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Comment reprendre une entreprise ?

Reprendre une entreprise demeure une possibilité judicieuse pour celles et ceux qui veulent allier sécurité et croissance. Pourtant, toute reprise demande d’appliquer une véritable stratégie pour que l’investissement devienne fructueux. Voici quelques conseils.

Pour vous préparer à la reprise d’entreprise, il faut d’abord faire une analyse sans concessions sur vos motivations, vos objectifs mais aussi dresser un bilan sur vos capacités à reprendre. Vous devez ainsi analyser vos atouts et vos contraintes personnelles susceptibles de vous conduire à la réussite ou à l’échec, vos expériences professionnelles et vos compétences, vos moyens financiers personnels mobilisables pour votre projet de reprise d’entreprise mais aussi bien analyser les conséquences sur votre vie personnelle et obtenir le soutien de votre famille.

Cerner les critères de l’entreprise à reprendre

Reprendre une entreprise est une opération délicate et il s’agit dès le départ de dessiner les contours de l’entreprise que vous souhaitez reprendre sans se laisser submerger par les illusions comme celles de croire que parce que l’entreprise existe c’est déjà partie gagnante. Il faut donc vous astreindre à établir un plan qui comprendra tous les critères et qui vous obligera à appliquer une stratégie pour développer une entreprise pérenne. Ainsi, l’activité souhaitée, la localisation de l’entreprise, ses potentialités, sa taille (chiffre d’affaires et effectifs), la fourchette de prix de cession et bien sûr les modalités de la reprise.

Sélectionner une entreprise à reprendre

Il s’agit d’une étape primordiale mais difficile qui demande à la fois de la persévérance et du discernement car les concurrents se bousculent sur les affaires intéressantes. Pour y parvenir, ne ménagez pas votre peine pour dénicher celle qui correspond à votre personnalité et pour cela, n’hésitez pas à solliciter les réseaux spécialisés de mise en relation vendeur et repreneur, votre entourage, ou encore à vous déplacer dans les salons dédiés à la reprise. Pour augmenter votre niveau d’informations, vous pouvez faire de la veille des entreprises à revendre sur Internet ou encore vous adresser au greffe du tribunal de commerce pour connaître les entreprises qui sont susceptibles de fermer.

Rencontrer le cédant de l’entreprise

Une fois que vous avez sélectionné l’entreprise à reprendre, prenez rendez-vous le plus rapidement possible avec le cédant pour évincer vos éventuels concurrents. La rencontre avec le cédant se fera, dans la mesure du possible, au sein de l’entreprise et pendant un jour de forte activité afin de mieux appréhender tous les paramètres de la cession : connaître les motivations du vendeur, son rôle c’est-à-dire s’il est le décideur, le contenu de la vente (le fonds de commerce, les actifs, etc.), les associés et leur rôle. Aussi vous pouvez vous renseigner sur le fait que les salariés soient au courant du processus, connaitre l’histoire de l’entreprise ainsi que la clientèle et la concurrence.

Établir un diagnostic de l’entreprise

Avant d’aller plus avant, établir un diagnostic vous permettra de décider en toute sérénité. Il vous faudra récolter le maximum d’informations que vous irez chercher aussi bien auprès du cédant que sur Internet, dans les centres de documentation, dans les CCI… Il vous faudra analyser avec rigueur les produits, les services, la concurrence, la clientèle, la comptabilité, les ressources humaines, la livraison, le côté juridique et l’aspect sécurité et environnement.

Quels sont les 6 diagnostics à effectuer ?

  1. Le diagnostic des moyens : les moyens et outils professionnels dont dispose l’entreprise pour exercer son activité, les moyens qu’il faudra mettre en œuvre pour développer l’entreprise mais aussi le budget qu’il faudra investir.
  2. Le diagnostic de l’activité : le potentiel du marché, de l’entreprise
  3. Le diagnostic financier : la rentabilité de l’entreprise et ses sources de rentabilité
  4. Le diagnostic humain : le lien des salariés avec le dirigeant, les salariés qui sont porteurs du fonctionnement de l’entreprise sont-ils prêts à s’adapter à une nouvelle direction, les départs à la retraite, les rémunérations
  5. Le diagnostic juridique : le diagnostic juridique est fondamental, mais empli d’embuches. C’est pourquoi l’assistance d’un professionnel du droit se révèle nécessaire et bien sûr l’analyse personnelle du repreneur
  6. Le diagnostic qualité, sécurité, environnement (QSE) : les normes en matière de sécurité, hygiène, respect de l’environnement sont-elles respectées. La découverte trop tardive de non-conformité peut avoir des conséquences désastreuses pour l’entreprise. A l’inverse, découvrir que la mise aux normes est conforme à la législation peur être un élément favorable dans la décision de reprendre.

