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Entrepreneur, intrapreneur, consultant et expert, comment choisir ?

La plupart des cadres salariés subissent leur évolution professionnelle plus qu’ils ne la maîtrisent. Pour progresser, ils sont trop souvent à la merci d’une hiérarchie qui à d’autres préoccupations. Il existe pourtant des approches de la gestion de carrière qui leur permettraient de reprendre la main et d’optimiser leur évolution professionnelle sans dépendre de personne d’autre que d’eux-mêmes. Le point commun de ces approches est qu’elles sont fondées sur la création de valeur. Ce qui suppose l’acquisition de quelques savoir-faire spécifiques et l’adoption d’une attitude mentale proactive. Entrepreneur, intrapreneur, consultant et expert, comment choisir ?

Il y a deux grandes façons d’envisager la carrière professionnelle.

L’option la plus choisie mais aléatoire

La première consiste à s’investir sans réserve dans son job, à se comporter en bon soldat, à faire preuve de zèle et d’efficacité dans les missions qu’on vous confie pour obtenir la reconnaissance de vos supérieurs

C’est l’option la plus couramment choisie, ne serait-ce que parce que la plupart des collaborateurs n’en imaginent pas d’autres. Mais cette stratégie s’avère assez aléatoire. En effet, leur évolution dépend alors de tiers (les supérieurs) dont l’attitude envers eux n’est pas seulement déterminée par leurs performances objectives (qu’ils n’ont aucun moyen de quantifier la plupart du temps).
Cette option comporte également le risque, qu’à tout moment, un renversement de situation ne vienne ruiner leurs efforts et ne les renvoie à la case départ. C’est à dire sur le marché de l’emploi. Mésaventure qui lorsqu’elle vous arrive aux alentours de la cinquantaine inaugure souvent une longue traversée du désert dont peu sortent indemnes.

La seconde option

La seconde option consiste à gérer votre carrière comme une entreprise. C’est-à-dire à devenir capable d’identifier et d’exploiter des sources inédites de création de valeur pour ne jamais manquer de travail et ne dépendre de la reconnaissance de personne.

Cette option peut se décliner en trois formes de positionnement professionnel distinctes bien que toutes basées sur la création de valeur. Leur point commun est qu’elles supposent l’acquisition de quelques savoir-faire spécifiques et l’adoption d’une attitude mentale proactive, consistant à considérer que la meilleure façon d’obtenir ce que l’on veut est de créer les opportunités et de ne pas se contenter d’attendre qu’elles se présentent.

Devenir entrepreneur

C’est le choix le plus évident et aussi le plus radical pour ceux qui ne veulent pas subir et qui n’ont pas eu la chance  de rencontrer le patron pour lequel ils ont  envie de travailler.
Beaucoup d’entrepreneurs le deviennent parce que leur vie de salariés n’a pas suffisamment de sens. Ou parce qu’ils étouffent dans le carcan des rapports classiques de collaboration en vigueur au sein des entreprises.

Le revenu, l’essentiel ?

La grande différence entre un entrepreneur et un cadre en entreprise ne se mesure pas en termes de revenus. En effet, beaucoup de dirigeants de PME ont des revenus inférieurs à ceux auxquels ils pourraient prétendre en tant que salariés dans une entreprise. Non, la différence est que les entrepreneurs génèrent un résultat tangible. Leur action a un sens immédiat, un entrepreneur sait exactement quelle valeur il produit puisque c’est celle que produit son entreprise. Et il apprend vite à la mesurer et à l’optimiser car il sait que sa survie en dépend.

Ce qui est fascinant dans l’acte d’entreprendre, c’est de transformer un concept immatériel (idée, projet) en un organisme fonctionnel qui génère des emplois et des richesses. Toutes proportions gardées, c’est à peu près le seul acte avec la création artistique qui s’apparente à la procréation.

Le point fort de l’option d’entreprendre est de rendre une vie professionnelle passionnante, bourrée de sens et d’en bannir l’ennui.
Le point faible pourrait être l’incertitude, le risque permanent qui pèse sur les épaules de l’entrepreneur dont les efforts peuvent se réduire à néant en un instant. Tout comme il peut aussi réussir au-delà de ses espérances les plus folles. Mais est-ce seulement un point faible ? N’est-ce pas pour certains ce qui fait tout le charme de l’option ?

Il arrive que certains entrepreneurs soient dépassés par leur création. Qu’au lieu de se servir de leur entreprise pour atteindre leurs objectifs personnels, ils en deviennent les esclaves. Sans être rare, cette situation n’est pas un risque inhérent à l’entreprenariat, mais comme la manifestation d’un manque de maîtrise de la fonction de dirigeant.

Devenir intrapreneur

Devenir intrapreneur consiste à gérer votre carrière comme une entreprise. C’est-à-dire à devenir capable d’identifier et d’exploiter des sources inédites de création de valeur pour ne jamais manquer de travail et ne dépendre de la reconnaissance de personne. Il s’agit ici de réaliser un projet inédit, dont la paternité vous appartient, au sein d’une entreprise existante. Celle dont vous êtes déjà collaborateur, obtenant du même coup une revalorisation de votre statut, ou celle au sein de laquelle vous revendiquez un emploi, quelle qu’en soit la forme (CDI, CDD, portage, etc.).
Vous abandonnez certes un peu de l’indépendance de l’entrepreneur, en échange des ressources que vous apporte l’entreprise : clients potentiels, outils de production, de distribution, support administratif, finances, équipes constituées, etc.

Mais cela augmente considérablement les chances d’un projet pertinent de voir le jour et de parvenir à terme. Et les collaborateurs capables de se positionner de la sorte, en force de proposition et en créateurs de valeur, jouissent d’un statut privilégié aux yeux du dirigeant. Il n’est pas rare qu’ils soient invités à entrer dans le capital, voire à reprendre l’entreprise dans certains cas.

L’intrapreneur accepte une perte partielle d’autonomie et d’indépendance en échange d’une diminution significative du risque encouru.
Il ne diffère pas du cadre classique en termes de statut officiel, il est généralement salarié, comme lui et soumis à la même convention collective.

Quelle est la valeur ajoutée de l’intrapreneur ?

• L’intrapreneur sait mesurer la valeur qu’il produit car c’est la condition même de son positionnement d’intrapreneur. Et il sait par ailleurs évaluer la pertinence stratégique de son projet dans le contexte de l’entreprise et en convaincre le dirigeant.

• L’intrapreneur propose à l’entreprise un deal gagnant – gagnant, c’est-à-dire un jeu à somme non nulle où les deux parties sont gagnantes. L’intrapreneur obtient une rémunération en proportion de la valeur qu’il crée et l’entreprise en tire un surcroît de profit ou de croissance, conformément à ses souhaits.

• Le cadre «classique», à l’inverse, est engagé dans un jeu à somme nulle avec l’entreprise : toute augmentation du salaire du cadre est perçue comme une charge supplémentaire qui vient grever les résultats de l’entreprise. Et cela fait toute la différence.

• L’intrapreneur est perçu différemment des autres collaborateurs par les dirigeants qui ne peuvent qu’être séduits par l’approche intrapreneuriale consistant à se demander qu’elle valeur on peut créer pour l’entreprise avant de se préoccuper de ce que l’entreprise peut faire pour nous. Pour avoir accompagné pas mal de cadres dans la mise en œuvre d’une démarche de recherche d’emploi fondée sur l’intrapreneuriat, j’ai souvent pu constater l’extraordinaire séduction qu’exerce ce positionnement sur les dirigeants de PME. Sans doute parce qu’il traduit une convergence entre les représentations du collaborateur et les siennes propres.

Devenir entrepreneur expert indépendant ou consultant

L’expert indépendant ou consultant qui offre son expertise.il garde, le plus souvent, un statut d’intervenant extérieur, il est là pour la mise en œuvre d’un projet spécifique, souvent à temps partiel et pour une durée déterminée. Il peut ainsi participer à la mise en œuvre de plusieurs actions, en parallèle, dans différentes entreprises.

Sur la base de cette définition, il peut paraître difficile de le différencier de l’intrapreneur. Disons que la frontière est floue entre les deux positionnements. L’un et l’autre sont « force de proposition ». Mais l’intrapreneur s’investit généralement dans un projet à long terme au sein de l’entreprise dont il devient une des forces vives, alors que le consultant expert est plus souvent un spécialiste d’un type de potentiels qui s’adresse sélectivement aux entreprises où il sait pouvoir créer une forte valeur ajoutée par ses interventions, tout en conservant son statut d’intervenant extérieur.

De plus en plus de cadres choisissent le statut d’indépendants, parfois délibérément, parfois parce que c’est leur dernière cartouche au terme d’une période de chômage et de remise en question.

Garder son indépendance, un pari difficile

Mais très peu parmi eux l’abordent avec un véritable esprit d’entrepreneur indépendant et expert. Et c’est probablement la cause principale de leurs difficultés à en vivre correctement.

Car il  n’est pas seulement un indépendant, c’est un expert qui sait faire abstraction de son expertise parce qu’il a compris que pour bien la vendre, il convenait de la transformer en création de valeur tangible pour ses clients.

C’est en cela qu’il se différencie des indépendants qui s’évertuent à vendre leur expertise et non la valeur que cette expertise est susceptible de créer pour l’entreprise, alors que c’est la seule chose qui intéresse vraiment le dirigeant.

