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Le top 10 des techniques peu connues pour faciliter la résolution de problèmes

La résolution de problèmes est l’épine dorsale du succès dans le monde de l’entrepreneuriat. Découvrons ensemble 10 techniques peu connues qui permettent aux entrepreneurs de surpasser les obstacles avec créativité et efficacité.

1/ La méthode des « six chapeaux »

Cette méthode est comme une boîte à outils pour l’esprit. Les entrepreneurs peuvent réellement porter différents « chapeaux » pour aborder un problème sous différents angles. Par exemple, en portant le chapeau rouge, ils peuvent adopter une perspective émotionnelle, tandis qu’en portant le chapeau blanc, ils peuvent se concentrer sur les faits et les données. Cela leur permet d’explorer les problèmes de manière exhaustive et de découvrir des solutions innovantes. Voici les chapeaux généralement définis : 

  • Chapeau blanc : Il représente les faits et les informations neutres. Les porteurs de ce chapeau se concentrent sur les données objectives et les informations disponibles.
  • Chapeau rouge : Ce chapeau symbolise les émotions et les sentiments. Les porteurs de ce chapeau expriment leurs réactions instinctives, leurs intuitions et leurs émotions vis-à-vis d’une situation.
  • Chapeau noir : Il représente le pessimisme et la critique. Les porteurs de ce chapeau se concentrent sur la critique constructive. Ils identifient les risques, les obstacles et les aspects négatifs d’une décision ou d’une proposition.
  • Chapeau jaune : Ce chapeau représente l’optimisme et le positivisme. Les porteurs de ce chapeau cherchent les avantages, les opportunités et les aspects positifs d’une situation.
  • Chapeau vert : Il symbolise la créativité et la pensée divergente. Les porteurs de ce chapeau génèrent de nouvelles idées, explorent des alternatives et proposent des solutions originales.
  • Chapeau bleu : Ce chapeau représente la pensée contrôlée et la gestion du processus de réflexion. Les porteurs de ce chapeau supervisent la discussion, dirigent le flux de pensée et s’assurent que les autres chapeaux sont utilisés de manière appropriée.

2/ L’analogie inattendue

Trouver des analogies inattendues est comme ouvrir une fenêtre sur un monde de possibilités. Par exemple, un entrepreneur qui cherche à résoudre un problème de logistique peut s’inspirer du fonctionnement d’un écosystème naturel pour trouver des solutions efficaces. Cette approche stimule la créativité en encourageant les connexions inattendues entre des domaines apparemment non liés.

3/ Le mind mapping dynamique

Le mind mapping dynamique est comme avoir un tableau blanc infini à portée de main. Les entrepreneurs peuvent utiliser des outils interactifs pour créer et ajuster leurs cartes mentales en temps réel. Par exemple, lors de la résolution d’un problème complexe de gestion des ressources humaines, ils peuvent facilement réorganiser les idées. Ils peuvent également ajouter de nouvelles branches et explorer différentes pistes de solution de manière fluide.

4/ La technique de l’escalade abstraite 

L’escalade abstraite est comme monter une montagne pour obtenir une vue d’ensemble. Les entrepreneurs peuvent prendre du recul et considérer le problème sous un angle plus large. Au lieu de se concentrer uniquement sur les symptômes d’un problème, ils peuvent se demander quelle est la cause fondamentale. Ils peuvent ainsi identifier des solutions plus robustes et durables.

5/ Le prototypage rapide

Le prototypage rapide est comme tester un modèle réduit avant de construire la version finale. Plutôt que de passer des mois à planifier une solution, les entrepreneurs peuvent rapidement créer des prototypes simples pour évaluer leur efficacité. Si vous souhaitez développer une nouvelle application, vous pouvez créer un prototype rudimentaire pour recueillir des retours d’utilisateurs et affiner ensuite leur concept en fonction des commentaires. Cela permet une itération rapide et une amélioration continue.

6/ La pensée parallèle

La pensée parallèle est comme avoir plusieurs projecteurs éclairant un problème sous différents angles. En organisant des séances de pensée parallèle avec une équipe multidisciplinaire, les entrepreneurs peuvent exploiter la diversité des perspectives pour générer des idées novatrices. Par exemple, lors de la conception d’une nouvelle stratégie marketing, différentes équipes telles que le marketing, les ventes et la finance peuvent contribuer simultanément avec leurs idées uniques, permettant ainsi une exploration approfondie des possibilités.

7/ Le questionnement socratique 

Le questionnement socratique est comme dénouer un nœud avec des questions. Les entrepreneurs peuvent stimuler la réflexion critique en posant des questions approfondies sur le problème et en remettant en question les hypothèses sous-jacentes. Lors de l’évaluation des performances d’un produit, vous pouvez utiliser le questionnement socratique pour examiner chaque aspect du produit et identifier les domaines à améliorer.

8/ Le « oui, et… » de l’improvisation

Emprunté du monde de l’improvisation théâtrale, il consiste à construire une histoire ensemble. Les entrepreneurs peuvent utiliser cette technique pour encourager un brainstorming sans entrave, où chaque idée est acceptée et développée par l’équipe. Exemple : lors d’une réunion de développement de produits, chaque membre de l’équipe peut ajouter à l’idée précédente en disant « oui, et nous pourrions aussi… ». Cela crée un environnement où aucune idée n’est jugée et où la créativité est encouragée.

9/ L’analyse des causes profondes avec les « 5 pourquoi »

L’analyse des causes profondes est comme creuser sous la surface pour trouver la racine d’un problème. Les entrepreneurs peuvent utiliser la méthode des « 5 pourquoi » pour explorer les causes sous-jacentes d’un problème en posant continuellement la question « pourquoi ? » jusqu’à ce qu’ils atteignent la source du problème. Par exemple, lors de l’identification des causes de retards dans un processus de production, ils peuvent poser la question « pourquoi le processus est-il retardé ? » à plusieurs reprises pour identifier les facteurs contributifs.

10/ La technique du choix forcé

La technique du choix forcé est comme jongler avec des options apparemment impossibles. En obligeant les entrepreneurs à choisir entre des alternatives contradictoires, cette technique stimule la pensée créative en encourageant la recherche de solutions innovantes. Si vous développez un nouveau produit avec des contraintes de budget strictes, vous pouvez utiliser la technique du choix forcé pour explorer des options de conception innovantes qui répondent aux besoins tout en respectant les limitations financières.

Comment créer un slogan accrocheur ?

Un slogan accrocheur est bien plus qu’une simple phrase. C’est une déclaration concise qui capture l’essence de votre entreprise, attire l’attention du public et reste gravée dans la mémoire. La création d’un slogan mémorable demande créativité, précision et une compréhension profonde de votre marque pour bien en exprimer les valeurs.

Comprendre l’identité de votre marque

Avant de vous lancer dans la création d’un slogan, plongez dans l’essence même de votre marque. Organisez des sessions de réflexion pour définir clairement les valeurs fondamentales, la mission et la personnalité de votre entreprise. Utilisez des exemples concrets de vos actions passées et de vos réussites pour illustrer ces aspects. Par exemple, si l’une de vos valeurs est l’innovation, citez des exemples de produits ou de services novateurs que vous avez développés. Un slogan qui émane de cette compréhension approfondie de votre identité de marque sera authentique et crédible.

Identifiez vos clients/ votre public

Pour créer un slogan qui résonne avec votre public, allez au-delà des données démographiques de base. Plongez dans les motivations et les aspirations de votre audience. Organisez des focus groups ou menez des sondages pour recueillir des insights sur les besoins et les préoccupations de vos interlocuteurs. Utilisez ensuite ces informations pour créer un slogan qui établira un lien émotionnel avec votre audience. Il répondra ainsi à ses attentes de manière significative.

Soyez concis et mémorable

Lorsque vous élaborez votre slogan, visez la simplicité et la mémorabilité. Rien ne sert de faire compliqué. Évitez les mots superflus et les phrases complexes qui risquent de diluer le message. Passez par plusieurs itérations en testant différentes versions de votre slogan auprès de petits groupes de personnes pour évaluer leur facilité de compréhension et leur capacité à rester en mémoire. Optez pour des mots percutants qui capturent l’essence de votre entreprise de manière concise et inoubliable.

Mettez en avant la valeur unique de votre marque

Identifiez ce qui distingue votre marque de vos concurrents et assurez-vous que votre slogan met en lumière cette proposition de valeur unique. Utilisez des exemples concrets de vos réussites passées ou de vos innovations pour illustrer cette différenciation. Par exemple, si votre marque se distingue par son engagement envers la durabilité, incorporez des éléments de durabilité dans votre slogan pour renforcer cette identité distinctive.

