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Les dernières actualités des sociétés et des informations sur les entreprises

Certaines entreprises sont dans la tourmente. D’autres comme Mistral AI, la championne européenne de l’IA se voient hisser sur le podium des licornes; d’autres encore tirent leur épingle du jeu. Focus sur les entreprises à la une des médias.

Le groupe de prêt-à-porter IKKS dans la tourmente

Dans un communiqué transmis à l’AFP, la marque de prêt-à-porter IKKS, a dévoilé un Plan de Sauvegarde de l’emploi (PSE). Cette décision fait suite à une évaluation de la « réalité économique complexe » à laquelle se confronte l’entreprise. Selon l’entreprise « La conjonction de divers facteurs externes tels que la crise sanitaire mondiale due au Covid-19, les conséquences de la guerre en Ukraine où le groupe était fortement implanté, ainsi qu’une inflation persistante, ont fortement impacté l’ensemble du secteur ». Le groupe envisage une réduction d’effectifs et du nombre de ses magasins. Plus de 200 salariés en France pourraient être concernés par ce plan de sauvegarde de l’emploi. Ce plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), présenté au CSE, pourrait concerner 202 collaborateurs en France (sur 1 328) et prévoit la fermeture de 77 magasins et corners (sur 604). 

Danone céde les entreprises Horizon Organic et Wallaby

Danone a annoncé la signature d’un accord pour vendre ses activités de produits laitiers biologiques à Platinum Equity, une société d’investissement basée aux États-Unis. Cette cession s’inscrit dans la revue de portefeuille et le programme de rotation d’actifs annoncés en mars 2022 dans le cadre de la stratégie Renew Danone, selon le communiqué de presse de Danone. En 2022, les activités de produits laitiers biologiques aux États-Unis, composées des marques Horizon Organic et Wallaby, représentaient environ 3 % des ventes globales. Danone conservera une participation minoritaire non-consolidée dans l’actif. Antoine de Saint-Affrique, Directeur Général : « Cette cession, une fois réalisée, nous permettra de nous concentrer davantage sur notre portefeuille de marques fortes, centrées autour de la santé et de réinvestir dans nos segments de croissance prioritaires. ».

Mistral AI, la championne européenne de l’IA

Mistral AI, la start-up française d’intelligence artificielle créée en mai, a annoncé avoir levé 385 millions d’euros. Elle devient ainsi l’une des deux championnes de l’IA en Europe. Après les 105 millions déjà levés en juin, ce second tour de financement valorise la société à quelque 2 milliards de dollars, selon des sources financières, ce qui l’introduit dans le palmarès des licornes françaises. La start up souligne dans son communiqué que les bailleurs de fonds de Mistral AI sont notamment l’éditeur américain de logiciels Salesforce, la banque BNP Paribas, le transporteur CMA CGM, indique la start-up dans son communiqué. Son principal atout est d’avoir été cofondée par trois experts français de l’IA, formés à l’X ou à l’ENS, embauchés par les géants américains mais revenus à Paris. 

La fonction anti-vol des iPhone

Apple présente une nouvelle fonction : la «  Protection en cas de vol de l’appareil  ». Selon une enquête du Wall Street Journal publiée en avril 2023, il existe des ruses à la portée des voleurs d’iPhone. Ils observent et mémorisent le code de déverrouillage des iPhone avant de les voler aux propriétaires peu vigilants. En réponse à cette enquête, Apple lance avec iOS 17.3, prévu pour 2024, la fonction « Stolen Device Protection » qui renforce la sécurité de l’appareil en cas de vol. Elle doit s’activer manuellement. Pour modifier le mot de passe iCloud, il sera nécessaire de procéder à une reconnaissance faciale (via Face ID ou Touch ID avec l’empreinte digitale) deux fois.

La France possède un système anti-drones pour les JO 2024

C’est Boréades, une solution française, développée par CS Group, qui aura pour mission de détecter, identifier, évaluer les risques et neutraliser les drones qui voudraient s’aventurer dans des périmètres non autorisés. Cette solution a déjà fait ses preuves et justifie de toute une technologie dédiée à la lutte des drones qui s’immisce dans des espaces interdits. Ce qui est intéressant c’est qu’elle est surtout capable de neutraliser des petits drones (micro ou mini).

Boreades répond en tout cas aux besoins exprimés par le secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN) dans le cadre de l’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024. Le but est de repérer les drones volant à faible altitude au-dessus du public et de pouvoir les neutraliser sans dommages, évidemment pour les athlètes et le public. Pour cela, la technologie de Boreades repose sur un ensemble de capteurs, tels que des radars, des caméras thermiques et divers détecteurs électromagnétiques installés tout autour du site à surveiller. Tous ces équipements se relient à un centre de commandement, qui analyse les informations collectées et détermine le type de menace potentielle.

Tesla rappelle 2 millions de véhicules à cause de son « autopilot »

Le constructeur américain de voitures électriques a rappelé depuis fin décembre aux États-Unis près de 2 millions de véhicules en raison d’un risque lié à leur système de conduite assistée. En effet, dans certaines circonstances, la fonction de conduite assistée des véhicules Tesla peut conduire à une mauvaise utilisation qui serait susceptible d’entraîner un risque de collision. Selon la NHTSA, si un conducteur utilise l’assistance à la conduite de façon erronée, dans de mauvaises conditions, ou ne parvient pas à reconnaître si la fonction est bien activée, les risques d’accident pourraient être plus élevés. Pour sa part, Tesla reconnaît dans son rapport d’information que les contrôles mis en place sur son système d’autopilote « pourraient ne pas être suffisants pour empêcher une mauvaise utilisation par le conducteur ».

La NHTSA a ainsi entamé un processus d’évaluation en 2021 pour enquêter sur 11 incidents impliquant des véhicules de premier secours à l’arrêt et des véhicules Tesla dont le système de conduite assistée était engagé. Cependant, « sans être d’accord avec l’analyse » de la NHTSA, Tesla a décidé le 5 décembre d’engager « un rappel pour une mise à jour du logiciel ». Les véhicules concernés sont certains Model S produits entre 2012 et 2023, équipés du système, tous les Model X produits entre 2016 et 2023, tous les Model 3 produits entre 2017 et 2023 et tous les modèles Y produits depuis 2020. Les véhicules ont reçu une mise à jour à distance, qui a commencé le 12 décembre 2023. 

Alibaba annonce racheter 25 G$ d’actions

Le géant chinois du e-commerce Alibaba a annoncé mercredi une augmentation de 25 milliards de dollars (23,2 milliards d’euros) de son programme de rachat d’actions. Le groupe internet chinois, Alibaba, a publié des résultats trimestriels décevants. Au troisième trimestre de son exercice décalé clos au 31 mars, Alibaba a réalisé 260,3 milliards de yuans (33,8 milliards d’euros) de chiffre d’affaires, en hausse de 5 % sur un an, selon le groupe dans un communiqué. Le bénéfice net du groupe s’élève quant à lui à 14,4 milliards de yuans (1,87 milliard d’euros) pour ce troisième trimestre (octobre à décembre). L’annonce a généré une hausse de plus de 5 % des actions Alibaba cotées aux États-Unis lors des échanges avant l’ouverture.

L’eau Thermale Avène, une valeur sûre

Le groupe a enregistré un chiffre d’affaires de 2,7 milliards d’euros, dont 69 % réalisé à l’international dans 120 pays, et a investi plus de 170 millions d’euros en R&D. Le groupe emploie plus de 10 000 collaborateurs dans le monde, dont la moitié en Occitanie. La marque Eau Thermale Avène vient de dépasser le milliard d’euros de chiffre d’affaires (dont 200 millions d’euros en France) en 2023, écoulant quelque 130 millions d’unités de produits via son réseau international de 80 000 prescripteurs. Les produits Eau Thermale Avène se trouvent sur 115 marchés internationaux. Par ailleurs, la marque a réalisé 77 % de son chiffre d’affaires à l’export.

