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Comment choisir un stagiaire ?

Ce sont 1,6 million d’étudiants qui seraient concernés chaque année. Pour l’étudiant, le stage permet de découvrir le monde du travail et d’avoir une première expérience à valoriser sur son CV. Pour l’entreprise, il peut s’agir de pallier à un accroissement temporaire de l’activité comme d’une stratégie de repérage de nouveaux talents. À l’image du recrutement de collaborateurs salariés, cette démarche nécessite une méthode afin que le service en retire un maximum de bénéfices. Quels sont les points clés permettant de choisir un stagiaire ?

Que pouvez-vous attendre d’un stagiaire ?

Un stagiaire, c’est bien, mais pour quoi faire ? Assurez-vous de définir en amont la mission que vous souhaitez lui confier. N’oubliez pas que vous n’aurez pas les mêmes attentes qu’avec un salarié. Toutefois, les critères objectifs existent, et vous êtes en droit d’avoir des exigences. La ponctualité, la motivation, le dynamisme, la capacité à apprendre et la faculté à répondre à vos consignes seront les points à valider avant de vous engager. La sélection des dossiers et l’entretien seront les étapes principales. La mission doit être adaptée au niveau ciblé, encadrée et suivie par vous ou l’un de vos collègues. Rien ne sert d’avoir un stagiaire si vous n’avez rien à lui confier ou si son profil ne vous intéressera pas par la suite. 

Définissez des critères objectifs selon vos exigences

Pour quelle mission avez-vous besoin d’un stagiaire ? Répondez à cette question, et pourrez déterminer le profil recherché. Listez les tâches, les résultats attendus et les compétences nécessaires pour y arriver. Vous déduirez ensuite le type et niveau de formation, les expériences professionnelles, qualités requises. Définissez également la durée du stage (ce qui induira le budget !) et la date limite du recrutement. Demandez à recevoir un CV et une lettre de motivation. Grâce à cette base, vous obtiendrez le matériau nécessaire pour la rédaction de l’offre de stage. Vous devrez ensuite la diffuser sur des sites spécialisés, ou vous mettre en relation avec les organismes de formation et les écoles en lien avec votre domaine d’activité.

Organisez des entretiens et auditionnez les candidats

Une fois les candidatures reçues, présélectionnez les candidats que vous souhaitez recevoir en entretien selon des critères définis en amont. Pour cela, inspirez-vous de la grille de critères probablement utilisée par le service des ressources humaines et adaptez-là à la spécificité du stage. En guise d’introduction de l’entretien, annoncez sa durée et sa structure. Débutez par une brève présentation de l’entreprise et exposez la mission proposée. Interrogez les candidats sur la connaissance qu’ils ont de votre société, ainsi que sur leurs motivations, leurs formations, expériences et projets professionnels. Efforcez-vous de poser les mêmes questions à tous, afin d’avoir une base objective de comparaison. Vous pouvez les mettre en confiance en leur précisant qu’il s’agit d’un stage, et qu’en conséquence, les lacunes seront compensées par une phase de formation.

La bonne personne avec la bonne mission

Si le risque est moindre qu’avec un salarié, il serait dommage de se tromper de personne et de tomber sur un candidat qui laisserait tomber sa mission en cours de route. Certains s’avèrent très bons en entretien, et c’est tout… Afin de les tester, demandez-leur de reformuler la mission du stage proposé, pour vous assurer que vous êtes bien d’accord. Approfondissez aussi les expériences professionnelles qu’ils annoncent…Quitte à passer un coup de fil à l’entreprise concernée.

Soyez attentif au moindre détail, cela peut vous aider à faire le tri plus vite et être un gain de temps considérable. A titre d’exemple, faites attention aux candidats qui arrivent en retard à l’entretien, car même si cela peut arriver, il y a de très fortes chances que ceux-là ne soient pas souvent ponctuels de manière générale.

Vous attardez sur la motivation et la personnalité

Dans un stage, la motivation semble être le critère principal. Imaginez-vous travailler au quotidien avec tel ou tel candidat ? Ont-ils un bon relationnel ? Qui sera le maître de stage et comment sera-t-il encadré ? Ces réponses dépendent de votre entreprise. Elles seront à mettre en lien avec les informations dont vous disposez sur le candidat… N’oubliez pas qu’un stagiaire peut également contribuer à mettre de la mauvaise ambiance et qu’il vaut mieux parfois ne pas en recruter que d’avoir quelqu’un qui vient avec sa mauvaise humeur chaque jour. 

Vous avez à présent les éléments pour trouver la perle rare qui viendra renforcer votre équipe pour quelques mois…ou plus si affinités !

Créer le buzz : pas si simple…

Toutes les entreprises rêvent de créer un buzz qui dopera leur notoriété comme par un coup de baguette magique. Elles communiquent parfois de manière risquée en espérant juste générer un effet boule de neige. Cependant, il arrive souvent que ce soit le bad buzz qui soit à la clé et transforme une idée de communication qui peut paraître géniale en enfer.

Graphique: Les marques font leur buzz | Statista

Quand on voit à quel point de simples vidéos tournées sans moyens arrivent à cartonner sur le web, faire le buzz à notre époque semble à portée de main. Cependant, il faut trouver une bonne idée, bien orchestrer sa mise en place et organiser le relais de l’information dans les médias.

Un buzz tous frais payés !

Les fondateurs de Kidioui, ont réussi à augmenter d’un coup la popularité de leur site Internet, et ce à deux reprises, en lançant lors des étés 2011 et 2012 l’opération « Kidioui paye vos amendes ». Une formule choc qui a retenu l’attention des internautes mais aussi des blogueurs et journalistes qui ont massivement relayé l’information. En peu de temps, le site Internet de mise en relation d’acheteurs de voitures neuves avec des professionnels de l’automobile a assis sa popularité, augmenté le trafic sur son site Internet et son chiffre d’affaires… en dépensant moins de 5 000 euros en tout ! 

