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« Success Stories » : dès à présent, suivez l’exemple de ces entrepreneurs à succès !

Pour bien reprendre après des vacances sous-contrôle du pass-sanitaire, Dynamique Entrepreneuriale dévoile sa liste d’entrepreneurs à succès. Peu importe leur parcours ou encore les obstacles qu’ils ont pu rencontrer, ces derniers ont tous un point commun : ils ont osé se lancer.

1. Marc Menasé : entrepreneur d’audace

Marc Menasé fait partie de cette nouvelle génération d’entrepreneurs, à la fois créateur et business angel. Il s’investit dans les aventures nouvelles. Par ailleurs, il utilise les succès comme les échecs pour aider les start-up à grandir et leur donner une vraie valeur ajoutée au sein d’un écosystème entrepreneurial dynamique.

2. Émilie Daversin, l’entrepreneure qui passe du digital au premier média social professionnel féminin

Cofondatrice de VO2 GROUP, une société de conseil en transformation digitale qu’elle a créée avec son mari, Émilie Daversin enchaîne avec une deuxième entreprise. Seule cette fois-ci, elle lance Feminalink.

3. L’entreprise qui veut rendre les coursiers heureux

Accompagné notamment de son fidèle associé, Clément Benoit qui a fondé Resto-in à 22 ans, Benjamin Chemla a lancé Stuart, une application qui permet aux coursiers de choisir leur course. Avec une croissance fulgurante et une levée de fonds récente de 22 millions d’euros, l’entrepreneur revient sur la stratégie de l’entreprise depuis ses débuts.

4. Lysogene, l’aventure née du combat d’une mère

À 45 ans, Karen Aiach est entrepreneure, mais pas seulement. C’est avant tout une mère qui, après qu’une maladie rare ait été diagnostiquée chez sa fille, a décidé de se battre. Pourtant sans expérience dans le domaine, elle crée Lysogene, spécialisée dans le développement de thérapies géniques.

5. L’entrepreneur qui a appris à gérer par le risque

À 41 ans, Éric Elkaïm est entrepreneur depuis plus de vingt ans. Le dirigeant d’Avenir Développement Durable, à l’origine de la marque alertgasoilTM, n’en est pas à sa première entreprise. Ayant, au cours de l’une de ses aventures, perdu son unique gros client, il a accepté de revenir sur cet échec et nous explique comment il a fait pour rebondir.

6. OPTICAL CENTER, une nouvelle vision de l’optique

Laurent Lévy Président Optical Center

Optical Center se positionne comme la cinquième enseigne d’optique en France et comme la spécialiste de l’audition. Pour son président Laurent Lévy, le pari du luxe aux prix les plus bas du marché est gagné. Retour sur une aventure pleine de succès.

7. L’entreprise qui fait de la réussite un état d’esprit

Jonathan Cherki Fondateur de ContentSquare

Fondée en 2012 par Jonathan Cherki, ContentSquare est un éditeur de logiciels, spécialiste de l’optimisation des parcours clients sur sites web et mobiles. Après s’être quasiment auto-développée et être passée de 1 à 110 salariés, l’entreprise poursuit sa croissance à l’international.

8. L’entreprise qui repense la gestion du capital humain

L’entreprise qui repense la gestion du capital humain

Dirigée par Jean-Stéphane Arcis, Talentsoft est un éditeur d’applications 100 % Cloud dédiées à la gestion des talents. Portée par l’innovation, cette entreprise, qui développe également sa solution à l’international, connaît une croissance remarquable.

9. « Je suis plusieurs fois reparti de zéro avant de réussir. »

Du football à l’entrepreneuriat

À 22 ans, Kévin Fournier s’associe et crée La Centrale Du Sport mais la tâche se révèle plus difficile que prévue. Confronté à de multiples embûches, le dirigeant est contraint à plusieurs reprises de repartir de zéro avant de connaître le succès.

10. « Augmenter l’Homme de demain », l’ambition d’un entrepreneur bio-inspiré

William Eldin CEO XXII Group

À seulement 30 ans, William Eldin n’a qu’une idée en tête : « augmenter l’Homme de demain ». Bio-inspiré, l’ex-associé de Coyote (assistant à la conduite communautaire), s’est lancé, avec son ami d’enfance, Damien Mulhem, dans un projet qui lui tient à cœur, XXII Group. Deux ans après sa création, l’entrepreneur ne cache pas son optimisme et ses ambitions.

11. La « conduite du changement » comme gage de réussite

Éric Paumier Coprésident d’Hopps Group

À 52 ans, Éric Paumier, coprésident d’Hopps Group, spécialisé dans les médias de proximité, la livraison et la gestion du premier et du dernier kilomètre, mène avec succès ce qu’il appelle la « conduite du changement ». Aux côtés de Frédéric Pons et de Guillaume Salabert, le cofondateur de Colis Privé est devenu, au fil du temps, spécialiste du redressement d’entreprises.

12. Séraphine, la marque pour femmes enceintes qui habille les célébrités

Séraphine

De la famille royale à la rockstar, la marque de vêtements de grossesse, Séraphine, a déjà conquis bien des futures mamans. Parmi celles qui se sont laissées séduire, la duchesse Kate Middleton, l’actrice Marion Cotillard, l’animatrice Karine Ferri, la chanteuse Christina Aguilera ou encore la célèbre mannequin Claudia Schiffer. Il n’en fallait pas plus pour mettre Cécile Reinaud, la fondatrice de ladite marque, aux anges…

13. Sébastien Forest : un symbole de l’entrepreneuriat étudiant

Sébastien Forest a quitté Allo Resto qu'il avait créé et dirigé pendant 17 ans.

« Il n’y a pas d’âge pour entreprendre ». Sébastien Forest, fondateur de Just Eat (Allo Resto) qui a entrepris à l’âge de 23 ans alors qu’il était encore sur les bancs de la fac, en est la preuve. S’il a quitté l’opérationnel en juillet 2015 pour se consacrer notamment à son activité de Business Angel, l’entrepreneur a accepté de revenir sur ses débuts en tant qu’étudiant-entrepreneur.

14. La liberté comme moteur de réussite

Interview exclusive de Mohed Altrad, un entrepreneur parti de rien et qui a su conquérir le monde grâce à son courage et sa détermination. L’homme élu entrepreneur mondial de l’année 2015 a accepté de partager avec nous les secrets d’une réussite de plus de 30 ans.

15. OpenClassrooms rend l’éducation plus accessible tout en créant des emplois

OpenClassrooms rend l’éducation plus accessible tout en créant des emplois

Né alors que son cofondateur, Mathieu Nebra, était encore au collège, le projet d’OpenClassrooms a, depuis, bien évolué. La plateforme de formation continue en ligne délivre désormais des diplômes certifiés par l’État et propose une offre de garantie de l’emploi, une première en France.

16. CharLi, la start-up qui croît sans levée de fonds

CharLi

Après être passée de 175 000 à 380 000 euros de chiffre d’affaires en un an, l’entreprise compte bien poursuivre sa croissance. Portée par sa marque phare CharLi Charger, solution de communication et de rechargement mobile, elle revendique une stratégie sans levée de fonds. Rencontre avec ses deux cofondateurs, Mikael Bes et Jean-Baptiste Antonini.

