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La délégation de pouvoir ou la théorisation de la réalité

La délégation de pouvoir, qui permet le transfert de la responsabilité pénale du chef d’entreprise vers un de ses collaborateurs, est souvent un élément du contrat de travail sur lequel les cadres hésitent à s’engager, ceux-ci ayant peur de voir leur responsabilité pénale engagée.

Il faut savoir que la délégation de pouvoir écrite n’aura de valeur que si elle s’appuie sur une réalité incontestable. Si cette délégation n’est qu’une fiction visant à dédouaner l’employeur elle sera rapidement balayée en cas de problème. Pour que la délégation de pouvoir écrite soit valable, il sera essentiel que la personne recevant la délégation ait la « compétence », l’« autorité » et les « moyens » lui permettant de gérer les missions visées dans la délégation. Il est essentiel d’avoir une vision très claire de ses composantes incontournables de la délégation de pouvoir.

Les composantes essentielles de la délégation de pouvoir

La « compétence », nécessite que le délégataire ait suivi une formation ou ait l’expérience lui permettant d’assurer techniquement la mission confiée.

L’« autorité », c’est le pouvoir de commandement. Elle suppose l’indépendance du délégataire dans ses prises de décision et un pouvoir de sanction sur ses subordonnés.

Les « moyens », c’est la possibilité pour le délégataire d’engager l’entreprise pour réaliser des dépenses relatives au thème de la délégation. Il serait incongru, par exemple, qu’une personne ayant une délégation de pouvoir en matière de sécurité ne puisse décider seule des achats de matériel de protection.

Ces trois composantes sont donc les pierres angulaires de la délégation de pouvoir et de ce fait, même en l’absence d’écrit, la délégation de pouvoir existera.

Déléguer pas si facile

Vous l’aurez compris : il faut distinguer le fait d’avoir délégué une fonction du fait d’avoir effectivement déléguer la responsabilité de cette délégation. Autrement dit, ce n’est pas parce que votre collaborateur a effectivement le pouvoir de signer un document car il représente vis-à-vis des tiers l’autorité compétente qu’il devient automatiquement responsable de tous les actes. Vous pouvez en conserver la responsabilité même dans ce cas si l’une des trois composantes précédentes n’est pas réunies.  

Ensuite, globalement il n’est pas si facile de déléguer que l’on croit. La pratique veut qu’il reste toujours difficile de ne pas garder un certain contrôle et donc que l’indépendance ne soit pas véritablement de mise. Si la personne qui a reçu une délégation, reçoit ainsi des ordres et qu’il ne fait que signer, il n’en prendra pas la responsabilité puisque vous avez le dernier mot. Déléguer implique donc fondamentalement de le faire réellement. 

Même si vous ne déléguer pas totalement le pouvoir, sachez qu’il vous faudra globalement apprendre à déléguer et trouver des personnes plus compétentes que vous-mêmes si vous souhaitez que votre entreprise puisse un jour décoller. Vous pouvez certes faire beaucoup de choses tout seul mais vous ne parviendrez jamais à faire le travail de 100 personnes alors autant vous mettre à la recherche de la personne qui saura avoir votre confiance. 

Comment optimiser ses relations avec la presse ?

Se mettre les journalistes à dos équivaut n’est jamais bon, non seulement en politique, mais également dans le domaine de l’entreprise. Si vous voulez que vos affaires prospèrent, faites en sorte de bien vous entendre avec les journalistes et de ne pas vous faire blacklister. Quelques conseils pour optimiser ses relations avec la presse.

Pourquoi les relations presse sont-elles essentielles ?

Elles le sont lorsque vous voulez communiquer vers un large public pour : 

  • informer d’une innovation, d’un changement, d’un rachat, d’une fusion
  • faire connaître une nouvelle entreprise ou un nouveau produit/service,
  • annoncer un partenariat majeur,
  • communiquer sur un nouveau PDG , dirigeant
  • développer sa notoriété et sa crédibilité
  • faire connaître son mode de management  dans le cas par exemple d’un palmarès, d’un concours
  • présenter un soutien humanitaire, un soutien sportif…,
  • communiquer sur une levée de fonds,

Bien choisir les journalistes avec qui interagir 

Vous devez bien choisir le journaliste à qui vous devez vous adresser. Pour cela, vous pourriez vous appuyer sur les articles que le journaliste a déjà écrits auparavant. De cette manière, vous saurez s’il a déjà publié un article de même sujet que le vôtre. En agissant ainsi, vous n’allez pas perdre votre temps et vous ne ferez pas perdre le sien au journaliste. Il ne sert à rien d’envoyer des emails aux journalistes qui ne sont pas concernés par votre demande. Si vous envoyez une information sur les entreprises à un blog de cuisine, vous ne ferez que « spammer » vos interlocuteurs qui pourraient vite vous classifier dans les courriers indésirables. 

Bien décliner vos messages

Votre message ne doit pas faire perdre le temps des journalistes. Vous devez donc assurer d’avoir un message bien écrit, clair et précis. Mettez en avant le but de votre communiqué afin que le journaliste comprenne de quoi il est vraiment question. Surtout vos titres (ou objets) doivent être accrocheurs et des phrases faciles à comprendre. Il s’agit de faire comprendre aux journalistes au premier coup d’œil la raison pour laquelle il doit faire attention à votre email voire dans quel contexte il pourrait utiliser votre communiquer de presse. À vous de faire en sorte que les journalistes soient satisfaits au point de retenir vos informations.

Adopter une stratégie de relation avec la presse

Vous devez essayer d’adapter une stratégie afin de mieux capter l’attention des journalistes. Vous pourriez définir les enjeux, les acteurs et les objectifs de votre relation avec la presse. Pour ce faire, vous devez poser les questions essentielles que l’on trouve dans une information. Notamment : pourquoi ? Quand ? Comment et sur quoi vous devez communiquer ? Ensuite, essayez de définir le support, qu’il soit papier ou web. Le plus important est de savoir faire de la relation presse un pilier de votre communication et de comprendre que vous avez affaire à des êtres humains.

Être flexibles et disponibles

Le métier de journaliste est très prenant, ils n’ont que peu de temps à vous consacrer. Dès lors que vous avez fait appel à un journaliste, vous devez donc rester disponible pour tout entretien, notamment si vous êtes l’un des porte-paroles de votre entreprise. Les journalistes sont habitués à travailler dans l’immédiateté et dans l’urgence, vous devez donc aussi suivre leur rythme pour qu’ils puissent vous reconnaître et penser à vous si l’occasion de traiter un sujet se présente pour eux. Ils ne vont pas perdre leur temps à essayer de vous trouver, même si vous détenez le scoop du siècle. 