Le principe de l’opération était simple mais terriblement efficace pour faire connaître la marque : les personnes souhaitant se faire rembourser devaient poster, sur un site dédié à l’opération, une photo d’eux avec leur amende avant de lancer un appel aux votes parmi leurs amis via les réseaux sociaux. Chaque vote ainsi obtenu comptait pour un euro remboursé par le site Internet. Un moyen très efficace de faire du site LE trend topic sur Facebook et Twitter !

Il buzz sur 2300 km !

Un jeune entrepreneur français, fondateur du site Internet Lovely Meal, a décidé de faire un tour de France à vélo pour lancer son entreprise. L’opération lui a été doublement bénéfique : il a pu se constituer une base d’adresses de particuliers acceptant d’être référencés par son site Internet comme des hôtes chez qui les voyageurs peuvent s’inviter à partager un repas, mais il a également pu faire le buzz autour de son défi complètement fou. L’entrepreneur avait pris soin de créer un blog dans lequel il relatait chaque jour ses aventures. Résultat : 2300 km parcourus en 32 étapes, en suivant le même parcours que celui défini pour le 100e Tour de France qui a eu lieu cette année… et une belle notoriété pour son entreprise !

Un buzz scandaleux

En 2009, le site Internet Mailorama crée l’émeute à Paris après avoir annoncé une distribution de billets de banque de 5 à 500 euros à la population. L’entreprise avait fait les choses légalement : elle avait une autorisation de la préfecture. Mais le jour J, la foule s’avère beaucoup plus impressionnante que prévu. La préfecture décide donc d’annuler au dernier moment l’opération qui dégénère vite. La foule lance des projectiles, casse des voitures, attaque des journalistes… L’événement est massivement relayé dans les journaux télé de 20h et dans la presse. Le nom de l’entreprise est bien sûr cité de nombreuses fois, et l’irresponsabilité des dirigeants est pointée du doigt par les journalistes. Le bad buzz est total ! Sauf que le site Internet y a gagné une excellente notoriété et a augmenté par la suite son audience ! Pas si bad le buzz !

mounirdigital.fr

Comment augmenter votre charisme ?

Quand on est dirigeant avoir du charisme représente un atout non négligeable et parfois nécessaire, ne serait-ce que pour emmener ses équipes vers le succès ou gérer des conflits. Que l’on parle de conférence, de rendez-vous commerciaux ou tout simplement du rapport avec vos collaborateurs, le charisme joue un rôle essentiel et il est possible de le développer, contrairement aux idées reçues. Il ne sert pas qu’à trouver l’âme sœur. 

1/ Prenez soin de vous 

Le charisme n’est pas une histoire de beauté, loin de là, mais s’entretenir permet de développer généralement la confiance en soi. Être impeccable, bien entretenu et bien habillé contribue fortement à développer celle-ci et à se sentir bien, comme le dirait l’expression, dans ses baskets. Pour commencer, le premier réflexe reste donc de prendre soin de votre corps (coupe de cheveux, barbe, rasage, soin corporels, odeurs, parfums…) ainsi que de vos vêtements. Bref tout qui a trait à votre apparence et qui peut engendrer votre bien-être. De beaux habits qui vous vont bien et parfaitement adaptés à votre look peuvent vous valoir par exemple des compliments qui renforceront la confiance en vous. Si l’apparence est loin de tout faire, elle peut en tous cas vous conduire à vous sentir mieux ce qui développera votre charisme par voie de conséquence.

2/ Travaillez votre langage corporel

La plupart de ce que nous exprimons ne passe pas par des mots mais bien par notre langage non verbal. Il reste souvent considéré que nos mots ne représentent que 7% de ce que nous exprimons. Il suffit d’ailleurs de prendre la même phrase mais dite avec des tons différents pour comprendre que le message ne sera pas le même.

Vous pouvez donc commencer par travailler votre ton de voix. Ensuite et surtout, vous devez travailler votre gestuelle afin de dégager de l’énergie sans pour autant devenir une pile électrique. Il s’agit d’inspirer confiance par votre attitude ainsi que vous position corporelle. Vous tenir droit, par exemple et avoir une attitude d’ouverture avec un visage souriant contribue à renforcer votre charisme. Regarder les gens dans les yeux est également un signe de confiance (même s’il ne faut pas non plus les fixer). Cela vous permet de créer une relation plus forte avec votre interlocuteur.

Si vous doutez que le charisme joue un rôle très important, prenez deux personnes dont la beauté est incontestable, l’une molle et l’autre pleine d’énergie. Vous verrez bien que l’une vous attire beaucoup plus que l’autre et que même une personne belle mais sans énergie peut vous sembler fade. 

3/ Cherchez une passion 

Les personnes charismatiques sont souvent des personnes animées par une passion. Comme le veut l’expression « être passionné c’est devenir passionnant. ». D’autre part, avoir une passion occupe votre emploi du temps et vous devenez parallèlement plus occupé et donc moins disponible. Vous agissez et vous n’êtes pas à l’affût du moindre contact pour obtenir la reconnaissance. Le charisme passe par la transmission de cette passion qui se verra dans votre regard et attirera les autres. 

4/ Avoir des objectifs ambitieux

Autre manière d’avancer et de vous développer : celui de vous fixer des objectifs qui vous forcent à aller de l’avant et à vous améliorer de jour en jour. Plus vous avancerez, plus vous surmonterez d’obstacles et plus votre aura sera grande. N’oubliez pas que chaque fois que toutes les grandes constructions ne sont que des assemblages de plus petits ensembles. 