Réaliser des affaires à l’étranger : de la culture à la signature !

Le commerce international ne s’improvise pas et tout businessman se doit avant tout d’écarter toutes les idées préconçues. Nos conceptions sont toujours imprégnées par notre propre culture. Il nous faut parfois faire de nombreux efforts pour comprendre notre interlocuteur et dépasser nos préjugés. Ouvre ta porte « Sésame ». Partir en conquérant dans un pays dont on ne maîtrise pas la culture et souvent pas la langue pour réaliser des affaires à l’étranger demande des connaissances culturelles mais aussi des pratiques professionnelles qui ne peuvent pas passer seulement par un interprète ou par un traducteur virtuel ou l’intelligence artificielle. Et d’ailleurs le premier pas n’est-il pas de choisir l’interprète ?

Aujourd’hui, la communication est facilitée grâce aux outils technologiques qui nous permettent de communiquer sans frontières. Cependant , le monde est bouleversé par les guerres qui nous demandent d’avoir souvent une approche différente et d’être conscient des nouveaux enjeux. Les relations humaines sont la clef de la réussite dans les affaires internationales. Zoom sur les clefs de la réussite à l’international.

S’adapter la qualité essentielle

L’entrepreneur qui décide de faire affaires à l’étranger devra faire face à toutes sortes d’adaptations, d’aspects tant commerciaux, juridiques, financiers, que culturels. D’ailleurs il suffit de regarder à travers les expériences des exportateurs qui ont réussi la manière d’appréhender le contrat, l’engagement, la parole.

Bien comprendre les relations sociales

Il est indéniable que sans connaissance du système hiérarchique vous risquez d’échouer alors que vous croyez que votre contrat est déjà dans la poche. La personne qui est en face de vous n’est pas la personne qui signe même si elle joue un rôle essentiel pour convaincre ses supérieurs. En effet, les différences culturelles représentent un des aspects majeurs lorsqu’il s’agit de l’exportation puisqu’elles détermineront pour beaucoup l’issue des projets menés. Il est donc nécessaire de bien se préparer avant toute entreprise, de réfléchir sur les façons d’appréhender la sphère internationale et plus précisément le marché visé. Il est recommandé de bien comprendre ces enjeux afin de faciliter les démarches et ainsi ne commettre aucun faux pas et d’éviter toute incompréhension avec les interlocuteurs locaux. Ne serait-il pas fâcheux de compromettre ses chances de concrétisation du simple fait d’une incompréhension culturelle ?

Exporter, un challenge

Qu’il s’agisse du secteur des transports, des télécommunications, des services ou encore des travaux publics, les différences culturelles entre les pays demeurent les mêmes et représentent un challenge considérable en commerce international. Cependant, comme partout, le premier contact et la première rencontre respectent souvent les mêmes pratiques. C’est pourquoi bien se préparer à cette première prise de contact déterminera toute la relation professionnelle dans votre pays d’accueil. Pour pallier ces obstacles souvent rencontrés du fait du manque de conscience de ces diversités, il est essentiel de connaître et comprendre un minimum la langue, les normes, les coutumes, les habitudes de consommation, la manière de vivre, et la façon de travailler de son interlocuteur, prospect et futur partenaire.

Répondre à quatre questions pour se préparer

• Est-ce que je connais les valeurs du pays d’accueil ?

Ainsi, ses traditions, son histoire, ses us et coutumes, les règles protocolaires de base lorsqu’il s’agit d’une première prise de contact ? D’un pays à l’autre, les règles de bienséance diffèrent et il est bien utile de s’y adapter. Vous devez vous débarrasser des a priori, des idées reçues qui circulent et maîtriser les points essentiels.

• Est-ce que je sais comment saluer mes interlocuteurs ?

En Europe, on serre la main. Au Japon, on s’incline !!! Mais ne devenez pas une caricature en vous inclinant de manière ostentatoire devant un stagiaire ! Montrez un intérêt particulier pour votre interlocuteur et futur partenaire. Cela passe par le respect de la manière de vivre et la façon de travailler. Par exemple, dans certains pays, il est normal de commencer par s’enquérir longuement de la santé ou encore de la famille de son futur partenaire avant d’entrer en négociation.

• Est-ce que je maîtrise la langue du pays ou au mieux l’anglais ?

Est-ce que je possède un minimum de mots et de formules de politesse comme « bonjour », « merci », etc. Dans la langue de votre interlocuteur. Par exemple, au Japon la langue des femmes et des hommes diffère totalement. Imaginez qu’un japonais vous dise « je suis heureuse » … Vous allez faire sourire votre interlocuteur.

Est-ce que je suis conscient que je ne peux en aucun cas appliquer les mêmes manières de faire d’un pays à l’autre ?

Réussir des affaires dans un pays n’est pas le gage de réussir dans un autre pays même s’il appartient au même continent. Et oui, chaque culture est différente et donc tout unique. Si elle ne l’est pas pour vous, ceci est au moins valable pour le pays d’accueil. Ainsi, vous n’aborderez pas une négociation au Cameroun de la même manière qu’en Thaïlande par exemple.

La préparation est souvent tout aussi importante que la négociation

La concurrence est rude. Ainsi, se concentrer sur cette préparation sera un avantage de taille pour chaque entreprise et la commercialisation de ses services. Décider de partir gagnant, c’est ne pas négliger cet aspect fondamental bien que son degré d’importance varie d’une culture à une autre. Il faut retenir que le but de toute entreprise commerciale est de satisfaire un besoin ou un désir. Ce dernier réside dans les habitudes de la cible, ce qui confère une place fondamentale à la culture déterminant ainsi le comportement du consommateur.

En bref, il faut :

– se renseigner sur le pays d’accueil, ses coutumes et son art de vivre ;
– connaître et maîtriser les modes de comportement des consommateurs ;
– adaptez aussi vos outils de communication.
En conclusion, le commerce international subit de profondes mutations d’année en année et on enregistre un fort accroissement de la coopération internationale en termes de promotion des opportunités, d’échanges commerciaux et d’investissements. Le franchissement des frontières est un atout de charme tant pour les entreprises que pour les pays d’accueil et les échanges facilités. Cependant, bien qu’ils représentent un bénéfice mutuel, vous savez maintenant qu’ils peuvent être sujets aux différences culturelles et qu’il vous faudra donc vous adapter en toutes circonstances ! Informez et formez-vous pour emprunter le chemin de la culture à la signature !

Parler anglais : un must pour tout dirigeant

Ne vous y trompez pas ! Les traducteurs virtuels ne vous remplaceront jamais ou du moins pas encore ! On ne sait jamais avec l’intelligence artificielle. Certes, vous avez acquis des bases d’anglais dans votre formation scolaire mais vous n’avez pas pratiqué et vous avez de mauvais souvenirs. Or, aujourd’hui vous avez l’opportunité d’apprendre l’anglais et surtout de le pratiquer grâce aux nombreuses formations virtuelles performantes. Que votre société soit une TPE ou une PME, il vous est indispensable de connaître la langue anglaise. Alors comment faire ?

Le must pour le dirigeant : parler anglais !

De nombreux entrepreneurs ont raté des contrats à cause d’une mauvaise communication avec le client, et c’est ce qu’il faut à tout prix éviter. Connaître la langue anglaise vous ouvrira également la voie vers le marché international. N’attendez pas que ces déconvenues surviennent avant de vous former. La langue anglaise dans les affaires est la plupart du temps utilisée dans les échanges internationaux.

