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Comment signer des contrats avec brio !

Sans ventes, pas de bénéfices, pas de croissance. Signer des contrats est loin d’être une tâche aisée. En effet, celle-ci requiert aussi bien un préparation psychologique que de posséder des compétences.

Quelle que soit l’entreprise, chaque vente est primordiale. La perte d’un contrat peut sceller votre échec particulièrement en ce qui concerne les start-ups. Évitez les erreurs qui font tourner une opportunité en fiasco et vous empêchent de conclure des contrats. Quelques conseils de Dynamique.

Préparer votre rencontre avant tout

Préparez plusieurs possibilités d’argumentation afin de ne pas se retrouver dans une impasse. Descendre son prix au point de ne pas être rentable est le contraire du principe de vie d’une entreprise.
Dans votre argumentation, vous devez d’abord avoir à l’esprit le prix de vos concurrents, le prix du marché ? Toutefois, vous devez habiller votre offre par la qualité de vos produits, de votre service, de votre rapidité, de votre service après-vente, de vos délais de livraison. Vous ne devez jamais vous brader. L’objectif n’est pas de mettre la clef sous la porte ni de survivre mais de réussir. Donc avant de vous rendre à un rendez-vous, ayez toutes les cartes en mains et connaissez vos atouts, vos faiblesses même si vous n’allez pas bien sûr les dévoiler à votre client. 

Être réceptif à toutes les possibilités

La capacité d’adaptation est indispensable dans une négociation. Il s’agit de ne pas s’accrocher à son plan de départ. Peu importe ce qui se passe mais plutôt rester ouvert, réceptif aux nouvelles idées et propositions. Ne vous braquez pas en proposant un service à un prix défini pour ne plus changer dans tous les cas. Dans un premier temps, conformez-vous à votre plan mais si vous voyez que l’affaire n’a aucune chance de se conclure dans ces conditions, demandez-vous si vous pouvez modifier votre proposition pour décrocher le contrat.

Cela ne signifie pas forcément baisser le prix. Il peut s’agir de proposer quelque chose de différent, d’ajouter par exemple un service en plus qui ne coûte pas trop cher à votre entreprise. La fermeté peut payer mais seulement si vous sentez que le client potentiel peut « céder ». Si ce n’est pas le cas, demandez-vous plutôt s’il vaut mieux modifier la proposition ou ne pas conclure la vente du tout. 

Ne jamais réciter un pitch 

L’authenticité est importante pour convaincre un client potentiel. Celui-ci ne sera pas convaincu si vous récitez un discours tout fait ou si vous ne croyez pas vous-même en ce que vous proposez. La personne avec laquelle vous négociez va vouloir déceler la moindre faille et que vous ne tentez pas de la manipuler pour lui vendre un produit qu’elle regrettera d’avoir acheté. Un pitch trop bien préparé se détecte à des kilomètres, et même en le répétant devant votre miroir des centaines de fois, il y a peu de chances pour qu’il passe comme naturel. Préparez simplement les chiffres clés, les éléments majeurs de votre offre et parlez naturellement lors de la conversation avec la personne intéressée. On a naturellement tendance à ne pas faire confiance à quelqu’un qui récite quelque chose de trop préparé.

Vouloir remporter un contrat à tout prix

Lors d’une négociation, il ne faut pas être obsédé par le fait de conclure la vente. Plutôt dans un premier temps, établissez une relation emplie d’empathie avec le client potentiel. La personne souhaitera travailler avec vous si elle sent que vous n’êtes pas là juste pour lui arracher un contrat mais plutôt pour établir une collaboration intéressante pour elle. C’est rassurant pour elle car cela montre que vous avez confiance en votre offre, que si la personne décide de travailler avec vous, elle sera satisfaite et voudra poursuivre la collaboration. Si le client est à l’aise avec vous, il sera dans de bien meilleures dispositions pour signer un contrat avec votre société. Montrez que vous vous intéressez à la personne en face de vous, et pas uniquement à sa capacité à sortir son chéquier. 

Ne jamais faire un monologue

Si être transparent et n’occulter aucun point de votre offre est une bonne chose, inonder votre interlocuteur de détails indigestes est bien différent. Souvent, cela part d’une bonne intention. Le vendeur veut montrer qu’il est transparent et qu’il maîtrise parfaitement le sujet. Il se lance alors dans une récitation de tous les éléments qui lui viennent à l’esprit pour ne surtout rien oublier de préciser au client. Le résultat est simple : le client potentiel n’y comprend plus rien, pense que le vendeur essaie de l’induire en erreur, et cherche alors un moyen de s’échapper. Se montrer concis (et précis) montre votre confiance en votre offre, elle est claire et se suffit presque à elle-même. Si le vendeur sent que vous êtes obligé de répondre sans cesse à ses objections, il ne signera pas votre contrat.

Une chef d’entreprise talentueuse qui ouvre une nouvelle voie dans le domaine de la mode

Interview d’Amel Batita, fondatrice et designer de la marque Amel Batita, une créatrice talentueuse de mode qui a su s’imposer…

Comment t’es venue l’idée de créer une marque autour des Carrés de soie ?

Cet accessoire fait partie de moi. Il est un héritage de mon père, qui est marchand de foulards depuis quarante ans. Petite, je l’accompagnais dans les usines en Italie à la recherche de nouvelles tendances de foulards. C’était une routine pendant les vacances scolaires. Notre garage chez mes parents était rempli de foulards. Il était comme une piscine de foulards ! En grandissant, à partir de mes 10 ans, tous les dimanches, j’ai commencé à travailler avec mon père sur les marchés. Au début, c’était pour avoir mon argent de poche. Là-bas, j’y ai rencontré des femmes pour qui le foulard était plus qu’un accessoire. Elles cherchaient un foulard qui mettrait en valeur leur beauté intérieure et extérieure. C’est là qu’un amour pour cet accessoire commençait à naître. En parallèle, je commençais à me sensibiliser et à m’affirmer à travers la mode et l’art. J’ai commencé à faire mes premiers tableaux, mes expériences plastiques sur mes toiles que j’appelais des textures. Ayant pour seul but : créer un visuel unique qui me faisait rêver ! Par la suite, une fois que j’ai fini le lycée, j’ai commencé une école de communication visuelle en école d’art. Bien plus tard, j’ai commencé à travailler dans l’industrie de la mode en tant que graphiste. Je continuais à créer mes textures sur mes toiles, mais travailler sur les marchés avec mon père me manquait et ce contact avec ces femmes inspirantes aussi. J’ai donc réalisé que ma toile finale était cet accessoire qui me tient particulièrement à cœur : le foulard. Et plus particulièrement le carré de soie. J’ai donc décidé que mes textures deviendraient les motifs de mes accessoires en soie.

C’était en quelle année ?

C’était entre 2020 et 2021. Mais j’ai toujours su que je voulais lancer ma marque de foulards, j’attendais juste d’être « prête » ! Ma marque aujourd’hui est la première marque de carrés de soie dans l’industrie de la mode qui représente une génération créative, dynamique et inclusive ! En effet, nous avons souvent été habitués aux carrés de soie classiques, et j’avais envie de moderniser et de rendre tendance cet accessoire prestigieux et intemporel à ma manière. Aujourd’hui, mes carrés sont créés comme des œuvres d’art que les gens peuvent porter et exposer.

