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Les différents stades d’investissement

Distinguer les investisseurs selon les stades de développement de l’entreprise permet de bien appréhender la chaîne d’investissement. Voici les éléments clés qui vous permettront de comprendre à quel moment chacun de ces acteurs intervient.

Vous lisez dans les médias que certaines entreprises deviennent des licornes et lèvent des millions. Mais quel est donc le processus pour conquérir les investisseurs. Quelques précisions.

Rappel sur les différentes structures juridiques

Il existe tout d’abord des investisseurs privés, personnes physiques. Il s’agit des personnes auxquelles vous faites appel lors de vos campagnes de crowdfunding ainsi que des Business Angels. On parle aussi parfois de family offices. Il existe également des sociétés de capital-risque dite (SCR) qui sont le plus souvent régionales. Viennent ensuite des structures plus importantes qui peuvent être spécialisées dans le capital création, les Fonds Commun de Placement à Risque (FCPR), Fonds Commun de Placement dans l’Innovation (FCPI) et les Fonds d’Investissement de Proximité(FIP) ou des fonds gérés par une société de gestion ad hoc. Enfin les fonds liés à des industriels dits « corporate ventures » participent au financement.

Le capital d’amorçage

Le capital d’amorçage est une des premières sources de financement de l’entreprise. Il représente les fonds qui sont nécessaires au démarrage de l’activité alors même parfois qu’un prototype n’existe pas. On parle de capital d’amorçage car l’entreprise ne réalise pas ou peu de chiffre d’affaires. Vous pouvez le solliciter avant que la preuve du concept ne soit effective. Les investisseurs risquent tout particulièrement leur capital car vous n’avez que peu ou pas d’historique et que votre visibilité est très faible. Il s’agit de la Bpifrance via son prêt amorçage qui rentre dans les fonds propres, des Business Angels, des fonds institutionnels régionaux et quelques rares fonds d’amorçage, le plus souvent sectorisés. Les acteurs demeurent rares à ce stade de financement. L’objectif est de lever des fonds compris entre 100 k€ à1M€.

Le capital post-création

Il arrive au début de la mise sur le marché, au moment des tous premiers pas de l’entreprise au niveau commercial. L’entreprise n’a pas encore atteint la rentabilité et les fonds servent à développer votre force commerciale ou vos premières actions marketing. Ils interviennent pour vous aider à vous consolider, accentuer les efforts de R&D et structurer votre démarche commerciale. Vous devez déjà avoir des validations de votre concept. Ce sont les mêmes acteurs que pour le capital d’amorçage même si on peut y ajouter quelques fonds de capital-risque institutionnels nationaux et quelques « corporate venture » qui interviennent souvent sur des thématiques particulières. Les levées des fonds se situent entre 100 k€ jusqu’à quelques millions d’euros. L’entreprise génère alors un chiffre d’affaires compris entre 0 € et 1 M€. A noter que dans certains secteurs, la réalisation de chiffre d’affaires n’est pas nécessaire.

Le capital-développement

Il sert dans la majorité des cas à financer la croissance de l’entreprise et permet son accélération. L’entreprise génère un chiffre d’affaires et des bénéfices. Elle souhaite alors accélérer et y fait appel pour gagner rapidement des parts de marchés ou pour le lancement de nouveaux produits, pour augmenter la capacité de production ou encore se développer à l’international. Les sommes levées sont alors supérieures à 1M € et concernent principalement de fonds de capital-développement institutionnels nationaux ainsi que certaines SCR régionales.

Si l’investissement se fait par plusieurs tours successifs, on parle de série A puis de série B. Les montants quand on utilise le terme de série B est rarement en dessous de plusieurs millions d’euros pour aller jusqu’à quelques centaines de millions d’euros. Dans ce dernier cas, on a affaire à des startups qui sont exceptionnelles et qui ont pu prouver qu’elles pouvaient industrialiser leurs croissances. Leur nombre est très faible.

Le capital-transmission

Le capital-transmission correspond à stade spécifique correspondant à la cession/reprise d’entreprise. S’il s’agit d’un rachat on parle de Leverage Buy Out (LBO). Ils permettent de racheter une entreprise grâce à une holding spécifiquement créée. Il génère un effet de levier financier en créant en général une dette bancaire et des apports en fonds propres. Les fonds spécialisés dans ce domaine s’adressent quasiment uniquement à des sociétés très matures, sur des marchés à forte croissance ou constante. Ils investissent dans des sociétés possédant une bonne visibilité et dont la rentabilité n’est pas à prouver.

L’introduction en Bourse

On en parle rarement dans les sources de financement car il s’agit du dernier stade. L’introduction en bourse ou IPO («Initial Purchage Offering») demeure l’une des techniques utilisées par de grandes sociétés qui souhaitent avoir plus de fonds pour leur développement.

Les investissements en quelques mots

Le capital d’amorçage
Les levées de fonds sont comprises entre 100 k € à 1 M €.
Le capital post-création
Les levées des fonds sont situées entre 100 k € jusqu’à quelques millions d’euros. L’entreprise génère alors un chiffre d’affaires compris entre 0 € et 1 M €.
Le capital-développement
Les levées de fonds sont supérieures à 1 M €. Il s’agit principalement de fonds de capital-développement institutionnels nationaux ainsi que certaines SCR régionales.
Le capital-transmission
Les levées de fonds sont liées à la bonne visibilité et la rentabilité des entreprises.
L’introduction en Bourse
L’introduction en bourse ou IPO (« Initial Purchage Offering ») demeure l’une des techniques utilisées par de grandes sociétés qui souhaitent avoir davantage de fonds pour leur développement.

Le respect de soi, un essentiel

Il est courant de ne pas se respecter soi-même. D’abord par manque de temps et parfois parce que l’on n’a pas été respecté. A force de réitérer un tel comportement, vous risquez cependant de ,sans en être conscient, prendre de mauvaises habitudes. Celles-ci pourraient à long terme finir par écorner votre image aussi bien envers les autres que l’image de vous-même. Si vous ne voulez pas entrer dans une spirale vicieuse qui vous conduit doucement vers le laxisme à tous les niveaux et vous enlever votre énergie, il est temps de suivre les conseils ci-dessous pour développer le respect de soi. 

S’il est souvent inutile de chercher la comparaison, il est parfois judicieux de chercher les personnes qui pourraient nous servir de modèles pour améliore notre comportement. S’inspirer, rechercher des valeurs est essentiel. Cependant, il s’avère essentiel d’observer son propre coeur.

Commencez par respecter votre intérieur

L’un des premiers signes qui va apparaître lorsque vous entrez dans la négligence réside dans votre intérieur. Il reflète souvent une partie de vous, il devrait doucement par exemple devenir de plus en plus poussiéreux et des détails devraient commencer à apparaître. Au début, vous n’y prêterez sûrement pas attention car vous n’avez pas le temps de gérer ce genre de « détails ». Pourtant ce détail représente votre environnement de vie, il n’est donc pas à sous-estimer.