Jouez avec les mots et les sonorités

Expérimentez avec différents jeux de mots, rimes ou sonorités pour donner à votre slogan une musicalité qui le rendra mémorable. Organisez des séances de brainstorming créatif où vous explorez différentes combinaisons de mots et de phrases pour trouver celle qui résonne le mieux avec l’esthétique de votre marque. Testez ensuite ces versions auprès de petits groupes pour évaluer leur impact et leur résonance. Un slogan qui sonne bien à l’oreille sera plus susceptible de rester gravé dans l’esprit de votre public.

Capturez l’émotion et l’aspiration 

Pour créer un slogan vraiment percutant, allez au-delà des aspects purement rationnels et plongez dans le monde des émotions et des aspirations. Réfléchissez à ce que votre public cible cherche sur un plan émotionnel et à ce qu’il aspire à réaliser. Utilisez des mots et des phrases qui évoquent ces sentiments profonds et ces aspirations, ce qui peut créer une connexion émotionnelle puissante avec votre marque. Par exemple, si vous vendez des produits de bien-être, un slogan qui évoque la tranquillité d’esprit ou le bonheur peut résonner profondément.

Testez votre slogan auprès de votre public

Avant de finaliser votre slogan, assurez-vous de recueillir des feedbacks auprès de votre public cible. Organisez des sondages en ligne, des focus groups ou sollicitez des retours sur les réseaux sociaux pour évaluer la réaction de votre audience à différentes versions de votre slogan. Analysez attentivement les réponses pour identifier les éléments qui fonctionnent bien et ceux qui pourraient nécessiter des ajustements. L’opinion de votre audience peut fournir des insights précieux pour peaufiner votre slogan et le rendre encore plus efficace.

Assurez-vous de la disponibilité en ligne

Avant de vous engager définitivement sur un slogan, effectuez des recherches approfondies pour vérifier sa disponibilité en ligne. Assurez-vous qu’il n’est pas déjà utilisé par une autre entreprise dans votre secteur d’activité et qu’il est disponible en tant que domaine pour votre site web. La cohérence entre votre slogan et votre présence en ligne est essentielle pour renforcer l’impact de votre marque et faciliter la reconnaissance par votre public. Si votre slogan est également disponible en tant que nom de domaine, cela peut simplifier la mémorisation et l’accès à votre site web pour vos clients potentiels, renforçant ainsi l’efficacité de votre stratégie marketing.

Quelques exemples de slogans connus 

  • Carrefour : « Le positif est de retour. »
  • Air France : « Faire du ciel le plus bel endroit de la terre. »
  • Renault : « Passion for life. »
  • Orange : « La vie change avec Orange. »
  • L’Oréal : « Parce que je le vaux bien. »
  • SNCF : « A nous de vous faire préférer le train. »
  • Danone : « DANONE, et la vie change. »
  • Perrier : « Perrier, c’est fou ! »
  • Michelin : « La sécurité d’abord. »
  • Société Générale : « Construire chaque jour dans un monde qui change. »

Le manuel de l’entrepreneur pour maîtriser l’art de la « réunionite »

Maîtriser l’art de la « réunionite » n’est pas aussi facile qu’on pourrait le penser. Il s’agit d’un véritable art qui vous demandera de l’entraînement pour y arriver. Plongeons (avec humour) dans le manuel de l’entrepreneur.

Le rituel du café matinal pré-réunion

Le jour de l’entrepreneur commence invariablement par le rituel du café matinal pré-réunion. C’est comme une cérémonie sacrée où l’entrepreneur prépare sa potion magique pour affronter la « réunionite ». La tasse de café devient l’alliée indispensable, garantissant que l’entrepreneur entre dans la salle de réunion avec la dose parfaite de motivation caféinée. C’est le carburant qui transforme les bâillements en éclats de rire et les soupirs en sourires.

L’élaboration du plan d’attaque visuel

Avant chaque réunion, l’entrepreneur maîtrise l’art de l’élaboration du plan d’attaque visuel. Armé de diagrammes, graphiques et schémas complexes, il crée une présentation digne d’un architecte en chef. La salle de réunion devient alors le théâtre d’une présentation visuelle épique, avec l’entrepreneur en tête d’affiche. C’est un spectacle où chaque slide est un acte, et chaque graphique est un tour de magie.

L’entrée en scène théâtrale

L’entrée en scène théâtrale de l’entrepreneur est un moment clé. La porte s’ouvre avec une solennité comique, et l’entrepreneur fait son entrée tel une star de cinéma. Les regards convergent, les smartphones sont rangés, et c’est le début du spectacle de la « réunionite ». Avec une touche de dramaturgie, l’entrepreneur captive son public, prêt à délivrer une performance mémorable.

Le langage des acronymes

La « réunionite » est une langue à part entière, et l’entrepreneur maîtrise l’art du langage des acronymes. Chaque mot est abrégé, chaque expression est condensée en une suite de lettres mystérieuses. C’est comme un code secret qui rend chaque réunion aussi passionnante qu’un épisode de série policière. L’entrepreneur jongle avec les acronymes comme un détective avec des indices, dévoilant progressivement le mystère de l’ordre du jour.

Les interjections d’approbation

Les interjections d’approbation deviennent une chorégraphie synchronisée. « hmm », « ah », et « bien sûr » sont les mouvements clés de cette danse verbale. L’entrepreneur, tel un chef d’orchestre, guide la réunion avec des interjections rythmées, marquant le tempo de la discussion. C’est une symphonie de sonorités qui ponctue chaque point de l’ordre du jour, transformant les simples mots en une mélodie harmonieuse de collaboration.

Le grand final de l’ordre du jour

Chaque réunion atteint son apogée avec le grand final de l’ordre du jour. L’entrepreneur, après avoir jonglé avec des sujets complexes et des discussions enflammées, conclut la réunion avec une maîtrise parfaite de l’art de clore les débats. C’est comme une performance magistrale où chaque point est résolu avec brio, laissant l’audience impressionnée et satisfaite. C’est le moment où il faut trouver sa résolution temporaire, jusqu’à la prochaine rencontre.

La quête épique du Wi-Fi stable 

Au cœur de chaque réunion, l’entrepreneur se lance dans une quête épique pour trouver le saint Graal du Wi-Fi stable. Armé de son smartphone tel un chevalier moderne, il parcourt les couloirs et les recoins de l’entreprise à la recherche du signal parfait. C’est une aventure palpitante où chaque barre de connexion est un trésor à chasser, et chaque hotspot est une oasis dans le désert numérique.

Les pauses-café qui deviennent des séances de brainstorming improvisées

Les pauses-café prennent une tournure inattendue lorsque l’entrepreneur se retrouve au cœur de séances de brainstorming improvisées. Entre deux gorgées de café, les idées fusent comme des feux d’artifice, et les discussions passionnées transforment la machine à café en une arène créative. C’est un mélange délicieux de caféine et d’inspiration, où les meilleures idées naissent souvent dans l’atmosphère détendue des pauses-café.

Les discussions surréalistes sur les fournitures de bureau

Dans le monde de la « réunionite », même les discussions sur les fournitures de bureau prennent une tournure surréaliste. Ce qui devait être une simple conversation sur les stylos et les post-it se transforme en un débat philosophique sur l’existence même des trombones. Les arguments passionnés et les digressions absurdes font de chaque réunion une aventure imprévisible et hilarante.

Maîtriser cet art est un défi quotidien pour l’entrepreneur moderne. Alors, n’hésitez pas à commencer votre entraînement.

On l’avait rêvé, l’entreprise TchaoMégot l’a fait !

L’entreprise TchaoMégot : un buzz sur Internet avec le Youtubeur Michou qui n’a pas fini de se répandre !!! Les mégots, jetés par terre, nous font parfois frissonner par leur absence de propreté mais il faut comprendre que les accros à la cigarette ne savaient pas jusque-là qu’ils pouvaient être recyclés.

L’entreprise TchaoMégot a mis au point une innovation, porteuse de sens, qui n’a pas fini de faire parler d’elle

L’entreprise TchaoMégot dépollue et recycle les mégots de cigarettes. Elle vient de remporter le concours du meilleur inventeur de Michou, le célèbre Youtubeur. Julien Paque, fondateur de TchaoMégot et Lisa Naillon, chargée de développement commercial ont présenté leur entreprise et leur innovation à Michou, Lorenzo et Alexandre Houpert.
Dans la vidéo, qui tourne désormais en boucle, sur de nombreux smartphones, Michou , le rappeur Lorenzo et l’entrepreneur Alexandre Houpert sélectionnent « le meilleur inventeur ». Thao megot a été retenue parmi les dix finalistes sur 500-600 demandes. Pour réussir cet exploit, ils ont quand même dû pitché pendant 45 minutes mais les trois acolytes n’ ont gardé que trois minutes mais des minutes judicieuses.
Ils remportent non seulement le prix du meilleur inventeur mais aussi une somme de 30 000 €. Lorenzo avait touché cette somme et voulait la donner au vainqueur de cette vidéo, quel altruisme ! Cette somme servira d’investissement à TchaoMégot. Et surtout une incroyable notoriété et visibilité chez les jeunes. La vidéo a déjà comptabilisé près de 4 millions de vues.