5/ Prenez des risques

Si vous ne devez pas manquer de sagesse dans la direction de votre entreprise, prendre des risques c’est avant tout sortir de votre zone de confort et oser réaliser des choses que vous ne feriez pas en temps normal. Cela peut passer par des actes simples comme celui d’aller parler à un inconnu par exemple. Plus vous sortirez de cette zone, plus vous prendrez l’habitude d’être à l’aise en toute situation. Vous pouvez par exemple si vous n’êtes pas à l’aise avec la négociation, vous lancez le défi de négocier le prix d’un article ou d’une commande. 

6/ Développer une attitude positive

Entendre quelqu’un tout le temps se plaindre fait fuir alors autant développer une attitude positive et pleine d’énergie. Décidez d’être le soleil qui va illuminer la vie des gens et adoptez la positive attitude. Evitez d’entrer dans la critique et cherchez toujours le bon côté des choses. Votre positivité doit attirer les personnes et elles doivent se dire qu’avec vous on passe toujours un moment agréable. 

7/ Assumez ! 

Il faut arrêter de vous dédouaner des erreurs que vous commettez. N’oubliez pas que tout part de vous et que vous avez toujours une part de responsabilité dans ce qui vous arrive. Arrêtez donc de toujours vouloir remettre la faute sur les autres et cherchez ce que vous auriez pu mettre en place qui aurait évité qu’une situation ne se produise. Ceci est d’autant plus vrai si vous avez tort. Ne cherchez alors pas à masquer la vérité et à assumer vos torts. Plus vous les admettrez rapidement et plus la situation devrait rapidement se décanter. Vous n’êtes pas parfait et votre interlocuteur non plus donc autant assumer vos erreurs et aller de l’avant. La capacité à les admettre engendre souvent du respect et vous rend d’ailleurs plus sympathique. 

8/ Apprenez à être dans l’écoute

Il s’agit d’une chose difficile mais comme le veut l’expression, nous avons deux oreilles pour une bouche et donc il faut savoir écouter deux fois plus qu’on ne parle. Lorsqu’on vous parle, apprenez à consacrer toute votre attention à votre interlocuteur et à lui poser des questions. Chaque personne a quelque chose à vous apprendre car vous n’êtes pas omniscient et vous ne connaissez pas tout. Ecoutez les autres permet d’apprendre davantage que de parler. 

N’hésitez pas à développer une écoute active qui vous donne l’opportunité de mieux comprendre chacun et aussi entendre les reproches ou les critiques pour en faire des sources de progression. Dans le même ordre, cherchez toujours à développer votre empathie et à apprécier ce que l’on vous dit en vous transposant à la place de la personne. Ce n’est pas parce que vous n’auriez pas agi comme elle, que vous ne pouvez pas accepter les raisons qui l’ont poussé à agir de la sorte.  

Dois-je laisser courir la rumeur ?

A l’heure des gazouillis de twitter, l’e-réputation n’a qu’à bien se tenir car la rumeur, elle, ne perd plus de temps pour attendre. Les bruits de couloirs s’échangent à présent hors des murs réels de l’entreprise. Ils s’ébruitent sur les réseaux sociaux d’entreprise, se partagent avec des smileys ou toujours traditionnellement à mots bas à la machine à café. Dangereuse, subtile, pernicieuse ou positive… Y a-t-il tant à craindre de la rumeur ?

S’il est difficile de connaître son origine, la rumeur part le plus souvent d’une intention volontaire. Il peut s’agir d’un client qui décharge sa colère, d’un concurrent qui souhaite nuire à l’entreprise ou d’un employé frustré par son travail.

La rumeur, une épidémie malveillante

Les mauvaises nouvelles circulent souvent plus vite que les bonnes. Certaines ne sont pourtant que des ragots, susceptibles de naître et de se partager sitôt que l’entreprise compte plus de deux salariés. Ils reposent la plupart du temps sur des indices qui peuvent toutefois être mal interprétés. 

La rumeur se déclenche par l’apport d’une information nouvelle, s’ébruite et prolifère à cause d’un besoin important de croyances. Ceux qui la colportent ne cherchent pas à vérifier d’où vient la source. La fiabilité de l’information n’est pas l’enjeu principal du partage mais la curiosité, le plaisir, le souci de savoir, de se faire mousser – et parfois de nuire. La rumeur est l’un des maux les plus craints par les dirigeants d’entreprise. A l’intérieur comme à l’extérieur de l’entreprise, elle peut provoquer une crise sans précédent.

La rumeur est négative par nature

Selon un sondage OpinionWay publiée à l’occasion de l’opération « J’aime ma boîte » lors de sa dixième édition en France pour savoir ce qui irrite le plus les collaborateurs, 53 % des salariés citent le collègue hypocrite, puis le lèche-botte (35 %) et celui qui colporte des rumeurs (35 %). 

Qu’on lui donne les noms de potins, ragots, bruits de couloirs, on-dit, racontars, la rumeur est négative par nature. Oh ! Elle ne dénigre pas toujours, elle ne médit pas sans cesse. Un simple mot lâché avec une subtile négligence, – admettons « naïveté »-, et la rumeur est lancée. Que celui qui n’a jamais participé à sa course, me jette la première pierre ! Si elle n’est pas toujours dangereuse et méchante, la rumeur peut être source de malentendus dans l’environnement professionnel en drainant des croyances collectives.

La rumeur s’inscrit dans les failles de la communication interne

Les « vous n’êtes pas au courant ? », « on ne vous a pas dit ? », « ce n’est pas officiel mais … » peuvent devenir rapidement un canal de communication principal si on n’établit pas la vérité. C’est la rareté de l’information qui donne toute son importance à la rumeur. Pour répondre à cette faille, la communication interne d’une entreprise doit être soignée et les informations verticales privilégiées. Les managers doivent mettre en place une communication transparente, suivant leurs possibilités tout en sachant qu’une directive européenne de 2008 oblige les sociétés de plus de 50 employés à informer leurs salariés sitôt que 10% d’entre eux en font la demande. 

