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Relations Presse : êtes-vous prêt(e)s ?

Et si, avant de se lancer dans les secrets et meilleures pratiques des Relations Presse, nous tentions de répondre à la question : « Mon entreprise est-elle prête à se lancer dans les Relations Presse ? ». Aussi futile qu’elle puisse paraître, cette question n’est pas anodine. Outil d’amplification et d’accélération de la notoriété des entreprises, les relations presse sont à la fois reconnues pour leur efficacité et un ROI particulièrement séduisant… quand elles s’inscrivent dans la durée !

Des retombées rapides attendues

On rencontre souvent des entrepreneurs qui souhaitent démarrer une campagne de Relations Presse à l’occasion d’un événement spécifique. Notamment lancement produit, signature de contrat, organisation d’un séminaire, etc.) avec la certitude de retombées nombreuses, à même d’assurer le succès de leur démarche. Malheureusement, l’effet « Buzz » n’est pas toujours, voire même rarement, au rendez-vous et les désillusions peuvent être cruelles.

Nombre de ces déconvenues pourraient être évitées en planifiant plusieurs annonces successives. La répétitivité des relations presse, d’autant plus importante dans les secteurs innovants, est essentielle : au-delà de la présentation d’un nouveau produit ou service, la répétitivité fait œuvre « pédagogique » auprès des journalistes en positionnant, expliquant et différenciant votre solution des autres solutions du marché.

Les sésames de Relations Presse

Les sésames des Relations Presse sont au nombre de trois : le timing, le contenu, la récurrence. En d’autres termes, entamer une campagne de Relations presse revient à répondre aux questions suivantes :

  • Quand vais-je communiquer ? 
  • Sur quels thèmes ? 
  • A quelle fréquence ?
  • Quand vais-je communiquer ?

La disponibilité de son produit / offre phare semble souvent le moment propice. En réalité, il est important de tenir compte des temps forts de votre marché pour éviter de lancer une annonce le même jour qu’une conférence Apple, par exemple.

Sur quels thèmes ?

Le produit est le premier thème à venir à l’esprit. Mais ce n’est pas le seul thème à votre disposition. Voici quelques idées : annonce institutionnelle, levée de fonds, recrutement, événement, témoignages clients, partenaires, nouvelles signatures, création d’étude, réaction à une annonce du marché, etc. Il existe un grand nombre de thèmes que l’on peut aborder.

A quelle fréquence ?

La fréquence moyenne que je recommande est d’une annonce toutes les 4 à 6 semaines. Cette fréquence permet de s’adresser régulièrement aux journalistes de la cible avec des axes ou des angles différents. La régularité des contacts avec les journalistes leur permet de gagner en compréhension sur votre offre et en connaissance de votre marché. La diversité des annonces facilite l’intégration dans les dossiers de fond sur lesquels ils travaillent. Ces éléments, ainsi que l’effet Buzz, seront développés dans des post ultérieurs.

Pour aider les entrepreneurs que je rencontre je les invite à répondre à ces trois questions. Je leur demande de dresser la liste des 4 à 6 annonces qu’ils pourraient faire au cours des 6 prochains mois.

A quoi sert la « feuille de route » ?

Elle permet de préparer les annonces phare en gardant un œil attentif sur les annonces de vos concurrents et les éventuelles modifications que le marché peut connaître (nouvelle législation, fusion/achat de concurrents etc.) De laisser de « l’espace » pour insérer une annonce imprévue qui survient sur la période (réagir à une modification du marché, à une déclaration d’un autre acteur de votre secteur, signature d’un nouveau contrat, validation d’un brevet, etc.). Prêtez-vous à l’exercice. Vous aurez la réponse à la question « Mon entreprise est-elle prête à se lancer dans les Relations Presse ? »

Si vous ne disposez pas de cette feuille de route, interrogez-vous sur les retombées que vous attendez de votre campagne. Cette liste d’annonces jette la base des thèmes, de la fréquence et de la récurrence avec lesquels vous allez pouvoir vous adresser à votre cible presse. En d’autres termes, elle vous permet de planifier les informations et les angles que vous allez utiliser pour vous positionner et démontrer la valeur de votre offre.

C’est une question qui mérite d’être posée, non ?

Tout savoir sur la création de cartes de visite

L’utilité de la carte de visite ne se pose plus ! Et oui, utilisée dans presque toutes les entreprises, elle reste un excellent moyen publicitaire. Quelles que soient leur forme ou leurs couleurs, les cartes de visite renseignent sur les activités de l’entreprise. Une fois dans la main du client potentiel ou du futur collaborateur, ça passe ou ça casse… Zoom sur la création de cartes de visite et ce que cette démarche implique.

A quoi sert une carte de visite au juste ?

On peut définir la carte de visite comme la carte d’identité d’une entreprise. Très professionnelle, cette carte détaille vos fonctions et celles de votre société. Entre les noms, les numéros de contact, l’adresse, le site web et les profils de réseaux sociaux, il y a suffisamment d’infos pour remplir votre carte de visite. Qui plus est, la carte de visite permet d’accentuer l’authenticité de l’entreprise. Outre les informations dites basiques, cette carte d’identité peut être mise en beauté avec des slogans propres à ce que vous faites. 

La personnalisation, l’étape clé d’une carte de visite réussie

Le but d’avoir une carte de visite est de marquer les esprits. Hors de question de finir dans les corbeilles à papiers ! Pour éviter que cela arrive, il est conseillé de personnaliser sa carte de visite. Elle doit comporter les éléments importants, certes et il faut qu’elle reflète également votre personnalité même si c’est, surtout, une question d’image de l’entreprise. Pour ce faire, optez pour un logo attrayant. Bien dessiné, ce dernier devrait facilement représenter ce que votre entreprise fait. La personnalisation de la carte englobe aussi le choix du support. Entre du papier glacé, du papier carton écologique, du bois ou encore du papier superposé, il existe tout un éventail de choix pour les entrepreneurs. Bref, misez sur l’originalité ! N’oubliez pas que parfois utilise son verso pour prendre des notes et que le glaçage peut être contreproductif.