17. YES ‘N’ YOU, une entreprise à l’esprit Rock ‘n’ roll !

Passionné de basket, Stylianos Antalis garde cet esprit d’équipe jusque dans le cœur du management de son entreprise qui se veut à la cool. Ayant grandi aux États-Unis, l’entrepreneur mise sur le partage et le respect pour la mener au succès. Quoi de mieux, après tout, qu’une entreprise Rock ‘n’ roll pour faire tomber les standards du management traditionnel ?

18. Réussir dans l’évènementiel en surfant sur la nouvelle vague

François Guarino PDG du groupe FG Design

François Guarino, à la tête de l’agence évènementielle Groupe FG Design, fait partie de la nouvelle génération issue du domaine des expositions. Poursuivant son développement à l’international et en régions, le groupe fête, cette année, ses 40 ans d’existence. L’occasion de s’entretenir avec son dirigeant.

19. L’entrepreneur qui rapproche les jeunes talents de l’univers professionnel

Née, en 2008, d’une volonté de permettre une meilleure insertion professionnelle, JobTeaser se présente comme la première plateforme de recrutement des étudiants et jeunes diplômés en France. Rencontre avec Adrien Ledoux, son cofondateur.

20. Se planter pour réussir : plus qu’une expérience, une leçon de vie

Avant de réussir et de lancer Surys (anciennement Hologram Industries), Hugues Souparis s’est, à plusieurs reprises, retrouvé confronté à l’échec. Loin de s’être découragé, il est aujourd’hui à la tête de l’un des groupes leaders sur le marché de la haute sécurité.

21. Kang une entreprise qui reste connectée !

Laetitia Alcover, cofondatrice, prend à cœur sa communauté dans la vie comme sur les réseaux sociaux. Découverte des bonnes pratiques à mettre en place pour booster votre business grâce à vos réseaux sociaux.

22. L’homme passionné d’innovation dans les relations publiques

Frédéric Bedin Président du directoire de HOPSCOTCH Groupe

Interview de Frédéric Bedin, président du directoire de HOPSCOTCH Groupe, qui a su imposer son entreprise comme la référence européenne en relations publiques.

23. L’entreprise qui rachète des sites e-commerce

Karine Schrenzel est aujourd’hui à la tête d’un groupe détenant dix sites leaders dans leur secteur, ShopInvest. Accompagnée de son associé, qui se révèle être son mari, la dirigeante revient sur cette belle aventure. Rencontre.

24. BlaBlaCar, l’entreprise où on ne fait pas que parler

Le célèbre service de covoiturage, BlaBlaCar, nous ouvre ses portes le temps d’une immersion dans l’entreprise. Son dirigeant, Frédéric Mazzella, nous ouvre les portes de son entreprise le temps d’une immersion.

25. L’entreprise qui fait elle-même le buzz !

A vous de l’appliquer dans votre boîte ! Maxime Barbier

Entre son succès grandissant, la fermeture de son site internet pour passer au 100 % social et 100 % vidéo, et son partenariat avec TF1, MinuteBuzz fait parler d’elle. Son cofondateur et dirigeant, Maxime Barbier, revient sur les moments clés de la boîte.

Organiser son projet d’entreprise : un challenge

Vous avez une idée de création d’entreprise ? Il va maintenant falloir passer par la phase de structuration de votre projet d’entreprise avant de lancer votre activité. Une phase importante car elle va définir le devenir de votre entreprise… Voici une méthode pour avancer dans ce labyrinthe

Sachez quel type d’entrepreneur vous êtes

Pour mettre toutes les chances de son côté et construire une structure pérenne, il y a deux champs à investiguer : le domaine de l’humain (le soft) et celui de la technique (le hard). Quand vous demandez aux fondateurs de success story les clés de leur réussite, ils citent systématiquement le rôle des femmes et des hommes, à commencer par leur propre rôle. L’humain est au cœur de la construction de la réussite.

Soyez à l’aide dans vos baskets d’entrepreneurs

Ainsi, structurer son projet c’est déjà se connaître et mettre en place un projet dans lequel on se sentira bien. Si vous n’avez pas l’âme d’un commercial relationnel, alors il vaut mieux un projet qui ne vous demande pas de jouer ce rôle. Si vous avez besoin d’un commercial relationnel et que vous tenez à votre projet, alors embaucher une personne ayant cette compétence comportementale sera une sage décision. Chaque personne est différente et le monde des affaires a besoin de tous les styles de profils. Tout le monde peut réussir mais chaque profil d’entrepreneur a plus de chance de réussir dans l’environnement qui lui est le plus cohérent.

On parle ainsi de « congruence », lorsqu’une correspondance importante existe entre notre expérience opérationnelle et les représentations que nous avons. Cette congruence est en général porteuse de beaucoup de bonne énergie. Et cela est important lorsque l’on démarre son projet. Ainsi on sent bien qu’un leader charismatique et visionnaire va engendrer une dynamique diamétralement opposée à celle d’un entrepreneur qui aime plus que tout travailler en équipe, faire réussir son groupe et prendre le temps d’organiser en détail son business.
En conclusion, apprenez à connaître votre profil comportemental et mettez-vous en position de confort opérationnel. Si vous devez vous adapter et changer, vous allez perdre beaucoup d’énergie et de temps. Se mettre en position de confort c’est notamment réaliser des tâches qui vous plaisent, travailler avec des personnes avec qui le contact est facile et simple, prendre des risques qui vous laissent à l’aise, réaliser des choses qui ont du sens pour vous, etc.

Trouvez un business model, créateur de valeurs

Etre très clair sur son business model. Par business model nous entendons les leviers avec lesquels l’entreprise va prendre de la valeur. Attention, le business model n’est pas le business plan. Un consultant indépendant va vendre des heures de conseil. Il peut les vendre de plus en plus cher en fonction de sa notoriété par exemple, être de plus en plus efficace, mais son contingent d’heures disponibles est limité. Son chiffre d’affaires est donc aussi limité. Ce consultant gagne de l’argent mais il ne crée pas de valeur intrinsèque, car son activité est a priori invendable (il détient le savoir et ses clients changent régulièrement).

Déterminez un levier de développement

Pour créer une valeur, il faut qu’au moins un levier existe. Par exemple un formateur, s’il organise une force commerciale, définit des principes d’animation des formations, dépose un brevet, crée une marque et une notoriété, va créer une activité qui prend de la valeur. Les leviers sont alors multiples, à commencer le fait que chiffre d’affaires et temps passé sont décorrélés (on passe le même temps à former 10 ou 40 personnes). Quand le chiffre d’affaires peut s’envoler en gardant une base de coûts quasi stable, c’est toujours un bon signe !