Préparer les interviews

Pour ce qui est de l’interview, pour éviter les mauvaises compréhensions et les malentendus, vous devez informer votre porte-parole de tout. C’est la personne la mieux placée pour s’entretenir avec un journaliste. De plus, dans certains cas, vous pouvez exiger de relire l’article du journaliste avant la publication afin de vérifier ce que le journaliste communique sur votre entreprise et que les informations ne soient pas erronés mais il faut prendre en compte que les journalistes refusent parfois la relecture. 

Conserver la relation

Avoir une belle retombée médiatique est excellent pour l’entreprise, mais le but est d’entretenir une vraie relation avec le journaliste. Essayez de faire quelque chose pour eux sans attendre qu’ils fassent vos éloges dans un article. Vous pourriez aussi les inviter à des évènements ou à des déjeuners, les présenter à des personnes susceptibles de les intéresser. Il est particulièrement difficile de les rencontrer donc n’insistez pas trop si vous sentez qu’ils sont peu réceptifs à vos demandes de rendez-vous.

La passion de l’entrepreneur : Un défi pour sa vie privée ?

Lorsque l’on crée son entreprise, on entend souvent parler des instants qu’il faut garder pour soi pour se ressourcer. La passion de l’entrepreneur et notion de marathon plus que de sprint devient une évidence si l’on veut tenir sur le temps. Pourtant, la distinction entre les deux reste très difficile à préserver.

L’entrepreneuriat : une passion

Qu’on se le dise, s’il est si difficile de séparer les deux quand on est entrepreneur, c’est d’abord parce que l’entrepreneuriat demeure une passion et un projet de vie. On y met toute son énergie et cette passion est semblable à celle que l’on peut avoir dans d’autres domaines. Pour séparer les deux, il faudrait donc déjà en avoir envie, ce qui n’est pas forcément le souhait du porteur de projet qui y consacre des heures dépassant largement le cadre des horaires de travail habituels et qui le considère comme sa priorité. 

Le travail s’effectue alors du lundi au dimanche et empiète sur les vacances les premières années qui se révèlent souvent inexistantes. Le travail se poursuit ainsi même dans le cadre familial et peut commencer à l’aube, se finir tard le soir et parfois s’imposer au moment des repas. La compréhension du conjoint s’avère essentielle pour permettre au projet de prendre vie ou de tenir la distance.

Travail à la maison et maison au travail

Par ailleurs, il faut bien constater que le travail s’effectue souvent au domicile dans les premiers temps notamment à l’étape de la création du business plan. Ceci perdure au moins jusqu’à la création de la structure juridique et la première location d’un local n’intervient parfois que des années après celle-ci. La séparation est donc d’autant plus complexe à réaliser comme l’auront constatée tous ceux qui ont dû travailler en télétravail pendant la période de confinement

Si les tâches professionnelles empiètent sur le temps à la maison, l’inverse est également généralement vrai. Il n’est pas rare de réaliser des tâches personnelles, tout au long de la journée. Vous n’avez plus personne pour vous dire ce que vous pouvez faire ou non dans une journée et l’entrepreneur se prive rarement de cette liberté. Globalement, c’est toute l’organisation des tâches qui fusionne.

L’unification des outils de communication

L’absence de séparation va souvent plus loin que dans le salariat. Les outils de communication comme le téléphone portable deviennent souvent professionnels pour diminuer les frais d’acquisition d’une part et pour ne pas multiplier les sources d’information. La plupart des entrepreneurs font ainsi en sorte de diriger l’ensemble des emails vers une boite unique pour s’assurer de ne rien rater. Il n’est donc plus rare d’avoir des appels personnels et professionnels qui s’entremêlent tout autant que des emails sur les mêmes terminaux.

Une confusion sociale

Surtout, la distinction est d’autant plus difficile que votre statut social se transforme puisque vous passez de votre ancienne fonction de salarié à celle de chef d’entreprise. Vos moyens financiers sont en général moindres et c’est donc toute votre vie qui s’en retrouve affectée, ce qui est moins le cas quand vous êtes salarié. De plus, l’appel aux réseaux personnel et professionnel pour avancer dans la quête entrepreneuriale génère une confusion d’autant plus difficile à percevoir que vous sollicitez des amis ou votre famille, que ce soit pour avoir le capital nécessaire ou tout simplement des conseils et des avis pour vous soutenir. Reste que certains arrivent à bien établir la séparation et que la majorité des entrepreneurs rétablissent une distinction une fois l’étape des premières années passées pour pouvoir trouver l’harmonie au sein de leur famille. 

Comment demander un prêt à la banque ?

Les banquiers et la relation avec les banques est en train d’évoluer en raison de l’apparition des banques en ligne qui par leur modernité apporte une nouvelle manière d’échanger entre elles et leurs clients. Les propositions des banques ne cessent d’affluer envers les clients et ils peuvent désormais sans complexe s’adresser à une banque puis à une autre et les mettre en concurrence si leur tarif n’est pas attractif. En phase de créer votre entreprise ou pour le lancement d’un nouveau projet, vous souhaitez demander un prêt à la banque. Pas toujours facile de se voir accorder ce prêt … Alors comment s’y prendre ?

Ce qu’il faut garder à l’esprit

La banque a pour principale activité le financement de l’économie par le biais de ses entreprises publiques et privées. C’est avant tout une entreprise, et comme toute entreprise, elle cherche d’abord à optimiser sa rentabilité et surtout à minimiser son risque. Pour consolider les structures en cas de crise financière, le respect d’un certain ratio de fonds propres est imposé par rapport aux crédits accordés. C’est pour cela que votre banque se montre extrêmement prudente lors d’une demande de crédit. Elle analyse d’abord rigoureusement les risques liés. Il est d’ailleurs possible qu’elle le partage avec le plus de partenaires possibles afin de limiter les effets négatifs. De cela découle la difficulté pour les entreprises d’obtenir un financement bancaire. Chaque établissement bancaire dispose de ses propres critères pour juger si une demande de crédit est acceptable ou non et ainsi apporter son concours financier à une entreprise. 

Pour le bon fonctionnement de votre entreprise, vous avez besoin de ce prêt, alors vous allez tout de même persister … Afin de mettre toutes les chances de votre côté, certains éléments déterminants dans l’accord ou non du prêt sont à prendre en considération. La banque va juger votre demande selon ces divers facteurs.

Les différentes catégories de prêts

Il existe 4 grandes catégories de prêts selon vos besoins.

  • Le prêt bancaire à moyen ou long terme sert à financer en priorité vos nouvelles acquisitions mobilières.
  • Le crédit-bail permet de financer l’achat d’un bien mobilier ou immobilier. Il comporte une option d’achat. Allier le prêt bancaire et le crédit-bail s’avère judicieux si le montant à financer freine la banque.
  • La location longue durée confère la possibilité de louer un bien, mais elle ne comprend pas d’option d’achat.
  • Le crédit à court terme, quant à lui, a pour but le financement du cycle d’exploitation de l’entreprise. Vos garanties de solvabilité doivent être fiables et certaines. Ce type de prêt ne s’adresse qu’aux entreprises déjà créées.