Cartes de visite et modernité

Pour un look nettement plus moderne (mais certes plus coûteux), pourquoi ne pas opter pour des clés USB personnalisées ? En l’offrant à un client, vous êtes certains de vous démarquer. Ce dernier verra les informations essentielles sur le gadget et le trouvera tout à fait original. Et pour suivre la tendance technologique, pensez à inclure un code QR à votre carte de visite. Ce code permet aux utilisateurs de smartphone de télécharger vos coordonnées en un instant et de vous ajouter dans le carnet d’adresses. Enfin, les idées de se démarquer ne manquent pas et il serait judicieux de jouer la carte de l’originalité. Des solutions digitalisées existent. Pensez-y ! 

L’envers du décor

Même si la carte de visite reste l’arme ultime pour faire connaître son entreprise, il se trouve que celle-ci peut générer quelques inconvénients. Par exemple, il peut arriver que certaines personnes vous contactent seulement dans le cadre de demandes de partenariats ou de parrainages. Certains cas révèlent que des entrepreneurs reçoivent des appels anonymes et qui n’ont rien à voir avec leur business ou que certains les utilisent dans des bases de prospection sans vous l’avoir au préalable demandé. 

Recruter dans une TPE/PME : la galère ?

Le recrutement est l’un des facteurs de difficultés les plus souvent cités par les dirigeants de TPE/PME. En cause ? Un manque d’attractivité, des moyens limités et une mauvaise formation du dirigeant aux problématiques de l’embauche. Surtout, les embauches restent parfois mal menées, faute de temps et parfois de compétences. Des lacunes qui génèrent de nombreuses galères, parfois difficiles à gérer.

Une difficulté de base 

La principale difficulté se situe généralement sur le temps à accorder à ces jeunes sans expérience pour les former mais aussi au fait que de nombreuses TPE/PME sont implantées dans des espaces partagés et que chaque place a un coût qui pourrait ne pas compenser les avantages offerts. La trésorerie des TPE/PME n’est guère extensible et plus particulièrement dans cette période délicate.  Souvent, les embauches interviennent lorsque l’entreprise se développe, que son chiffre d’affaires est en pleine croissance et que les contrats se multiplient. Sauf que vous allez devoir vous confronter à une nouvelle difficulté, celle de recruter rapidement. Pas de soucis, 

Des solutions trop faciles

La pensée est souvent alors qu’il vous suffit de dénicher un super pro du domaine, ayant une solide expérience : des diplômes en veux-tu en voilà, et un carnet d’adresses bien fourni. Bien sûr, cette nouvelle recrue devra être hyper motivée et animée par une ferveur semblable à la vôtre dans le projet. Précisons aussi que le futur salarié devra être doté d’un esprit coïncidant parfaitement avec les valeurs de l’entreprise.

Et, ce qui ne gâche rien, devra posséder un solide sens de l’humour, histoire d’animer les pauses café. Disons-le tout de suite, même le fameux mouton à 5 pattes ou la charmante poule aux œufs d’or ne feraient pas le poids face au candidat que vous cherchez ! Facile à trouver, pensez-vous. Un petit tour dans les fichiers de Pôle Emploi, un coup d’œil aux Job boards, 2 ou 3 clics sur les sites Linkedln, et vous aurez déjà à disposition de beaux CV qu’il ne vous restera plus qu’à trier. 

Une réalité plus compliquée

Oui mais voilà, vous allez bien vite vous confronter à la dure réalité du recrutement dans une petite entreprise : relativement peu de candidats, encore moins de profils qualifiés et une sélection beaucoup plus difficile à faire qu’il n’y paraît. S’en suivent de nombreuses difficultés résultant de mauvais choix. Perte de temps, perte d’argent… Sélectionner un profil qui ne correspond pas réellement aux besoins de l’entreprise peut faire mal. Et, si les erreurs de casting arrivent dans les grands groupes également, celles-ci restent assez indolores pour l’entreprise. Dans une start-up au contraire, dans laquelle chaque élément peut influer de façon radicale sur l’avenir de l’entreprise, faire un mauvais choix peut véritablement mettre en jeu la pérennité de l’entreprise. Pas de panique, certaines clés pour passer à côté des pièges du recrutement et piocher le bon élément.

Qui a peur du grand méchant recrutement ?

Les dirigeants de petites entreprises savent bien que leurs opérations de recrutement ne seront pas forcément aisées. La perspective de l’échec d’une embauche décourage souvent les entrepreneurs à se lancer dans le processus de recrutement. Ils n’ont pas tort, ce ne sont pas moins de 20 % des recrutements qui se soldent par un échec, selon une enquête menée par Mozart Consulting. 1 CDI sur 5 n’est en effet pas confirmé à l’issue de la période d’essai, dans la moitié des cas à l’initiative du nouveau collaborateur.

Problèmes humains, juridiques ou financiers peuvent apparaître et freiner le développement de l’entreprise, voire, dans certains cas extrêmes, remettre en question la pérennité de la jeune boîte. Se rajoute à cela le fait qu’une embauche entraîne l’entreprise dans un engagement financier sur la longue durée et qu’il va devoir assurer, même si le chiffre d’affaires en venait à décroître.

Que les clients soient au rendez-vous ou non, le dirigeant devra verser chaque mois le salaire de son collaborateur. Certes, en cas de baisse véritablement conséquente du résultat financier de l’entreprise, il reste toujours la possibilité de procéder à un licenciement. Mais les choses ne sont pas si simples… Le code du travail en France encadre très strictement les licenciements, laissant une marge de manœuvre très limitée aux dirigeants. On ne vire pas un salarié sur un coup de tête, ou parce que le chiffre d’affaires semble ne pas être au beau fixe.

Le mauvaises reflexe des dirigeants

Sachant cela, il n’est pas surprenant que les dirigeants de start-ups repoussent souvent au maximum les processus d’embauche. Ceux-ci préfèrent en général prendre sur eux une charge de travail supplémentaire, faire peser sur les équipes des tâches toujours plus importantes, ou prendre l’option d’externaliser des missions. Or, un recrutement bien géré représente une véritable chance pour l’entreprise. Une nouvelle recrue de qualité peut apporter à l’entreprise bien plus que la simple bonne réalisation des tâches liées à son poste. Ce dernier peut transmettre à l’équipe sa motivation encore fraîche pour le projet, sa vision inédite de la stratégie, sa créativité et ses compétences annexes, qui lui permettront peut-être de développer de nouveaux projets au sein de l’entreprise. Ce serait trop bête de se priver de cette chance de donner un nouveau souffle à son entreprise !