Les leviers peuvent être un process, une clientèle récurrente, la construction d’une organisation, la capture d’un segment de marché, un savoir-faire, une commission, une marge, etc. Le tout est de savoir ce qui est essentiel, ce que sera votre valeur ajoutée, car, vous le sentez bien, vous n’allez pas vous structurer de la même façon si l’idée est de construire de la récurrence clients (par exemple être courtier en assurance) ou de délivrer un service à plusieurs clients en même temps (par exemple une formation en management).
Voilà, vous avez maintenant fait le plus difficile avec les deux premières étapes de la méthode. Vous êtes maintenant en mesure d’avoir une vision de l’entreprise, la vôtre, à court, moyen et long terme, d’en déduire les principales étapes de développement et tous les éléments techniques et opérationnels.

Cernez les enjeux techniques et opérationnels

Il faut commencer par bien analyser quelle sera l’organisation financière et juridique de l’entreprise : écrire le business plan, définir le besoin de financement et sa forme, décider de rester seul actionnaire ou s’associer et ouvrir le capital, établir le montant du capital de départ, créer une holding et/ou des filiales, décider du ou des types de structures les plus adaptées, rédiger les principales clauses d’un éventuel pacte d’actionnaires, couvrir les risques que l’on ne veut pas prendre, etc.).
Ensuite il convient de bien savoir quelle sera l’organisation opérationnelle (organigramme, compétences techniques et relationnelles, outils…), puis quelle gouvernance mettre en place (qui décide de quoi, quels sont les contrôles à mettre en place, quel reporting et pour qui, décider d’un éventuel comité de soutien ou comité des sages).

Lancez-vous dans l’entrepreneuriat !

Vérifiez que tout est en cohérence, foncez, il ne reste plus qu’à être dans l’action. « Quoi que tu rêves d’entreprendre, commence-le. L’audace a du génie, du pouvoir, de la magie » disait Johann Wolfgang von Goethe. Attention toutefois à revisiter les éléments de l’étape 3 si des évènements stratégiques bougent. Ce sera forcément le cas si votre entreprise vole de succès en succès.
La mise en place d’une procédure de régulation est un élément clé d’une structuration entrepreneuriale saine. Dans ce contexte, un comité des sages compétent, bienveillant et disponible, est un acteur de régulation d’une puissance précieuse pour ceux qui se donnent les moyens de le créer et de le faire vivre : on va plus vite à l’essentiel et on fait moins d’erreurs.

Entrepreneur par nature ?

Les témoignages des entrepreneurs à la réussite sans précédent prêtent parfois à confusion. On s’imagine que la réussite était inscrite dans leurs gènes et qu’ils étaient destinés à connaître le succès. Si certains ont évidemment des prédispositions à devenir entrepreneur, la réalité est loin d’être aussi simple.

Un être imaginaire dans la réalité

Entreprendre apparaît souvent comme une affaire de vocation, voire de prédestination. Et nous, public rêveur et avide de contes de fées, nous aurions envie d’y croire. Croire qu’un héros est là, devant nous. Un héros en chair et en os, talentueux par naissance et généreux par nature, sachant d’emblée comment manier au mieux le business plan et à  la vision intuitive, à l’aise dans la négociation comme dans la réflexion, pragmatique et dynamique sur son marché comme auprès de ses équipes.

Mais cet entrepreneur idéal n’est qu’une construction abstraite qui se nourrit de nos fantasmes partagés. Un être composite et à vrai dire irréel, qui habite nos imaginaires et qu’on hésite trop souvent à questionner dans son épaisseur contradictoire, riche, paradoxale, d’être vivant, d’être en devenir, d’être en permanente réinvention de soi. Réinvention de soi qui se joue au sein d’une culture, dans un endroit particulier et un temps historique donné, dans un contexte socio-économique, politique et culturel dont l’impact est crucial aussi bien pour l’individu que pour sa création, l’entreprise.

Une motivation été des objectifs avant tout 

La littérature académique consacrée aux entrepreneurs ne cesse d’apporter, depuis quelques décennies, des preuves consistantes en faveur de la thèse de l’entrepreneur comme individu intégré dans un processus ou un acte de création. Un individu doté, certes, de motivations et d’objectifs spécifiques, mais aussi un individu en processus d’acquisition de compétences tout au long de sa vie.

L’approche par les traits qui espérait pouvoir dresser il y a des années une typologie stable des personnalités dites entrepreneuriales est aujourd’hui abandonnée par la plupart des chercheurs de la discipline. Bruyat (2001), pour ne citer qu’un nom très connu en France, a depuis montré qu’entreprendre est une question de rencontre opportune entre un être humain et un projet de création, une question de dialogue où l’individu construit le projet qui construit l’individu qui construit le projet et ceci presque à l’infini ou, tout au moins, jusqu’à la fin d’une vie.

Ce qui fait finalement un entrepreneur

Finalement un entrepreneur reste avant tout quelqu’un capable de poser sa vision et de se projeter dans le temps avec une idée qu’il transforme en projet puis en entreprise. Il s’agit avant tout d’une personne qui va fortement évoluer avec le temps et devoir prendre en compte bon nombre de données dont il ne dispose pas à l’origine. S’il peut se fixer sur sa vision de l’avenir pour lancer son entreprise, les apprentissages seront nombreux et il sera loin de tout faire parfaitement. Les plus grands visionnaires ont connu des échecs mais la question demeure davantage de savoir ce qu’ils en ont tiré plutôt que de se concentrer sur ce qui n’a pas marché. 

Il doit avant tout être un chef de projet car une entreprise ne reste qu’un projet parmi d’autres. A cette fin, il doit pouvoir partager sa vision, être un bon manager, réactif et capable de se remettre en cause tout en affirmant ses convictions quand cela est utile. Bon nombre de ses compétences se développeront tout au long de son expérience entrepreneuriale même si on peut se dire qu’avant tout un entrepreneur est quelqu’un capable de supporter la pression et de savoir détecter des opportunités.

Les enjeux pour les entrepreneurs à la rentrée

Cette rentrée s’annonce toute particulière pour les entrepreneurs. Entre le risque de reconfinement, si la 4ème vague s’avère plus importante que prévue, ou encore l’apparition de nouvelles problématiques, des  opportunités qui se présentent, force est de constater qu’ils auront beaucoup à faire s’ils ne veulent pas rater le train de la réussite. Zoom sur certains enjeux pour les entrepreneurs à la rentrée et problématiques qui vont avoir l’attention des dirigeants. 

Le télétravail : une pérennisation à venir ? 

Le risque d’un nouveau confinement reste peu probable mais une volonté de généraliser le télétravail peut voir le jour. Le télétravail pèse sur les entreprises qui ont dû se réadapter à une vitesse éclair depuis mars 2019. Si beaucoup ont su  prendre le virage et se conformer aux règles sanitaires, force est de constater que les salariés qui souhaitent poursuivre cette méthode de travail sont nombreux. Entre ceux qui ne voudraient plus venir dans les bureaux, ceux qui souhaitent ne venir qu’occasionnellement et ceux qui désirent revenir à l’ancienne mode, un vrai challenge existe pour les dirigeants notamment en termes de management. Le télétravail généralisé a mis à mal tout ce qui touche au team building. Certains managers rencontrent des difficultés à créer un esprit d’équipe à distance ou encore à faire en sorte que les salariés se motivent. Un grand chantier attend naturellement les entreprises dans ce domaine. 