La rumeur à l’ère numérique est virale

A l’heure des réseaux sociaux et des gazouillis en 280 caractères, l’e-réputation d’une entreprise peut être amochée par des « bad buzz » en quelques clics seulement. Les rumeurs sur internet peuvent être de types différents et atteindre à l’honneur et la réputation d’un dirigeant. Elles peuvent également dénigrer les produits ou les services de l’entreprise et mettre le doute dans l’esprit des consommateurs. Sur Internet, la rumeur se diffuse par e-mail ou hoax, sur les forums de discussion, sur les réseaux sociaux, les sites et les blogs ou les Newsgroups. La rumeur, à l’ère numérique, est virale, quasiment incontrôlable et sans grand risque pour celui qui la lance. Celui qui est visé, par contre, est gravement menacé. L’habitude des internautes est encore de croire que ce qu’on trouve sur la toile est « vrai ». 

Les médias peuvent aussi créer et colporter les on-dit

Ce fut le cas en 2011 d’une rumeur visant la Société Générale. En juillet, une série fictive dans les colonnes du journal Le Monde met en scène deux traders allemands et une journaliste du Wall Street Journal envoyée à Francfort pour suivre les avancées économiques de la Banque centrale européenne. La Société Générale est spécifiquement citée, menacée par la crise grecque. Les noms des personnages sont connus mais le lecteur reconnaît là une fiction. 

Pour autant, un tabloïd britannique, le Mail on Sunday, (Daily Mail) publie un article le 7 août sur la situation de la Société Générale, décrite comme catastrophique. A partir de ce moment, c’est un enchaînement de bruits et de rumeurs qui circulent autant sur les blogs, les sites internet et les réseaux sociaux que sur les chaînes d’information en continu. Le Daily Mail présente ses excuses à la Société Générale deux jours plus tard . Il supprime l’article de son site internet, reconnaissant que le papier était fondé sur de « fausses informations »… Fausses informations mais réelles conséquences pour la banque qui a vu son titre fondre de 14,7% en une seule séance de cotation.

Surfer sur la rumeur positive

Et pourtant. La rumeur a aussi ses vertus. En ce qui concerne Internet et les réseaux sociaux, l’épée est à double tranchant. Pour un entrepreneur, la rumeur peut se révéler extrêmement positive pour jauger le climat du marché lors du pré-lancement d’un produit par exemple. Et si la rumeur négative lancée contre vous peut s’avérer parfois incontrôlable, le web peut faire parler de vous. C’est littéralement ce que nous appelons aujourd’hui « faire le buzz », un bourdonnement qui enfle et qui pourrait bien vous profiter. L’idée est d’avoir un contenu, un produit, un service réel à vendre ou une notoriété à accroître et de diffuser indirectement une information le(s) concernant.

La marketing viral, un atout

L’originalité prime, car la rumeur doit être susceptible de créer de l’émotion et de l’envie chez le consommateur potentiel pour être partagée. C’est ce qu’on nomme le marketing viral. La communication doit être cohérente avec les valeurs de l’entreprise et comme toute rumeur cibler les personnes qui seront les colporteurs/relayeurs, personnes d’influence capables d’échanger à grande échelle et ravies de le faire. Toutefois, le recours au marketing viral n’est pas indispensable et doit se faire avec mesure pour éviter la pente glissante d’un « bad buzz » qui finirait dans le brouhaha des rumeurs 2.0. 

Et vous dirigeant, vous ébruitez des rumeurs ?

En tant que dirigeant, rien ne vous empêche de faire courir vous aussi des rumeurs dans votre propre entreprise. Ce sera à votre tour de faire sous-entendre des informations et de les faire circuler par le biais de la discrétion en laissant ouverte négligemment une porte alors que vous êtes au téléphone, par exemple. Vous pouvez aussi ébruiter une rumeur sous le sceau du secret. A ce jeu là, le mensonge n’est guère autorisé mais la ruse peut vous permettre de gonfler artificiellement les performances d’un salarié ou de laisser glisser que les salaires seront bientôt augmentés. Vos salariés pourraient y répondre par plus de compétitivité et une motivation accrue de bien faire.

La rumeur, signe de créativité dans l’entreprise ?

Selon certains essayistes et analystes, les bruits de couloir ne sont pas que des maux de vipère et peuvent avoir certaines vertus pour le moins inattendues à l’intérieur de l’entreprise. Le commérage à la machine à café n’est pas seulement du « gossip ». C’est une preuve du lien social qui existe dans l’entreprise et qui favorise la construction de la collectivité. Les ragots créent une connivence entre ceux qui se les partagent, une proximité professionnelle. Ils permettent aussi de se distraire et d’échanger des (bons) mots à la pause comme un regain d’énergie. 

Entre salariés, le ragot est une des armes dont les salariés disposent pour se plaindre et se défouler d’une situation anxiogène… et par la suite de repartir travailler de plus belle. La critique peut également être vue comme un signe d’implication dans l’entreprise et de motivation dans le travail. Ceux qui ont la critique facile bousculent les idées reçues et les lignes jaunes immatérielles instaurées dans l’entreprise. Ce sont eux qui font preuve de créativité et d’innovation. Ils seront à garder à l’œil par tout entrepreneur qui ne devra pas les fliquer constamment.

Pourquoi s’accorder du temps ?

Dans le cadre de la gestion courante d’une entreprise, le dirigeant est un homme très occupé. Il doit être présent sur tous les terrains, à tout moment, quelles que soient sa disponibilité et les autres tâches qu’il doit réaliser. Le temps est donc une denrée rare dans l’emploi du temps du chef d’entreprise. Il faut économiser autant celui des salariés que des cadres dirigeants. Mais ce n’est pas une mince affaire. Un chef d’entreprise qui mettrait en avant la prise de temps et les réflexions sur un temps long prendrait-il plus de risques qu’un chef d’entreprise habitué à agir dans l’immédiateté et dans la rapidité ?