La formation et l’expérience professionnelle

Aux yeux de votre banque, votre formation initiale, mais aussi votre expérience professionnelle, font partie intégrante des facteurs à prendre en compte. Selon la nature du projet visé, un certain type et niveau de formation et/ou une certaine expérience professionnelle est requise. En fonction du secteur d’activité, pour la banque, vous serez, par rapport à ces critères, jugez apte ou non à gérer un tel projet. Optez ainsi pour un projet qui soit, dans la mesure du possible, lié à votre niveau de formation et expérience professionnelle.

Un projet viable

Généralement, les banques ont tendance à financer des projets dont elles détiennent un minimum de connaissances sur le sujet. Sauf exception, les demandes de prêt pour l’innovation et la recherche sont ainsi plus difficiles à obtenir.  Pour déterminer si votre projet est viable ou non, il faut tout d’abord que ce dernier soit rentable. C’est à la banque que revient cette appréciation, comme pour tout le reste d’ailleurs, vu que c’est à elle que revient le choix final. Toutefois, prenez les devants en démontrant la rentabilité de votre projet. Réunissez les informations importantes. Vous devez présenter un prévisionnel d’activité (bilan, compte de résultat fiscal), en principe sur 3 ans, document qui joue un rôle essentiel dans le choix de la banque. 

Concernant la rentabilité, le fait que votre projet soit rentable ne suffit pas. Il faut que cette rentabilité permette de vous payer suffisamment pour pouvoir aisément faire face aux diverses échéances de crédits, mais également pour laisser une marge de manœuvre pour le développement de votre entreprise. Laisser également une marge de sécurité serait un plus.

Les hypothèses présentées découlant de votre business plan doivent être les plus réalistes possibles et rattachées au BFR (Besoin en Fonds de Roulement) qui se détermine par la différence entre vos ressources stables et vos emplois stables. Pour ce faire, appuyez-vous sur des documents spécifiques (devis, engagement de commande, etc.). Bien que cela ne repose pas uniquement sur ce critère, plus vous disposez de garanties, plus les probabilités que votre demande soit acceptée par la banque sont élevées. Des simulateurs de remboursement de prêts bancaires vous permettent de calculer le montant des échéances selon les paramètres liés au prêt en question.

L’apport minimum obligatoire

En termes d’apport personnel, des proportions doivent être respectées. N’hésitez pas à équilibrer au mieux les fonds propres et les fonds d’emprunt. Il n’existe toutefois pas de règles générales. Certaines banques seraient d’avis à ce que le rapport minimum soit de 25 à 30% d’apport personnel dans un projet de création d’entreprise ou de reprise d’entreprise, lorsque le prêt finance une entreprise à risque limité, c’est-à-dire que d’après les normes du secteur concerné, le risque de défaillance est quasiment nul. 

La proportion varie en fonction de la quantité globale du dossier et de son porteur. Autrement dit, votre banque s’attachera particulièrement à évaluer votre patrimoine personnel ainsi que votre marge de manœuvre après avoir versé votre apport, si cette dernière existe. Le tout est d’équilibrer au mieux la balance : votre banque sera d’autant plus satisfaite si votre apport est relativement élevé mais y verra un risque trop important si, à la suite de cela, vous vous retrouvez avec de trop faibles moyens financiers. Vous pouvez faire appel à vos proches pour vous aider dans le financement de cet apport. La banque analyse votre plan d’affaires (business plan), et l’absence de fonds propres est rédhibitoire.

La mise en concurrence des établissements bancaires

Il est judicieux de comparer les offres de différentes banques pour votre demande de prêt. Afin de privilégier la meilleure offre, comparez les différentes offres des banques avec leurs modalités (taux d’intérêt, délais et durée de remboursement, etc.). Ces modalités peuvent varier selon les banques. Dans le cas où vous hésiteriez entre plusieurs banques, mettez-les en concurrence pour pouvoir vous offrir la possibilité de négocier et d’obtenir des conditions qui vous seront d’autant plus favorables (clauses moins restrictives, par exemple). 

Vous pouvez par ailleurs choisir de passer par un courtier afin de faciliter la mise en relation avec les banques. C’est en quelque sorte pour elles l’assurance d’avoir un dossier examiné et présentable qu’elles considéreront avec beaucoup plus de sérieux. C’est aussi pour vous l’assurance de trouver une, voire plusieurs banques, susceptibles d’être intéressées par votre projet. Cela vous permet de gagner du temps. Pour éviter tout stress supplémentaire, n’hésitez pas à demander le délai d’instruction du dossier dès le premier entretien avec votre banquier.

A éviter

Inutile de minimiser la somme que vous avez besoin d’emprunter. Vous prendriez le risque de manquer de fonds nécessaires. Il faut vous laisser une marge de manœuvre suffisante si le besoin de réagir se présente, notamment en cas de problème de trésorerie. En cas de besoin de financement, la banque pourrait ne plus vous accorder de nouveau prêt, ou encore refuser une autorisation de découvert.

N’ayez pas recours à l’emprunt en vous basant uniquement sur vos ressources propres en pensant que cela suffira au fonctionnement de l’entreprise. Pour pallier aux éventuels problèmes de trésorerie, au moins 20% des besoins de l’entreprise doivent être conservés en capital par vos apports personnels.

Étudiant et entrepreneur, qu’est-ce qui coince ?

Quand on est étudiant, on se prend souvent à rêver devant les histoires des héros des temps modernes que sont les Bill Gates, Mark Zuckerberg ; Larry Page ou encore Elon Musk. Pourtant combien d’entre nous se lancent dans l’aventure ? Au final, très peu, la situation est pourtant paradoxale puisque le statut d’étudiant offre des atouts indéniables pour lancer son business. Alors qu’est-ce qui nous empêche de franchir le pas ?

Tout comme moi vous appartenez peut-être à cette fameuse « génération Y », qui a une autre vision de son parcours professionnel, soucieuse avant tout de son autonomie, de sa liberté. Alors qu’est-ce qui fait pourtant que nous hésitons tant à nous lancer ? Est-ce que créer quand on est jeune est un atout ? Voici les principales excuses invoquées.