La nécessité de la langue dans le développement de l’entreprise

La connaissance de cette langue est premièrement indispensable pour la conquête d’un nouveau marché, aussi bien dans le pays qu’à l’échelle internationale. Avoir un dirigeant qui maîtrise la langue est également un atout dans la construction de l’image de l’entreprise. Si vous avez un fournisseur, un client ou un partenaire à l’étranger, il vous est plus facile de communiquer, de négocier et de conclure. C’est également plus sécurisant de rédiger soi-même ses documents officiels, ses contrats ou ses demandes. 

Comment maîtriser la langue ?

Il existe plusieurs techniques pour apprendre la langue anglaise. Vous pouvez lire, visionner des films en version originale, prendre des cours ou même aller à l’étranger. Il suffit de choisir la forme d’étude qui vous passionne pour assimiler plus vite. Vous pourriez également les diversifier pour maîtriser aussi bien l’écoute, l’oral et l’écrit. Voici quelques suggestions que nous vous proposons :

Il existe des CD sur le marché qui sont adaptés tous les niveaux. Vous pouvez également télécharger des vidéos sur internet. Concernant les disques, ils sont généralement proposés avec des manuels, à vous de choisir le format qui vous convient.

Les films en version originale sous-titrée sont également conseillés. Pendant les cours traditionnels d’anglais, on vous apprendra la grammaire, l’orthographe et le vocabulaire. Alors qu’en regardant des films, vous peaufinerez les accents ainsi que les expressions les plus courantes, tout en vous faisant plaisir ! 

Partir à l’étranger est le meilleur moyen d’appliquer une langue. De cette façon, si vous côtoyez quotidiennement des natifs, il vous sera plus facile de comprendre ce qu’ils disent. Cette technique vous permettra également de connaître des expressions. Vous rencontrerez quelques difficultés dans la première semaine, mais au bout de deux à trois mois, vous vous exprimerez bien. 

Quelques astuces pour mieux parler anglais

N’oubliez pas que , pendant l’apprentissage de cette langue, la pratique est indispensable. Si vous avez des étrangers dans l’entreprise ou dans votre entourage, c’est plus que favorable. N’attendez pas d’être un expert avant de parler. Parlez toujours, car plus vous faites des erreurs, plus les personnes vous corrigeront, ce qui est une méthode pratique pour retenir les règles. 

Utilisez les méthodes virtuelles

Les méthodes virtuelles permettent les répétitions indispensables mais aussi à votre rythme et donc sans stress. Plus vous répétez, plus vous vous souviendrez des bonnes et des mauvaises pratiques. Consacrez environ 15 minutes par jour à parler. Écoutez attentivement et répétez à plusieurs reprises la même phrase. Pendant votre apprentissage, il est plus facile d’apprendre les phrases que les mots. Chaque langue possède une structure de phrase différente, ce qui peut compliquer la formulation de vos propos. Essayez car les premières leçons sont souvent gratuites et vous pourrez ainsi choisir la méthode qui vous convient.

Actualités économiques et financières en France

Chaque jour à son lot d’actualités économiques et financières, d’ailleurs souvent contestées comme la taxe lapin, la taxe foncière, l’accord UE-Mercosur… Zoom sur ces actualités qui sont dans la tempête.

Produit français ou non ?

La présence sur le produit ou son emballage d’un drapeau français, d’une cocarde ou d’un hexagone « bleu-blanc-rouge » ne certifie pas que le produit soit fabriqué en France. Il existe aujourd’hui des marquages ambigus ou trompeurs. Or, la loi « qui a pour objectif de protéger la rémunération des agriculteurs » ou loi Egalim 2 interdit de faire figurer un drapeau français, une carte de France ou tout symbole représentatif de la France sur les emballages alimentaires lorsque les ingrédients primaires ne sont pas d’origine française.

L’article 39 du code des douanes réprime les mentions litigieuses pouvant laisser croire à tort au consommateur qu’un produit d’origine tierce est d’origine française alors qu’il ne répond pas aux règles d’origine non préférentielle. Le code pays de la France se situe entre 300 et 379. En effet, les premiers chiffres du code-barres permettent de savoir où le produit a été emballé, sachant qu’il peut avoir terminé son processus de package en dehors de son lieu de production.

Taxe foncière : un impôt inégalitaire et régressif selon l’Insee

Une étude publiée par l’Insee le 18 décembre 2023 révèle qu’en 2017, les ménages au patrimoine immobilier le plus élevé paient relativement moins de taxe foncière que les ménages les moins dotés. En 2017, 17 millions de ménages sont imposés à la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) pour un total de 19,2 milliards d’euros, soit un montant moyen de 660 euros par logement et 1 100 euros par ménage imposable. Ce montant augmente avec le revenu . Les 10 % de ménages les plus aisés paient 27 % du total. Les 10 % ayant le patrimoine immobilier le plus élevé en paient 37 %.

Parmi les ménages imposables à la taxe foncière, celle-ci représente 2,5 % du revenu disponible annuel pour 75 % d’entre eux, plus de 4 % du revenu disponible chez les 20 % de propriétaires les plus modestes, 1,6 % pour les 1 % les plus aisés. En 2023, à Paris, la taxe foncière a augmenté du fait de l’augmentation du taux applicable (de 13,50 % à 20,50 %) et de l’augmentation de la base imposable.

Grève à Hollywood : l’impact sur les cinémas français

La grève à Hollywood qui a duré 118 jours entre mai et novembre 2023 n’a pas encore eu d’impact sur la fréquentation des salles françaises. Pourtant, selon Richard Patry, président de la fédération nationale des cinémas français et membre du comité d’administration du festival de Cannes, les cinémas français vont percevoir, « les effets de cette grève en ce début d’année ». Pour 2024, il faudra donc s’attendre à une baisse de la fréquentation dans les salles françaises. En effet, il y aura moins de films américains à présenter dans les salles. Mais soyons optimistes, les spectateurs n’ont pas dit leur dernier mot.

Un « bras de fer » pour l’accord UE-Mercosur»

Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a promis que la France s’engagerait dans un « bras de fer » lors des négociations à Bruxelles pour que l’accord UE-Mercosur. Il a souligné, lors d’une conférence de presse, que cet accord Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay) n’est pas bon pour nos éleveurs. Il ne sera pas signé en l’état, alors que la France est secouée par les mobilisations d’agriculteurs en colère. La France s’oppose à la conclusion d’un tel accord avec des puissances agricoles comme le Brésil ou l’Argentine. Le président Emmanuel Macron a affirmé s’y opposer en raison de « règles qui ne sont pas homogènes avec les nôtres ». Or, celui-ci est souhaité par des pays comme l’Allemagne. 

27 millions de rendez-vous médicaux non honorés en France chaque année

La pénalisation financière pour les rendez-vous non honorés, ou « taxe lapin », promise par le premier ministre, veut « responsabiliser » les patients et par conséquent payer les médecins. Un communiqué conjoint du Conseil national de l’ordre des médecins et de l’Académie de médecine, expliquent que « chaque semaine 6 % à 10 % des patients ne se présentent pas à leur rendez-vous, ce qui correspond à une perte de temps de consultation de près de deux heures hebdomadaires pour le médecin quelle qu’en soit la discipline et, par extrapolation, près de 27 millions de rendez-vous non honorés par an ».

Selon ces deux organismes, les « lapins » posés aux praticiens ont de « sérieuses répercussions sur l’offre de soins ». ils désorganisent le travail quotidien des médecins. Par ailleurs, ils contribuent à augmenter le nombre de patients s’adressant aux urgences. Cependant, faute d’évaluation nationale, des estimations parcellaires ou extrapolées circulent pour justifier la pénalisation des patients qui ne se rendent pas à leur consultation.