Si rien ne vous freine à la suite de ce recoupement, vous pourrez alors mandater un cabinet d’audit pour effectuer un audit d’acquisition. Profitez-en également pour faire évaluer l’entreprise en termes de valeur, c’est-à-dire à la fois le coût de l’achat mais aussi sa valeur future après acquisition.

Trouver le financement de la reprise

Lorsque vous avez signé le protocole d’accord, il vous faut trouver un financement. Vous devez apporter 20 à 30% de fonds propre dans votre reprise, ce qui sera une preuve de détermination pour vos bailleurs. Quoiqu’il en soit, il n’est guère conseillé d’investir 100% de son patrimoine dans un rachat d’entreprise afin de minimiser les risques. Vous pouvez recourir à des prêts familiaux, faire un appel à investisseurs, ou demander un crédit à la banque.

Une fois la vente effectuée, Il est préférable de laisser s’instaurer une période de transition où acquéreur et cédant collaborent pour un changement qui permet aux salariés de vivre la cession dans une atmosphère sereine.

Comment fêter la journée de la femme ?

Pour cette Journée Internationale de la Femme, dont on préfère souvent la dénomination Journée Internationale pour les Droits des Femmes, certains chefs d’entreprise n’hésitent pas à marquer le coût par le biais de cadeaux tels que des fleurs pour toutes les salariées de l’entreprise. Pourtant d’autres décisions pourraient être prises. Comment fêter la journée de la femme ?

Un rappel de l’attachement au principe d’égalité

Vous pouvez déjà agir en rappelant votre attachement à cette valeur par le biais de votre newsletter ou d’un billet qui célèbre cette journée. Vous pouvez également rappeler le principe à chaque collaborateur et notamment au service RH en soulignant éventuellement que votre entreprise peut s’engager dans ce domaine. Si vous avez par exemple une charte, vous pouvez y intégrer le principe. Autant de pratiques qui montreront à vos équipes que vous y êtes attaché. Vous pouvez éventuellement organiser des journées de sensibilisation et faire appel à des intervenants dans le domaine. 

Mettre en place des processus anti-discrimination

Si vous souhaitez aller plus loin, vous pouvez également faire en sorte que votre entreprise mette en place des processus afin de vérifier que vous ne faites pas de discrimination à l’embauche par exemple en anonymisant les CV ou encore de vérifier de l’égalité des salaires au sein de votre entreprise. Il s’agit alors de vous baser sur des critères objectifs comme par exemple vérifier que les salaires de base sont bien identiques ou encore que les promotions sont homogènes. 

Embaucher plus de femmes à la direction

Autre comportement possible, aller rechercher vos talents parmi les femmes et inclure plus de femmes dans le conseil d’administration ou dans l’équipe de direction jusqu’à atteindre la parité. Il peut s’agir d’un critère qui vous permet de remettre la mixité au cœur de votre entreprise ou de rechercher davantage de femmes dans les secteurs de votre entreprise où il y aurait une tendance à y avoir trop d’hommes. 

Accorder des jours de congés supplémentaires ?

Se pose parfois la question d’offrir des congés supplémentaires ou au moins une demi-journée à l’occasion de la Journée Internationale des droits de la femme. La Cour de cassation dans son arrêt du 12 juillet 2017, chambre sociale, 12 juillet 2017, s’est prononcée sur le cas d’un avantage accordé par le biais d’un accord collectif et a déterminé qu’il peut prévoir une demi-journée « au seul bénéfice des salariées de sexe féminin, dès lors que cette mesure vise à établir l’égalité des chances entre les hommes et les femmes en remédiant aux inégalités de fait qui affectent les chances des femmes ». Cette possibilité n’est donc pas exclue.