Depuis tes débuts, donc depuis 2020, quelles ont été les grandes étapes de développement jusqu’à aujourd’hui ?

Le lancement officiel s’est fait en 2021 et depuis deux ans, il s’est passé beaucoup de choses. J’ai déjà lancé deux collections ainsi que des éditions limitées. Je suis actuellement distribuée chez Harvey Nichols à Hong Kong, sur les Champs-Élysées, à Dubaï dans l’hôtel de luxe Jumeirah Beach et à Tokyo. J’ai aussi été sélectionnée parmi les quatre meilleurs designers d’accessoires pour le grand concours de mode : le Fashion Trust Arabia. Les jurys étaient des grands noms de la mode tels qu’Olivier Roustaing de chez Balmain ! Cela a été ma plus belle reconnaissance jusqu’ici, et honnêtement je ne m’y attendais pas du tout. Je suis arrivée deuxième. J’éprouve un sentiment de grande fierté.

« Mon prochain défi, c’est qu’une fois par an, je fais ce que j’appelle « Le Musée d’Amel Batita ». J’en ai déjà organisé deux à Paris. Il s’agit d’une galerie éphémère, à la fois un pop-up, un showroom et une exposition où j’expose tous mes tableaux avec leurs carrés de soie à côté. »

Quelles vont être tes perspectives de développement ?

Je me concentre principalement sur un business plan en gros (« wholesale »), même si je vends aussi sur le site internet. Mon but est donc de continuer à trouver plusieurs points de vente luxueux dans le monde entier. Je suis aussi en train de développer l’image de la marque. Ayant un savoir-faire unique, où je crée chaque motif sur une toile, et donc chaque carré de soie appartient à une toile unique, la direction artistique est très agréable à réaliser et les gens y sont très réceptifs ! Je me rends compte, depuis deux ans et demi, qu’il y avait un réel besoin de carrés de soie tendance dans l’industrie de la mode. Aujourd’hui, mon but est de révolutionner l’histoire du carré de soie à travers ma marque et mon savoir-faire.

Quelle a été la plus grande difficulté que tu as rencontrée et comment tu l’as surmontée ?

Ma plus grande difficulté, je pense que c’est d’avoir été seule. Je me qualifie d’entrepreneure, mais je suis aussi designer et donc artiste. C’est parfois dur de pouvoir prendre des décisions seule, de se dire : « Est-ce qu’on va dans la bonne direction ? » « Est-ce que c’est bien ce que je fais ? » Surtout quand tu dois faire toutes les tâches : au niveau du business, du marketing et de la création. Cela fait beaucoup de travail, donc, je ne dormais pas beaucoup. Je buvais beaucoup de café. Quand j’ai commencé à avoir des distributeurs, j’ai pu embaucher ma première employée, ce qui m’a énormément soulagée et ce qui me permet aussi de développer davantage la marque. Je pense que beaucoup d’entrepreneurs doivent se reconnaître là-dedans. Et pour surmonter cette difficulté, il faut juste toujours écouter sa petite voix intérieure qui nous chuchote la bonne direction, ne pas trop douter, foncer et surtout déléguer ! D’ailleurs, je ne suis pas contre le fait d’avoir un investisseur ou un business angel, je pense que c’est le moment

Quels vont être les challenges à venir ? Est-ce de structurer une équipe autour de toi ?

Je pense qu’en premier lieu, c’est d’avoir une équipe solide. Mon prochain défi, c’est qu’une fois par an, je fais ce que j’appelle « Le Musée d’Amel Batita ». J’en ai déjà organisé deux à Paris. Il s’agit d’une galerie éphémère, à la fois un pop-up, un showroom et une exposition où j’expose tous mes tableaux avec leurs carrés de soie à côté. Cela permet aux gens de voir l’histoire du carré et son savoir-faire à travers ces œuvres. En effet, les clients achètent en ligne ou chez le distributeur, mais ils ne voient pas les tableaux d’origine des carrés de soie. Le Musée leur permet de toucher, d’essayer et de comprendre. C’est une immersion totale dans l’univers de la marque. Le but est de leur faire vivre une expérience unique lorsqu’ils achètent un carré de soie ! Aujourd’hui, mon défi est d’en organiser de plus conséquents et dans d’autres pays. Il s’agit désormais de trouver des personnes qui vont m’accompagner à l’étranger et aussi en France pour réaliser ces musées, je recherche donc des partenaires.

Je vois que tu as tout de suite voulu te lancer à l’international. Pourquoi tout de suite cette dimension ?

Grâce à Internet et aux réseaux sociaux, il n’y a aucune frontière. J’ai l’impression qu’on peut voyager d’un pays à un autre en l’espace d’une photo ou d’une vidéo. Surtout pour moi, la mode et l’art sont internationaux. Je vise bien sûr les premiers secteurs dans lesquels je vends le mieux, tels que l’Extrême-Orient et le Moyen-Orient.

Comment est-ce que tu as réussi à convaincre le premier distributeur de faire appel à toi ?

J’ai participé pendant la Fashion Week de Paris à un salon de mode international appelé le « Tranoï ». J’y présentais donc ma marque à plusieurs acheteurs, et l’un d’eux a eu un gros coup de cœur. Il m’a rappelée quatre mois après pour passer une commande importante rapidement. Honnêtement, j’ai été surprise car la marque avait été lancée depuis seulement 7 mois, et surtout Harvey Nichols est l’un des distributeurs les plus luxueux du monde. Je n’aurais jamais cru qu’il serait mon premier distributeur !

Peux-tu m’en dire plus sur les tableaux ?

Mes tableaux sont le cœur de mon savoir-faire. Je crée les designs de mes carrés de soie sur un tableau unique sur lequel je vais souvent réutiliser des objets recyclés. C’est pour cela que j’appelle mon savoir-faire l’artcycling (en français : l’art recyclé). Je vais détourner ces objets de leurs usages habituels afin de leur donner une nouvelle valeur en créant une texture abstraite sur une toile. Par exemple, j’ai réalisé tous les motifs de ma dernière collection grâce à des bouteilles d’eau en plastique recyclées. Or, quand on regarde le tableau final ou bien le carré de soie, on ne voit même pas que ce sont des bouteilles d’eau ; cela ressemble plutôt à une peau d’animal. Il faut vraiment les voir pour comprendre ! Pour moi, le recyclage est le nouveau luxe, et il est essentiel de réutiliser à notre manière pour le bien de notre planète

Quelles sont les valeurs de ta marque ?

Il y a l’audace, l’art, le respect de l’environnement et le temps. En effet, afin que le carré de soie Amel Batita soit parfait, la confection est très longue. Nous sommes dans une société où la surconsommation est exponentielle, alors que je veux transmettre la démarche d’acheter une pièce de très bonne qualité, qui a de la valeur et que je vais pouvoir transmettre à mes enfants, mes petits-enfants, etc. C’est pourquoi, quand je crée le carré de soie, je le considère comme un tableau, et j’y passe énormément de temps pour que les gens puissent posséder une pièce à vie qu’ils vont pouvoir garder ou offrir.

Est-ce qu’aujourd’hui, tu te sens plus artiste ou tu te sens plus cheffe d’entreprise ?

C’est une bonne question. Et je dirais les deux ! J’aime être plusieurs personnes, avoir plusieurs rôles complètement différents, sinon je m’ennuie. Mais en réalité, le côté artiste prendra toujours le dessus car c’est grâce à cette créativité que je ne me mets aucune limite !