L’un des fondamentaux est que votre environnement et vous êtes liés donc si votre environnement est négligé, cela veut dire que vous commencez à vous laisser-aller. Il vous faut donc bannir cette habitude de ne pas prioriser votre intérieur. Vous pouvez, certes, l’oublier un jour ou deux en cas de rush, mais attention à ce que cela ne devienne pas une habitude de remettre à demain le nettoyage. Inutile de le reprocher à votre moitié car c’est à vous de gérer également votre environnement. Plutôt que de faire le grand ménage une fois par semaine, faites-le un peu chaque jour même sur de petites tâches, c’est tous les jours que l’action est nécessaire. Ne pas agir en ce sens doit demeurer une exception.

Regardez votre apparence

Il est courant pour les entrepreneurs de reléguer au fur et à mesure du temps au second plan leur apparence. Tout simplement car il s’agit pour eux d’un élément secondaire qui viendra après l’ensemble des urgences. Là aussi, prenez garde ! Si au début, cela ne devrait pas vous poser de problèmes car il s’agira de détails comme une coupe de cheveux un peu trop longue, une barbe mal rasée ou un maquillage fait à la va-vite, cette négligence peut vite se généraliser. Vous commencerez alors à diminuer les activités sportives ou encore à ne plus renouveler votre garde-robe.

Il faut comprendre que petit à petit ce sont toutes les sphères qui vont être impactées. La maison, vous, votre foyer puis à la fin le travail. Soyez exigeant à tous les niveaux pour ne pas tomber dans la négligence. Il faut comprendre qu’à force de voir votre image se dégrader, vous risquez de la transposer sur l’image que vous avez de vous-même et à termes de le devenir et donc de passer dans le dénigrement en ayant une image de vous faussée. Prendre du temps pour vous demeure loin d’être une perte de temps

Respectez votre travail

Une fois ces deux points de base résolus, il est temps de vous attaquer à une partie plus difficile, celle des tâches que vous ne faites pas (il s’agit d’arrêter de procrastiner). La première raison de s’y attaquer c’est que les réaliser vous évite de culpabiliser en permanence et génère un sentiment de fierté lorsqu’elles sont réalisées. Vous aurez réussi à terminer telle ou telle tâche. De la même manière, il existe des tâches qui vous demandent un investissement et de dépasser vos limités et si vous souhaitez augmenter l’estime de vous-même, vous allez devoir vous y attaquer et ne pas les laisser de côté. Remporter des défis crée un dynamisme et une énergie sans pareil.

A défaut, vous allez finir par vous dire que vous n’êtes pas fait pour ce travail ou que ce n’est pas dans vos capacités. Il s’agit donc de visualiser la réussite même dans ces tâches qui vous font parfois stresser. Ne tombez pas dans l’inertie dans tous les cas, c’est le pire ennemi de l’entrepreneur. 

Vous fixer des objectifs toujours plus hauts

Pour vous respecter, mettez en place des défis à votre mesure. Un bon défi final est un défi qu’on pense souvent impossible. Mark Twain disait ainsi « Ils ne se savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait ». Pour réaliser votre éloge, il faut donc mettre la barre haute. Plus c’est le cas, plus c’est le signe que votre respect envers vos capacités est fort. Il s’agit bien entendu d’être un peu lucide et d’essayer dans la mesure du possible de réaliser des choses faisables mais vous devez relever des défis. Déjà parce que c’est passionnant, ensuite parce que cela est motivant et enfin parce que cela renforce votre estime envers vous-même et traduit le respect que vous avez pour vous. Visualisez vos objectifs en vous disant que vous allez y arriver et que vous en êtes capable. 

Vous faire respecter 

Si la base c’est de se respecter soi-même et que naturellement votre propre considération devrait entraîner la considération des autres, il existe certaines situations où on vous manquera de respect. Déjà parce que des individus tentent par tous les moyens de prendre l’ascendant sur d’autres et que c’est leur moyen de se comporter.

Il s’agit donc de bien fixer les limites à vos différents interlocuteurs. Il peut s’agir de clients, comme de fournisseurs ou de collaborateurs. Quand la limite de la déférence est franchie, il ne faut pas hésiter à marquer votre désapprobation et montrer que vous ne tolérerez pas de tels comportements. Si un client est énervé par exemple, cela ne lui autorise pas à dépasser les limites de la courtoisie. Il peut vous adresser des reproches, vous pouvez les prendre en compte mais au fond il se doit de garder son self control. Ceci est vrai partout et vous ne devez jamais céder à une pluie de reproches. Il s’agit d’une base pour ne pas autoriser tout et n’importe quoi. A défaut de vous imposer, les situations risquent de se multiplier voire d’empirer. 

Respectez les autres

L’estime des autres vient d’abord du fait que vous-même vous les respectiez. Chaque personne est importante et vous devez à chacune votre empathie. Vous ne pouvez exiger la réciproque que si vous vous appliquez vos propres principes. Si vous commencez à mépriser ou à hurler sur vos collaborateurs, ne vous étonnez pas qu’ils vous manquent de respect par la suite ou qu’ils ne cherchent pas votre bonheur. Vous devez inlassablement et chaque jour vous rappeler que chaque personne mérite qu’on la traite avec considération. Traitez les gens comme vous aimeriez être traité représente une base. N’oubliez pas dans tous les cas que votre environnement ne reste souvent que votre reflet.

Comment faire une enquête de satisfaction qui porte ses fruits ?

Il arrive souvent que l’on se cantonne à quelques avis de clients et que l’on en fasse une généralité. Soit ces avis sont élogieux et ils nous confortent dans nos certitudes, soit ils ne le sont pas et nous pouvons ne pas vouloir en tenir compte en pensant qu’il s’agit d’une minorité. Or, la qualité d’un entrepreneur c’est avant tout l’objectivité et donc de ne pas dépendre des influences de quelques-uns.

L’enquête de satisfaction est une étape incontournable dans la gestion de la qualité de votre entreprise. Être à l’écoute de vos clients et mesurer leur taux de satisfaction est le b.a.-ba de la relation avec la clientèle. L’enquête vous permet de nouer des liens de fidélisation mais aussi d’améliorer vos propres services grâce aux idées judicieuses que vos clients vous proposent à la suite de l’utilisation de vos produits et services (et pourra parfois même sauver votre entreprise). Deux choix s’offrent alors à vous : faire appel à un institut spécialisé ou la réaliser avec votre propre équipe. Dans tous les cas, il vous faut une réflexion en amont et une méthode précise pour que l’enquête porte ses fruits.

Enquêter : une mode ?

