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5 leviers sur lesquels peut agir l’entrepreneuriat social

L’économie au service de tous, la rentabilité à des fins sociales ou environnementales, un management participatif, un aspect lucratif limité… un doux rêve ou l’émergence d’une nouvelle forme d’entrepreneuriat ?

L’entrepreneuriat social est apparu dans les années 1990. Il tend à se développer autour d’actions concrètes dans de nombreux domaines. De par leurs ambitions, les entrepreneurs sociaux s’orientent vers des secteurs dans lesquels leurs actions peuvent contribuer à combler un manque ou une inadaptation de l’offre traditionnelle. On les retrouve donc beaucoup dans l’alimentation, l’éducation, la santé ou l’environnement. Voici quelques exemples de ces start-up françaises pas tout à fait comme les autres qui usent de leviers parfois inédits.

Le développement des circuits courts agricoles : La ruche qui dit oui !

Créée en 2011 par Guihem Cheron, cette start-up possède 726 points de vente. Ceux-ci assurent la mise en relation des petits producteurs et des consommateurs responsables. Ces derniers y trouveront des produits frais issus de circuits courts. Il s’agit pour Guilhem Cheron de rémunérer correctement les producteurs pour leur permettre de vivre de leur activité. Pour 2015, la Ruche qui dit oui ambitionnait 80 millions d’euros de vente, près de 10 fois le chiffre réalisé deux ans plutôt.

Les économies d’énergie : Qivivo

Adrien Suire et son thermostat intelligent et connecté ambitionnent de faire baisser vos factures de chauffage de 20% ! L’appareil module la température du logement en fonction des habitudes de ses occupants et de la météo extérieure. Le créateur de la Start-up Qivivo porteuse de ce projet annonce une économie de 200€ par ménage. Une idée d’ingénieur comme on les aime !

Lutter contre l’exclusion : Acta Vista

Géomètre topographe de métier, Arnaud Castagnède s’attaque à la problématique de la qualification des plus exclus. Son bébé, Acta Vista, après avoir tissé des partenariats public-privé et noué des liens avec d’autres entrepreneurs sociaux propose un statut de salarié aux personnes en situation d’exclusion dans le but de leur faire intégrer un parcours qualifiant au sein de chantiers de restauration du patrimoine.

Les disciplines scientifiques à portée de tous : Centre de Recherche Interdisciplinaire (CRI)

Les matières scientifiques sont celles qui posent le plus de problème aux enfants des milieux les plus modestes. François Taddei, polytechnicien et ingénieur des ponts, des eaux et des forêts, veut dynamiser l’enseignement scientifique et le rendre plus accessible. Il ambitionne de créer une plateforme en ligne (Wiser-U) pour permettre à tous les étudiants du monde de profiter de ce nouveau modèle éducatif qui se veut participatif et interdisciplinaire.

Agir sur le CO2 : Pur Projet

Tristan Leconte, diplômé d’HEC, a mis son savoir-faire pour fournir des solutions aux entreprises pour « décarbonner » leurs activités ou les compenser voir atteindre l’Objectif Zéro Carbone (OZC). Pur Projet mise sur la préservation des forêts ou leur réhabilitation pour capturer les rejets excessifs de CO2 d’un mode de vie qualifié de prédateur. C’est à ce jour près de 4 millions d’arbres plantés et 210 millions d’autres qui ont pu être préservés.

L’entreprenariat social apporte une dimension nouvelle à la création d’entreprise. Pour les entrepreneurs sociaux, il ne s’agit plus de changer le monde pour imposer un nouveau modèle économique mais bien de rendre le monde meilleur.

Pourquoi les entrepreneurs scrutent la rentrée ?

La rentrée prochaine intéresse grandement les entrepreneurs qui vont devoir relever certains challenges. Des interrogations demeurent autant sur l’état d’esprit des équipes que sur les nouvelles modalités de travail voire de futur démarrage de l’activité. Zoom sur ces interrogations que beaucoup se posent et qui vont retenir l’attention.

Un retour à la normale de l’activité ?

La première interrogation reste sur comment l’activité va se dérouler. De nombreux secteurs semblent repartir et scrutent vivement la rentrée. Si certains ont déjà commencé à sentir cet été un accroissement des commandes, d’autres attendent encore l’effet boule de neige.

Il faut dire que la quatrième vague ne semble pas avoir lieu. En effet, les capacités hospitalières sont loin d’être utilisées au maximum. Sur les 67 millions de français, il y aura très probablement 50 millions de primo vaccinés à la fin août (46.62 Millions au 17 août dont 39.83 millions ayant reçu les 2 doses, ndlr). 8 millions ne sont pas concernés (les moins de 12 ans étant quasi tous asymptomatiques ou peu touchés par la maladie). Il ne devrait donc rester que 9 millions de français (dont beaucoup ont déjà eu la maladie. Certains ne le savent même pas) et ne devraient pas tous occuper les services de réanimation ou hospitaliers, du moins on l’espère. L’absence de confinement généralisé hors certains DOM-TOM se profilent donc à l’horizon malgré un été fortement scruté par les entrepreneurs qui n’attendent que la reprise.

Le retour à une activité normale interroge donc sur plusieurs éléments. Notamment les capacités des entreprises à se fournir en matières premières ou encore sur les typologies qui devraient reprendre comme l’évènementiel qui fait son retour à petit pas

L’état d’esprit des salariés à la loupe

Si certains ont très bien vécu les confinements successif. Ils ont déjà repris normalement les activités de bureau, beaucoup ont été impactés par la crise sanitaire qui les a fortement isolés. Il faut dire que les longs mois (voire années) d’isolement ou de travail à distance ont nui à l’esprit d’équipe. Les entrepreneurs scrutent attentivement la motivation qui va en être en conséquence forcément affectée.