« Mes tableaux sont le cœur de mon savoir-faire. Je crée les designs de mes carrés de soie sur un tableau unique sur lequel je vais souvent réutiliser des objets recyclés. C’est pour cela que j’appelle mon savoir-faire l’artcycling. Je vais détourner ces objets de leurs usages habituels afin de leur donner une nouvelle valeur en créant une texture abstraite sur une toile. »

On oppose souvent chefs d’entreprise et artistes. Est-ce que tu trouves que c’est compatible ou pas ?

Au final, je pense que le plus dur est de trouver cet équilibre-là. Se dire « là, il faut que je me lâche et là, il faut que je ne me lâche pas trop ». Autant j’ai mon côté artiste quand je réalise mes œuvres, autant je suis quelqu’un de très organisé parce que je sais que mon côté artiste peut prendre le dessus et que tout peut vite se mélanger. Ces dernières années, j’ai réussi à gérer ce bouton on et off. Lorsque je sais que je dois créer et lorsque je sais que je dois penser business. Donc une fois la partie créative terminée, je me remets en mode cheffe d’entreprise. Je gère ça assez bien maintenant, surtout depuis que je suis entourée, mais c’est un sacré exercice !

Quelle est la partie qui te plaît le plus ?

Une des parties qui me plaît, c’est l’étape finale dans le processus de création, quand le design est fini et qu’il passe enfin sur le carré de soie, donc quand l’art devient un accessoire de mode. J’adore aussi lorsque je croise quelqu’un qui porte mon carré de soie. Là, c’est une réelle satisfaction !

Qu’est-ce qui t’a le plus surprise depuis tes débuts ?

C’était le concours où j’ai fait partie des quatre finalistes. Il y avait au moins 4 000 participants du monde entier. J’ai été surprise parce que je me suis inscrite sans penser que j’aurais un retour. J’avais même oublié que j’avais envoyé mon inscription quand j’ai reçu la réponse. Puis, le fait d’avoir pu échanger avec des grands noms de la mode qui m’ont donné des conseils et m’ont encouragée à continuer ainsi m’a donné une réelle confiance en moi et m’a confirmé que j’avais entièrement ma place dans l’industrie du luxe et de la mode.

Est-ce qu’au niveau de l’entourage, de la famille, des amis, est-ce que tu as senti un certain soutien ?

Oui et non. Je ne viens pas du tout d’un environnement où l’on vit d’un métier artistique. L’art et la mode c’est à la télé et c’est une passion. Mon père est commerçant, donc il se réveillait tous les matins à cinq heures. J’ai grandi avec le principe de « il faut travailler pour y arriver ». Et c’est grâce à cela que je travaille sans relâche ! Quand j’ai exprimé l’envie de faire cela, ou même d’aller en école d’art, ils n’ont pas compris dès le début mais ils m’ont vite fait confiance car peu importe ce qu’on me disait, j’étais quand même déterminée. D’autant plus quand ils ont vu les résultats que j’ai eus pendant ces dernières années ; aujourd’hui je pense qu’ils sont fiers de moi. 

3 Conseils d’Amel Batita

  • Quand tu as peur de quelque chose, c’est forcément que c’est bon et qu’il faut le faire. Souvent quand on a une idée de faire quelque chose et qu’on se dit « non mais j’ai peur », c’est qu’il faut le faire. Parce que si tu as peur, c’est que cela te fait vibrer et qu’il faut y aller.
  • C’est l’artiste qui parle, mais il faut être passionné. Pour moi, c’est difficile de faire quelque chose ou d’entreprendre sans être passionné. Peu importe, ce ne sera pas forcément dans l’art ou dans la mode, juste être passionné de travailler ou de te trouver une passion quelque part dans son entreprise parce que je pense que sans celle-ci, quand tu te réveilles et que tu n’as pas cette chose-là qui te fait vibrer…
  • Faut bien s’entourer. C’est très important. Je pense qu’il faut bien s’entourer. Bien s’entourer, trouver les bonnes personnes qui t’accompagnent, que ce soit au niveau du professionnel ou du personnel. Avoir un bon équilibre entre toi et ton environnement. 

Les Bad Buzz à éviter à tout prix

La communication n’est plus ce qu’elle était ! En l’espace de quelques secondes l’investissement des agences et du service communication se trouve anéanti par un BAD BUZZ. Aujourd’hui les citoyens souhaitent écarter les  publicités racistes, mensongères ou encore inacceptables issues des concepts dépassés. De nombreuses marques ont essuyé les foudres des internautes et les ont laissées impuissantes devant le déferlement de critiques. Comme quoi faire le buzz est souvent une prise de risques. Il n’est pas toujours bon de la prendre pour les marques.

Aujourd’hui les réseaux sociaux sont à l’affût de la moindre défaillance des communicants pour développer leur audience et conquérir de nouveaux fans. C’est pourquoi la vigilance s’impose !

AGENCE LAFORET : l’annonce immobilière raciste

L'annonce immobilière raciste publiée par une agence Laforêt

L’affaire débute en fin d’année 2016 pour le réseau d’agences immobilières Laforêt. Le moins qu’on puisse dire est bien que l’annonce affichée par l’un de ses franchisés aura créé une vague d’indignation. En effet, l’annonce qui ne stipulait « pas de noir » aura eu le don de mettre l’entreprise en difficulté. En l’occurrence, elle stipulait : « Attention important pour la sélection des locataires : nationalité française obligatoire, pas de Noir. »

Destinée pour un logement basé à Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine, l’annonce n’aura pas tardé à se faire relayer sur le réseau social Twitter.  Puis, relayé par France info, une enquête a été ouverte par le Défenseur des droits, chargé de lutter contre les discriminations visant à la fois l’agence et la propriétaire de l’appartement. Conséquence immédiate pour le franchisé avec suspension du contrat jusqu’à nouvel ordre. L’entreprise n’a pas tardé à communiquer : « Un franchisé du réseau Laforêt, situé aux Lilas (93) se voit reprocher un fait d’une particulière gravité concernant des conditions de location d’un appartement situé à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) incluant une mention discriminatoire absolument contraire aux valeurs qui sont les nôtres et qui garantissent à chacun un accès équitable au logement ». La commission confirmant la décision d’exclure l’agence des Lilas du réseau Laforêt. L’entreprise a présenté ses excuses mais devra conquérir les clients perdus.

La « CHIZZA » de KFC ou la publicité mensongère ?

Simple publicité mensongère ou bad buzz ? Tout y est dans la ...

La chaîne de restauration rapide américaine a suscité quelques bad buzz. Déjà mise en cause pour ses glaçons qui auraient contenu de la matière fécale, la nouvelle recette de l’enseigne, la « Chizza » semble avoir agacé plus d’un client. Ainsi, en l’occurrence l’écart constaté entre le concept et la réalité de la « Chizza » la Chizza (contraction de chicken et pizza, ndlr) lancée par KFC France, semblait considérable. La publicité, qui affichait un produit plutôt appétissant, était accompagnée du slogan « Parce que c’est difficile de choisir entre deux choses que l’on aime ». La réaction ne se fait pas attendre.