Des nouvelles technologies à toujours plus intégrer

Ce n’est pas nouveau mais aujourd’hui les nouvelles technologies sont partout. Que l’on parle de communication, du produit ou service vendu voire du fonctionnement interne, il n’y a que peu de pôles de l’entreprise qui n’ont pas été affectés par de nouvelles méthodes de travail notamment liée à l’utilisation d’internet. Des défis d’automatisation sont aujourd’hui présents un peu partout tout comme le fait de travailler sur une présence significative sur internet où les règles du jeu ont largement évolué. La prise en compte des réseaux sociaux notamment ainsi que du SEO et SEA est aujourd’hui devenue une problématique des entreprises qui cherchent à se démarquer. Nul ne doute qu’elles vont encore continuer à chambouler la relation client. Ainsi, une nécessité de présence accrue sur la toile se fera probablement sentir. 

Des évènements qui vont repartir. 

Si 50 millions de Français devraient être vaccinés d’ici la fin août, c’est surtout la partie événementielle qui devrait revoir le jour. La plupart des entreprises de cadeaux d’affaires croulent actuellement sous les commandes. Les difficultés de réapprovisionnement devraient bientôt devenir une réalité notamment pour ceux qui n’anticipent pas de faire un bon des commandes Mais surtout de saisir que les délais de livraison ne sont plus ceux d’autrefois. Tout ce qui touche au fret prend désormais du retard. Il y a fort à parier que les secteurs tels que celui des cadeaux d’affaires connaissent des pénuries sur certaines matières premières qui ne sont plus acheminées. Une bonne anticipation à la rentrée devrait permettre de pallier cette difficulté même si certains produits ne sont plus du tout disponibles.

La reprise d’activité et un rythme accéléré

Si les entreprises doivent se préparer à une chose c’est bien la reprise d’une activité normale. Même si la fin du mois de juin a commencé à ressembler à celles des années avant la COVID pour certaines entreprises, d’autres commencent à peine à ressentir les effets d’une crise sanitaire qui va disparaître. Les équipes doivent donc se préparer à une reprise qui pourrait se faire en force début septembre voire au début octobre. Il faudra donc anticiper les demandes pour ne pas se retrouver sous l’eau ou submerger. Les entrepreneurs devront donc bien gérer les équipes surtout pour celles qui n’avaient pas encore réintégré l’entreprise physiquement. 

Comment renforcer la profondeur de son réseau ?

Une notion que l’on entend souvent lorsque l’on est en recherche d’emploi, entrepreneur ou commercial demeure celle de réseau. Si beaucoup pensent qu’il suffit de connaître vaguement une personne tout juste rencontrée pour la solliciter, il n’en est rien. Rien ne sert de vous attendre à ce que l’on agisse pour vous comme le font vos proches relations si vous n’avez pas travaillé votre réseau. Zoom sur quelques conseils pour renforcer la profondeur de son réseau ?

Le « networker » averti sait bien qu’une relation efficace n’est pas un simple contact. Ce qui compte pour lui, ce n’est pas tant combien de personnes il connaît au sein de son réseau mais comment il les connaît. Beaucoup se focalisent sur la quantité des contacts qu’ils ont accumulés, plutôt que sur leur qualité. Ils essaient de rencontrer un maximum de personnes différentes en espérant que sur le nombre, il y en ait bien une qui résoudra leur problème du jour ! Cette pratique reste cependant à revoir.

De manière générale sur le réseau

En réalité, un réseau efficace, c’est un réseau à la fois étendu et profond.

Il nécessite une vraie démarche qui implique présentation de ses produits, de ses activités, recherche de partenariats, partage de bonnes pratiques, etc. Et ceci de manière réciproque !

Il s’agit donc de prendre le temps de renforcer ses relations avant de les solliciter voire même de les aider sans même savoir s’ils vous aideront à leur tour. Avant de demander un service à quelqu’un, il est évident que vous devez vous demandez : « est-ce juste un contact ou une vraie relation ? ». La différence est qu’un contact, on le connaît, sans plus alors que pour une relation, on a pris le temps de développer un lien solide et une forte crédibilité. En un mot de gagner sa confiance.

Quelques conseils simples et efficaces pour renforcer la profondeur de son réseau

  • Construisez des relations de qualité : approfondir les relations avec les membres de son réseau nécessite de la constance et une réelle volonté d’aller plus loin, c’est à dire les inviter à des événements susceptibles de les intéresser, leur donner un « coup de pouce » à la première occasion, les rencontrer en dehors du cadre professionnel. Plus une relation sera profonde, plus il y aura une aide mutuelle.
  • Organisez vos rencontres : identifier les manifestations et les réseaux qui pourraient permettre de développer des relations de qualité grâce à des rencontres régulières et organisées.
  • Construisez votre crédibilité : il ne suffit pas de « se montrer ». Il faut aussi établir une relation de confiance. En brûlant les étapes, on risque aussi de « brûler » son contact. Si vous demandez trop vite un service, vous risquez fort d’avoir une fin de non-recevoir.
  • Pariez sur la générosité et l’ouverture : Au lieu de solliciter l’autre d’emblée : « que pouvez-vous faire pour moi », il faut plutôt lui demander « en quoi puis-je vous être utile ». C’est là sans doute l’un des points essentiels à retenir pour celui qui souhaite approfondir et qualifier son réseau. Mettre en relation, aider l’autre à faire des affaires, proposer des informations utiles, inviter à des rencontres intéressantes… Car le « networker » efficace le sait : celui qui donne reçoit en retour.

Structurer sa démarche réseau

Si vous ne savez pas par où commencer, sachez que vous pouvez tout simplement dresser une liste dans laquelle vous mettez votre famille, vos amis, vos anciennes connaissances de travail, les actuelles ou encore les personnes avec qui vous avez sympathisé. 

Certains n’hésitent à y inclure les coordonnées et quelques notes comme la date de la dernière rencontre et ce qui s’est dit afin de pouvoir revenir sur les derniers échanges. Il faut bien comprendre que plus votre réseau aura tendance à s’agrandir et plus votre mémoire peut avoir besoin d’un coup de pouce ! 

Une fois vos différents contacts listés, vous pouvez alors tenter de les organiser que ce soit par métier ou éventuellement par typologie de contact. Vous pourrez ainsi transmettre rapidement les coordonnées de certains au besoin ou les mettre en relation en cas d’opportunités pour eux et pour une personne de votre réseau. Dans tous les cas, entretenez vos relations et n’hésitez pas à rencontrer ceux que vous n’avez pas vu depuis un moment. 

Peut-on être artiste et monter sa boîte ?

On oppose souvent les qualités d’artiste à celle de l’entrepreneur. Un travailleur du milieu artistique aurait des difficultés particulières à fonder une entreprise de par la constance et les responsabilités qui incombent à tout entrepreneur et qui ne conviendraient pas toujours au monde artistique. Peut-on être artiste et monter sa boîte ? Examen de la situation.