Reverser une partie de votre bénéfice aux associations

De nombreuses associations œuvrent pour le droit des femmes que vous pouvez soutenir. Vous pouvez donc en cette journée décider d’allouer une partie de votre chiffre d’affaires ou bénéfices à leur profit. Il s’agit de montrer votre soutien et celui de l’entreprise à cette cause. Il existe de nombreuses associations dans le domaine comme le CNDF – Collectif national des droits des femmes ou encore Femmes égalité. Vous aurez l’embarras du choix

Faire participer vos salariés à des initiatives

Course à pied, Programmes, Ateliers, … Vous avez l’embarras du choix. Certaines entreprises ont eu des initiatives remarquables comme Assystem et son programme #IncredibleWomen qui vise à promouvoir « la mixité dans les métiers scientifiques et techniques » ou encore Société Générale avec ses ateliers « 100% filles » qui avait pour but de faire découvrir « les métiers de l’IT aux filles dès le plus jeune âge ». Vous pouvez même créer un prix qui récompenserait les femmes entrepreneures.

Autant d’initiatives que vous pouvez donc prendre pour cette journée. 

Faut-il organiser une conférence de presse pour lancer son entreprise ?

Communiquer avec la presse fait rêver tout entrepreneur qui y voit une solution facile et peu onéreuse de faire connaître son entreprise… Or, organiser une conférence de presse fait probablement partie des activités de communication les plus acrobatiques qui soit, lorsqu’on est une jeune entreprise qui vient à peine de lancer son produit.

Les journalistes : une cible difficile 

En immersion jour et nuit dans son projet, l’entrepreneur oublie parfois qu’en dehors de lui, de ses équipes et de son cercle de connaissances proches, personne ne connaît encore sa marque. A moins d’avoir eu par le passé, l’opportunité de constituer un réseau et d’avoir un nom qui fera écho auprès de certains journalistes, il va falloir faire preuve de créativité et de patience pour attirer l’attention de la presse, déjà hyper sollicitée !

« Faisons une conférence de presse ! » Tel semble être le sésame pour aller vite, pour « communiquer massivement » en phase de lancement. Nombre d’entrepreneurs imaginent que la presse va se ruer à leur invitation, pour découvrir le fruit de leur travail acharné, leur idée novatrice ou leur produit révolutionnaire ! Malheureusement, la presse est l’une des cibles de communication la plus difficile à déplacer. Alors comment créer un événement de lancement réussi ? 

Présentez votre activité sous différents angles 

Il reste recommandé de réfléchir à toutes les parties prenantes de leur projet. Cela est encore plus crucial pour une jeune entreprise, quel que soit le moyen et l’objectif de communication. Pour communiquer auprès de la presse, il en est de même. Alors posez-vous la question : quelles personnes et quelles structures sont intéressées par votre projet ? Qui pourrait bien en parler, avec enthousiasme et avec un regard et un discours différent du vôtre ?

Faites ensuite la liste : votre premier client, une association qui travaille sur votre thématique, un institut de sondage qui a mené une étude en rapport direct avec le marché que vous visez ou avec une tendance sociétale dans laquelle vous vous inscrivez… Bref, donnez de la profondeur et du sens à votre projet, replacez-le dans un contexte plus large. Cela donnera d’autant plus d’angles aux journalistes pour parler de vous.  

La prise de contact avec les parties prenantes

Prenez contact avec ces interlocuteurs privilégiés qui saisiront rapidement votre activité et son rapport avec la leur, et proposez-leur de faire un événement commun au cours duquel ils pourront prendre la parole et qui sera une occasion pour eux d’inviter leurs contacts. Vous pourrez alors travailler ensemble puis croiser vos compétences, vos discours, et vos contacts. Alors, votre conférence de presse deviendra conférence de lancement. 

La conférence de presse en elle-même

Bien préparer le déroulement de la conférence de presse qui doit présenter le contexte, votre activité, et donner la parole à ceux qui connaissent votre activité et/ou votre entreprise. Ils apporteront des éclairages différents, complémentaires et pourront montrer en quoi votre activité répond à une demande, une évolution du marché, un besoin etc. Vous prendrez la parole pour mener cette conférence. Les interventions d’un client pionnier qui racontera son expérience, d’un partenaire solide et des autres parties prenantes que vous aurez identifiées seront autant de points d’entrée et d’entretien quasi clé en main pour la presse. Les journalistes pourront interviewer votre premier client, interroger un chercheur spécialisé que vous aurez invité, pour apporter un regard sociologique au sujet etc.