« Personne ne veut nous accompagner quand on est étudiant » : FAUX

Beaucoup d’étudiants se réfugient derrière cette excuse pour ne pas créer leur entreprise et se laisser porter par « la solution de facilité » que représente le salariat. Être salarié peut être attractif, surtout quand on sort d’une grande école, qui permet souvent d’obtenir des salaires très confortables dès la sortie. Pourtant, être étudiant est tout à fait propice à la création d’une entreprise. Ces dernières années, les incubateurs et les formations spécifiquement destinées à l’entrepreneuriat se sont multipliés dans les écoles de commerce et d’ingénieurs.

Si vous êtes dans une école de commerce ou d’ingénieurs, les conditions sont évidemment les plus favorables. Avec votre école, vous bénéficiez des conseils de professeurs, d’experts, qui sont là pour vous aider. Vos professeurs de marketing, de droit, de comptabilité vous donneront avec plaisir des conseils. Vous pouvez également bénéficier du réseau d’anciens élèves de votre école. Les personnes ayant fréquenté votre école et créé une entreprise ensuite seront probablement disposées à vous apporter leur aide. Avec le statut d’auto-entrepreneur en plus, toutes les conditions sont réunies.

« Il faut énormément d’argent pour se lancer » : FAUX

La principale pierre d’achoppement à la création d’entreprise est bien souvent l’argent. Pourtant il est faux de penser que des fonds très importants sont nécessaires pour lancer sa société. La mise de fonds minimale pour se lancer est souvent inférieure à ce que l’on pourrait penser. Avec le statut de la microentreprise, il n’est plus besoin d’avoir des fonds.

De plus, on peut avoir peur de ne pas trouver de trésorerie parce que l’on est étudiant. Toutefois en réalité certains banquiers pourront être rassurés par le fait que vous soyez entouré par des professionnels spécialistes de l’entrepreneuriat dans votre école. De plus, en cas de refus des banques, vous pouvez toujours mettre à profit le réseau de votre école pour trouver vos fonds et vos business angels. Il existe de très nombreuses solutions pour lancer son entreprise avec un capital de départ très faible.

« Je me lancerai une fois que j’aurai plus d’expérience professionnelle, ce sera plus simple » : FAUX

Attendre serait une grosse erreur, une fois entré dans la vie active, avec un salaire confortable, il vous faudra tout plaquer pour créer votre entreprise. Quand on est étudiant on a généralement moins de contraintes matérielles (crédit immobilier, enfants…), on peut plus facilement supporter le fait que l’entreprise ne fasse pas de bénéfices au début. Avec une famille derrière vous il est plus difficile de prendre ce risque.

Certes plus tard vous serez plus mature et aurez plus d’expérience mais ce que vous avez appris en école vous paraîtra également plus loin. En tant qu’étudiant, vous avez un manque d’expérience mais bénéficiez en contrepartie d’un accompagnement important, vous pouvez directement appliquer ce que vous apprenez en cours.

« Je préfère attendre d’avoir une idée révolutionnaire pour me lancer »

Il n’est pas sûr que cette idée vienne un jour, vous allez peut-être attendre toute votre vie. Des idées simples peuvent fonctionner si personne d’autre n’a eu cette idée. Si vous avez une idée que vous jugez juste bonne vous pouvez l’affiner et vous rendre compte qu’au final elle est viable. L’idée de génie ne viendra pas toute seule. Il est plus sage de prendre la décision de se lancer pour réfléchir pleinement à un projet d’entrepreneuriat.

Si vous hésitiez encore à vous lancer, j’espère que la lecture de cet article vous aura définitivement convaincu que c’est le moment de créer votre entreprise !

Comment concilier vie privée et vie professionnelle sur le lieu de travail ?

La nature privée ou professionnelle des documents, à l’appui de laquelle un employeur se fonde pour sanctionner ou licencier son salarié, est une question souvent débattue. Comment concilier vie privée et vie professionnelle sur le lieu de travail ? La frontière n’est pas étanche à l’heure où vie privée et professionnelle peuvent se télescoper. Un salarié peut-il être licencié pour faute grave car il a utilisé à des fins personnelles un matériel mis à sa disposition pour des fins professionnelles ?

Le secret des correspondances 

La question, de prime abord, parait simple mais la réponse est moins évidente. Pendant un temps, la jurisprudence était favorable aux salariés. En effet, la Cour européenne des droits de l’homme et la Cour de cassation fondaient leur raisonnement sur le respect de la vie privée. Ainsi, le secret des correspondances pour le salarié sur le lieu de travail a été reconnu et constituait une liberté fondamentale. Il suffisait donc d’en prouver le caractère personnel pour qu’il y ait une protection. En 2001, la Cour de cassation a ainsi émis l’idée selon laquelle l’envoi de messages électroniques personnels sur le lieu de travail est un droit. L’employeur ne pouvait donc pas les intercepter. 

Un changement dans la jurisprudence

Les rapports de force semblent évoluer en faveur des employeurs dorénavant, dans la mesure où la jurisprudence semble de moins en moins conciliante avec les salariés. Ainsi, si le salarié n’a pas identifié ses correspondances comme personnelles, elles sont considérées comme professionnelles.  La détermination des messages qui relèvent du « privé » ou du « professionnel » s’avère difficile dans la pratique, puisqu’ils sont émis ou reçus sur le même ordinateur. Aussi les correspondances sont de plus en plus utilisées sans la mention « privé » ou « professionnel ». En ce qui concerne les mails professionnels, lorsque le salarié les a identifiés comme personnels des fichiers sur son ordinateur, l’employeur ne peut les consulter qu’avec sa présence ou les consulter que s’il existe un risque pour l’entreprise.

Le cas de la clé USB personnelle

La jurisprudence considère désormais  qu’une clé USB personnelle peut être consultée par l’employeur même sans la présence du salarié, car celle-ci est connectée sur l’ordinateur qui a été mis à sa disposition. Il a également été jugé que les documents détenus par un salarié dans son bureau, y compris dans son tiroir, peuvent être consultés par l’employeur, même sans la présence de l’intéressé, sauf s’ils sont intitulés « personnels ». En outre, n’est pas considéré comme personnel un fichier comportant la dénomination « mes documents », et un disque dur nommé « données personnelles ». En résumé, les fichiers créés, émis, reçus par le salarié sont présumés professionnels si le salarié ne les identifie pas comme personnels. Les correspondances privées sont tolérées sur le lieu de travail à condition de ne pas manquer à son activité principale.

Quand l’activité personnelle empiète

Le licenciement peut être prononcé si la limite du raisonnable est dépassée, et si le salarié manque à son devoir de loyauté en passant plus de temps sur internet à des fins personnelles. Par conséquent, passer son temps sur les réseaux sociaux peut être constitutif d’une faute. Il n’existe pas de tolérance dans l’hypothèse où le salarié consacrerait trop de temps, d’énergie à des activités qui ne relèvent pas de son contrat de travail.

Pourquoi contrôler les fichiers informatiques créés, reçus ou envoyés par le salarié ?