Se contenter de certitudes et d’a priori sur la relation avec les clients est révélateur d’une certaine arrogance. Pour enquêter auprès des consommateurs, des outils traditionnels comme le courrier ou le téléphone existent mais vous pouvez également enquêter grâce aux emails, SMS et au web. Mais chaque outil présente des avantages et des inconvénients qu’il vous faudra cerner. Le dialogue face à face est reconnu comme plus fructueux mais il arrive souvent que les clients n’osent pas vous dire ce qu’ils pensent réellement et donc les résultats de l’analyse de votre questionnaire peuvent vous décevoir. En fait, tout dépend du type d’étude et de vos clients. Quoi qu’il en soit, ces enquêtes peuvent vous permettre de vous positionner sur le marché et peut-être de vous différencier. Les résultats doivent être suivis de modifications très rapides qui confortent le client dans l’utilité de vous répondre.

Définir la raison d’être de l’enquête avant tout

1. Étape 1 

Vous devez déterminer la cible de l’enquête (client final, distribution, collaborateurs…). Un plan d’échantillonnage doit être ensuite défini. Il s’agit de calculer un seuil de représentativité statistiquement fiable afin d’appliquer les résultats à l’ensemble de la cible. Mais vous pouvez aussi cibler l’enquête sur tous les clients, ou uniquement les clients perdus… Il faut ensuite spécifier l’objet de l’enquête. Le questionnement peut porter sur le processus de relation client dans son ensemble (il s’agit alors d’une étude « relationnelle ») ou l’étude peut porter sur un événement, un élément précis (livraison, moyens de paiement…)

2. Étape 2 

Vous élaborez votre questionnaire et étudiez sa périodicité. Les enquêtes ponctuelles permettent de mesurer la satisfaction des clients pour un projet, un service, un événement particulier. Quant aux enquêtes périodiques répétitives permettent d’évaluer l’efficacité des actions menées d’une enquête à l’autre. Les enquêtes dites « en continu » permettent quant à elles de mesurer le niveau de satisfaction sur un aspect particulier d’un produit acheté ou d’un service. Ce client-là sera interrogé autant de fois qu’il passera commande.

Mais attention à ne pas lasser votre client, utilisez ce système si la fréquence d’achats est modérée. Pour un questionnement relationnel, il est d’usage d’adopter un rythme annuel afin de comparer les résultats d’une année sur l’autre. Les enquêtes plus régulières, trimestrielles par exemple sont plus adaptées pour étudier les événements lancés, les nouveaux produits que vous créez, les nouvelles fonctionnalités de votre site… C’est à chaud qu’il faut interroger vos clients pour prendre leurs réactions de manière quasi instantanée.

3. Étape 3 

Vous devez considérer lors de l’élaboration de votre questionnaire le temps. Au-delà de quinze minutes passées à répondre, l’interlocuteur risque de se déconcentrer et d’avoir envie de le terminer au plus vite… voire pas du tout. Trois questions à la minute lors d’une étude téléphonique et cinq sur le web sont des résultats qui semblent avoir fait leurs preuves. Mais cela dépend du support que vous choisirez.

Choisir le meilleur support, un défi dans la jungle des possibilités ?

C’est celui que vous allez choisir en fonction de votre entreprise. Téléphone, e-mail, SMS, site web, courrier ou face à face ? L’enquête relationnelle nécessite la récupération du propos intégral et fidèle, elle se fera donc plutôt par téléphone. Pour les autres types d’enquêtes le plus rapide et le moins couteux reste l’email. Il est plus facile aux yeux de vos clients de répondre à un courrier électronique par quelques « clics » que de remplir un courrier papier et le renvoyer.
Plus riche en enseignement qualitatif, le face-à-face a un certain prix par rapport à l’email. Le téléphone quant à lui vous permet de guider l’interlocuteur et de développer les réponses. Mais ce mode peut aussi s’avérer intrusif car la plupart du temps les clients raccrochent le téléphone quand ils entendent les mots « sondage » ou « enquête ». D’autant plus que par téléphone, 70% des personnes sont souvent occupées ou absentes, l’email a cet avantage de l’intemporalité.
L’étude peut être également menée sur le web. L’institut ou un membre de votre équipe dépose le questionnaire sur le site de la société ou mène des enquêtes dites « push ». Il faut pour cela veiller à soigner l’objet, les mots clés de l’invitation pour attirer l’attention de l’internaute – en inscrivant par exemple son nom et son prénom – et donner une indication temporelle pour informer de la durée de l’enquête.

Les SMS, un excellent support

Les SMS sont un moyen de communication gratuit qui fonctionne sans connexion internet. Avec un taux d’ouverture qui avoisine les 100 %, ils sont devenus des alliés indéfectibles pour des enquêtes de satisfaction client ou autres sondages. 90% des SMS sont lus dans les 3 minutes après réception. Il faut en moyenne  moins de deux minutes à une personne pour répondre à un SMS contre presque deux heures pour un email. C’est donc un outils fort performant.

Quelques règles incontournables

Quelques règles sont à respecter si vous voulez faire une enquête utile. Déjà, n’oubliez pas qu’une enquête doit avoir un seul objectif ! Et il doit permettre de mesurer la satisfaction des clients par rapport à leurs besoins et non par rapport à votre activité. N’abordez pas des points sur lesquels vous ne pouvez apporter aucune amélioration.
Vous pouvez optez pour les échelles numériques ou « cotation » des notes allant de 0 à 10 pour la meilleure note, 0 à 5… Ce système de notation a l’avantage d’instaurer des nuances surtout dans le bas de l’échelle. Et il donne plus envie de répondre par sa rapidité.
Il est possible également de choisir les échelles verbales : « très satisfait », « satisfait », « insatisfait » … Évitez surtout de changer trop d’échelle d’une question à l’autre pour ne pas faire perdre de temps à votre interlocuteur lors des réponses.
Il est conseillé de terminer le questionnaire avec une question ouverte. Elle est essentielle car permet aussi à l’interlocuteur de se défouler et d’ajouter un point qu’il n’aurait pas trouvé dans les questions. Mais il vaut mieux limiter ce genre de questions à une ou deux, dans un souci de rapidité de réponse au questionnaire.
Enfin prêt et complet, il vous faut tester l’enquête de satisfaction auprès d’une première vague, ce qui va vous permettre d’observer le pourcentage de réponses et de rejets. Et cela confirmera ou non votre choix du support. Vous aurez également la possibilité de retravailler les questions mal comprises avant la diffusion du document.

Idées spontanées VS Idées provoquées

C’est le moment de tout remettre à plat dans cette période où tout le monde perd ses repères. Le moment d’innover et de réaliser des brainstormings inédits avec les différentes visio-conférences. Libéré du carcan des procédures habituelles, vous avez en quelques jours dû repenser votre organisation. Alors, vous vous êtes rendu compte qu’il était possible finalement de travailler d’une manière différente. Loin de vous de vouloir profiter de la situation pour imposer à vos salariés des conditions draconiennes mais au contraire profiter de la synergie qui se présente pour mieux communiquer avec eux pour rendre votre entreprise pérenne.

