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Êtes-vous un leader ?

Après avoir réussi l’exploit de surmonter toutes les difficultés liées à la création d’entreprise, vous voilà face à un nouveau challenge, celui de vous imposer comme leader, à la fois dans votre équipe, mais aussi au sein de votre communauté professionnelle. Il est temps de commencer par faire un petit état des lieux : avez-vous l’âme d’un leader ?

Certains dirigeants pensent que leur position dans l’organigramme les rendent de fait légitimes et donc ils managent à partir de ce critère. Or, pour être considéré comme leader d’autres critères comme celui de la reconnaissance par les collaborateurs en raison des compétences mais aussi du savoir-être sont en jeu.

Au fait, c’est quoi un bon leader ?

Nous avons tous en tête l’image du leader ultra-charismatique qui arrive à motiver ses équipes d’un simple regard, juste par sa présence ! Un peu galvaudée comme représentation, non ? Bonne nouvelle, il existe plusieurs façons d’exprimer son leadership et même ceux qui ne sont pas nés avec une capacité évidente à soulever les foules peuvent développer les aptitudes nécessaires pour devenir un bon leader. Quelle que soit la forme que prend l’expression du leadership d’une personne, sa définition reste inchangée. 

Être capable de fédérer ses équipes

“C’est au contact d’autrui que l’homme apprend ce qu’il sait. ”

Euripide

Comment fédérer les équipes ?

Lorsque l’on observe les leaders des start-ups qui se sont développées en l’espace d’un éclair, on pourrait dire que la qualité première du leader est :

  • l’humilité
  • la capacité d’utiliser le potentiel de ses collaborateurs.

Le leadership est la capacité d’un individu à influencer et fédérer d’autres personnes dans le but d’atteindre des objectifs portés par tous.

Un bon leader réussit à inspirer et à guider des individus dans une relation de confiance et de respect mutuel. La mission du leader dans une entreprise est de bien savoir communiquer auprès de ses équipes afin de les motiver pour avancer ensemble vers la réalisation d’un objectif ambitieux. Le leadership n’est pas une fin en soi. Un bon leader ne cherche pas à gagner un pouvoir d’influence sur les autres seulement pour sa gloire personnelle. Le leadership « auto-centré » est totalement improductif. Un leader efficace s’appuie sur ses capacités de leadership pour faire adhérer son équipe à un but commun : le développement de l’entreprise, l’atteinte d’objectifs commerciaux élevés, l’instauration d’un travail d’équipe harmonieux, la création de produits toujours plus innovants…

Mettre du sens au travail

Un chef d’entreprise qui a du leadership sait mettre du sens derrière le travail de ses équipes pour les motiver à se dépasser. Sa principale qualité est de savoir transmettre aux autres sa vision de l’entreprise et de fédérer son équipe autour de ce projet, en leur transmettant sa passion. C’est également un bon stratège qui sait comment avancer pour que son entreprise atteigne ses objectifs. Sa grande force est de savoir imposer sa stratégie et de persuader les autres de son bien-fondé, même quand tout le monde lui souffle qu’il a tort. Enfin, on ne peut pas faire l’impasse sur les trois valeurs qui font la différence entre les leaders et les bons leaders : l’exemplarité de leur attitude, le respect des autres et l’humilité.

Êtes-vous un leader ou juste le boss ?

Ce n’est pas parce que, sur votre carte de visite, s’inscrivent en lettres d’or les mots « chef d’entreprise », « manager » ou « président » que vous êtes de fait un leader auprès de votre équipe. Ce n’est pas si simple… Un manager dirige son équipe pour la simple raison qu’il est leur supérieur hiérarchique. Le statut de leader est acquis par une personne non pas grâce à sa position dans l’entreprise, mais parce qu’elle a su s’imposer comme tel au sein de l’équipe. À la différence d’un simple manager, un leader n’est pas perçu comme une source contraignante d’autorité.

Le manager est davantage dans une dynamique d’imposer des tâches à réaliser, quand le leader est focalisé sur ses relations avec les personnes pour les inspirer. Le manager est un contrôleur, le leader, lui, est un moteur. Celui-ci impose une autorité formelle, contrairement au leader qui se fait accepter naturellement comme le dirigeant qu’on a soi-même envie de suivre. La différence de posture se joue dans la communication entre soi et ses salariés. Quelques conseils pour asseoir votre leadership auprès de vos équipes : soyez à l’écoute de vos salariés, et ce, pas que par e-mail, donnez de vraies responsabilités à vos collaborateurs afin qu’ils se sentent eux-mêmes investis dans le projet que vous portez, racontez-leur les défis auxquels vous avez dû faire face pour créer et développer l’entreprise, ou encore mettez en valeur leurs efforts.

Travaillez également votre leadership vis-à-vis de la communauté professionnelle de votre secteur : voyant que vous êtes reconnu par vos pairs comme un expert de votre domaine, vos salariés ne pourront qu’adhérer à votre vision et choisir de faire de vous le leader naturel de votre entreprise.

Le leader : savoir se remettre en cause et être disponible

Selon François-Daniel Migeon dans son livre Le leader authentique paru aux Editions Eyrolles, le leader doit développer un savoir-être et un savoir-faire « si le leader accepte de se transformer pour répondre aux exigences de la mission et de l’équipe. Accepter d’évaluer son caractère, ses qualités personnelles, ses compétences, en fonction de ce qui est nécessaire pour la mission et chercher à s’adapter pour la mettre en œuvre est la troisième clé vers le leadership authentique. Le leader devra se laisser transformer pour développer en particulier trois capacités : celle de faire passer ses équipes du rêve au projet, de l’observation à l’engagement et, enfin, de « faire advenir ». Choisir de se rendre disponible à sa vocation professionnelle et se rendre disponible pour chacun conduit naturellement à se transformer pour développer le meilleur de soi, au bénéfice de son entourage : c’est le cercle vertueux du leadership authentique.».