L’employeur peut contrôler les fichiers pour deux raisons principales :

  • protéger les intérêts de l’entreprise
  • accumuler les preuves d’une faute disciplinaire

Il est également important de vérifier les données, le serveur de messagerie de l’entreprise, ou le disque dur de l’ordinateur pour d’autres raisons :

  • s’assurer que le salarié n’utilise pas son système informatique de manière à porter atteinte à l’image de marque de la société, à sa réputation. Le dirigeant de société doit également faire en sorte de ne pas engager sa responsabilité.
  • s’assurer de la loyauté du salarié. S’assurer qu’il n’utilise pas à des fins étrangères le matériel informatique, à des fins purement personnelles ou pour exercer une activité concurrente. Le cas échéant, il est conseillé à l’employeur de rassembler des preuves afin d’intenter une éventuelle procédure.
  • vérifier qu’il n’a pas un usage excessif

Toutefois, ce contrôle ne peut s’effectuer que pour des motifs légitimes, et doit être nécessairement justifié. En somme, il est formellement interdit d’accéder aux fichiers par simple curiosité, que ce soit sur l’ordinateur ou le serveur de l’entreprise.

Les erreurs à ne pas commettre à l’international

Se lancer à l’international, un rêve pour beaucoup d’entrepreneurs. Mais gare aux maladresses ! L’erreur la plus courante quand on cherche à s’introduire sur le marché international consiste à croire qu’on peut y arriver sans une connaissance approfondie de la culture, de la manière de travailler et de communiquer… Et c’est pourtant l’erreur que font fréquemment les entrepreneurs français. Voici erreurs à ne pas commettre à l’international.

Une internationalisation prend du temps

Obtenir cette connaissance approfondie de la langue, de la culture, des codes ou encore des impératifs demande un investissement considérable. Étudier toutes les erreurs qui pourraient survenir et toutes les difficultés possibles, telles que les problèmes de visas constituent la clé de la réussite. S’implanter à l’étranger ne se fait pas sur un coup de tête. La démarche doit faire l’objet d’une réflexion afin de donner toutes les chances à l’entreprise de rencontrer le succès qu’elle attend à l’international. 

En observant les statistiques on s’aperçoit que sur environ 100 entreprises, 50 échouent. La plupart des entrepreneurs se lancent dans l’aventure de l’implantation avec une totale méconnaissance du pays. Pour faire réussir son projet d’implantation, il est donc indispensable d’avoir une connaissance approfondie du pays. Mais qu’est-ce qu’une connaissance approfondie ? En effet, même si la France demeure un pays plein d’atouts avec de nombreuses petites sociétés très pointues du point de vue technologique et une association à l’image de luxe encore très ancrée, ces atouts ne signifient pas pour autant que la porte déjà grande ouverte sur le marché international.

Le barrage de la langue ?

Les Etats-Unis par exemple donnent l’image d’un pays facile d’accès pour les entreprises françaises car l’anglais est une langue relativement répandue. Mais il faut savoir que les américains ne comprennent pas les paroles quand vous possédez un fort accent national ou si celui-ci n’est pas de l’état dans lequel vous voulez vous implanter. On ne parle pas l’anglais de la même manière partout. Cependant, les nouvelles générations maîtrisent l’anglais dans une grande partie de la planète qui sert de langue internationale dans le monde des affaires mais il est indispensable d’avoir au moins appris quelques mots et phrases pour honorer vos interlocuteurs et surtout de connaître de manière approfondie les coutumes, le système hiérarchique.

L’exemple de la Chine : les différences notables

En Chine, par exemple, Il est préférable d’avoir recours à un expatrié qui connaît parfaitement le pays, soit d’une personne directement sur place. Ce partenaire aura pour mission d’apporter à l’entreprise une parfaite compréhension de l’organisation du système local. Il doit être aguerri au fonctionnement du pays pour détecter tous les pièges que peuvent tendre les chinois ou leur administration . Néanmoins cela demeure également valable pour les autres pays. Dans ce pays tout particulièrement, l’organisation de chaque province est différente et les modalités d’obtention d’un terrain ou d’énergies peuvent beaucoup varier car il n’y a pas d’uniformisation des législations comme en France. Il faut savoir choisir judicieusement sa région et son emplacement car, même si tout dépend du produit et de ce que l’on souhaite réaliser. 

Il faut également pouvoir disposer d’un minimum de moyens logistiques et organisationnels au niveau territorial et prendre conscience que les chinois n’attendent pas les français pour entreprendre et pour créer des produits adaptés à leur marché. En fait, Il est donc nécessaire de se donner toutes les chances d’être crédible en leur montrant que des moyens conséquents ont été mis en place en amont. Ils ne feront pas de commerce avec vous s’ils ne voient pas les moyens que vous êtes prêt à investir.

La difficulté peut également résider au niveau de la structure hiérarchique, dans le sens où celle-ci adhère au système. Au niveau de l’administration, tout prend énormément de temps et l’on n’a jamais affaire au décideur lui-même. Il existe une réelle opacité au niveau de la structure décisionnelle des sociétés et notamment dans son comportement vis-à-vis de la société étrangère. Ainsi, au sein de la direction générale de chaque entreprise on trouve un homme du parti que l’on ne connaît pas forcément d’ailleurs.

L’exemple des Etats-Unis

En ce qui concerne les Etats-Unis, il s’agit d’un environnement où l’aspect juridique reste omniprésent : on ne peut pas travailler sans être assisté d’un avocat. Dans ce pays, les règles comptables sont, elles aussi, très complexes et nécessitent l’assistance d’un cabinet spécialisé. Dans le cas d’une implantation aux Etats-Unis, il faut bien garder en tête que vous abordez un grand pays et que le choix de la zone d’implantation se révèle stratégique (NB : la Californie est la 5e puissance économique du monde). On rencontre le même type de problématique pour la Chine par exemple.

Toujours rester vigilant et patient

On entend souvent parler de la solution qui consiste à engager des partenaires sur place. Il peut s’agir d’une méthode efficace mais dont il faut bien peser les avantages et les inconvénients. Cela permet notamment de faire fabriquer ou d’être distribué avec plus de facilité mais il faut rester très vigilant. L’enseignement que l’on peut tirer des implantations qui se sont organisées de la sorte est que, si l’on ne protège pas très rapidement le produit, il peut être facilement copié. Le partenaire peut imiter le produit tout en s’assurant le transfert de technologie.

On a pu voir ainsi des entreprises ayant fait la malheureuse expérience d’un partenaire qui construit une industrie produisant la même technologie, à une trentaine de kilomètres et à prix inférieur. De nombreuses entreprises françaises ont également fait le choix de rentrer en partnership avec des sociétés américaines ou chinoises par exemple mais n’ont réussi que celles qui ont su se protéger avec des patentes.