La remise en cause du sens dans le travail par les salariés est une des premières retombées de la crise. Les entreprises ont été nombreuses à se remettre en question. Cependant, il est clair que certaines sont dans le flou total quant à la réaction de leurs salariés. La qualité de vie au travail (QVT) fait l’objet de débat un peu partout. Nul doute que le turn over devrait être plus important qu’à l’accoutumée en cas de reprise.

Le fonctionnement de l’entreprise en interne

Il faut constater que le télétravail s’est généralisé même s’il n’est parfois en place que quelques jours par semaine. Les collaborateurs sont devenus nomades, autonomes et veulent changer leur relation au travail.

Selon certaines statistiques, les open space à la mode autrefois sont désormais boudés par les salariés. Ils ne seraient plus que 5 % des salariés à l’intégrer. Le flex office permanent subit le même sort (4 %). Les inconvénients comme le bruit, la difficulté à se concentrer ou tout simplement de disposer d’un peu de liberté prédominent dans un monde où chacun était un peu libre de faire ce qu’il voulait chez lui, sans avoir un oeil extérieur qui capte le moindre de ses gestes.

Un défi énorme de motivation et fidélisation notamment par un passage en mode agile des entreprises attend donc les entrepreneurs.

L’externe également affecté

Que l’on parle de rendez-vous commerciaux ou de l’événementiel des entreprises, des questions fusent également pour cette rentrée. Il faut dire que le flou dans lequel a régné la France depuis la COVID interroge sur les futures relations d’affaires et sur les nouveaux  liens de communication.

Si les anciens usages ont repris depuis quelques mois et qu’un fort désir de retrouver les personnes physiquement se fait sentir, certaines entreprises s’interrogent désormais sur la conduite à mettre en avant et les manières d’effectuer certaines tâches. Les limites d’internet sont de plus en plus visibles et la communication traditionnelle pourrait bien revoir le jour dans les prochains mois. Un autre élément donc à scruter.

De nouvelles opportunités qui apparaissent

S’il y a bien un phénomène consécutif à la crise, c’est bien le fait que de nouvelles opportunités sont apparues ainsi que certains comportements. Toutes les crises modifient souvent les entreprises et il n’est pas rare qu’elles remettent en cause leur stratégie d’avenir.

Il faut dire que les comportements ont bien changé et il suffit de voir le nombre de personnes qui ont adopté les commandes en ligne pour comprendre que certains devraient s’inscrire dans le temps. De nouveaux process se sont banalisés et qui pourraient bien perdurer même si quelques-uns n’ont été que des effets d’opportunités. Faire le tri va donc demander un travail d’observation afin de ne pas se retrouver à la traîne et prendre rapidement le bon train. A noter que ceux qui ont normalement survécu à la crise se retrouvent généralement plus forts après.

Etude de marché : les notions

Mon idée est géniale, je connais parfaitement mes produits, je sais à quel type de clientèle je m’adresse, alors je fonce ! Tête dans le guidon, nous en oublions parfois que nos seules compétences et intuitions ne sont pas le garant de la réussite de notre projet… Une étude de marché rigoureuse de votre marché peut vous fournir des informations précieuses qui pourront vous aider à de multiples niveaux.

Une réussite est avant tout conditionnée par les autres. Et pour éviter l’échec, tout du moins réduire au maximum les risques, il faut prendre la peine de regarder autour de soi, d’analyser l’environnement qui nous entoure. Vous l’aurez compris, l’étude de marché est un facteur crucial pour la réussite du projet.

Le marché, justement, quel est-il ?

Ce terme nous l’entendons régulièrement. Nous l’utilisons aussi bien pour parler d’une place où nous investissons  des milliards d’euros que d’une place où nous achetons nos légumes. Dans le cas d’une entreprise, il s’agit du marché dans lequel vous évoluez et qui représente les débouchés économiques possibles.

Il vous indique l’ensemble des clients potentiels qui pourraient se servir de votre solution. L’étude de marché affine votre analyse globale et vous permet notamment de déterminer votre client type, celui qui vous achètera ainsi que les raisons pour lesquelles il vous achèterait. Elle va plus loin en vous indiquant ce que fait votre concurrence et débouche souvent sur des analyses stratégiques qui vous permettent de vous positionner dans cet univers. C’est en étudiant ces débouchés que l’on va pouvoir tester la faisabilité commerciale d’un projet.

Mais quand la faire ?

L’étude de marché doit intervenir en amont de la création, après avoir vérifié que ses propres contraintes et compétences personnelles sont en cohérence avec son projet. Plus qu’un atout, l’étude de marché est un passage obligé pour plusieurs raisons.

Déjà, elle vous permet de mieux cerner et connaître votre futur environnement, afin de pouvoir prendre toutes les décisions adéquates. Lorsque l’on parle d’environnement, on aborde les 4 éléments suivants : la demande, l’offre, les fournisseurs et la réglementation.

L’étude de marché consiste à étudier d’abord en détail la demande (la clientèle potentielle) et les concurrents. Elle entraîne souvent la mise en place d’une veille concurrentielle qui vous permettra de vérifier les forces et faiblesses de chaque entreprise présente sur votre secteur d’activité. Si nous pensons souvent à la concurrence directe, il ne faut pas négliger la concurrence indirecte. Ce n’est pas parce que personne ne fait exactement ce que vous faites que des produits de substitution n’existent pas. Pour prendre un exemple : une boulangerie est indirectement concurrente avec un traiteur par exemple. Vos clients satisfont un besoin (celui de manger) qu’ils n’auront plus besoin de satisfaire s’ils vont chez votre concurrent.

Mais c’est tout l’environnement qu’il vous faut étudier et notamment les entreprises fournissant les produits ou services permettant de concevoir les vôtres, les lois, normes et les directives existantes sur le marché. Ces éléments peuvent fortement influer sur votre projet par exemple en cas de nouvelles normes ou d’une pénurie de matière première.

