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Les différents types de mauvais business plan

Le business plan n’est pas forcément le meilleur moyen de vérifier si un projet entrepreneurial vaut la peine d’être lancé. Parfois même, c’est le pire moyen de se lancer dans un projet entrepreneurial. Nous allons lister ici les différents types de mauvais business plan, par catégorie, c’est-à-dire ceux qui finalement ne servent pas la cause entrepreneuriale.

Le business plan MBA ou l’art de le rédiger seul

Rédiger un business plan prend du temps. En effet, un entrepreneur est rarement bon en tout et ne peut pas avoir les connaissances techniques sur chaque partie du business plan : marketing, ressources humaines, comptabilité, finance, stratégie, vision. Sa rédaction demande une capacité à se placer simultanément dans la peau d’un chef de produit marketing, d’un comptable, d’un directeur de la stratégie, d’un directeur des ressources humaines et d’un commercial. Hormis pour un étudiant de MBA qui aurait étudié l’ensemble de ces thématiques, ce n’est pas une tâche facile.

En effet, cela requiert une certaine polyvalence de l’entrepreneur. Or le propre d’un bon entrepreneur n’est pas d’être excellent en tout mais de savoir s’entourer. Un entrepreneur qui réalise seul son business plan, sans demander l’avis de ses associés, de son équipe ou de ses salariés fait fausse route ! Appuyez-vous sur les expertises de tous vos collaborateurs. Un business plan est un travail d’équipe !

Le business plan Google (ou l’absence de confrontation avec les clients)

Le business plan, par sa forme écrite peut finalement contraindre l’entrepreneur à rester chez lui plutôt que de rencontrer ses clients. Or, ce qui compte dans votre étude de marché, ce n’est pas ce que Google vous raconte, ce ne sont pas les chiffres trouvés sur internet. Ce qui compte, ce sont vos rencontres avec des prospects, votre expérience avec vos futurs concurrents, les feedbacks d’experts sectoriels. Tout business plan, aussi précis soit-il, ne faisant que citer des références issues de recherches Google est un business plan inutile. De même, un business plan indiquant dans son étude de marché, que suite à l’envoi d’un questionnaire 75 % des personnes sont prêtes à acheter la solution, n’apporte aucune information valable, les personnes répondant à un questionnaire étant peu impliquée.

Le business plan Prix Nobel d’économie (ou les calculs sont très complexes)

Il s’agit du business plan extrêmement précis, notamment dans la partie financière. Certains entrepreneurs cherchent à être si précis qu’ils indiquent des centaines d’hypothèses, écrivent une dizaine d’onglets sous Excel afin de démontrer qu’ils ont été très rigoureux. Encore une fois, Warren Buffett est la voix de la raison : « Mieux vaut avoir approximativement raison que précisément tort ». Pour des prévisions financières, il vaut mieux aller au plus simple, bien faire comprendre le modèle économique et les trois variables clés plutôt que de se lancer dans une étude extrêmement minutieuse, au centime près, du chiffre d’affaires.

Le business plan d’excuse (pour ne pas se lancer)

Le business plan d’excuse est le business plan que l’on rédige… pour ne pas se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Il s’agit du business plan qui nous autorise à repousser l’échéance. « Je n’ai pas fini mon business plan. » « Je rédige un business plan puis je quitte mon travail. » « Non,Je ne vais pas me lancer, mon business plan indique que cela ne marchera pas ». Encore une fois, un business plan ne sert pas à dire si vous devez créer ou non une entreprise. D’ailleurs, mieux vaut lancer un petit quelque chose, un prototype, démarcher des premiers clients sur un produit ou service imparfait plutôt que rédiger un business plan. Ce dernier vient dans un second temps. Ne rédiger pas un business plan pour vous rassurer !

Le business plan suivi à la lettre (que vous ne pourrez adapter)

Ce qui compte, ce n’est pas le business plan mais l’exécution. Ce n’est pas parce que vous aviez arrêté le modèle « freemium » comme business model dans votre business plan qu’il ne faut pas changer en cours de route ! Si les circonstances l’exigent, adaptez-vous… et modifiez votre business plan.

Conclusions : Avant de rédiger un business plan, il faut se poser quatre questions :

  • Pourquoi je rédige un business plan ?
  • A qui est-il destiné ? Quel est le retour sur investissement de ce business plan ?
  • Ne devrais-je pas plutôt me lancer et rédiger un business plan plus tard ?
  • Quel est le risque financier associé à ma création d’entreprise ? Plus le risque est important plus l’importance du business plan se fait sentir.

Comment développer son business sans dépenser (trop) d’argent (3)

Dans cette partie, nous allons nous intéresser plus particulièrement aux événements de networking. Quelle que soit votre activité, en tant que chef d’entreprise vous vous devez de vous rendre à ce genre d’événements. Selon un proverbe africain qui prend tout son sens dans l’entreprenariat « Tout seul, on va plus vite. Ensemble on va plus loin ». C’est en sachant bien vous entourer que vous développerez votre entreprise de manière durable et que votre activité grandira sur des bases solides.

Des cartes de visite efficaces

Lorsque vous vous préparez à aller à ce type d’événements, vous pensez à votre chemise bien repassée, à vos chaussures bien cirées mais n’oubliez surtout pas vos cartes de visite. Aller à une soirée networking sans carte de visite c’est comme aller jouer au tennis sans raquette, cela n’a pas grand intérêt. Une carte de visite efficace présente clairement votre activité en quelques mots, vos coordonnées complètes (prénom, nom, numéros de téléphone de contact), votre poste au sein de la société de manière concise, adresse postale de votre société, votre site web, votre page business Facebook et votre compte Twitter (si vous en avez un). 

Certaines personnes ne mettent jamais leur email sur leur carte de visite de peur de se retrouver sur trop de mailing list. Selon moi c’est une erreur car vous perdez aussi la possibilité d’être joint facilement et sans être dérangé sur votre portable. Le fait de se retrouver sur des mailing list fait malheureusement partie du risque mais un petit clic sur le lien vers la désinscription ne prend que quelques secondes après tout.

Les spécificités de la carte de visite

Utilisez un format classique de carte de visite (85 mm sur 55mm) car elles rentrent facilement dans les porte-cartes ou les portefeuilles. Sans cela votre carte risque de finir au fond d’une poche dans le meilleur des cas ou bien à la machine à laver ou encore à la poubelle.

Utiliser un format recto verso permet d’utiliser l’ensemble de l’espace disponible pour communiquer sur ce que vous faites ou qui vous êtes (une association que vous défendez, un talent caché, une citation que vous aimez bien, un rapide résumé de votre expertise). Veillez toutefois à laisser de la place car certains de vos interlocuteurs organisés (et je vous le conseille fortement) prennent des notes au crayon à papier sur votre carte en inscrivant quelques mots clés pour être capable de vous resituer en fin de soirée ou quelques jours après l’évènement quand ils retombent sur votre carte de visite. 