Selon le premier ministre, chaque médecin aura le choix d’appliquer une taxe de 5 euros ou non. Pour le versement de ces 5 euros, l’exécutif s’appuierait surtout sur les plateformes de réservation. Cependant, les médecins peuvent directement mettre en place ce système via l’empreinte bancaire du patient.

Les distributeurs et les industriels épinglés sur le non-respect des délais

Le ministre de l’Economie a indiqué que 12 % du millier d’accords issus des négociations commerciales ne respectaient pas la loi Egalim. Le 31 janvier, le ministre de l’Économie a déclaré sur France 5 qu’à l’issue des discussions sur les 1 000 contrats signés entre les 75 plus grands industriels du secteur et cinq distributeurs, 124 ne respectaient pas les règles des lois Egalim. Pour rappel , les lois Egalim, sont au nombre de trois. La loi Egalim 1 date de 2018, la loi Egalim 2 de 2021 et la loi Egalim 3 (aussi appelée loi Descrozaille) de 2023.

Cette loi Egalim a pour objectif « l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine et durable ». Elle est issue des États généraux de l’alimentation de 2017. En fait, la loi Egalim veut assurer des revenus décents (et fixes) aux agriculteurs. Elle bloque le prix de la matière première, pour payer les produits aux producteurs à leur juste prix.

Bercy : 1 million d’« oubliés » du chèque énergie

Un million de ménages ne recevraient pas le « chèque énergie ». Or, ils remplissent les critères pour payer leur facture d’électricité. Le chèque énergie concerne les 20 % de foyers les plus modestes. Il est versé une fois par an, depuis 2018. En fonction des revenus et de la composition du foyer, son montant se situe entre 48 et 277 euros. En 2024, il devrait bénéficier à 5,6 millions de ménages selon Bercy. Cela représente un coût d’environ 900 millions d’euros pour les finances publiques. Bruno Le Maire a annoncé la mise en place d’un guichet de réclamation.

Comment Paris va contrôler le stationnement des SUV ?

À l’aube de l’ouverture du prochain Conseil de Paris de l’année, les Parisiens se sont prononcés pour la tarification spéciale des SUV. Parmi les 78 121 électeurs (sur 1.374 532 inscrits), 42.415 votants ont émis un vote pour la création d’un tarif de stationnement spécifique. Pour la tarification spéciale, le montant sera donc trois fois le montant habituel. Il correspond à ces 6 heures de stationnement : 225 euros dans les arrondissements extérieurs, 150 euros dans les arrondissements centraux. Les SUV représentent désormais 40 % des ventes. Ils sont à l’origine de nombreux problèmes de pollution, de sécurité et de partage équitable de l’espace public. Mais comment la mairie compte-t-elle contrôler le stationnement ? A suivre.

La curiosité, qualité ou défaut chez l’entrepreneur ?

« La curiosité est un vilain défaut ». Cette phrase s’est inscrite dans l’esprit de tout un chacun dès sa plus jeune enfance et continue à faire ses ravages lorsque la peur et le doute s’installent. Si la curiosité a dans son sens premier pour synonymes « intérêt, soif, appétit » et donc désigne ainsi l’envie d’apprendre des choses nouvelles, son deuxième sens a pour synonymes « indiscrétion, espionnage » et donc met en exergue le désir de connaître les secrets des autres, qui n’est guère valorisant. Il est aisé de cerner la raison pour laquelle la curiosité, ce désir de savoir, de connaître, de comprendre, d’observer est souvent associé à un mauvais comportement qu’il faudrait combattre. Mais la curiosité pour l’entrepreneur est-elle un réel défaut ou une qualité indéniable ?

La curiosité pour les entrepreneurs fait partie inhérente de leur réussite et de la pérennité de leur entreprise. Entre la veille concurrentielle, la recherche de nouvelles idées, à percer le secret de nouvelles tendances avant les autres, la curiosité est une qualité que l’entrepreneur ne doit cesser de développer.

Dans son ouvrage La curiosité : Une raison de vivre paru aux éditions autrement Jean-Pierre Martin souligne les valeurs de la curiosité « Loin d’une passion triste et voyeuriste, Jean-Pierre Martin l’envisage surtout comme une vertu, un élan salutaire. Avec l’étonnement ou le doute – sources de l’activité philosophique -, la curiosité provoque la rencontre d’un objet inattendu, jusque-là exclu de notre pensée. Elle va de question en question. Au désir de savoir, elle oppose une surprise. Elle va plus loin encore : elle s’insurge contre l’indifférence. Son étymologie (cura) nous dit qu’elle prend soin du monde. Invitant à une conversion du regard, elle est une manière de penser, mais aussi une raison de vivre. »

La curiosité permet à l’entrepreneur de se remettre en cause

Au lieu de rester sur ses acquis et de croire qu’il a inventé le produit du siècle, le management du siècle, le marketing du siècle qui auront une vie éternelle, la curiosité conduit l’entrepreneur à voir si ailleurs il n’y aurait pas quelque idée judicieuse à glaner qui pourrait s’avérer fructueuse pour son entreprise. Imaginons un instant, avec le développement des nouveaux moyens de relais de livraison que l’on reste sur ses acquis, on devrait aller chercher ses colis dans une poste qui se trouve éloignée au lieu d’aller les chercher à proximité de son domicile et donc perdre un temps considérable !

Rester ancrés dans ses habitudes, car elles représentent une zone de confort, nous enferme dans un tour d’ivoire dont nous aurions perdu la clef. C’est la peur de l’inconnu qui brise la curiosité, source d’inspiration. Nous pourrions même aller jusqu’à dire que certaines prises de conscience, sur nous-mêmes ou notre environnement, bouleverseraient tant nos habitudes qu’une envie irrépressible de fermer les yeux s’impose à notre esprit.

La curiosité permet de rechercher des alternatives

Si nous observons notre environnement, nous constatons que certaines tendances à la mode vont devenir une habitude. Les vélos, les trottinettes et autres véhicules électriques correspondent aux évolutions et aux changements climatiques, mais aussi à un besoin de se faciliter la vie. Sortir des embouteillages, éviter les métros et les autobus bondés, pouvoir rentrer tard dans la nuit quand les métros sont fermés, toutes ces situations ont ouvert la porte à de nombreux business.

Les vélos qui avaient disparu sont redevenus à la mode. Ce qui est caduc peut revenir sur le devant de la scène pour répondre à de nouveaux besoins, de nouvelles réalités. En observant le passé, en étant curieux des époques précédentes, il est possible aussi d’y trouver une source d’inspiration. Il n’est pas obligatoire d’être ingénieur ou d’inventer un nouveau produit. Certains métiers traditionnels connaissent une nouvelle vie liée à une association judicieuse de nouvelles et anciennes méthodes de production et d’ouverture aux marchés internationaux.

L’exemple de la curiosité culinaire montre que cette curiosité peut développer un business qui fleurira. Si notre pain est devenu une star au Japon, nous pouvons dire que leurs sushis ont envahi nos restaurants, mais aussi les ateliers de cuisine. Les habitudes et coutumes d’un autre pays peuvent devenir des idées judicieuses. Alors, voyagez pour découvrir d’autres façons d’agir, d’autres façons de penser et pas seulement pour remplir votre Facebook de photos. Soyez à l’affût des nouvelles idées !