S’accorder du temps : risque ou opportunité ?

Un contrat important qu’il faut négocier dans les meilleures conditions, une opération de communication qu’il est nécessaire de peaufiner avant de procéder à son lancement, l’embauche de nouveaux salariés pour venir renforcer les rangs de l’entreprise… De nombreuses tâches, dans l’activité courante du chef d’entreprise, peuvent nécessiter beaucoup de temps. S’accorder du temps n’est donc pas nécessairement quelque chose de néfaste dans la gestion d’une entreprise et cela peut même parfois s’avérer utile et indispensable. 

C’est un lieu commun pourtant fort répandu qui veut qu’aller trop lentement peut avoir des conséquences négatives pour une entreprise. Mais la lenteur est aussi une source de réussite. Les exemples d’entreprises ayant agi dans la précipitation, sans prendre le temps nécessaire à la réflexion et à la planification sont nombreux. 

L’exemple de Volkswagen

On pense, bien évidemment, à l’entreprise Volkswagen qui, à la suite du scandale des tests truqués, avait réagi le plus vite possible, offrant des versions différentes aux médias selon la personne du groupe qui était interrogée. Le représentant de l’entreprise aux États-Unis offrait une version des faits qui ne correspondait en rien à celle livrée par le représentant de la marque au siège en Allemagne qui elle-même ne correspondait pas à la version donnée par d’autres cadres. Le scandale n’a fait que se creuser davantage, par la faute de cette manière de fonctionner : celle de vouloir éteindre le feu au plus vite sans prendre le temps de réfléchir concrètement aux meilleures solutions à mettre en œuvre. C’est là la pire des stratégies. Le temps est donc une denrée rare qu’il vous faut rechercher plus que de l’éviter.

L’abus est dangereux pour la santé de l’entreprise

Prendre du temps est une bonne chose dans une entreprise, mais attention tout de même à ne pas en abuser ! Les clients, les fournisseurs et toutes les autres parties prenantes d’une entreprise attendent des réactions rapides mais mesurées de la part de leur partenaire. A vous de trouver ce juste milieu, de mettre en œuvre ces réponses réfléchies mais suffisamment rapides pour couper court à toutes les attentes vous concernant. Pour cela n’hésitez pas à installer notamment une cellule de crise qui vous permettra non seulement d’anticiper d’éventuelles urgences et surtout de pouvoir réagir rapidement en constituant un noyau dur vers qui vos équipes pourront se tourner avant toute action. N’hésitez pas à faire en sorte que celle-ci se réunisse régulièrement et pas seulement quand un problème survient. 

Comment marquer un nouveau départ ?

Ça y est vous avez décidé de vous reprendre en main et vous avez décidé de ne plus vous laisser aller. Vous avez peut-être pendant des mois amélioré les choses et commencé à traiter vos tâches les unes après les autres jusqu’à rattraper votre retard. Désormais, il est temps de s’en servir de point d’appui pour aller encore plus de l’avant. 

Chaque jour est un nouveau défi. Inutile de s’appesantir sur ce que l’on aurait dû faire et que l’on a pas fait, de se justifier . C’est une perte de temps et en plus un tel comportement est loin d’être porteur de sens. Le passé ne revient pas alors que le présent permet de créer une nouvelle dynamique et poser des jalons pour l’avenir. Alors comment faire ?

Se prendre quelques jours pour marquer le nouveau départ

Si vous pouvez vous permettre de voyager, c’est peut-être le moment de le faire et de préférence soit dans un lieu où vous êtes au calme, soit dans une destination exotique. De préférence, vous devez changer d’univers pour inscrire dans la réalité le nouveau départ. La date de votre départ correspond à celle de votre renouveau. Il se peut que vous n’ayez pas la possibilité de prendre des journées entières car des impondérables restent à traiter. Cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas vous reposer alors finissez rapidement les tâches essentielles. Un conseil : ne passez pas plus de 3-4h à travailler si vous y êtes obligé mais il s’agit avant de tout fêter votre nouveau départ. N’hésitez pas également à vous enlever toute pression lorsque vous les exécutez, vous n’êtes pas pressé et c’est déjà bien si vous arrivez à travailler. 

Lutter contre la procrastination

Il est tentant de se laisser aller après une période plus ou moins longue d’efforts, surtout si vous étiez presque ou carrément dans le burn-out. En fait, il ne s’agit pas de gâcher vos premières vacances mais de bien prendre le temps de ne pas emmagasiner à nouveau du retard. Il ne faut surtout pas que vous vous mettiez à culpabiliser dans tous les cas et vous ne devez prendre que les tâches essentielles.

N’hésitez pas à commencer par une journée totalement off. Ensuite, listez ce qui doit absolument être fait et déléguez au maximum. Mettez toutes les tâches de côté que vous pourrez faire en rentrant chez vous et qui affecteraient trop votre emploi du temps. Si vous souhaitez ne pas trop en faire, vous pouvez préparer. Vous pouvez par exemple télécharger vos relevés bancaires ou quelques factures sans pour autant tout mettre dans votre comptabilité. Vous préparez ainsi votre futur travail à faire à votre retour.

Faire un bilan de tout ce que vous avez accompli

On ne perd rien à se faire du bien alors n’hésitez pas à créer ou mettre à jour la liste de vos concrétisations effectuées jusqu’à présent. Cela ne vous prendra que quelques minutes pour voir l’ensemble des choses que vous avez améliorées et vous fera certainement le plus grand bien. Vous pouvez parfaitement l’imprimer et passer quelques minutes à méditer et à vous dire que vous avez déjà fait une bonne partie du chemin. S’autocongratuler demeure une bonne pratique quand on a fait beaucoup d’efforts et incite à aller encore plus loin. Le bilan peut-être non seulement professionnel mais aussi personnel. Et puis, si vous avez réussi à accomplir tout cela jusqu’à maintenant, vous pouvez imaginer aisément où vous en serez dans quelques temps. 