Ce faisant, ils laissent l’initiative au client de les consulter quand il a un besoin et passent à côté de la plupart des opportunités. Toutes celles que le client n’a pas identifiées et que seule une démarche proactive, comme celle de l’entrepreneur expert et indépendant, permettrait de découvrir et d’exploiter.

Voici donc quelles sont les trois sortes de positionnement offensif à l’usage de ceux qui ne veulent pas d’une carrière professionnelle subie.

Leur point commun est qu’ils supposent tous trois l’acquisition de quelques savoir-faire spécifiques et l’adoption d’une attitude mentale proactive, consistant à considérer que la meilleure façon d’obtenir ce que l’on veut est de créer les opportunités et de ne pas se contenter d’attendre qu’elles se présentent.

5 conseils pour dompter une mauvaise habitude

Certaines mauvaises habitudes sont un véritable frein. La liste peut être longue Il y a celles que l’on vous a reprochées des centaines de fois qui au lieu de vous éloigner d’elles vous ont au contraire enfermé en elles. Or, notre potentiel est loin d’être limité. Bien au contraire, nous avons la capacité de dépasser nos limites. La procrastination, une mauvaise habitude à maîtriser car cette habitude de remettre au lendemain ce que l’on peut faire le jour même en est un des exemples et, on le sait, entraîne une cascade de conséquences qui nuit à la dynamique de l’entreprise. S’écouter parler au lieu d’écouter les autres et de ne pas leur laisser terminer leurs phrases est une habitude qui détruit la communication et qui brise les dialogues.

5 conseils pour dompter une mauvaise habitude :

Identifiez précisément la mauvaise habitude que vous désirez supprimer

Il faut formaliser ce que vous souhaitez éliminer. Choisissez celle qui vous incommode, qui freine votre bonheur au travail, votre productivité ou votre forme générale. Notez-la bien sur un post-it que vous placez en évidence dans votre espace de travail, sur votre bureau voire sur votre écran d’ordinateur. En y jetant un coup d’œil tous les jours, vous ferez déjà un grand pas en avant vers sa disparition. 

Assurez-vous de votre motivation

Définissez la raison pour laquelle vous agissez : avez-vous vraiment envie de changer ? La décision vient-elle de vous ? Réfléchissez également à la manière dont les choses vont évoluer si vous supprimez cette mauvaise habitude de vos pratiques d’entrepreneur : votre entourage professionnel sera-t-il plus à l’aise avec vous ? Serez-vous plus productif au quotidien ? Une fois toutes les réponses apportées, vous pouvez en passer à l’étape suivante.

Parlez-en à un proche

En évoquant votre volonté avec votre entourage personnel ou professionnel (associés, collaborateurs éventuellement), vous affirmez votre envie de changement et vous  en faites, en quelque sorte, un engagement. Vous vous sentirez obligé d’aller jusqu’au bout et de réussir à dompter cette mauvaise habitude !

Action !

Une fois que vous êtes sûr de vouloir changer d’habitude et que vous vous êtes assuré du soutien de vos proches, lancez-vous ! Passez à l’action immédiatement, ne reportez pas votre décision et répétez votre nouveau mode de fonctionnement quotidiennement afin de remplacer la mauvaise habitude par la bonne. En établissant ce nouveau rituel pendant un mois environ, vous serez heureux de constater que la nouvelle habitude commence à s’ancrer dans votre vie. Courage, persévérance et rigueur sont les maîtres-mots !

Mesurez les résultats 

Après un mois passé à travailler sur vous, jeter un coup d’œil dans le rétroviseur. Que vous a apporté ce changement ? Un nombre plus important de clients ? Une meilleure forme physique ? Une productivité accrue ? Un moral au beau fixe ? Des relations plus intenses avec les collaborateurs ? Des performances globales améliorées ? Dans tous les cas, si vous avez réussi à dompter votre mauvaise habitude, savourez votre victoire… Et concentrez-vous sur le business ! 

9 meilleures stratégies de marketing de casino en ligne

Le marketing affecte la perception du jeu par les consommateurs. Les casinos en ligne l’ont bien compris et utilisent différentes stratégies pour attirer les nouveaux joueurs. Zoom sur les stratégies marketing utilisées dans le domaine.

1. Les avantages du marketing d’affiliation

Il s’agit de la technique la plus courante car elle génère un trafic important et de grande valeur à condition d’avoir mis en place un bon programme d’affiliation. Après tout, l’affiliation, permet de disposer des meilleures conditions de jeux et est souvent utilisé par exemple dans un casino en ligne payant Canada.

La difficulté est de susciter l’intérêt de vos partenaires affiliés en faisant la promotion de vos services en échange d’un prix raisonnable. L’affiliation en ligne présente un moyen économique et basé sur la performance.

2. Marketing sur les appareils mobiles

Cette stratégie souvent oubliée mais étonnamment efficace vise à renforcer le positionnement mobile. La grande majorité des jeunes joueurs placent des paris et jouent sur leurs smartphones. L’intégration de vos sites Web et de vos ressources multimédias mobiles peut considérablement améliorer les réponses et augmenter les chances que votre public cible vous choisisse dans le classement des casinos en ligne. La qualité de service et la mobilité sont particulièrement à soigner dans ce cas.

Notez également que l’intégration avec les appareils mobiles est tout aussi importante qu’une intégration avec des moyens de paiement en ligne qui sont sécurisés avec des portefeuilles comme PayPal, Neteller ou encore Paysafecard. Ainsi vous pouvez proposer un casino en ligne acceptant Paysafecard par exemple.

3. Utilisation des médias sociaux

Les médias sociaux sont l’endroit où le vrai jeu se déroule. Et, c’est certainement un moyen d’attirer plus d’internautes qui ont un compte Facebook, par exemple. Cependant, il faut savoir qu’un grand nombre d’utilisateurs des médias sociaux ne sera pas sensible à la thématique casino.

Il ne sera transféré sur votre site Web que si vous êtes en mesure de prouver que vous pouvez fournir un service de qualité. Pour cela, vous pouvez viser à devenir une source d’informations sur les jeux d’argent et en même temps fournir une partie supplémentaire d’informations sur les paris. Cela peut également aider au référencement web de votre site.

4. Communauté en ligne

Le jeu en ligne est une activité sociale multijoueurs et offrir un espace d’interaction pour les clients peut être l’une des meilleures stratégies de marketing casino virtuel. Une communité en ligne peut proposer des astuces sur la manière de jouer au poker par exemple ou encore comment avoir la meilleure approche de jeu. Dans certains cas, comme celui-ci cité, des joueurs peuvent laisser un commentaire en remplissant des champs dédiés (les champs obligatoires sont indiqués avec précision). Si vous choisissez de le mettre en place, cela permet aux clients de discuter de leurs approches de jeu, des avantages et inconvénients de votre site et au final de rassurer. 

5. Commercialisation par e-mail

La communication par e-mail reste un moyen très utilisé et important dans une stratégie marketing que ce soit pour une entreprise classique ou un casino en ligne. La plupart des gens vérifient encore leur adresse e-mail au moins une fois par jour. Attention tout de même à ne pas faire votre promotion n’importe comment car vous pouvez rapidement finir dans les spams. Vous devez prêter une attention particulière à l’origine de votre base car il reste intrusif. 

6. Mises à jour des promotions

En envoyant aux anciens clients et aux clients actuels des informations régulièrement mises à jour sur les nouvelles versions de jeux, les tournois de poker, les cadeaux et les bonus, ils seront plus à l’écoute, même s’ils n’ouvrent pas tous vos e-mails. Rien ne vous empêche de leur envoyer de temps en temps, s’ils l’ont accepté, des nouvelles sur les promotions qui les concernent tout particulièrement. 

7. Récompenses pour les clients réguliers

Tout le monde aime ce qui est gratuit. Par conséquent, il n’est pas surprenant que l’un des meilleurs moyens d’encourager les visiteurs reste d’offrir des bonus tentants. Dans le monde des casinos, il s’agit souvent d’offrir quelque chose qu’ils ne peuvent pas refuser et de viser pour l’avenir. Il se pourrait qu’ils se prennent au jeu et décident d’approvisionner leur cagnotte pour placer d’autres paris.

8. Le référencement web

Votre méthode de marketing de contenu (liée au référencement web ) est tout aussi importante que n’importe quelle stratégie de marketing d’entreprises lorsqu’il s’agit de promouvoir un casino. Tout se résume à une narration de qualité pour parler de votre marque et assurer un référencement local ou référencement international d’une application ou d’un site offrant des jeux. Cela est vrai pour toute entreprise, et les casinos en ligne ne font pas exception. N’hésitez pas à créer du contenu avec une forte valeur ajoutée pour votre lectorat. 

La création de contenus est une approche marketing intelligente qui met l’accent sur l’utilisation d’un contenu engageant et pertinent pour promouvoir les produits et/ou services proposés par votre société. C’est là que votre plan d’optimisation pour les moteurs de recherche (SEO) devient important. Un bon référencement vous aidera à augmenter votre visibilité en ligne et à améliorer le classement des moteurs de recherche sur les pages de contenu de votre site Web. Les spécialistes distinguent les méthodes différentes pour faire du référencement entre celui payant comme Google AdWords et celui gratuit dit naturel.