1 boîte + 2 leaders = un jeu dangereux

Imaginez un bateau sur lequel deux capitaines chercheraient à tout prix à se dominer l’un l’autre pour s’imposer face à l’équipage comme le chef à bord… complètement aberrant, non ? Et pourtant, c’est précisément la situation que l’on trouve dans nombre d’entreprises ayant deux patrons. Pour sortir de cette situation ubuesque qui freine le développement de l’entreprise, la seule solution reste de définir précisément lequel des deux « leaders » est officiellement le patron. Si aucun des deux ne concède à lâcher du lest, il faudra alors penser sérieusement à une situation plus radicale, telle que la sortie d’un des deux associés.

Transmission familiale d’une entreprise : pour ou contre ?

Une entreprise familiale possède cette qualité intrinsèque de rassurer les clients. Ils gardent dans leur inconscient l’image d’une entreprise qui a fait partie de leur parcours de vie et lui prêtent la valeur de qualité. La transmission des entreprises familiales est une disposition très ancienne qui remonte à 1683. À noter que près de 85 % des entreprises françaises sont des entreprises familiales, leurs activités couvrent la moitié du PNB et des emplois sur le territoire. La transmission familiale d’une entreprise représente un enjeu, non seulement pour l’économie générale, mais aussi pour le propriétaire de l’entreprise. La survie d’une entreprise dépend de l’étape de transmission et de la personne qui reprend les rênes de la société.

Les médias n’hésitent pas à réaliser des sagas épiques autour des héritages des entreprises familiales. Pourtant, il est bien difficile de transmettre une entreprise dans ce monde qui ne cesse de vivre des bouleversements. Celui-ci demande aux dirigeants d’être des visionnaires. Tout d’horizon sur ce monde qui fait souvent rêver.

Qu’est-ce qu’une entreprise familiale ?

Une entreprise familiale doit réunir certaines conditions pour pouvoir être dénommée ainsi. Elle doit être contrôlée par une famille depuis au moins deux générations. Elle doit avoir une politique de succession et doit compter parmi ses effectifs au minimum trois membres de la famille. L’entreprise familiale se caractérise par un certain nombre de valeurs, dont le dynamisme, l’innovation, les relations durables, la flexibilité, l’importance du facteur humain ainsi que des stratégies orientées vers des objectifs à moyen et long terme. C’est aussi un lieu d’interdépendance qui se compose de trois éléments : l’entreprise, la famille et le patrimoine.

Qu’est-ce qu’une transmission d’entreprise ?

Il s’agit de la cession (du point de vue cédant) et de l’acquisition (du point de vue d’un repreneur) d’une entreprise. La transmission peut prendre différentes formes : la vente de parts d’une société, la vente des actifs et des passifs de la société. Elle peut même consister en la vente d’une partie des actifs ou des activités de la société. Il y a deux types de transmission d’entreprise familiale : la transmission familiale-continuité et la transmission familiale-cession. 

La transmission familiale-continuité s’effectue dans un cadre de continuité familiale, quant à la transmission familiale-cession, elle aboutit à la cession des entreprises à des tiers. Dans le cadre d’une transmission assurant la continuité familiale, il y a deux possibilités. La première est la transmission
du pouvoir et la deuxième est la transmission de propriété.

Bien préparer sa transmission

C’est souvent une période de doute, d’anxiété et même de tension. Habituer les héritiers à travailler ensemble, à bien se comporter entre eux, à comprendre et à assimiler la valeur de la famille ne semble pas évident à accomplir. Il est aussi important de choisir dès le début le successeur. Ce qui suppose une organisation du patrimoine et une évaluation des besoins financiers des parents. Longtemps avant de prendre sa retraite, le dirigeant de l’entreprise doit avoir déjà pris sa décision au sujet de son successeur.

Bien cerner les avantages et les inconvénients

La liberté de l’actionnaire majoritaire à prendre une décision est le premier avantage. Ses frères et sœurs n’auront pas à se prononcer. Par contre, ce type de désignation peut engendrer des tensions dans la famille parce que le reste des héritiers se croira dévalorisé. Si vous avez pensé à partager les actions à parts égales, cela peut poser un problème de gouvernance, si les enfants sont un nombre pair et surtout quand ils ne s’apprécient pas bien. Dans le cas contraire, cet arrangement peut se révéler hautement productif.

Comment se porte le marché de la bijouterie en France ?

A quelques jours de la fête des mères et des pères, la bijouterie va être au coeur de toutes les attentions. Actuellement le marché de la bijouterie en France génère plusieurs milliards d’euros en chiffre d’affaires annuellement.

La bijouterie en France : faits et chiffres

La révolution industrielle a permis de produire des bijoux en série et d’utiliser de matériaux moins onéreux comme le fer, le cuivre, l’aluminium et le plastique mais tout aussi performants dans l’élégance. Françaises et Français sont friands de bijoux et achètent annuellement entre 50 et 60 millions de bijoux. En 2021, le chiffre d’affaires total du marché de la bijouterie en France équivalait à près de 3,1 milliards d’euros.

Quatre principales entreprises de bijouterie dominaient le secteur en 2022 : l’Américaine Claire’s, la Danoise Pandora, l’Autrichienne Swarovski et la Française Cartier. Même si la France importe beaucoup de bijoux, elle en est aussi producteur. En 2022, le chiffre d’affaires total de la production de bijoux en France a atteint plus de 4,6 milliards d’euros. La production française de bijoux est particulièrement réputée pour sa bijouterie de luxe : Cartier, Dior, Louis Vuitton ou encore Van Cleef & Arpels sont des marques de luxe françaises connues dans le monde entier.

Montres et bijoux : un secteur en pleine ascension

Les ventes de montres et bijoux ont bondi de 20 % en 2022, pour s’élever à 7,5 milliards d’euros en France, selon le rapport annuel du comité professionnel Francéclat. Et cela, en dépit en dépit d’un « environnement incertain » lié au conflit en Ukraine, à la hausse du coût de l’énergie et de l’inflation. Quant à la production de montres et bijoux, celle-ci est en hausse de 29 %, dont 381 millions d’euros pour l’horlogerie (+12 %) et 4,6 milliards d’euros pour la bijouterie-joaillerie (+31 %).