Dresser de nouveaux objectifs

Pour bien repartir, il vous faudra peut-être fixer de nouveaux objectifs. Comme d’habitude, ceux-ci doivent rester SMART. Il ne s’agit pas de rentrer dans l’infaisable. Ce seront sûrement des objectifs difficiles à atteindre comme les précédents donc n’hésitez pas à fractionner de nouveau et à les faire démarrer assez tard pour prendre en compte le fait que vous pouvez rencontrer des aléas qui ne vont pas vous permettre par exemple de travailler lorsque vous serez sur le lieu de repos. De même, votre to do list peut être remise en conformité. Par exemple, vous pouvez parfaitement la faire démarrer à la date de votre retour. Vous serez alors prêt à relever ces nouveaux défis. 

Vous visualisez dans l’avenir

Une fois les objectifs fixés, rien de plus stimulant que de se projeter dans la situation quand vous aurez rempli ces nouveaux défis. Vous bénéficierez du fait que vous avez déjà réussi à en relever et que tout est possible. N’hésitez pas à prendre plusieurs minutes pour cela. Détendez-vous car en faisant toutes les étapes précédentes, vous avez déjà un pied dans le succès.  

Pourquoi ne faut-il pas mélanger la vie professionnelle et personnelle ?

Les nouvelles technologies sont pernicieuses car elles permettent d’effectuer le travail inachevé chez soi. Or nombre de personnes, notamment les dirigeants ou managers, ont tendance à empiéter sur leur vie personnelle au profit de leur vie professionnelle, ce qui peut causer des problèmes sur le long terme et dans la sphère personnelle.

Une difficile conciliation pour les chefs d’entreprise

Selon l’Observatoire de la vie du chef d’entreprise, sondage réalisé par OpinionWay pour Grant Thornton, auprès d’un panel de 300 chefs d’entreprise (PDG, DG, DAF…) d’au moins 50 salariés dont le chiffre d’affaires est supérieur ou égal à 50 millions d’euros : « Un tiers des dirigeants peinent à conjuguer vie personnelle et vie professionnelle ». Selon Agnès de Ribet, Directrice du Marketing et de la Communication de Grant Thornton à l’époque : « ils sont près d’un tiers à avoir des difficultés à concilier les deux facettes de leur vie. Dans ce contexte, l’âge apparaît comme un élément particulièrement intéressant. Les moins de 35 ans sans enfants et les dirigeants âgés de 45 à 54 ans sont les plus à l’aise dans leur équilibre de vie. A contrario, ceux âgés de moins de 35 ans avec des enfants ont nettement plus de difficultés, notamment dans les entreprises plus petites, de moins de 100 salariés ».

Des dirigeants et des managers trop impliqués ?

Les dirigeants sont souvent tellement impliqués dans leur vie professionnelle qu’ils en arrivent à délaisser la vie familiale pour le travail. Toutefois, il y a une frontière à s’imposer afin d’éviter les excès. Les managers sont contraints à divers engagements et pressions au sein de l’entreprise. Ils sont souvent face à un dilemme. Conscient de leurs obligations, ils concilient leur vie professionnelle et personnelle. Mais il s’agit de deux univers totalement différents, d’où la nécessité de les séparer. Si pour soi-même, lancé dans la passion ou l’obligation on peut poursuivre les tâches, le conjoint ou les enfants peuvent le vivre comme un non-respect.

Un emploi du temps à respecter

Afin de ne pas mélanger votre vie professionnelle et personnelle, il est utile de bien cerner vos motivations. Fixez-vous des objectifs professionnels et essayez autant que possible de bien gérer votre emploi du temps. Vous pouvez aussi établir comme principe, jamais de travail à la maison ou établir une tranche horaire courte.

Si un problème surgit dans la vie privée d’une personne, elle est touchée directement. Lorsqu’une chose arrive chez eux, la plupart des gens n’arrivent pas à gérer leurs émotions même au bureau. Il s’agit là d’une attitude contre-productive. Les problèmes d’ordres privés sont inévitables, il en va de même pour les problèmes d’ordres professionnels. Même si ne pas songer aux problèmes qui surviennent est difficile, vous devez faire des efforts pour que cela n’affecte pas votre travail et votre comportement. Ayez une conscience professionnelle et gardez autant que possible vos soucis personnels en dehors de votre bureau et inversement.

Judicieux de profiter pleinement du temps libre !

Il y a un temps pour tout, même si vous avez des tonnes de travail à achever n’en faites pas trop. Au lieu d’envisager à emporter beaucoup de dossiers chez vous, pensez à vous ressourcer. Si vous jugez qu’un dossier peut attendre, laissez-le de côté. Mélanger la vie professionnelle et la vie privée n’apporte jamais rien de bon, au contraire cela ne crée que des problèmes. Durant votre temps libre si possible, laissez votre travail de côté pour vous consacrer à votre famille ou à vos amis. Profitez-en pour vous reposer un peu, pour regagner de la force afin de pouvoir retravailler en toute sérénité une fois votre week-end achevé et vous le constaterez, vous serez performant !

Pourquoi arrêter de planifier ses tâches ?

Lorsque notre quotidien est bien rempli, nous finissons toujours par oublier les choses les plus importantes que l’on devait faire. Les choses sont d’autant plus difficiles quand vous dirigez une entreprise. Non seulement vous devez vous impliquer dans des projets divers, mais en plus vous devez gérer votre vie personnelle. Pour essayer de régler ce problème, les gens planifient leurs tâches dans un agenda, ce qui parfois, rend les choses encore plus compliquées.  Pour alléger vos tâches, il suffit parfois d’arrêter tout simplement de les planifier. Si vous n’êtes pas convaincu, voici quelques raisons qui pourraient vous persuader.