N’oubliez pas que votre carte de visite sera le souvenir que vous allez laisser à vos interlocuteurs alors faites preuve d’imagination, d’originalité ou simplement de rigueur. Car comme dirait Julien Clerc, (grand philosophe contemporain), dans sa chanson Rester :

« Qu’est-ce qu’on pourra bien dire de moi
[…] Quand j’aurais fait mon temps d’ici-bas
[…]On dira peut-être du mal,
On dira peut-être du bien
Le pire serait que l’on ne dise rien. »

Donner pour recevoir

C’est un adage très connu pour les connaisseurs de groupe d’affaires mais il prend tout son sens dans le networking. Si vous voulez éviter que votre interlocuteur indique au crayon à papier sur votre carte de visite « prétentieux, sans intérêt, carte à jeter » adoptez un comportement bienveillant en vous intéressant en premier à l’activité des autres professionnels présents. Ce sera déjà un excellent briseur de glace mais en plus une preuve de votre ouverture d’esprit plutôt que de rester au buffet. 

Si vous êtes près du buffet prenez une coupe de champagne ou des petits fours et allez les proposer aux personnes n’étant pas déjà en pleine conversation. Montrez-vous disponible et proposez votre aide en mettant en relation vos interlocuteurs avec des contacts pertinents au sein de votre réseau. N’hésitez pas à rebondir sur certains propos pour proposer des solutions (si vous en avez bien entendu). Nous savons que les entrepreneurs aiment bien (et c’est une bonne chose) partager leurs soucis, c’est le moment de proposer un professionnel fiable ou si vous êtes compétent d’aider le nouveau membre de votre réseau à sortir de sa galère.

Entretenir son réseau

Une fois l’événement terminé, il est fortement recommandé de prendre 30 minutes afin d’envoyer un email aux personnes auprès desquelles vous vous étiez engagé à envoyer un article intéressant, un contact pertinent ou bien la dernière vidéo qui fait le buzz sur Youtube. Vous gagnerez tout de suite en crédibilité en montrant par les faits que vous êtes sérieux et que vous tenez parole, donc digne de confiance. De temps en temps, lorsque vous voyez un article de presse intéressant ou que vous pensez que certaines de vos rencontres peuvent faire affaire ensemble n’hésitez pas à les mettre en relation.

Choisir vos évènements

S’il est important de participer aux évènements de networking, il est aussi primordial de bien les choisir pour ne pas que cela représente une part trop importante de votre temps. Afin de bien sélectionner, je vous conseille de bien regarder quels sont les participants ciblés, les intervenants le cas échéant, le format de la soirée et la durée prévue pour le networking. Même s’il est possible de rencontrer au cours d’une soirée n’ayant aucun rapport avec votre activité le prospect de vos rêves la probabilité reste faible. Optimisez vos chances en ciblant les évènements directement liés à votre activité, où l’intervenant possède une réelle expertise qui viendra éclairer votre journée et qui vous inspirera pour le développement de votre entreprise.

Privilégiez aussi les évènements où vous pouvez prendre la parole. Je me suis très souvent rendu compte que lorsque chacun a un court moment pour se présenter (30 secondes à 1 minutes) cela génère de façon assez évidente beaucoup plus de mise en relation de qualité et fluidifie les échanges car chaque participant sait de quelle façon aborder les contacts qui l’intéressent. Enfin si vous devez partir au bout d’une heure car vous avez un dîner immanquable alors le mieux est certainement de ne pas venir du tout car il n’y a rien de plus énervant que de voir des gens pressés qui vous parlent en regardant leur montre. Prenez le temps de développer votre réseau de façon qualitative. Il est fortement recommandé ici comme pour ailleurs de privilégier la qualité à la quantité.

Un réseau de professionnels efficaces

J’ai eu l’occasion de participer pendant près d’une année à la création, au développement et au fonctionnement d’un groupe d’affaires BNI©. Le principe fondamental repose sur l’échange de recommandations au sein d’un groupe de chefs d’entreprise se réunissant toutes les semaines au même endroit et à la même heure. Chaque profession n’étant représentée qu’une seule fois et la fréquence hebdomadaire des réunions permet de créer un cercle de confiance afin de garantir la valeur des recommandations échangées.

C’est une excellente façon de développer son business à l’international également puisque dans mon cas, j’ai également pu participer à des groupes aux Etats-Unis. Pour développer votre business en dépensant peu ou pas d’argent, n’hésitez pas à contacter les membres d’un groupe et de vous faire inviter à une réunion si votre métier n’est pas déjà représenté.

Petite astuce : 3 absences non remplacées et 3 absences remplacées par membre sont acceptées sur une période de six mois, proposez-donc aux membres de les remplacer vous aurez aussi le droit de présenter votre activité et les quelques euros de frais de petit-déjeuner vous seront offerts. Voici encore une fois quelques astuces pour développer votre business de façon peu ou pas coûteuse.

Réussir sa campagne de crowdfunding !

Lorsque vous souhaitez solliciter les plateformes de crowdfunding, sachez qu’il ne suffira pas de vous contenter de quelques mots pour que l’on finance votre projet. Un véritable travail devra être effectué si vous souhaitez attirer les investisseurs. Voici quelques conseils pour convaincre et réussir sa campagne de crowdfunding.

1 – Choisir la bonne plateforme

Chaque plateforme possède ses spécificités. Il vous faudra donc bien analyser ce que chacune pratique avant de vous lancer à remplir différents formulaires. Ainsi, par exemple, vous ferez plus appel à l’une qu’à l’autre selon que votre besoin est un prêt, un don avec récompense ou encore de la prise de participation. Prenez également en compte le type de projet que vous présentez car chaque plateforme est reliée à des investisseurs qui se spécialisent dans un domaine précis. Pour cela, commencez par vous vous renseigner par le type de projets qui ont été financés par celle-ci.

2 – Utiliser sa communauté

Avant même de vous lancer dans une vaste opération de communication sur votre projet, vous devriez faire appel à votre communauté en premier. Il s’agit de vos proches, de vos amis, de vos connaissances ainsi que de tous les utilisateurs de votre solution si vous en avez. Pourquoi commencer par sa communauté ? Déjà parce qu’elle va engranger les premiers euros et qu’il est souvent plus facile de convaincre quand des personnes de votre entourage proche vous ont fait confiance et vous ont remis de l’argent. Cela crédibilise votre projet et l’argent attire l’argent, c’est bien connu. Ensuite, ils seront à défaut de pouvoir participer financièrement les premiers à transférer à leurs contacts votre initiative. Vous pourriez créer un effet boule de neige qui pourrait bien s’avérer fructueux.