La curiosité permet d’innover et d’apporter de nouveaux courants

Selon José Maria Eça de Queiros, auteur naturaliste et diplomate portugais du XIXe siècle, « La curiosité mène à tout : parfois à écouter aux portes, parfois à découvrir l’Amérique. ». En effet, la curiosité fait du dirigeant un chercheur permanent : il tâtonne, il hésite, il revient sur l’idée et subit des échecs. Sa curiosité le conduit parfois à une impasse, mais au fond grâce à cette curiosité, il peut mieux cerner sa valeur, la valeur de son entreprise et lui apporter des innovations qui feront d’elle, une success story. Mais aussi, la curiosité conduit à observer et à analyser et permet de préparer ses équipes à s’adapter au changement. La curiosité, c’est aussi agir en se déplaçant dans les salons professionnels et repérer les nouveaux produits qui y sont présentés…

Et pourquoi pas vous intéresser à ce qui ne vous intéresse pas ! Combien de fois avons-nous détourné le regard sur les nouveautés en les regardant avec mépris pour ensuite les adopter !!! Faites-en la liste, vous serez étonné… Comprendre l’utilité et l’avenir d’un gadget ! L’esprit critique ne doit jamais prendre le pas sur la curiosité.

Les clés de la réussite en télétravail

Les entreprises ont été nombreuses à improviser le télétravail au moment du premier confinement. Les difficultés inhérentes à l’exercice se sont ressenties tant sur le moral des salariés que sur la productivité de chacun. Matériel inadapté, mauvaises habitudes, absences de réflexe, … Autant d’éléments qui ont été pris en compte pour que la situation soit la mieux vécue possible. Zoom sur les clés de la réussite au télétravail.

Un matériel d’abord adapté

Inutile de rappeler que l’absence d’un matériel complet au domicile de chacun représente une perte de temps considérable. Ceci est vrai autant pour le « gros matériel » comme les ordinateurs, les logiciels de communication, imprimantes ou encore scanner ….  que pour le petit matériel auquel on pense moins comme les agrafeuses, chemises, trombones…

La mise à disposition de l’ensemble du matériel ne représente pas un luxe mais bien une manière d’éviter d’avoir à reporter des tâches ou encore à perdre du temps à acheter le matériel nécessaire à chacun de vos salariés et à attendre qu’il arrive pour enfin vous remettre au travail de manière efficace. N’hésitez pas à solliciter vos collaborateurs afin d’établir vos commandes et à leur demander s’ils ont bien tout à disposition. Vous n’êtes pas obligé d’acheter la même chose pour tous les collaborateurs et vous pouvez très bien personnaliser les achats en dressant des listes qu’il leur suffira de remplir car, comme tout le monde le sait, chacun a ses préférences en matière d’outils de travail. 

La discipline des horaires de travail

Le télétravail possède souvent l’avantage de pouvoir s’organiser un peu comme on veut tout au long de la journée mais bon nombre de paramètres sont à prendre en compte si vous ne souhaitez pas que ce qui relève de l’organisation personnelle finisse en cacophonie. D’abord adopter des horaires de bureaux permet de faire en sorte que chacun puisse être facilement joignable quand le besoin s’en fait sentir, ensuite cela vous permet de réunir tout le monde notamment pour les réunions.

Le grand plus reste de l’autodiscipline car il est évidemment facile de se laisser distraire quand vous êtes à la maison par les nombreuses tâches qui sont également à y faire comme le ménage, les courses ou encore comme la gestion d’incidents tels qu’une fuite… Pour bien réussir le télétravail mieux vaut en général avoir des horaires fixes dans lequel vous vous considérez comme au travail même si vous pouvez toujours vous octroyer quelques minutes pour gérer une situation personnelle

La séparation de l’espace de travail

On pense souvent que l’on peut se permettre de travailler de son salon. Oui mais voilà les instruments de tentation comme la télévision ou les perturbateurs (enfants, conjoints…) sont bien présents et il est souvent difficile de ne pas céder à la tentation. Pour éviter de vous retrouver devant votre télévision ou de répondre à chaque sollicitation, mieux vaut vous isoler. Il ne faut pas négliger que créer un espace spécifique vous permet d’avoir le matériel nécessaire à portée de main et qu’il est toujours plus facile de se concentrer quand on est isolé. N’hésitez donc pas à dédier un espace pour votre travail, à créer une séparation, si ce n’est pas possible d’avoir une pièce isolée avec un paravent par exemple ou à vous doter d’un casque phonique qui indique que vous n’êtes pas disponible. 

Créer une to do list

Si l’utilité de la to do list ne fait quasiment plus débat au sein des entreprises et pour les fans de l’organisation, force est de constater qu’elle revêt encore plus d’intérêt quand on travaille à domicile. Déjà parce qu’elle vous aide à ne pas céder à la tentation des nombreuses distractions et ensuite car elle vous force à vous mettre à la tâche, ce qui peut être plus difficile à la maison que sur votre lieu de travail.

La to do list vous permet également de gérer autant vos tâches que vos tâches professionnelles et de les enchaîner au besoin. Elle revêt donc d’autant plus d’utilité que votre quotidien risque de changer et ainsi vous perturber. Vous pourrez ainsi rapidement réadapter votre emploi du temps et prendre en compte plusieurs impératifs sans avoir à relever s’ils sont de nature professionnelle ou personnelle. Si certains préfèrent dissocier les temps, il peut, en effet, s’agir d’une solution efficace pour avancer. 

Prendre soin de soi

Le télétravail a un effet retors, celui de négliger sa santé. Si certains gardent une certaine autodiscipline, pour d’autres, il installe de mauvaises habitudes qui peuvent perdurer. D’abord être à la maison n’implique pas de manger n’importe quoi, ni de réduire ses pauses ou encore moins de ne pas en faire. Vous devez garder du temps pour vous ou des temps de repos ne serait-ce que pour le bien de votre cerveau qui a besoin de temps de récupération. Ensuite, et il faut le signaler la grande problématique du sport qui reste un élément négligé. Or celui-ci reste positif pour votre santé. Comme le montre une enquête réalisée en novembre 2020 auprès de 10 523 par Gymlib, le partenaire leader du sport et du bien-être en entreprise il y a eu lors du confinement une baisse significative du sport.

En effet, seulement 31 % des Français ont continué à faire du sport même confinés, 42 % des sportifs participent à des séances d’activité physique en ligne mais il faut souligner que seulement 1 % des entreprises ont proposé de participer à des activités sportives sur Internet. Or, 87 % des Français souhaitent être accompagnés sportivement par leur entreprise pendant leur télétravail, 85 % constatent qu’ils sont plus efficaces dans leurs activités professionnelles lorsqu’ils ont une activité physique, 52 % des Français avaient hâte de reprendre leur sport normalement.

En quelques mots le télétravail s’accompagne du bien être sur tous les plans qu’il soit sportif, qu’il soit lié à la gestion du temps et à l’harmonie entre vie privée et professionnelle.

L’email : plus de 50 ans d’histoire !

L’email déjà presque 50 ans se sont écoulés et il s’est imposé à la planète entière en offrant de jour en jour de plus en plus de possibilités. Il fait partie du quotidien et nombre d’entreprises ne pourrait pas exister sans lui.

1971

Ray Tomlisson choisit l’@ pour séparer en deux les adresses électroniques. Pourquoi ? Car en anglais l’arobase se lit at, ce qui signifie « chez » et que ce symbole n’apparaît dans aucun nom propre. La première adresse mail de l’histoire sera : tomlinson@bbn-tenexa.Ray Tomlisson, développe l’Arpanet, qui deviendra plus tard l’Internet. Il invente alors un système qui permet d’échanger des messages entre ordinateurs, le Netmail. Il réussit à envoyer son premier courrier électronique ! Mais il ne se souvient toujours pas de ce qu’il avait écrit dans le premier email de l’histoire…

1975

John Vittal crée MSG, le premier logiciel de messagerie qui comprend des fonctions de classement des messages et une interface personnalisable.

1976

La Reine Elisabeth II est la première chef d’état à envoyer un courrier électronique.