Le marché français est en pleine ascension grâce à la clientèle française et au retour des touristes étrangers. Partout, des ateliers se créent : Paris, Lyon, province… De nombreuses marques sont apparues en bijouterie-joaillerie (Persée, Charlotte Chesnais, Mara Paris, Atelier Paulin, Deloison, Rouvenat…) comme en horlogerie (Apose, Charlie Paris, Beaubleu, Sartory Billard, Trilobe…). En cinq ans, de 2018 à 2022, la production française de montres et bijoux a ainsi plus que doublé, générant la création de plus de 2 000 emplois industriels. 

L’essor des diamants de synthèse, une révolution

Les diamants cultivés en laboratoire révolutionnent l’industrie de la bijouterie. Ils offrent des substituts abordables aux diamants extraits de mines. Ainsi, Pandora, lors de la Fashion Week de New York, a organisé un événement spectaculaire, nommé le « district des diamants cultivés en laboratoire ». Réputée pour ses bracelets à breloques abordables, Brilliant Earth, une marque de diamants cultivés en laboratoire, a connu une augmentation de 15,7 % de ses ventes nettes en 2022. Dorsey, une autre marque de bijoux exclusivement cultivés en laboratoire, a vendu plus d’un million de pierres précieuses l’année précédente.

Les diamants étaient le symbole du luxe. Or, les diamants cultivés en laboratoire sont devenus une solution alternative pour les clients en raison du prix. Selon l’analyste de l’industrie de la bijouterie, Paul Zimnisky, le chiffre d’affaires des ventes de diamants cultivés en laboratoire est passé de moins de 1 milliard de dollars en 2016 à près de 12 milliards de dollars en 2022. 

Les ventes en ligne, toujours en hausse

En 2020, la vente en ligne a augmenté de 27 %, ce qui équivaut à 3 ans de croissance. Les acheteurs en ligne sont généralement de catégorie socio-professionnelle élevée et concernent plutôt des femmes de 30-45 ans, des hommes, de 25-45 ans, des couples. Les bagues de fiançailles, les montres et les colliers font partie des produits plébiscités sur les bijouteries en ligne. Les bijoutiers de luxe n’hésitent d’ailleurs pas à investir dans un site vitrine.

Selon les résultats de l’étude menée par la Médiamétrie, Observatoire des usages internet, 51 % de Français achètent en ligne surtout des produits de mode, dont des vêtements, des chaussures et des bijoux. A noter que la vente en ligne représente plus de 30 % du marché global de la bijouterie. Les sites de vente de bijoux de deuxième main s’imposent de plus en plus. Pour Collector Square, un site spécialisé dans la vente de bijoux d’occasion, le panier moyen est de 2 500 € et la croissance de ses ventes est de 60 % sur les cinq premiers mois de 2021. 

L’entreprise familiale, c’est quoi ?

Les entreprises familiales constituent un pilier non négligeable de l’économie internationale. Elles composent plus de la majorité des entreprises mondiales. En principe, elles représentent une entité administrée par les membres d’une même famille qui disposent de plus de la majorité du capital de l’entreprise. Le pouvoir de décision appartient à la famille. Ces décisions concernent principalement la stratégie de développement de la société et celle de la succession du dirigeant. En principe, ces stratégies s’orientent vers des projets à moyen et long terme. Par rapport à d’autres types de sociétés, l’entreprise familiale bénéficie de nombreux atouts lui permettant de garantir un développement durable.

Une entreprise familiale est en principe détenue et contrôlée par les membres de la famille, gérée par les membres de la famille et transmissible d’une génération à une autre au sein de la famille.

Rappelons d’abord que les entreprises familiales jouent un rôle économique essentiel : en France, 83 % des entreprises, dont 75 % des PME et 50 % des ETI, sont familiales.

Selon les derniers chiffres de l’INSEE, 70 % des ETI et PME françaises sont des entreprises familiales.

  • Les entreprises familiales désengagées ont établi une frontière rigide entre la famille et l’entreprise, empêchant ainsi les interactions émotionnelles avec pour unique lien avec l’entreprise les apports financiers.
  • Les entreprises enchevêtrées possèdent une frontière perméable qui associent toutes les émotions issues de la famille et les intérêts financiers
  • Enfin, les entreprises familiales équilibrées ont une gouvernance familiale qui gère les émotions afin de contrôler au mieux les finances.

Entreprise familiale : une société à part entière

La société familiale constitue une forme universelle. En France, la plus ancienne entreprise individuelle date de plus de 400 ans. Dans la majorité des cas, les gens la confondent avec les petites et moyennes entreprises. Toutes les entreprises familiales constituent des PME. Les PME ne peuvent toutefois pas forcément former des entreprises familiales. Il convient de savoir que le concept d’entreprise familiale a fait l’objet de nombreuses controverses. Plusieurs recherches ont été mises en œuvre pour délimiter de manière plus précise cette notion.

Les principaux atouts d’une entreprise familiale

En principe, les entreprises familiales disposent de nombreux atouts leur permettant de se développer et de s’épanouir malgré les difficultés qu’elles peuvent rencontrer. À la différence des autres formes de sociétés, l’entreprise familiale réunit des individus soumis à des obligations familiales. Ces obligations ne se limitent pas à assurer la pérennité du développement des activités de la société, mais surtout à garantir la protection et l’optimisation de la fierté de la famille. La cohésion et l’existence d’un intérêt commun en vue de défendre des valeurs humaines fortes constituent les principales forces de cette forme de société. L’entreprise familiale doit sa performance grâce à ses dirigeants dotés d’une compétence et d’une expérience incontestables. Dans la majorité des cas, les membres de la famille préparent et forment le futur dirigeant dès son plus jeune âge de sorte qu’il puisse assurer son rôle avec fiabilité et efficacité.

Les faiblesses d’une entreprise familiale

En principe, les problèmes rencontrés par l’entreprise familiale affectent presque toutes les sociétés, quelles que soient leurs formes. Ces problèmes concernent autant l’organisation générale que la gestion quotidienne. Certaines sociétés familiales ne mettent pas en place des pratiques managériales et commerciales adaptées à leurs besoins en raison de la non-maîtrise du plan théorique et technique.