La genèse d’une histoire qui ira loin

Depuis 2019, l’entreprise TchaoMégot, située à Bresles (Oise), à quelques kilomètres de Beauvais, recycle, dépollue et transforme les mégots de cigarettes. Une aventure qui a débuté à Lille, alors que Julien Paque, fondateur de la société, était encore étudiant. Julien travaillait sur un chantier avec son père, et manipulait de la laine de verre. Sur la route, il voit un mégot de cigarette éclaté au sol. L’ingénieur, toujours à l’affût d’innovations, décortique l’intérieur du mégot et découvre qu’il est presque identique à la matière qu’il vient de manipuler, à de la matière isolante. Évidemment l’ingénieur continue à étudier sa composition et nous fait part du résultat de ses recherches . « Un mégot est composé de 2 500 à 4 000 substances qui se diluent dans l’eau et polluent la faune et la flore ».

Alors, l’ingénieur se met en mode chercheur

Julien essaye de trouver une technique pour dépolluer les mégots afin de les recycler. Après plusieurs essais, il trouve la recette. Mais pour la tester, il lui fallait le nerf de la guerre, des fonds. Grâce à une campagne de financement participatif et une subvention non négligeable de la Région Hauts-de-France, qui a classé son projet à haut potentiel, Julien peut enfin se lancer.

Les stages souvent un pied d’appel pour l’avenir des étudiants

Julien a eu l’idée en 2018. Pour son stage de fin d’études à HEI (école d’ingénieur) Lille, il est parti au Canada. Mais la boîte où je devais aller a fait faillite. Loin de se décourager, il a alors demandé à l’école s’il pouvait créer son entreprise pour faire son stage et être même son propre tuteur. Aussi incroyable que cela paraisse : « Et c’est passé ! » s’exclame-t-il !

Les débuts de l’aventure

Comme de nombreux jeunes inventeurs, Il commence l’aventure chez lui, à Berthecourt, avant de trouver des plus grands locaux à Bresles. « On a commencé à trois en  juin 2020, on est aujourd’hui 27 et on sera sûrement 40 d’ici la fin de l’année. »

Mais quels sont ses clients ?

Pour se développer, il a sollicité les entreprises et les collectivités locales, auxquelles il vend des bornes de recyclage (des grands cendriers). Il en extrait des sacs étanches remplis de mégots qui arrivent à Bresles dans son usine, où les mégots sont traités. « Dans une machine, on extrait la toxicité des mégots. On extrait 99,7 % de fibre propre et 0,3 % de substances toxiques qui tombent en concentré. » La fibre propre devient alors une matière isolante, souvent utilisée par les collectivités qui ont fourni les mégots pour isoler leurs vieux bâtiments. Ils sont même parvenus à créer des doudounes avec cette matière isolante !

A l’Élysée, on fume ? TchaoMégot équipe même l’Élysée

Avec déjà 1 800 clients en France, dont l’Élysée depuis peu, le jeune entrepreneur veut continuer de développer TchaoMégot.

Un développement à l’international : une ambition

Il souhaite investir 5 millions d’euros dans de nouvelles machines. Le site de Bresles deviendra industriel d’ici octobre-novembre. Son objectif sera de dupliquer ce site dans chaque région puis à l’étranger, pour devenir le leader européen voire mondial dans le recyclage de mégots. TchaoMégot est passé d’un chiffre d’affaires de 200 000 € la première année à trois millions d’euros cette année. 

La gestion de la charge de travail 

Les exigences et les attentes peuvent atteindre des sommets vertigineux. La gestion de la charge de travail devient alors une compétence indispensable. Encourager les employés à maintenir un équilibre sain entre vie professionnelle et vie personnelle doit être au cœur de votre culture d’entreprise.

Le mythe de la surcharge de travail

La surcharge de travail est devenue une réalité omniprésente dans de nombreux secteurs. Il faut dire que les collaborateurs jonglent souvent entre des tâches multiples et des délais serrés. Cependant, cette culture de l’hyper-productivité peut entraîner des conséquences néfastes sur la santé mentale et physique des employés, ainsi que sur la qualité du travail.

Plutôt que de promouvoir une surcharge constante, les entreprises doivent reconnaitre que la productivité durable repose sur un équilibre harmonieux entre la vie professionnelle et la vie personnelle. La gestion de la charge de travail devient ainsi un pilier stratégique. Il s’agit de promouvoir le bien-être des employés tout en stimulant l’efficacité organisationnelle.

Objectifs de la gestion de la charge de travail

  1. Sensibilisation : les programmes de gestion de la charge de travail commencent par sensibiliser les employés à l’importance de maintenir un équilibre. Comprendre les signes de surcharge et les impacts potentiels est la première étape pour un changement positif.
  2. Définition des priorités : aider les employés à définir des priorités claires est essentiel. Cela inclut l’identification des tâches les plus cruciales, la délégation lorsque c’est possible, et la reconnaissance que toutes les tâches ne sont pas urgentes.
  3. Flexibilité horaires : encourager des horaires de travail flexibles peut offrir aux employés la latitude nécessaire pour gérer leurs responsabilités professionnelles. Ceci, tout en répondant à leurs besoins personnels.
  4. Communication ouverte : faire de la communication ouverte une norme permet aux employés de partager leurs défis liés à la charge de travail sans crainte de jugement. Les gestionnaires peuvent ainsi intervenir de manière proactive pour trouver des solutions.
  5. Formation en gestion du temps : proposer des sessions de formation en gestion du temps pour aider les employés à développer des compétences efficaces pour planifier, prioriser et exécuter leurs tâches de manière plus efficiente.

Avantages de la gestion de la charge de travail

Les entreprises qui investissent dans la gestion de la charge de travail constatent des avantages tangibles. Une main-d’œuvre équilibrée est généralement plus engagée, plus créative, et moins sujette au stress professionnel. Cela se traduit par une productivité accrue sur le long terme.

Promouvoir une culture d’équilibre

Favoriser la gestion de la charge de travail ne se limite pas à des programmes ponctuels. Elle devrait plutôt devenir une composante intégrale de la culture d’entreprise. Les organisations qui encouragent activement l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle non seulement attirent les meilleurs talents, mais elles les retiennent également.

Quelques bonnes pratiques

  1. Outils de gestion du temps : Intégrez des outils de gestion du temps, tels que des applications de suivi du temps, des planificateurs en ligne ou des techniques de gestion des tâches. Ceci aidera vos employés à organiser leurs journées de manière efficace. A défaut, apprenez-leur à maîtriser l’art de la « to do list ».
  2. Politiques de flexibilité : Établissez des politiques de flexibilité qui permettent aux employés de choisir des horaires de travail adaptés à leurs besoins personnels, dans la mesure du possible. Cela peut inclure des horaires flexibles, le télétravail ou des options de travail à temps partiel.
  3. Mentorat en équilibre de vie : Mettez en place des programmes de mentorat où les employés peuvent bénéficier des conseils de collègues plus expérimentés sur la façon de maintenir un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Vous pouvez également mettre en place des programmes de bien-être qui encouragent la santé physique et mentale. On pensera notamment aux séances de yoga, des ateliers de méditation, ou des activités sportives.

Réunions efficaces :

Promouvez des réunions efficaces en établissant des objectifs clairs. Vous pouvez en limiter la durée et éviter les réunions non essentielles. Cela permet aux employés de consacrer plus de temps à leurs tâches principales. Vous pouvez même instituer des jours sans réunion pour donner aux employés des plages horaires dédiées à des tâches sans interruptions.

Top 10 des attitudes pour maintenir la passion et l’enthousiasme en tant que dirigeant

Être à la barre d’une entreprise exige non seulement des compétences techniques, mais aussi une passion ardente et un enthousiasme contagieux. Découvrons les 10 attitudes qui permettent aux dirigeants de maintenir le feu sacré, inspirant ainsi leur équipe et naviguant avec succès dans les eaux parfois tumultueuses de l’entrepreneuriat.

1/ Clarté de la vision

Une vision claire est comme une boussole pour l’équipe. Les dirigeants qui définissent une vision audacieuse et réalisable fournissent à leur équipe une direction claire et motivante. Par exemple, un PDG d’une entreprise technologique peut définir une vision de « rendre la technologie accessible à tous ». Celle-ci motive chaque membre de l’équipe à travailler vers cet objectif commun.

2/ Rappel constant de la mission

Le rappel régulier de la mission de l’entreprise donne du sens au travail de chaque membre de l’équipe. Les dirigeants qui intègrent la mission dans la culture d’entreprise rappellent à chacun pourquoi leur travail est important. Par exemple, un directeur général peut organiser des réunions régulières où il partage des histoires sur la façon dont l’entreprise a changé la vie des clients, rappelant ainsi à tous l’impact positif de leur travail.