En conclusion

Avant de signer quoi que ce soit avec un partenaire, rapprochez-vous d’un cabinet juridique local maîtrisant parfaitement l’environnement légal du pays. Trop d’entreprises échouent par méconnaissance des règles juridiques. La bonne connaissance de la culture du pays est également un facteur à ne pas négliger pour faire réussir son projet. La culture a une influence sur le choix du partenaire local ou l’installation de l’entreprise mais également sur l’embauche, et cela passe automatiquement par un effort d’adaptation aux coutumes locales. Il ne faut pas tenter d’imposer sa propre culture, tendance très française. On n’embauche pas de la même manière en France qu’aux Etats-Unis.

Enfin, il faut vraiment comprendre que la conception juridique française n’est pas la seule existante et que le : « on pourra toujours s’arranger » n’est pas toujours valable ! Dans les autres pays, le business c’est le business et le professionnalisme, on le retrouve aussi bien aux Etats-Unis que dans les pays asiatiques ! Il faut donc être avant tout professionnel, pragmatique et prudent.

Article par Arnaud Colin Du Bocage
Président du comité Paris des conseillers du commerce extérieur

Trouver un business model rentable

Les business model ont été remis en question depuis quelques années avec l’apparition de nouvelles typologies. Il faut dire qu’avec l’apparition incessante de nouvelles technologies, de l’intelligence artificielle et de la transformation digitale sur les nouveaux modèles économiques, il y a eu un profond bouleversement. Penser au business model rentable qui va vous permettre de gagner de l’argent doit être une des premières réflexions lorsque vous envisagez un concept.

Sans business model viable, pas d’argent. Et sans argent, pas d’entreprise à succès ! Certes, certains contre-exemples existent et notamment dans les géants du web mais ne représente pas une bonne pratique sauf si vous comptez généralement pouvoir vivre sur des levées de fonds pendant des années. Cela a le mérite d’être clair. N’hésitez donc pas à intégrer votre réflexion sur le business model à adopter dès la conception même de votre produit. Le business model n’est pas un à côté auquel on pense accessoirement ! Rassurez-vous, si vous avez oublié de réfléchir au business model de votre entreprise, vos investisseurs potentiels ne manqueront pas de vous le rappeler !

Quelques exemples de business models

Financement par la publicité :

C’est le modèle utilisé par les offres gratuites ou la plupart des sites web. Un modèle redoutablement efficace sur Internet…. Si vous avez des millions de visiteurs chaque jour !

Le freemium : 

Petit mix entre les modèles gratuits et le payant. Il consiste à faire payer une partie de l’offre en laissant à disposition gratuitement l’autre partie.

Le modèle dit de l’hameçon

C’est le modèle qui a fait la fortune des vendeurs de rasoirs ou d’imprimantes, obligés de s’approvisionner régulièrement pour continuer à utiliser un produit de base, souvent vendu peu cher.

L’abonnement : 

On a beaucoup entendu parler de ce modèle cette année avec l’arrivée massive de boxs en tous genres sur le marché. Ce modèle offre une bonne récurrence de revenus et garantit la stabilité de l’entreprise.

La location : 

Auparavant utilisé dans des secteurs tels que l’immobilier et l’automobile, le système de la location se généralise désormais à tous les domaines.

Les enchères : 

Adoubé par eBay, ce business model revient en force depuis quelques années. Un modèle qui, bien géré, peut être très rentable.

L’affiliation : 

Un système inventé par Amazon pour assurer, moyennant finances, une promotion de ses livres sur d’autres sites. L’affiliation permet notamment à des bloggeurs de monétiser leur site.

La transaction : 

Peut-être le business model le plus ancien. Consiste à revendre avec une marge des produits achetés à des grossistes. C’est le modèle de la grande distribution ou des sites e-commerce.

La désintermédiation : 

C’est typiquement le modèle d’un Amazon. Le système consiste à court-circuiter le canal traditionnel de la distribution : grossiste, détaillant, client.
Le micro-paiement : Business model prisé par les sites de jeux vidéo en ligne notamment. Il consiste à se rémunérer grâce à de petites mais fréquentes dépenses du client.

Le paiement à l’utilisation ou à l’accès : 

Un business model qui se développe de plus en plus. On peut citer l’exemple d’un café en Russie qui ne fait pas payer ses boissons, mais qui monnaye le temps passé dans le bar par ses clients.
Le modèle des revenus associés : Consiste à offrir un produit mais à faire payer les services allant avec, ou inversement.

Le paiement au résultat : 

Le client ne paye que ce qui a été réalisé effectivement par son prestataire. C’est le business model associé au coût par clic par exemple.

Le paiement volontaire : 

C’est la grande tendance qui est en train d’apparaître. Le client ne paie que le prix qu’il estime être le bon. On trouve ce type de business model dans des restaurants par exemple. Et, contrairement à ce que l’on pourrait penser, c’est un modèle qui peut s’avérer être très rentable !

La demande :

La vidéo à la demande, le taxi (sur), le repas à la demande …et cela dans un temps record. Les entreprises ou les personnes avec des biens ou du temps fournissent leurs services aux personnes sans biens et sans temps mais avec de l’argent.

SOYEZ SOURIANT ! un atout pour vendre

L’attitude est aussi importante que la parole, tous les experts de la vente vous le confirmeront. Soyez souriant ! est souvent indispensable pour transmettre son message à ses clients. Préparer son discours est une chose, mais ne doit en aucun cas vous faire négliger la façon avec laquelle vous allez le présenter.

L’expression du visage, un élément à ne pas négliger

Vous êtes peut-être un ancien adepte de « Lie to me » cette série très intéressante d’un point de vue technique de communication. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est l’histoire d’un homme qui sait déchiffrer les expressions du visage et du corps ainsi trouver les vérités bien cachées dans le langage oral. La personne est souvent trahie par son visage alors que le texte est parfait. Un bon moyen de se servir efficacement d’une petite partie de cette technique est tout simplement de sourire. Sourire car, même si nous ne connaissons pas la signification des micro-signes émis par le visage, inconsciemment nous les percevons et cela influe sur notre comportement.

Sourire, ou comment bien préparer un rendez-vous client

Pour être plus concret : lorsque j’ai démarré ma carrière commerciale, on m’a appris à sourire au volant. Cela peut paraître très bête mais 5 minutes avant d’arriver chez mon client, tout en roulant, je souriais d’un grand sourire d’une oreille à l’autre. En entrant chez le client, j’arrêtais bien sûr de sourire pour ne pas passer pour, comme on dit dans le sud, « le ravi du village ». Je reprenais mon visage normal mais il n’était plus tout à fait normal car j’avais forcé mes muscles zygomatiques (les deux muscles qui amènent les coins de la bouche vers les oreilles, et qui agissent principalement dans l’action du rire). Cela me donnait une expression agréable, empreinte d’une certaine bonhommie et cela me rendait sympathique à mes clients qui souvent à leur tour me souriaient. En retour, ce sourire de leur part me mettait à l’aise et me permettait de leur vendre plus.