La gestion de conflits au sein de la société demeure très difficile. Deux cas peuvent se présenter. Les conflits peuvent exister entre les membres de la famille qui dirigent la société, ou bien ils peuvent concerner la famille et la direction. Dans la majorité des cas, ces conflits subsistent entre le dirigeant ou le fondateur et son successeur. Cela justifie l’importance de la séparation entre vie professionnelle et vie privée. La mise en place d’un organisme de contrôle indépendant s’avère indispensable. Cet organisme assure en même temps la gestion de l’organisation et de la trésorerie. Aussi, il doit disposer d’une autorité particulière lui permettant d’imposer des sanctions en cas de non-respect des règles régissant la société familiale.

Existe-il des clés pour se mettre en capacité d’innover ?

Dans le langage économique, innover implique de lancer de nouveaux produits et de nouveaux services. Les clés pour innover résident dans l’ouverture d’esprit, l’étude des tendances et la préparation du terrain ! De nombreux entrepreneurs ont fait fortune avec des concepts originaux. 

Innover fait partie de l’ADN de tout entrepreneur. Pour cela, loin d’émettre des critiques sur les innovations ou sur les bouleversements dus aux différentes circonstances qu’elles soient économiques, politiques ou environnementales, l’entrepreneur se doit de prendre la posture du chercheur d’or qui extrait les pépites au milieu du sable.

Trouver des idées originales pour son entreprise

Certains produits sont lancés par hasard ! Il suffit de demeurer ouvert d’esprit et de rester attentif aux différentes tendances. Par exemple, les fameux élastiques RainbowLoom ont été lancés par une famille française qui se trouvait en déplacement aux USA. Les parents ont constaté l’engouement de leurs rejetons pour réaliser ces fameux bracelets en élastique et ils ont importé le concept en France. Le couple Laurençon a alors monté sa propre société, depuis devenue un franc succès.

Pour être en capacité d’innover, vous ne devez pas brider votre fantaisie. Certaines idées a priori farfelues fonctionnent plutôt bien. C’est le cas notamment du Café des chats. La fondatrice (Margaux Gandelon) a ainsi affronté les critiques pour ouvrir avec succès un bar dans lequel les clients peuvent se restaurer et câliner des chats provenant d’associations et refuges. Original !

Savoir se mettre à la page et utiliser les modes et tendances

D’autres idées d’entreprises surfent aussi sur des tendances actuelles comme l’écologie. Par exemple, Gérard Bellet a développé un concept appelé « Jean Bouteille », qui reprend une idée déjà développée dans des pays comme l’Allemagne : la consigne. Le client achète ainsi une bouteille pour ensuite la remplir d’huile, de vinaigre, de bière, de jus de fruit… Le tout pour un prix très attractif, qui affiche 20% d’économie par rapport aux bouteilles traditionnelles.

Une autre tendance chez les consommateurs est de manger sans gluten. Certains entrepreneurs surfent sur cette mode et ont lancé leurs marques comme Helmut Newcake, Sunny Délices ou encore Noglu. Coté nourriture saine, les fondateurs de Delicesweet ont aussi su faire de la maladie de leur fille (le diabète, ndlr) un business familial avec la vente de sucrerie sans sucre… !

Voyager pour mieux importer des idées

Parfois, pour trouver des idées intéressantes, il suffit de changer de culture. De nombreux produits étrangers ont ainsi été ramenés en France et connaissent désormais de beaux succès. C’est le cas par exemple de la pâtisserie SadaharuAoki, qui vend du chocolat à base de thé vert, un produit ramené du Japon.

D’autres sites français reprennent des concepts bien connus aux USA ou en Angleterre. On peut citer l’exemple des franchises de Burger King, Subway ou Mark et Spencer. Des entrepreneurs audacieux comme Patrice Bonnefoux ou Alain Lellouche ont également importé d’Italie le concept d’aquabiking.

Savoir étudier le marché pour mieux innover

Bien entendu, une des clés pour innover consiste à faire une étude quasi-permanente de son marché. Vous pourrez y puiser de nombreuses idées, même si toutes ne se valent pas. Attention néanmoins à prendre le temps de faire une étude qualitative et de vérifier la faisabilité de votre nouveau projet. Ainsi, la fondatrice des salons de coiffures Ethnicia avait une bonne idée à l’origine (des salons haut de gamme pour les cheveux afros) mais son concept était trop coûteux, et de nombreuses clientes se plaignaient de la qualité des coiffeurs. Résultat : le concept n’a pas décollé. Attention donc à bien préparer le terrain avant de lancer vos innovations.Dernier conseil : n’hésitez pas à avoir toujours sur vous un carnet pour noter d’éventuelles idées au fil de l’eau ! L’innovation vient parfois à l’improviste…

Les difficultés ou préoccupations de l’entrepreneur

Les difficultés ou préoccupations de l’entrepreneur font partie inhérentes de sa mission. Cependant, il rencontre aussi des défis qu’il lui est crucial de comprendre et d’intégrer dans sa stratégie pour prospérer.

Depuis la crise sanitaire, les entrepreneurs ont appris à rebattre les cartes. Les plans bien huilés qu’ils avaient bien concocté en amont ont été mis à néant notamment par les guerres, les fermetures des frontières, des ruptures de stock et parfois ils se sont trouvés dans l’impossibilité de faire fonctionner l’entreprise. Ils ont dû faire preuve de résilience face à tous les imprévus : inondation, incendie, maladie, grève…

Les difficultés liées à la trésorerie

La trésorerie reste le poumon de l’entreprise. Or, lors de sa création, on lit souvent que l’on peut partir de zéro euro pour créer une entreprise. Oui mais… Pas zéro euro dans les caisses ! C’est pourquoi tout porteur de projet s’il ne possède pas de pécule devra regarder les méthodes de financement comme les prêts à la création d’entreprise, les prêts d’honneur, les crédits auprès de banques pour ne citer que celles-ci… Cela nécessitera des démarches qui lui prendront un temps certain. Cette tâche les détourne de l’axe client qui est fondamental pour remplir les caisses, celui du développement du business. Les soucis de trésorerie ne se limitent pas au début de l’entreprise puisque l’entrepreneur peut se retrouver confronté par exemple à des retards de paiement des clients et il devra mettre en place des processus pour toujours remplir ses caisses mais aussi payer ses fournisseurs ou ses prestataires. Pour cela, certains demanderont des acomptes, d’autres feront des relances automatiques.