1978

C’est la naissance du premier spam ! La première publicité transmise via courrier électronique est envoyée par un commercial d’une société informatique.

1982

Le premier smiley « emoticon » fait son apparition ! C’est le chercheur américain Scott Fahlman qui donne naissance au smiley intégré au courrier électronique. Pour la première fois dans l’histoire, on utilise le mot « e-mail ». Il faudra attendre l’année 2011 pour que l’orthographe du mot e-mail soit transformée en « email ».

1985

Le.com apparaît dans les adresses email et devient le nom de domaine le plus utilisé.

1988

Eudora, développée par Steve Dorner, de l’Université de l’Illinois, est le premier logiciel de messagerie dédié au grand public.

1996

Avec 300 000 $ d’investissement, Jack Smith et Sabeer Bhatia lancent le premier service de courrier électronique gratuit, Hotmail. Il ne faudra que quelques mois pour que les 100 000 utilisateurs de la messagerie soient atteints.

1997

Microsoft lance Outlook, qui devient vite leader dans sa catégorie. L’ascension de Microsoft sur le marché de l’email est renforcée par le rachat d’Hotmail, pour 400 millions de dollars. L’année suivante, Hotmail atteindra les 30 millions d’abonnés.

1998

Le mot « spam » est admis dans le dictionnaire anglais. Il faudra attendre l’année 2004 pour que LOL et les autres acronymes Internet fassent également leur entrée dans le dictionnaire.

2004

Mozilla lance sa première version de son logiciel de messagerie électronique, Thunderbird. L’objectif : s’attaquer à la domination d’Outlook.
Google lance sa messagerie gratuite, Gmail. Celle-ci se démarque par sa capacité de stockage de 1 Go, avant de se faire rapidement rattraper par ses concurrents. 3 ans après ce sera Yahoo qui annoncera une capacité de stockage illimitée sur sa messagerie Yahoo Mail.

2007

Yahoo! Annonce sa capacité de stockage illimitée pour son service Yahoo Mail.

Google lance officiellement son propre service de messagerie intitulé Gmail.

2008 

Barack Obama utilisent l’email comme base données marketing auprès de 13 millions d’américains.

2011 

L’Associated Press Stylebook modifie le terme officiel “e-mail” en “email” pour s’adapter à l’évolution de l’usage écrit de ce terme.

2012 

90 Millions d’américains accèdent à leur email via un device mobile.

2013 

 Hotmail n’existe plus au profil d’outlook.com, mais les adresses elles (@hotmail.com), existent encore. Microsoft rebaptise sa messagerie Outlook.com et abandonne définitivement la marque Hotmail.

2014 

94 % des internautes utilisent l’email

2015 

 3,3 milliards de comptes email sont recensés dans le monde. Google lance les Gmail Sponsored ads dans Google adwords.

2016 

 200 Milliards d’emails sont envoyés chaque jour (dont 50% professionnels)

2018  Entrée en vigueur du RGPD

Malgré les différentes lois adoptées pour la protection de données personnelles, certaines entreprises continuent d’envoyer des messages à leurs destinataires sans avoir eu au préalable leur consentement. Pour résoudre cela et protéger les données personnelles de la population l’Union Européenne a implémenté le RGPD qui oblige les entreprises entre autres à obtenir le consentement des personnes et qui devient le gardien des données personnelles.

Les piliers d’une entreprise en or

Pendant cette époque troublée où tout semble être remis en cause, il est temps de poser de nouvelles fondations pour les entreprises. Certains piliers d’une entreprise peuvent vous permettre de constituer une base solide. Ils vous demanderont parfois un travail sur votre propre attitude ou tout simplement de développer une éthique et des valeurs. Celles qui permettront à votre entreprise de n’être pas comme les autres.

Montrez la direction, ne l’imposez pas.

Le dirigeant d’entreprise devrait être à l’image d’un phare, même si cette image peut paraître désuète ou grandiloquente. Il indique de par son rôle avant tout la voie à suivre et montre la bonne direction sans l’imposer et après avoir dialogué. Pour cela avoir un objectif clair et avoir le désir de l’atteindre est le b.a.-ba. Si votre but n’est pas clair, vous ne pourrez pas impliquer les autres tout simplement parce que personne ne désire avoir comme point de départ, une destination imprécise qui ne peut les conduire à des impasses aussi bien organisationnelles que relationnelles. Vous ne pourrez avoir personne qui s’engage sérieusement à vos côtés si vous êtes dans un flou dit artistique. 

Montrez votre passion

Même si vous êtes le seul animé par votre conviction, montrez votre passion afin de la transmettre aux autres. C’est vous qui inspirez les autres et qui faites naître l’enthousiasme. Les discours sont parfois inutiles et votre détermination peut suffire à entraîner les autres dans votre sillage.

Imposer cet objectif de manière péremptoire n’aura pas l’effet que vous escomptez, disons-le clairement. Faites en sorte que les collaborateurs y adhèrent de bon cœur. Pourquoi ? Tout simplement parce que donner des ordres ne fait bouger personne. Vous avez affaire à des êtres humains et qui sont donc dotés d’émotions et d’esprit critique, ne l’oubliez pas. Quand ils agissent à contrecœur, ils ne donneront pas le meilleur d’eux-mêmes. 

De la même manière, la responsabilité ne s’impose pas. Il faut que vos responsables la prennent de leur plein gré. Ce n’est pas la fonction qui détermine la responsabilité mais l’inverse. La responsabilité se prend et ce n’est pas elle qui fait briller votre responsable mais l’inverse, c’est le rayonnement de cette personne qui donne de l’éclat à sa responsabilité. 

Enfin, cet objectif doit vous donner un sens aigu de votre propre engagement et déclinez-le en plan d’action sinon il restera lettre morte. 

Manifester votre conviction

Vous l’avez voulu même si aujourd’hui vous voudriez quitter le bateau. Alors, générez une culture de la gagne. Manifester une force de conviction et un dynamisme extraordinaire a une influence incontestable. Vous devez avoir envie de triompher et de ne jamais être vaincu. Votre rôle est avant tout de faire preuve de courage, d’avoir de l’énergie et de faire preuve d’un goût pour l’action. Sans passion, vous ne pourrez rien entreprendre alors sachez que pour réussir et emmener vos équipes, vous devrez déployer autant d’efforts que trois personnes ! Inutile d’attendre des autres ce que vous-même vous n’attendez pas de vous !

Développez votre conviction

Céder à la difficulté vous titillera souvent mais vous avez choisi de surmonter tous les défis et obstacles qui se dressent devant vous, ne l’oubliez pas. Votre conviction doit être absolue pour inspirer du courage aux autres. Votre crédo doit être de « toujours de l’avant ! Faire preuve de persévérance ».  Mais qu’est-ce que cet esprit de persévérance ? C’est celui d’endurer toute forme d’adversité et d’épreuves qui se présente à vous, sans peur, de façon inébranlable et imperturbable. Gardez à l’esprit comme Whitman le disait que « L’épreuve est grande, grande est la victoire ». Vous devez gagner et ceci dans tout ce que vous entreprenez car il vous faut inspirer toujours plus de vos collaborateurs qui vous suivront. 

Pour cela, il vous sera nécessaire de renouveler sans cesse votre détermination, peut-être chaque jour et vous devrez sûrement vous améliorer chaque jour, à défaut de quoi vos journées pourraient bien devenir dépourvues de valeur, de joie ou encore de satisfaction ! Vous devez transformer l’adversité en bonheur profond. 