Des erreurs qui coûtent cher…

Si les petites structures rechignent encore à embaucher, c’est parce qu’elles savent qu’une erreur de casting peut peser lourd dans le bilan financier de l’entreprise. Le coût d’une embauche est non négligeable, qu’elle soit réussie ou totalement ratée. Recruter un candidat demande du temps, et donc de l’argent, pour le recruteur. Le temps alloué au tri des CV, aux entretiens d’embauche et aux formalités administratives liées au recrutement peut prendre d’importantes proportions s’il s’agit d’une embauche à un poste clé de l’entreprise.

Si le dirigeant se trompe sur son choix et qu’il doit se séparer de sa nouvelle recrue dès la période d’essai, il devra recommencer à zéro toutes ces démarches. Autres postes de dépenses liés à l’embauche d’un collaborateur : les éventuelles dépenses de formation professionnelle visant à mettre le salarié à niveau, du temps passé par les salariés pour l’intégration du recruté, éventuellement le prix de la visite médicale d’embauche… Dans le cas où le recrutement s’avère raté, la liste des dépenses s’allonge.

Des coûts cachés à prendre en compte

Beaucoup de coûts cachés viennent se greffer à la liste : le « coût » de la démotivation des équipes, minées par l’erreur d’embauche et ses conséquences en termes d’ambiance dans l’entreprise, la baisse de moral de ceux qui étaient chargés d’intégrer le salarié, la désorganisation des équipes, … et les éventuelles conséquences directes sur le chiffre d’affaires, si le collaborateur a fait des erreurs graves avec les clients par exemple. Dans les cas les plus difficiles, une embauche ratée peut se transformer en vrai conflit juridique. Là, la note peut devenir salée ! Si le nouveau collaborateur décide de se retourner contre l’entreprise aux Prud’hommes, un procès peut coûter très cher à l’entreprise. C’est sûr, ça fait réfléchir…

Recrutement dans les TPE : des handicapés…

Les TPE sont-elles moins bien placées dans la course à l’embauche que les grandes entreprises ? En tout cas, c’est ce que pense la plupart des dirigeants de petites boîtes. En cause, l’absence de service ressources humaines en interne, pas de budget pour faire appel à une agence de recrutement et, bien entendu, le manque d’attractivité des petites structures face aux grands groupes. Les start-ups ne proposent, en effet, pas les mêmes avantages que les grandes entreprises : salaire réduit, horaires importants, sécurité de l’emploi assez relative, peu ou pas d’avantages tels que des titres restaurants, l’accès à une mutuelle intéressante d’entreprise ou des réductions grâce à un CE, des possibilités d’évolution dans la hiérarchie limitées, des locaux parfois éloignés ou peu confortables…

Résultat : les bons profils privilégient souvent les grands groupes qui leur font miroiter de belles évolutions de carrière et des salaires de base attirants.

Le baromètre « Trésorerie, Investissement et Croissance » du 2ème trimestre 2020, comprend un questionnaire spécifique sur la crise du coronavirus. La plupart des dirigeants de PME et TPE estiment que la crise amputera leur chiffre d’affaires en 2020. Ils mobilisent largement les dispositifs de soutien et espèrent ainsi surmonter les difficultés de trésorerie. Seuls 1% des sondés envisagent une cessation d’activité. Par contre, une large majorité annule ou reporte les projets d’embauche et d’investissement.

Quels sont les points communs entre l’entrepreneuriat et une partie de poker ?

L’entrepreneuriat et une partie de poker partagent plus de points communs que l’on pourrait le penser. On y retrouve en effet des attitudes et des objectifs similaires. Quelles sont donc ces ressemblances qui unissent le fonctionnement d’une entreprise à une partie de poker ? N’oubliez pas qu’il ne s’agit jamais de flamber car une entreprise ce sont aussi des femmes et des hommes qui vont dépendre de sa réussite. Alors sachez les écouter pour ne jamais être dans une situation insurmontable.

La mise en place d’une stratégie

Un entrepreneur a plusieurs options pour favoriser le développement de sa structure. Investir beaucoup et recruter en masse ou limiter les dépenses pour progresser petit à petit ? Durant une partie de poker, les joueurs sont confrontés aux mêmes impératifs : il faut choisir la meilleure stratégie pour assurer l’augmentation de son stock. Deux comparaisons s’imposent alors : l’investisseur audacieux est le pendant du joueur agressif et flambeur, alors que le chef d’entreprise méthodique s’apparente à ce joueur serré qui ne rentre que dans les coups sûrs. Finalement, tout est une question de stratégie.

La nécessité d’une image forte

Parmi ses responsabilités, un dirigeant ne peut faire l’impasse sur l’image, la sienne comme celle de l’entreprise. Il est nécessaire d’être crédible auprès de ses partenaires comme de ses clients, et de forger à sa société une réputation de sérieux pour les investisseurs. Il en va de même à une table de poker : chaque coup joué contribue à renforcer ou à affaiblir l’image des participants. Un joueur perçu comme faible deviendra une cible pour tous. À l’inverse, un joueur vu comme fort pourra capitaliser sur le respect que lui vouent ses adversaires pour les bluffer.

Les prises de risques

Toute création d’entreprise comporte des risques. Un entrepreneur se doit de prendre des décisions difficiles au quotidien, en estimant au mieux leurs conséquences et les probabilités de réussite. Le retour sur investissement est un cap à conserver pour n’importe quel cadre dirigeant, sous peine de mener la société à la faillite. Même combat au poker : il faut décider vite et ne pas se tromper. Savoir quand il est nécessaire de miser gros et savoir quand il faut se retirer sont les deux décisions de base du jeu. Les risques doivent être calculés sous peine de perdre beaucoup d’argent.