Les entreprises sont confrontées sans cesse à de nouveaux défis et l’intelligence artificielle ne va pas leur simplifier la tâche. Elle apporte un lot d’innovations qui va leur demander de s’adapter. Pas de panique, si vous utilisez le potentiel de vos collaborateurs, vous allez instaurer de nouvelles pratiques dans votre entreprise qui seront porteuses de fruits.

Encourager l’émission d’idées ou simplement rassembler les idées émises spontanément : chacune de ces deux techniques a ses avantages. Cependant, en innovation, l’imprévu et l’inattendu sont essentiels pour que de bonnes idées émergent naturellement.

L’Innovation Participative (IP) spontanée

La promotion des idées et le traitement des actions spontanées reposent sur des dispositifs accessibles et simples. Bien que spontanées, cela ne signifie pas que l’émergence de ces idées ne doit pas être encouragée et facilitée. Pour que des idées puissent être émises spontanément par les salariés, il est nécessaire de motiver les collaborateurs à agir dans ce sens, individuellement ou en groupe (par exemple, les salariés peuvent être sollicités pour exprimer leurs idées de progrès). De nombreuses propositions peuvent ainsi être produites, il est donc nécessaire de prévoir en amont un système de gestion, des acteurs relais (souvent le manager de proximité et le cas échéant l’expert concerné par la suggestion émise. Pour libérer la créativité des salariés, l’entreprise doit communiquer sur cette ouverture aux idées spontanées. Cette affirmation doit être largement diffusée, à tous les niveaux et au sein de tous les services de l’entreprise.

À défaut, l’émission d’idées risque d’être très réduite voire inexistante. Il est recommandé dans ce cas d’offrir des mesures spécifiques pour aider les collaborateurs à formaliser leurs idées spontanées ainsi que pour les traiter. La direction pourra encourager la rencontre sur le terrain des services compétents et de l’auteur d’une proposition pour convenir ensemble de la réalité d’une opportunité de progrès et de la pertinence de la solution proposée. Attention, l’entreprise doit être vigilante au délai de décision suite à l’émission d’une idée spontanée. Pour cela, un délai de réponse de trois mois semble raisonnable (le plutôt restant le mieux).

L’Innovation Participative provoquée

Elle peut être provoquée notamment par des challenges et/ou défis sélectionnés par les managers. Par exemple, ils pourront lancer aux salariés le défi de trouver un moyen de réduire les délais d’une plate-forme logistique de 30 % dans les 6 mois à venir.

Il ne faut pas oublier que l’Innovation Participative provoquée doit répondre d’abord à des enjeux prioritaires locaux. Elle est fondée sur une production collective organisée et animée. Elle peut faire appel aux techniques de créativité et de résolution de problèmes. La démarche d’Innovation Participative doit être formalisée et structurée pour être efficace. L’encadrement doit ainsi provoquer et organiser des animations exceptionnelles pour solliciter les idées de son équipe et les faire aboutir. Les managers de l’opération ont pour objectif également de mobiliser des collaborateurs en leur permettant de s’approprier les enjeux des animations exceptionnelles. Ces dernières doivent se conclure par un bilan valorisant les efforts de chacun et les résultats obtenus.

Baisser le prix ? Une fausse bonne idée !

Penser que les clients vous seront acquis grâce à une baisse de prix de votre produit peut contrairement à ce que certains pensent être suspicieux. Faire que le client se pose des questions sur la qualité ou se pose tout simplement la question de savoir s’il n’existe pas une arnaque. D’ailleurs, c’est un réflexe presque automatique du client de remettre en question une offre exceptionnelle. Dans ce monde où les plateformes semblent régner en maître, le client a appris à décrypter le prix, la livraison, les moyens de paiement, les délais, le service après-vente…

Les clients ont à portée de clic les tarifs de vos concurrents. Il suffit de vouloir se rendre sur les sites de produits et il verra s’afficher les différents prix. Cependant, le client est loin d’être un novice et il va tout de suite comparer les différentes caractéristiques des produits. De plus, s’il s’agit d’un service, il pourra demander un devis qui recevra en quelques minutes. Il pourra ainsi comparer et choisir. De plus, les avis et commentaires lui donneront un aperçu de votre prix par rapport à différents critères. Alors que faire ?

Facile d’être gagnant ?

« Facile d’attirer de nouveaux clients en revoyant à la baisse le prix de mon produit ». Certes facile, mais totalement inefficace et contre-productif selon René Moulinier, auteur de best-sellers sur l’efficacité commerciale. 

René Moulinier, formateur de commerciaux depuis de nombreuses années, ne cesse de clamer à ses élèves que baisser son prix pour mieux vendre dans le B to B est une hérésie. Il cite volontiers un chef d’entreprise qui lui avait dit ceci : « s’il faut baisser mon prix pour attirer de nouveaux clients, je n’ai pas besoin de vendeurs, le concierge de l’immeuble suffit pour cela. ». En effet, un vrai commercial doit être capable de conquérir de nouveaux clients sans avoir à passer par la case baisse des prix…

Bien sûr, l’entreprise peut légitimement vouloir baisser ses prix, si le coût des matières premières baisse ou si elle sort du financement d’un investissement par exemple. Mais dans ce cas-là, il faudra qu’elle applique à chaque client, nouveau ou ancien, cette même baisse des prix et en la justifiant. Dans ce cas alors la baisse des prix peut l’aider à élargir sa clientèle.

Il ne faut pas se faire d’illusion. Vos clients parlent entre eux et les prix bas que vous proposez à certains prospects finiront par se savoir auprès de vos clients les plus fidèles. Une incompréhension de votre système tarifaire préférentiel nourrira un sentiment d’injustice chez vos meilleurs clients. Ceux-ci se demanderont vite pourquoi ils n’ont pas droit à vos faveurs en termes de prix. Et lorsque votre représentant se présentera chez lui, il exigera de bénéficier des mêmes prix bas que les autres. 

Baisse des prix et perte de crédibilité auprès de vos clients

Autre argument qui milite en faveur du maintien des prix : vos prospects et clients fidèles qui apprendront que vous proposez une baisse des prix se poseront bien des questions : « Pourquoi baissent-ils leurs prix ? Est-ce que cela signifie que l’entreprise connaît de telles difficultés qu’ils sont obligés de brader ? » Et un client qui présume de la mauvaise santé financière de son fournisseur aura tendance à se tourner vers un nouveau prestataire qui lui semble plus fiable.

Toujours selon René Moulinier, il existe tout un arsenal de promotions qui peuvent aider le commercial à vendre son produit sans passer par la baisse du prix. En fait, cette solution n’attire au final que des clients versatiles qui se tourneront vers un nouveau prestataire dès qu’ils en trouveront un qui propose des prix plus bas.

Vous l’aurez compris : un bon produit, qui est aux prix du marché et qui répond aux besoins de votre client n’a pas besoin de voir son prix diminué pour être vendu.