Les difficultés de recrutement

Recruter est chronophage mais avoir une perle rare n’est guère du temps perdu. Cependant, malgré un monde hyperconnecté, il est parfois difficile de la trouver. C’est bien pour cela qu’elle est rare. La recherche demande également des compétences que l’entrepreneur n’a pas toujours. Déceler les bons profils n’est pas inné. C’est la raison pour laquelle il ne faut pas hésiter à s’appuyer sur des cabinets de recrutement ou des coachs.

La gestion administrative, la hantise de l’entrepreneur

Quelle que soit la taille de l’entreprise, elle est confrontée à des obligations administratives et fiscales. Celles-ci sont chronophages et n’arrivent pas toujours au bon moment, De plus, ces obligations ne cessent de subir des changements. Rien n’est gravé dans le marbre. Entre l’Urssaf, la banque, les impôts, les réclamations, les devis ou les factures à éditer…, l’entrepreneur se voit détourné de son cœur de métier : vendre. Au lieu de les considérer comme une catastrophe ou une perte de temps, une bonne pratique consiste à les lister et à prévoir du temps pour chaque tâche. Vous pouvez établir un calendrier ou un rétroplanning dans les premiers temps que vous finirez par connaître par cœur. N’hésitez pas à mettre en place des procédures simplificatrices et bien sûr prévoyez un temps dédié aux imprévus afin de les affronter sans panique.

La peur de l’échec

Les statistiques annoncent chaque année et surtout depuis la crise un nombre de défaillances d’entreprise qui fait froid dans le dos. A ces chiffres se rajoute l’épouvantail des cinq ans. Pour surmonter la peur de l’échec, développez la confiance en vous et en votre idée. Mais surtout, restez lucide et regardez sans cesse les évolutions pour mieux pouvoir vous adapter. La création d’entreprise suppose une détermination pour faire face à l’échec qui ne reste qu’une expérience. La lecture des témoignages d’entrepreneurs qui ont réussi vous incitera à voir les possibilités plutôt que de vous concentrer uniquement sur la peur et vous observerez ainsi comment ils ont traversé les péripéties. Vous seriez étonné de voir leur capacité à changer de cap ou à persévérer !

La responsabilité sociale et environnementale en entrepreneuriat, une obligation

Fermer les yeux sur votre responsabilité sociale et environnementale peut à court terme paraître sans importance mais sur le moyen terme et le long terme, cela pourrait réduire à néant les relations avec votre clientèle que vous avez mis tant de temps à tisser. Les clients ne sont pas naïfs ! Ils sont hyper connectés et reçoivent donc toutes les informations sur les entreprises qui se comportent mal. Selon une enquête de Nielsen, 66 % des consommateurs à l’échelle mondiale sont prêts à payer davantage pour des produits et services provenant d’entreprises qui ont des pratiques durables. Alors, autant allier l’utile à l’agréable. Identifiez les domaines où vous pouvez apporter des améliorations et mettez en place des initiatives durables !

« Si tu veux aller vite, marche seul, mais si tu veux aller loin, marchons ensemble. »

Proverbe africain

Succès : ces pièges qui vous guettent !

Le succès détient des arômes dont bon nombre d’entrepreneurs aimeraient goûter ou que certains ont déjà goûté. Aussi alléchant qu’il puisse paraître, le succès n’est pas sans risque. Vous devez vous méfier du comportement insidieux qu’il peut induire en déjouant habilement ses pièges.

De nombreux entrepreneurs lèvent des fonds mais ils doivent bien comprendre que cette levée de fonds ne doit pas leur tourner la tête et qu’ils doivent garder le sens des réalités.

Des entreprises, ayant atteint le succès, semblent invincibles. Ne vous fiez pas aux apparences car ces entreprises qui paraissaient indestructibles, ont connu l’échec, victimes de leur réussite. Modestie et humilité sont des garants pour rendre votre entreprise capable d’affronter n’importe quelle tourmente.

Prôné par tout entrepreneur, le succès, gage de foi en vos possibilités, en certaines opportunités, peut toutefois s’avérer la source de l’échec …

Une vision irréaliste

N’altérez pas votre vision des choses sous prétexte que vous connaissez le succès à ce moment-là. Ne laissez pas le succès vous aveugler et surtout, « ne vous reposez pas sur vos lauriers » ! Vos efforts, poussés par votre motivation, sont à entretenir.

« Essayez de ne pas devenir un homme de succès. Devenez plutôt un homme de valeur. »

Albert Einstein

En période de succès, vous pouvez en arriver à être convaincu que vous détenez la capacité de réussir quelle que soit la situation, ce qui est loin d’être vrai. Des facteurs négligés peuvent causer votre perte entraînant dans sa chute votre entreprise et tous les éléments que cela comporte (salariés, etc). Ne sous-estimez pas les risques existants, mais considérez-les, chacun d’entre eux, à leur juste valeur. Partez du principe qu’avant de vous dire que certains ne constituent que des détails, ils doivent tous être évalués.

Vous pouvez être dans une position plus que confortable aujourd’hui. Rien ne prouve que vous le serez également demain ! Connaître le succès à un instant t n’implique en rien que ce succès soit indéfini. Vous pouvez d’ailleurs vous présenter comme le leader sur le marché, n’en oubliez pas la concurrence qui n’attend qu’une chose : vous détrôner !

Mis à part cela, rappelez-vous constamment que les choses changent, bougent, les tendances du marché fluctuent, la mode évolue. Adaptez-vous à celles-ci. Parfois, cela passe par l’innovation dans vos produits et/ou services. Prenez d’ailleurs en compte les avis de vos clients et soyez à l’écoute de conseils pertinents, dans une perspective d’amélioration car avoir réussi ne veut pas dire ne pas pouvoir mieux faire !