En dehors des problèmes liés à la réalité du produit qui, une fois commandé, ne ressemblerait en rien avec celui présenté par la marque, le prix qui s’élevait tout de même à 6,95 euros, le consommateur ne s’est pas laissé berner. La promesse de la marque n’étant pas au rendez-vous, le bad buzz a logiquement suivi avec des internautes qui n’ont pas hésité à faire part de leur déception.

Les Twittos n’ont alors pas hésité à poster des messages accompagnés de la photo publicitaire et de celle prise lors de l’ouverture de la boîte contenant la Chizza et les exemples pleuvent : « Triste réalité #chizza #kfc », « La Chizza de la Pub et celle de KFC y a pas trop de ressemblance #KFC #Chizza », « meilleure blague 2017 », « top du horrorfood », « Alors @KFCFrance c’est encore plus mensonger que Pénélope Fillon votre Chizza là ! ».  La marque a tenté de réagir par l’humour sur Twitter : « Bon ok, on s’est un peu trop lâché sur la photo. Vous nous pardonnez ? #ChizzaGate ». Pas sûr que cela suffise à faire oublier cette faute de goût…

DOVE Toujours pas blanchie

Publicité jugée raciste : Dove toujours pas blanchie

Il n’aura fallu que quelques heures pour que DOVE provoque la polémique sur la toile et se voit retirée. Le scénario ? Une femme à la peau noire qui se transforme en une femme blanche. Un énième bad buzz pour la marque qui n’en finit plus de ternir son image auprès du grand public. Malgré les excuses, rapidement, formulées : « Une image que nous avons récemment postée sur Facebook a manqué son objectif de représenter les femmes de couleur. Nous regrettons profondément le tort qu’elle a pu causer. ».

Les consommateurs, au même titre que les associations ont vu rouge et ont boycotté la marque. En conséquence, les qualificatifs de « honteux », « mauvais goût », « d’irrespectueux » ou encore de « racistes » n’ont pas tardé à fuser. Selon une des mannequins de la publicité, la faute serait liée à la durée de la publicité : la version web ne durerait que treize secondes contre les 30 secondes prévues initialement. Dans la vraie version, sept femmes d’âge et d’origine différents seraient représentées et la marque souhaitait montrer une « beauté réelle », éloignée des images et des mannequins un peu plus traditionnels, mais aussi « améliorer l’estime de soi ». Une erreur de découpage. Toujours vérifié avant de mettre en ligne !

ADIDAS : UNE PUBLICITÉ ?

Adidas model gets rape threats over hairy leg photographs

Ce dernier buzz peut être pris de façon positive ou négative. Dans la campagne publicitaire mise en cause, la marque Adidas a décidé de faire appel à la célèbre mannequin suédoise, Arvida Byström. Connue pour ses positions féministes, cette dernière s’expose, au sein du spot publicitaire, avec des jambes non épilées. Ce pari osé a valu à la marque une avalanche de critiques sur les réseaux sociaux. Le spot est plutôt simple en l’occurrence : des chaussures grises et blanches, une robe à dentelle rose et des jambes couvertes de poils… Visionnée plus de 1,4 million de fois, les critiques n’ont pas tardé à pleuvoir.  « Elle ressemble à un homme », « C’est dégoûtant, va te raser ! » ou encore « Les jambes poilues ce n’est pas féminin ».

Mais l’histoire ne s’arrête pas là puisque la jeune femme aurait reçu des menaces de viol ainsi que des agressions verbales sur sa messagerie privée Instagram. Globalement et malgré les posts de la mannequin, les retombées ne semblent pas avoir été positives. Cette publicité relance cependant le débat de l’émancipation de la femme : la promotion de l’image d’une femme naturelle et libérée des contraintes sociétales. Pour ou contre, à vous de voir.

9 réalités que l’on ne vous dit pas quand vous lancez votre business

Créer sa boîte semble aujourd’hui facile et encore plus avec le statut de micro-entrepreneur. Il suffit d’aller sur le site d’une CCI  ou du portail autoentrepreneur.urssaf.fr et tout simplement remplir un formulaire, attendre sa validation et le tour est joué. Une grande simplification des tâches administratives est en route. Mais est-ce réellement aussi simple de lancer votre business ?

Si j’avais su , je n’y serai pas allé ! J’ai cru que j’allais avoir une vie dorée. Mais voilà la réalité est autre !!!

La plupart des entrepreneurs vous répondront que non et heureusement car si c’était si facile de monter sa boîte tout le monde le ferait ! On passe par de nombreux stades : joie, pleur, stress, fatigue,… On parle en ce moment de ces grands entrepreneurs qui réussissent et qui cartonnent à l’international. En revanche, on oublie d’évoquer les grandes galères ou échecs qu’ils ont rencontrés quand ils se sont lancés.

Panorama de ce que l’on ne vous dit jamais quand vous lancez votre business

1. Faire un business plan est nécessaire mais à 95%, ils sont faux. Les prévisions financières sont toujours plus basses. Allez voir un investisseur, l’une des choses qu’il fera sera de baisser vos prévisions trop optimistes. Avec la crise sanitaire, il sont nombreux a avoir du revoir leur business plan.

2. Vous pensiez peut-être qu’être dirigeant vous permettra d’avoir un emploi du temps plus flexible ? Eh non ! Car vous aurez souvent des impératifs (contrat à rendre, devis à préparer, rendez-vous professionnel…) et vous devrez surtout montrer l’exemple à vos salariés.

3. Vous n’aimez pas la comptabilité et vous pensiez que votre expert-comptable ferait tout le travail. Encore faux. Même si le comptable est votre bras droit, il ne vous fera pas votre plan de trésorerie prévisionnel ou vos comptes de résultats des années futures. En général, il travaille plus dans le passé que dans l’avenir. Vous devrez vous-même créer vos propres tableaux et avoir un suivi quotidien de votre trésorerie au jour le jour. Ce n’est pas lui qui paiera non plus vos fournisseurs ou qui bâtira votre stratégie.

4. Ce qui définit un entrepreneur, c’est sa polyvalence : on est à la fois informaticien, technicien de surface, baby-sitter (parfois les salariés se comportent comme des enfants), vendeur, comptable, gestionnaire, plombier, déménageur, chauffeur, négociateur, juriste etc… Si vous ne maîtrisez pas ces métiers…. Alors apprenez-les.

5. Vie de famille : difficile et souvent peu compatible au lancement d’une société. Il est souvent préférable d’être étudiant et de vivre chez Papa et Maman. Se lancer prend un temps considérable, il est parfois difficile de sacrifier ce qu’on vient de créer quand on y a mis toutes ses économies et tout son temps. Encore pire si vous pensez que vos amis et votre famille vont vous soutenir. C’est une erreur car ce n’est pas souvent le cas.

6. Certains entrepreneurs vous diront, je n’ai pas créé ma boîte pour l’argent mais parce que je voulais faire quelque chose qui me plaît enfin !! Oui faire quelque chose qui me plaît mais qui me rapporte, c’est mieux ! Car je pourrai me payer des vacances aux Seychelles, conduire ma Ferrari, pendant l’été aller dans ma maison de campagne à Cannes et l’hiver dans mon chalet à Chamonix. C’est moche pour vous mais cela ne sera sûrement pas possible car tout l’argent que vous aurez investi sera réinvesti dans votre boîte, vous irez uniquement chez les beaux-parents qui ont une maison à la campagne où vous pourrez peut-être, si vous avez la chance apercevoir la mer, si vous en avez le temps.