3 – Avoir une histoire

Pour enthousiasmer votre communauté et faire en sorte qu’elle participe à un projet, il s’agit souvent de raconter une histoire. Vous devez trouver des mots justes et positifs qui sonnent bien afin de convaincre les personnes de rentrer dans votre aventure. Il faut susciter l’envie et pas simplement donner de beaux chiffres. C’est en général au porteur de projet d’incarner l’entreprise et vous pouvez très bien parler de votre passion et montrer votre implication dans la réussite de votre initiative. Vous êtes la source d’inspiration et vous êtes le héros de votre aventure.

4 – Travailler intensément sur sa page Internet

Votre page d’accueil va jouer le rôle d’une vitrine. Elle doit donc être très attractive. Certains n’hésitent pas à faire des vidéos spécifiques pour l’opération et travaillent pendant de longues heures les textes. N’hésitez pas à créer des accroches et à être concis, c’est-à-dire à sélectionner les mots emplis de sens, à structurer vos textes en mettant en avant l’idée essentielle et à sortir de toute construction académique qui oblige à attendre la fin de la lecture pour être convaincu. À défaut, vous pourriez bien perdre votre potentiel investisseur en chemin. Utilisez le plus de visuels possibles et soyez le plus clair possible sur vos futures réalisations.

5 – Bien penser vos contreparties

Vos contreparties doivent être explicites et attractives dans le cas où vous en proposez. Il s’agit en général de proposer un souvenir (remerciements, vidéo sur mesure, badge, …), une expérience privée (telle que la participation au lancement du produit, une rencontre spécifique, une visite de vos locaux, …) ou encore le produit ou service réalisé à la suite de votre collecte.

Vous pouvez également offrir des abonnements premium au prix d’abonnement de base car ils seront les premiers à vous avoir fait confiance. Il faut dans tous les cas qu’elles donnent envie d’investir dans votre projet. Il n’existe pas de montant « limite » et vous pouvez commencer dès 5€. Créez des paliers espacés pour tout type d’investisseur. Vous pouvez par exemple offrir des choses différentes selon que la personne investit 10 €, 25 €, 50 € ou 100 €. Si vous êtes une association, n’oubliez pas de signaler que vous pouvez émettre des reçus fiscaux mais à noter qu’elles ne peuvent pas excéder 25 % du montant.

6 – Préparez votre communication

Le lancement d’une campagne de financement est rarement le fruit du hasard et vous devrez roder votre communication. Il vous faut bâtir un message fort qui parle à votre cible. Il vous faut donc bien définir qui elles sont et où elles vont afin de pouvoir communiquer efficacement auprès d’elles sur les bons blogs, forums, site Internet, salon, … Certains n’hésitent pas à allouer un budget de communication à leur campagne de financement.

Votre communication doit être particulièrement intense au début de votre campagne juste après avoir communiqué auprès de vos proches. Pour ces derniers, il vous faudra parfois les contacter un à un jusqu’à atteindre 30 % de votre objectif même avant toute communication. Une fois celui-ci atteint, vous pouvez faire appel à votre communauté pour qu’elle relaie votre message. Commencez par partager votre levée de fonds sur vos réseaux sociaux voire votre site Internet. Ce n’est en général qu’après avoir dépassé 50 % de l’objectif que la communication vers des inconnus prend le pas. Vous pouvez alors contacter les médias qui verront que votre levée de fonds est bien amorcée et que vous n’avez besoin que d’un coup de pouce pour la réaliser.

7 – Bien estimer sa collecte

La plupart des campagnes doivent atteindre un certain montant pour être valides. Il vous faut donc calculer avec précision votre besoin pour ne pas demander plus que nécessaire et dissuader les personnes d’investir car l’objectif financier semble loin. Celui-ci doit correspondre à l’objectif minimum et non maximum. Il est possible sur la plupart des plateformes d’accepter un dépassement mais pas l’inverse alors autant bien fixer le montant. Sachez que la participation moyenne reste de 50 € et qu’il vous faudra donc diviser votre objectif financier par ce nombre de personnes pour réussir votre levée de fonds. N’oubliez pas d’ajouter au montant désiré le coût des contreparties ainsi que la commission prise par la plateforme.

8 – Trouver des ambassadeurs.

Parmi vos proches, vos clients ou vos premiers investisseurs se cachent peut-être des ambassadeurs qui seront fiers de partager vos communications. Vous devez les impliquer au maximum dans votre démarche et les convaincre de devenir les protagonistes de votre réussite. Vous pouvez même les mettre en lumière si nécessaire et faire l’éloge de leur investissement. Si votre projet a un but louable, ils seront sûrement ravis d’être cités et remerciés. La réussite d’une collecte passe essentiellement par le fait d’arriver à convaincre vos contacts de communiquer vers leurs contacts. Si vous avez une communauté de 200 personnes, sachez que chacune d’entre elles possèdent souvent une communauté équivalente et 200 X 200, cela fait déjà 40 000 investisseurs potentiels ! 

Comment développer son business sans dépenser (trop) d’argent (4)

S’affirmer comme un expert représente un excellent moyen de développer son business. Après avoir lancé votre entreprise avec une idée précise, vous avez surement dû vous adapter aux demandes de vos clients et à votre perception du marché. Pour certains, l’activité principale 24 mois après la date de création de l’entreprise n’a plus rien à voir avec le concept initial. Mais attention de ne pas s’éparpiller et de maintenir un cap cohérent par rapport à ses compétences et de démontrer votre expertise par tous les moyens.

Savoir résumé en 30 secondes 

En tant qu’entrepreneur nous sommes très souvent soumis à cet exercice diaboliquement efficace. Lors des 30 premières secondes, il est capital d’annoncer clairement votre nom et d’arriver à résumer vos compétences de manière percutante afin que l’ensemble des personnes autour de vous saisissent immédiatement ce que vous faites. Combien de fois vous est-il arrivé d’entendre des professionnels bafouiller et s’éterniser sur leurs champs de compétence ? Cela vous a-t-il donné envie d’aller leur parler ? Moi personnellement non.

Si vous n’arrivez pas à présenter votre activité en 30 secondes, il est nécessaire de saisir un papier et un crayon et de hiérarchiser vos compétences afin de ne présenter uniquement celles qui représentent la majorité de votre temps ou celles que vous souhaitez développer. Enfin choisissez des mots simples qu’un enfant de 8 ans pourrait comprendre. Evitez les termes techniques, anglais ou autres abréviations pompeuses que seuls les professionnels de votre industrie peuvent comprendre, cela peut être assez insupportable à entendre.

Que faire des secondes restantes ?