La gestion du capital

La partie financière est essentielle dans toute société : elle définit la réussite ou l’échec des décisions prises par la direction et permet ou non d’investir dans de nouveaux projets. Pour une entreprise qui débute ou une PME, la gestion des dépenses est cruciale : investir trop est dangereux, mais conserver de l’argent dormant laisse le champ libre à la concurrence. La même problématique occupe les esprits à une table de poker : maîtriser le montant de ses mises et de ses relances est nécessaire pour bien gérer ses jetons. Ici, le sang-froid est la clé. Dans les deux cas, l’argent demeure bien le nerf de la guerre.

La connaissance de l’environnement

Un chef d’entreprise connaissant parfaitement son environnement professionnel est à même de saisir les évolutions du marché et donc de devancer la concurrence. Cacher ses atouts, trouver le bon partenaire ou isoler un rival sont autant de stratégies qui deviennent envisageables. Au poker, les décisions sont grandement influencées par les attitudes des autres joueurs à la table. En observant les réactions de chacun, il est possible de jouer en fonction de ces attitudes pour pouvoir anticiper et gagner gros. Cependant pour l’un comme pour l’autre la sagesse doit être celle qui vous guide quand la passion vous fait perdre la raison.

Sortir de la concurrence face au géant

À force de multiplier les stratégies pour réussir face à des concurrents géants, vous pourriez bien connaître un beau succès. Les alternatives de sortir de la concurrence face au géant sont simples : soit le concurrent vous mange, soit c’est vous qui l’absorbez. Le petit qui finit par manger le grand : possible ?

Un phénomène assez rare

Soyons clairs : les histoires de petites entreprises qui finissent par absorber le concurrent géant qu’elles challengeaient sont très rares. Il existe par contre plusieurs cas où la petite entreprise finit par se retrouver au niveau de son concurrent géant, voire par le dépasser sur le marché. C’est notamment le cas dans le secteur des nouvelles technologies où de jeunes entreprises innovantes peuvent réussir à détrôner un géant n’ayant pas su se remettre en cause suffisamment tôt. 

À ce titre, l’exemple de la multinationale Kodak est très parlant. Ayant été pourtant les premiers à mettre au point la technologie de la photographie numérique, ils n’ont pas su repérer le potentiel de cette nouvelle technologie. Au final, de jeunes entreprises qui ont exploité le filon du numérique suffisamment tôt ont réussi à faire flancher le géant. Aujourd’hui, le géant Kodak qu’on pensait invincible s’est retrouvé en faillite. Si le même avenir n’est pas à souhaiter pour les grands fleurons de l’industrie, cet exemple prouve que tout est possible pour les entreprises sachant surfer habilement sur les tendances. Le prochain challenger qui s’imposera sur le marché et fera de l’ombre aux multinationales de son secteur, c’est peut-être votre entreprise. Il ne tient qu’à vous de rejouer l’histoire de David contre Goliath !

Se faire racheter par le géant !

La croissance de votre entreprise pourrait bien commencer à intéresser votre concurrent géant. Lorsqu’ils remarquent des petits challengers qui commencent doucement à s’imposer, les groupes n’hésitent pas à dégainer rapidement leur proposition de rachat. Des offres qui peuvent s’avérer très intéressantes financièrement… Ainsi, lorsque le groupe L’Oréal s’est aperçu en 2006 que le rachat de The Body Shop pouvait lui permettre de mettre un pied dans le retail et de développer son approche éthique, ses dirigeants se sont empressés de faire une offre à la fondatrice de la marque. La transaction s’est élevée à 652 millions de livres sterling. Belle opération pour la fondatrice ! 

Autre exemple : l’entreprise Pastas Party, spécialisée dans l’organisation de soirées de rencontres entre célibataires, qui s’est faite racheter par son concurrent direct, Meetic. Souhaitant se développer sur des événements de rencontre offline, le groupe a opté pour le rachat d’une start-up possédant une bonne expertise du créneau. 

Le rachat d’une start-up encore petite, mais déjà très « tendance » peut également intéresser le grand groupe désireux de rajeunir son image. C’est ce qui s’est passé récemment pour la jeune entreprise Tumblr, acquise par Yahoo. Pierre Guérin, cofondateur de Noova, une plateforme de e-commerce dédiée aux objets innovants conçus par les startups, deux ans après sa création, Noova est rachetée en 2017 par le Toulousain Brico Privé, site professionnel d’articles de bricolage. 

Une pratique qui continue

Quant à Google, il est devenu le géant qui avale en continu depuis 2011, nombre de startup dont pour 2019 ainsi le rachat de FiBit pour 2,1 milliards de dollars, entreprise innovante dans les objets connectés que l’on porte sur soi (wearables), notamment les bracelets d’activité mais aussi les montres et de même Looker, spécialiste de l’interconnexion de bases de données pour les services cloud, pour de 2,6Md$, un prix qui dépasse les rachats habituels.

Travailler moins pour innover plus

Une crise est une excellente période pour créer une entreprise ! Il s’agit d’un moment où le réel, avec sa dureté, cesse de se dérober : ce qui marchait bien marche moins bien et ce qui ne marchait pas bien cesse complètement de marcher. Or, le réel est un bon maître, en marquant une limite, il donne prise pour inventer et innover plus.

Face à la contraction de leur marché, les entreprises ont toutes sortes de possibilités, mais ces possibilités peuvent toutes être classées sur un axe qui va de “travailler plus” à “travailler mieux”. Or, très souvent, l’option qui va consister à travailler plus semble être privilégiée : nous ferons plus d’heures, nous prendrons moins de vacances, nous ferons des journées plus denses, nous exécuterons davantage.

Le salut par l’innovation

A l’inverse, l’option qui consiste à travailler plus intelligemment est négligée, tant elle fait l’effet d’un luxe, qu’on ne saurait s’accorder qu’en période de faste et qu’il est donc sain, en période de crise, de mettre de côté pour les jours où la prospérité reviendra, par elle même, comme le Soleil revient chaque matin, sans qu’il soit besoin d’aller le chercher aux confins de l’univers. 