Et du côté du B to C ?

L’exception à la règle se trouve du côté du B to C. Une baisse temporelle des prix incitera le consommateur à tester votre offre et peut-être à l’adopter. Mais, encore une fois, de nombreuses autres techniques de promotions peuvent permettre d’attirer l’attention des consommateurs. Reste à être un peu créatif pour mettre en place une promotion efficace et attirer ainsi de nouveaux clients.

Que faire quand vous devez vous surpasser ?

Quand on est entrepreneur, il n’est pas rare d’avoir l’impression de devoir franchir ses propres limites. Acculé devant une situation qui ne semble pas avancer et qu’il vous faut résoudre malgré de nombreuses difficultés, il est alors parfois nécessaire de devoir vous surpasser pour la résoudre. Si la tendance serait de l’enfouir et d’essayer de l’oublier, il faut parfois dépasser l’obstacle pour pouvoir avancer et vous réjouir de votre victoire. 

L’entrepreneur lors de son aventure entrepreneuriale se trouve confronté à ses limites et doit se surpasser pour pouvoir rendre son entreprise pérenne. Certes, il a des capacités mais il manque parfois de compétences et doit donc se former à des matières qui sont loin d’être son passe-temps favori. Il doit aussi aller à la recherche des informations sur internet aux risques de se fourvoyer dans ses choix.

Prenez du temps pour vous

Dans ces moments de difficultés, il n’est pas rare de sentir dans un premier temps submergé et de se demander comment vous allez pouvoir faire. Tout simplement car vous vous retrouvez dans une sorte d’impasse qui est souvent représentée par vos propres limites ou du moins celles que vous pensez avoir. Ces limites peuvent être liées à l’accumulation de fatigue par exemple. Vous pouvez vous demander comment vous allez faire pour finaliser ce dossier en temps et en heure alors que vous n’avez que si peu de temps et si peu d’énergie restante. Prenez alors quelques minutes pour prendre conscience qu’il s’agit d’un défi pour vous. Ecartez l’idée de prouver à qui que ce soit que vous en êtes capable mais bien de vous dépasser afin de devenir la personne que vous souhaitez être et apporter à votre société ce dont elle a besoin. 

Essayez de trouver des alternatives

Avant de réaliser l’étape suivante, il peut être très utile de vous demander s’il n’existe pas un moyen facile et efficace de contourner la difficulté. Même si c’est un défi personnel, agir de manière intelligente ne reste pas superflu. Listez l’ensemble des alternatives possibles dans votre tête et essayez de trouver celles qui pourraient vous faire gagner du temps. Cela ne vous prendra que quelques minutes et peut vous éviter bien des efforts. Steve Jobs ne s’entourait que des personnes qu’il estimait « fainéantes » car elle cherche toujours le moyen le plus efficace de parvenir à faire le moins d’efforts possible. Ne négligez pas cette possibilité et évitez de vous opposer par principe à une idée et de vouloir absolument tout faire par vous-même. De temps en temps un peu d’aide ne vous fera peut-être pas de mal et transformera peut-être l’irréalisable en réalisable. 

Lancez-vous dans la tâche 

Une fois que vous avez profondément décidé de relever le défi, il n’est guère utile de vous poser la question de savoir si vous allez être en mesure de le relever ou non. De toute façon ce n’est pas la question, vous devez et vous allez le faire. Vous ne devez pas laisser la place au doute de s’instiller et vous n’avez pas de temps à perdre donc lancez vous dans l’action et commencez à entamer les premières lignes de votre dossier. Au bout de quelques minutes vous serez dans l’action et vous ne penserez plus à vos doutes. Le but c’est de faire le maximum de ce que pouvez et non d’arriver forcément à tout réaliser. De toute façon, il vaut mieux vous avancer que de perdre du temps à tergiverser. 

Rappelez-vous les raisons d’y arriver

Si vous avez décidé de vous lancer dans cette tâche ce n’est pas pour rien et tout au long de sa réalisation, rien ne vous empêche de vous rappeler pourquoi vous devez remporter ce défi. S’il s’agit d’abord de remporter une victoire sur soi (et ce qui est déjà excellent), il se peut également que cette victoire entraîne des bienfaits sur le long terme voire sur le court terme. N’hésitez donc pas à vous lister les bonnes raisons d’aller plus loin. Cela vous permettra de renforcer votre motivation et d’y jeter un œil si au bout d’un moment vous avez un coup de mou. 

Avancer étape après étape

Ne cherchez pas trop à regarder l’objectif final. La distance peut alors vous décourager car justement vous devez vous surpasser. Avancer au fur et à mesure représente une bonne manière de faire et tout ce que vous avez à faire c’est d’aller jusqu’à l’étape suivante. Plus vous franchirez d’étapes plus le sentiment de satisfaction sera fort. Il peut s’agir d’une petite victoire au début mais de nombreuses petites victoires font une grande victoire à la fin. N’oubliez pas que toute grande construction ne reste souvent que l’assemblage de petites constructions. Plus vous avancerez dans les différentes parties et les finaliserez, plus vous aurez contribué à créer votre tout. Les marathoniens n’hésitent à pas se dire qu’ils doivent aller jusqu’à un repère puis au suivant jusqu’à la fin de votre course. Vous n’avez qu’à faire de même et vous verrez que vous irez à toute allure jusqu’à votre objectif final. 

Se dépasser est souvent utile pour le long terme

Si la réalisation reste souvent immédiate, se surpasser reste un acte utile pour le long terme. Une fois que vous aurez réalisé cette prouesse vous pourrez comprendre que cela est tout à fait possible pour vous. Vous devez bien sûr rester raisonnable et ne pas mettre en danger votre santé mais à chaque fois que vous vous dépassez.

Dans le sport, par exemple il est nécessaire d’effectuer parfois un certain nombre de répétitions, plus vous vous approchez de l’objectif plus les étapes intermédiaires vous semblent faciles à réaliser, déjà car vous les avez déjà faites auparavant et que vous ne vous posez plus de questions sur votre capacité à le faire. Chaque tentative vous rapproche de votre but et ce n’est pas parce que vous n’y êtes pas parvenu les premières fois que vous n’y parviendrez pas cette fois car justement vous avez les expériences précédentes qui vont vous aider à faire en sorte que cette fois-ci cela la bonne

On l’a vu. Se surpasser demeure avant tout une question de mental où il faut avant tout se lancer en ayant réfléchi au préalable à vos alternatives possibles. Une fois lancé, avancez un pas après l’autre et ne vous retournez que très peu si ce n’est pour vous voir la distance déjà parcourue et vous encourager à aller à la distance suivante. N’oubliez pas que chaque dépassement vous sera utile pour l’avenir et aura fait de vous une personne plus forte que vous parveniez à votre objectif final ou non. 