3/ Célébration des petites victoires

La célébration des petites victoires renforce le moral de l’équipe et encourage la persévérance. Les dirigeants qui reconnaissent et célèbrent les réussites, même les plus modestes, encouragent un environnement de travail positif et motivant. Vous pouvez par exemple organiser des événements de reconnaissance mensuels où les employés sont récompensés pour leurs contributions. 

4/ Dévouement au développement personnel

Le développement personnel des dirigeants inspire également leur équipe à poursuivre l’excellence. Les dirigeants qui investissent dans leur propre croissance montrent l’importance de l’apprentissage continu et de l’amélioration personnelle. N’hésitez pas à partager avec votre équipe les livres que vous avez lu et les compétences que vous avez développées. Vous encouragez ainsi chacun à suivre votre exemple et à investir dans leur propre développement.

5/ Inspiration dans la diversité des tâches

Trouver de l’inspiration dans la diversité des tâches maintient l’énergie et la passion des dirigeants. Les dirigeants qui embrassent les différents aspects de leur rôle restent dynamiques et évitent la monotonie. Par exemple, un chef d’entreprise peut voir chaque nouvelle responsabilité comme une opportunité d’apprendre et de grandir. Cela permet de rester engagé et enthousiaste dans son travail quotidien.

6/ Encouragement de l’innovation

L’innovation est le moteur de la croissance et de la compétitivité. Les dirigeants qui encouragent l’innovation créent un environnement où les idées nouvelles sont valorisées et où la créativité est encouragée. Vous pouvez ainsi organiser des sessions de brainstorming régulières où les employés sont invités à proposer des idées innovantes pour résoudre les défis commerciaux. Vous stimulez ainsi l’enthousiasme et l’énergie au sein de l’entreprise.

7/ Focalisation sur les points forts

Se concentrer sur ses points forts permet aux dirigeants de jouer sur leurs forces et de maximiser leur impact. Les dirigeants qui investissent du temps et des ressources dans le développement de leurs compétences préférées restent passionnés et inspirés dans leur rôle. Les leaders suivent souvent des formations spécialisées dans les domaines où ils excellent déjà. Ils renforçant ainsi leur confiance, leur engagement et leur expertise.

8/ Cultivation de relations positives

Les relations positives sont essentielles pour maintenir un environnement de travail dynamique et passionnant. Les dirigeants qui cultivent des relations positives avec leur équipe et leurs partenaires externes créent un climat propice à la collaboration et à l’innovation. Pour cela, vous pouvez organiser des événements sociaux réguliers ou des activités de renforcement d’équipe pour favoriser les liens interpersonnels et renforcer la cohésion au sein de l’entreprise. 

9/ Prise de recul stratégique

Prendre du recul stratégique permet aux dirigeants de maintenir une perspective globale et de renouveler leur motivation. Les dirigeants qui s’accordent des moments de réflexion stratégique peuvent réévaluer leurs objectifs et leur direction, ravivant ainsi leur passion et leur engagement. Pour cela, n’hésitez pas à planifier des retraites stratégiques périodiques où l’équipe de direction se retire pour réfléchir sur le long terme et réaligner les stratégies commerciales avec la vision de l’entreprise.

10/ Transmission de l’enthousiasme

Enfin, transmettre son enthousiasme est essentiel pour inspirer et motiver les autres. Les dirigeants qui communiquent leur passion avec authenticité et conviction contagient leur équipe, créant ainsi un cercle vertueux de motivation et d’accomplissement. Par exemple, le dirigeant peut donner des discours passionnés lors des réunions d’équipe, partager des anecdotes inspirantes et exprimer sa gratitude pour les efforts de chacun. Cela renforce le sentiment d’appartenance et l’engagement de l’équipe envers les objectifs communs.

Comment écrire un pitch de vente convaincant ?

Que vous cherchiez à séduire des investisseurs, à convaincre de nouveaux clients ou à attirer des partenaires, un pitch de vente percutant est un atout majeur pour tout entrepreneur. Rédiger un discours qui capte l’attention et persuade n’est pas le fruit du hasard. Il est le fruit d’une préparation et d’une répétition afin d’être bien maitrisé. 

Comprendre vos interlocuteurs

Avant même de poser le premier mot de votre pitch, plongez-vous dans la mentalité de votre public. Si vous visez des investisseurs, renseignez-vous sur leurs préférences en matière de secteurs d’investissement et sur leurs critères de sélection. Pour des clients potentiels, identifiez leurs besoins spécifiques, leurs frustrations actuelles et leurs aspirations. Pour des partenaires, étudiez leurs objectifs commerciaux et leur culture d’entreprise. Plus vous connaitrez votre public, plus vous pourrez adapter votre message de manière à ce qu’il résonne avec eux. Vous pourrez ainsi sélectionner les arguments auxquels ils sont vraiment sensibles.

Commencer par une accroche mémorable

Pensez à une anecdote, une statistique percutante ou une question intrigante qui suscitera instantanément l’intérêt de votre public. Par exemple, si vous proposez une solution technologique, vous pourriez commencer par exposer une statistique sur l’ampleur du problème auquel votre technologie répond et qu’ils ne connaissent pas. Ou bien, vous pourriez raconter une brève histoire illustrant comment votre produit a résolu un problème concret pour un client. L’objectif est d’établir rapidement une connexion émotionnelle avec votre auditoire et de leur montrer pourquoi vous êtes digne d’attention.

Définir le problème et la solution

Lorsque vous abordez le problème, soyez précis et concret. Évitez les généralités et mettez en lumière les défis réels auxquels votre public est confronté. L’impact sera d’autant plus grand si votre interlocuteur est concerné ou quelqu’un dans l’auditoire qui pourra, à son tour, mettre en évidence que ce problème existe vraiment. 

Ensuite, introduisez votre solution de manière claire et directe. Décrivez comment votre produit ou service adresse spécifiquement ces défis, en mettant l’accent sur les résultats tangibles que votre solution apporte. Utilisez des exemples concrets et des études de cas si possible, pour illustrer comment votre solution fonctionne dans la pratique.

Mettre en avant les avantages et la valeur ajoutée 

Au lieu de simplement énumérer les fonctionnalités de votre produit ou service, mettez l’accent sur les avantages qu’ils apportent à votre public. Par exemple, si vous proposez un logiciel de gestion, ne vous contentez pas de dire qu’il a des fonctionnalités de suivi des stocks. Expliquez plutôt comment cela permet à vos clients de réduire les coûts de stockage et d’optimiser leur chaîne d’approvisionnement. Vous pouvez évoquer ainsi l’augmentation de leurs marges bénéficiaires. Faites ressortir la valeur ajoutée unique que vous apportez et montrez comment cela se traduit par un retour sur investissement clair pour votre public.

Utiliser un langage simple et convaincant

Évitez à tout prix le jargon technique ou les termes compliqués qui pourraient perdre votre auditoire. Optez pour un langage simple, clair et direct, en utilisant des mots et des phrases que votre public/interlocuteur comprendra facilement. Si nécessaire, simplifiez les concepts complexes en utilisant des analogies ou des exemples du quotidien. Chaque mot de votre pitch doit être soigneusement choisi pour maximiser l’impact et la compréhension. Gardez à l’esprit que la clarté est essentielle pour convaincre, donc assurez-vous que chaque aspect de votre pitch soit efficace et persuasif.

Intégrer des témoignages et des réalisations

Lorsque vous incorporez des témoignages et des réalisations dans votre pitch, assurez-vous qu’ils soient spécifiques et pertinents. Par exemple, si vous avez des chiffres de vente impressionnants, ne vous contentez pas de les énumérer. Expliquez comment ces chiffres ont été atteints et en quoi ils démontrent la valeur de votre produit ou service. Si possible, incluez des témoignages de clients satisfaits ou de partenaires qui ont bénéficié de votre solution. Ces exemples concrets renforcent la crédibilité de votre proposition et inspirent confiance chez votre auditoire.

Conclure par un appel à l’action clair

En terminant votre pitch, assurez-vous de donner à votre auditoire une directive claire sur ce que vous attendez d’eux. Que vous recherchiez un investissement financier, une collaboration commerciale ou une vente, soyez précis dans votre demande. Par exemple, au lieu de simplement dire « Contactez-nous si vous êtes intéressé », indiquez explicitement ce que vous attendez, comme « Planifions une réunion la semaine prochaine pour discuter des détails de notre partenariat potentiel ». Un appel à l’action clair donne une direction à votre discours et incite votre auditoire à passer à l’action immédiatement.