Cette tendance à privilégier l’augmentation de la capacité d’exécution présente une difficulté d’importance. Tout d’abord, il n’est pas sûr que votre entreprise ait une énorme marge de progression de ce côté-là. Ensuite, l’écrasante majorité des entreprises va adopter cette stratégie, ce qui rend improbable que vous finissiez vainqueur de cette course. Enfin, quand, en période de crise, certains clients ont plus de mal à acheter vos produits, il va falloir plus qu’un léger avantage sur vos concurrents pour que vos clients restent (ou deviennent) vos clients. Pourquoi ne pas innover ? Pourquoi ne pas faire le choix radical de vous créer un avantage concurrentiel radical

Innover pour créer un avantage concurrentiel radical

Libérez-vous de l’illusion qu’en exécutant plus, vous vendrez plus. Le marché est à la baisse. L’heure est venue d’innover. Innover, cela signifie exécuter moins. Cela signifie décider qu’en période de crise, où les marges s’effondrent, vous allez allouer une partie de votre temps d’exécution à des activités de conception. Innover impose la décision initiale de rompre avec les habitudes de pensée qui dominent votre secteur d’activité. En période plus de crise, ce geste s’avère aisé : pourquoi continuer à faire comme on a toujours fait, puisque ce que l’on a toujours fait ne semble plus fonctionner ? Ou, dans le meilleur des cas, être en bout de course ?

Sur quoi repose l’innovation ?

En effet, l’innovation repose sur cette liberté sociale qui consiste à considérer comme nuls les avis qui proclament que rien de neuf n’est possible. Cette liberté, bien sûr, ne doit pas être exempte du discernement qui permet de faire la part entre ceux de vos interlocuteurs dont les avis sont issus de l’expérience réelle des limites du marché  et ceux qui ne font que participer à la circulation circulaire de dogmes dont la fantaisie apparaîtra un jour en pleine lumière les dogmes qu’ils ont appris et répètent, mais dont ils n’ont jamais éprouvé expérimentalement la justesse.

La bonne nouvelle est que la convergence de vues tend à disparaître en période de crise. C’est le moment idéal pour innover marginalement ou radicalement. La seconde bonne nouvelle est que les travailleurs européens sont bien armés pour innover leur haut niveau culturel et leur sens démocratique les favorisant, quel que soit votre secteur d’activité.

Mais abandonner, au moins en partie, la culture du résultat pour une culture de l’innovation peut se heurter à trois difficultés. Mais une difficulté n’est rien d’autre qu’une source de plaisir, car elle nous donne l’opportunité de déployer notre créativité. Passons donc en revue ces trios difficultés.

La difficile beauté de l’innovation

Premièrement, si vous décidez de diminuer votre capacité d’exécution vous allez couvrir moins de terrain. Vous pouvez diminuer votre volume d’engagement sur chaque poste. Ou vous pouvez couper des aires de déploiement. A titre personnel, je préfère la seconde option : la croissance d’une activité se fait souvent par soustraction, c’est-à-dire, par renoncement au superflu. Ce resserrement sur les activités où vous avez une forte proposition de valeur est plus efficace (à condition que cette proposition de valeur vienne d’une innovation, pas d’une exécution à marche forcée).

Deuxièmement, il est parfois difficile d’innover en interne. En effet, nous valorisons souvent à l’excès la capacité d’exécution  notamment en nous détournant des tâches de conception, réservées à un petit nombre, la majorité des travailleurs devant se consacrer à l’exécution. Les salariés sont recrutés sur leur capacité d’exécution, on décourage leur désir d’innovation. Dans certaines entreprises, il faut donc créer cette culture de l’innovation. C’est possible ! Et vous n’avez pas le choix.

Troisièmement, vos clients peuvent avoir une lecture conservatrice de la situation. Ils peuvent croire que la crise va passer, qu’il suffit d’attendre, de travailler un peu plus, d’exécuter plus  et que le beau temps reviendra. Si c’est là leur lecture de la situation, il peut s’avérer très difficile de leur vendre des solutions innovantes. Ce ne sont pas les bons clients, ne cherchez pas à les convaincre que votre solution est bonne. Mettez-vous à la recherche du bon client, celui qui aura la même lecture que vous de la situation.

Et gardez à l’esprit que les plus grandes entreprises ont été créées en période de crise. Alors, travaillez moins  et innovez davantage !

Sieste au bureau : les entreprises sont-elles pour ou contre ?

De nombreuses entreprises ont adopté un coin repos où les collaborateurs peuvent se détendre et éventuellement s’assoupir. La startup britannique eve Sleep, en collaboration avec Opinion Way, avait réalisé une enquête et fait un état des lieux des Français et de la sieste au travail. Selon celle-ci, 80% des français ressentent le fameux « coup de barre » au cours de leur journée de travail. Un phénomène à ne pas sous-estimer puisque seuls 2% déclarent ne jamais ressentir de fatigue. Il ressort que les salariés s’assoupissent sur leur lieu de travail après la pause déjeuner. Que pensent réellement les entrepreneurs de la sieste sur le lieu de travail ?

La sieste en chiffre

Perçue souvent comme une perte de temps, le refus de la sieste en entreprise ne tient pas compte de l’impact de ces baisses d’énergie : 72% des sondés estiment que cette fatigue a un impact négatif sur leur travail et qu’elle influe fortement sur leur niveau de créativité et leur résistance au stress. 26% des salariés s’octroient le droit de de temps en temps de faire la sieste (en catimini ! Selon l’enquête d’eve Sleep, 49% des actifs estiment que la sieste au travail est le meilleur moyen de remédier à la fatigue journalière. 26% la pratiquent d’ailleurs déjà de temps en temps. Mais ils le font à l’abri des regards. 1/3 des actifs Français estiment souffrir souvent de fatigue pendant leurs journées de travail.

Une fatigue aux multiples conséquences sur :

  • leur capacité à résister au stress
  • leur productivité/créativité
  • leur rigueur/implication dans leur travail.