Générer du trafic sur un site internet sans publicité

Vous venez de lancer votre entreprise ou vous allez la lancer et votre trésorerie ne vous permet pas de vous offrir une communication publicitaire. Vous le savez pourtant le nerf de la guerre c’est la visibilité et la notoriété pour développer votre business. Grâce à l’exemple de Michel et Augustin qui avaient commencé par réaliser leurs gâteaux dans leur cuisine, on peut dire que cela est possible. Ils ont fait preuve de créativité et d’imagination pour séduire les consommateurs et générer du trafic sur son site internet sans publicité. Il faut certes sortir de chemins classiques mais un entrepreneur dans son ADN possèdent des ressources exponentielles.

La meilleure publicité reste le bouche à oreille. Nous avons trop tendance à l’oublier et à compter sur des moyens drastiques pour survivre dans ce monde concurrentiel et agressif. Pourtant, les nouvelles technologies nous permettent de le faire assez facilement. Mais comment générer du trafic sur un site e-commerce sans budget publicitaire, sans référencement Google et sans développement de stratégie marketing ? Plusieurs méthodes existent…

Optimiser vos pages pour la recherche des internautes.

Chaque page Web, ou article de blog doit se focaliser sur 1-2 mots-clés à longue traîne. Celle-ci est groupe de mots clés qui se rapportent à une même idée. Le mot clé principal doit être inclus dans  l’URL, le titre de la page, le contenu, le ALT d’image, le Meta description, les Balises en-tête (Heading tags). Vous pouvez également développer des liens internes et de backlinks qui vous permettent d’avoir un meilleur référencement. Cependant, votre contenu doit mériter que d’autres personnes trouvent votre contenu intéressant et décide de le partager.

Les réseaux sociaux

En matière de bouche à oreille, les réseaux sociaux tels que Facebook et X ont la palme. Quelques « j’aime » la page et autres partages et voilà la visibilité soudainement accrue. Pourquoi ne pas organiser un tirage au sort parmi les personnes qui auront aimé votre page en leur proposant une réduction ?

L’affiliation

Les articles sont proposés sur un autre site marchand. Ainsi, dès qu’un internaute se rend sur le site depuis un hyperlien, il y a rémunération. Des plateformes spécialisées telles que Zanox et Affilinet existent sur le web pour développer un programme d’affiliation. Enfin, proposez vos bannières sur d’autres sites e-commerce qui ne sont pas des concurrents directs. En effet, c’est un moyen facile pour eux d’y gagner et à vous, de vous rapporter de nouveaux clients.

Les sites de ventes privées

Tout stock a un coût (entreposage, manutention, etc.), encore faut-il faut pouvoir l’écouler. Ainsi, consacrer une partie du stock et la céder à très bas prix à une firme de vente privée permet de faire connaître les produits à une liste d’abonnés.  Le site de Vente-privee est un exemple parmi tant d’autres.

Les sites d’enchères

Ce sont des canaux de distribution qui connaissent un trafic intense et qui permettent d’augmenter la visibilité des articles. Ebay et Priceminister sont les deux géants incontournables dans ce domaine.

Les sites comparateurs de prix

 Ils sont une véritable mine d’or pour tout acheteur qui a déjà pris une décision et qui recherche la meilleure offre. Par conséquent et pour atteindre cet objectif, ces comparateurs sont très bien référencés. Un petit tour sur idealo.fr ou i-comparateur suffira à vous en convaincre.

Le partenariat

Il n’y a pas que la concurrence ; le partenariat d’affaire existe aussi y compris sur le web. Le principe est de développer des bons procédés entre e-marchands qui proposent des services ou des produits parallèles à ceux que l’on veut promouvoir. Plus simplement, on peut proposer d’insérer une bannière publicitaire en contrepartie de la parution d’un article sur votre promotion dans la newsletter hebdomadaire du partenaire.

Le business plan : que faut-il mettre dedans pour convaincre ?

De nombreux futurs entrepreneurs ont passé du temps à préparer leur business plan. D’ailleurs, ils ont imaginé des circonstances les plus diverses. Or, de nouvelles données se sont imposées. Celles-ci ont mis à mal toutes les prévisions tant sur le plan national qu’international. Alors c’est le moment de se pencher sur le business plan et de le remettre en question pour pouvoir trouver de nouvelles idées. Ainsi, de même les entrepreneurs, déjà installés, sont obligés de repenser leur modèle économique pour éviter peut être la faillite ou pour mieux rebondir et ouvrir de nouvelles opportunités.

Si vous vous consultez internet, vous aurez de multiples propositions pour rédiger avec brio votre business plan. Mais avant tout, il faudra vous pencher sur votre cible ou plus précisément sur vos cibles. En effet, le business plan a une utilité pour ceux dont on veut solliciter les services ou les aides. Vous devrez les convaincre de leur raison d’être à venir vous accompagner sur votre chemin d’entrepreneur.

Le business plan est une étape incontournable de la création d’entreprise à partir du moment où l’on cherche un banquier, un investisseur, un incubateur, un partenaire. Il faut montrer patte blanche pour se voir octroyer le prêt, le financement, la place, le contrat… tant espéré !

Certains essaient de le remettre en cause car il est, par définition, déjà faux. En effet, personne n’est capable de prédire précisément des ventes sur les 3 prochaines années, ni comment des clients potentiels réagiront à une offre de produits/services, ni même si une équipe dirigeante sera identique dans 2 ans. Néanmoins, le business plan est tellement attendu et même exigé par de nombreux acteurs de l’écosystème start-up qu’il faut bien se plier à l’exercice.

Le business plan : quelle structure adopter ?

Le plan opérationnel contiendra une dizaine de parties, que vous pourrez regrouper au besoin en fonction de vos spécificités : 

• l’executive summary
• l’histoire de votre projet
• les produits/services proposés
• le montage juridique de votre projet
• l’équipe dirigeante 
• une analyse du marché, de votre cible et de la concurrence
• vos objectifs
• votre stratégie
• votre plan opérationnel
• vos prévisions financières
• vos besoins de financement

Enfin, Il va de soi que chaque partie du business plan est importante. Chacune doit être travaillée en cohérence avec les autres.
Néanmoins, en fonction du public auquel vous destinerez votre plan opérationnel, certaines parties feront l’objet de toute votre attention. Ci-après nos recommandations pour les situations les plus classiques.

Comment présenter son business plan à un banquier ?

Si vous présentez votre business plan à un banquier, il va de soi que la partie financière est essentielle. Il vous faudra présenter a minima le plan de financement, le compte de résultat, le bilan pour les 3 prochaines années ainsi qu’un tableau mensuel de trésorerie pour la 1ère année sans oublier d’indiquer votre seuil de rentabilité économique. N’oubliez pas que vous devrez être en mesure de démontrer la validité de vos hypothèses de calculs. Pour cela, elles devront s’appuyer de préférence sur une étude de marché de qualité.

Comment présenter son business plan à un investisseur ?