9. Travailler avec des experts

Un moyen infaillible d’améliorer votre marketing web de contenu est d’embaucher des experts en marketing digital. Ces fournisseurs ont des connaissances approfondies dans de nombreux domaines liés à une stratégie marketing web et au référencement web.

Ils trouveront les meilleurs moyens de développer la notoriété de votre entreprise et comprendront comment le client passe de la découverte de votre entreprise à l’achat de votre produit. Travailler avec des professionnels de contenu pour promouvoir un casino en ligne Canada légal vous apportera de nouvelles idées et des connaissances supplémentaires.

Le marketing est largement utilisé dans de nombreuses industries, il n’est donc pas surprenant que l’industrie du jeu puisse également en tirer de nombreux avantages. Sa bonne utilisation attire et fidélise de nombreux clients.

Un chef d’entreprise peut-il arrêter son activité quand il le souhaite ?

Quelles que soient les raisons, il est parfaitement possible pour un entrepreneur de arrêter son activité quand il le souhaite mais bien sûr à condition de respecter les règles et le Code du Travail lorsqu’il a des salariés. 

La procédure de cessation de l’activité d’une entreprise aboutit à sa fermeture et à l’arrêt de l’activité que ce soit pour un dépôt de bilan ou un arrêt volontaire. Dans tous les cas, l’entreprise doit respecter plusieurs étapes : dissolution, liquidation, paiement des impôts et déclaration sociale. 

Si l’arrêt d’une activité peut donc se faire quand le chef d’entreprise le souhaite, il doit néanmoins être préparé afin d’organiser au mieux, soit la cessation définitive de l’activité, soit la transmission de l’entreprise à un éventuel repreneur. Cette cessation d’activité peut être décidée volontairement par le chef d’entreprise lorsque l’âge de la retraite est venu par exemple ou lorsque le niveau d’activité de l’entreprise ne permet plus de faire face aux charges. Le dirigeant est alors tenu d’effectuer plusieurs déclarations.

Des difficultés financières importantes peuvent l’obliger à arrêter l’activité de l’entreprise.

Cette situation survient lorsque l’entreprise se trouve en :

  • Cessation de paiement, appelée couramment dépôt de bilan,
  • Redressement judiciaire impossible, c’est-à-dire lorsque la cessation de paiement est impossible à résoudre.

La dissolution de l’entreprise signifie l’arrêt (volontaire ou contraint) de l’activité professionnelle. Elle entraîne la radiation de l’entreprise sur les registres où elle est inscrite.

Informer rapidement son CFE

Pour les entreprises individuelles et les professions libérales, les choses sont relativement simples et plutôt rapides. Le dirigeant doit ainsi fournir à son CFE (Centre de Formalité des Entreprises) une déclaration indiquant la date de cessation, dans un délai d’un mois suivant la fin de l’activité. Cette déclaration donnera lieu à la radiation de l’entreprise au RCS, au Répertoire des métiers ou autres (selon le secteur d’activité). C’est en principe le CFE qui se charge également d’effectuer les démarches de radiation auprès des organismes sociaux (Assurance maladie, Allocations familiales, Caisses de retraite). Toutes les créances doivent dès lors être acquittées dans un délai de 60 jours.

Prévenir les impôts 

Ensuite, c’est auprès de l’administration fiscale qu’il convient d’effectuer d’autres déclarations. Car l’arrêt d’activité entraîne l’imposition immédiate des bénéfices non soumis à l’impôt. Le chef d’entreprise doit donc adresser au service des impôts des entreprises une déclaration des bénéfices, avec un résumé du compte de résultat et de la déclaration du chiffre d’affaires de la dernière période d’activité. Et ce dans un délai de 45 à 60 jours (selon l’activité), suivant la cessation. Même chose pour la TVA dont la dernière déclaration devra intervenir dans un délai de 30 à 60 jours selon le régime de la société. L’arrêt d’activité provoque d’ailleurs la liquidation définitive du compte de TVA.

Respecter le préavis et les indemnités des salariés

Dans le cas d’une société avec des salariés, il est également possible pour le chef d’entreprise de stopper son activité volontairement, mais à condition de respecter la procédure de licenciement (convocation du salarié à un entretien préalable, l’entretien en lui-même, la notification du licenciement, etc.) inscrite dans le Code du Travail. Celui-ci confirme d’ailleurs que la cessation d’activité de l’entreprise est, en soi, une cause de « rupture légitime » du contrat de travail à durée indéterminée. Toutefois, elle n’exonère pas l’employeur de son obligation de respecter un préavis et de verser l’indemnité de licenciement légalement due, ainsi que l’indemnité de congés payés et de délivrer les documents de fin de contrat obligatoires.

Aucune raison à fournir 

Au-delà de ces obligations, l’employeur n’a pas à justifier des raisons qui l’ont poussé à mettre fin à son activité. Comme l’a laissé entendre le Conseil constitutionnel dans une décision du 12 janvier 2002 (n° 2001-455 DC) relative à la loi de modernisation sociale, la liberté de cesser son activité est la conséquence de la liberté d’entreprise. D’ailleurs aucune disposition légale ne fait obligation à un employeur de maintenir son activité à seule fin d’assurer à son personnel la stabilité de l’emploi.

Attention !

Attention toutefois, s’il résulte d’une « légèreté blâmable » ou d’une « faute » de l’employeur, l’arrêt de l’activité ne constitue pas une cause réelle et sérieuse de licenciement. Les erreurs de gestion, en revanche, n’entrent pas en ligne de compte. La liberté de mettre fin à son activité n’est donc pas totalement sans limites. C’est d’ailleurs ce qui peut ouvrir la voie à des recours de la part du personnel devant les conseils de prud’hommes. Tout arrêt d’activité mérite d’être pensé et anticipé, surtout lorsqu’il y a des emplois. Car entre les préavis et les indemnités, la facture pour l’entreprise est souvent plus importante que l’on ne le pense. 

À qui et quand déclarer la cessation d’activité ?

Que vous soyez entrepreneur individuel ou dirigeant d’une société, vous devez déclarer l’arrêt de votre activité.

Vous devez faire cette déclaration dans les 30 jours suivant la fin de votre activité, auprès de votre centre de formalités des entreprises (CFE).

Votre CFE transmet l’information automatiquement aux différentes administrations concernées : Urssaf, services des impôts, tribunal de commerce.

La radiation des registres

La déclaration de cessation d’activité signifie la radiation : vous devez rayer quelqu’un ou quelque chose d’une liste, d’un registre ou d’un fichier sur lequel est inscrite de votre entreprise sur les registres suivants :

  • Registres légaux (RCS, RM, registre spécial des EIRL (RSEIRL), registre spécial des agents commerciaux)
  • Répertoire Sirene
  • Fichiers des affiliés professionnels des organismes sociaux
  • Fichiers des professionnels actifs gérés par l’administration fiscale
La formalité de radiation (cessation d’activité)
De quoi s’agit-il ?

La liquidation correspond à l’action de vider votre entreprise des éléments suivants :

  • Matériels : vous devez vendre les biens mobiliers et immobiliers de votre entreprise.
  • Financiers : vous devez payer et récupérer vos créances : Droit permettant à une personne d’exiger quelque chose d’une autre personne, en général le paiement d’une somme d’argent. Terme souvent utilisé pour désigner la somme due.. Et vous devez payer vos dettes.
  • Humains : vous devez licencier vos salariés.

L’objectif de la liquidation est de récupérer des actifs pour payer les dettes de votre entreprise.

La liquidation judiciaire simplifiée est effectuée lorsque votre entreprise répond aux critères suivants :

  • Elle ne comprend pas de bien immobilier.
  • Elle réalise un chiffre d’affaires inférieur ou égal à 300 000 €.
  • Elle emploie 1 seul salarié.

Cette liquidation est décidée par un tribunal. Elle est obligatoire (vous ne pouvez pas la refuser). Elle est effectuée par un juge.

La déclaration de vos résultats, un incontournable 

Vous devez régulariser le paiement des impôts sur vos bénéfices lorsque vous arrêtez votre activité. Vous devez faire la déclaration de vos résultats afin de payer les impôts sur vos bénéfices.

Quels résultats déclarer ?

Il s’agit des bénéfices suivants :

  • Bénéfices ou recettes réalisés depuis le dernier exercice clos
  • Bénéfices en sursis d’imposition ( provisions : Somme versée en avance en attendant le règlement global constituées avant la cessation, plus-values dont l’imposition avait été différée)
  • Plus-values réalisées sur la vente de vos biens immobiliers professionnels

Les plus-values réalisées lors de la cession d’un fonds de commerce peuvent être exonérées d’imposition sous certaines conditions.

Quel délai pour déclarer vos résultats ?

Vous devez faire votre déclaration de résultats en ligne  dans un délai de 60 jours après la cessation d’activité.

Le délai de 60 jours débute à partir de :

  • la publication de la cession du fonds de commerce dans un journal d’annonces légales,
  • la fermeture définitive de l’établissement où l’activité était exercée,
  • l’arrêt effectif d’une activité libérale ou indépendante (artiste-auteur par exemple),
  • s’il s’agit d’une profession réglementée, la publication au Journal officiel de la nomination du nouveau titulaire de la charge ou de l’office,
  • ou la prise effective de la direction de l’exploitation par le nouvel acquéreur de l’entreprise.