Pour la moitié des actifs, la sieste serait alors la solution qui leur donnerait de l’énergie afin de rester efficace et gagner en productivité dans leur travail. D’ailleurs, 1/4 d’entre eux ont déjà pratiqué la sieste sur leur lieu de travail. Un acte caché dans une pièce non prévue à cet effet pour 1/3 d’entre eux.

Les avantages de la sieste en entreprise

Selon des études réalisées par des spécialistes du sommeil, la sieste en entreprise permet d’améliorer les capacités d’apprentissage de l’employé et de restaurer la qualité de son attention et de son travail durant l’après-midi. Ceci lui évite alors de commettre certaines erreurs dues la plupart du temps à la fatigue et au manque d’inattention après une matinée éprouvante. Par ailleurs, suite à une étude réalisée par la NASA, il ressort que la sieste en entreprise augmente de 35 % la productivité ainsi que la réactivité de l’employé.

La pratique de la sieste en entreprise permet également une amélioration des relations de travail. En effet, le salarié est moins stressé et donc plus enclin à être courtois envers ses collègues de travail et les clients. En outre, pour une sieste bénéfique, il est préférable de la faire pendant 10 et 20 minutes entre 13 heures et 16 heures, car au-delà, cela interfère avec les heures du sommeil nocturne.

La sieste, à adopter pour la performance des entreprises ?

Selon l’enquête, seuls 12% des dirigeants sont actuellement ouvertement favorables à la sieste au travail en France, et 15% des actifs y sont réfractaires. Pourtant, que ce soit aux Etats-Unis avec des pionnières comme Ariana Huffington, ou en Chine, où la sieste sur le lieu de travail est même obligatoire, d’autres cultures l’intègrent.

Même si faire la sieste en entreprise ne fait toujours pas l’unanimité, son importance a été perçue par de grandes entreprises où elle devient une pratique de plus en plus courante. En effet, dans le but d’accroître la productivité et la créativité de leurs employés, des entreprises internationales comme Google, Apple et Nike ont autorisé cette pratique. Pour ce faire, des salles de repos ont été aménagées et mises à la disposition des salariés afin de leur permettre de se reposer en toute tranquillité.

Une pratique qui se développe en France

En France, cette pratique ne fait pas encore l’unanimité mais certaines entreprises l’appliquent. C’est le cas de Novius, une agence de création de sites Web située à Villeurbanne. Le dirigeant de cette entreprise Anthony Martin-Bleton, un pionnier en France de cette pratique a en effet fait installer dans les locaux de l’entreprise une salle de sieste destinée à ses employés. Mais il faut noter que seule la moitié de l’effectif de l’entreprise a adopté la sieste. En dehors de cette entreprise, la société France Télécom-Orange a elle aussi créé pour ses employés un espace de repos propice à la détente et la relaxation. On notera le cas du cabinet d’audit et de conseil PwC qui s’est également laissé tenter par cette aventure avec l’aménagement d’une salle de repos nommée « PwCool ».

Pour finir, même si pendant longtemps la sieste en entreprise a été controversée en France et dans plusieurs pays, elle devient une pratique de plus en plus courante depuis quelques années. En effet, beaucoup d’employeurs ayant compris le bénéfice de ces siestes réparatrices n’hésitent pas à équiper leurs locaux de salles de repos à disposition de leurs salariés. Le temps suggéré est une vingtaine de minutes, au-delà, cela causera l’effet inverse.

En parler à son boss ou pas ?

Les sondages et les enquêtes sur la fatigue des salariés français ne manquent pas. Ils sont les premiers à témoigner de leurs rythmes effrénés et à revendiquer le droit à la sieste au bureau. Toutefois, au moment d’en parler à leurs supérieurs, l’affaire se complique.

 « Jusqu’ici tabou dans nos pays industrialisés, la fatigue au travail (et donc la sieste) est un vrai sujet de société, qui mérite qu’on s’y intéresse tant ses bienfaits sont avérés »

Charles Digby-Smith, Country Manager d’eve Sleep France. 

Et parmi ces bienfaits, on retrouve le bien-être des collaborateurs, ainsi que l’efficacité et la performance de l’entreprise.
Il faudra donc aux salariés des trésors d’imagination pour convaincre mais ne désespérez pas !

Vous voulez convaincre ? Clarifiez vos messages !

Je ne connais pas d’entreprise ou de dirigeant qui pensent que leur message n’est pas clair. Tout le monde pense que son activité, ses produits, ses offres sont compréhensibles par tous. En revanche, nous ne sommes pas si catégoriques sur les messages de nos voisins, nos amis ou nos concurrents. La raison en est simple : nous ne disposons pas du recul nécessaire pour juger de la simplicité et de la clarté de nos propres arguments.

Le constat : une clarté qui manque

Avant un premier rendez-vous avec un client, je visite son site internet et je télécharge sa plaquette commerciale si elle est disponible. Ensuite, je fais parler le dirigeant sur son activité et ses produits. Il est rare que ce que me raconte la personne corresponde avec ce qui est écrit sur la plaquette ou sur le site internet. Bien souvent, on a du mal à imaginer que l’on parle de la même entreprise ! La clarté attire des visiteurs sur votre site, les incitent à remplir la fiche contact. La clarté vous fait gagner des clients, attire de nouveaux employés et elle convainc des investisseurs. Elle mérite bien quelques efforts de votre part !

Voici quelques conseils pour gagner en clarté de vos messages

Trouver le bon problème :

Il est souvent intéressant de se poser la question en ces termes : quel est le problème que peut résoudre mon entreprise ou mon produit ? C’est souvent plus impactant que d’expliquer comment on le résout. Par exemple : plutôt que « je suis consultant en développement commercial », préférez « ma société de conseil aide les sociétés qui n’arrivent pas à contacter et convaincre leurs clients potentiels. »

Trouver le bon contraste :

Nous comprenons souvent mieux un concept quand nous pouvons le comparer à quelque chose. C’est pourquoi une des questions essentielles à vous poser est « par rapport à quoi ? ». C’est le principe du contraste en photographie qui augmente la netteté du sujet que l’on veut mettre en valeur. Par exemple : « nous sommes le SAP pour les distributeurs automatiques ».