Les 20 prochaines secondes doivent servir à démontrer votre expertise. Notre force en tant qu’entrepreneur c’est que nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes, que notre réactivité et notre professionnalisme sont nos atouts majeurs alors c’est le moment de le montrer. N’hésitez donc pas à illustrer cela avec des photos, des témoignages de vos clients, des noms de grandes entreprises ou institutions qui vous font confiance.

Enfin les 10 dernières secondes doivent vous permettre de cibler ce que vous recherchez lorsque vous vous pliez à cet exercice. Que ce soit des investisseurs, un graphiste ou bien une mise en relation, plus vous serez précis dans ces dernières secondes et plus vous aurez de chances d’avoir des retombées. Par exemple, je finis ma présentation en précisant que je souhaite être mis en relation avec la directrice de la communication d’Orange qui s’appelle Madame X. Vous n’aurez pas tout le temps le contact que vous recherchez mais certaines personnes vous recommanderont une connaissance de leur réseau occupant une position semblable ou bien un professionnel travaillant dans la même société et qui pourra faciliter la mise en relation.

Désormais vous pouvez présenter votre expertise en 1 minute et vous susciterez l’intérêt des personnes autour de vous. Entraînez-vous avec un chronomètre en écrivant sur papier votre texte puis supprimez ou ajoutez du contenu en conséquence.

Travaillez votre e-réputation

Quelle que soit votre activité, il est très fréquent que vos fournisseurs, prospects ou clients recherchent votre nom sur un moteur de recherche. Je vous conseille donc de multiplier vos interventions sur des forums de professionnels de votre industrie, sur les réseaux sociaux ou sur des blogs (pourquoi croyez-vous que nous prenons le temps d’écrire nos rubriques ? Les opportunités de rebondir sur des articles de presse sont nombreuses sur Linkedin ou sur Facebook par exemple. C’est l’occasion de prouver votre expertise et de donner du contenu gratuit aux internautes. En élargissant votre visibilité, vous gagnerez non seulement du trafic sur votre site web mais aussi en crédibilité et donc en chiffre d’affaires. Conservez bien toutes les coupures de presse, vidéos ou interventions radio pour les mettre en ligne sur votre site dans une rubrique dédiée à cela.

Relisez mes dernières chroniques

Optimiser son référencement sur les moteurs de recherche pour rendre son site visible, participer à des salons professionnels et à des évènements de networking sont autant d’occasions de montrer aux yeux de tous votre expertise. Que ce soit des recettes gratuites, des analyses de faits d’actualité économique ou votre opinion sur de nouvelles lois qui doivent être mises en place n’hésitez pas à donner pour recevoir.

Les idées reçues sur les travailleurs handicapés

Les handicapés rencontrent souvent des difficultés à trouver un emploi. Les préjugés demeurent trop présents et il est souvent considéré à tort que le recrutement d’une personne handicapée peut devenir un poids pour la productivité. Ayant un statut particulier permettant jusqu’à un aménagement, un handicap n’affecte pas forcément la fonction visée. Certains restent aussi compétents (voire plus) que les autres salariés. Il suffit souvent juste de s’adapter. Alors stop aux idées reçues sur les travailleurs handicapés !

« Il ne peut pas être polyvalent »

Lorsque l’on évoque un salarié handicapé, la plupart du temps l’idée reçue qui revient régulièrement concerne sa capacité à être polyvalent et performant. Salarié comme les autres, il justifie de compétences professionnelles et demeure en capacité de les exploiter pour donner un travail d’excellente qualité. Il a parfois besoin d’un espace de travail spécifique et aménagé mais il n’en demeure pas moins un profil pertinent pour l’entreprise. Les travailleurs handicapés sont souvent des personnes qui ont l’habitude de surmonter des obstacles et réussir peut booster leur motivation et les rendre plus efficaces que la plupart des autres salariés.

« Il sera souvent absent »

Un salarié handicapé, ne s’absente généralement pas plus que la moyenne contrairement aux idées reçues. De nombreux responsables des ressources humaines le soulignent d’ailleurs dans leurs rapports. Avoir des difficultés ne nécessite pas des arrêts de travail à répétition. Le salarié consulte en fonction des besoins de son handicap, ce qui ne veut pas dire qu’il sera absent toutes les semaines. Selon sa pathologie, le travailleur aura parfois besoin d’aménager ses horaires pour voir son spécialiste, mais il suffit de le prévoir en amont. Conscient de la difficulté de trouver un emploi, le travail handicapé abuse rarement de sa condition. Il montre souvent un réel intérêt pour réaliser ses tâches au mieux.

« Il plombera l’ambiance »

La venue d’un salarié handicapé dans des bureaux inquiète souvent les managers. Bon nombre d’entre eux estiment qu’il n’arrivera pas à s’intégrer auprès de l’équipe. Comme toute personne, il a sa personnalité et les autres salariés l’accueilleront comme lors de chaque nouvelle embauche. Le sujet peut parfois représenter une gêne dans une équipe, mais elle est vite dissipée quand l’intégration est réalisée avec diplomatie. 

« L’aménagement coûte cher »

Des entreprises estiment qu’aménager l’accessibilité de leurs locaux reste un coût trop conséquent. Cet argument justifie régulièrement la non-embauche de salariés handicapés. L’Etat met pourtant en œuvre des financements et des aides pour accompagner les entreprises dans l’aménagement des espaces, puisqu’il s’agit d’une obligation légale depuis 2007. S’adapter demande parfois très peu de modifications et les coûts restent raisonnables particulièrement avec une aide de l’Etat.

« Il aura besoin d’un accompagnement »

Lorsqu’un travailleur handicapé arrive dans des locaux, tout le monde pense qu’il ne pourra pas se débrouiller seul. Tous les handicaps s’avèrent différents et ne nécessitent pas tous un accompagnement. La plupart des salariés sont indépendants et à même de réaliser leurs tâches sans une aide spécifique. Il ne faut pas oublier que son embauche se base sur ses qualifications professionnelles. Dans certains cas, il arrive qu’un accompagnement soit nécessaire, mais de nombreux organismes sont prévus à cet effet. Un accompagnateur externe peut devenir essentiel sans pour autant que cela représente un coût pour l’entreprise.

« Il fera de la peine aux clients »

Il arrive que ces travailleurs soient écartés d’un poste de relation client. Leur handicap inquiète les managers à propos de l’image qu’il véhicule. Mais contrairement aux préjugés, les clients savent faire preuve de discernement et de respect et même honorer une entreprise qui sait intégrer des personnes handicapées. La valeur d’un salarié s’évalue la plupart du temps au travers de son professionnalisme et de sa capacité à réaliser ses tâches, ce qui ne devrait pas déstabiliser le client pour autant.