Répéter et s’adapter selon les retours

La pratique régulière de votre pitch est essentielle pour perfectionner votre discours. Répétez-le devant différents auditoires, tels que des collègues, des mentors ou des amis, et demandez-leur des retours constructifs. Soyez ouvert aux critiques et aux suggestions d’amélioration, et soyez prêt à ajuster votre pitch en conséquence. Par exemple, si vous remarquez que certaines parties de votre pitch suscitent des réactions confuses ou désintéressées, retravaillez-les pour les rendre plus claires et captivantes. L’adaptabilité est la clé pour optimiser continuellement votre pitch et le rendre aussi convaincant que possible. N’hésitez pas à noter les questions que l’on vous pose car ce sont souvent les mêmes et préparez les réponses. 

Ce qu’un entrepreneur appelle un « temps mort »

Parfois, même dans la frénésie des affaires, l’entrepreneur a besoin d’un « temps mort », ne serait-ce que pour réfléchir à la vie. Voici un monde où la réflexion devient une comédie existentielle pour l’entrepreneur moderne.

Le coup de sifflet émotionnel

Lorsque l’entrepreneur se permet un « temps mort », c’est comme s’il réalise un coup de sifflet émotionnel sur la scène chaotique de sa vie. Tout semble s’arrêter brusquement : les e-mails en suspens, les appels en attente, les dossiers en équilibre précaire. Tout est gelé, et c’est le début de la comédie existentielle. Les mouvements frénétiques de la vie quotidienne sont temporairement mis en pause, laissant place à une introspection nécessaire.

Le monologue intérieur

La scène se métamorphose en un monologue intérieur. L’entrepreneur, en costume d’affaires (ou pas), se livre à une introspection digne d’un stand-up. Les pensées existentielles fusent à travers son esprit. Aussi, les questions profondes sur le sens de la vie se mêlent à des considérations pratiques comme « ai-je vraiment besoin d’une troisième tasse de café ? » C’est un moment où l’humour et la réflexion se rejoignent dans une danse surréaliste de l’esprit.

Les acteurs secondaires de la vie quotidienne

Les acteurs secondaires de la vie quotidienne entrent en scène. Les collègues, la famille, les amis – tous deviennent des personnages de comédie existentielle. L’entrepreneur observe le ballet comique de ceux qui gravitent autour de lui. Il se demande alors parfois s’ils sont de véritables acteurs ou simplement des figurants dans le grand spectacle de la vie. Les interactions habituelles prennent une nouvelle dimension sous le projecteur de la réflexion introspective.

Le numéro de jonglage avec les objectifs

Un numéro de jonglage avec les objectifs commence. L’entrepreneur, jonglant avec des balles représentant ses aspirations professionnelles et personnelles, se demande lesquelles sont essentielles et lesquelles sont simplement des accessoires amusants. C’est le moment où jongler avec les priorités devient un acte de cirque existentiel. Chaque décision se pèse et s’évalue dans le cadre plus large de la vie.

Les flashbacks comiques

Des flashbacks comiques apparaissent sur la scène de la mémoire. Les moments marquants de la vie de l’entrepreneur, les réussites et les échecs, sont rejoués avec une touche d’humour. C’est le moment où les erreurs deviennent des anecdotes et où les succès sont célébrés comme des moments dignes d’un sketch comique. À travers ces flashbacks, l’entrepreneur trouve à la fois du réconfort et de l’inspiration pour le voyage qui continue.

La chorégraphie de la détente

La pièce se termine par une chorégraphie de détente. L’entrepreneur, libéré des contraintes temporelles, danse avec légèreté sur la scène de la vie. Les pas de danse sont spontanés, les sourires sont sincères, et c’est le moment où l’entrepreneur réalise que parfois, le rire est la meilleure pause existentielle. C’est un moment de clarté et de légèreté, où l’entrepreneur embrasse pleinement le moment présent. Il se sent prêt à revenir sur la scène de la vie avec un nouvel élan et une perspective renouvelée.

La quête désespérée du dernier rouleau de papier toilette

Dans cette comédie existentielle, l’entrepreneur se retrouve soudain plongé dans une quête désespérée. Il doit trouver le dernier rouleau de papier toilette dans les méandres de son bureau. Entre les contrats à finaliser et les réunions à organiser, la recherche du précieux rouleau devient une métaphore de la lutte pour le contrôle dans un monde chaotique. Les rebondissements inattendus et les obstacles absurdes rendent cette quête aussi tragi-comique que divertissante.

Le débat interne sur la tenue idéale pour une visioconférence

Alors que l’entrepreneur s’apprête à rejoindre une visioconférence importante, il se retrouve pris dans un débat interne sur la tenue idéale à porter. Entre le haut chic pour la caméra et le bas confortable pour rester assis toute la journée, les dilemmes vestimentaires deviennent le sujet principal de cette scène comique. Les essais et erreurs pour trouver le parfait compromis entre le professionnalisme et le confort ajoutent une touche de légèreté à cette comédie existentielle moderne.

Le Commercial à l’ère du numérique et de l’IA

Interview de Stéphanie Delestre, la géniale sérial entrepreneuse et investisseuse qui ne manque ni d’énergie et qui est à l’affût de la moindre opportunité. Après la réussite QAPA, Stéphanie vient de se lancer dans une nouvelle aventure, Volubile, une société qui devrait révolutionner le commercial grâce à l’IA.

Qu’est-ce que tu as fait depuis la vente de QAPA ?

Après la vente de QAPA, rachetée en 2021 par Adecco, leader mondial, j’y suis restée quelque temps et j’ai quitté la société en mai 2022. Entre mai et septembre, pour la première fois depuis un « petit » moment, j’ai pris quelques vacances. Avant, je prenais peu de vacances et donc là j’en ai enfin profité. A partir de septembre à décembre, je me suis concentrée sur tous mes papiers, sur tout l’administratif perso que je n’avais pas eu le temps de faire les 10 dernières années. Je voulais prendre une bouffée d’oxygène avant de me relancer et de me débarrasser de tout ce qui représente une charge mentale.
À partir de janvier 2023, nous avons commencé à réfléchir à une nouvelle start-up sachant qu’il y a eu un énorme bouleversement entre octobre et décembre 2022 : celle de l’annonce du lancement de ChatGPT et de l’IA générative. Nous avons observé de nouveau phénomène qui a complètement changé notre façon de réfléchir à une nouvelle société. Nous avons compris, très vite que c’était une nouvelle révolution technologique, d’une portée incroyable. Comme le dit Bill Gates, il s’agit d’une révolution du « même niveau que l’électricité ou la révolution d’internet ». Nous nous sommes dit : « Le champ des possibles se rouvre. Tous les secteurs vont être bouleversés et donc : qu’est-ce qu’on va faire qu’on ne pouvait pas réaliser quelques semaines, voire quelques mois avant ? » Là, nous avons repensé aux grosses difficultés que nous avions rencontrées dans l’expérience chez QAPA.

Quelle a été votre réflexion ?

Nous nous sommes posé la question suivante : « Si nous avions eu l’IA, qu’est-ce que cela nous aurait permis de faire ? ». Or, nous avons identifié deux grosses difficultés chez QAPA que celle-ci pouvait résoudre. La première difficulté, c’était la « chasse », c’est-à-dire qu’il est très complexe de créer des équipes de « chasse », donc de profils commerciaux-chasseurs. En effet, cela coûte beaucoup d’argent. Quand tu recrutes de bons chasseurs, au bout d’un ou deux ans, ils te disent : « Steph, est-ce que je ne peux pas devenir éleveur ? » Parce qu’en fait, même si c’est un métier très excitant quand tu aimes cela, c’est aussi un métier ingrat. Il s’agissait donc d’une difficulté que nous avions rencontrée. Mon métier, chez QAPA, c’était aussi de faire de la chasse. Même si j’étais CEO, je devais entrer de nouveaux clients et donc j’y passais également du temps.

Quel était le deuxième point ?

Le deuxième point touchait à la relation client. Chez QAPA, nous étions une place de marché située entre des intérimaires et des entreprises. Finalement, nous avions deux types de clients. Nous avions à la fois les entreprises qui cherchaient des intérimaires et des intérimaires que nous placions dans des entreprises, qui étaient donc aussi nos clients. Il fallait avoir le meilleur niveau de relation client pour les fidéliser, et cætera. De plus, nous avions un volume important à gérer, souvent sur des périodes très courtes.

Nous avons alors pensé : « L’IA générative nous aurait permis d’envisager la chasse et la relation client de façon complètement différente, complètement automatisée, avec un niveau de qualité extraordinaire. ». Nous avons réfléchi et nous avons conclu que : « Ces deux problèmes que nous avons rencontrés chez QAPA, toutes les entreprises les vivent. En effet, Toutes les entreprises ont besoin de nouveaux clients et donc ont des chasseurs, et toutes les entreprises ont besoin de chouchouter leurs clients ». Nous avons trouvé que la bonne idée serait d’utiliser cette technologie pour résoudre ces sujets.