A noter :  Une étude est valable pour un seul projet, dans un endroit précis, à un moment donné.

Comment la réaliser ?

Concernant la réalisation d’une étude de marché, plusieurs solutions s’offrent à vous : prendre votre bâton de pèlerin et la réaliser vous-même, se faire aider par une structure de conseils en création d’entreprise (Chambre de commerce, boutique de gestion…), la confier à un cabinet d’études ou une junior-entreprise…

Dans tous les cas, il vous est vivement conseillé d’en être l’acteur principal, tout en étant accompagné ou conseillé par des professionnels. La « sous-traiter » reste toujours dangereux car vous seul connaissez parfaitement votre projet.

Autre conseil lors de sa réalisation : gardez à l’esprit qu’une étude de marché nécessite plusieurs semaines, parfois plusieurs mois de travail et qu’il vous faut rester objectif pour ne pas mettre de côté les éléments qui ne vous plaisent pas ou qui ne confortent pas votre projet.

Finalement à quoi cela sert ?

L’étude de marché a pour but d’évaluer si l’opportunité de se lancer est bien réelle. C’est à partir de cette étape que l’on va pouvoir déterminer sa stratégie et sa politique de mix marketing par exemple, fixer des hypothèses de chiffre d’affaires et concevoir son prévisionnel financier sur 3 ans.

Elle sert également à faire comprendre votre marché à des investisseurs par exemple ou à déterminer votre positionnement. Elle peut vous indiquer vos faiblesses dans un environnement donné ainsi que vos points forts qui pourront être mis en avant lors de la rencontre de vos prospects. Mais aussi elle vous permet surtout de répondre à deux questions :

  • En quoi votre offre donne une plus-value par rapport à la concurrence ?
  • Comment resterez-vous compétitif ?

Le plan de trésorerie

Le plan de trésorerie est essentiel pour les chefs d’entreprise. La majorité des disparitions d’entreprises nouvelles la première année est liée à des problèmes de trésorerie alors autant ne pas le négliger.

Mais à quoi sert le plan de trésorerie ?

Il permet, avant de démarrer son activité, d’anticiper les trous d’argent. Il consiste à faire des projections mois par mois afin de vérifier que votre trésorerie est assez solide pour tenir le choc pendant les périodes où l’activité diminue. En effet, il est donc essentiel de ne pas commencer son activité si, dans les tous prochains mois, il s’avère que celui-ci sera trop important et que vous ne pourrez plus payer vos fournisseurs. Vous pourriez rapidement vous retrouver devant des difficultés car ils ne pourront pas forcément vous accorder des délais de paiement supplémentaires et devront vous couper l’approvisionnement. Autres conséquences : une multitude de problèmes qui risquent fort de miner le moral.

Si vous constatez grâce à lui que votre trésorerie sera trop juste, il vous permet d’envisager de nouvelles solutions de financement qui ne seront pas forcément disponibles deux mois avant la date. Il permet donc de chercher des solutions avant le démarrage de l’entreprise et en amont de la rencontre.

Comment le réaliser ?

Il se présente sous la forme d’un tableau (souvent excel au début) présentant :

  • l’ensemble des décaissements (sorties d’argent)
  • l’ensemble des encaissements prévus au cours de la première année (voir plusieurs années dans certains cas).

Il divise l’année mois par mois de janvier à décembre et s’étale souvent sur trois ans.

Au début du tableau, on inscrit en général le « solde en début de mois » et en fin de tableau « le solde en fin de mois ». Il permet ainsi de voir si la trésorerie passera dans les négatifs et éventuellement de réfléchir aux solutions à une trésorerie qui deviendrait négative (découvert, affacturage, levées de fonds, mise de fonds supplémentaire dans le capital, apports en compte courant d’associés…)

Comme il s’agit de voir l’état réel des comptes, chaque encaissement (entrée) ou décaissement (sortie) doit être inscrit en TTC (si les opérations sont assujetties à la TVA).

Il faut mettre chaque encaissement ou décaissement dans la colonne du mois où l’événement doit se produire. Pour plus de réalisme et en début d’activité, il s’agit souvent de décaler certains encaissements pour vous assurer qu’en cas d’impayés de la part de certains de vos clients ou retard de paiement, vous ne vous retrouviez pas dans la difficulté. Les banquiers décalent souvent les prévisions d’encaissements à 60 jours pour vérifier la solidité de votre trésorerie.

Exemple pratique : si on passe commande à un imprimeur d’imprimer un magazine pour le mois de février, qu’il facture en mars et que l’on paye en avril, il faudra l’imputer dans la colonne d’avril.

Les solutions

De multiples solutions sont envisageables pour combler une trésorerie qui sera défaillante : levée de fonds, utilisation des moyens bancaires tels que l’escompte, la mobilisation de créances professionnelles dans le cadre de la loi DAILLY, le découvert… Attention tout de même car quelques-unes sont difficilement accessibles sans avoir de bilans. Il reste difficile pour un prêteur de comprendre que vous n’avez pas anticipé avant le lancement un éventuel trou de trésorerie prévisible et que vous n’avez recherché les fonds avant.

Il ne faudra pas oublier de prendre en compte leur impact dans la trésorerie et le compte de résultat car ils sont généralement coûteux et affectent votre marge de manière indirecte. 

Comment se motiver quand on est seul ?

Se motiver quand on est seul représente parfois un véritable challenge. Avec des journées qui se répètent et se ressemblent parfois, difficile de trouver la motivation pour vous lancer dans vos tâches quotidiennes. Zoom sur quelques pratiques d’auto-persuasion qui peuvent vous permettre de vous lancer dans vos tâches même à contrecœur. 