« Il sera en fauteuil roulant »

Parmi la plupart des idées reçues, beaucoup de personnes font du handicap et du fauteuil roulant, des synonymes. En réalité, il s’agit seulement de 2 à 3 % des handicapés. Certes, un aménagement peut s’avérer nécessaire mais ne veut pas dire obligatoirement qu’il s’agit d’une personne en fauteuil roulant et qui demandera l’aide des collègues. Il existe diverses pathologies et environ 80% restent invisibles aux yeux de tous. En réalité, Il se pourrait bien que vous appreniez qu’un de vos salariés possède un handicap sans pour autant l’avoir déclaré.

« Il va falloir faire attention à lui »

La plupart des travailleurs en situation de handicap préfèrent ne pas l’évoquer et s’en cachent parfois. Ce statut reste confidentiel si le salarié le souhaite. Pour ne pas être traités différemment, il arrive que les travailleurs demandent à leur employeur de ne pas divulguer l’information. Les idées reçues diffusent l’image de personnes en recherche perpétuelle d’attention. Pourtant ils sont souvent les premiers à vouloir être traités comme tout le monde.

Etablir des prévisions financières

Avant la création d’une entreprise, chaque créateur a fait des choix en ce qui concerne sa gestion. Au milieu du parcours, il convient d’évaluer ou précisément de vérifier la viabilité dudit projet, d’où le fait qu’établir des prévisions financières se révèlent un incontournable.

La vérification de la cohérence financière du projet, depuis les options prises sur le projet en passant par les traductions financières jusqu’aux conséquences qu’il génère ou qu’il va générer, reste une étape essentielle lorsque l’on veut monter son entreprise. De fait, la prévision financière représente la quantification de l’impact de votre stratégie de marketing, de votre plan de recrutement et de votre structure du coût.  Son objectif est de transcrire la perception de votre produit ou de votre marché.

Quelles sont les procédures à mettre en place ?

Pour réaliser votre prévision financière, vous pouvez procéder en appliquant une méthode simple mais qui se révèle toujours efficace, c’est-à-dire apporter des réponses aux trois questions suivantes : en termes de compte de résultat, le projet est-il rentable ? Sur le plan de trésorerie, est-il solvable ? Ou encore est-il suffisamment financé ? 

Mais pour bien établir votre prévision financière, il est recommandé d’expertiser les trois domaines d’études énumérés précédemment : la rentabilité du projet, la solvabilité du projet, le financement du projet.

Votre compte de résultat, le cœur de vos prévisions

Grâce au compte de résultat, vous déterminez la rentabilité de votre projet avec des résultats fiables et nets. C’est le plus difficile à maîtriser. Sa réalisation est essentielle car il s‘agit de l’élément stratégique aux yeux des investisseurs. Le calcul du compte de résultat de manière simple est la soustraction entre les recettes et les dépenses. Ces dernières peuvent être classées en deux catégories, à savoir les charges variables et les charges fixes. Dans le calcul de compte de résultat, on ne tient pas compte des investissements qui n’ont pas d’impact sur la rentabilité des projets comme les ordinateurs. Il s’agit de savoir si votre activité est rentable et non de regarder si votre trésorerie augmente ou diminue.

Votre plan de trésorerie, une boussole

Vous devez connaître la solvabilité de votre entreprise, ce qui se réalise au travers du plan de trésorerie. Ce dernier est la différence entre l’encaissement et le décaissement. Il est à noter que l’encaissement est lié au chiffre d’affaires et le décaissement aux charges et aux investissements. Le plan de trésorerie équivaut donc au compte en banque mensuel de votre entreprise. Il est particulièrement utile car ce n’est pas parce que votre activité est rentable que vous encaissez aussi vite que vous décaissez de l’argent. Ceci est d’autant plus vrai si vous payez en vos fournisseurs avant que vos clients ne vous paient. La trésorerie est à regarder attentivement car il se peut tout simplement que l’augmentation de votre activité creuse votre trésorerie au fur et à mesure que vous devez payer vos fournisseurs et attendant que vos clients vous paient. 

Votre plan de financement, vos besoins

Le calcul de plan de financement a pour objectif de déterminer la solidité financière de votre projet. En faisant ce calcul, non seulement vous avez une assurance de crédibilité de financement, mais vous aurez une preuve qu’il y a une nette amélioration quant à votre solidité financière. Pour l’effectuer, faites la différence entre les ressources et les besoins. On peut citer comme ressources financières le capital social, le compte courant et les subventions. En ce qui concerne les besoins, on peut invoquer les besoins en investissements, les besoins en fonds de roulement et les besoins d’exploitations. En effectuant les calculs de ces trois domaines, vous établissez ce qu’on appelle les prévisions financières.

Quelques conseils à suivre

Il faut être lucide en faisant ces calculs puisque la finalité de cette étude est de prouver que votre entreprise pourra survivre et sera rentable. Il est généralement conseillé de ne pas être optimiste en la matière. Vous devez préciser les paramètres qui ont été pris en compte dans vos calculs, cela rendra vos prévisions plus fiables. Essayez de ressortir les charges plus lourdes en comparant chaque dépense au chiffre d’affaires. Facilitez la lecture de votre de compte pour que les investisseurs aient confiance en vous. Pour cela, utilisez les soldes intermédiaires de gestion (SIG). En cas de besoin, n’hésitez à demander de l’aide à des professionnels de la création d’entreprise ou même à un futur expert-comptable pour comprendre le mécanisme de la gestion d’entreprise.

Plateforme CRM : quels sont les atouts du dispositif ?

Les entreprises sont nombreuses à adopter des stratégies de gestion de la relation client (CRM) afin d’améliorer leurs relations avec leurs clients existants et potentiels et ainsi stimuler leurs ventes. Explications.

Qu’est-ce qu’un CRM ?

Un CRM (Customer Relationship Management) est un outil informatique qui permet aux entreprises de gérer efficacement leurs relations avec leurs clients. Il offre aux entreprises une vue d’ensemble de la prise en charge de leurs clients, de leurs transactions et de leurs interactions avec eux. Il aide les entreprises à suivre et à analyser les données mais aussi offrir une meilleure expérience client. Il permet aux sociétés de personnaliser leurs actions en fonction des spécifictés des clients. Les fonctionnalités sont nombreuses.

Batch, une plateforme CRM, vous permet, par exemple, de rassembler vos sources d’acquisition et de gérer en temps réel les informations de vos différents clients. L’intégration du dispositif est très simple. Vous avez aussi la possibilité d’envoyer des notifications push sur mobile et web, ainsi que des emails. Ces messages sont diffusés vers l’appareil d’un prospect par le biais d’une application.

Augmenter le taux de conversion des prospects en clients

Les experts marketing peuvent utiliser des systèmes CRM pour améliorer l’organisation et le suivi des prospects. Les collaborateurs d’une entreprise ont la possibilité de créer des stratégies marketing personnalisées pour mieux traiter les clients et les cibles. Pour un résultat optimal, il est crucial que les équipes marketing travaillent avec celles de la vente. Cette approche a montré qu’elle pouvait apporter un retour sur investissement très satisfaisant.