« Le dernier point qui est certainement pour moi, personnel, le plus important, c’est que quand tu as goûté à l’adrénaline de l’entrepreneuriat, c’est très compliqué de s’arrêter. C’est-à-dire que moi, par nature, j’ai besoin de cette adrénaline, comme de parler avec toi par exemple, de réfléchir aux questions que tu me poses, de rencontrer des gens, de réfléchir au business, d’analyser mes concurrents. C’est une vie très, très unique qui correspond à très peu de gens. Mais quand tu as goûté à cette vie-là et à cette rareté-là, tu as juste qu’une envie, c’est d’y retourner. »

Qu’est-ce qui t’a décidé à relancer une entreprise ? Avec la vente de Qapa, tu pouvais être confortable pour le reste de ta vie. Pourquoi avoir relancé une nouvelle entreprise ?

C’est une très bonne question. Et d’ailleurs, un de mes investisseurs m’a dit lorsque que j’étais chez QAPA : « Je respecte beaucoup les entrepreneurs parce que ce sont des gens qui innovent, qui veulent changer le monde et qui prennent des risques et qui sont courageux. ». Il a surtout ajouté : « J’admire encore plus ceux qui font une deuxième, voire une troisième entreprise. Donc ceux qui relancent une boîte parce qu’en fait, eux, ils savent ce que c’est. »

Et c’est vrai que quand tu lances ta première boîte, tu ne sais pas ce que c’est, tu ne sais pas que tu ne vas plus dormir, que tu ne vas plus avoir beaucoup de temps pour voir tes amis ou que tu vas moins partir en vacances. Et puis surtout, quand tu as une boîte, tu penses à elle, sept jours sur sept. Quand tu es en vacances ou à un dîner, ta boîte, elle te tourne dans la tête en permanence ! C’est vraiment une façon de vivre assez unique.

Plusieurs raisons m’ont incitée à le lancer à nouveau


En effet, il y a plusieurs raisons pour lesquelles je me suis lancée à nouveau qui découle de tout ce que j’ai dit. D’abord, la première raison, c’est que quand j’ai vu la révolution de l’intelligence artificielle arriver, je me suis dit : « Mais c’est un truc de dingue. Je ne peux pas passer à côté de ça parce que c’est une chance extraordinaire de pouvoir vivre ce moment-là. Je veux vraiment vivre ce moment-là ! ». C’est vraiment une des raisons qui m’a poussée à relancer une boîte.

La révolution qui arrive , une véritable opportunité

La deuxième raison, c’est parce que j’avais tellement appris avec QAPA que j’ai pensé « Finalement, c’était tellement dur parce que c’était une société de service, avec pas de clients récurrents et pas de marge, que je devrais me relancer avec cette opportunité. Il y a cette révolution qui arrive. J’ai tellement appris que finalement, on peut faire une boîte incroyable grâce à toutes les nouvelles compétences acquises et tous mes échecs. Normalement, si je ne suis pas trop bête, je ne vais pas recommencer. Donc j’ai envie d’y aller. »
La troisième raison aussi, c’est parce que j’avais recruté un CTO qui arrivait de Criteo chez QAPA. Nous nous sommes super bien entendus et j’avais envie de lancer avec lui. Or, je savais que pour faire une startup tech, le plus important, c’est le CTO. Lui, il voulait monter sa boîte avec moi donc cela tombait bien. J’ai réfléchi et je me suis dit : « Je suis avec un des meilleurs en France. Si je lui dis non, alors qu’on peut faire un truc incroyable, c’est quand même bête. » Le fait que lui ait envie de monter sa boîte, que nous avions déjà une équipe qui avait envie de nous rejoindre, nous nous naturellement sommes dit : « Oui, c’est tellement dur à trouver, les bons co-fondateurs, les bons premiers collaborateurs, qu’on ne peut pas rater le coche. » Et là, on avait tout ça !

L’adrénaline de l’entrepreneur

Le dernier point qui est certainement pour moi, personnel, le plus important, c’est que quand tu as goûté à l’adrénaline de l’entrepreneuriat, c’est très compliqué de s’arrêter. C’est-à-dire que moi, par nature, j’ai besoin de cette adrénaline, comme de parler avec toi par exemple, de réfléchir aux questions que tu me poses, de rencontrer des gens, de réfléchir au business, d’analyser mes concurrents. C’est une vie très, très unique qui correspond à très peu de gens. Mais quand tu as goûté à cette vie-là et à cette rareté-là, tu as juste qu’une envie, c’est d’y retourner.

Qu’est-ce que fait Volubile aujourd’hui ?

Volubile, Aujourd’hui, c’est une plateforme d’agents d’intelligence artificielle conversationnelle qui permet aux entreprises grâce à ces agents, complètement automatisés, de gérer leurs chasses ou leurs relations clients, en intégralité ou non. Par exemple, nous pouvons commencer par travailler avec des entreprises qui ne veulent faire appel à nous que le soir ou le week-end parce, que dans la journée, ils ont des collaborateurs.
Nous avons créé une plateforme d’intelligence artificielle qui est unique. Nous ne créons pas des LLM comme avec Mistral, car cela demande énormément de moyens financiers. Les entreprises qui vont faire cela se comptent sur les doigts de la main en Europe parce qu’il n’y a pas assez d’argent pour financer ce type de développement. Nous, nous appuyons sur cette révolution technologique et sur des LLM type Mistral, ChatGPT. A partir de ces outils, nous avons développé une autre plateforme qui est cette fois-ci unique, qui appartient à Volubil, et qui permet en une heure de créer un ou plusieurs agents conversationnels pour une entreprise et ensuite de complètement gérer soit sa chasse, soit sa relation client.

« Quand j’ai vu la révolution de l’intelligence artificielle arriver, je me suis dit : « Mais c’est un truc de dingue. Je ne peux pas passer à côté de ça parce que c’est une chance extraordinaire de pouvoir vivre ce moment-là. Je veux vraiment vivre ce moment-là ! ». C’est vraiment une des raisons qui m’a poussée à relancer une boîte. »

Quelles sont ses particularités ?

Les particularités de ce que nous avons réussi à faire, c’est d’abord que la machine, elle parle quasiment comme un être humain. Elle le fait à la volée, c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’arbre décisionnel derrière la machine. Il y a des boîtes qui disent qu’elles utilisent l’IA pour mettre de la voix mais derrière, la machine, elle lit un arbre décisionnel. Par exemple, si on t’appelle et si elle me pose la question : « Est-ce que vous êtes madame Delestre ? », si je réponds « oui », la machine crée le discours, la conversation comme un être humain, de façon complètement libre. Elle ne se contente pas de répondre à une conversation pré-faite. C’est le premier point.
Deuxième point, c’est la présence d’une voix qui est proche d’une voix humaine. Il s’agit d’un point très important pour nous car il n’y a pas beaucoup de startups qui se lancent dans la voix. Elles sont plutôt dans le texte. Avec la voix, il faut gérer des aspects complexes comme la latence, pour que l’être humain (le client) ait l’impression qu’il s’agit d’une vraie conversation humaine donc peu se spécialisent dedans. Nous avons passé de nombreuses semaines à optimiser la latence qui, maintenant, est quasiment comme le réel. Bien évidemment, l’avantage, à partir du moment où elle peut travailler sept jours sur sept, 24 heures sur 24, est de pouvoir paralléliser des dizaines de conversations. Vous n’êtes plus obligé de recruter 50, 60, 100, 200, 300 téléopérateurs. Il suffit de multiplier juste les lignes de réponse et la machine en gère autant que besoin.

Y-a-t-il d’autres points cruciaux ?

Deux points cruciaux. Premier point, nous nous sommes aussi des spécialistes du machine learning. Nous faisions de l’intelligence artificielle déjà chez QAPA, même si elle n’était pas encore une intelligence artificielle générative. Nous avions l’habitude de développer des algorithmes d’intelligence dont des algorithmes de machine learning. Notre machine, dans le cas de Volubile, pour un client donné sur un sujet donné, va auto apprendre de ses erreurs pour s’améliorer en continu.
Deuxième point, notre solution possède des outils d’analyse et de reporting. Par exemple, en temps réel, la machine est capable d’analyser les appels pour dire : « Ce call-là (appel en français, ndlr) s’est bien passé, le client était satisfait ou le client n’était pas satisfait pour telle raison. » Elle va apprendre de ses erreurs et surtout, elle va faire des reportings pertinents aux clients.

Peux-tu me donner un exemple ?

Par exemple, si tu gères la relation client d’un camping ou d’un centre de vacances, en fonction des appels du client qui arrivent au siège, tu peux savoir si tu as eu 80 % des appels entre 12h00 et 12h15 qui ont concerné la chaleur de la piscine parce que la piscine n’était pas chauffée. Cela permet de répondre rapidement à des clients mécontents qui disent : « C’est un scandale parce qu’il était dit dans la brochure que la piscine sera chauffée ! » Et comme il fait un peu froid, les gens n’ont pas pu profiter de la piscine et veulent une réaction rapide.