  A savoir : si l’arrêt de l’activité est lié au décès de l’entrepreneur, les héritiers (ou les ayants 

La déclaration de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA)

Vous devez régulariser le paiement de la TVA lorsque vous arrêtez définitivement votre activité.

Vous devez pour cela effectuer la déclaration de la TVA dans un délai de :

  • 30 jours pour le régime d’imposition au réel normal : déclaration CA3,
  • 60 jours pour le régime d’imposition réel simplifié : déclaration CA12 ou CA 12 A pour un agriculteur.

La taxe sur les salaires

Vous devez régulariser le paiement de la taxe sur les salaires lorsque vous arrêtez définitivement votre activité. Pour cela, vous devez remplir en ligne la déclaration annuelle de liquidation et de régularisation de cette taxe. Vous devez la faire dans un délai de 60 jours après la cessation d’activité et au plus tard le 15 janvier de l’année suivante.

Contribution économique territoriale (CET)

La contribution économique territoriale (CET) est une taxe qui se compose de 2 cotisations :

  • Cotisation foncière des entreprises (CFE)
  • Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE)

Cotisation foncière des entreprises (CFE)

La date d’arrêt de l’activité détermine les conditions de paiement de la CFE :

  • Si votre activité a cessé au 31 décembre, vous devez payer la totalité de la CFE due pour l’année de cessation.
  • Si votre activité a cessé en cours d’année, vous pouvez demander au service des impôts des entreprises (SIE) une réduction de la CFE par rapport au temps d’activité effectué.

Par la suite, vous paierez la CVAE seulement si vous avez réalisé plus de 500 000 € de CA HT.

Les déclarations sociales

Radiation de la sécurité sociale

Le CFE transmet votre déclaration de cessation d’activité :

  • à la sécurité sociale des indépendants (ex-RSI)  si vous exerciez une activité commerciale, artisanale, industrielle ou libérale,
  • à la sécurité sociale agricole (MSA) si vous étiez agriculteur.

Vous recevez, dans un délai de 30 jours après l’arrêt de votre activité, un document vous indiquant votre radiation et la situation de votre compte.

La déclaration sociale des indépendants (DSI)

Vous avez un délai de 90 jours maximum (après votre radiation de la sécurité sociale) pour déclarer vos revenus de l’année en cours et ceux de l’année précédente. Pour cela, vous devez remplir en ligne la déclaration sociale des indépendants (DSI).

Régularisation des cotisations (maladie, retraite)

Vous devez régulariser le paiement de vos cotisations sociales lorsque vous arrêtez définitivement votre activité. Il s’agit des cotisations d’assurance maladie et maternité, des allocations familiales et des cotisations pour votre retraite. Elles sont calculées sur votre revenu professionnel de l’année précédente.

Pour effectuer le paiement, vous avez un délai de 30 jours maximum après l’envoi de votre DSI.

La radiation de votre caisse de retraite

Vous devez procéder à la radiation du régime d’assurance vieillesse dont vous dépendez.

Source : site du service public

Comment bien réseauter ?

Réseauter avec la crise sanitaire a réduit le champ des opportunités des rencontres comme les salons, les apéros d’entrepreneurs, les conférences, les networking en présentiel. Il a donc fallu apprendre une nouvelle manière de créer des contacts. Pas toujours évident de se créer un réseau, surtout au démarrage de votre entreprise. Pourtant, c’est à ce moment précis que vous en avez le plus besoin. Savoir agrandir sa liste de contacts, et ce, de manière judicieuse, demande un certain savoir-faire. Zoom sur les méthodes et astuces dont nous vous dévoilons le secret …

Le réseautage (ou networking) désigne une activité planifiée et systématique qui consiste à rechercher de nouveaux contacts afin de construire des relations à long terme. Ce concept repose sur une sollicitation réciproque et sur une éventuelle entraide entre deux ou plusieurs personnes. Pour résumer, le réseautage, c’est l’ensemble des activités qui a pour but de multiplier les contacts professionnels. C’est ainsi le moyen d’accéder à des opportunités professionnelles. 

Il doit être perçu comme un échange de services, voire, pourquoi pas, un échange de passions. C’est un moment propice à la rencontre de partenaires commerciaux, fournisseurs, prestataires, clients, voire même salariés potentiels. Le réseautage rend alors possible l’échange d’informations, facilite la communication, les négociations et les ventes, et contribue ainsi à renforcer vos affaires. En résumé, réseauter c’est créer des relations professionnelles qui pourraient devenir plus que prometteuses. Le tout est de savoir s’en servir …

Le réseautage, une attitude à adopter

Votre attitude ne doit pas être passive. Le réseautage se gère de manière proactive. Aucun contact ne pourra, en effet, être établi sans passage à l’action. Vous ne devez pas laisser les contacts venir à vous, vous devez les provoquer, du moins dans un premier temps. Certes, cela vous paraîtra probablement contraignant. Toutefois, si vous respecter cette étape, votre réseau devrait s’élargir petit à petit, amenant naturellement d’autres contacts à vous.

Il est évident qu’être un bon communicateur facilite le réseautage. Ne vous arrêtez cependant pas à cela. D’après Ford R. Myers : « Les meilleurs networkers sont souvent des gens à l’écoute des autres et non pas de bons orateurs »

Et puis, ne vous arrêtez pas à votre profession, ce n’est pas l’unique composant de votre personnalité. Gardez à l’esprit que le réseautage est, pour vous, un moyen d’évoluer en société. Vos futurs partenaires ou collaborateurs attachent de l’importance à l’aisance avec laquelle vous vous exprimez, surmontez les difficultés. Qui plus est, ils ne recherchent pas de simples profils mais également des personnes en qui ils peuvent avoir confiance.

Réseauter c’est respecter des procédés

Dans l’idée de réseauter efficacement, il est primordial qu’au préalable, d’identifier une cible et de définir un champ d’action. Le champ d’action réunissant vos clients potentiels. Après avoir identifié votre réseau, qualifiez-le.

Essayez de cibler des personnes détenant des postes à responsabilités, ou des personnes disposant elles-mêmes de nombreux contacts. Ne négligez pas pour autant les autres. Toute opportunité est bonne à saisir.

Le réseautage émane d’un concept de solidarité dans une perspective « gagnant-gagnant ». C’est donner pour ensuite espérer recevoir. Il s’agit de proposer votre aide à vos interlocuteurs. Même si cela semble irrationnel, faites-le, dans un premier temps, sans rien attendre en retour, du moins directement. Les bénéfices en termes de réseau devraient surgir par la suite. Une aide, même modeste, sera appréciée. Échanger des informations et des conseils fait en effet partie intégrante du réseautage. Les personnes que vous aidez vous aideront probablement à leur tour, et parleront peut-être de vous autour d’elles. Ce qui contribue à étendre votre réseau, et ce, de manière positive. Le fait d’échanger des informations – et parfois même des banalités – peut être source de bénéfices.

Ne vous y prenez pas trop tard pour commencer à constituer votre réseau, vous en aurez besoin dès le début. Le réseautage n’est, de plus, pas réservé à des personnes au statut particulier. Plus vous réseautez tôt, et plus vous aurez de chances d’élargir votre réseau de façon considérable. Ceci dans le but d’optimiser vos chances d’être informé d’une opportunité business.

Le réseau se travaille. Il ne s’agit pas de réseauter uniquement lorsque vous avez besoin d’un service en particulier, ou lorsque survient une urgence, mais il est question de réseauter tout le temps. Un réseau met du temps à se construire, se consolider, et se renforce au fil des années. Le réseautage est en cela une action qui se construit avec le temps. Il ne faut donc pas réseauter par besoin immédiat mais par anticipation, en visant le long terme.

Osez ! Prenez des initiatives, allez parler à des personnes que vous ne connaissez pas. Si vous vous concentrez uniquement sur des personnes que vous connaissez déjà, vous n’aurez que de faibles chances d’agrandir votre réseau …

N’abusez pas du networking en considérant que vous pouvez vous octroyer le droit d’abuser de la gentillesse des autres. Leur disponibilité ou leur bienveillance finissent toujours par dépendre de la vôtre. Il n’est pas non plus question de les solliciter uniquement lorsque que vous avez un problème, mais aussi de leur faire des propositions. Vous aurez ainsi un bien meilleur retour. 

Enfin, assurer le suivi. Tenez au courant les interlocuteurs concernés en leur faisant part des évolutions et de l’avancée du projet. Ils seront d’autant plus disposés à en faire de même le jour où la situation s’inverse.

Le networking, où ça ?

Il existe des plateformes qui permettent la mise en contact avec des professionnels de votre secteur d’activités comme LinkedIn, par exemple. En utilisant ces plateformes, vous pouvez construire votre réseau via les différents réseaux sociaux.

Outre ces plateformes, des organismes d’aide aux entreprises sont mis en place pour faciliter le réseautage. Les centres d’entreprises, soutenus par les pouvoirs publics, offrent des opportunités de rencontres d’entrepreneurs notamment. Des structures accompagnent les entrepreneurs en leur assurant un suivi.

Le réseautage est donc accessible à tous, il suffit simplement de savoir s’y prendre. Maintenant que vous avez toutes les cartes en main, n’attendez plus, réseautez !

BPA : 3 lettres qui changent votre gestion d’entreprise

Automatiser les procédés de son entreprise est une décision judicieuse. Le digital était omniprésent dans nos vies depuis quelques décennies déjà. L’apparition du COVID en 2020 a énormément accéléré l’implication du digital dans les façons de travailler. 