Ne jamais être vaincu

À l’image d’un général, même transpercé par une multitude de flèches, le dirigeant peut tomber à terre mais ne doit jamais être vaincu. Il ne doit également pas écouter tout ceux qui lui disent que c’est impossible comme le disait Armand Hammer, homme d’affaires américain « Si j’avais écouté toutes les gens qui me disaient « c’est impossible », je n’aurais jamais rien réalisé, je le répète toujours : « Ne me dites pas que c’est impossible. Indiquez-moi plutôt comment y arriver ». A son image, vous devez rechercher inlassablement à remporter de nos nouveaux défis et utiliser tous les évènements comme source de progression.

Prenez en compte que les échecs sont des leçons qui sont en réalité votre source de futures victoires. Votre courage, espoir et persévérance incitent vos collaborateurs à agir et donnent l’impulsion à toute l’entreprise.

Se dresser tout de suite !

N’attendez pas d’avoir envie ! C’est ridicule car s’ « il fallait toujours attendre d’avoir envie, vous ne feriez jamais rien » comme le disait Arnold Joseph Toynbee. 

Dressez-vous dès maintenant car si vous ne le faites pas tout de suite quand comptez-vous le faire ? Arrêtez d’attendre un jour meilleur ou un moment propice et agissez comme si maintenant était le dernier instant, votre dernière opportunité ! Et sachez que la fin d’une action marque le commencement de la suivante. Une victoire n’est jamais isolée et si vous en avez la volonté elle sera suivie d’une autre, aussi petite soit-elle ! 

Le rapport avec les équipes

Se dresser seul pour montrer l’exemple, oui. Mais force est de constater que vous n’êtes pas seul. Vous agissez avec les femmes et les hommes qui la composent. Et pour que votre entreprise soit performante, vous devez veiller à la cohésion car, sans elle, pas de victoire.

Bienveillance et dialogue

Pour que la cohésion fasse partie des valeurs essentielles, le principe est simple : bienveillance et dialogue de cœur à cœur. Cela peut paraître difficile dans le monde de l’entreprise mais vous devez être au maximum dans la compassion et faire en sorte de toujours encourager chacun. Vos encouragements doivent être faits avec sincérité, chaleur et gentillesse et il vous faudra parfois travailler sur vos propres émotions, les canaliser et faire preuve au maximum d’empathie. 

Vous devez agir avec la détermination de ne laisser aucun collaborateur, même un seul, au bord de la route. Il n’y a pas les bons et les mauvais. Vous devez respecter chacun et vouloir le plus possible que chacun soit heureux, gagne de victoires et possède la santé. Pour cela, ne ménagez pas vos efforts pour former les collaborateurs et n’hésitez pas à dialoguer avec eux. Vous ne pouvez pas vous contenter d’organiser des conférences qui vous mettent en scène mais forgez des solidarités entre chacun de vos collaborateurs au travers de réunions conviviales ou de rencontres individuelles. Ce sont vos efforts pour toucher les autres personnes et leur parler, qui peuvent devenir source d’une entreprise aux valeurs nouvelles. Gardez à l’esprit que ce sont ceux qui « aident les autres à se construire qui sont dignes de respect. 

Surtout faites attention à vos mots qui parfois pour certains sont lourds de sens et peuvent désorienter. On peut croire qu’ils n’ont aucune importance mais un seul mot peut troubler profondément certaines personnes alors que d’autres vont être la source de l’espoir.

Sur la coopération des équipes

Vos équipes sont amenées à interagir et vous serez amené à prendre des décisions alors gardez à l’esprit que votre force sera de conjuguer deux atouts : le premier, la prudence circonspecte et le deuxième, l’esprit de réforme juvénile et énergique. 

Vos nouveaux arrivants ont l’énergie de la jeunesse qui permet d’alimenter le développement de votre entreprise et vous devez créer une synergie pour qu’ils profitent de l’expérience et la sagesse des hommes matures et expérimentés de votre structure. C’est par la coopération entre vos différents départements, les personnalités les plus diverses et toutes les générations que vous irez le plus vite et le plus loin.

Évitez les attitudes négatives

Il y a ce que vous devez faire et ce que vous ne devez pas faire. La première chose est l’apitoiement sur votre propre sort. Ceci n’est pas pour vous ! Être un battant comme nous l’avons indiqué plus haut, un point c’est tout. 

Si votre entreprise grandit, restez naturel et ouvert sans la moindre suffisance ou arrogance. Ne devenez jamais condescendant en vous faisant avoir par les sirènes de la renommée ou la richesse, les louanges ou les critiques. 

Dans tous les cas, bannissez la colère et faites-vous des alliés, partout dans votre entreprise notamment en faisant preuve d’une vraie modestie, de considération et d’attention réelles envers tous vos collaborateurs ! 

Prendre le temps de la réflexion avant de lancer une nouvelle idée : un impératif !

Le mois de janvier 2024 enregistre un nouveau record en matière de créations d’entreprises. Elles atteignent un montant jamais atteint jusqu’à présent (94 066 entreprises créées) selon l’Insee. C’est dire que les idées ne manquent pas. Ces idées, elles jaillissent parfois d’un long temps de réflexion mais parfois elles viennent d’une étincelle de génie. Elles génèrent parfois des entreprises pérennes et parfois aussi elles s’éteignent sans avoir donné le profit attendu.

Selon l’Insee, en janvier 2024, le nombre total de créations d’entreprises, tous types d’entreprises confondus, rebondit sur un mois (+2,7 % après ‑1,5 % en décembre, en données corrigées des variations saisonnières et des effets des jours ouvrables), du fait d’une hausse des immatriculations de micro-entrepreneurs (+2,7 % après une stabilité en décembre) et d’un rebond des créations d’entreprises classiques (+2,8 % après ‑4,0 %). En données brutes, le nombre total d’entreprises créées sur les douze derniers mois (février 2023 à janvier 2024) augmente de 1,1 % par rapport à celui des mêmes mois un an plus tôt (février 2022 à janvier 2023).

Vous venez de vous réveiller brusquement, il est encore très tôt, il vous reste assez de temps pour dormir, mais une idée incroyable vient de germer dans votre esprit, l’idée du siècle à n’en pas douter. Vous vous empressez de la noter sur le premier bout de papier venu, mais soudain, une question émerge dans votre esprit : allez-vous tenter de la développer dès demain matin, à la première heure, ou bien prendre le temps de la peaufiner dans les moindres détails pour mettre toutes les chances de votre côté ?

Prendre le temps d’élaborer votre idée

La précipitation est souvent très mauvaise conseillère dans le monde des affaires et du commerce. Combien d’entrepreneurs en herbe se sont vus échouer aux portes du succès alors qu’ils détenaient une idée en or ? C’est pour cela qu’il est important, voire primordial, de bien prendre le temps de réfléchir, de définir les contours de votre projet, les caractéristiques essentielles de votre idée, avant de faire quoi que ce soit.

Prendre le temps de bien réfléchir à son idée avant de la lancer sur le marché de votre choix peut vous apporter bon nombre d’avantages. Tout d’abord, le bénéfice certain et incontournable de connaître avec précision et rigueur la façon avec laquelle vous allez mettre en application votre idée, les marchés que vous allez attaquer et tenter de pénétrer, mais également la façon avec laquelle vous allez vendre votre produit. On parle généralement de plan de marchéage, ou « marketing mix », mais loin de n’être qu’une vague théorie marketing, c’est une véritable nécessité. Ce plan de marchéage vous permet de définir et d’établir ces fameux « 4P » :

– Prix : combien allez-vous vendre votre produit ou votre service ?
– Produit : quel(s) sera/seront précisément le ou les produits vendus, le ou les services proposés ?
– Promotion : comment allez-vous vendre votre produit ou votre service ?
– Place : où allez-vous le vendre ?