Qui sont les entrepreneurs artistiques ?

Instaurée par l’ordonnance du 13 octobre 1945, la licence d’entrepreneur du spectacle existe bel et bien. Il s’agit d’un titre spécifique attribué aux organismes qui s’assurent de la présence physique d’au moins un artiste du spectacle percevant une rémunération en vue de la représentation en public d’une « œuvre de l’esprit ». Délivrée selon des conditions spéciales (voir ces conditions sur le site du Service-public-Pro.fr, ndlr) et pour une durée déterminée, cette licence s’adresse à toute personne qui exerce une activité d’exploitation de lieux de spectacles, de production ou de diffusion de spectacles, seule ou dans le cadre de contrats conclus avec d’autres entrepreneurs de spectacles vivants.

Ceci, quel que soit le mode de gestion, public ou privé, à but lucratif ou non-lucratif, de ces activités. Les titulaires de cette licence se regroupent en trois catégories : les exploitants, les producteurs et les diffuseurs. Chacun de ces professionnels dispose d’un type de licence d’entrepreneur du spectacle précis, même si certaines professions, comme celle d’agent, peuvent appartenir à deux catégories. 

Artistes, entrepreneurs culturels et économiques

La « Société Mutuelle pour artistes » ou SMart publiait en 2015 son ouvrage « L’artiste, un entrepreneur ? », qui compare le travail d’un artiste à celui d’un entrepreneur. 

Amené à travailler par projet et créant des structures de production, à titre d’exemple, celui-ci suit, d’une certaine manière, une démarche entrepreneuriale. La volonté d’un artiste de créer son entreprise à partir de son art serait donc naturelle et intuitive contrairement à ce que l’on pourrait penser. Le chemin pour y parvenir se révèle cependant souvent tortueux avec une différence notable : la passion. 

A noter que les intermittents, interprètes et auteurs, ne peuvent acquérir le statut d’auto-entrepreneur en tant que tel, mais tous peuvent conserver un certain degré de liberté en fondant une entreprise libérale. D’autres professions du domaine artistique disposent toutefois d’une licence spéciale, comme les agents, les producteurs ou les exploitants de salles de spectacle. Certains artistes réussissent tout de même, de par leur nom, à instaurer une institution artistique à eux seuls. Le rapport tenu entre artiste et économie constitue d’ailleurs le sujet de « L’artiste-entreprise », de Xavier Greffe, paru en 2012. Plusieurs artistes, plastiques notamment, désirent rester maîtres de la commercialisation de leurs œuvres et, de fait, se demandent si le statut d’auto-entrepreneur leur est accessible. 

Les raisons qui poussent un artiste à devenir auto-entrepreneur

Avant toute chose, il est important de faire la différence entre un artiste auteur, qui se lance généralement en freelance pour être rémunéré sous forme de droits d’auteur, et un artiste interprète, rémunéré sous forme de salaire. De nombreux artistes auteurs souhaitent naturellement maîtriser la diffusion et la commercialisation de leurs œuvres autant que leur conception. Ainsi, le régime d’auto-entrepreneur peut leur paraître intéressant même si beaucoup choisissent d’exercer leur profession sous la forme d’une activité libérale. 

Mais ces professions, pour les questions de droits d’auteur, sont le plus souvent rattachées à la Maison des Artistes. Il s’agit de l’organisme de collecte et de gestion des droits à sécurité sociale et à la retraite des artistes auteurs. Son rôle est de valider ce droit pour qu’un artiste auteur puisse obtenir le remboursement de ses soins, ses médicaments et des indemnités journalières auprès de sa CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie), comme n’importe quel salarié. Le milieu des arts graphiques, par exemple, relève de La Maison des Artistes et quasiment tous les types de production du domaine graphique et plastique y sont rattachés.

Les artistes auteurs créent leur entreprise sous un statut libéral, qui relève de l’Urssaf et ne peuvent obtenir le régime d’auto-entrepreneur. Un artiste qui crée une activité indépendante distincte (libérale, commerciale ou artisanale) peut toutefois la déclarer dans le cadre de ce régime dès lors que cette activité ne relève pas de son activité artistique. Ce régime présente finalement quelques subtilités qui rendent son accès difficile à beaucoup d’artistes. 

Le statut d’auto-entrepreneur, difficilement accessible 

L’auto-entrepreneuriat constitue un régime fiscal et social particulier permettant d’exercer une activité indépendante sous forme d’entreprise individuelle. Présenté de cette façon, un profil artistique semble adapté, sauf que les salariés ne peuvent y avoir accès. 

Certains professionnels du milieu artistique sont considérés comme tels et ne disposent pas de l’autonomie requise pour accéder au régime d’auto-entrepreneur. De fait, certains professionnels se le voient d’emblée refusé, tels que les intermittents et artistes-interprètes, qui sont perçus comme des salariés de producteurs ou organisateurs de spectacle. 

De la même façon, tout professionnel exerçant des activités artistiques rémunérées par des droits d’auteur qui dépendent de la Maison des artistes ne peut, lui non plus, avoir accès au régime d’auto-entrepreneur. Même un technicien du spectacle souhaitant exercer sous son propre nom se verra confronté à plusieurs difficultés, comme le chiffre d’affaires maximal permis par le régime d’auto-entrepreneur, qui peut constituer un frein à l’embauche de salariés. Les plafonds financiers imposés par le régime d’auto-entrepreneur pourraient également dissuader la Commission nationale d’attribuer le label « prestataire de services du spectacle vivant », nécessaire pour valider les heures effectuées par un technicien embauché. La comptabilité simplifiée du régime de l’auto-entreprise rend d’ailleurs impossible toute déduction de frais professionnels. Le régime d’auto-entrepreneur exige une indépendance totale dont peu de travailleurs du spectacle peuvent justifier. Il existe toutefois une licence spéciale dédiée aux entrepreneurs issus du monde du spectacle.

Faut-il rejoindre un accélérateur de start-up ?

Proposant des programmes pour faire décoller une entreprise et leurs produits ou services, ces organismes sont très prisés des entrepreneurs. Une fois le projet initié, les contours déterminés et le concept lancé, vient souvent celui d’une volonté de le faire accélérer. Il peut s’avérer utile de savoir comment ces structures s’organisent pour mieux comprendre pourquoi y faire appel. Dans votre cas, faut-il rejoindre un accélérateur de start-up ?

À qui s’adressent ces solutions ?

Les programmes des accélérateurs de start-up mettent en avant des stratégie. Celles-ci permettent de réaliser une levée de fonds et de faire décoller une entreprise. Ils sont donc souvent moins utiles si vous ne souhaitez pas lever des fonds ou rapidement faire grandir votre structure. Ils se situent en général après l’incubateur, dans lequel le projet a mûri et où il s’est affirmé. L’accélérateur s’insère souvent au moment de la concrétisation de son projet. 

A noter que le processus de sélection se révèle toutefois très compétitif. De nombreux entrepreneurs tentent l’aventure mais peu d’entre eux sont élus. 