7. Vous avez un associé ? Vous avez fait 50/50. L’erreur à ne pas commettre. Si vous pensez que tout se passera dans le meilleur de monde vous vous trompez, il arrive plus souvent qu’on ne le pense des conflits entre associés : vous n’êtes pas d’accord sur la stratégie de la boîte, vous n’avez pas le même caractère, vous n’avez pas la même vie de famille et le même rythme, tous ces facteurs constituent des risques potentiels d’éclatement.

8. La solitude du dirigeant. On en parle pas et pourtant elle est là. Vous restez tard le soir, seul. De quoi déprimer, vous n’avez personne à qui parler ? Personne ne souhaite parler du taux de suicide des dirigeants. Trop difficile de parler de ce type de sujet trop sensible et pourtant il est là et il existe.

9. Payer, payer et payer. Vous aurez l’impression de recevoir plus de factures que d’en faire. Il faudra toujours payer : les fournisseurs, les prestataires, les impôts, les salariés, l’Urssaf, la retraite, les cotisations… La galère quoi !

Voici un début si vous souhaitez en rajouter participer aux commentaires et cela sera avec plaisir que Dynamique les rajoutera.

Si malgré tous ces éléments vous souhaitez encore vous lancer, vous avez vraiment l’âme d’un entrepreneur, lancez-vous et découvrez tous les bons côtés de l’aventure !

Un bad buzz pour la campagne de pub de Chamonix générée par l’intelligence artificielle

Oui maladroit car le sujet est sensible ! Après la grève de 118 jours des artistes de cinéma. Les internautes reprochent à l’office du tourisme de Chamonix d’avoir fait appel à une intelligence artificielle, plutôt qu’à un photographe : « Vous n’avez pas honte d’utiliser des logiciels voleurs d’images et de contribuer à détruire l’emploi dans les professions créatives ».

« L’IA pour se reconnecter à la nature, il fallait oser ! »

Les images ou photos publicitaires sont là pour enjoliver ou transformer la réalité à la manière d’une image d’Épinal. Elles ne montrent que le bon côté des choses. Ces images présentent des scènes ou des personnages séduisants, et surtout optimistes et qui sortent souvent d’un décor de rêve. Or, la dernière campagne publicitaire de la station de ski de Chamonix-Mont-Blanc (Haute-Savoie) a rencontré une avalanche de critiques, c’est le cas de le dire, sur les réseaux sociaux. La mention « générée par l’IA » sur les affiches promotionnelles a fait l’objet d’un post condamnant l’utilisation de l’intelligence artificielle. Il a été vu plus de 850 000 fois en 24 heures. Quel succès !

Pourquoi pas sublimer un décor ?

Début octobre, l’office de tourisme de Chamonix-Mont-Blanc (Haute-Savoie) a dévoilé sa campagne publicitaire, intitulée « Reconnecter à la nature », pour la saison hivernale 2023-2024. Quatre images mettent en scène des skieurs entourés par des renards, un bouquetin, un chamois ou un cerf dans un décor blanc immaculé. Une image paradisiaque pour attirer les vacanciers et touristes.

Mais un internaute se révèle très critique

En bas en droite des affiches, une inscription « Image générée par l’IA, sublimée par l’homme ».
Le 17 novembre, cet internaute a ironisé sur X (anciennement Twitter) :

  • « Donc la flemme de prendre une photo d’une montagne à Chamonix pour une pub sur Chamonix. ».
  • « Tout est artificiel, la neige en premier »,
  • « L’IA pour se reconnecter à la nature, il fallait oser ! ».

Un sujet sensible

Oui maladroit car le sujet est sensible ! Aujourd’hui la peur de voir l’intelligence artificielle prendre le contrôle de tout et faire disparaître les créateurs et des emplois apparaît de manière explicite dans ce post.

Pourtant le directeur de l’office du tourisme n’en démord pas

Nicolas Durochat se félicite de ce buzz sur les réseaux sociaux : « Ça fait parler de nous. Parmi les 850 000 personnes qui ont vu le post, certaines viendront peut-être skier dans notre station. Toutes ne vont pas boycotter Chamonix. »

La réalité

Pour réaliser ces affiches promotionnelles, l’office du tourisme a fait appel à un photographe, « pour les paysages uniquement », et à un graphiste « qui a utilisé MidJourney » (un programme d’intelligence artificielle qui permet de créer des images, NDLR) pour générer les animaux et les humains. l

Ces super-héros qui peuvent inspirer les entrepreneurs

Même si les héros qui jalonnent notre histoire changent, ils nous ont le plus souvent inspirés par leur courage, leur détermination et leurs capacités à affronter l’adversité. Particulièrement à la mode aujourd’hui dans le monde du cinéma, dans les séries télévisées, l’univers des super-héros ne cesse de fasciner. Possédant de nombreuses vertus auxquelles tout le monde peut s’identifier, ces héros des temps modernes peuvent également être une source d’inspiration dans le monde de l’entreprise. Quels sont ces super-héros aux pouvoirs hors du commun qui peuvent alors inspirer les entrepreneurs ?

Quand les conditions deviennent difficiles, se référer à des personnes qui ont réussi permet de ne pas se décourager et même de dépasser les obstacles qui sont sur le chemin de l’entrepreneur.

Des symboles de réussite

Souvent contaminés malgré eux par des substances auxquelles ils doivent tous leurs super pouvoirs ou à cause d’un accident malencontreux, les héros de comics les plus populaires sont à de rares exceptions près des humains à l’origine. Hulk, les 4 Fantastiques, Flash, Green Lantern et bien d’autres symbolisent alors une destinée hors du commun et démontrent que tout est possible à force de travail et de ténacité. Les entrepreneurs disposent de modèles à succès pour s’inspirer de ces exemples qui suscitent l’envie de réussir et le talent. Scientifiques, policiers, journalistes, toutes les professions se trouvent chez les super-héros, ce qui représente la preuve que tout le monde peut réussir en s’en donnant les moyens. Les handicaps peuvent ainsi être surmontés en toutes circonstances et c’est bien là le message que les super-héros veulent transmettre.

Le super-héros du monde des affaires

Comics, films d’action et d’animation, les super-héros s’avèrent être des modèles pour bon nombre d’individus. Avec de nombreuses qualités humaines comme la bravoure, le sens de la justice et le courage, ceux-ci peuvent aussi inspirer les entrepreneurs en herbe dans leur modèle de réussite. À l’instar d’un Iron Man qui est à la fois issu du monde des affaires, inventeur génial et super-héros, les entrepreneurs possèdent un modèle idéal sur lequel calquer leur réussite. Cet Iron Man alias Tony Stark dans la vie civile est en effet issu de l’univers Marvel et possède de nombreuses qualités. À la fois charismatique, à qui tout réussit et charmeur, ce héros semble avoir tout pour lui.

Richissime et pourtant fervent adepte de la défense de l’opprimé, pourquoi ne pas s’inspirer de lui pour calquer son modèle à succès. Le monde des affaires fait ainsi partie de l’univers d’Iron Man qui est à la tête d’une multinationale du complexe militaro-industriel. Même fictifs, les films et la bande dessinée s’avèrent d’un réalisme inédit car la politique et l’économie font partie de l’univers d’Iron Man.