Une fois toutes ces conditions remplies, il ne vous reste qu’à mettre en place votre projet, qu’à réaliser votre idée pour atteindre les sommets de la gloire. Bien entendu, certains verront dans cette méthode une perte de temps inutile, qui pourrait vite se transformer en inconvénient majeur. Cependant, rares sont les entreprises qui ont réussi sans même avoir pris le temps de bien définir leur projet…

Et pourquoi ne pas lancer une idée dès son apparition ?

Après tout, dans un monde aussi connecté, où tout va si vite, pourquoi s’encombrer de procédures inutiles et de pertes de temps manifestes ? Après tout, la concurrence fait rage et il n’y a pas une seule seconde à perdre.
L’idée de Facebook, tout juste sortie du cerveau de Mark Zuckerberg (quoique bien aidé …), n’a pas mis longtemps avant d’être appliquée. Une fois ses quelques copains génies en informatique réunis, Zuckerberg a créé ce qui allait devenir Facebook, et a immédiatement exploité son idée. L’engouement de l’idée révolutionnaire, l’excitation du projet promis au plus grand des succès, font que certains entrepreneurs dans l’âme ne prennent pas le temps de réfléchir et de définir les contours de leur projet. Pour le meilleur, comme pour le pire.

Bien que les deux alternatives soient possibles (prendre le temps de peaufiner son idée, ou bien se lancer à corps perdu dans sa mise en place rapide et immédiate), le meilleur conseil serait de choisir l’alternative qui vous ressemble. Mais attention néanmoins à ne pas confondre vitesse et précipitation !

Pourquoi l’anticipation est nécessaire ?

Pendant des années les revues et articles ont parlé de l’agilité comme la solution ultime à tous les problèmes des entreprises. La crise sanitaire a mis une évidence en lumière le fait que toute l’agilité du monde ne remplace parfois l’anticipation. Le manque de masques, de tests opérationnels ou encore l’impossibilité de faire du télétravail, nous ont rappelé que l’anticipation demeure primordiale. Mais finalement pourquoi l’est-elle autant ?

La capacité à gérer une crise qui arrive vite

Il faut bien prendre conscience que les crises arrivent sans s’annoncer et demandent souvent une réaction immédiate. L’absence d’anticipation ne permet pas de structurer généralement une réponse assez rapide pour qu’elle soit qualitative et adaptée. Pour faire face à ces crises la plupart des grandes entreprises ont mis en place des cellules spécifiques qui ont même parfois des salles dédiées (notamment pour l’espionnage industriel) et qui leur permettent de réagir extrêmement rapidement malgré la lourdeur de certaines structures. L’Etat possède également ce type de structures qui ont des processus bien huilés dans de nombreux cas. Si prévoir une cellule de crise est déjà un bon début et peut vous servir par exemple à gérer un bad buzz, elle n’est pourtant pas l’apanage et demeure loin de représenter une solution dans tous les cas car parfois, malheureusement, l’absence d’anticipation engendre des conséquences que nous verrons dans les points suivants. 

L’impossibilité de se fournir certains éléments rapidement

L’exemple de la crise sanitaire montre bien une des grandes raisons d’anticiper : la paralysie du système (en l’occurrence de production). L’absence de stocks a ainsi généré l’incapacité de fournir à l’ensemble des personnes qui continuent à travailler et à la population des masques pourtant qui étaient en stock il y a quelques années par milliards. Si ceci est vrai dans ce cas, cela peut s’avérer le cas dans de nombreuses crises internes pour les entreprises. Il suffit d’imaginer une grande commande qui ne parviendrait pas à un client pour X ou Y raison pour se dire que si les stocks sont insuffisants pour la produire de nouveau, il se pourrait bien que votre réponse soit paralysée et que celui-ci doive prendre son mal en patience, ce qu’il ne fera peut-être pas quitte à ce que vous deviez assumer des pertes colossales. 

La diminution du nombre d’erreurs commises

Le fait d’avoir anticipé les scénarii qui marchent et ceux qui ne marchent pas représentent également une des raisons de l’anticipation. Vous pouvez ainsi gagner en temps de réflexion et vous concentrer sur les différentes hypothèses viables plutôt que de les émettre au compte-gouttes et de perdre du temps en analyse. Aussi, prendre des décisions dans la précipitation n’est jamais de bon augure et multiplie vos chances de vous planter. La prise en compte d’autres expériences en amont sur des situations identiques avec des réussites comme des échecs vous permet de savoir ce que vous devez faire et ne pas faire (surtout). Les nombreuses entreprises qui ont subi des bad buzz vous le diront, les impairs sont rarement possibles lorsque vous êtes en situation d’urgence. 

Les coûts engendrés par l’urgence

Une urgence qui arrive engendre quasiment tout le temps des coûts supplémentaires, surtout si votre interlocuteur sait que vous êtes dans cette situation. Si en l’occurrence l’état n’a pas communiqué sur le coût de la fourniture de masques en urgence, il ne faut pas être Einstein pour réaliser qu’ils ont dû être payés au prix fort, ce qui arrive souvent dans ce genre de situations. Anticiper peut ainsi permettre de réduire drastiquement les coûts quand le risque se réalise. Toute la difficulté est l’interprétation du fait que le risque va se réaliser ou non car stocker coûte cher par exemple et peut se révéler inutile. On vous critiquera alors pour avoir été trop alarmiste. Dans le cas inverse, on dira que vous avez été visionnaire. 

Les dégâts causés par le retard dans la réaction

C’est peut-être la plus grande raison d’anticiper finalement. Le délai de réaction peut entrainer des dégâts parfois irréversibles et qu’il sera difficile de colmater. Il suffit de penser aux conséquences d’un bad buzz mal traité pour voir qu’il peut ternir sur le long terme l’image de marque de votre entreprise. En regardant de près la crise sanitaire, on peut voir que les dégâts sur le milieu hospitalier risquent de durer un moment par exemple notamment avec l’épuisement des ressources actuelles, sachant que pour en constituer des stocks supplémentaires, cela ne risque pas de se faire du jour au lendemain. On imaginerait mal ainsi ce qui se passerait si une deuxième épidémie venait frapper l’ensemble de la planète. 

Comment faire pour se mettre à l’anticipation ?

Une fois cela dit, il faut donc essayer de prendre les mesures qui vous permettent d’anticiper l’avenir. C’est bien beau, mais comment faire ? Concrètement, vous pouvez commencer par réunir vos équipes et les faire plancher sur des problématiques sur les risques qui existent pour chaque pôle d’activité de votre entreprise et vous verrez que les sujets sont très nombreux. Il peut s’agir de sujets globaux comme la chaine d’approvisionnement, les grèves, l’arrivée d’une nouvelle épidémie, un incendie, …

Bref tout ce qui touche à la paralysie de l’entreprise et qui pourrait faire l’objet d’une assurance par exemple. Si on reprend l’exemple de l’incendie, le fait d’avoir un back up de l’ensemble de vos ordinateurs chaque jour sur une source externe peut se révéler plus que judicieux. Ensuite, il s’agit de rentrer dans le détail de chaque service et de voir ce qui pourrait le paralyser.

N’oubliez pas de prendre en compte vos ressources humaines car elles demeurent essentielles. L’absence d’une personne concentrant le savoir-faire peut ainsi complètement paralyser une entreprise si vous n’avez pas anticipé de procédure permettant de transférer en cas d’urgence celui-ci par exemple. Pour réaliser toutes ces investigations, il vous faudra du temps mais on peut d’ores et déjà vous donner quelques pistes à anticiper : impossibilité de se rendre sur le lieu de travail, bad buzz, problème environnemental, absence de salariés clés, incendie / dégâts des eaux, connexion internet qui saute, fournisseur défaillant ou commande qui n’arrive pas, livraison à un client défaillante et obligation de reproduire dans des délais records… 

A vous de réfléchir et d’anticiper !