« L’une des leçons avec lesquelles j’ai grandi avec a été de toujours rester fidèle à soi-même et de ne jamais laisser ce que quelqu’un d’autre dit vous distraire de vos objectifs. »

Michelle Obama

L’arrogance et la la vanité, vos pires ennemis

Le succès ne doit en rien impacter votre comportement et votre manière d’agir, et baisser votre taux de vigilance.
Le tout est de rester lucide et, on ne le dira jamais assez, de faire la part des choses. N’exagérez pas votre niveau de confiance en vous, ne soyez pas arrogant ni orgueilleux ou encore, vaniteux. Et surtout, ne surévaluez ni vos compétences, ni votre expérience. Une entreprise est bien souvent le résultat d’une somme de personnes et non d’un seul individu.

Bien que vous ayez travaillé pour atteindre le succès, gardez à l’esprit que la chance, elle aussi, vous sourit. Chance, en partie, à l’origine de votre réussite. En d’autres termes, gardez les pieds sur terre.

Qui plus est, avoir réussi ne signifie pas ne pas avoir commis d’erreur. Analysez-les et corrigez-les. Ce, dans une optique d’amélioration. Repérez également vos faiblesses afin de pouvoir les consolider car, n’oubliez pas, le succès connaît lui aussi ses limites.

En cas de difficultés, le risque lié émane du fait qu’il est possible que vous ayez perdu l’habitude de faire face à ces épreuves. Ne paniquez pas de façon excessive. Gardez votre sang froid en prenant le temps d’analyser la situation avant de réagir et de réfléchir afin d’agir en conséquence, de manière organisée.

Quant à vos objectifs, fixez-les de manière à ce qu’ils soient atteignables. Ne les surestimez pas, vos objectifs doivent être réalisables. En bref, ne vous laissez pas emporter par la frénésie du succès et l’appât du gain.

« Rire souvent et sans restriction; s’attirer le respect des gens intelligents et l’affection des enfants; tirer profit des critiques de bonne foi et supporter les trahisons des amis supposés; apprécier la beauté; voir chez les autres ce qu’ils ont de meilleur; laisser derrière soi quelque chose de bon, un enfant en bonne santé, un coin de jardin ou une société en progrès; savoir qu’un être au moins respire mieux parce que vous êtes passé en ce monde; voilà ce que j’appelle réussir sa vie. »

Ralph Waldo Emerson

Faire du neuf avec de l’ancien

Innover, innover et encore innover. Oui, mais alors comment innover ? Eh bien, faire du neuf avec de l’ancien est loin d’être une idée saugrenue. Quelles sont les clefs pour se démarquer ?

Ne nous promettons pas la lune. La recette miracle d’un produit qui aura du succès… n’existe pas ! Si vous n’avez pas de projets qui sortent du lot, vous pouvez toujours créer ce que tous les autres ont déjà fait… différemment. C’est ce qu’on appelle une « disruption », une rupture ou une petite révolution.

Selon une enquête réalisée par IPSOS pour l’Observatoire E.Leclerc des Nouvelles Consommation, « le vinyle a fait son retour en France. S’il est le marqueur d’une consommation de produits vintage qui concerne aujourd’hui, un tiers de Français, il est aussi le révélateur de nouvelles valeurs, ainsi que d’une consommation qui se veut authentique voire alternative par rapport à la manière dont se consomme majoritairement la musique. »

En bref, faire du neuf avec de l’ancien est à la base de toute innovation. Les clefs pour réussir ne se trouvent pas dans n’importe quelle poche et vous devrez analyser le marché sur lequel vous souhaitez vous lancer pour déterminer comment votre produit y trouvera sa place.

Innover dans le packaging et la communication 

Pour faire du neuf avec de l’ancien, rien de tel qu’innover en matière de communication. Cela peut jouer gros dans la réception d’un produit et apporter une petite révolution dans le secteur en question en déstabilisant les concurrents. Connaissez-vous les céréales pour le petit-déjeuner Shreddies ?
Nées en 1939, elles se vendent essentiellement au Royaume-Uni, au Canada et en Nouvelle-Zélande. Le produit connaît un grand succès, les consommateurs sont attachés à la marque, et ne souhaitent pas que la recette soit modifiée.
Pourtant, 70 ans plus tard, difficile de rester leader sur le marché sans faire évoluer le positionnement du produit. La légende raconte que lors d’une séance de « brainstorming » dans l’agence de publicité canadienne Ogilvy & Mather, un jeune stagiaire a l’idée de considérer le produit sous un autre angle.
Littéralement. Les céréales en effet sont de forme carrée. Le jeune homme en tourne un de 45 degrés, tout en notant à haute voix qu’il ne s’agit plus d’un carré mais d’un losange. Ce qu’il considère comme une blague devient la bonne idée publicitaire. Toute la stratégie marketing se base alors sur le fait que le « vieux » Shreddie carré est « boring » (ennuyeux) alors que le « nouveau » produit sous forme de losange est « exciting » (génial). Un coup de com’ qui cartonne, jugé extrêmement innovant et amusant par les consommateurs… alors que bien sûr, le produit, lui n’a pas changé d’un grain !

Servez-vous du web 2.0 !

Impossible aujourd’hui de ne pas s’appuyer sur cet outil formidable qu’est la technologie. Si vous voulez faire du neuf avec de l’ancien, une stratégie sans doute basique mais toujours aussi efficace peut être de profiter de la vague de l’e-commerce et de l’explosion des médias sociaux pour proposer des produits plutôt… traditionnels ! L’exemple le plus marquant est sans doute celui du Bon Coin, qui a littéralement appliqué sur le web le vieux principe du troc de proximité. Avec succès, puisque le site affiche des statistiques insolentes : entré parmi le top 10 des sites les plus visités, la plateforme compte plus de 58 millions d’annonces en permanence (28 millions avant le premier confinement), dans 75 catégories. !

Pensez au packaging et au design

Une façon de renouveler son produit est également de repenser son design. Pas besoin de s’appeler Tim Cook pour penser qu’un design régulièrement réinventé pourra donner une seconde jeunesse à votre offre ! Le résultat est diaboliquement efficace pour doper vos ventes : vous misez sur l’esthétique du produit, parfois plus parlante et plus attirante que son simple concept ou positionnement. C’est le cas par exemple des eaux Badoit, qui avec des bouteilles rouges interpellent le regard des consommateurs dans des rayons dominés par les couleurs vert et bleu. Ces coups de buzz réussis ne conduisent pas à un changement de produit mais à une modification de la réception et de la perception des consommateurs.