Mettre en place des stratégies de marketing ciblées

Les solutions CRM fournissent un aperçu complet des données clients. Elles permettent aux équipes marketing de cibler leurs communications et de s’assurer qu’elles sont pertinentes et personnalisées. Les logiciels basés sur l’intelligence artificielle fournissent des recommandations. Les tableaux de bord marketing aident à visualiser les performances et à prendre les décisions appropriées. Ainsi, utiliser une plateforme CRM est un choix qui peut s’avérer très rentable pour une entreprise.

Et si je mettais en place un care manager ?

Les entreprises cherchent de plus en plus à prendre soin de leurs salariés et à s’adapter à leurs conditions personnelles pour les attirer dans leur entreprise. Malgré tout certaines situations et notamment le fait de devoir aider un proche peuvent considérablement diminuer la productivité des salariés concernés et les mettre dans des situations de stress peu communes. Zoom sur le care manager, une fonction en essor. 

Il est difficile pour les managers de tenir compte des difficultés personnelles des salariés et pourtant, qu’on le veuille ou non, celles-ci peuvent impacter l’efficacité et la performance des collaborateurs. Souvent, les salariés confrontés à cette situation difficile ne savent pas gérer certaines situations qui pourraient être gérées par une personne qui rassemble les compétences opérationnelles et peuvent donc résoudre par leur expertise des situations complexes.

Le stress indirect pour les salariés

15 à 20% des salariés s’occupent d’un proche fragilisé par un handicap, une maladie ou s’occupe des personnes très âgées. Qu’on se le dise, la France compte au total 11 millions d’aidants familiaux, selon le communiqué d’Amantine. Or cette situation causerait pour 90% d’entre du stress, de l’anxiété et de la fatigue et entraînerait dans 40% des cas une dépression. Il s’agit d’ailleurs d’une des principales situations où le burn-out est souvent constaté. De nombreuses entreprises se penchent naturellement à traiter cette problématique afin de soutenir leurs salariés. C’est ainsi que le métier de care manager a fait son apparition. 

Le nouveau métier de care manager. 

D’apparition récente, il s’agit d’un expert médico-social. Il est un spécialiste de la prise en charge de la perte d’autonomie. Celui-ci est dédié comme assistant personnel de l’aidant afin de l’informer, le conseiller et l’accompagner dans les démarches pour la mise en place de solutions pour son proche. Il s’agit de l’accompagner dans la « recherche d’aides financières, démarches administratives, choix des prestataires, mise en place des interventions et suivi des missions d’aide ».

Si vous souhaitez missionner quelqu’un de votre équipe pour le faire sachez que la mission commence par une évaluation de la situation de l’aidant et de l’aidé. Ensuite, il devra établir un plan d’aide avec des recommandations et prescriptions puis accompagner la personne dans les démarches administratives et la mise en place d’aides financières adaptées. Pour aller plus loin, il pourra proposer des prestataires de confiance, organiser la mission d’aide voire parfois la superviser. Dans tous les cas, il devra proposer des solutions de soutien pour l’aidant.

Des sociétés spécialisées pour vous aider

Des entreprises comme Prev&Care ou pour le grand public Amantine, propose ainsi un accompagnement sur l’intégralité du parcours de l’aidant.  Selon Bérangère Pénaud, co-fondatrice d’Amantine et Prev&Care et ex-aidante familiale « Loin d’être un titre ronflant ou travail inutile, le care manager est celui qui sera avant tout celui qui va libérer la parole et écouter l’aidant avant de pouvoir le guider vers les meilleurs interlocuteurs. L’aidant porte une lourde charge sur ses épaules et met du temps avant de réaliser la tâche qui lui incombe et même les risques qu’il peut prendre pour sa santé. Le care manager va lui ôter une partie de cette charge dont il se sent entièrement responsable ».

D’autres solutions possibles

Si vous n’avez pas les moyens de solliciter un care manager, il vous faudra penser à tout ce qui facilite la vie de votre collaborateur. D’abord, vous pouvez lui autoriser le travail à distance, ce qui lui permettra de mieux s’organiser et de pouvoir éventuellement gérer certaines situations lui-même. Ensuite, vous devrez être flexible pour lui permettre éventuellement de gérer certaines difficultés depuis votre lieu de travail. 

En dehors de l’organisation, vous pouvez également penser à fournir tous les services qui peuvent faciliter la vie de vos collaborateurs comme les services de conciergerie. Certaines entreprises n’hésitent pas d’ailleurs à offrir des services comme le pressing, des gardes d’enfant, … 

Droit sur l’image ou droit à l’image ?

L’image est devenue omniprésente et les facilités offertes pour photographier avec les smartphones font qu’il devient difficile de protéger son image et protéger sa vie privée. Entre exploitation commerciale de l’image et atteinte à la vie privée : la distinction se révèle souvent difficile à faire. 

Le fondement légal de la protection de son image

« Chacun a droit au respect de sa vie privée » indique le Code civil en son article 9, alinéa 1. C’est sur ce fondement textuel que les magistrats sanctionnent classiquement les atteintes portées à la vie privée mais aussi à l’image des personnes physiques. Ainsi, les tribunaux civils rappellent régulièrement que : « Le droit au respect de la vie privée permet à toute personne (…) de s’opposer à la diffusion, sans son autorisation expresse, de son image, attribut de sa personnalité » (voir par exemple : Cour d’appel de Paris, 25 octobre 1982). L’expression « toute personne » indique que le consentement de l’intéressé est nécessaire pour publier son image, qu’il s’agisse d’un simple quidam ou d’une personne notoirement connue.

Le droit à l’image est un droit exclusif 

Ce droit est en fait le droit de contrôle l’utilisation de l’image. Les images peuvent être des photos ou vidéos sur lesquelles elle apparaît et qu’elle est reconnaissable, quel que soit le contexte ou les circonstances : vacances, événement familial, manifestation culturelle ou religieuse, etc.

Cependant, certaines images ne nécessitent pas l’autorisation des personnes concernées, sous réserve de ne pas porter atteinte à la dignité de la personne représentée. Il s’agit par exemple :

  • d’images d’événements d’actualité qui peuvent être publiées sans l’autorisation des participants au nom du droit à l’information ou de création artistique ;
  • d’images de personnalités publiques dans l’exercice de leur fonction (élus par exemple) à condition de les utiliser à des fins d’information ;
  • d’images illustrant un sujet historique.

Même dans un lieu public, l’accord des personnes apparaissant de manière isolée et reconnaissable est nécessaire pour la diffusion de l’image.