Et pourquoi pas, entraînez-vous au Smile-scan !

La compagnie ferroviaire japonaise Keihin Kyuko propose à ses employés de commencer leur journée face à un ordinateur qui mesure leur sourire. Le dispositif permet de mesurer si le personnel est assez souriant pour offrir au client un service optimal. L’objectif est évidemment de satisfaire le client et non de détendre les salariés. Ce « Smile-scan » propose automatiquement des conseils pour afficher le sourire parfait.  Le « souriromètre » se compose d’un ordinateur équipé d’un logiciel dédié et surmonté d’une caméra. L’invention est signée par le spécialiste nippon des capteurs en tout genre, Omron.
Au Japon, le client est roi. Il est habitué à être choyé et se montre intraitable sur la qualité du service. Le Smile Scan mesure l’intensité des sourires sur une échelle de 0 à 100. Plus vous souriez, plus votre score augmente.

En effet, certaines personnes croient afficher un grand sourire alors qu’il existe un décalage entre leur impression et celle qu’elle donne effectivement.

Alors maintenant le pouvoir commercial du sourire vous y croyez ? Et même si ce n’est pas pour gagner de l’argent, votre vie en souriant sera tellement plus agréable.

Bonnes ventes à vous !

Article par Roland Thimonier

Se doter d’un serveur n’est pas coûteux

De nos jours, toute entreprise se doit d’inclure une composante technologique dans sa stratégie commerciale si elle souhaite maintenir son avantage concurrentiel. Cependant, alors que les petites entreprises investissent facilement dans les dispositifs mobiles, PC et ordinateurs portables, elles sont peu nombreuses à s’intéresser aux bénéfices que pourraient apporter un serveur à leur société. 

La technologie peut contribuer à l’essor des entreprises, mais les petites structures trouvent rarement le temps de la comprendre en profondeur et de saisir toutes ses possibilités. Beaucoup pensent à tort, par exemple, qu’un serveur ne convient qu’aux grandes entreprises et que son coût est élevé. Cela étant dit, quelle que soit sa taille, toute TPE-PME peut tirer profit d’un serveur.

Une solution à moindre coût

Soumises à des budgets restreints, les petites entreprises doivent veiller à utiliser leur budget correctement. Sur le plan IT, une petite société a tendance à investir dans un premier temps dans un serveur physique. Il s’agit de la première étape dans la création d’une infrastructure informatique sécurisée et robuste. Un serveur est conçu pour traiter des quantités de données et offrir un espace où les employés peuvent créer et alimenter des documents, des bases de données confidentielles, et également stocker et partager des applications et toutes sortes d’informations. Il garantit également la sécurité et le contrôle d’accès qui devient de plus en plus crucial quand l’entreprise se développe. Le serveur est un facteur clé pour la croissance. Il offre de nouvelles opportunités aux TPE/PME leur permettant de remettre au goût du jour leurs modèles d’entreprise et d’en créer de nouveaux, comme les sites de vente en ligne.

Un coût loin d’être excessif

Excellente nouvelle en cette période de crise pour les entreprises : le coût d’un serveur n’est plus prohibitif. Un retour sur investissement sera vite généré grâce aux gains réalisés par la simplification des méthodes de travail, engendrant plus d’efficacité et une productivité accrue. Une grande variété de serveurs s’offre aux TPE/PME. Pour un système standard il faut compter environ 300 euros, ce qui revient moins cher que beaucoup d’ordinateurs portables. Si l’entreprise a besoin d’une solution plus robuste (un serveur plus puissant, un disque dur de plus grande capacité, plus de mémoire, un processeur et un système d’exploitation plus rapides), le coût sera d’environ 1 000 euros.

Comment savoir s’il faut un serveur dans l’entreprise ?

Toute TPE/PME de deux employés minimum devrait envisager d’acquérir un serveur ou au moins à en prendre un partagé. Plus celle-ci embauchera et aura d’ordinateurs (dont les portables et les tablettes), plus il sera nécessaire d’automatiser ces opérations. Les entreprises se sentent de plus en plus concernées par la sécurité, la protection des données importantes et l’amélioration des méthodes de travail des employés. Il y a plusieurs signes, permettent d’alerter les sociétés quant à l’utilité d’investir dans un serveur :

1/ L’accès à l’information gagne de l’importance

Le premier signe indiquant qu’une entreprise a besoin d’un serveur est la demande croissante de ses employés de partager et d’accéder à des données et des fichiers importants, comme par exemple des bases de données clients qui étaient jusqu’à présent stockées au hasard sur les ordinateurs individuels. Les employés doivent constamment s’envoyer les documents par email et ne trouvent pas les fichiers quand ils en ont le plus besoin.

2/ Les ordinateurs commencent à s’essouffler

Tandis qu’un nombre croissant d’applications et de fichiers sont stockés localement sur les ordinateurs de chacun, ils commencent à saturer et à ralentir. Le démarrage des PC prend du temps, et au fil de la journée, l’ouverture des applications et des fichiers devient parfois de plus en plus lente. Pire encore, les employés peuvent devoir redémarrer leur PC lorsque leurs applications ne répondent plus. En outre, le nombre de plus en plus important de fichiers et d’applications utilisés peuvent occuper un espace considérable sur le disque dur. Les entreprises doivent donc, par manque d’espace, envisager de remplacer leurs disques durs par des modèles de plus grandes capacités.

3/ Les employés ont des besoins spécifiques en logiciels

Les TPE/PME commencent à investir de plus en plus dans des programmes spécifiques, comme des bases de données ou des logiciels de comptabilité, pour soutenir l’activité de l’entreprise et améliorer la productivité et l’efficacité des employés. Sans serveur, le logiciel doit être installé sur plusieurs ordinateurs et les licences coûtent chères. Les entreprises se rendent compte aussi que certains de leurs employés utilisent d’anciennes versions de logiciels et ne peuvent donc plus mettre à jour et partager facilement des documents avec leurs collègues.

4/ Les copies de sauvegarde sont devenues indispensables

Les entreprises commencent à prendre conscience que les ordinateurs de leurs employés contiennent de nombreuses informations essentielles et craignent que des données sensibles (telles que les coordonnées des clients ou des commandes récentes) soient perdues ou supprimées par inadvertance. Les employés n’étant pas forcément conscients de l’utilité de faire des sauvegardes régulières des données de leur ordinateur, les entreprises doivent réfléchir à automatiser le processus.