Il est vital dans votre communication orale et écrite d’avoir des messages courts et clairs. Cela demande du travail et souvent de l’aide extérieure. Comme disait Mark Twain « si vous me demandez un discours de 5 minutes, laissez-moi quelques semaines de préparation, si vous me demandez un discours d’une heure, je suis prêt maintenant. »

Penser différemment votre argumentaire

On a souvent tendance à parler en termes de fonctionnalités. Un premier bon réflexe consiste à parler en termes d’avantages. Cela nécessite un premier travail de fonds où vous devez cerner les avantages qu’offrent votre solution pour votre client. Une fois ce premier travail effectué, vous pouvez alors entamer un deuxième travail qui consiste à parler en termes de gains ou bénéfices pour votre client. Il s’agit de se demander en quoi cet avantage représente un plus pour votre client et ce qu’il lui apporte. Si vous ne savez pas comment faire, il suffit de vous baser sur les différents apports que peut avoir une solution et vous pouvez partir de la méthode SONCAS.

Comment rendre un espace de travail sympathique ?

Travailler dans la joie, le dynamisme et la sérénité, tout membre d’une entreprise le souhaite. Perçue comme un lieu de vie, les salariés et les collaborateurs cherchent à se sentir bien. Depuis plusieurs années, des études montrent qu’un espace de travail sympathique participe à la productivité et la créativité. Pour y parvenir, cela passe notamment par l’aménagement et la personnalisation des espaces ainsi que par la décoration. Voici quelques conseils sur ces trois points primordiaux !

Selon l’étude Qualtrics, 37 % des salariés estiment que leur lieu de travail n’est pas agréable, une affirmation corroborée par une analyse du spécialiste de l’immobilier JLL, qui indique que 43 % des collaborateurs ne considèrent plus leur entreprise comme un endroit où il fait bon travailler et que 83 % d’entre eux souhaitent des bureaux « plus humains ».

Pour 60 % des Français, l’aménagement de leurs bureaux est un élément essentiel pour se sentir bien, se motiver et avoir envie d’y travailler selon une étude en ligne, réalisée par Toluna pour Interface, en mars 2018. D’après la même source, 34 % d’entre eux pensent que c’est un facteur révélateur de la culture d’entreprise. Voici quelques éléments pour rendre l’espace de travail de votre société sympathique.

Décorer les murs

Les sentiments humains sont influencés par les expériences de la vie privée et professionnelle, mais également par d’autres facteurs comme l’environnement et les couleurs, qui agissent sur l’humeur, la créativité et la communication. Les murs en blanc, gris ou noire restent simplistes et assez termes, ne permettant pas de rendre le lieu dynamique. Selon Brigitte Boussuat, auteur de l’ouvrage « Manager avec les couleurs », ils augmenteraient de 15 % le risque de burn-out et diminueraient la productivité. Pour transformer un espace en quelque chose de plus vivant et lumineux, les couleurs trop sombres ainsi que les couleurs trop « flashy » sont à proscrire.

Le bleu stimulerait l’intellect, le jaune inspirait la créativité, le rouge provoquerait la productivité, tandis que le vert apporterait calme et équilibre selon la psychologue des couleurs, Angela Wright. L’idéal est de choisir quelques couleurs plutôt qu’une seule. Peindre des murs dans la couleur de la charte graphique de l’entreprise peut aussi renforcer l’idée d’un monde propre à l’entreprise. C’est notamment ce que fait le géant de la Tech, Google, où on y trouve des murs et des bureaux multicolores, sous des formes atypiques. Décorer les murs à l’aide de tableaux, photographies, affiches ou stickers est également utile: par exemple, disposer sur plusieurs cloisons, une citation célèbre ou inspirante motivera les collaborateurs et les salariés dans leur travail.

Mais attention à utiliser les couleurs et les éléments de décoration murale avec parcimonie pour éviter de surcharger les pièces, sous peine d’entraîner un sentiment d’oppression et d’étouffement auprès des membres de la société. Le fait de décorer ces espaces de travail permet de donner une identité propre, remplir le vide sur un mur et de mettre en place un univers reflétant les valeurs de l’entreprise.

Personnaliser les bureaux

Les bureaux peuvent être parfois ternes et sans âme. Le dirigeant et ses collaborateurs seront la plupart de leur temps professionnel dans cet espace de vie, où se traversent les succès, les difficultés et les échecs d’une société. Sans un élément de personnalité propre à chacun, la plupart des personnes ont du mal à s’identifier avec leur environnement et cela peut provoquer un sentiment de distance, d’inconfort et de démotivation. Disposer des touches personnelles à chaque bureau ou apporter une partie précieuse de sa vie personnelle et privée peut permettre à tout à chacun de se sentir comme chez soi.

Avoir en sa possession près de son bureau, une plante en pot offerte à un ami, une photo de ses proches ou de sa famille, un objet de décoration apaisant ou qui évoque des souvenirs agréables et heureux s’avèrent être des solutions pour égayer avec simplicité votre vie au travail. Tous ses petits éléments permettent d’aider chaque membre de l’entreprise à augmenter son confort, sa motivation et son bien-être tout au long de la journée.

La motivation est l’un des éléments clés pour être heureux, s’épanouir et se montrer plus productif et efficace. Attention néanmoins à ne pas en mettre trop. Un espace de travail bien rangé et aménagé favorise la concentration et diminue le stress : un ordinateur, quelques fournitures comme des stylos ou un calepin, une lampe pour donner un peu de luminosité à la sphère professionnelle et quelques objets propre à sa personnalité suffisent. Plus besoin de chercher avec anxiété des dossiers si tout est trié et entreposé dans un compartiment spécifique.

Aménager un espace de détente

Pour favoriser le bien-être au sein de l’entreprise, la mise en place d’un espace de détente semble primordiale. Il permettra à tout le monde de renforcer la productivité, de se retrouver dans une atmosphère conviviale, propre à la discussion et au partage ainsi que de développer une image apaisante de la société. Pour se sentir à l’aise en toute circonstance, les membres doivent oublier qu’ils sont dans un environnement de travail afin d’évacuer le stress et la pression que peut provoquer la journée. Disposer de mobilier confortable peut être un plus, notamment pour le repos.