Le super-héros qui surmonte tous les handicaps

De nombreux exemples de super-héros permettent de s’identifier facilement à ces personnages qui souvent n’ont rien d’extraordinaire en apparence. Les entrepreneurs disposent alors de modèles qui leur ressemblent comme Daredevil et d’autres. Devenu aveugle à la suite d’un accident et ayant développé des facultés inouïes de ses autres sens, Daredevil ou Matt Murdock est devenu avocat le jour et super-héros la nuit. Ayant été le souffre-douleur à l’école de tous ses camarades, celui-ci est l’exemple typique du héros qui possède des qualités recherchées dans le monde de l’entreprise comme la persévérance, la confiance en soi et le travail.

En apparence faible et fragile Daredevil est en fait un redoutable combattant toujours prêt à se sacrifier pour défendre la veuve et l’orphelin. Contrairement à Superman ou Thor qui possèdent des pouvoirs surnaturels, les super-héros comme Daredevil sont de parfaits modèles de réussite car ils tirent leur succès uniquement de leur persévérance. Le goût de l’effort est ainsi toujours récompensé dans l’univers de ce personnage issu de Marvel.

Indépendants : l’opportunité du portage salarial

Le portage salarial apparaît comme une excellente alternative pour les prestataires qui ne désirent pas créer de structure juridique. Actuellement de plus en plus de gens se lancent dans cette aventure. La pandémie de Covid-19 a obligé les entreprises à adopter de nouvelles pratiques en urgence. Dans ce contexte, le portage salarial s’était révélé une belle opportunité. Si devenir travailleur indépendant vous intéresse, voici quelques informations à savoir sur le sujet.

Le chiffre d’affaires est évalué à environ 2,4 milliards d’euros en 2024 (1,3 milliards d’euros en 2019. Le marché du portage salarial est un marché en forte expansion, avec un taux annuel moyen autour de 20%.

Dans le contexte actuel, le système du portage salarial permet  aux consultants de bénéficier de la protection sociale des salariés : sécurité sociale, régime de prévoyance, retraite, assurance chômage, chômage partiel etc.

Si la France n’est guère un précurseur dans le portage salarial. Les « Umbrella Companies » anglaises (plus de 500 000 consultants indépendants), américaines (plus de 5 millions) ont démontré que ce processus était une chance pour celles et ceux qui veulent se lancer dans l’entreprenariat.

Quelle est l’utilité du portage salarial ?

Le portage salarial permet à un professionnel d’être autonome. Effectivement, sans structure juridique spécifique, ce mode d’organisation donne l’opportunité à un travailleur d’exercer sa fonction en tant qu’indépendant. Comme tous les salariés, l’indépendant est attaché à la société par un contrat de travail. Ce qui signifie qu’il bénéficie de tous les avantages d’un salarié normal comme la sécurité sociale, le chômage, la retraite, la prévoyance et encore bien d’autres.

Tous les mois, le chiffre d’affaires du professionnel indépendant est transformé en salaire. Cependant, l’entreprise prélève une commission dont le pourcentage est établi selon l’entente des deux camps. Hormis la commission, l’entreprise prélève aussi les charges à verser aux caisses de cotisation. En échange, la société de portage gère l’administration, la fiscalité, la comptabilité et les détails juridiques du porté. De cette façon, le travailleur indépendant peut se focaliser sur sa tâche.

Quels sont ses autres avantages?

Le portage salarial est idéal pour ceux qui veulent faire des projets à court ou à moyen terme. Si vous désirez accroître votre activité professionnelle sous forme de prestations de services, le portage salarial vous permet d’y accéder.
Sans avoir à créer votre entreprise ou à vous inscrire en tant que travailleur indépendant, vous allez pouvoir travailler de manière autonome tout en bénéficiant des droits aux ASSEDIC.

Moins périlleux que le fait de créer sa propre entreprise, le portage salarial permet de se lancer dans le domaine de l’entrepreneuriat sans risque.
Pour ce qui est des heures de travail, le consultant  indépendant fixe lui-même ses horaires de travail en fonction de ses disponibilités. À la différence des salariés normaux, le travailleur indépendant est bénéficiaire de sa clientèle et de sa prospection commerciale.

Selon Jean-Luc Zennoni, Le Monde Après, dans Être entrepreneur aujourd’hui « On a créé un super système qui s’appelle le contrat du travail en France depuis les années 30. Ce système est ultra protecteur. Ce que le portage salarial ramène c’est tout de même le régime général, cotisations, retraite, assurance chômage… Pour les entrepreneurs le portage salarial c’est le meilleur des deux mondes : la protection des salariés et le fait de pouvoir développer son activité. Ce que rajoute en plus le portage salarial en valeur ajoutée, c’est la gestion complète de l’administratif : on n’a plus besoin d’éditer soi-même ses factures, de faire sa comptabilité, de RCP à prendre, de prendre une assurance expatriation pour les missions à l’étranger… Des applications très faciles permettent de saisir ses notes de frais et on est totalement couvert. Surtout on touche sa paye tous les mois. »

À qui s’adresse le portage salarial ?

Le portage salarial ne demande pas de financement. Si vous manquez de fonds ou si vous voulez juste prendre moins de risques, vous pouvez débuter votre projet grâce au portage salarial. En effet, vous allez pouvoir commencer vos offres de prestataire avec l’aide d’une société de portage. De plus, en dehors des prestations vous n’avez plus rien à gérer, car c’est la société qui s’occupe de tout.

Le portage salarial est donc un bon moyen pour se lancer dans une carrière autonome. Cette solution convient à tous les prestataires désirant facturer leurs services à des clients, peu importe leurs situations professionnelles.
Comme vous êtes le principal acquéreur de votre compte, c’est à vous de définir vos tarifs, votre lieu de travail et votre planning. Que vous ayez déjà une profession ou non, vous pouvez exercer votre activité indépendante selon votre aise. Et en profiter pour tester le concept de votre future entreprise, qui sait ?

Infographie portage salarial PEPS

Les attentes des salariés : un enjeu complexe pour les entreprises

Dans ce monde en plein bouleversements et au cœur de mille incertitudes, les entreprises sont conscientes qu’elles doivent davantage écouter les attentes des salariés et surtout y répondre. Un réel défi pour les satisfaire et créer une véritable émulation.

Parmi ces attentes, les salariés évoquent un besoin de sens, de bien-être et de flexibilité au travail. Trois points essentiels qu’il ne faudra donc pas négliger ! En effet, la crise économique, l’émergence de l’intelligence artificielle et les discussions autour des retraites et du chômage, entraînent chez les salariés français une forte demande d’harmonisation entre leur vie professionnelle et personnelle.

Un salarié sur deux estime que sa santé mentale est bonne

Selon les résultats de l’étude Great Insights 2024 de Great Place To Work, la moitié des salariés prétend avoir une bonne santé mentale. Cependant, 35 % reconnaissent vivre, « des hauts et des bas ». 24 % affirment que leur vie professionnelle a un impact négatif sur leur santé mentale. Cette influence négative atteint même 35 % chez les répondants qui occupent une fonction RH. Les femmes et les non-cadres soulignent particulièrement la dégradation de leur santé mentale. Ne pas y prêter attention générera à plus au moins long terme un lot de des conséquences préjudiciables aussi bien pour l’entreprise que pour les collaborateurs.

Mais pourquoi donc ?