Les programmes de ces organismes, intenses et structurés, ont pour objectif la réalisation d’une levée de fonds dans un délai réduit compris entre deux et six mois. S’installe ainsi une certaine compétition entre les différentes entreprises, qui les oblige à mettre en place leur stratégie le plus rapidement possible. Ces programmes ont tendance à retenir les petites équipes d’entrepreneurs plutôt que les entrepreneurs isolés.

Sur son blog, Xavier Zeitoun, serial entrepreneur français, raconte comment l’un de ces organismes l’a contacté. Destiné à « tout projet disruptif », L’Accélérateur, aujourd’hui renommé Day One, avait repéré la start-up, 1001 Menus. Il souhaitait booster son projet. Sélectionné après deux entretiens, l’entrepreneur confie que les stratégies apportées par cette structure fonctionnent « à merveille » et que, grâce à celles-ci, il a pu relancer son projet et le mener au succès. 

Les grandes étapes pour intégrer un accélérateur 

Pour suivre l’un de ces programmes, il faut savoir convaincre. La sélection repose en grande partie, sur la capacité du porteur de projet à défendre son idée au cours de ses pitchs de présentation

Première étape : postuler. Le candidat remplit un formulaire en ligne, dans lequel il répond à des questions précises concernant sa démarche et son projet. Romain Amblard, directeur de l’accélération au NUMA, réseau mondial d’innovation spécialisé dans l’accompagnement, explique : « Même s’il n’est pas retenu, un candidat va forcément retirer un bénéfice à postuler. Il peut voir exactement quels sont les points à améliorer dans sa stratégie et son projet. Être confronté à un questionnaire pointu et bien conçu permet de se poser soi-même les bonnes questions. »

Les accélérateurs sélectionnent, en principe une bonne moitié de ces candidatures, qui passent alors à l’épreuve du pitch. L’enjeu, pour elles, s’avère de présenter oralement leur projet en quelques minutes devant un jury. On observe en moyenne seulement 2,5% de réussite à cette étape. Le directeur de l’accélération au NUMA indique que les start-upers non reçus bénéficient tout de même d’un retour sur les points à améliorer dans leur candidature.

Trouver la direction avant de viser la perfection

Intégrer un accélérateur n’implique pas forcément que le projet soit parfait. Au contraire, un remodelage de celui-ci s’avère bien souvent nécessaire sinon l’accélérateur n’aurait que peu d’apports. 

Alain Baritault, créateur du Founder Institute Paris, qu’il a dirigé pendant cinq ans, et spécialiste des dispositifs d’accompagnement des start-up, explique qu’ « il est très rare que les entrepreneurs ne soient pas amenés à effectuer un ou plusieurs pivots, pour adapter leur idée initiale à la réalité des attentes des clients potentiels. L’une des premières sessions que nous avions mises en place s’appelait justement  »Your idea stinks », littéralement, votre idée pue, pour amener les créateurs à prendre conscience qu’il était très rare qu’une idée soit à la fois originale et pertinente et les amener à revoir leurs fondamentaux ». 

L’accélérateur n’est donc pas uniquement un programme pour faire entrer la somme nécessaire à l’aboutissement du projet, il permet aussi de le questionner et de lui donner sa forme finale optimisée.

Pour les start-up sélectionnées, les retombées de ces programmes s’avèrent souvent décisives. Il s’agit avant tout de comprendre que la sélection n’est qu’une première étape et que le plus gros du travail vient après. Si le projet accélère, cela signifie également que vous devrez en tant que chef d’entreprise accélérer. 

Reprise d’entreprise : la valeur et le prix

La valeur et le prix d’une entreprise sont deux notions distinctes qui prêtent souvent à confusion dans l’esprit des repreneurs et des cédants. Un certain nombre de « grands penseurs » se sont penchés sur ces deux concepts, et leurs citations nous donnent matière à réflexion.

Citons en quatre :

« Il n’existe pas de valeur absolue dans ce monde. Vous ne pouvez estimer que ce qu’une chose vaut pour vous. »

Charles Dudley Warner

« Le prix, c’est ce que l’on paie ; la valeur, c’est ce que l’on reçoit »

Warren Buffet

« Un cynique est quelqu’un qui connait le prix de tout et la valeur de rien »

Oscar Wilde

« La valeur se calcule, le prix se constate »

Anonyme

En termes mathématiques, nous pourrions dire que le prix est une dérivée première de la valeur. Comme l’indique C.D Warner, le prix correspond à la valeur pour soi.

Un acheteur stratégique ?

En effet, un « acheteur stratégique » (concurrent, fonds d’investissement, groupe) analysera une cible en termes de synergies, d’économies d’échelle et d’intérêt stratégique. Cet acheteur pourra alors proposer un prix bien supérieur à celui proposé par un repreneur individuel qui basera ses calculs sur la seule valeur intrinsèque de la cible. En ce sens, le prix correspond à la valeur perçue.

Le prix est également, et surtout, le résultat d’une négociation. La loi de l’offre et de la demande, l’intensité concurrentielle, la nature des acheteurs potentiels sont autant d’éléments qui participent au calage du prix sur un montant. Ainsi, les dossiers « intermédiés » font l’objet d’une véritable escalade des prix, puisque le cabinet mandaté organise la compétition sur le dossier en listant un grand nombre d’acheteurs potentiels pour maximiser la valeur de transaction sur laquelle il est rémunéré. En ce sens, le prix correspond à la valeur négociée.

Le prix est aussi le résultat de la capacité de financement des acheteurs potentiels, et à leur aptitude à fédérer des sponsors autour de leur projet d’acquisition. Dans cette approche, le cumul des apports financiers du repreneur, en fonds propres et quasi-fonds propres, des prêteurs (banques, BPI France,…), et des investisseurs (fonds d’investissement, family offices,…) permet de déterminer un « prix-plafond ». En ce sens, le prix correspond à la valeur finançable.

Que pensent les financiers ?

Pour les financiers, le prix s’apparente en quelque sorte à une dérivée seconde, résultat de la valeur perçue de la cible combinée à la valeur ajoutée potentielle du repreneur.

Au-delà de ces tentatives de comparaisons mathématiques, le prix apparaît surtout comme une notion fondamentalement subjective, bien éloignée des « 5 fois l’EBIT ». L’EBIT est l’abréviation de « Earnings before interest and taxes ». Cette abréviation correspond au résultat d’exploitation (REX) en comptabilité française, c’est-à-dire au bénéfice avant déduction des charges, des produits d’intérêt et des impôts. L’EBIT reprend le chiffre d’affaires net dont sont retranchées les charges d’exploitation figurant au compte de classe 6 (salaires, frais généraux, énergie, charges, etc.). Il vaut mieux rechercher des conseils judicieux auprès des experts. Procéder correctement à l’évaluation financière d’une entreprise implique de maîtriser plusieurs techniques comptables et financières, il est préférable de déléguer ce travail à un expert-comptable compte tenu des enjeux.