Si vous présentez votre business plan à un investisseur, considérez qu’il n’ira pas au-delà de l’executive summary si celui-ci n’est pas convaincant. Les investisseurs reçoivent des demandes de financement tellement nombreuses qu’ils opèrent des sélections draconiennes via le résumé opérationnel (traduction française de l’executive summary, ndlr). Si vous passez cette première barrière, l’obstacle suivant sera la présentation de votre équipe. Les investisseurs peuvent accepter de financer des projets dans lesquels ils croient, même si la réflexion n’est pas complètement aboutie, à condition que votre équipe les « séduise ». Insistez sur vos forces, vos complémentarités mais aussi vos appuis extérieurs (réseaux, coachs…). Ne masquez pas vos faiblesses, les investisseurs sont en contact avec toutes sortes de professionnels. En conséquence, ils peuvent vous orienter vers des personnes possédant les compétences qui vous manquent.

Comment présenter son business plan à un concours et  comment sortir du lot ?

Si vous présentez votre business plan à un concours, c’est votre idée, votre concept qu’il faudra mettre en avant. Mais aussi, a réponse originale à un besoin identifié, son innovation technologique, etc. Bien évidemment, en fonction de la nature même du concours, vous devrez adapter votre discours. La présentation des points clés de votre projet ne sera pas la même s’il s’agit d’un concours axé sur l’écologie ou un concours dédié à la création d’emploi.

Présentation du business plan à un potentiel membre de l’équipe projet :
comment le convaincre ?
Si vous présentez votre business plan à une personne que vous souhaitez recruter, un futur manager qui devra accepter quelques sacrifices (baisse de salaire, poste moins prestigieux, moins d’avantages en nature…) pour vous rejoindre, insistez sur les perspectives économiques du projet et les bénéfices que le candidat pourra en retirer.

En résumé, tous les aspects du business plan sont importants. Cependant, ils sont à adapter, à mettre ou non en avant, à développer plus ou moins en fonction de la personne, l’auditoire auquel vous vous adressez.

Stimulez votre créativité !

Lors des différents confinements, on a constaté que les confinés contraints par les conditions ont réinventé les relations sociales. Ils ont retrouvé des amis perdus de vue et n’ont pas hésité à échanger. Les idées sont là et au lieu de soupirer, il est fort intéressant d’observer les différentes communications. Le marketing et la communication sont des domaines qui nécessitent de la créativité. Mais en fait, le besoin d’idées nouvelles est présent dans tous les aspects du développement de votre entreprise. Car les grandes idées peuvent faire la différence entre « vivoter » et « avoir du succès », entre « ennui » et « passion ». 

Si nous observons les créateurs de génie comme Léonard de Vinci, Louis Pasteur, Marie Curie, Thomas Edison… pour comprendre d’où vient leur créativité, on peut constater que c’est leur observation mais aussi leur persévérance dans leur recherche. Si vous imaginez que votre idée géniale va venir sans effort, c’est que vous êtes un utopiste. Alors, devenez grâce à votre esprit de recherche le créateur de génie de votre entreprise.

Voici quelques pistes qui pourront vous aider à stimuler la créativité qui est en vous…

1. Soyez attentif à ce qui se passe dans votre environnement

Écoutez, observez… faites feu de tout bois et notez les idées qui vous viennent, aussi saugrenues qu’elles puissent paraître sur l’instant, et même si elles n’ont rien à voir directement avec votre contexte. Ces idées pourront peut-être vous servir un jour…
D’autant plus qu’en tant qu’entrepreneur, il vous appartient de connaître votre environnement. Que font vos clients ? De même que font vos confrères ? Que font vos fournisseurs ? Comment mettent-ils en valeur leur offre ? Comment communiquent-ils ? Quels « codes » utilisent-t-ils ? Quels mots ? Quel type de visuel ? Leur différence ?

Et surtout, comment tout cela est-il perçu par leurs clients ? Par vous ?

« En quoi cela est-il important pour moi ? » me demanderez-vous.
En étant attentif à ce qui se passe dans votre environnement, vous aurez une meilleure vision de la façon dont vous-même vous y intégrez… Et en vous mettant à la place de vos clients, vous aurez une meilleure vision de comment ils peuvent percevoir votre offre, vos messages… et cela vous donnera de nouvelles idées.

2. Stimulez votre créativité

Qu’est-ce qui vous aide à prendre de la hauteur, à vous changer les idées ? La musique ? Un bon livre ? Un bon film ? Une soirée entre amis par vidéo conférence ?… Ne serait-ce que le fait de sortir la tête du guidon et prendre de la distance peut sembler pour certains une « perte de temps ». Mais en fait cela peut vous en faire gagner et stimuler vos neurones créatifs.

3. Examinez vos pensées

Qu’est-ce qui vous empêche de sortir de vos habitudes ? Vous empêche de faire autrement ?
Quelles pensées sont pour vous des freins à la créativité ? Et au contraire, lesquelles vous aident à avoir de nouvelles idées ? à rêver plus grand ? 

4. Osez Jouer

Jouez avec les mots. Jouez avec les concepts, les idées… Amusez-vous à vous projeter dans vos rêves les plus fous…

5. Identifiez ce qui vous motive

Qu’est-ce que vous aimez faire ? Voyez comment l’intégrer dans votre marketing, dans votre prospection, dans votre vie quotidienne entrepreneuriale… 

6. Saisissez un papier et un stylo et écrivez

Notez les idées quand elles vous viennent ! C’est la première étape de la mise en actions. Une idée en entraîne une autre et vous vous rendez compte que vous écrivez votre scénario. Continuez et voyez où cela peut vous mener.

7. Remarquez ce qui fonctionne

Soyez attentif à ce qui produit du résultat et ce qui n’en produit pas. Le cœur d’un problème est rempli de solutions créatives.

8. Osez demander

Sollicitez la contribution de personnes dans votre domaine d’intérêt. Vous serez surpris des résultats !

9. Soyez ouvert et réceptif

Les idées peuvent venir de n’importe où, dans n’importe quelle situation. Dès que vous le pouvez, notez-les dans votre « carnet à idées », sur votre Smartphone,…

10. Gardez une trace et revisitez régulièrement vos notes

Vous verrez, vous vous rendrez vite compte que vous avez un esprit créatif bien plus développé que vous ne l’imaginiez.

Et là, maintenant, quelles sont les idées qui vous viennent ? Qu’allez-vous en faire ? Quand les mettez-vous en action ?
Osez saisir les occasions pour développer votre créativité, développer votre marketing, développer votre entreprise.

Ne jamais sous-estimer l’imprévu

S’il y a bien un enseignement que l’on peut tirer des crises actuelles, c’est que l’imprévu peut toujours survenir. Même si une situation n’est jamais arrivée, cela ne l’empêche pas de se produire. Alors avez-vous, vous aussi, prévu toutes les situations et comment les résoudre ? Zoom sur les situations qui sont les plus courantes dans les entreprises et qu’il pourrait être utile de devancer pour éviter de vous retrouver dans une impasse. 