Que faut-il proposer ?

Mettre à disposition des poufs, des canapés, des fauteuils, des petites tables basses pour y entreposer ses objets personnels comme son ordinateur et son Smartphone ou simplement un livre pour bouquiner sont des éléments importants. Des salles de siestes sont également utiles afin de permettre à tous de s’allonger, se détendre et relâcher les tensions du corps et de l’esprit.

Pendant les pauses, se revigorer avec de la nourriture et des boissons chaudes ou froides est un moyen de renforcer l’esprit de détente et favoriser les liens avec tous les membres de l’entreprise, par le biais des discussions. Installer une machine à café et à thé, un distributeur de confiseries ainsi qu’offrir chaque matin, une corbeille de fruits et des viennoiseries consolident les relations conviviales. Un moment de relâche peut également se faire en musique.

Comme le dit le proverbe, « La musique adoucit les mœurs ». Si le silence est vu comme une qualité propice à l’écoute et à la gestion du travail, une ambiance musicale lors des pauses stimule les salariés et aurait selon plusieurs études, un effet positif sur leur bien-être et leur productivité. D’autres activités qui favorisent le relâchement peuvent aussi être privilégiées autour d’un espace de jeu. Installer une table de ping-pong, un baby-foot, un flipper, un téléviseur et une console de jeu vidéo sont des excellents éléments de création de liens sociaux entre les collègues, favorisant l’esprit d’équipe et une atmosphère décontractée.

TPE-PME, 3 étapes pour se mettre en veille

Qu’elle soit commerciale, marketing, technologique, concurrentielle, juridique ou de notoriété, la veille fait maintenant partie intégrante de la vie d’une société. L’entreprise doit, tout au long de sa vie, observer avec sa longue vue ou parcourir des galeries souterraines avec sa lampe de poche afin recueillir les informations nécessaires et rester concurrentielle. 

La petite entreprise innovante ne peut s’en affranchir, d’autant qu’internet a ouvert une très large brèche, permettant son accessibilité au plus grand nombre.  La veille reste, pour elle, indispensable afin de scruter son environnement, d’anticiper les menaces et saisir les opportunités, sentir les tendances et les évolutions de son marché, en évaluer et en mesurer les risques et prendre les décisions qui s’imposent.

Déterminez vos besoins de veille

L’information nous arrive en masse et de manière disparate, il est inutile de vouloir tout collecter et analyser. Pour ne pas se laisser noyer, il convient de mettre en place une stratégie adaptée à ses besoins et surtout de faire le tri des sources réellement utiles. Mais avant tout il vous faut déterminer ce qui doit faire l’objet de votre veille et les raisons pour lesquelles vous souhaitez la faire : 

  • Vos fournisseurs sur la qualité de leur service, leur réactivité et leurs tarifs
  • Les besoins et insatisfactions de vos clients pour mieux répondre à leurs attentes
  • Le lancement de nouveaux produits par la concurrence
  • Les évolutions technologiques pour mieux innover
  • Les nouvelles réglementations nationales et internationales pour vous adapter
  • Les risques d’un pays pour mieux importer ou exporter

Selon vos besoins, vous définirez en amont les sources que vous souhaitez analyser : blogs, magazines en ligne, présentations, vidéos…

Ces besoins seront, au mieux, consignés dans un cahier des charges ou un plan marketing que vous remettrez à un prestataire ou que vous conserverez un interne pour vous-même ou la personne chargée de la veille ; le plus souvent un community manager senior dans votre domaine. Le document réalisé permet de définir un processus qui pourra ensuite être facilement ajusté.

Choisissez votre type de veille

Veiller doit rimer avec efficacité et gain de temps ; pour en gagner, il faut en passer suffisamment dans la mise en place de sa démarche. Fini le temps où l’on tape des mots dans les moteurs de recherche ! Parmi les nombreux outils existants, il vous faut choisir les mieux adaptés à votre produit, votre secteur d’activité, vos partenaires ainsi qu’aux résultats escomptés. 

Il s’agit d’abord de faire un choix judicieux de mots dans le cadre d’une démarche d’optimisation de recherche pour trouver l’information pertinente. En effet, la recherche automatisée s’effectue grâce au choix de mots-clefs, de liens et d’adresses de blogs ou de sites incontournables pour son activité. Les mots sont entrés dans un outil d’alerte tel que Google Alertes. Savamment planifiées, ces alertes livrent un flux d’informations décisives sur une période donnée, à une cadence choisie.

Il convient aussi de collecter des informations via l’optimisation de l’usage des médias sociaux ; en collectant les commentaires ou réactions des internautes sur les pages des réseaux sociaux, dans les groupes, via des sondages, enquêtes et concours ou en obtenant des conseils avisés d’experts sur vos questions.

Sélectionnez vos outils, stockez, mesurez et agissez

Vos recherches automatisées et votre communauté d’utilisateurs vous livrent des informations qu’il vous faut soit traiter ou analyser immédiatement, soit conserver pour un traitement ultérieur ou encore rediffuser de manière ciblée.

Les réseaux sociaux peuvent être particulièrement utiles. Ainsi, Facebook représente un excellent media de suivi d’impact. Twitter, permet de suivre une communication thématique de manière pointue. LinkedIn favorise une interaction professionnelle et experte. Enfin, Ces médias sociaux sont idéaux pour renifler les tendances et sonder les secteurs d’activités.

Quelques outils à connaître

De nombreux outils permettent la mesure et le stockage de ce type d’informations. Nous retiendrons Scoop-it, outils de curation qui suggère des sources d’information ; il permet de coupler identification, recherche et conservation de l’information, tout en la partageant avec d’autres. Préférez Evernote pour conserver la confidentialité de vos recherches. Storify permet lui, de réaliser des listes de sources à thèmes. Icerocket agrège les résultats des médias sociaux les plus courus et permet d’en conserver les résultats. Pensons aussi à Slide-Share avec ses présentations très professionnelles ainsi que l’inattendu et encore sous-estimé Pinterest à cause de son interface photographique, qui recèle de trésors d’interaction si l’on prend le temps de s’y pencher.