Le même fondement et pourtant une différence

Les violations du droit à l’image sont donc sanctionnées sur le même fondement que les atteintes à la vie privée. Pourtant, force est de constater que toute atteinte à l’image ne correspond pas nécessairement à une atteinte à la vie privée, même s’il faut bien reconnaître que c’est très souvent le cas. Très souvent, mais pas toujours. Les décisions rendues par les tribunaux offrent des exemples.

Le mannequin et la publication illicite de ses photographies

En mars 1999, le magazine « Entrevue » faisait paraître plusieurs pages, dont celle de couverture, figurant Laetitia X…, célèbre mannequin et actrice française, posant nue ou en sous-vêtements. Certaines images étant d’ailleurs tirées d’un film à succès dont elle était l’héroïne. A la suite de l’action en justice de cette dernière, la société éditrice du magazine fut condamnée par la Cour d’appel de Paris à payer à l’intéressée la somme de 200 000 francs (environ 30. 000 euros) à titre de dommages-intérêts mais également à publier à ses frais en page de couverture un communiqué résumant l’essentiel de la décision. Encore une fois, cette condamnation intervenait sur le fondement de l’article 9 du Code civil et la Cour d’appel rappelait que : « toute personne, fût-elle artiste du spectacle, tire du respect dû à sa vie privée le droit de s’opposer à une diffusion de son image faite sans son autorisation ».
Le raisonnement est habituel dans ce type d’affaires, sonnant comme un leitmotiv. A tel point qu’on en oublierait presque l’essentiel : en quoi y-avait-il atteinte à la vie privée de l’intéressée au juste ? Difficile à dire puisqu’il s’agissait précisément d’images réalisées au cours de l’activité professionnelle du mannequin et destinées à être diffusées auprès du public le plus large possible. Il n’est nullement question de contester ici l’existence d’un préjudice mais duquel s’agissait-il : d’un préjudice moral pour atteinte à la vie privée ou bien plutôt d’un préjudice économique pour atteinte à un droit patrimonial ?

La société éditrice avait son idée sur la question

La société éditrice avait son idée sur la question et elle forma donc un pourvoi devant la Cour de cassation en ces termes : « l’article 9 du Code civil ne garantit le respect du droit à l’image que lié à la vie privée ; (…) le fait de publier, sans justifier d’une autorisation expresse, des photographies posées et manifestement professionnelles, déjà publiées, montrant nue ou dans des tenues déshabillées un mannequin international posant habituellement de cette façon dans de nombreuses revues largement diffusées, c’est-à-dire de reproduire son image publique, ne constitue pas une atteinte au droit à l’image lié au respect de la vie privée ; (…) en estimant le contraire, la Cour d’appel a violé l’article 9 du Code civil ».
Mais le pourvoi est rejeté par la Cour de cassation, confirmant ainsi l’analyse de la Cour d’appel dans une décision en date du 2 mars 2004. Selon la Cour, il ne s’agissait pas d’un préjudice constitué par un manque à gagner, mais d’un préjudice moral pour atteinte à la vie privée. 

L’homme politique et le jeu vidéo dévalorisant

Une société avait conçu et mis sur le marché un jeu vidéo. Dans ce jeu, le joueur était confronté à un ennemi représenté sous les traits d’un homme politique français bien connu. Par le biais d’une procédure d’urgence, ce dernier fit interdire la vente des disquettes litigieuses. La Cour d’appel de Versailles confirma la mesure et reconnut le préjudice subi par la personnalité en cause, préjudice découlant de l’atteinte à la vie privée protégée par l’article 9 du Code civil.
Indéniablement il y avait là une atteinte à l’image mais la société exploitante condamnée ne voyait pas en quoi elle avait porté atteinte à la vie privée du politicien. Elle forma donc un pourvoi devant la Cour de cassation. Elle indiqua que la Cour d’appel avait méconnu l’article 9 du Code civil, « le jeu litigieux, mettant en scène une image de M. Z… ne comportant aucune atteinte à l’intimité de la vie privée de nature à justifier légalement les mesures ordonnées ». Mais la Cour de cassation ne l’entendait pas de cette oreille et indiqua dans sa décision du 16 juillet 1998 que « selon l’article 9 du Code civil, chacun a le droit de s’opposer à la reproduction de son image » pour rejeter le pourvoi. 

La nécessité d’un nouveau texte de loi

Les tribunaux (à l’exception notable de la Cour de cassation) reconnaissent parfois l’existence d’un « droit sur l’image », droit patrimonial sur l’image distinct du droit à la vie privée. Cependant, ces décisions se fondent toujours sur l’article 9 du Code civil. La référence à la vie privée devrait pourtant être écartée dans ces situations. Un nouveau texte de loi se fait attendre.
Aux Etats-Unis, la plupart des législations étatiques connaissent le right to privacy, droit à la vie privée mais aussi le right to publicity, droit protégeant l’exploitation commerciale réalisée à partir des attributs de la personnalité d’un individu, comme son image. Le législateur français pourrait donc dans ce domaine s’inspirer de la commonlaw américaine et offrir ainsi aux plaideurs et aux magistrats un fondement approprié pour ces situations où l’atteinte à l’image d’une personne physique ne correspond pas à une atteinte à sa vie privée.

Vous trouverez ci-après les textes de références


• Code civil : articles 7 à 15
Article 9 : respect de la vie privée

« Chacun a droit au respect de sa vie privée.

Les juges peuvent, sans préjudice de la réparation du dommage subi, prescrire toutes mesures, telles que séquestre, saisie et autres, propres à empêcher ou faire cesser une atteinte à l’intimité de la vie privée : ces mesures peuvent, s’il y a urgence, être ordonnées en référé. »

• Code pénal : articles 226-1 à 226-7
Atteinte à la vie privée

« Est puni d’un an d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende le fait, au moyen d’un procédé quelconque, volontairement de porter atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui :
1° En captant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de leur auteur, des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel ;

2° En fixant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de celle-ci, l’image d’une personne se trouvant dans un lieu privé.

Lorsque les actes mentionnés au présent article ont été accomplis au vu et au su des intéressés sans qu’ils s’y soient opposés, alors qu’ils étaient en mesure de le faire, le consentement de ceux-ci est présumé. »

Article 226-2-1 du code pénal :

« Lorsque les délits prévus aux articles 226-1 et 226-2 portent sur des paroles ou des images présentant un caractère sexuel prises dans un lieu public ou privé, les peines sont portées à deux ans d’emprisonnement et à 60.000 € d’amende.