Faire une to do list, un basique

Lorsque l’on n’est pas motivé, une des pratiques de base reste de créer une to do list qui vous permettra de structurer votre avancée tâche après tâche sans avoir besoin de motivation spécifique. L’énorme avantage est qu’elle évite d’avoir l’esprit submergé par la masse totale de travail, notamment si vous avez structuré votre to do list par heure ou demie journée. Vous ne pensez alors qu’aux tâches à traiter immédiatement, ce qui évite la procrastination grâce à l’effet boules de neige. Vous verrez votre liste diminuer au fur et à mesure que vous avancerez dans la journée, ce qui devrait booster votre motivation. 

Se fixer des objectifs 

Se fixer des objectifs n’est pas seulement bon pour faire avancer vos projets. Ils servent à vous indiquer si vous êtes dans la surperformance ou la sous-performance. Les objectifs permettent également de constater que vos projets avancent puisqu’à chaque fois que vous en remplissez un, cela veut dire que vous avez avancé dans votre projet de manière globale. Ils évitent également en termes de tâches car celles-ci sont souvent redondantes et répétitives ce qui nuit gravement à la motivation. Gardez à l’esprit qu’une donnée varie chaque jour : votre performance du jour. Même dans les activités industrielles, elle demeure un indicateur. Ainsi, certains ont créé des reconnaissances comme « meilleur ouvrier du mois » pour saluer ceux qui ont été les plus performants.

Se rappeler pourquoi vous le faites

Lorsqu’une tâche est exécutée, elle participe à un tout que vous devez avoir rendu désirable dans votre tête. Il peut s’agir d’une tranquillité future notamment si vous êtes en train de prendre de l’avance ou mieux encore si votre société contribue à un avenir meilleur d’identifier des données qui permettent de vous motiver. Les associations sont particulièrement friandes de données qui montrent à chacun en quoi il contribue à une meilleure société. Or, toute société apporte une plus-value à ses clients quelle que soit son activité. Il s’agit simplement d’identifier la donnée qui vous motive. Il est rarement question du chiffre d’affaires sur le long terme même s’il constitue souvent un indicateur de performance. 

Se mettre dans un état d’esprit combatif

Passer quelques minutes à vous auto-motiver chaque matin avant de commencer le travail n’est pas une perte de temps. Vous vous mettez dans un état d’esprit positif qui peut vous permettre par la suite d’aborder la journée de manière positive, ce qui représente déjà une bonne chose. N’hésitez pas à vous donner la rage de vaincre et à penser qu’aujourd’hui, vous allez encore relever des challenges. Il s’agit parfois de faire appel à votre égo et de penser que vous allez conquérir le monde ou que vous allez montrer de quoi vous êtes capable. L’orgueil reste un bon moyen de se motiver lorsque l’on est entré dans l’inertie. La décision de la combattre demeure l’un des meilleurs moyens d’en sortir, notamment quand la procrastination vous guette. 

Vous entourer de personnes motivantes.

La motivation est souvent aussi liée à votre environnement. Il est sûr que si tout le monde autour de vous fonctionne au ralenti, il est plus difficile d’utiliser votre énergie pour tirer les autres alors que vous avez déjà du mal vous-mêmes. Il s’agit parfois de couper les ponts pendant quelques heures ou de changer vos habitudes avec ces personnes. Si vous êtes en contact permanent avec des personnes qui vous « prennent votre énergie », rien ne vous empêche de changer vos habitudes. Le changement d’environnement représente souvent une bonne méthode pour se remotiver. Pour aller plus loin, vous pouvez trouver des personnes qui sont dans la même dynamique que vous et faire en sorte de collaborer dans le même espace de travail. Voir des personnes dans l’action pourrait bien vous motiver à vous y mettre vous-même !

Regonfler son moral en cas de problèmes dans l’entreprise

Être dirigeant n’est pas toujours facile surtout quand l’entreprise connaît des difficultés. Il s’agit la plupart de faire front et de demeurer être la locomotive de son business. Comment regonfler son moral trouver les ressources en soi qui nous permettent de continuer à avancer dans nos projets, quelles que soient les circonstances ?

Continuer à construire des projets à long terme

Lorsque le bateau affronte de grandes vagues, la tendance naturelle est de se concentrer uniquement sur la prochaine à venir. Un chef d’entreprise qui traverse un contexte de crise doit cependant continuer à réfléchir et s’informer sur les projets de demain, tout en assurant la gestion du quotidien et de ses difficultés.

Pour réussir à se dégager l’esprit et continuer à créer la source du business de demain, il doit apprendre à organiser différemment son temps et son planning. Pour continuer à bâtir l’avenir plutôt que de laisser tranquillement passer la vague, il peut se réserver des plages horaires pour se détendre, laisser libre cours à son imagination et à sa créativité ou encore réfléchir aux stratégies d’avenir. Sortir du quotidien permet de s’échapper de la pression du quotidien.

Communiquer pour signer de nouveaux contrats

Le moteur d’un chef d’entreprise peut résider dans la reconnaissance de sa valeur et de celle de son entreprise par ses clients. Convaincre un prospect et signer un contrat avec lui donnera toujours un peu le moral notamment quand il s’agit de nouveaux projets qui sont toujours enthousiasmants. Une espèce de renouveau se crée qui place l’entreprise dans une dynamique positive.

La communication stimule l’imagination et pour attirer l’attention de prospects et les transformer en nouveaux clients, le chef d’entreprise doit réfléchir à l’image et aux messages sur lesquels il souhaite communiquer. Bien souvent, ce travail motive l’entrepreneur et donne une énergie positive et fédératrice à toute son équipe. Communiquer demeure une clé de la dynamique vertueuse et parfois un sentiment de fierté.

Prendre conscience de la valeur des collaborateurs et renforcer le lien avec eux

La loyauté, le dévouement, la confiance et le professionnalisme que le chef d’entreprise perçoit de la part de ses collaborateurs apportent une immense satisfaction. Si beaucoup voient sans arrêt une confrontation patronat – salariat, il s’agit aujourd’hui d’une image que l’on pourrait qualifier d’obsolète. En tant qu’être humain, le bien-être de vos collaborateurs joue un rôle essentiel et établir un lien solide vous permettra de sortir de bien des crises. Vos salariés sont la première force de votre entreprise et vous aident dans les moments difficiles de l’entreprise à garder le moral.