Trois raisons sont au podium : le burn-out (31 %), la perte de sens et l’ennui (23 %) ou encore la gestion de la pression et de l’urgence (20 %). Surtout, un salarié sur trois soit 34 % s’avère critique envers son entreprise et lui reproche de ne pas prôner des actions de prévention ou de soutien sur le sujet de la santé mentale. 61 % des salariés français estiment également que leur entreprise ne fait rien, ou juste des actions cosmétiques dans le domaine de la qualité de vie au travail (QVT). Or, les entreprises ne peuvent ignorer le burn-out et autres risques psychosociaux. Elles doivent donc mettre en place une stratégie pour protéger la santé de leurs collaborateurs.

La flexibilité au cœur de leur attentes

La flexibilité n’est plus un choix. Pourtant, l’implanter n’est pas si simple. Que l’on parle de la semaine de 4 jours (73 % des salariés français la plébiscitent) ou de la flexibilité du temps de travail/lieu de travail, l’enjeu est de taille. En effet, la mise en œuvre reste complexe car les besoins de l’entreprise impliquent parfois une présence constante selon le secteur et demandent donc d’avoir des ressources humaines qui peuvent concilier les attentes de chacun. Cette flexibilité vers plus d’autonomie dans l’organisation du travail est largement plébiscitée, signe d’une volonté de concilier les impératifs professionnels avec les besoins personnels.

Le manager de proximité, nécessaire à la bonne harmonie

Le travail est en évolution permanente et le manager de proximité demeure le premier lien qui permet de créer la cohésion des équipes. Or, sa mission va considérablement évoluer avec l’omniprésence de l’intelligence artificielle et des outils digitaux qui va transformer l’organisation du travail.
En effet, l’utilisation des nouveaux outils digitaux, dont l’IA, est identifiée comme une priorité des entreprises, selon 31 % des salariés interrogés. Mais comment les salariés envisagent-ils l’apport de l’intelligence artificielle ? Optimisation de la gestion du service d’information, meilleure productivité ou encore automatisation des tâches répétitives et routinières sont les premières pistes évoquées. Pourtant, le bât blesse. En effet, 44 % des collaborateurs considèrent que leur niveau de connaissances sur l’IA et de son impact sur le travail est insuffisant. Aussi, certains craignent même que l’IA leur fasse perdre leur emploi. Il est donc indispensable de bien accompagner cette mise en place car elle peut devenir un pôle d’angoisse et de stress.

Les millenials et les seniors : deux réalités

Aujourd’hui, mieux vaut faire évoluer un collaborateur que de le perdre et d’en recruter un nouveau. Garder les millenials représente un véritable enjeu. Tiphaine Galliez, Directrice Consulting chez Great Place souligne : « Ils sont impatients, ils sont connectés, ils ont besoin de sens, ils veulent de l’autonomie et ils veulent de la responsabilité. Tout ceci impactera le rôle du manager, qui lui-même devra évoluer avec les outils et les tendances de l’entreprise ». Un challenge incontestable.
A cela s’ajoute l’âge de départ à la retraite plus tardif. En effet, ces départs à la retraite plus tardifs obligent les organisations à valoriser les seniors, en donnant de l’importance à leur savoir-faire et en facilitant l’échange entre les différentes générations. 44 % des employés reconnaissent ainsi les efforts pour stimuler la communication intergénérationnelle et 42 % apprécient les initiatives visant à donner une plus-value à l’expérience des seniors. 

Construire et utiliser un arbre de décision, outil stratégique

Les décisions font partie inhérentes de la fonction du dirigeant. Elles demandent à être prises en tenant compte de nombreux facteurs aussi bien internes qu’externes à l’entreprise mais doivent être aussi prises en fonction des circonstances, du contexte… Pour faciliter la prise de décision, les arbres ou larbre de décision sont des outils incontournables, un appui à la stratégie incontestable. Savoir les utiliser peut permettre de déjouer les obstacles qui se dressent dans la vie de l’entreprise.

Quand on mène un réflexion quelle qu’elle soit, il est nécessaire d’utiliser des outils pour nous guider. L’arbre de décision est un outil judicieux pour prendre des décisions. Ficus sur l’arbre de décision.

Un arbre de décision, Kesako ?

Un arbre de décision est un schéma qui présente des idées ou des résultats possibles pour une série de choix interconnectés. Ainsi un dirigeant ou manager peut sélectionner différentes actions possibles par exemple pour organiser les gestes barrières au sein de son entreprise. L’arbre de décision peut servir d’appui à un brainstorming et même générer un algorithme qui détermine le meilleur choix de manière très précise.

Un arbre de décision commence généralement par ce que l’on appelle un nœud d’où découlent plusieurs résultats possibles. Chacun de ces résultats mène à d’autres nœuds, d’où émanent d’autres possibilités ou probabilités. Le schéma ainsi obtenu rappelle la forme d’un arbre.

  • La racine (le premier nœud) : c’est l’origine de notre réflexion ou de notre question. Le Nœud racine (l’accès à l’arbre se fait par ce nœud), c’est le pourquoi on fait un arbre de décision. La racine c’est la prise de décision à laquelle on est confronté. C’est la question principale à laquelle on cherche à répondre. 

Comment organiser la réflexion ?

  • Les branches dites porteuses : c’est les nœuds des possibilités, des probabilités. Les branches porteuses représentent nos choix ou idées ou options. 

Par exemple ?

2 branches porteuses

  1. Le télétravail
  2. Les horaires décalés
  • Les sous-branches : Les sous-branches sont des extensions de branches et sont des choix qui en découlent.

ou par exemple ?

2 branches porteuses

  1. Le télétravail
  2. Les horaires décalés

Les sous-branches

  1. Le télétravail alterné
  2. Le télétravail à temps complet
  3. Les horaires décalés pour quel poste
  4. Les tranches horaires

Etc.

La définition d’un arbre de décision

Il n’est jamais facile de prendre une décision dans une situation difficile. En un sens, décider s’avère être dans la majorité des cas stressant : le dirigeant est souvent confronté au doute et sous l’emprise du doute décider nécessite parfois un temps de réflexion considérable.
Si la prise de décision peut être angoissante, un arbre de décision peut l’aider dans sa démarche. Ce dispositif d’aide à la prise de décision lui permet d’appréhender des solutions probables. Sa forme complexe représentée sous l’allure d’un arbre fait apparaître toutes les perspectives possibles résultant de chaque prise de décision au bout de chaque feuille ou branche. Il peut s’utiliser dans différents secteurs d’activités, comme la sécurité, la médecine ou autres, un arbre de décision est lisible et rapide à exécuter. Dans son principe, l’arbre de décision n’est pas difficile à créer, c’est la raison pour laquelle nombre de dirigeants en ont fait leur outil de base à la stratégie.

La construction d’un arbre de décision

La prise de décision ne doit pas être prise à la légère, car elle joue un rôle capital dans l’entreprise. Et savoir prendre une décision, ça se construit. Il faut être capable de mieux évaluer toutes les éventualités à chaque prise de décision, pour différencier les bonnes des mauvaises décisions.

Un arbre de décision doit se construire de façon judicieuse. Souvent déjà programmable dans un logiciel adéquat, Il demande une combinaison de variables, pour mieux appréhender une prise de décision. Il doit comprendre les différentes éventualités possibles, à chaque décision à prendre. Le côté négatif et positif d’une décision doit aussi être mentionné dans un arbre de décision, pour faciliter le choix, mais également, pour amortir les risques.
A savoir comme pour les arbres dans la nature, il est nécessaire de les élaguer aussi savoir élaguer. Elaguer consiste à supprimer des branches peu significatives pour la prise de décision.