Après que vous aillez estimé la valeur de l’entreprise convoitée, les négociations du prix de cession avec le cédant pourront s’engager.

Finalement, ceux sont les négociations qui déterminent le prix de vente définitif d’une entreprise, l’évaluation n’étant qu’un moyen d’obtenir une idée cohérente de la valeur de celle-ci et de définir une limite d’offre.

Le prix de cession d’une entreprise peut se transformer lorsque plusieurs acquéreurs potentiels entrent en concurrence pour la reprendre. Les acquéreurs sont prêts à augmenter leur offre dans le souci d’éviter qu’un concurrent ne les devance. La valeur est donc en quelques mots bien difficile à définir et ne demande surtout pas d’être approximatif.

La gestion des conflits en entreprise

Les entrepreneurs ont toujours tendance à minimiser les conflits en entreprise, alors que ces antagonismes peuvent être une source de problèmes au niveau de la société toute entière. Si résoudre un conflit s’avère délicat, c’est inévitable pour un manager. Étant à la source d’une tension au sein de l’équipe, un conflit doit être résolu dans les plus brefs délais. La souffrance au travail met en exergue que l’origine de nombreuses dépressions se trouvent dans la mésentente entre les collaborateurs. Fermer les yeux est une erreur humaine mais aussi le signe d’un management qui mériterait d’être repensé car le bien-être en entreprise est une valeur inestimable.

S’entretenir avec les collaborateurs en conflit

Un conflit est un danger pour l’équipe et pour l’entreprise. Il peut non seulement être néfaste pour le moral de l’équipe, mais il peut également la désorganiser, voire même la diviser. Pire, un conflit peut affecter les relations avec la clientèle ! Être en mauvaise posture au niveau des clients n’est pas concevable. Il faut donc impérativement résoudre un conflit, avant qu’il n’atteigne des proportions trop importantes. 

Un manager doit être strict au niveau de la gestion des conflits. Pour résoudre un problème, il faut qu’il en connaisse la source. Pour ce faire, entretenez-vous avec chacun des collaborateurs concernés, pour mieux évaluer le conflit en question. Soyez neutre et impartial et trouvez un système d’action pour résoudre unanimement le conflit. Expliquez-leur l’impact de leur comportement sur l’équipe et l’entreprise.

Se préparer face au conflit

Il vaut mieux prévenir que guérir. Dans une situation de conflit, cet adage prend tout son sens. 
Prenez des précautions avant même qu’une situation conflictuelle ne survienne. Restez informé des différents évènements qui ont lieu au sein de votre équipe. Soyez pragmatique, et détectez chacun des comportements de vos collaborateurs, pour mieux vous préparer ensuite. Si vous sentez qu’une situation n’est pas normale, organisez une réunion. Au cours de celle-ci, n’hésitez pas à exprimer vos craintes et laissez libre parole à chaque membre de votre équipe pour qu’ils expriment leur opinion.

On n’est jamais trop prudent face à un potentiel conflit. Établissez des règles spécifiques à votre équipe, pour qu’ils se respectent mutuellement. Si une situation délicate se présente, analysez son ampleur. Demandez l’avis de toute votre équipe. En faisant cela, vous allez non seulement trouver des réponses, mais vous allez également démontrer votre implication, ce qui est toujours apprécié par les subordonnés. 

Résoudre le conflit

Confrontez les collaborateurs en conflit, et essayez de trouver un terrain d’entente. Ne donnez pas votre propre opinion, exprimez-leur plutôt votre mécontentement.
Dans le cas d’un problème d’ordre personnel, expliquez-leur la répercussion de leur agissement. Si le conflit est d’ordre professionnel, évaluez le vrai fond du problème. Faites-leur comprendre qu’il serait judicieux pour eux, mais aussi pour la société, qu’ils trouvent un terrain d’entente. Si le problème persiste malgré vos efforts, n’hésitez pas à prendre des mesures disciplinaires.
Un conflit entre collaborateurs est toujours problématique. En effet, nuisant à l’équipe entière, mais aussi à l’entreprise, il doit impérativement être résolu au plus vite. Soyez strict et juste dans sa résolution. Privilégiez la réconciliation des deux camps au plus vite. N’hésitez pas à donner des sanctions si besoin.

Faire en sorte que vos futurs clients tombent amoureux de votre marque

Pour faire en sorte que vos futurs clients tombent amoureux de votre marque et deviennent accrocs à vos produits, il va vous falloir entamer une vraie stratégie de séduction de vos prospects… Voici toutes les techniques pour réussir votre approche et ne pas vous prendre de râteau !

Mieux le connaître 

Souvenez-vous : quand vous étiez au lycée et que vous repériez une fille / un garçon qui vous plaisait, quel était votre premier réflexe ? Vous posiez des questions à ses amis pour en savoir plus sur elle / lui. Qui était cette personne ? Où sortait-elle ? Quel était son style de musique ?… Et bien, maintenant que votre objectif est de vendre vos produits, votre technique devrait être à peu près la même. Avant de vous lancer à corps perdu dans la prospection ou la commercialisation de votre offre, commencez par essayer d’en savoir un peu plus sur vos clients potentiels.

Pour cela, il suffit de vous poser à peu près les mêmes questions que celles citées plus haut : Quel type de personne est le client que vous visez ? Quels sont les lieux qu’il fréquente ? Quel est son style ?… Pour cela, entamez une vraie étude du profil de votre client type. Organisez sur le terrain un sondage vous permettant de cibler les attentes et les moyens de toucher un client potentiel. Suite à cette enquête, vous devez pouvoir faire les bons choix en termes de prix, de lieux et de techniques de commercialisation ainsi que de communication. Cette étude de votre client potentiel doit également vous donner tous les éléments pour peaufiner votre offre, tant au niveau de sa présentation (design, nom, discours marketing) que dans la réalisation du produit / service même.

Se faire remarquer

Connaître vos clients, c’est bien. Mais si eux ne vous connaissent pas, cela ne sert pas à grand-chose ! Pour cela, il va vous falloir communiquer, augmenter votre visibilité, en un mot : être partout ! Selon le type d’offre que vous proposez, selon votre budget, et selon votre canal de commercialisation, en B to B ou en B to C, il y a forcément une stratégie de communication qui vous convient.
Notamment, distribution de flyers, prospection téléphonique, networking, street marketing, présence sur les salons, diffusion de publicités dans les médias, affichage, création d’objets publicitaires, création de partenariats avec échange de visibilité, échantillonnage de l’offre, réalisation de campagnes de relations presse, lancement d’un jeu-concours, achat de mots-clés sur Google Adwords, communication sur les réseaux sociaux, création d’un site Internet évènementiel, travail sur le référencement, présence sur des places de marché, diffusion d’une vidéo buzz, création d’un blog d’entreprise, diffusion de Livres Blancs ou encore publication d’articles sur des sites ou blogs.