Planifier… et ne rien faire d’autre

L’habitude de toujours vouloir planifier en avant ce que l’on a à faire peut-être une bombe à retardement pour notre activité. Il est prouvé que le procrastinateur organise et ne fait rien d’autre. La plupart de ces personnes passent plus de temps à planifier qu’à réaliser les tâches qu’elles doivent accomplir. Le grand problème est que la personne n’arrive pas à passer à l’action et trouve toujours de l’obstacle à ne pas entamer le travail. Or, planifier pour replanifier ne sert pas à grand-chose si ce n’est à perdre du temps. 

Planifier est une cause de non-réussite

Les personnes qui rencontrent le succès dans leur vie sont parfois les personnes qui agissent de façon impulsive. Ils agissent d’abord et planifient ensuite. Il est important de savoir profiter de l’élan que vous avez pour entreprendre quelque chose. Si vous risquez encore de vouloir planifier, l’élan sera perdu et vous ne serez plus prêt. Commencez tout de suite à poser des actes et n’attendez pas. Bien sûr, la planification est très importante, mais elle doit se faire en même temps que vous agissez. Il y a un équilibre à trouver entre les idées et les actions que vous accomplissez.

Ne plus savoir distinguer l’urgent de l’important

Les personnes qui planifient en avance ce qu’elles doivent entreprendre ont tendance à toujours remettre ce qu’elles doivent faire au lendemain car elles ont du mal à quantifier la durée d’une tâche. Au lieu de faire une chose qui est vraiment importante aujourd’hui, vous n’allez faire que ce que vous aviez planifié. C’est pour cette raison que vos tâches s’accumulent car certaines nécessitent parfois une réponse immédiate pour ne pas engendrer plus de travail. En plus, on trouve toujours des excuses pour ne pas commencer à faire ce qui est important pour l’entreprise ou pour soi-même.

Planifier provoque la peur

Pour une obscure raison, on est terrifié à l’idée d’accomplir certaines tâches ou de travailler sur certains projets. Parfois, on se fatigue avant même d’avoir débuté une tâche, rien que de penser à devoir la réaliser dans la journée. Vous trouvez que la tâche est trop lourde ou que le projet est trop vague. Vous allez aussi finir par penser que vous n’avez pas les compétences nécessaires. Enfin, vous allez vous démotiver à force de vous focaliser sur les nombres de tâches que vous devez accomplir. C’est pour éviter tout cela qu’il est important de faire les choses petit à petit.

Casino : Jean-Charles Naouri poursuit l’expansion territoriale de son groupe en 2022

Sous la direction de son PDG Jean-Charles Naouri, le groupe Casino a poursuivi toute l’année 2022 son objectif phare : être présent dans toute la France grâce à un large maillage de commerces de proximité. Cette stratégie s’est vérifiée l’année précédente, puisque le distributeur stéphanois a ouvert 872 magasins de proximité via ses enseignes (Franprix, Monoprix, Vival, Sherpa…).  

Une redéfinition du mix de format

Jean-Charles Naouri, le PDG du groupe Casino, a organisé une redéfinition du mix de format permettant notamment à Casino d’accélérer sur le commerce de proximité comme il le précise le dirigeant : « Notre groupe se positionne sur la proximité urbaine (Franprix, Monoprix), rurale (Spar, Vival, Sherpa…), premium (Monoprix), bio (Naturalia), supermarché premium (Casino supermarché) ».  

Le moins que l’on puisse, c’est que le groupe Casino a joint la parole aux actes l’année dernière. Selon un communiqué publié le 28 février, 879 nouveaux magasins ont été ouverts sur les formats de proximité en 2022. Dans le détail, cela équivaut à plus de deux points de vente construits quotidiennement, et à l’inauguration d’un Franprix tous les deux jours (181 ouvertures). L’Epicerie d’a côté – enseigne créée il y a un an et demi par le groupe Casino – à quant à elle sorti de terre 87 magasins en 12 mois. 

Un rythme d’ouverture accéléré au dernier trimestre

Ce rythme a particulièrement été soutenu lors du 4ème trimestre (T4) avec 352 ouvertures de magasins. La stratégie d’expansion territoriale a par ailleurs été facilitée par de master franchisés, comme le groupe Bérard, qui a signé avec les Enseignes Casino un contrat de ralliement en franchise de 153 magasins en Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Auvergne Rhône Alpes. Des contrats permettant au groupe Casino d’étoffer son ancrage dans le sud de la France. 

Le distributeur stéphanois a également converti 32 de ses hypermarchés traditionnels Géant en Casino Hyper Frais lors du T4 (après 15 conversions au T3 et 4 au T2), pour atteindre un total de 51 conversions fin 2022. « Les 10 hypermarchés restants seront convertis au format Casino Hyper Frais au cours du premier semestre 2023 », ajoute le groupe. 

Une stratégie qui se révèle payante

Les formats de proximité permettent donc aux clients de Casino, même ceux vivant dans des territoires isolés, de faire leurs courses facilement. Et c’est une stratégie puisque le groupe réalise un chiffre d’affaires de la proximité en croissance de +6,6% en comparable (+4,4% au T4). Le volume d’affaires progresse pour sa part de +7,8% en 2022 (+9,8% au T4). 

Le total des ventes pour le segment France Retail s’élève à 14 205 millions d’euros en 2022, soit une hausse de +1,5% en comparable. Au total, les ouvertures et nouveaux adhérents en proximité ou supermarchés en 2022 représentent un volume d’affaires année pleine de plus de 500 millions d’euros », ajoute le distributeur dans son communiqué chiffré.  