L’un des mots les plus à la mode dans ce domaine est « Business Process Automation » (BPA). Généralement, il est associé à des tâches administratives ou de back-office qui font partie de nombreux processus d’entreprise.

Mais que signifie exactement BPA ? Et comment est-ce utilisé par d’autres entreprises pour automatiser les processus ? 

Que le terme vous soit familier ou nouveau, découvrez dans cet article ce qu’est le BPA et comment son application peut révolutionner la façon dont vous gérez votre entreprise.

BPA : QUÉSACO ?

Le BPA (business process automation ou automatisation des procédés d’entreprise) comprend tout ce qui tend à automatiser l’exécution des tâches et des processus. Le but étant d’améliorer et accélérer les flux de travail d’une entreprise. 

Généralement sous la forme d’un logiciel implémentable, le but ultime du BPA est d’optimiser la vitesse et l’efficacité de vos processus. Tout en libérant du temps pour que vos employés puissent se concentrer sur les actions les plus importantes et les plus réfléchies de votre entreprise. 

Automatiser les processus métier, c’est confier à un ordinateur la responsabilité de gérer certains processus au sein de votre entreprise. Le BPA repose sur l’intelligence artificielle (IA). L’IA s’appuie sur l’aide d’un ordinateur pour gérer des tâches administratives ou prendre des décisions.

BPA, BPO, BPM, RPA : s’y retrouver et comprendre

Le BPA est issu d’une longue lignée d’améliorations numériques, BPO, BPM, RPA… Reliées les unes aux autres, ces avancées technologiques sont complémentaires. Afin de bien comprendre ce qu’est le BPA et ses spécificités, voici quelques définitions. 

BPO

L’externalisation des processus d’entreprise (BPO pour business process outsourcing) est l’externalisation de tâches répétitives, telles que la saisie manuelle de données, vers un pays à bas salaire . C’est-à-dire en les confiant à une entreprise extérieure. 

BPM

La gestion des processus d’entreprise (BPM pour business process management) est une stratégie visant à améliorer des processus spécifiques dans votre entreprise. L’objectif du BPM est double : réduire les coûts et fournir une vue d’ensemble du fonctionnement économique de la structure. 

RPA

L’automatisation des processus robotiques (RPA pour robotic process automation) est également liée à l’automatisation de certaines tâches répétitives à l’aide de logiciels. Mais cette solution de traitement des affaires est davantage axée sur les technologies et la manière d’automatiser leur exécution. 

BPA

Nous avons déjà présenté une définition du BPA plus tôt dans cet article. Il s’agit de tout ce qui vise à réaliser des tâches et à achever des processus par l’automatisation ; donc à améliorer le flux de travail d’une entreprise. 

Maintenant que nous connaissons les légères différences entre les deux termes, il est temps d’examiner les avantages du BPA.

Avantages 

Les avantages d’utiliser le BPA dans votre entreprise sont nombreux. Gain de temps, fiabilité, économie… Passons en revue quelques-uns des bénéfices majeurs. 

  • Plus rapide et plus efficace
    Le BPA repose sur une IA et un processus automatisé. Ainsi, le logiciel est à même de travailler en continu et sans arrêt tout en conservant une fiabilité et une précision accrue.
  • Moins cher
    La réduction des coûts est un des résultats majeurs dans l’implémentation du BPA. Le logiciel vous permet de réduire les embauches spécifiques aux tâches qui seront à présent automatisées. Implémenté directement dans votre serveur, le logiciel prend moins de place dans un bureau.
  • Moins d’erreur
    Confier la gestion des tâches à une IA vous exempt de correction et autres vérifications supplémentaires. Le logiciel est doté d’une précision proche de 100%. Les erreurs liées par exemple à la saisie ou copie de données ne sont plus d’actualité grâce à l’automatisation. 
  • Des employés plus concentrés
    En soustrayant les tâches répétitives de l’emploi du temps de vos équipes, elles gagnent un temps considérable. Ainsi plus de temps est disponible pour effectuer leurs cœurs de métier. Vos employés ont davantage de temps à dédier à des activités plus importantes et stimulantes. 

Exemples pratiques de BPA

Le BPA peut servir les entreprises de tous les secteurs d’activité. Il existe des cas d’utilisation communs à tous les niveaux du traitement des affaires. 

Découvrez certains cas d’utilisation du BPA et évaluez leur possible adaptation à votre entreprise : 

La gestion des dépenses d’entreprise

Commençons par la gestion des dépenses d’entreprise. Auparavant, les reçus et les factures faisaient constamment l’objet d’allers-retours entre les différents services : les mêmes informations étaient extraites plusieurs fois par plusieurs personnes différentes. 

Désormais, utilisez un logiciel d’extraction de données extrayant les données une seule fois et les partage au flux de travail ciblé. 

Concrètement, un employé soumet une facture au service financier. Il n’a plus besoin de conserver la facture pendant des jours, le service financier n’a plus besoin de la traiter manuellement (extraction, vérification, calcul, vérification et remboursement). 

Le logiciel de gestion des frais raccourcit et accélère le processus. 

L’employé n’a qu’à scanner la facture. Les informations pertinentes sont directement extraites, analysées en fonction des paramètres de sécurité préalablement personnalisés, les niveaux de validation étant également définis par l’entreprise. 

Une fois extraites, elles peuvent être sauvegardées dans votre logiciel de comptabilité. 

Ici, le logiciel de gestion des dépenses effectue automatiquement les étapes de vérification à travers les flux d’approbation (en fonction des paramètres définis au préalable). 

Enregistrement des clients et KYC (Know Your Customer)

Tout ce qui touche aux données personnelles de vos clients est un sujet sensible. Il devient alors très risqué d’externaliser ce processus au risque de divulguer à des tiers des informations sensibles et confidentielles. Le BPA est une solution sécurisée, entièrement conforme aux critères de la RGPD. 

Dans le secteur bancaire surtout, utiliser les solutions BPA est utile et pratique. Par exemple pour ce qui est de vérifier l’identité d’un client. Il faut vérifier que les informations remplies sur le formulaire correspondent à celles présentent sur la preuve d’identité fournie. 

Un processus de vérification avec une solution automatisée ressemble à ce qui suit : 

Le procédé suit 6 étapes : 

  • Tout d’abord, vous commencez la vérification de l’identité, en utilisant votre smartphone une application.  
  • Le client scanne sa preuve d’identité. L’application détecte les bords, améliore et optimise la luminosité. 
  • Elle compare les informations de la pièce d’identité avec celles d’un formulaire, par exemple.
  • La photo est isolée et comparée à un selfie pris par le client avec son smartphone.
  • La signature est également isolée et comparée à une signature numérique demandée au client. 
  • Et voilà ! Votre identité est vérifiée.

Ainsi, l’identité est automatiquement vérifiée. Vous pouvez maintenant enregistrer le client en toute confiance. Cette utilisation est 100% conforme à la RGPD, aucune donnée n’est conservée. 

Le BPA chez Klippa 

Si la lecture de ce blog vous a donné envie de découvrir comment le BPA peut fonctionner pour votre entreprise, l’étape suivante consiste à définir vos objectifs d’automatisation et à explorer le marché des fournisseurs de BPA.

Trouver le bon fournisseur peut prendre un certain temps, mais il est important de s’assurer que vous avez la bonne solution. En fin de compte, le BPA devrait vous faire gagner du temps et de l’argent, plutôt que de prendre une grande partie de votre attention qui serait mieux utilisée ailleurs. 

Vous pouvez trouver plus d’informations et un fournisseur de BPA chez Klippa

Évitez à tout prix les bad buzz

La communication médiatique prend constamment des risques ! Quelques clics suffisent et l’investissement des agences et du service communication se trouve anéanti par un BAD BUZZ. Aujourd’hui Les critères ont changé et certains internautes ou concurrents font la chasse  aux  publicités racistes, sexistes, mensongères ou encore inacceptables issues des concepts dépassés. De nombreuses marques ont essuyé les foudres des internautes et les ont laissées impuissantes devant le déferlement de critiques. Comme quoi faire le buzz est souvent une prise de risques qu’il n’est pas toujours bon de prendre pour les marques. Focus sur quelques exemples qui restent dans l’inconscient des clients et les rendent méfiants à l’égard de certaines marques.

Volkswagen, ou l’exemple d’une mauvaise communication de crise

Au classement des plus gros Bad buzz de cette année 2015, il y a fort à parier que Volkswagen récupère la première place. Rappelez-vous : le 18 septembre, les autorités américaines mettent en cause le constructeur allemand, en affirmant qu’il a violé une loi relative à l’impact environnemental. L’entreprise est ainsi accusée d’avoir utilisé différentes techniques visant à réduire frauduleusement les émissions polluantes de certains de ses moteurs diesel et essence lors des tests d’homologation. Un coup dur pour la marque, dont le président Martin Winterkorn a reconnu que 11 millions de véhicules étaient concernés par cette opération frauduleuse.

Ce dernier a d’ailleurs annoncé sa démission le 23 septembre. Reste qu’à la suite de cette crise, les dirigeants du constructeur n’ont en plus pas réussi à bien communiquer ! « Une visite sur le site du constructeur, Twitter ou la page Facebook des marques du groupe révèle qu’aucune publication n’est dédiée aux rappels, aux excuses ou aux explications. Stupéfiant, à l’heure des chaînes d’informations en continu et du tout-réseaux-sociaux. », note, à raison, le consultant Florian Silnicki, expert en communication et fondateur de l’agence de communication de crise « LaFrenchCom », chez nos confrères de La Tribune.