Visez la proximité ou le mono-produit

Quand on se lance sur le marché ou quand on veut innover, il faut apprécier le fait que les consommateurs ont déjà tout ce dont ils ont besoin. Cibler et concevoir un service ou un produit, c’est toucher juste. Et quelle meilleure méthode que de trouver le fondement de nouvelles innovations dans la proximité et le quotidien ? Certains modèles d’entreprises s’adaptent pour concevoir des produits aux plus près des attentes de leur clientèle. C’est notamment l’approche du « Lean Startup » qui permet de lancer un nouveau business en validant les étapes auprès des consommateurs recevant les critiques et modifiant la trajectoire.

C’est l’idée qu’un business peut et doit rester flexible pour créer de la croissance et être toujours à même de s’enrichir d’opportunités. Une remise en question continuelle qui profite autant aux petites entreprises qu’aux grandes, même si l’agilité est plus difficile à mettre en place dans les grosses sociétés. En complément, il peut être intéressant de se concentrer sur un business mono-produit. Un positionnement d’ultra spécialiste dans un domaine précis vous permettra à la fois de doper votre visibilité en tant que marque et de faire évoluer progressivement votre concept au fur et à mesure du temps. Assurément, l’occasion pour votre produit de se rapprocher de la perfection, et d’obtenir une côte de popularité record au sein de votre clientèle !

Les produits vintage

33% des Français aiment acheter des produits vintage.

Vintage ne signifie pas nécessairement « produits anciens » . La consommation de vinyles ne se limite pas aux nostalgiques d’une époque révolue qui chercheraient à chiner dans les bacs de vieux vinyles.

Nous observons ainsi une recherche, a priori paradoxale, de produits anciens mais « technologiquement up-to-date et aussi performants que le neuf », comme l’explique le professeur de marketing Alain Decrop dans Les paradoxes du consommateur postmoderne : 

« Le consommateur postmoderne poursuit une double quête d’ancien et de nouveau. Il est à la recherche d’un passé qu’il assimile souvent à un paradis perdu dont il essaye de retrouver des parcelles par l’achat de certains produits et l’expérience de certaines activités. Mais paradoxalement, il exige que cet « ancien » soit technologiquement « up-to-date » et aussi performant que le neuf. La nostalgie ne suffit donc pas pour assurer le succès ou relancer une marque.

Un produit doit aussi être ancré dans son époque. Ce paradoxe a conduit à l’émergence de la « newstalgia » ou la mode qui consiste à faire du neuf avec de l’ancien. La « newstalgia » est souvent associée au « vintage » qui consiste à ressortir périodiquement des vieux modèles ou des anciennes versions du produit, et au « rétro-marketing » qui consiste à faire revivre ou renaître des objets et marques du passé proche qui ont toujours une certaine valeur aux yeux du consommateur et savent s’exposer aux goûts du jour.

L’incertitude, un danger ou une opportunité ?

Selon le baromètre des entreprises françaises d’Eurogroup Consulting, dans son édition 2024, 77 % des dirigeants oscillent entre confiance et incertitude. Or, le passé nous l’a montré, les périodes de bouleversements constituent une opportunité pour les entrepreneurs.

Alors que les mesures exceptionnelles liées aux crises énergétique et sanitaire se lèvent, le taux d’intérêts directeurs des banques centrales reste encore très élevé. Certaines entreprises fragilisées, disparaissent ou encore doivent réduire la voilure. Une partie de l’offre se retrouve ainsi sans réponse et une place pour de nouveaux entrants pourrait ainsi se dégager en 2024.

Incertitude = opportunité ?

L’incertitude reste souvent perçue comme une menace redoutable, capable de paralyser les entreprises et de freiner la croissance économique. A l’inverse, pour les entrepreneurs audacieux et innovants, elle peut devenir une chance unique de prospérer et de s’imposer face à une concurrence plus faible. Ces périodes tumultueuses offrent, en effet, un terrain fertile pour ceux qui font preuve de créativité, d’adaptabilité et d’un leadership visionnaire. Et, il faut constater que celles-ci incitent souvent les entrepreneurs à repenser les modèles commerciaux et à explorer de nouvelles idées et technologies. Or, l’incertitude actuelle n’est pas seulement liée à la traversée de la crise sanitaire qui nous aura tous affectés. Elle est, en partie, liée aux conséquences indirectes de la révolution numérique dont les ramifications ne cessent d’ouvrir des perspectives de développement.

La révolution numérique

On se rappellera que la révolution numérique avait déjà représenté en elle-même une période d’instabilité. Elle a notamment eu un impact massif sur la société moderne dans les années 2000 et au-delà et a changé bon nombre de nos comportements. Cette période a offert une belle occasion pour le lancement des services en ligne, du commerce électronique et de la connectivité omniprésente via les appareils mobiles. Cette époque a vu l’avènement des réseaux sociaux comme Facebook (fondé en 2004), Twitter (2006), et YouTube (2005). Ces derniers sont depuis entrés dans notre quotidien et ont bouleversé nos habitudes.
Depuis, les entreprises ont dû trouver des solutions novatrices pour répondre à ces changements alors que d’autres se sont alors créées et ont même délogé les entreprises les plus établies. Nul ne doute qu’avec l’intelligence artificielle (IA) et un monde de plus en plus numérique, de nouveaux changements devraient se profiler rapidement qui devrait affecter même nos méthodes de travail.