Cette méthode apporte deux avantages immédiats pour une jeune entreprise (mais également pour d’autres organisations plus installées qui devraient procéder ainsi plus souvent) : elle ancre immédiatement votre activité dans le concret, ce qu’attend généralement la presse, et elle permet de multiplier les contacts en s’appuyant sur les différents intervenants. Chacun d’eux communiquera auprès de ses contacts privilégiés. Votre marque gagnera en légitimité et fera de facto partie d’un environnement mieux identifié par la presse.

Une cible qui peut-être plus large

Vous aurez également dans la salle, un public mixte, constitué de journalistes, mais pas seulement. Profitez-en pour inviter vos partenaires, clients ou prospects ! Non seulement les échanges avec la salle seront plus riches, mais cela évitera de vous retrouver devant 4 journalistes perdus dans une salle où vous aviez prévu 25 chaises !
Alors oubliez la paranoïa de l’entrepreneur qui refuse de partager sa vision ou sa prise de parole avec d’autres entités. Pour communiquer, vous aurez toujours à gagner en vous appuyant sur les autres acteurs de votre écosystème.

Comme pour toute action de communication, pour organiser un événement de lancement la CLE est de s’ouvrir à des regards croisés. Bref, ne pas rester seul !

Comment intégrer un salarié handicapé au sein de l’entreprise ?

Obligatoire dans une proportion de 6% pour les établissements du secteur privé et public à caractère industriel et commercial qui emploie plus de 20 salariés depuis plus de trois ans, l’emploi en faveur des travailleurs handicapés ne doit plus être considéré comme un parcours du combattant. Comment intégrer un salarié handicapé au sein de l’entreprise ?

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. 21% des personnes handicapées sont au chômage malgré les aides proposées aux entreprises. Deux fois plus que la moyenne nationale. Certains chefs d’entreprise redoutent le risque d’absentéisme des salariés ou ne savent pas comment gérer les différences au sein de leur équipe. D’autres choisissent cependant d’encourager l’insertion des personnes handicapées au sein de leur entreprise avec quelques précautions d’usage. 

Le recrutement du salarié

Comme tout entretien professionnel, l’intérêt que vous allez porter aux compétences du candidat est primordial dans votre discussion. Vous devez savoir si les qualités de la personne sont adaptées au poste que vous ouvrez. Bien entendu, le handicap n’est pas un élément à placer sous silence. Mais vous n’en ferez pas l’élément principal. Demandez au candidat comment il envisage de pallier son handicap afin de vérifier la compatibilité de celui-ci avec le poste proposé.

Comme pour tous les autres salariés, il vous faut envisager également ensemble le contrat de travail privilégié : apprentissage, professionnalisation, contrat à durée déterminée ou indéterminée, à temps complet ou à temps partiel. Un médecin du travail vous accompagne dans le recrutement et fait passer un examen médical à la personne. Il vous propose des mesures qu’ils jugent adaptées au travailleur comme l’aménagement des horaires, la mise en place de matériel spécifique, du télétravail ou l’organisation d’un espace privé. Vous devez prendre en compte ces mesures et les mettre en œuvre en bénéficiant d’aides par exemple.  En ce qui concerne la rémunération du travailleur handicapé, l’employeur a évidemment l’obligation de payer le salarié de la même façon que les autres personnes de l’équipe, sans appliquer aucun abattement. 

Préparation de l’intégration d’un salarié handicapé

Les handicaps ne sont pas tous visibles et certains sont moins lourds à porter et à assumer que d’autres. En accord avec le salarié nouvellement recruté, vous prendrez soin de déterminer ce qu’il veut communiquer ou non à l’ensemble de l’équipe. Si vous avez son accord, vous pouvez, en amont, mettre au courant vos autres salariés et managers, de l’arrivée de votre prochain employé. L’anticipation et la sensibilisation des équipes permettront de désamorcer l’effet de surprise. L’une de vos missions en tant que manager est de mettre en avant les valeurs et les compétences de votre futur salarié. Il ne doit pas avoir le sentiment qu’il a été recruté parce qu’il est handicapé mais parce qu’il fait partie intégrante de l’équipe et qu’il répond à la mission qui lui est confiée.

Mettre à l’aise le salarié

Les locaux doivent être aménagés pour répondre aux besoins du handicap. Vous ferez bien attention si le salarié est, par exemple, en fauteuil roulant (même si cela ne concerne qu’un faible pourcentage des handicapés dans la réalité), à éviter les obstacles et à prendre en compte toutes les contraintes. Bureaux, toilettes, mobiliers, entrée… doivent être aménagés et supporter les contraintes. Vous mettrez en place également une signalétique particulière, le cas échéant.