Ils tiennent souvent à l’entreprise davantage que vous ne pouvez le croire et votre considération pour eux est essentielle pour qu’ils soient encouragés dans les moments faciles comme difficiles. Pour conserver une équipe solidaire en période de crise, vous devez sincèrement vous préoccuper d’eux et adopter une communication juste, c’est-à-dire rassurante mais authentique.

Prendre du recul et gérer la pression et le stress

Développer sa capacité à prendre du recul dans les situations de stress est essentiel. Il existe de nombreuses techniques pour diminuer son stress et notamment des exercices de respiration. Ils ne sont pas seulement utiles que pendant les moments de fort stress, vous pouvez les pratiquer régulièrement.

Savoir gérer son stress est une des compétences que tout chef d’entreprise devrait développer afin de traverser les périodes de crise avec calme, discernement et bon moral. Une des techniques de base quand vous traversez une période difficile consiste à prendre du recul sur l’évènement ou la difficulté que vous rencontrez et de vous demander : « est-ce si important que cela ? »

N’oubliez pas de pratiquer des activités physiques afin de sortir de votre quotidien, de ne pas faire que travailler et de relâcher la pression.

Se créer des moments de détente

Enfin, l’entrepreneur doit s’organiser des « espaces détente » pour lui-même. Si la tentation est forte de travailler H24 quand les difficultés arrivent, sachez que vous n’êtes pas une machine et que votre productivité va vite baisser. Même en ayant l’impression d’être à fond, votre cerveau a besoin de ses heures de repos et notamment de sommeil.

Votre moral étant fondamental pour la réussite de l’entreprise sur la durée, rien ne sert de trop tirer la corde. Elle pourrait rompre plus facilement que vous ne l’imaginez. Les entrepreneurs ayant subi un burn-out ne sont pas une légende.

Garder des moments pour vous est essentiel pour vous ressourcer, renouer avec votre dynamisme au service de votre entreprise, avec bonne humeur et le moral au beau fixe. Votre productivité n’en sera plus grande après ces moments de détente.

Fidélisez et augmentez le pouvoir d’achat de vos salariés !

Entrepreneur, dirigeant de PME/TPE ou encore responsable d’une association ou profession libérale, votre entreprise et vos salariés peuvent bénéficier d’avantages sans passer forcément par une augmentation du salaire. Si vous ne possédez pas de Comité d’Entreprise, vous pouvez notamment penser à passer par une centrale d’achat qui peut en prendre la fonction.

A quoi sert une centrale d’achat ?

Une centrale d’achat est une organisation dont le but est de regrouper les commandes d’un ensemble de membres. Elle gère les achats de ses affiliés détaillants ou grossistes, c’est-à-dire l’étude des produits, la recherche de fournisseurs, la négociation des achats et, dans certains cas, les activités de répartition, d’organisation et de documentation. Les services sont réservés à l’usage exclusif des adhérents de la centrale, à laquelle ils sont liés par un contrat d’une durée limitée.

Certaines centrales proposent des ventes à prix réduits même en faible quantité par l’intermédiaire de plateformes. Vous disposez ainsi de prix de gros négociés par la centrale et qui peuvent se révéler très avantageux autant pour vos salariés que pour votre entreprise. 

Quelques avantages de la centrale

Gagner du temps

En premier lieu, elle permet de gagner du temps puisqu’elle s’occupe de la sélection puis de la négociation avec les fournisseurs. Si l’entreprise a des salariés dans différentes villes, ces opérations prennent du temps que vous ne pouvez pas forcément consacrer à ce type d’opérations. Il deviendrait nécessaire de pouvoir proposer des offres sur toute la France. D’autre part, les TPE/PME n’ont souvent pas les moyens d’avoir un Comité d’Entreprise en interne qui s’en occupe. Pour cela, faire appel à un prestataire de service permet de déléguer ces tâches puisque celle-ci prend en main les activités dédiées traditionnellement à un CE.

Optimiser votre trésorerie et déléguer

Optimiser votre trésorerie et déléguer sa gestion de stock représente un deuxième avantage non négligeable à faire appel à une centrale d’achat. En choisissant de faire appel à un prestataire de services, vous n’aurez plus besoin d’avancer la trésorerie ou d’acheter de grosses quantités pour réduire les coûts. Vous pouvez commander à la demande en fonction de vos besoins.

Fidéliser les salariés

Elle demeure un moyen de fidéliser les salariés puisque les CE augmentent leur bien-être dans la sphère privée grâce aux prestations de services à la personne proposées (ménage, soutien scolaire, abonnement presse…). Les « bons plans » que la centrale d’achat peut vous proposer augmente ainsi le pouvoir d’achat des salariés, leur permettant d’accéder à des services inaccessibles autrement.

Bien entendu, l’avantage demeure surtout d’obtenir de meilleurs tarifs. Le prestataire négocie pour vous les meilleurs prix sur des gros volumes puisqu’elle possède l’ensemble des commandes des entreprises qui font appel à elle. Les prix ainsi obtenus ne pourraient être négociés par des petites entreprises dont les volumes de commande sont moindres.

La centrale permet aussi d’accéder à une offre beaucoup plus large et notamment à un choix de services qui peut être conséquent. Les offres peuvent également se renouveler quotidiennement. Enfin, vous obtenez un transfert du risque. Faire appel à un prestataire externe pour gérer les prestations du CE est aussi, pour la petite entreprise, une façon de transférer les risques à un professionnel sans en assumer entièrement les conséquences.