Le groupe Casino compte poursuivre sur sa lancée cette année, en ouvrant 100 nouveaux Monoprix (principalement sous l’enseigne Monop’) ou encore 18 Leader Price (1er trimestre) L’enseigne Franprix prévoit quant à elle de maintenir son rythme effréné d’ouvertures et d’intensifier sa stratégie de ralliement au premier semestre 2023.

Les tests et tâches les plus embêtants à faire réaliser à vos stagiaires

Au sein de votre entreprise, l’emploi de stagiaires s’avère parfois utile pour vous aider à faire tourner votre boite tout en formant une personne inexpérimentée. Les stagiaires, qui devraient être formés sur leur cœur de métier, se voient parfois confier des tâches ingrates. Petits florilèges de tests et tâches les plus embêtants à faire réaliser à vos stagiaires au moins une fois (pour rigoler).

Faire le café

Si je vous parle de stagiaire, quel mot vous vient à l’esprit ? Oui, il s’agit bien de ce mot : café ! Dans l’esprit de nombreuses personnes, la partie du stage la plus importante consiste à faire faire du café par vos jeunes apprentis. Bien que cette idée ne représente pas une généralité, elle reste présente dans l’esprit des jeunes en quête de stage. Heureusement, vous demeurez présent pour vaincre ce stéréotype ! Mais pourquoi ne pas faire une blague à votre stagiaire un jour ? Et si vous lui demandiez de vous préparer un café juste pour voir la tête qu’il fera ? Avouez : cela est tentant ! 

Faire les tâches ménagères

Les tâches de ménages… la partie que personne ne veut faire. Elle peut même s’apparenter à une véritable épreuve. Il reste possible, si vous souhaitez lui gardez une petite surprise de lui faire croire l’inverse. Une fois le repas terminé, il faut bien nettoyer la vaisselle ! Lorsque la poubelle est pleine, il reste nécessaire de la vider ! Prévenez-le un matin des futures tâches qui l’attendent en plus de celles quotidiennes. Bien sûr, après cela, n’oubliez pas de lui préciser que ce n’était qu’un petit bizutage. 

Raconter une blague chaque jour

Quoi de mieux qu’une blague pour rigoler, passer du bon temps et assurer une bonne ambiance ? Vous n’êtes pas obligé de faire uniquement des tâches embêtantes ou des tests ! Demandez-lui de préparer des blagues chaque jour pour l’équipe. Vous en profiterez également ! Garder un petit moment dans la journée pour rigoler s’avère positif et permet de prendre une petite pause. De cette façon, votre productivité sera meilleure grâce à cette pause, et vous montrez également qu’il s’avère possible de rire tout en travaillant. N’oubliez pas de faire votre part et de venir également avec votre petite blague.

Ecrire une lettre

Cette demande peut paraître stupide et sans utilité, mais elle s’avère en vérité très utile ! Vous vous dites sûrement que tout le monde sait déjà envoyer une lettre, qu’il s’agit d’une chose connue de tous ? Faux ! Même si vous en êtes persuadé, à l’heure actuelle, un grand nombre de personnes ne le savent pas. Avec le numérique, de nombreuses personnes n’en ont jamais envoyé ! En organisant cette épreuve, le pourcentage de réussite vous surprendra !

Déposer un chèque

Aller à la banque et déposer un simple chèque. Une action qui vous semble banale, mais qui s’avère ne plus l’être pour les jeunes d’aujourd’hui. Vous voyez beaucoup de jeunes avec un chéquier ? Vous en rencontrez souvent à la banque ? Remplir ce morceau de papier devient une véritable épreuve ! Quelles informations mettre et à quel endroit ? Autant de questions qu’un stagiaire vous posera. Vous êtes prêt pour tester ? Malgré qu’elle ne soit guère amusante, cette tâche peut se révéler utile dans l’avenir pour votre stagiaire.

Pratiquer du sport

Il vous arrive souvent de faire des pompes pour une erreur d’orthographe ? Si vous en avez marre de lui répéter pour la énième fois de vous envoyer un texte sans faute, pourquoi ne pas lui proposer de faire un peu de sport. Mais vous aimez bien votre stagiaire ! Il faut bien le taquiner un peu ! Vous pouvez lui faire croire, au début, qu’à chaque fois qu’il y aura une faute quelque part, il lui faudra montrer sa force ! Laissez-lui faire deux ou trois pompes avant de lui avouer la supercherie. N’oubliez pas de le féliciter pour sa forme physique digne d’un athlète !

Aller chercher le repas et faire la cuisine

Une pratique consiste à envoyer un stagiaire chercher un repas pour le PDG par exemple. Votre stagiaire ne s’attend pas forcément à devoir s’en occuper. Vous pouvez l’envoyer chercher les repas de l’équipe un jour ! Autre possibilité, demandez-lui de vous faire découvrir ses talents de cuisinier ! Un jour dans sa formation, il devra préparer les repas de tout le monde, mais attention ! Vous vous attendez à une cuisine de bonne qualité ! Ce moment vous permettra de découvrir si votre stagiaire s’avère être un cuisinier dans l’âme.

Remplir des tableaux Excel

Un exemple parfait de tâches embêtantes à donner à votre stagiaire demeure le remplissage d’un long tableau Excel ! Tout le monde le sait, il s’agit d’une activité peu appréciée. Vous pouvez lui demander d’en remplir plusieurs toute une matinée ! A la fin, il ne voudra plus en voir un seul ! Étant une tâche redondante et qui n’apporte pas grand chose, mieux vaut ne pas lui faire faire trop souvent pour ne pas le dégoûter.

Il existe différentes activités que vous pouvez faire faire à votre stagiaire pour rigoler. Il demeure fondamental de réaliser que le stage garde un but formateur et non pour but de confier toutes les tâches ingrates. Donner un exercice de ce type doit être uniquement occasionnel (et pour rire).