L’un des principaux risques pour un salarié handicapé est l’isolement. Vous ferez en sorte que les informations circulent bien jusqu’à lui en mettant en place un système de référent ou de tutorat en entreprise. Un « tuteur » ne doit pas être une personne qui se charge du salarié à tout moment. Il sera pour lui, plutôt comme une personne repère, sur qui il peut compter. Assurez-vous que cette personne soit de confiance, responsable et capable de vous faire remonter les problèmes rencontrés que ce soit par lui ou par le salarié handicapé. Son rôle est de jouer l’intermédiaire entre les collègues de travail et la hiérarchie.

Que le handicap soit voyant ou non, il ne doit pas peser lourdement sur la vie en entreprise. Un juste équilibre est à trouver entre le « trop » de ceux qui veulent bien faire et le « pas assez » de ceux qui ne prennent pas en compte les différences de travail, d’adaptation et parfois de compréhension.  Enfin, les salariés handicapés doivent, comme tous les autres, bénéficier de promotion au sein de l’entreprise suivant leurs compétences, leur travail et leur réussite.

Cas d’un salarié devenu handicapé

Au cours de sa carrière, il peut arriver que l’un de vos salariés soit confronté à de graves problèmes de santé. Il n’a pas pour obligation d’en discuter directement avec vous. Toutefois en cas d’absences répétées et/ou de longue durée, le chef d’entreprise a le droit de questionner l’employé en raison des répercussions de la maladie sur le fonctionnement de la société. Seul le médecin du travail a le pouvoir de déclarer l’inaptitude du salarié. Ces questions sont toutefois soumises au secret médical. 

A la suite d’un accident ou d’une maladie, et de la déclaration d’inaptitude, le salarié bénéficie d’une obligation de reclassement. L’inaptitude est reconnue après deux examens médicaux espacés d’au moins deux semaines, à moins qu’un danger immédiat ne soit constaté par ailleurs. Dans ce cas, l’employeur est obligé de faire des propositions de reclassement au sein de l’entreprise ou du groupe auquel l’entreprise appartient, dans le mois qui suit la déclaration. Cela peut passer soit par une mutation, soit par une transformation du poste de travail ou un aménagement des horaires. 

Le salarié peut accepter ou refuser l’emploi de reclassement qui lui est proposé. Dans le premier cas, le contrat de travail sera modifié par un avenant. Dans le second cas, l’employeur a la possibilité de licencier le salarié pour inaptitude.

Ces 10 petits plus qui font plaisir à vos salariés

« Il en faut peu pour être heureux », vous connaissez sûrement l’adage ! Et bien celui-ci peut aussi convenir à vos salariés ! Améliorer leur bien-être à travers des choses simples et pas forcément coûteuses, c’est tout à fait possible ! Voici nos 10 petits plus qui feront plaisir à vos salariés.

1 – Payer en temps et en heure

Vous payez toujours vos employés et ne vivez pas l’illégalité, c’est un fait … Mais il arrive parfois que par manque de temps ou d’organisation vous n’avez pas pu le faire rapidement. Et c’est en toute tranquillité que vous les prévenez que leur paie leur sera versée d’ici quelques jours … Sachez que pour vos salariés le respect de la date de versement du salaire est un gage de la confiance qu’ils peuvent vous accorder. Ne les mettez pas dans l’obligation de vous demander à quelle date ils seront payés, vous leur feriez perdre la face. La dépense de leur salaire leur appartient, ils ont travaillé pour vous en temps et en heure, prenez la peine de rester ponctuel sur leur versement, ils vous en sauront gré.

2 – Le petit déjeuner, de quoi bien commencer une journée

C’est lundi matin, une nouvelle semaine (parfois chargée) commence. Pourquoi n’apporteriez-vous pas le petit-déjeuner ? La reprise du rythme après un week-end passé si vite peut être adoucie par une attention délicate. Cela permet également de vous enquérir de la santé de chacun donc autant en profiter et vos collaborateurs n’ont peut-être même pas eu le temps de prendre leur petit déjeuner. Voir leur employeur leur ramener des petits croissants et pains au chocolat, ils ne pourront que bien débuter la semaine !