Là, au siège, le patron de la zone va être alerté que le centre de relation client a reçu, par exemple, 80 appels entre 12h00 et 12h15 de mécontents. Il va ainsi pouvoir appeler le directeur du site en lui disant ce qui se passe. La particularité de la machine, c’est qu’elle est capable de faire tout cela en temps réel et aussi sans biais.

En effet, souvent dans le cas des call center, les marques ont peur que les téléopérateurs ne tiennent pas le bon discours sur la marque ou dévie un peu du discours. La machine respecte le « tone of voice » (ton de voix en francais, ndlr) souhaité par la marque et donc par le client.

Cela paraît un peu fou ! Concrètement, qu’est-ce que cela apporte du point de vue du client ? Qu’est-ce que lui y gagne et qu’est-ce que l’entreprise y gagne ?

La baisse des coût, un atout majeur

Je vais répondre en trois points. D’abord, la baisse de coûts. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, quand tu compares le coût d’une machine au coût humain, il y un véritable gain évidemment. En général, par exemple dans les centres de relation client, les centres de relation client facturent à l’heure, en moyenne, entre 30  et 32 € TTC en France et entre 14 et 20 € en offshore. Là, avec une machine, tu es entre 20 et 50 % moins cher ! Le coût est fondamental dans la relation client !
Il faut constater que le business de la relation client depuis une vingtaine d’années ne fonctionnait que sur une règle : réduire les coûts revenait à réduire la qualité et donc souvent d’offshoriser les centres d’appels. Avec les charges qui augmentent en France ou aux États-Unis, les entreprises ont souvent mis leurs centres en offshore, donc au Maghreb, à l’Ile Maurice ou encore à Madagascar. Pour les États-Unis, c’était souvent aux Philippines où il y a des tours entières de call center qui répondent à toute la relation client pour les Américains. Tout cela pour t’expliquer que la seule façon de baisser les coûts ces dernières années sur la relation client, cela a été d’offshoriser et donc de baisser la qualité.

Augmenter la qualité, une autre opportunité

Or, pour la première fois depuis 30, 40, 50 ans, nous avons une révolution technologique qui va non seulement nous permettre de baisser les coûts, mais aussi d’augmenter la qualité ! Et cela, c’est magique et c’est incroyable parce que cela n’existait plus depuis des dizaines d’années. Si tu prends le point de vue de la chasse, tu peux aussi l’externaliser. Il y a des entreprises qui font ainsi appel à des call centers, ou qui conservent la chasse en interne en exemple. Cependant, dans ce dernier cas, quand tu additionnes les coûts de recrutement, les salaires, les coûts de formation, le churn,… cela représente un énorme centre de coûts !

Aujourd’hui le churn, il est quasiment à plus de 40 % dans les call centers. Tu imagines les coûts que cela représente en plus pour un centre d’appels ou même pour nous dans les boîtes sur la partie chasse ? Les coûts explosent. Et là encore, le fait d’avoir une machine, qui, elle, va travailler de la même façon tout le temps, ne va pas avoir de vacances, ne va pas avoir d’arrêt maladie, c’est un gain considérable. En moyenne les coûts vont baisser entre 20 et 50 % ! Cela va bien entendu dépendre des attentes du client, du type d’agent, etc.
A ce sujet, Klarna a fait un article pour expliquer qu’en fait, ils avaient supprimé 700 postes dans leur relation client, qu’ils avaient remplacé leurs agents par un outil d’intelligence artificielle. Or, cette année, ils ont réduit considérablement leurs coûts grâce à cela. Et il faut dire que le lendemain de la sortie de cette information, le cours boursier de Téléperformance, son concurrent, a perdu 1,5 milliard en trois heures. La cotation a même été suspendue parce que, en fait, les outils d’intelligence artificielle générative sont aujourd’hui incroyables.

« Ce sont des métiers où le turnover est super élevé. Il y a entre 40 et 50 % de turnover dans les call centers chaque année et les études montrent que cela coûte entre 10 000 et 20 000 $ en plus à l’entreprise, en plus des salaires qu’elle paye et qu’elle refacture aux clients. Cela coûte très cher également en coaching car il faut manager. »

Quels sont les autres points ?

La productivité dont nous avons déjà un peu parlé. D’abord, ce sont des métiers complexes et il est difficile d’être productif tout le temps. Demain, la productivité va être beaucoup plus élevée grâce à l’IA. Il faut dire que la machine parle quand tu lui dis de parler, elle n’est pas malade etc… Surtout, ce qu’il faut savoir, c’est que là aussi, si nous reprenons nos deux exemples, la chasse ou la relation client, un chasseur en moyenne va passer des appels deux heures par jour sur les sept de sa journée.

Il y consacrera deux heures par jour parce qu’il faut qu’il prépare ses appels, qu’il remplisse son CRM, qu’il aille fumer sa clope, etc… C’est un humain ! La machine peut, elle, travailler sept heures sur sept. Si tu prends le cas d’un téléopérateur, qui restent les références des call centers, quand ils te facturent une heure, donc une heure entre 30 et 32 € en France en moyenne, le téléopérateur travaille 42 minutes sur une heure, ce qui est déjà impressionnant. Et, il y a une réelle perte de productivité qui décline beaucoup quand tu fais de l’offshore et quand les prix baissent.

Et le troisième ?

Enfin, c’est l’impact sur les équipes. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, ce sont des métiers où le turnover est super élevé. Il y a entre 40 et 50 % de turnover dans les call centers chaque année et les études montrent que cela coûte entre 10 000 et 20 000 $ en plus à l’entreprise, en plus des salaires qu’elle paye et qu’elle refacture aux clients. Cela coûte très cher également en coaching car il faut manager. A noter que l’étude Pôle emploi démontre que 61 % de ces recrutements sont difficiles à faire. Tout simplement parce que ce sont des métiers où il est difficile de trouver des collaborateurs motivés.

« Cela apporte au client une réponse instantanée et, surtout, pas d’attente. Cela lui apporte également une réponse de qualité, quel que soit le moment où il appelle. En fait, grâce à la machine, il aura toujours le niveau de qualité optimale puisque la machine apprend à délivrer ce que le client attend. Et la machine, elle n’y déroge pas. L’entreprise va caler ses rendus et elle va respecter à 100 % ce qui est attendu. »

Est-ce que ces métiers vont disparaître ?

On pourrait se dire : « il y a des emplois qui vont disparaître. » mais je ne pense pas qu’il y a des emplois qui vont disparaître dans ces métiers-là. Ce sont des métiers tellement difficiles à recruter que ceux qui restent vraiment, devraient prendre des postes à plus forte valeur ajoutée. Il y a ainsi une étude du MIT, donc pas une petite étude riquiqui (rire), sur des milliers de postes aux Philippines, qui disent qu’en fait les conditions de travail ne sont pas toujours évidentes et ne sont pas toujours faciles. Ce sont des jobs très répétitifs où tu as des conversations, quelquefois, qui émotionnellement ne sont pas toujours évidentes.

A noter que 92 % des interactions commerciales passent à un moment donné par le téléphone. Nous parlons beaucoup des textbots, des chatbots et tout. Et nous avons bien vu qu’il y a encore quelques mois cela ne marchait pas ! Les call bots, c’était pareil. Tu faisais cela et puis derrière, tu demandais à parler à un conseiller. Ces technologies vont fortement évoluer. Et cela, c’est indispensable.

Peux-tu développer ?

A côté de la révolution d’IA générative, il y a aussi les modifications d’habitudes des clients. Par exemple, les BtoC passent de plus en plus par l’e-commerce. La relation client non physique se développe énormément, que ce soit par du texte, mais surtout par téléphone. Pour les clients BtoB, nous voyons bien que pour les fidéliser, le lien est important. Or, les interactions par téléphone représentent 92 % des interactions avec les clients. C’est énorme ! La révolution de l’IA générative répond à tous ces besoins qui étaient un peu statiques. Et là, le champ des possibles se rouvre et cela marche déjà !

Et du point de vue du client, cela lui apporte quoi ?

Cela apporte au client une réponse instantanée et, surtout, pas d’attente. Cela lui apporte également une réponse de qualité, quel que soit le moment où il appelle. En fait, grâce à la machine, il aura toujours le niveau de qualité optimale puisque la machine apprend à délivrer ce que le client attend. Et la machine, elle n’y déroge pas. L’entreprise va caler ses rendus et elle va respecter à 100 % ce qui est attendu.

Cela paraît super, mais en fait, nous pensons toujours que la mise en place va être assez compliquée.
La mise en place aujourd’hui pour te créer un agent chez Volubile, c’est une heure. C’est donc très rapide à mettre en place.