Les qualités essentielles d’un commerçant 

Si tous les commerces ne fonctionnent pas de la même manière, reste que certains traits récurrents de ce qu’on désigne comme le « bon commerçant » ressortent souvent. Zoom sur ces points auxquels vous devez particulièrement porter de l’intérêt si vous souhaitez lancer ou améliorer votre commerce. 

La ponctualité, une base

Cela peut paraître basique mais certains commerçants semblent faire des horaires à la carte et décident d’ouvrir ou non sans prévenir les éventuels clients potentiels. Or, rien de pire qu’un client qui se déplace pour … rien et s’aperçoit que le commerce n’est pas ouvert alors qu’il le devrait. Les retards à l’ouverture sont également à éviter car personne n’apprécie d’attendre sans savoir si vous allez vraiment ouvrir ou non.

A noter que cela affecte bien entendu votre chiffre d’affaires immédiat mais également le chiffre futur. Votre client peut réfléchir à deux fois avant de revenir sans être sûr que vous êtes ouvert et privilégié d’autres lieux pour ces rendez-vous. En cas de rendez-vous commercial prévu dans votre établissement, cela peut rapidement devenir une gêne pour lui. Si vous comptez ouvrir plus tard ou ne pas le faire pendant une certaine période (congés), le minimum reste de prévenir votre clientèle par l’intermédiaire d’un mot par exemple. 

L’accueil, parfois trop négligé

Si certains commerces mettent un point d’honneur à bien réaliser l’accueil, certains autres ont tendance à le négliger. Les cafés ont d’ailleurs une mauvaise réputation en France, souvent due en réalité à un manque de personnel par rapport à une forte demande qui se concentre à quelques moments de la journée.  Avoir le sourire reste un minimum et la politesse reste de rigueur. Personne n’a envie de se rendre dans un lieu où l’ambiance n’est pas bonne et si vous  passez votre temps à capter l’attention du vendeur. S’il est nécessaire de faire attendre parfois le client, un délai trop long peut vite le dissuader de revenir dans votre commerce. La rapidité demeure cependant un des critères dans la plupart des commerces car votre client bloque un temps physique dans votre établissement. 

La qualité : un élément qui peut contrebalancer

On le dit peu mais parfois la qualité nécessite du temps. Si vous ne pouvez vous reposer sur elle pour servir votre client avec des délais trop longs, elle permet parfois de justifier un temps d’attente notamment en cas d’affluence. La qualité est, bien entendu, dépendante de votre prix de vente car plus il sera élevé, moins votre client aura envie d’attendre car la rapidité du  service pour lui fait partie du prix. Il s’agit souvent de faire un compromis entre le temps d’attente, la qualité que vous offrez et votre prix. Attention tout de même car la qualité ne justifie pas tout, notamment en cas de forte concurrence dans votre domaine. Vous pouvez vite perdre les clients qui n’ont pas de patience ou ceux qui ne disposent que de peu de temps. Ils se tourneront vers la concurrence.

La connaissance produit : un essentiel

Votre client a souvent des interrogations et notamment si on prend l’exemple des restaurateurs sur votre carte. Si les nouveaux venus ne la connaîtront pas sur le bout des doigts et doivent prendre le temps de l’intégrer, il s’agit souvent de pouvoir répondre aux différentes questions. A défaut de réponse, on pourrait même se demander pourquoi votre client se déplace en magasin (sauf pour obtenir rapidement l’objet de son désir) puisque la plus-value de votre service par rapport à internet devient faible. Il existe, bien entendu, des activités où cela ne s’applique pas puisqu’elles sont intrinsèquement liées à la présence physique. Pouvoir conseiller votre client demeure cependant une base. 

La gestion difficile de la présence

Si un commerce est une bonne occasion de s’adresser directement à son client, celui-ci peut vouloir juste se rendre dans celui-ci et être tranquille. La difficulté est que vous n’êtes pas dans sa tête et qu’il s’agira souvent d’être attentif aux signaux qu’ils vous envoient. Certains commerçants ont tendance à être trop présents alors que d’autres pas assez. Cette compétence s’affine bien entendu avec le temps et avec une autre qualité des commerçants physiques et notamment sur de petites boutiques : la connaissance client.

Les astuces pour bien démarrer son entreprise

Lorsque l’on rentre dans la grande aventure de l’entrepreneuriat, il s’agit souvent d’un grand bond dans l’inconnu. Certains grands principes sont à appréhender au-delà des connaissances générales qui touchent au métier de l’entreprise afin de ne pas se retrouver confronté à des difficultés ou bien savoir prendre des décisions qui seront utiles pour l’avenir. 

Bien connaître ses associés et soi-même

Si on pense souvent bien se connaître, réaliser un bilan personnel demeure souvent la première étape de l’entrepreneuriat. Il s’agit avant tout de savoir si le « métier » d’entrepreneur vous correspond et si vous arriverez à gérer notamment le stress qu’il implique. Au-delà de bien se connaître soi-même, il faut également vous pencher sur qui sont vos salariés au-delà des compétences techniques qu’ils peuvent vous apporter. La première chose à voir avec eux est de cerner ce qu’ils veulent faire plus tard dans l’entreprise, de saisir leur vision ou encore leurs désidératas. Le conflit d’associés n’est pas à prendre à la légère car il s’agit de l’une des principales causes qui entraîne la mort de l’entreprise. 

Savoir ce que fait la concurrence

Cela peut paraître évident mais si vous souhaitez vous lancer, autant connaître bien votre concurrence. Elle possède certes des points faibles que vous avez sûrement identifiés et qui vous laissent un créneau pour vous lancer mais elles ont également des points forts. Il vous sera peut-être nécessaire d’adopter certaines de leurs bonnes pratiques afin d’apporter tout le service que souhaitent vos futurs clients. Cerner votre concurrence vous permet surtout de mettre en valeur ce que vous apportez en plus et ce que vous avez de différent. Il s’agit de répondre à la question « pourquoi vous acheter vous plutôt que votre concurrent ? ». Si vous n’arrivez pas à mettre en exergue des avantages pertinents, il se pourrait bien que vous vous retrouviez rapidement confronté à des difficultés.