Conséquence logique de cette absence de communication adaptée : ce sont les internautes qui se sont chargés de refaire une santé à la communication de la marque, en détournant certaines de leurs publicités. Ainsi, on a pu observer sur Twitter une photo de Dark Vador avec le logo Volkswagen en guise de bouche, et le slogan « Que la force (obscure & sournoise) soit avec vous ! » ou encore le détournement du slogan classique de la marque : « Das Auto » (l’automobile) est ainsi devenu « Das STINK Auto » (l’automobile puante)…

Wiko maltraite les coqs ?

Fin septembre 2015, le fabricant français de téléphones Wiko a fait parler de lui. Dans un élan marketing, le constructeur a décidé de faire sa promotion en envoyant à plusieurs rédactions journalistiques parisiennes des cages dans lesquelles se trouvaient des coqs vivants. Le but ? Montrer son soutien à l’équipe de France de rugby grâce au hashtag #cocowiko, et montrer par la même occasion que l’entreprise sait faire du Made In France. Autant dire que l’opération n’a pas vraiment plu aux défenseurs de la cause animale, qui se sont empressés de relayer la chose sur les réseaux sociaux pour dénoncer le manque d’empathie envers les pauvres bêtes.

Dans un article réalisé par nos confrères de Numerama, les responsables de Wiko mobile ont répondu aux détracteurs dans les commentaires : « Vos interrogations sont légitimes et il nous semble important d’apporter quelques précisions. Nous avons fait en sorte que les animaux soient parfaitement bien traités. Dès ce soir ils retournent dans leur ferme du 78. Les coqs sont dans leur cage individuelle spécialement conçue pour les volailles. Nous sommes conseillés et accompagnés par Animalerie.club qui se charge de la bientraitance de nos coqs. » Pas sûr que cela suffise à convaincre les défenseurs des animaux…

L’erreur stratégique de SamsunG

Le mardi 15 septembre, la marque Sud-Coréenne de téléphonie a voulu faire le buzz sur Twitter pour le lancement de son nouveau smartphone, le Galaxy S6 Edge+, en organisant une soirée d’envergure à la piscine Molitor, à Paris. Pendant l’événement, de nombreux tweets émanant de personnalités diverses et variées ont fleuri sur la Toile, pour faire l’éloge de cette magnifique et superbe soirée. Les posts des stars étaient accompagnés du hashtag #NewEdgeNight et d’un lien vers le site de Samsung. Curieux, non ? D’autant que certaines stars comme Tony Parker n’étaient pas présents sur place, le sportif étant à l’époque en déplacement à Lille pour l’Euro de basket…

La campagne a donc rapidement fait un flop, tant les tweets se sont multipliés et ont rapidement pris l’air de tweets sponsorisés. De nombreux ambassadeurs de la marque, parmi lesquels certains humoristes comme Kev Adams, des sportifs à l’image de Gaël Monfils, ou des journalistes comme Denis Brogniart ont clairement promu l’événement sur les réseaux sociaux, ce qui a valu à la marque de vives critiques des internautes. Samsung a en revanche démenti avoir rémunéré ces célébrités pour leurs tweets élogieux.

La mauvaise année de Nutella

2015, l’année de trop pour Nutella ? Le groupe agro-alimentaire a subi deux événements négatifs coup sur coup. D’abord, la mort de leur fondateur Michele Ferrero le 14 février a sans aucun doute écorché les membres de l’entreprise, dont le président actuel n’est autre que Giovanni Ferrero, fils du défunt. Mais c’est surtout 10 jours plus tard, le 24 février, que la marque a réalisé une monumentale erreur de communication. Nutella a invité les internautes en ligne à personnaliser leurs pots de Nutella, le tout sur un site intitulé « Dites-le avec Nutella ». Jusqu’ici, rien d’anormal. L’opération marketing semblait d’ailleurs originale dans l’optique de fidéliser les fans du produit.

Seulement voilà. La marque a dévoilé une liste de mots qu’il était interdit d’utiliser sur ces fameux pots de Nutella. Parmi ces fameux « mots interdits », on notait bien sûr des insultes (logique), mais également des termes que la marque voulait visiblement éviter, comme « obèse », « gras » ou « palme »,  qui fait référence à l’huile de palme, a priori utilisée pour la confection du produit.

Des termes comme « musulman » et « lesbienne » apparaissaient également dans la liste, aussi étrange que cela puisse paraître… Rapidement, les internautes ont twitté le phénomène, profitant de ce bad buzz pour tenter de détourner la campagne. La marque a réagi en expliquant que la liste de mots interdits avait été établie pour « garder la campagne dans un esprit positif ». Sur Twitter, la marque a néanmoins essayé de faire preuve d’humour à l’attention de ceux qui ont essayé de contourner les termes interdits en leur envoyant une photo d’un pot de Nutella griffé d’un slogan : « notre imagination n’égalera jamais la vôtre ».

Ryanair, la gueule de bois après la Saint-Patrick

Le 17 mars 2015, jour de la Saint-Patrick, fête nationale en Irlande, la compagnie low-cost irlandaise avait créé l’événement en annonçant la commercialisation de vols à 14 euros à destination des états-Unis. Il n’en fallait pas moins pour que la presse du monde entier relaie l’information dans ses colonnes, rappelant que l’entreprise avait approuvé, dans un communiqué publié des années auparavant, « des projets de développement pour la croissance future, dont un projet transatlantique ». Sauf que voilà : deux jours plus tard, soit le 19 mars 2015, l’exubérant PDG de la compagnie Michael O’Leary a déclaré très simplement à la presse : « We screwed up » (« on a foiré », ndlr). Il s’agissait en réalité d’une erreur de communication, à laquelle l’entreprise a répondu en envoyant un communiqué de presse afin de démentir toute velléité de mettre en place un projet transatlantique pour le moment.

Pourquoi une telle lenteur dans la réaction de la marque ?

Tout simplement à cause de la Saint-Patrick, jour férié en Irlande, qui n’a pas permis aux community managers de la compagnie de réagir dans les temps. Histoire de redorer son blason, l’entreprise a par la suite mis en vente 10 000 billets d’avion vers l’Europe à seulement 10 €. L’année 2015 aura décidément été une année placée sous le signe du buzz pour Ryanair, puisqu’un mois avant cet incident, en février, certains personnels au sol appartenant à la compagnie avaient dessiné un pénis dans la neige de l’aéroport de Dublin, ce qui avait enflammé la toile.

Une remarque originale

En bonne intelligence, et avec beaucoup d’humour, le community manager de la marque avait répondu au buzz par une remarque originale : « Notre personnel au sol est l’un des meilleurs du secteur pour les rotations en 25 minutes, l’art n’est pas leur point fort, ils ont clairement oublié de dessiner des ailes à leur avion de neige… ». Efficace !

Lego organise une chasse aux œufs… ratée !

L’opération marketing avait tout d’un succès à venir. Et pourtant. Lego, célèbre marque de figurines de construction pour les enfants, a voulu profiter du mois d’avril 2015 et de la fête de Pâques pour organiser une chasse aux œufs dans 5 grandes villes françaises (Paris, Lyon, Rennes, Strasbourg et Marseille). Le but final consistait à promouvoir la nouvelle gamme de figurines de la marque, baptisée Ninjago. L’opération a rassemblé plusieurs centaines de personnes à Rennes, place de La République. Sauf qu’elle a tourné au fiasco. Attendus pour 10h, les participants sont arrivés à l’aube, profitant du moment pour récupérer des figurines -parfois même plusieurs à la fois- avant l’heure de lancement théorique de l’événement. Les organisateurs ont été rapidement dépassés.

u total, sur les 500 jeux à disposition, 350 ont disparu avant le début officiel de la chasse. Entre 10h et 11h, le reste des jouets a fondu comme neige au soleil. Résultat : les enfants ont pleuré, et les parents ont râlé, principalement sur Twitter, ce qui a valu à la marque un sacré Bad buzz. On pouvait notamment lire certaines réactions comme celle-ci : « Streetmarketing manqué pour #lego à #Rennes avec l’opération @Ninjago… et un bon buzz négatif à la clé. » ou bien celle-là : « #lego #ninjago #rennes 20 km pour des pleurs et une organisation lamentable… extrêmement déçus par la marque. »

United Brands voit sa publicité, jugée trop sexuelle, retirée

En avril dernier, la marque United Brands a été condamnée en Belgique à mettre fin à sa campagne publicitaire intitulée « You can leave your shoes on » (« tu peux garder tes chaussures », ndlr). Sur les affiches de la marque, on pouvait voir une femme entièrement nue poser allongée, entourée de paires de chaussures de ladite marque. La référence au titre musical de Joe Cocker « You can leave your hat on », popularisé par la scène de strip-tease présente dans le film 9 semaines et demi, est évidente. Mais le Jury d’Ethique Publicitaire (JEP), équivalent de l’autorité belge de régulation de la publicité, a décidé de sanctionner la marque, à la suite de la plainte d’un consommateur qui a vu dans cette réclame « une femme paraissant jeune avec un visage exprimant la soumission, se couvrant, mais en même temps séduisant, quelque peu vague, et exprimant un désir sexuel prononcé ».