Vous avez travaillé tard dans la nuit et même depuis plusieurs jours mais le nez dans le guidon, vous avez omis de sauvegarder votre travail avant de l’éteindre. Et on ne sait pas pourquoi, le lendemain, votre PC ne veut plus s’allumer !!! Vous courez chez le réparateur pour qu’il vous aide à sortir de cette situation et là il vous annonce que votre disque dur a rendu l’âme et que vous avez peu de chance de retrouver vos données. Panique à bord… Ah, si j’avais pris le temps de sauvegarder !

Un client qui ne paye pas à l’heure ou pas du tout 

Il s’agit d’une situation courante. Si le client est souvent de bonne foi et fait en sorte de vous payer dans les mois ou les années à venir, il se peut qu’il se retrouve dans l’incapacité de le faire immédiatement. Il s’agit certes parfois de stratégie d’entreprise qui conserve le cash et ne paie jamais à l’heure. Il vous faut l’imaginer pour ne pas être pris au dépourvu. Ce n’est pas parce que vous avez stipulé paiement à 60 jours sur votre facture que tout le monde le fera.

Vous pouvez commencer par rôder votre process pour que cela se produise le moins possible et faire en sorte que les relances s’effectuent en temps et en heure. Mais parfois, il ne vous sera pas possible tout de même de recevoir votre paiement en temps imparti. Il faudra donc prévoir des trous de trésorerie ou encore pouvoir subvenir à une absence de paiement en cherchant les solutions qui existent pour combler le délai même si votre rentabilité générale vous suffit le plus souvent. 

Une livraison qui n’arrive jamais

Cela arrive rarement mais parfois certaines choses que vous commandez ne parviennent pas à destination. Être sans arrêt en flux tendu reste une bonne pratique. Cependant, elle génère dans ce genre de cas l’interruption de votre chaîne de production. Ceci s’avère vrai aussi dans la production de produits mais également de services. Il vous faut donc envisager d’éventuels retards de livraison, voire une absence en préparant des stocks (ce qui aurait été bien dans le cas des masques) surtout quand une rupture potentielle de la chaîne d’approvisionnement total survient et que vous pouvez rencontrer des difficultés à vous approvisionner (notamment en cas de pandémie, me direz-vous). A noter que le stockage coûte cher et la possibilité de repérer des alternatives en amont que vous pourrez rapidement activer en cas d’arrêt représente par exemple une excellente stratégie. 

Un bad buzz qui vous frappe

Même les entreprises les plus expérimentées en buzz sont susceptibles de subir un bad buzz. La moindre erreur peut vous être fatale à l’heure ou les réseaux sociaux réagissent à vitesse grand V. Même si vous n’êtes pas directement responsable du bad buzz, il se peut que vous y soyez impliqué bien malgré vous. Le Slip Français a par exemple subi le bad buzz parce que des salariés, en dehors de leur temps de travail, se sont amusés à faire n’importe quoi.

Sans revenir sur le fond de l’histoire, cela montre que vous devez anticiper un éventuel bad buzz notamment en mettant en place une cellule de crise qui vous permet de réagir à ce genre d’évènements et ceci, TRES rapidement. Il vous faut envisager différents scenarios et pouvoir répondre immédiatement afin de désamorcer le problème avec les mots justes. Le moindre impair coûte parfois très cher. Marquer avec vigueur votre désapprobation par rapport à certains comportements envers votre enseigne afin de ne pas cautionner les agissements de quelques-uns s’avère essentiel. 

Un raté dans une commande

Personne n’est parfait et vous ou votre entreprise n’êtes pas à l’abri de rater quelque chose. Qu’on parle de délai de livraison, d’erreur dans l’envoi, d’une réception en mauvais état ou encore d’une non-conformité du produit par rapport à la commande, toutes ces situations vous arriveront sûrement et vous devrez faire face à l’insatisfaction du client. Le nombre de cas où cela survient est considérable et beaucoup d’imprévus ne vous viendront même pas à l’idée si vous y réfléchissez. Bien sûr, avec l’expérience, vous allez vite identifier les cas les plus fréquents. N’hésitez pas à faire des réunions de brainstorming pour savoir tout ce qui pourrait se passer et comment y répondre pour transformer l’insatisfaction client … en compréhension voire satisfaction dans le meilleur des cas. Vous devez avoir une structure de mesure claire qui vous permet de rectifier sans perdre un instant n’importe quelle situation. 

Un problème dans l’équipe

Qu’on parle de maladie ou encore de grève, il vous faut penser que toutes vos équipes ne seront pas opérationnelles tout le temps. Plus vous serez en flux tendu et au jour le jour, plus vous ferez prendre de risques à votre entreprise. De nombreux évènements sont à même de paralyser votre entreprise comme les deux premiers, certes, mais tout simplement un incendie dans vos locaux par exemple. Pour ce faire vous devez avoir envisagé toutes les réactions pour y répondre en un laps de temps record. Avez-vous par exemple un système de sauvegarde de données automatiques ? Avez-vous anticipé qu’un de vos collaborateurs puisse s’absenter de manière inattendue pendant quelque temps ? Comment comptez-vous gérer la situation dans les différents cas et quelles sont vos alternatives en dehors de la cessation d’activité ?

Même si cela prend du temps à mettre en place vous devez considérer en amont tous les problèmes qui peuvent atteindre l’équipe, y compris à vous ! Vous n’êtes pas à l’abri d’attraper le nouveau coronavirus et de finir en réanimation ainsi que vos collaborateurs. Pensez à prendre dans la mesure du possible un maximum d’avance ou encore de vous assurer par exemple contre la perte d’exploitation. 

Une dépense inattendue

Il s’agit d’un phénomène courant quand on est chef d’entreprise. Malgré toutes les habitudes et situations qui semblent se répéter, il existe toujours des dépenses inattendues qui se présentent. Tout simplement il arrive même qu’elles soient liées au fait de tenter de nouvelles choses pour essayer de trouver des opportunités. Les dépenses inattendues en font partie et avoir prévu en amont un trou de trésorerie pour pouvoir faire un investissement ou payer la dépense oubliée représente une bonne pratique. N’hésitez pas à faire le point avec votre banquier en amont ou à vous renseigner sur les différentes solutions qui existent afin par exemple de créer un compte client même si vous n’en avez pas forcément besoin ou à connaître les pièces nécessaires pour constituer le dossier et les réunir dans l’éventualité où vous deviez le faire. 

Vous l’aurez compris, les imprévus surgissent de partout et de nulle part et il vous faudra anticiper pour pouvoir réagir avec efficacité à la plupart d’entre eux. N’hésitez pas à réunir vos équipes et à demander à chacun les difficultés qui pourraient éventuellement surgir et nuire à son activité. Une simple panne de pc engendre parfois un arrêt de l’activité et avoir pensé aux solutions en amont n’est que rarement un luxe.