Se former et s’informer

S’il y a bien un métier où on apprend beaucoup en peu de temps, c’est bien celui d’entrepreneur. Pourquoi ? Tout simplement car vous allez toucher à tout puisque vous êtes celui qui supervise le tout et prend des décisions. Vous allez devoir vous informer voire vous former. Vous pouvez vous renseignez sur les sites d’information et vous le ferez certainement lors de la création de votre entreprise sur des notions comme l’autoentrepreneur, la SAS, la SARL… Vous ferez très certainement des erreurs et vous devrez apprendre d’elles. Elles constituent une excellente source d’apprentissage. N’hésitez pas à faire quelques formations si vous ne comprenez pas certains éléments, si vous n’avez pas de compétences en management ou encore si vous avez du mal à vous organiser. 

Roder son pitch 

Si le Business plan est rentré dans les mœurs, il n’est pas rare de rencontrer des entrepreneurs qui ne savent pas du tout parler de leur projet. Certains n’arrivent même pas à faire comprendre leur contexte. Vous avez beau avoir la meilleure idée du monde, il peut s’avérer dans bien des cas utiles d’être à même d’en parler que ce soit à votre banquier, aux financeurs ou tout simplement à  vos futurs clients. Ceci est d’autant plus vrai si votre idée est très technique. Roder un pitch efficace, percutant qui dure moins d’une minute n’est pas inutile. A défaut, vous risquez vite de perdre l’attention de vos interlocuteurs. 

Ne pas négliger le commercial et confronter son projet

Ils sont très nombreux à se cacher derrière l’amélioration du service ou du produit pour ne jamais lancer le produit. On ne compte plus les entrepreneurs qui créent des business plan et qui finalement ne lancent jamais rien. La meilleure manière de vérifier si votre projet fonctionne ou s’il est suffisamment attractif reste de le confronter à vos futurs clients. Même si tout n’est pas parfait et qu’il vous faudra certainement améliorer certaines fonctionnalités ou encore travailler sur votre service, la confrontation à vos clients vous permet d’une part de vérifier la véritable adéquation de votre projet avec un besoin, de voir si vous avez la capacité à vendre vous ou encore tout simplement de comprendre ce que vous devrez améliorer ou pourquoi ils utilisent le service d’un concurrent. 

Prendre du recul

On ne le dira jamais assez mais l’entrepreneur finit souvent par ne faire que de l’opérationnel, ce qui empêche toute prise de recul sur son activité. Structurer des moments pour prendre du recul sur votre activité n’est pas du luxe. N’hésitez pas à créer des moments et à les planifier avec vos salariés pour discuter de l’avenir de l’entreprise. Sachez prendre du recul sur votre travail quotidien, ne serait-ce que pour trouver une manière de gagner du temps ou encore pour vérifier que vous allez dans la bonne direction. Parfois de légers changements peuvent vous faire gagner beaucoup de temps. Il s’agit même parfois de perdre du temps pour en gagner.

Structurer rapidement sa gestion

Cela peut paraître évident mais ce n’est pas quand votre activité va rencontrer le succès que vous aurez le temps de vous pencher sur des logiciels pour éditer vos devis, vos factures ou encore pour gérer votre commercial. Plus globalement l’automatisation de la gestion demeure une priorité pour éviter qu’elle ne devienne trop chronophage car elle l’est. Par ailleurs, disposer d’outils peut rapidement vous permettre de mieux contrôler vos encours, gérer votre trésorerie ou encore envisager ce que vous pourrez lancer dans l’avenir ou non. Plus vous vous y prendrez tôt et plus vous maîtriserez les logiciels et la manière d’imputer les données. Ce n’est pas quand le rush arrivera que vous pourrez automatiser l’ensemble de vos procédures ou que vous aurez le temps de vous pencher sur la question.

10 conseils pour éviter le harcèlement en entreprise

Le harcèlement téléphonique, moral ou sexuel peut aussi avoir lieu dans votre entreprise. Nul n’est à l’abri de ce fléau. Ce genre de comportement ne doit jamais être pris à la légère et doit être décelé grâce à votre attention et à celle de vos équipes et de les appréhender en amont. 

Le harcèlement ?

Selon le service public, trois types de harcèlement sont retenus et permettent de comprendre les mécanismes utilisés par les harceleurs.

Le harcèlement téléphonique.

Les appels téléphoniques répétés et malveillants sont considérés comme du harcèlement. Par ailleurs, l’envoi répété de SMS ou de courriers électroniques malveillants s’assimile à du harcèlement téléphonique ou le fait de faire sonner votre téléphone sans vous parler avec pour seul but de faire des troubles sonores.

Le harcèlement moral

Il se manifeste par des agissements répétés : remarques désobligeantes, intimidations, insultes…Ces agissements ont pour effet une forte dégradation des conditions de travail de la victime qui risque de :

  • porter atteinte à ses droits et à sa dignité,
  • ou d’altérer sa santé physique ou mentale,
  • ou de compromettre son avenir professionnel.

Ces agissements sont interdits, même en l’absence de lien hiérarchique avec l’auteur des faits.

Le harcèlement sexuel

Il se caractérise par le fait d’imposer à une personne, de façon répétée, des propos ou comportements à connotation sexuelle qui :

  • portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant,
  • ou créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante.

10 conseils.

Communiquer sur le harcèlement avec les équipes

La communication sur le sujet du harcèlement est primordiale entre les équipes. Faites en sorte que les salariés communiquent entre eux pour exprimer les problèmes devient nécessaire et permet si nécessaire de percer l’abcès autour d’un malentendu ou d’un fait avéré de harcèlement. Etablir le dialogue avec ses équipes et intervenir pour que chacun sache ce qu’est le harcèlement et ses conséquences sur la personne mais aussi les conséquences pénales qu’ils peuvent encourir s’il s’avérait être l’auteur de harcèlement. Communiquer permet aux salariés de comprendre les conséquences irréversibles du harcèlement et de pouvoir aider un collègue victime de ce phénomène.