Et elle met combien de temps à affiner ses réponses ?

Cela dépend parce que si par exemple, tu lui fournis des milliers d’heures de call déjà enregistrés, cela peut aller très vite. Dans la plupart des cas, les grandes et moyennes entreprises gardent des enregistrements de comptes. Autrement, comment cela se passe ? En une heure, nous te créons ton agent. Ensuite, le client peut tester ou l’entreprise va tester elle-même. L’entreprise va appeler le numéro de téléphone. Elle va effectuer plein de tests pour voir si tout est OK et voir si elle valide ou pas. Nous pouvons le faire aussi ! Il existe aussi des outils de machine learning sur la performance, c’est-à-dire que les outils que nous développons sont au cœur de la plateforme qui est le cœur conversationnel.

On peut ainsi avoir des réponses à des questions comme : « Est-ce que le ton a été sympathique ? Est-ce que le client à la fin a dit que nous avions bien répondu à ses attentes ? Est-ce que les questions posées sont pertinentes ? Ont été correctement répondues ? » Cela, bien évidemment nous sommes capables d’analyser la performance de la machine en temps réel. Nous, nous sommes informés de ce qui se passe. Est-ce que nous sommes en vert, en orange ou en rouge ? Si nous sommes en rouge, nous allons tout de suite analyser ce qui s’est passé : pourquoi nous sommes en rouge ou la conversation sur les 1 000 que nous aurons passées dans la journée pour comprendre ce qui s’est passé. Il s’agit parfois d’apprendre et dire à la machine ce qu’elle doit faire.

« Il faut peut-être rappeler quand même que le marché des call centers qui font de la chasse et de la relation client est un énorme marché. C’est un marché qui fait 330 milliards aujourd’hui et qui va grossir de 5 % tous les ans, mais imagine quand tu grossis de 5 % sur 330 milliards ! Autrement dit, il devrait faire quasiment 500 milliards en 2030. Dans ce marché, l’exécution va être clé. »

Je suppose que la plus grosse difficulté, a été une difficulté technologique ?

Oui. La plus grosse difficulté, cela a été la latence. Parce qu’en fait, quand nous parlons, nous avons l’impression que c’est simple. Mais en fait, pour que le client soit satisfait, il faut qu’il ait l’impression que c’est une conversation humaine, parce qu’il y a un niveau de confiance qui se crée. Quand il s’aperçoit que c’est une machine, en général, il raccroche tout de suite. Et puis surtout, ces arbres décisionnels ne sont pas bien souvent paramétrés ou bizarrement. S’il y a une question est complètement à côté de la plaque, tu perds le client parce qu’il dit : « Mais attends, je t’ai posé une question, mais tu réponds à côté. » Pour faire tout cela, nous nous appuyons sur la technologie de l’intelligence artificielle générative.

Derrière, ce sont des puissances de calcul. C’est-à-dire une machine capable d’analyser ce que le client demande, de préparer sa réponse et de la transformer en voix humaine. Cela, c’est du temps de calcul avec des algorithmes derrière. Il faut que ces temps de calcul soient quasiment en temps réel pour que la conversation soit complètement fluide et sans latence C’est ce que nous avons réussi à faire mais cela a demandé énormément de travail.

Est-ce qu’il y a un sujet que je n’ai pas abordé que tu souhaiterais aborder ?

Il faut peut-être rappeler quand même que le marché des call centers qui font de la chasse et de la relation client est un énorme marché. C’est un marché qui fait 330 milliards aujourd’hui et qui va grossir de 5 % tous les ans, mais imagine quand tu grossis de 5 % sur 330 milliards ! Autrement dit, il devrait faire quasiment 500 milliards en 2030. Dans ce marché, l’exécution va être clé. Oui, il va y avoir beaucoup de monde parce que finalement, nous, ce que nous faisons avec Volubile, cela s’adresse à 100 % des entreprises, grosses, petites, moyennes, grosses. Nous, nous avons déjà des clients, ce qui montre son attrait.

De manière globale, le numérique a transformé complètement la vente ou le commercial. Qu’est-ce que tu peux me dire là-dessus ?

Ce que je dirais, c’est que jusqu’à maintenant, ces révolutions y compris l’IA générative, vont nous permettre d’avoir des commerciaux augmentés avec des superpouvoirs et cela révolutionne tout ! Tu vois par exemple maintenant, il y a des entreprises, pour ne t’en citer qu’une, Gong aux États-Unis, qui vont faire en sorte qu’en même temps qu’un commercial fait un pitch avec un client ou un prospect, la machine l’écoute et, pendant l’appel, elle est capable de lui suggérer des mots à utiliser ou elle est capable de lui suggérer un taux de promotion à appliquer pour qu’il signe que l’appel soit concluant. À la fin de l’appel, elle est capable de te transcrire le call, d’en tirer les points importants ou encore t’écrire l’e-mail attendu à leur ta place.

Ainsi, un directeur commercial qui a une trentaine ou une quarantaine de commerciaux est capable de connaître le meilleur pitch commercial. La machine l’enregistre et le lendemain matin, par exemple, peut proposer un pitch que tous les commerciaux devront écouter. Cela va durer peut-être un quart d’heure mais grandement augmenter la performance globale des équipes. En conséquence, tu fais de la formation continue. Moi, ce que je dirais vraiment, c’est qu’aujourd’hui la technologie nous permet d’avoir des commerciaux augmentés avec des superpouvoirs ! 

Zoom sur la méthode « la sérénade des idées » 

Cette méthode, peu conventionnelle, propose de laisser libre cours à la créativité en chantant, en jouant de la musique, ou en utilisant d’autres formes d’expression artistique. Une approche audacieuse qui pourrait bien être la mélodie manquante dans la composition de votre innovation entrepreneuriale.

L’art de la créativité harmonique

La méthode « la sérénade des idées » tire son inspiration du pouvoir transformateur de l’art. En intégrant la musique, le chant, ou d’autres formes artistiques dans le processus de génération d’idées, cette méthode vise à libérer les esprits créatifs. Elle offre un terrain fertile pour des solutions uniques et inventives.

Comment ça fonctionne ?

Le processus de la « sérénade des idées » commence par une séance collaborative. Dans celle-ci, l’équipe se rassemble avec divers instruments, voix ou moyens d’expression artistique. Ensuite, les participants explorent des thèmes spécifiques liés au projet en cours tout en se laissant guider par la musique. L’improvisation est encouragée et permet aux membres de l’équipe d’ajouter des paroles, des mélodies ou des rythmes qui émergent naturellement.

À la fin de la séance, les participants partagent leurs impressions, idées et inspirations issues de la musique. Celles-ci servent de matière première pour la génération d’idées concrètes. Ces idées sont ensuite transformées en concepts tangibles. Elles doivent intégrer les éléments les plus prometteurs de la séance artistique, afin de nourrir la créativité et de fournir des solutions innovantes pour le projet en question.

Les avantages de la sérénade des idées dans les affaires

Cette méthode amorce une libération créative en permettant aux participants de s’exprimer artistiquement. Elle élimine ainsi les barrières créatives et encourage un flux d’idées plus diversifié et libre.  Elle renforce également la collaboration au sein de l’équipe en créant une synergie musicale unique. De plus, elle encourage une réflexion approfondie, permettant une compréhension plus complète des défis commerciaux sous différents angles.

Cas pratique : « la sérénade des idées » dans le lancement d’un produit

Imaginons une équipe travaillant sur le lancement d’un nouveau produit. A travers une séance de sérénade des idées, les membres de l’équipe ont exploré les sentiments associés au produit. Il crée des mélodies évoquant son utilité, et improvisé sur les expériences que le produit pourrait offrir. 

Quelques outils et astuces

  • Utilisation d’instruments virtuels : Si des membres de l’équipe ne sont pas familiers avec des instruments de musique traditionnels, l’utilisation d’instruments virtuels sur des applications ou logiciels peut être une alternative accessible. Cela permet à chacun de participer, même sans compétences musicales formelles.
  • Enregistrement Audio/Visuel : Enregistrez les sessions de Sérénade des Idées pour pouvoir revisiter les idées et les inspirations qui ont émergé pendant la séance. Cela peut également servir de source d’inspiration continue.
  • Collaboration en Ligne : Utilisez des plateformes de collaboration en ligne qui intègrent des fonctionnalités audio ou vidéo pour faciliter les sessions de Sérénade des Idées à distance. Vous pouvez utiliser Zoom, Microsoft Teams, ou d’autres outils similaires pour maintenir l’engagement de l’équipe, même à distance. 
  • Combinaison avec d’autres méthodes créatives : Intégrez la Sérénade des Idées avec d’autres méthodes créatives, telles que le brainstorming ou les Mind Maps, pour créer une approche complète de génération d’idées.