Est puni des mêmes peines le fait, en l’absence d’accord de la personne pour la diffusion, de porter à la connaissance du public ou d’un tiers tout enregistrement ou tout document portant sur des paroles ou des images présentant un caractère sexuel, obtenu, avec le consentement exprès ou présumé de la personne ou par elle-même, à l’aide de l’un des actes prévus à l’article 226-1. »

• Décret n° 2019-536 du 29 mai 2019 pris pour l’application de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés.  > Délibération n° 2019-055 du 9 mai 2019 portant avis sur un projet de décret pris pour l’application de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés (saisine n° AV 19008103) 

Réaliser une veille concurrentielle efficace

Cerner la concurrence de manière précise peut nous servir de boussole pour agir. Mieux vaut en savoir un maximum sur ses concurrents pour pouvoir établir un plan d’action efficace dans l’optique de développer rapidement son business. La veille concurrentielle peut vous permettre de prendre des contre-mesures et adopter de nouvelles bonnes pratiques avant qu’il ne soit trop tard.

Identifier les besoins de la veille au sein de ses équipes.

La veille concurrentielle ne concerne pas tous les collaborateurs d’une entreprise. La première tâche consiste à dresser un inventaire des utilisateurs potentiels de la veille : équipes commerciales bien sûr, mais aussi, en fonction de votre activité, équipes techniques ou de gestion des ressources humaines. Une fois que vous avez défini les utilisateurs, il s’agit de mener avec eux un véritable diagnostic de leurs besoins. Ce travail préalable peut paraître fastidieux mais garantit la mise en place d’une veille concurrentielle efficace. 

Concrètement, il s’agit de recueillir auprès des utilisateurs potentiels les informations suivantes : de quelles données ont-ils besoin ? Avec quelle fréquence ? Quel sera l’usage de ces données ? Le plus souvent, vos équipes ne partent pas de zéro : des pratiques de veille préexistent. Ce diagnostic permet de les recenser et de les améliorer ou les faire connaître si nécessaire.

Sensibiliser ses équipes à l’intérêt de la veille.

Cette phase préalable de diagnostic doit aussi contribuer à sensibiliser vos équipes à l’intérêt de la veille concurrentielle. Ses utilisateurs consacreront nécessairement une partie de leur temps de travail à son fonctionnement : collecter les données, les organiser, les exploiter. Seuls des collaborateurs convaincus de l’utilité de la veille pour leur métier accompliront ces tâches de façon positive et efficace. Alors n’hésitez pas à rappeler à vos collaborateurs que l’information constitue l’un des piliers du développement de l’entreprise. En ayant accès aux informations relatives à vos concurrents, vous améliorez votre stratégie et gagnez en efficacité dans l’acquisition de nouveaux clients, l’offre de nouveaux produits, l’amélioration de votre équipement…

Cibler les concurrents à suivre et les données à récolter.

Il est à présent nécessaire de sélectionner les entreprises auxquelles vous souhaitez vous comparer et de récolter les données mises en évidence lors de l’inventaire des besoins établi avec vos équipes. Par exemple : quels sont les produits, services, prix et offres promotionnelles proposés par vos concurrents ? Qui sont leurs fournisseurs ? Quels sont leurs circuits de distribution, leur zone de couverture géographique ? Quelle est leur capacité de production, leurs ressources techniques ou technologiques ? Comment s’organisent leurs ressources humaines ? Quel est leur état de santé financière ? Ont-ils obtenu de nouveaux clients récemment ? Ont-ils fait l’objet d’articles de presse ? N’oubliez pas qu’afin d’être en mesure de vous comparer à la concurrence, le B.a.-ba consiste à renseigner l’ensemble des données retenues concernant votre propre entreprise !

Définir les moyens à allouer à la veille.

Le choix des données à récolter sur vos compétiteurs doit être réalisé en tenant compte des moyens que vous souhaitez allouer à la veille concurrentielle. Le recueil de nombreuses données est gourmand en temps et peut aussi avoir un coût financier significatif. Pour vous aider dans ce choix stratégique, voici une méthode simple : pour chaque donnée mise en évidence dans le diagnostic des besoins, évaluez d’une part son importance stratégique et d’autre part le niveau d’investissement nécessaire à sa collecte et à son exploitation. Cette démarche vous permettra d’établir des priorités en adéquation avec les moyens attribués à la veille. 

Identifier les sources de données en ligne.

Comment identifier les sources sur lesquelles vous pourrez accéder aux données requises pour votre veille concurrentielle ? Le web constitue bien sûr une mine d’informations facilement accessibles. Consultez en premier lieu les moteurs de recherche (Google, Yahoo !, Bing…), médias sociaux (Facebook, Twitter, Pinterest…) en tapant tout simplement le nom de vos concurrents dans les barres de recherche. Vous pouvez également vous abonner aux alertes de Google pour être informé en temps réel d’actualités concernant vos concurrents ou de mises à jour sur leur site internet.

Abonnez-vous également à leurs newsletters et consultez régulièrement leur blog. Enfin, ne négligez pas la consultation de forums et de communautés d’internautes. Au fil des conversations, vous pouvez récolter de précieuses informations sur les qualités et défauts de leurs produits et services. Pour compléter l’inventaire des ressources disponibles en ligne, consultez les annuaires spécialisés comme societe.com, score3.fr, verif.com, infogreffe.fr ou manageo.com. Ils mettent à disposition les données administratives et financières de vos concurrents. Les Chambres de Commerce et d’Industrie ont développé leur propre annuaire des entreprises de France. Le site de l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) propose quant à lui une veille technologique. Enfin, la lecture de la presse spécialisée, online et offline, reste évidemment indispensable.

Quelques exemples

Twitter ou sa plateforme Tweetdeck : pour obtenir en temps réel les audiences les plus importantes et ce qui fait le buzz. 

Facebook et Instagram :  deux réseaux sociaux qui diffusent images et vidéos. 

LinkedIn : voir ce que font vos concurrents.

Slideshare : par le biais d’un compte LinkedIn, vous aurez des informations  par des instituts de sondage, des entreprises, des étudiants. 

Google Alertes : service gratuit de Google qui permet d’être informé par mail des nouveautés mise en ligne qui concernent des domaines et mots-clés que vous aurez sélectionnés.  

Organiser et exploiter l’information.

Il s’agit ensuite de définir les modalités de mise en place de la veille en interne, en répondant à quelques questions simples. Qui récolte quelles données ? À partir de quelles sources ? Qui doit en être le destinataire ? Sous quelle forme ? Avec quelle fréquence ? Vous pouvez faire le choix de répartir les tâches entre les membres des différentes équipes ou de les confier à un collaborateur en particulier.

Pour plus d’efficacité et de lisibilité, les informations doivent être centralisées dans un tableau analytique ou une base de données, qui constitue un véritable support de stockage et de diffusion. Pensez à organiser des rencontres régulières avec les utilisateurs de la veille afin de vous assurer de l’exploitation réelle des données dans votre stratégie d’entreprise. Inutile de déployer des moyens financiers et humains pour mettre en place un système de veille si vos collaborateurs ne sont pas mis au courant régulièrement de l’état du marché concurrentiel !