Identifier les problèmes par l’observation 

Pour prévenir le harcèlement, il est important d’identifier les possibles problèmes dans les relations de travail. Pour cela, observer l’attitude des salariés permet de prévenir une situation délicate en termes de harcèlement téléphonique, moral ou sexuel. En tant qu’employeur une vision externe aux équipes vous donne une approche différente de la situation et vous permet de jouer le rôle de médiateur et d’avertir sur votre inflexibilité en face de comportements inadéquats. Un dialogue avec un salarié à l’attitude déplacée ou agressive envers un autre employé demande d’aborder le problème avec tact pour lui faire comprendre à quoi peut l’amener le harcèlement. 

Ecarter par votre attitude toute tolérance aux plaisanteries douteuses et aux attouchements 

Pour éviter toute situation déplacée d’un point de vue du harcèlement sexuel, les plaisanteries douteuses ou les attouchements ne doivent jamais être tolérés dans votre entreprise. N’hésitez pas à reprendre vos salariés un peu trop blagueurs et tactiles. Une mise en garde régulière sur ces pratiques peut éviter ce genre de comportement et rassurer les personnes qui peuvent faire l’objet de tels comportements. 

Mettre en place de mesure de prévention 

Sensibiliser les salariés au harcèlement au travail demeure important, les renseignements aident à déceler les comportements étranges. Le règlement intérieur doit mentionner l’interdiction des faits de harcèlement. Pour compléter cela, des visuels de prévention dans les locaux informant l’ensemble des salariés donnera la définition du harcèlement pour mieux prévenir celui-ci. La médecine du travail, dans certains cas, peut informer une entreprise et ses employés pour sensibiliser d’autant plus, à la suite de précédentes affaires de harcèlement. Porter à la connaissance de ses salariés les textes de loi issus du code pénal réprimant le harcèlement moral, collaborer avec les représentants du personnel et, s’il existe, le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) font partie des devoirs de l’employeur.

Prévenir le stress pour éviter l’agressivité 

En matière de harcèlement moral, l’un des points clé reste souvent lié à l’agressivité. Celle-ci étant très souvent provoquée par le stress, il faut l’anticiper au sein de l’entreprise. Prévoyez de débriefer avec vos équipes pour leur permettre d’éliminer leur propre stress. Les managers doivent être écoutés car ils sont les premiers aux contacts des salariés. L’agressivité due au stress peut se transformer en  harcèlement moral. Elle nécessite des mesures claires pour déstresser l’employé, à l’aide de pauses, d’évènements mais surtout de bien comprendre le climat de l’entreprise et de tous les services. Ne pas se fier aux apparences fait partie des compétences du dirigeant. 

Mettre en place de questionnaires anonymes réalisés par un audit externe

Pour déceler au plus tôt le harcèlement, mettre en place des questionnaires anonymes s’avère utile. Dans le cas où les employés n’arrivent pas à s’exprimer sur le sujet, l’anonymat réalisé par un audit externe peut permettre de se confier. La pratique des questionnaires est difficile à mettre en place dans les petites structures. Cette technique donne quand même la possibilité à la personne harcelée de se livrer sans contraintes. 

Se renseigner grâce au droit de regard de l’employeur 

Au sein de l’entreprise en cas de harcèlement, l’employeur peut être accusé devant la loi. Il reste responsable de ses employés et de leurs agissements sous le toit de l’entreprise. En cas de doute, vous pouvez faire valoir votre droit de regard sur les correspondances de vos employés (courriels, plan d’action, entretien annuel…). Cette solution peut s’avérer radicale, mais elle aide à déceler des comportements inhabituels entre vos employés, si tel est le cas.

Ne surtout pas participer 

L’important dans les cas de harcèlement avéré reste de soutenir la victime ou tout du moins de paraître relativement neutre comme un médiateur. Si un de vos collègues se permet des réflexions douteuses ou des approches étranges, soyez inflexible. Vous devez être exemplaire et surtout évitez que la victime vous sente en quelque sorte complice. En tant que dirigeant, prendre ses responsabilités en matière de harcèlement, c’est savoir dire non à des comportements inappropriés. L’indifférence est la porte ouverte au harcèlement. 

Tenter de comprendre le harceleur. 

Du harcèlement dans son entreprise reste toujours difficile à vivre, l’employeur doit s’en préoccuper pour éviter des récidives. Un des points importants revient aussi à se préoccuper du harceleur et de ses intentions. Comprendre son comportement aide à arrêter le harcèlement et le prévenir. Une fois les faits établis, le harceleur doit être confronté au problème et ainsi vous pouvez le convaincre de ne pas recommencer.  Par la suite, n’hésitez pas à mettre une surveillance en place pour éviter les récidives. N’hésitez pas à avoir recours à la médecine du travail qui peut vous aider mais aussi aux organismes comme la souffrance au travail qui ont permis à des entreprises de se trouver dans l’impasse.

Prendre des mesures nécessaires. 

En cas de harcèlement avéré au sein de votre entreprise, prendre les mesures nécessaires est une obligation légale. Le principe est de ne jamais prendre le moindre bruit, la moindre rumeur à la légère. En cas de harcèlement avéré, une procédure interne s’impose ainsi qu’un dépôt de plainte auprès de la police, si la victime le souhaite. N’hésitez pas à soutenir les personnes concernées et à en faire une affaire personnelle pour montrer votre dévouement et votre intérêt à garder une bonne entente dans l’équipe. 

Vous pouvez aussi vous adresser à  Souffrance et Travail www.souffrance-et-travail.com qui vous donnera de précieux conseils.