Une adaptabilité nécessaire

Les périodes de flottement exigent une grande flexibilité et adaptabilité de la part des entrepreneurs et des dirigeants en place. Elles peuvent également constituer une belle fenêtre d’opportunités que vous avez peut-être envie de saisir pour vous démarquer de la concurrence ou pour créer votre entreprise. De nombreux dirigeants vont réussir à s’adapter, à pivoter rapidement, à s’ajuster aux nouvelles réalités du marché et à saisir les idées émergentes. Néanmoins, ce n’est pas le cas de tout le monde ! C’est alors que votre capacité à vous adapter rapidement aux changements de circonstances peut vous servir. Et l’aubaine est là : de nombreuses entreprises peuvent être contraintes de réduire leurs activités ou de se retirer du marché, laissant ainsi des espaces vacants que les entrepreneurs peuvent exploiter.
Autrement dit, alors que l’instabilité peut sembler décourageante pour certains, elle offre en réalité un terrain fertile pour l’innovation, la flexibilité et la croissance entrepreneuriale. En saisissant les possibilités cachées de cette dernière, les entrepreneurs peuvent non seulement surmonter les défis, mais aussi prospérer et se positionner avantageusement pour l’avenir. En cultivant un esprit d’adaptabilité, de créativité et de résilience, les entrepreneurs peuvent la transformer en une source d’inspiration et de réussite commerciale. Alors pourquoi pas vous ?

Investir mais où : 140 fonds d’investissement en France

Investir mais comment et où ? Les fonds d’investissement pourraient être une opportunité pour vous et votre entreprise surtout si vous êtes un « petit » investisseur car vous pouvez ainsi bénéficier de l’effet de levier généré par la mise en commun des sommes des épargnants. En quelques mots, un fonds d’investissement regroupe les sommes mises en commun par les investisseurs qui sont ensuite placées dans différents produits comme des actions, des obligations, des bons du Trésor, etc., dont la gestion est confiée à un gestionnaire de fonds. Pour vous aider dans votre recherche, voici 140 fonds d’investissement du territoire.

Les fonds d’investissement. Kesako ?

Connaître les fonds d’investissement essentiels

  • Le fonds d’action : un investissement dans des actions. Les actions entreprises suivent généralement les indices boursiers.
  • Les fonds d’obligation. Il s’agit d’investissements constitués uniquement d’obligations, soit des obligations d’entreprises soit des obligations d’état (SICAV, le FCP…).
  • Les fonds d’épargne. Il s’agit des investissements réalisés sur des fonds personnels.
  • Les fonds immobiliers. Ce sont des investissements dans des sociétés immobilières, foncières, mais également dans des immeubles ou des terrains. .
  • Les fonds monétaires : des investissements à court terme dans le marché monétaire.

Repérer les fonds d’investissement mixtes

Ils regroupent tous les différents placements et fonds et bien sûr représentent moins de risques.

  1. 123Venture
  2. 21 Centrale Partners
  3. 360° capital Partners
  4. 5M VENTURES
  5. A Plus Finance
  6. Abénex Capital
  7. Ace Management
  8. ACG Capital
  9. Activa Capital
  10. Agregator Capital
  11. ALIENOR CAPITAL
  12. Alpha
  13. Alsace Capital
  14. Alumni Business Angels
  15. Alven Capital Partners
  16. Apicil Proximité
  17. Aquasourca
  18. ACI
  19. Aquiti Gestion
  20. ARDIAN
  21. Argos SODITIC
  22. Arkeon
  23. Arts et Biens
  24. Arts et métiers business Angels
  25. Arve Industries Capital
  26. Auriga Partners
  27. Azulis Capital
  28. Banexi Ventures Partners
  29. Blackfin Capital Partners
  30. Suez Environnement
  31. Breega Capital
  32. Bretagne Jeunes Entreprises
  33. Calao Finance
  34. Calliode
  35. Capital Provence Business
  36. Capitole Angels
  37. Capzanine
  38. Carvest
  39. CDC Entreprises
  40. CDC Innovation
  41. Chequers Capital
  42. Ciclad
  43. Citizen Capital
  44. CM-CIC Capital Finance
  45. Cobalt Capital
  46. Creadev
  47. D&P Finance
  48. Davai Investment
  49. Dirigeants et LBO
  50. Digital Place
  51. Dynalism
  52. Ecomobilité ventures
  53. Edmond Rothschild Investment
  54. Elaia Partners
  55. Emertec
  56. Entrepreneur Invest
  57. Equitis Gestion
  58. Etoile ID
  59. Extend AM
  60. Femmes Business Angels
  61. Financière Boscary
  62. FinanCités
  63. Finorpa
  64. FRCI
  65. FSN PME
  66. GALIA GESTION
  67. Gemmes Venture
  68. Generis Capital
  69. GIMV
  70. Gorgé Investissement
  71. Grand Ouest Capital
  72. Groupe Investor in Private Equity
  73. Groupe IRD
  74. HBC Capital
  75. HLD Associés
  76. I Source Gestion
  77. IDF Capital
  78. IDI
  79. IDInvest Partners
  80. ILP SADEPAR
  81. Innobio
  82. Innovacom
  83. Innovafonds
  84. Inocap
  85. Institut de développement éco
  86. Investessor
  87. Iris Capital Management
  88. IRPAC
  89. IXO PRIVATE EQUITY
  90. Keensight Capital
  91. L Capital
  92. LBO France
  93. Le mans sarthe investissements
  94. Masseran Gestion
  95. MBO Partenaires
  96. Midi Capital
  97. Mode et Finance
  98. Montefiore
  99. Multicroissance
  100. NextStage
  101. Nord capital Partenaires
  102. Nord Creation
  103. Octalfa
  104. Odyssée Venture
  105. Omnes Capital
  106. Paluel Marmont Capital
  107. Phillimore Investissement
  108. Pragma Capital
  109. Qualium Investissement
  110. Re-sources
  111. Salvepar
  112. Serena Capital
  113. Seventure
  114. Sigma Gestion
  115. Société Financière Lorient Développement
  116. Sodero Gestion
  117. Sofimac Partners Auvergne
  118. Sofinnova Partners
  119. Sofired
  120. Starquest Capital
  121. Talence Gestion
  122. Time equity partners
  123. Tourette Investissement
  124. Truffle Venture
  125. Turenne Capital
  126. Turgot Asset Management
  127. UI Gestion
  128. Unexo
  129. Val Capital
  130. Var Business Angels
  131. Vatel Capital
  132. Vauban Finance
  133. Vendée Croissance
  134. Ventech
  135. Versicolor Partners
  136. VIA ID
  137. Victoria Partners
  138. Viveris Management
  139. Wendel Management
  140. Xange Private Equity