L’utilisation d’un arbre de décision

Décider au moment opportun n’est guère aisé. La conscience du temps est un facteur essentiel.
La prise de décision doit se prendre de façon stratégique. Bien utiliser l’arbre pour être efficace, être capable de classer les différentes perspectives bien en ordre et de façon éthique. Avant de passer à l’acte, étudiez de manière théorique chaque décision possible pour ne pas faire d’erreur. L’utilisation de cet arbre demande de la logique. Soyez ingénieux et évaluez chaque décision tactiquement et rationnellement.
Il faut donc avoir une certaine maîtrise pour mieux exploiter un arbre de décision. Cependant, ce n’est qu’un simple outil, pour vous aider à prendre une décision. Ne vous laissez pas guider par l’arbre de décision, c’est plutôt à vous, de l’utiliser à votre profit. Ayez un raisonnement, et fiez-vous à votre instinct, et utilisez cet outil pour compléter votre capacité naturelle à décider !

Comment trouver le successeur parfait ?

Pour trouver le successeur parfait, il faut avant tout que la détermination de quitter l’entreprise ne soit surtout pas hésitante. Il est donc indispensable que la décision de partir ne s’arrête pas au premier obstacle qui est le dirigeant lui-même et ses sentiments. Lorsque l’on a forgé l’avenir de l’entreprise au fur et à mesure et que le moment est venu de partir, un choix compliqué reste à faire. Il s’agit de trouver un successeur compétent pour faire perdurer votre entreprise. Mais comment faire ?

En 2023, le nombre de cessions de PME a chuté de 20% sur un an. 47% des entrepreneurs de plus de 60 ans n’ont pas formalisé de plan de succession. Une étude a révélé que seulement 30 % des entreprises familiales sont transmises avec succès à la deuxième génération et 10 % à la troisième génération. C’est dire l’importance du challenge.

Comment identifier le profil adéquat ?

Pour être sûr que votre entreprise soit entre de bonnes mains, le feeling n’est pas seulement suffisant. Il vaut mieux déterminer au préalable la personnalité et les compétences que vous recherchez. Choisir un successeur n’est pas une étape à prendre à la légère, elle nécessite du temps et de se poser les questions pertinentes, d’établir une liste des compétences nécessaires afin de trouver la perle rare. Vous pouvez choisir de partir de votre personnalité et de votre carrière en listant les qualités qui ont permis à votre entreprise d’être ce qu’elle est aujourd’hui et les défauts qui ont parfois freiné le développement. Même si ce travail d’introspection paraît fastidieux, il permettra de cibler le candidat idéal et de vous concentrer sur ses compétences professionnelles et relationnelles pour que l’entreprise devienne pérenne. Bien entendu, personne n’est parfait, mais viser l’excellence aura toujours du bon. Faites-vous confiance, vous ferez le bon choix !

Comment faire le choix entre un successeur interne et externe ?

Pour le choix d’un nouveau dirigeant, la première question à se poser est : la sélection doit-elle être interne ou externe à l’entreprise ? Les deux situations ont leurs avantages, il faut pouvoir cependant les mettre en perspective.

Choisir un de ses plus proches collaborateurs demeure une pratique courante dans les entreprises et apparaît parfois comme une solution de facilité. Le collaborateur connaît les rouages de l’entreprise et la succession ne risque pas de ralentir la progression. Cependant, il faut être attentif aux capacités managériales du collaborateur. Diriger demande de prendre des initiatives, de prendre des risques et d’englober l’ensemble du personnel. Il faut tenir compte aussi du fait que le collaborateur choisi peut se heurter à l’hostilité des autres collaborateurs qui considèrent le choix comme une injustice.

Alors se diriger vers une personne externe est-ce plus pertinent ? Souvent le dirigeant venu de l’extérieur même s’il est contesté, apporte un nouveau regard et des idées innovantes mais il faut faire attention à ne pas se laisser impressionner par une personne charismatique aux compétences illusoires.

Ne pas oublier de prendre en compte la personnalité

Même si les compétences demeurent essentielles, la personnalité du futur dirigeant nécessite d’être étudiée lors des entretiens. Il n’est pas question de jouer dans les extrêmes de personnalités par rapport au dirigeant actuel. Elle doit seulement coller avec les équipes. Durant l’entretien et une possible journée d’immersion vous pourrez remarquer si le futur dirigeant se sent à l’aise. La copie conforme du dirigeant actuel n’existe pas et se lancer de nouveaux défis pour recruter une personne plus atypique pourra apporter un vent de fraîcheur.

Se faire aider dans la démarche

Cette étape pour un dirigeant est cruciale. Elle concerne l’avenir de votre entreprise à laquelle vous avez consacré votre temps, mais aussi le bonheur de vos collaborateurs et la pérennité de vos valeurs. Le meilleur moyen pour choisir est de solliciter en amont vos salariés. Ils connaissent les enjeux, l’environnement. Dans un premier temps, ils pourront construire un profil type pour vous aider dans vos recherches et ne plus être focalisé sur vos idées. À l’aide de leurs suggestions, vous pourrez cerner la personnalité la plus adéquate. Le choix d’un successeur reste une étape très difficile, elle ne doit pas être réalisée seule. Lors des entretiens et des sélections, la présence du directeur des ressources humaines ou d’un expert spécialisé dans la recherche de successeur se révèlera  judicieux.

Penser à l’entreprise et ses valeurs

Pour satisfaire l’ensemble de l’entreprise, la personne choisie doit être à la hauteur. Qu’elle soit protectrice ou réformatrice, elle doit être en harmonie avec les valeurs de l’entreprise, si vous souhaitez que votre création garde son empreinte.
L’essentiel, c’est que sa personnalité corresponde avec l’esprit de l’entreprise sans pour autant la brimer dans ses choix et ses actions. Prendre le temps de le rencontrer, de dialoguer avec votre successeur vous permettra de lui transmettre l’âme de la maison. Vous pourrez aussi cerner ses valeurs à l’aide de questions ciblées. Par exemple, si votre entreprise a une visée éco-responsable, il est important de savoir si le successeur s’attache à cette valeur-ci.

Prendre son temps

Comme la situation reste complexe, prendre son temps s’avérera très utile. Réfléchir à la situation bien en amont permettra de préparer des recherches ciblées et en cohésion avec votre représentation de l’entreprise et de son futur dirigeant. Même si la procédure doit prendre quelques mois avec l’étude de plusieurs profils, ce n’est guère un obstacle. Avant le choix final, il est judicieux de proposer plusieurs journées d’immersion à vos côtés. Quitter son poste engendre forcément des inquiétudes sur l’avenir de l’entreprise. Ne vous inquiétez pas, vous pourrez partir serein, après avoir fait le bon choix.

Il apparaît difficile pour un dirigeant de trouver un successeur pour son entreprise surtout s’il s’agit de sa création.
Même si cette étape est un moment douloureux sur le plan humain, il ne faut pas s’en inquiéter et continuer de faire confiance à vos collaborateurs de longue date. Une prise de position sera tout de même possible si vous restez dans le conseil d’administration.