5/ Les employés ont besoin d’un accès à distance sécurisé

Dans le contexte actuel marqué par la mobilité, l’entreprise attend de ses employés qu’ils puissent travailler n’importe où et n’importe quand. Les sociétés reconnaissent de plus en plus leur besoin de se connecter au serveur depuis chez eux ou en déplacement. Pour autant qu’elles veuillent leur fournir un accès à distance, les entreprises craignent également pour leur sécurité et leur capacité à contrôler l’accès aux informations sensibles.

Les bénéfices de l’installation d’un serveur

En installant un serveur sous le système d’exploitation Windows Server 2012, les TPE/PME peuvent maximiser leur infrastructure, optimiser leurs opérations et améliorer considérablement la productivité des employés. Le serveur central de fichiers et de bases de données permet de partager des documents avec l’ensemble de l’entreprise et lui permet de contrôler son bien le plus cher : les données. Les employés peuvent facilement accéder aux fichiers à n’importe quel moment et ne perdent donc pas de temps à retrouver la personne qui possède cette information (comme une liste de contacts à jour, ou à se demander qui fut le dernier à travailler sur un document et s’ils détiennent la version la plus récente). Une autre raison d’investir dans un serveur dédié est la capacité d’effectuer un archivage et des copies de sauvegarde sur tout le réseau.

Mette en place des équipes

La collaboration est rendue possible par l’utilisation d’un réseau centralisé qui stocke les applications et les fichiers dans un espace sécurisé accessible à tous. Cela permet d’accorder des autorisations aux utilisateurs ou de limiter l’accès à certains, ainsi que de mettre en place des équipes collaboratives. Employés, partenaires et clients ont la possibilité de travailler ensemble dans un espace virtuel, de partager et d’imprimer des documents, et d’accéder à des informations telles que les bases de données, tableurs, chiffres comptables, outils de CRM, etc. Organiser des réunions devient facile grâce aux calendriers partagés en ligne entre les membres de l’équipe et vérifier ainsi rapidement les disponibilités de chacun. Les petites entreprises peuvent donc également installer des bureaux régionaux afin de mieux répondre aux attentes de leurs clients.

L’espace ?

Puisque tout se sauvegarde dans un serveur central, on libère de l’espace sur les ordinateurs de chacun. En d’autres termes, les postes individuels et les ordinateurs portables fonctionnent plus vite, rencontrent moins de problèmes et n’ont plus besoin de si grandes capacités de disques durs, ce qui permet de choisir des portables plus légers. On consacre ainsi un temps moins important à chaque ordinateur car l’assistance et les mises à jour de logiciels peuvent se réaliser via le serveur centralisé. Cela garantit également que tous les systèmes fonctionnent avec les versions les plus récentes et permet de réduire le nombre de licences d’utilisation.

Un point d’entrée unique fournit une meilleure sécurité. En effet, l’accès aux informations sensibles de l’entreprise est mieux géré et contrôlé. Il est ainsi possible de refuser l’autorisation à certains utilisateurs non enregistrés. Avec un tel degré de sécurité, il est possible de protéger toute l’entreprise contre les intrusions et les attaques. Cela permet aussi aux sociétés de remplir les exigences juridiques relatives au recueil de données et à leur conservation.

Quel est le serveur le mieux adapté aux TPE/PME ?

Un serveur ressemble beaucoup à un ordinateur de bureau mais il fonctionne de manière très différente. Contrairement à un PC classique, ses composants internes, y compris son disque dur, sa mémoire et ses processeurs, ont été spécialement conçus pour fonctionner 24/24, 7/7. Un serveur fonctionne avec des systèmes d’exploitation spécialisés conçus pour des applications et des utilisateurs multiples. Il existe beaucoup de serveurs différents sur le marché et leur prix varie en fonction de la puissance dont l’entreprise a besoin.

Que faire avant d’investir dans un serveur ?

Ainsi, avant d’investir dans un serveur, il est important de connaître le nombre et le type d’applications que l’entreprise a besoin d’utiliser, et combien de personnes devront y accéder. En général, pour une TPE/PME de moins de 25 employés qui souhaite simplement partager des fichiers et utiliser des applications quotidiennement, comme un serveur d’impression et un partage de documents bureautiques, un serveur tour équipé d’un processeur et de deux à quatre disques durs devrait suffire.

À un moment donné, les TPE/PME en pleine croissance devront acquérir un serveur plus performant ou envisager d’ajouter des serveurs supplémentaires. Par exemple, si l’accroissement de l’activité nécessite d’utiliser des applications supplémentaires, avec un volume de données important (comme Salesforce) ou héberger de grandes bases de données, un processeur beaucoup plus puissant sera nécessaire, tout comme des disques durs plus rapides. Dans ce cas, choisissez un serveur équipé de deux processeurs et de quatre à six disques durs.

L’augmentation du nombre des données et le besoin d’en stocker des quantités importantes nécessiteront des serveurs supplémentaires. À l’heure où les TPE/PME se diversifient et lancent des sites de vente en ligne, les entreprises auront besoin d’un serveur e-commerce sécurisé. Elles devraient également envisager d’augmenter le nombre d’applications commerciales (comme les livres comptables) et choisir un serveur consacré aux données, un autre pour les copies de sauvegarde et un autre pour le pare-feu.

Pour les entreprises en plein essor qui utilisent déjà des serveurs multiples depuis un moment et qui souhaitent continuer d’augmenter leurs applications, un serveur rack est le choix idéal. Celui-ci fournit une plus grande puissance, occupe moins d’espace s’il se trouve dans une armoire racks, simplifie la gestion des câbles et rend la gestion du refroidissement plus simple et plus efficace.

La taille de l’entreprise n’a pas d’importance

La taille de la structure n’a pas d’importance quand il s’agit d’investir dans un serveur. Un serveur offrira à une petite entreprise la tranquillité d’esprit, lui permettra de contrôler ses données, et à ses employés de mieux travailler ensemble et plus vite. Il préparera aussi la société à l’arrivée de nouvelles applications et de nouveaux services pour les clients. Au fur et mesure que l’entreprise se développe, l’évolutivité est possible grâce à l’ajout de nouveaux serveurs garantissant la capacité des TPE/PME à maintenir leur avantage concurrentiel.

Avant d’investir dans un serveur, les petites sociétés devraient s’associer avec un partenaire en qui elles ont confiance pour s’assurer que leurs décisions prises aujourd’hui appuieront leurs activités de demain. Elles doivent évaluer les activités actuelles et, avec l’aide de leur partenaire informatique, imaginer où elles pensent se retrouver dans cinq ans : de quels serveurs et applications elles risquent d’avoir besoin et comment elles vont les gérer.