Être séduisant

Inutile d’espérer convaincre l’élu de votre cœur d’entamer une relation avec vous si vous êtes d’apparence répugnante ! Il en va de même pour une marque vis-à-vis de ses prospects et clients potentiels. Les consommateurs, que ce soit en B to B ou en B to C, sont naturellement attirés par une marque bien designée, aux supports de communication travaillés avec goûts et aux produits qu’ils seront fiers de posséder. Un beau produit ou un beau packaging est d’ailleurs bien souvent ce qui va booster l’acte d’achat impulsif. Une belle marque inspire confiance et optimise l’expérience client.

Les consommateurs seront d’ailleurs beaucoup plus enclins à être fidèles à une entreprise qui soigne le design de ses produits. Plusieurs éléments sont à travailler tout particulièrement : le logo, le design produit, le packaging, la décoration du point de vente, le style des PLV, les supports de vente tels que les présentations Powerpoint ou les catalogues, les éléments de communication… Première image qu’un client se fait de la marque, son style est une vraie carte de visite qui donne au futur client les valeurs de l’offre : modernité / tradition, cheap / chic, tendance,… 

Lui faire du charme 

Ça y est, vos clients potentiels ont entendu parler de votre marque, de vos produits ou de vos services ? Il va maintenant falloir rentrer dans le vif du sujet, faire en sorte que ces prospects se transforment en véritables clients ! La technique ? Les « draguer » à coups d’opérations marketing en tous genres. L’objectif est ici de faire comprendre au futur client que l’offre de son entreprise est précisément celle qu’il lui faut. Si vous avez les budgets nécessaires, investissez dans la diffusion de publicités dans les médias ou sur Internet. Si ce n’est pas le cas, faites vous remarquer sur les différents réseaux sociaux en diffusant du contenu exclusif et des opérations spéciales.

L’objectif : qu’on parle de vos produits / services partout sur la toile ! Essayez également la technique de l’affiliation, en relayant vos offres via des sites web éditeurs de contenu. Dans tous les cas, la réussite de votre stratégie marketing tiendra à la fois dans la pertinence du canal de diffusion choisi, mais aussi et surtout dans le message envoyé au client. Ce message doit être simple, clairement exposé, et diffusé de façon originale, inédite. à vous de trouver de quelle façon votre cible imprimera le mieux ce message et comment provoquer en elle l’envie de tester votre offre.

Lui envoyer des petits mots doux 

Rien de mieux, pour que la personne que vous souhaitez séduire pense à vous, que de lui envoyer des petits messages réguliers. Faites de même pour votre entreprise : envoyez à vos prospects des emailings dans lesquels vous parlerez de l’actualité de votre société ou bien dans lesquels vous proposerez des offres spéciales dédiées. Attention tout de même à ne pas trop envoyer ce type de « petits mots doux » : à trop vouloir la « séduire », vous risqueriez de vous griller auprès de votre clientèle cible !

Laisser monter le désir

 Connaissez-vous la technique ultime pour devenir ultra-désirable, que ce soit dans une relation amoureuse ou dans une stratégie marketing ? C’est l’absence, le manque, la rareté. Une marque trop « facile à consommer » pourra vite perdre son intérêt face au consommateur qui aime le défi ! Toutes les marques qui basent leur communication sur la rareté affichent d’excellentes performances commerciales. Faire passer à son client l’idée qu’il pourrait ne pas avoir accès à votre offre, car elle est rare et déjà très demandée, est une belle façon de booster son business.

Apple a bien compris cela et joue à chaque lancement d’iPhone son même scénario de pénurie de ses smartphones, laissant planer le doute auprès de ses fans sur la possibilité de pouvoir se procurer un appareil rapidement. Résultat : à chaque lancement, les Apple Store se retrouvent vite dévalisés par des clients inquiets et avides. On retrouve le même type de technique avec les marques qui proposent des séries limitées de leurs produits.

En général, ces opérations fonctionnent très bien car elles titillent le côté « collectionneur », latent chez beaucoup de consommateurs. Ne pas faciliter l’acte d’achat est, bizarrement, une excellente façon de le booster. L’exemple du site Vente Privée est ici très parlant : sa stratégie de n’être accessible qu’aux personnes ayant été parrainées a été, au départ, une des clés du succès. Les femmes essayaient à l’époque par tous les moyens de se faire parrainer par une amie pour pouvoir entrer dans ce club fermé et avoir accès au site.

Provoquer le coup de foudre

 Pour vous situer maintenant dans le parallèle avec l’histoire d’amour, vous en êtes à ce moment crucial où la personne qui vous plaît est également attirée par vous. Très bien, mais si cela ne se solde pas par un premier petit bisou échangé, tous vos efforts n’auront servi à pas grand-chose ! Vous n’êtes plus très loin dans l’acte de transformation de votre prospect en client ? Allez, un petit effort, il vous faut maintenant faire en sorte que le désir d’achat se transforme en signature en bas du contrat ou en carte bleue dégainée du portefeuille ! Pour déclencher l’acte d’achat, il existe plusieurs types de leviers, selon le cas : promotions temporaires, discours commercial bien rodé et basé sur l’empathie, travail sur l’ambiance sur le point de vente, discours rassurant et déculpabilisant du vendeur, offre d’essai sans engagement… à vous de jouer ! 

L’humour, l’arme ultime de séduction / marketing

C’est bien connu, les hommes drôles ont un succès fou auprès des femmes. Il en va de même avec les marques : celles qui savent habilement user de l’humour sont quasi garanties de connaître le succès auprès de leur cible. L’humour semble être ce qui fonctionne le mieux en termes de marketing en cette époque économiquement morose. On peut citer ici la marque Oasis qui a su doper ses ventes efficacement à coups de pubs hilarantes avec ses Petits Fruits désopilants. Son opération parodique de l’élection du Fruit of the year en 2010 par exemple avait emballé le web, tout en boostant les ventes.

Devenir ami avec ses amis

Réussir à mobiliser les leaders d’opinion autour de ses produits / services est une technique redoutablement efficace pour se faire vite accepter par ses prospects. Pour cela, sollicitez les auteurs de blogs référents dans votre secteur ou contactez les personnes influentes dont les comptes Twitter sont scrutés par des milliers de personnes chaque jour. Vous pouvez envoyer vos produits à ces personnes pour qu’elles les testent ou leur proposer d’essayer gratuitement votre service. S’ils sont emballés, c’est carton plein pour vous : vous bénéficierez d’une publicité peu chère payée et leur fort pouvoir de prescription jouera comme un aimant à clients vers votre entreprise. 

L’achat : impulsif pour le client, calculé pour le vendeur !

Si, à la suite d’un achat impulsif, le client a l’impression d’avoir eu un « petit coup de folie », sa réaction était en fait très logique par rapport aux stimulis mis en place par le vendeur. Un acte d’achat impulsif peut être provoqué par une marque grâce à plusieurs techniques : ventes flashs ou disponibles qu’un temps précis, enchères au prix de départ très bas, ventes privées, rabais sur le prix ou quantité plus importante pour un même prix, codes promotionnels privatifs, affichage du niveau de stock disponible, ou encore mise en place du produit à des endroits stratégiques du point de vente (c’est l’exemple bien connu des chewing-gums placés devant la caisse au supermarché).