Le directeur marketing de l’enseigne Chris Verghoten s’est défendu de toute volonté de machisme, indiquant au contraire que l’intention était simplement de « mettre en avant les chaussures ». Ce n’est pas la première fois qu’une publicité est retirée car jugée trop explicite sexuellement. En 2013 en France, la RATP avait refusé d’afficher dans le métro la pochette du dernier album d’Etienne Daho, sur laquelle on voyait l’artiste poser aux côtés d’une jeune femme en petite culotte, les seins apparents.

Des slogans sexistes sur des produits de liquide vaisselle au BHV

Les récipients de liquide vaisselle de la marque Dishes Good, commercialisés au BHV de Paris, ont créé la polémique fin décembre. Et pour cause. Sur le packaging des produits, le consommateur pouvait y lire des petites phrases bien salaces destinées à un public féminin : « Il faut pomper pour que ça gicle », « C’est connu, le plaisir vient en astiquant », ou encore « Ne pas avaler ? Zut, pour une fois que j’étais d’accord ». Les slogans ont été mis au goût du jour par l’internaute @ecuzette sur son compte Twitter. Il a mentionné : « Tranquilou, le BHV propose du liquide vaisselle avec des indications bien salaces et bien destinées aux femmes ».

Et l’affaire a pris une toute autre tournure lorsque les politiques se sont emparés de l’histoire ! La secrétaire d’état aux Droits de la femme, Pascale Boistard, et celle chargée de la Famille, Laurence Rossignol, ont dénoncé le sexisme dont a fait preuve la marque au travers de sa campagne marketing. Le grand magasin parisien a répondu aux critiques en invoquant le second degré. Pas sûr que cela soit si drôle, après tout… !

Bonduelle affiche la présence de viande… dans ses légumes !

Connaissez-vous Bonduelle, la célèbre marque de légumes surgelés ou en conserve ? En mai 2015, l’enseigne a subi les critiques d’internautes et des défenseurs des communautés végétariennes, car elle a dévoilé que ses produits étaient susceptibles de contenir des arômes d’origine animale. Tollé général ! De la viande, dans des légumes ? C’est le site Vegemag, site d’informations pour végétariens, qui a relayé l’information. Bonduelle a plutôt bien géré la communication de crise, puisque le géant agro-alimentaire n’a pas démenti, indiquant même qu’il allait ajouter l’information sur les emballages des produits.

D’abord relayée uniquement parmi les militants végétariens sur les réseaux sociaux, l’affaire a pris de l’ampleur après avoir été traitée par Le Parisien, et reprise ensuite par différents grands médias, dont France 2 et M6 pour leur journal télévisé. À la demande du site Vegemag, l’industriel s’est quand même engagé à modifier les étiquettes de ses produits et les descriptifs sur son site internet. Des informations supplémentaires y ont été ajoutées, dont « présence d’ingrédients d’origine animale dans la composition d’un arôme de ce produit » et « ne convient pas aux régimes végétariens ».

Aoste s’attire les foudres de la communauté végétarienne

Tout début 2015, la célèbre marque de charcuterie Aoste a voulu réaliser un spot TV rigolo. Mais les réactions n’ont pas forcément été à la hauteur du buzz espéré, au contraire. Le pitch du spot est simple : le spectateur assiste au quotidien d’une famille de végétariens, qui fait face à la demande du fils, adolescent, qui désire manger autre chose que des steaks de tomate et autres plats au tofu. Résignés, les parents décident d’emmener leur garçon dans une grande surface, précisément au rayon charcuterie où il pourra -enfin- acheter du jambon (Aoste, bien sûr !). La communauté végétarienne a réagi très vite sur les réseaux sociaux. La campagne a généré plus de 4 000 commentaires négatifs et la presse s’est également faite le relais de cette campagne de mauvais goût.

On pouvait lire sur Terraeco un article intitulé « Dis, Aoste, tu voudrais pas foutre la paix aux végétariens ? », et Mr mondialisation.org s’est fendu d’un papier intitulé « Quand Aoste prend les consommateurs pour des jambons ». Incisif ! La marque s’est excusée sur Twitter en postant ce message : « Suite aux réactions concernant notre nouvelle publicité, nous sommes désolés si celle-ci a heurté votre sensibilité. Cette publicité se veut décalée et joue la carte de l’humour. Nous respectons toutes les différences sans jugement de valeur. Nous comprenons que le sujet soit sensible mais n’y voyez aucune animosité de notre part. » Convaincu ?

Litige avec le client : l’importance d’aller vers le compromis

Les litiges avec des clients peuvent engendrer des procédures judiciaires coûteuses et asphyxiantes pour l’entreprise. C’est la raison pour laquelle il est nécessaire d’opter pour une solution amiable.

Rupture de stocks, retard de livraison, erreur d’affichage des prix, factures impayées sont autant de raisons à l’origine des conflits. Mais comment stopper rapidement ces litiges face à un client déterminé ?

Dialoguer avant tout

La première étape pour régler un litige avec un client en cas de factures impayées ou de réclamations diverses  reste d’appeler votre client et de le contacter directement. Il est toujours judicieux de chercher, dans un premier temps, un arrangement à l’amiable. Tentez de prendre contact avec votre client pour lui rappeler ses obligations de paiement. Si besoin, trouvez avec lui une solution qui pourrait satisfaire et arranger les deux parties.

La médiation pour éviter la sanction

En raison de la vitesse de diffusion des informations, il est de plus en plus facile de faire des erreurs et de se retrouver en conflit avec un ou plusieurs de ses clients. Une situation inconfortable pour une entreprise, quelles que soient sa taille et sa notoriété. Une bonne relation client commence par la mise en place d’une stratégie de communication. Ainsi, elle permet la gestion des différends et offre des solutions arrangeantes pour les deux parties. Ainsi, en cas de crise, on écoutera le client et on enregistrera ses doléances puis transmises au service concerné, afin de déterminer l’origine du litige et en attendant un accord.

Il arrive que le courant ne passe plus entre le client. En outre que les discussions pour trouver une entente n’aboutissent plus. L’entreprise a tout intérêt à proposer au client la résolution du conflit devant un médiateur conventionnel, conformément à l’article 1530 du code de procédure civile. Ce qui signifie que les deux parties ne seront pas obligées d’engager de poursuite judiciaire devant un tribunal. Cette démarche est payante mais elle est fiable et rapide.

Dans la pratique, la résolution à l’amiable s’effectue devant le médiateur. Celui-ci procède à la confrontation puis à l’établissement d’un procès-verbal d’accord entre les deux parties, lorsque cela est possible. Rien n’est imposé au cours de cette médiation. 

Une démarche gratuite et conciliante

L’entreprise qui ne veut pas faire les frais d’une médiation peut tenter la conciliation, pour résoudre un litige avec un client. Il suffit de formuler sa demande devant un conciliateur assermenté, ou saisir directement le juge du Tribunal d’Instance. Les deux parties sont confrontées et le conciliateur tentera de trouver une issue au conflit, afin d’éviter la procédure judiciaire. Un constat d’accord est établi lorsque les négociations aboutissent.

Il peut y avoir plusieurs tentatives de conciliation avant un accord, en raison des délais de réflexions accordés par le conciliateur et des pièces à joindre au dossier. En cas de non aboutissement, le dossier fera l’objet d’un rapport qui sera transmis au Tribunal d’Instance.

Le conciliateur tient une permanence dans une Maison de Justice et son intervention est gratuite et sans condition de ressource. La démarche est rapide et très efficace pour résoudre les différends, conformément au code de procédures civiles.

Gérer les conflits en interne

Qu’il s’agisse d’un problème lié à la qualité d’une marchandise, d’un impayé, d’une réclamation client, il est important de savoir gérer le conflit en interne avant de se tourner vers des solutions de procédures judiciaires qui ne donnent pas une image positive de l’entreprise. Lorsqu’un client vient faire une réclamation, il est recommandé de prendre en compte sa demande par écrit, afin d’éviter d’amplifier le conflit.

Les relations entre investisseurs et entrepreneurs, à bien réfléchir en amont

Investisseurs et entrepreneurs sont des binômes complémentaires qui agissent pour chacun peur propre intérêt mais aussi pour l’intérêt de l’entreprise. Dans la très grande majorité des cas, les relations entre les investisseurs et les entrepreneurs sont organisées dans le pacte d’actionnaires. Celui est conclu et négocié au moment du versement des fonds. 

Les clauses liées aux fondateurs dirigeants

Avant d’investir dans une start-up, l’investisseur va juger la capacité de l’équipe dirigeante à surmonter les obstacles et embûches de la vie de toute société. Son premier motif d’investissement sera la qualité de l’équipe fondatrice. Par conséquent, l’investisseur va se protéger d’un départ imprévu d’une personne clé. En contrepartie du financement, il aura tendance à poser comme condition que les dirigeants s’engagent dans la durée dans cette aventure.

Par exemple, le pacte d’actionnaire pourra contenir : 

  • des clauses interdisant aux dirigeants d’exercer des fonctions dans d’autres entreprises ou de vendre leurs actions pendant une certaine durée (lock-up).
  • des clauses prévoyant la perte de leurs actions et des autres instruments incitatifs s’ils devaient quitter l’entreprise avant une certaine date (vesting) .
  • des clauses de non-concurrence . 
  • des clauses attribuant à l’entreprise les propriétés intellectuelles créées par les fondateurs, etc.

