour plus d’efficacité. De nombreux prestataires proposent également des services en matière de veille, et toutes possèdent un site internet. N’hésitez pas à vous renseigner.

Le MBA de l’Esade se hisse parmi les vingt premiers mondiaux 

Selon le dernier classement du Financial Time, l’Esade Business School célèbre une montée impressionnante. Elle place le programme de MBA à la 17e position mondiale et au 6e rang européen. 

Cette ascension remarquable de treize places est attribuée à plusieurs facteurs clés, notamment l’augmentation significative des salaires des diplômés, la diversité exceptionnelle de la classe sur les plans sectoriel et international, ainsi que les performances remarquables dans des domaines tels que la réduction de l’empreinte carbone et la recherche.

Les facteurs ayant contribué à la monté

La progression fulgurante du MBA Full-Time de l’Esade Business School au classement mondial du Financial Times atteste de son engagement envers l’excellence. L’augmentation notable des salaires des diplômés, la meilleure en Europe cette année, ainsi que les solides performances en termes de diversité dans la salle de classe, plaçant l’Esade au 2e rang mondial par secteur et au 9e rang mondial à l’échelle internationale, ont joué un rôle prépondérant dans cette réussite. En outre, l’Esade a obtenu une reconnaissance pour son engagement envers la durabilité, se classant au 4e rang mondial en termes de réduction de l’empreinte carbone, et pour son excellence en recherche, ce qui constitue un nouveau record pour l’institution.

A nos confrères, Joan Rodón, doyen de l’Esade Business School, a souligné que le succès du programme reposait sur son modèle pédagogique unique, qui prépare les étudiants à diriger dans un monde diversifié, à anticiper les tendances du marché et à avoir un impact social. Il met également en avant l’accent mis sur l’innovation et la créativité, permettant aux étudiants de dynamiser leur carrière professionnelle et de devenir des talents recherchés par les entreprises.

La diversité est au cœur du programme

L’école peut se prévaloir d’une représentation variée de différents secteurs d’activité au sein de la dernière promotion. Les étudiants proviennent de divers horizons, avec des industries telles que l’industrie, la finance, le conseil, les médias, la santé, la distribution, la technologie, l’immobilier et les transports, tous représentés dans des proportions significatives.

En ce qui concerne la diversité internationale, l’Esade se démarque également, avec 98% de ses étudiants provenant de 44 nationalités différentes. Cette dimension internationale est renforcée par la possibilité pour les étudiants de personnaliser la durée du programme en fonction de leurs besoins, ainsi que par une série d’opportunités internationales telles que les programmes d’échange et les voyages d’études mondiaux.

Un taux d’emploi très élevé

En termes de réussite professionnelle, l’Esade se distingue également, avec un taux d’emploi de 91% dans les trois mois suivant l’obtention du diplôme, et 97% des diplômés travaillant dans un domaine différent de leur origine. De plus, les salaires des diplômés augmentent en moyenne de 151% au cours des trois années suivantes, un chiffre qui surpasse les autres programmes européens selon le classement du Financial Times.

Le  succès du MBA de l’Esade ne se limite pas à ses performances académiques, mais englobe également son engagement envers la diversité, la durabilité et la réussite professionnelle de ses diplômés. Avec un accent constant sur l’innovation et l’excellence, l’Esade continue de se positionner comme une institution de premier plan dans le paysage mondial de l’éducation commerciale.

Pour voir le classement en entier : https://rankings.ft.com/rankings/2951/mba-2024