3 – Les jeux au cœur de la détente

Le sérieux au travail, c’est nécessaire ! Mais prendre quelques minutes pour se détendre aussi ! Pourquoi ne pas mettre des jeux à disposition de vos salariés afin de retomber en enfance au moment des pauses. Installez des jeux de cartes, des puzzles et si vous en avez le budget des baby-foot, des tables de ping-pong voire même une PlayStation. Ces moments de détente créés par les jeux seront sûrement appréciés par vos salariés. 

4 – Organiser des soirées à thème

Halloween approche à grand pas ? Il y a des occasions toute l’année pour organiser une soirée sur des thèmes très variés ?  Se retrouver dans un cadre autre que le travail permettra à vous et vos salariés de tisser des liens et d’améliorer votre entente (et votre communication au travail) ! Les thèmes sont nombreux : Noël, Chandeleur, Pâques… Il suffit de vous inspirer du calendrier à défaut d’avoir des idées originales.

5 – Exprimer votre reconnaissance

Ce petit plus peut vous paraître anodin. Vous ne le remarquez sûrement pas mais si votre salarié fait du bon travail vous n’aurez pas le réflexe de le lui faire remarquer. A l’inverse s’il fait une erreur vous n’hésitez pas à le lui faire comprendre (même gentiment). Prenez le temps de montrer à vos salariés que vous êtes satisfait du travail qu’ils accomplissent quand c’est le cas. Un « bon travail cette semaine », ne vous coûte rien mais cela apportera satisfaction de soi à votre employé qui se sentira valorisé et aura davantage envie de s’impliquer.

6 – Éviter le bruit nuisible

Travailler en Open Space présente des avantages mais aussi des inconvénients. Une conversation téléphonique de l’un de vos collaborateurs peut déranger vos salariés qui auront du mal à garder leur concentration. Afin d’éviter ce genre de difficultés, pourquoi ne pas installer des espaces de téléphonie protégés par des cloisons acoustiques ? Fini d’entendre la dispute entre votre commercial et son fournisseur, vos oreilles et celles de vos salariés ne seront plus agressées.

7 – La température idéale

En tant que jeune entrepreneur vous avez loué des nouveaux locaux, la décoration est sûrement originale, mais au-delà de l’esthétique avez-vous pensé au froid qu’annonce l’hiver, ou à l’inverse aux grosses chaleurs d’été ? Même si vos bureaux sont optimisés, pensez toujours à y introduire un climatiseur ou du chauffage. Offrez les meilleures conditions de travail possible à vos salariés

8 – Une ambiance fruitée

Les bienfaits des fruits ne sont plus à vanter, car connus de tous. Mettez à disposition une corbeille de fruits frais pour vos salariés. Bénéfiques pour la santé, les fruits apportent du bon sucre pour le cerveau et l’énergie nécessaire à la concentration. Déguster des fruits est toujours un plaisir !

9 – Offrir vos produits

Vous offrez souvent vos produits à certains de vos partenaires commerciaux mais pas à vos employés ? Ce sont pourtant eux qui permettent leur production ainsi que leur mise en vente. Obtenir une à deux fois par an la nouvelle paire de sneakers de votre entreprise de chaussure, les fera sûrement devenir les meilleurs ambassadeurs de la marque ! Bien entendu, ce n’est pas toujours possible mais vous pouvez toujours leur donner certains goodies utiles.

10 – Les animaux de compagnie

Permettez à vos employés d’emmener leur chien ou leur chat de temps en temps au bureau. Cette compagnie pourrait avoir un effet apaisant sur eux. Par ailleurs « La simple contemplation d’un poisson rouge dans un aquarium a déjà un effet positif sur la tension artérielle » s’amuse le vétérinaire Philippe de Wailly, auteur du livre Ces animaux qui nous guérissent. Et puis qui n’a jamais voulu d’une mascotte au travail ?

Comment agir en cas de sinistre

Les sinistres cela n’arrivent pas qu’aux autres. Ils peuvent vous contraindre à affronter des situations particulièrement difficiles et délicates qui vous demandent une maitrise des de soi et votre stress. Il ne signifie pas seulement dégâts matériels mais rime avec contretemps, anxiété, contrariétés, manque à gagner et doléances des clients. Comment gérer au mieux cette période éprouvante, par définition inattendue ?