En contrepartie du pacte d’actionnaire, les dirigeants pourront conclure des accords incitatifs d’intéressement et de participation au capital. L’objectif de ces outils est de motiver les dirigeants malgré une forte dilution. On peut citer les stock-options, options d’achat, bons de souscription, etc.

Les clauses résultant d’un goodwill à l’entrée

Lors d’une prime d’émission importante ou d’un goodwill à l’entrée des investisseurs, ces derniers voudront empêcher les fondateurs de vendre leurs actions sur une base de valorisation qui ne leur permettrait pas de récupérer la totalité leur investissement alors que les fondateurs pourraient réaliser une confortable plus-value. Pour éviter ce genre de situation, on peut prévoir que le prix de cession de l’entreprise revienne d’abord aux investisseurs à hauteur de leur investissement, puis se partage ensuite entre les investisseurs et les fondateurs dont les intérêts sont alors alignés.

Les investisseurs ?

De même, les investisseurs auront intérêt à proposer une clause de rachat destinée à les protéger d’une baisse de valeur des actions de la société lors de tours de financement ultérieurs car cela provoquerait leur dilution dans le pourcentage du capital. Cette clause trouve sa justification dans une valorisation éventuellement excessive de la société lors d’une levée de fonds. Ce n’est, en fait, que la contrepartie de la prime d’émission payée par les investisseurs avant que l’on ne démontre la pertinence du concept et la viabilité du modèle économique.

Le mécanisme de ratchet prévoit que l’entreprise émettra de nouvelles actions au profit des investisseurs, à un prix symbolique, afin qu’ils détiennent autant d’actions que s’ils avaient souscrit à l’augmentation de capital précédente au prix de l’augmentation de capital en cours. Cela conduit souvent à diluer très fortement les fondateurs, ce qui pose alors le problème de leur motivation. Un nouvel investisseur pourra exiger pour cette raison que cette clause ne s’exerce que partiellement par les investisseurs du tour précédent.

Il est important de noter que le dirigeant aura du mal à refuser une telle clause qui ne trouvera à s’appliquer que si la valorisation qu’il a défendue s’avère excessive.

Une clause de pay-to-play peut limiter l’exercice de la clause de ratchet aux investisseurs souscrivant à la nouvelle levée de fonds.

Les clauses liées à la liquidité de l’investissement

L’objectif des investisseurs est de percevoir un retour sur leurs investissements plus ou moins rapidement. Ainsi, différentes clauses sont destinées à permettre aux investisseurs de vendre leur participation de manière à « percevoir le fruit de leur investissement »

Par exemple, les investisseurs peuvent obtenir le droit de faire mettre en vente la totalité des actions de l’entreprise à l’issue d’un certain délai, si les actionnaires majoritaires ne leur ont pas offert une liquidité satisfaisante. Le fait de vendre la majorité des actions permettra d’obtenir un meilleur prix que s’ils avaient uniquement proposé à la vente une participation le plus souvent minoritaire.

Dans la pratique, la mise en œuvre de cette clause est très difficile car si l’entrepreneur ne veut pas vendre, il sera peu aisé de convaincre un acheteur de faire une offre. Ainsi, les investisseurs demanderont de pouvoir céder prioritairement tout ou partie de leurs actions avant les fondateurs en cas d’introduction en Bourse ou de projet de vente par les fondateurs de leur participation. Ils peuvent également demander la faculté de céder le même pourcentage de leur participation que les fondateurs en cas de cession par ceux-ci (clause de tag along) ou en cas de changement de contrôle de la société.

Le pacte d’actionnaire peut également permettre à un groupe d’actionnaires majoritaires de forcer les autres actionnaires à vendre leurs actions aux mêmes conditions que celles qui leur seraient proposées par un acheteur (clause de drag along). Cela permet d’éviter le chantage d’un minoritaire lors d’une offre sur la totalité du capital.

Les clauses liées au contrôle par les investisseurs des décisions de l’entreprise

Dans un souci de protection des fonds apportés par les investisseurs, des clauses prévoyant une autorisation des décisions importantes sont souvent prévues. On parle dans ce cas, de contrôle négatif.

Les investisseurs demandent souvent un niveau d’informations précis, large, fréquent, adapté à la situation et à l’activité de la société. Pour ce faire, les investisseurs pourront demander de faire partie d’un comité de surveillance afin d’exercer éventuellement un droit de veto pour des décisions comme la modification des statuts, l’embauche de collaborateurs-clés, de la modification de la stratégie de l’entreprise ou lors d’acquisition ou de cession d’actifs.

Le pacte d’actionnaire, passage obligé en cas de levée de fonds. 

La négociation du pacte d’actionnaire dépend de plusieurs facteurs :

  • Plus l’écart est important entre le prix payé par l’investisseur et celui payé par les fondateurs et plus les clauses seront discutées. L’investisseur voudra se protéger contre une diminution de l’évaluation de la société ou une cession rapide de celle-ci ;
  • L’équilibre entre la demande et l’offre de capitaux à risque au moment de sa conclusion. 

L’entrepreneuriat est-il un sport de haut niveau ?

On compare souvent l’entrepreneur à un sportif de haut niveau car leurs ambitions semblent se confondre et il demande de développer des qualités identiques. À la recherche de la perfection et du dépassement de soi, le sportif de haut niveau n’a qu’un seul objectif : être le meilleur, et une fois à cette place, y rester. Il est capable d’une abnégation absolue pour parvenir à son but. À la recherche de stabilité, de rentabilité, d’indicateurs de performance, le chef d’entreprise n’a qu’un seul objectif : réussir. Peut-on dire que l’entrepreneuriat est-il un sport de haut niveau ?

Des similitudes incontestables

Avant toute chose, leur métier à tous les deux est avant tout une passion. Tout comme le sportif, l’entrepreneur fait preuve de courage, de persévérance, de défis. L’un comme l’autre consacre beaucoup de temps à leur activité, parfois en dépit de leur vie sociale et familiale. En effet, il n’est pas rare d’entendre dire que l’entrepreneur ne s’octroie pas de vrais week-ends ni de vraies vacances, tout comme le sportif de haut niveau qui s’entraîne à toute heure et à n’importe quel jour.

Rigueur et discipline, leur credo

Leurs activités riment avec rigueur et discipline. Ainsi, le sportif s’entraîne avec son coach pour améliorer ses points faibles, l’entrepreneur apprend de ses erreurs et des difficultés qu’il rencontre. En fait c’est la détermination est le maître-mot de ces deux fortes personnalités : les obstacles sont perçus comme des tremplins sur lesquels ils rebondissent et non un gouffre dans lequel ils s’enfoncent.

Le doute, toujours l’écarter, la règle

Pour l’un comme pour l’autre, l’échec n’est pas pensable, ils se relèvent toujours de leurs défaites même après de vrais coups durs.

Le pessimisme n’a pas sa place chez ces deux fortes personnalités, l’optimisme est primordial voire capital. Pour être le meilleur, il ne faut pas douter et pour ne pas douter, il ne faut voir que les bons côtés. L’entrepreneuriat, tout comme le sport de haut niveau, est un réel combat de tous les jours : le chef d’entreprise doit faire vivre et pérenniser son activité tandis que l’athlète doit jour après jour améliorer ses performances pour être le meilleur, quel que soit son âge.

La solitude, le prix à payer ?

Entrepreneurs comme sportifs de haut niveau ressentent souvent le sentiment de solitude, car ils sont dans une sorte de cloisonnement que leur imposent leur rythme de vie et leur charge de travail. Toutefois, être le meilleur suppose souvent d’être seul.

Cette solitude est le prix à payer quand on fonctionne à l’adrénaline. Dans les deux cas de figure, ce qui les motive, c’est le goût du challenge et la volonté d’aller au-delà de ses propres limites. Le stress est monnaie courante pour ces deux challengers qui aiment se mettre en danger, que ce soit à travers un nouveau projet ou une compétition.

En quoi se différencient-ils nettement ?

Même s’il pratique un sport collectif, le sportif de haut niveau travaille pour lui-même. Il recherche sa performance, son épanouissement personnel. Le chef d’entreprise doit voir plus loin que cela. Il est responsable du maintien de l’emploi de ses salariés et de la bonne santé de ses partenaires techniques et financiers.

Par ailleurs, tout sportif dispose d’un entraîneur en qui il a confiance. Ce coach le motive, le pousse dans ses derniers retranchements, l’aide à surmonter des désillusions et des défaites amères. Il le conseille, lui fait part de son expérience. Le chef d’entreprise est seul la plupart du temps. Certes, il peut avoir à ses côtés des responsables qui lui procurent des conseils avisés et proposent des orientations stratégiques, mais cela s’arrête là. Pas de garde-fou. Pas de mentor, pas d’entraîneur, pas de coach qui peut lui faire profiter de son savoir pour déjouer les pièges tendus sur la route de la réussite.

La notoriété n’est pas toujours dans l’ambition du chef d’entreprise

La renommée est un facteur de différence. Le sportif est sous les feux des projecteurs. Il est porté en triomphe, parfois adulé par des générations entières. La gloire du chef d’entreprise est de plus grande durée, mais elle éclate rarement au grand jour et ses relations en sont peut-être plus authentiques.