Un sinistre entraîne des dommages au sein de votre entreprise. Ils doivent se solder par une indemnisation de la part de votre assurance si vous avez au préalable pris les dispositions nécessaires. En réalité, cela peut être une inondation, un incendie, un vol, un accident sur un chantier, un dommage corporel… Il faut savoir gérer les dégâts matériels et les accidents du travail mais également le moral de vos employés, et le vôtre, en reconnaissant que vous traversez une période de crise.

Des mesures spécifiques à prendre en compte

A tout sinistre correspond des mesures particulières à prendre en considération avant la mise en place des démarches administratives. En cas de dégâts des eaux, par exemple, certaines mesures de nécessité et de bon sens sont requises. Notamment, le fait de couper l’arrivée d’eau, examiner d’où vient la fuite. Essayez de la stopper du mieux que vous pouvez avant de l’arrivée d’un technicien.

En ce qui concerne, le vol, le dépôt de plainte est obligatoire, auprès de la gendarmerie ou du commissariat de police pour pouvoir ensuite faire marcher votre assurance. Surtout, gardez précieusement l’original qui vous sera donné. Il vous sera demandé par votre conseiller.

Lorsqu’advient une catastrophe naturelle, vous devez mettre en place les mesures de sécurité et de précaution qui prévalent. Mais aussi vous devez également faire particulièrement attention lors d’un retour sur les lieux. Dans tous les cas, les travaux d’urgence sont à mettre en œuvre pour pallier l’aggravation de la situation. Après quoi un devis est demandé auprès de professionnels pour commencer le gros œuvre et les réparations.

Si le sinistre dépend de votre responsabilité civile professionnelle, vous devez vous mettre en relation avec un conseiller de votre assurance le plus rapidement possible pour défendre votre cas. En effet, Il vous accompagnera dans la constitution d’un dossier.

Connaître de quel régime de responsabilité dépend le sinistre ?

Lorsque survient un sinistre, l’entrepreneur doit s’interroger sur sa nature pour déterminer le régime de responsabilité qui entre en cause dans le cas précis. S’agit-il d’un dommage causé à un tiers par faute, inadvertance ou manque de rigueur ? Dans ce cas, c’est la garantie de responsabilité civile professionnelle qui joue. S’agit-il d’un sinistre qui dépend du régime des produits défectueux ? Y a-t-il eu accident du travail ou maladies professionnelles régis par le Code de la sécurité sociale ? Est-ce un dommage environnemental soumis à la responsabilité environnementale ?

Autant de questions qui peuvent vous permettre de cerner le régime de responsabilité civile imputable au sinistre. En effet, celle-ci vous permet de savoir ce qui peut être pris en charge ou non, où réside la faute et quelle réponse lui est accordée. Par ailleurs, l’entreprise doit clairement être assurée sur l’ensemble des risques liés à ses activités et sur les conséquences qui découlent des sinistres (production, livraison, services clientèle, temps d’attente avec les distributeurs, retrait des produits sur le marché…) sans quoi certaines de ses erreurs ne seront pas garanties par la police d’assurance.

Établir avec précision l’ensemble des dommages

Pour préparer votre réclamation, vous devez dresser la liste des biens qui ont été détruits, volés ou endommagés. Néanmoins, vous devez donner le plus de précision possible à votre assureur sur les appareils (leur modèle, leur date d’achat, leur garantie, leur prix). Sur place, prenez des photos du sinistre et conservez les biens détériorés, autant que possible. Mais surtout faites intervenir des professionnels et demandez-leur des devis pour les réparations et les éventuelles reconstructions. Conservez chacune des factures d’achat de matériel qui font suite au sinistre.

Communiquer avec les assureurs

Après un sinistre, le chef d’entreprise doit recourir aux assureurs. Les délais de déclaration, à partir du moment où le sinistre est notifié, est de l’ordre de 5 jours ouvrés. Il est de 2 jours pour les cambriolages et de 10 jours après la publication de l’arrêté interministériel lors d’une catastrophe naturelle et technologique. Si vous avez fait appel à un courtier en assurance lors de l’expertise des risques liés à votre entreprise, vous n’hésiterez pas à l’associer à la gestion du problème. Il vous donnera les pistes pour vous aiguiller dans les recours possibles, le choix des experts et les solutions qui s’offrent à vous. Il est chargé de faire exercer les clauses du contrat.

Si vous contactez votre agent par téléphone, faites-lui ensuite parvenir par courrier un récapitulatif de la conversation. Vous devrez indiquer à l’intérieur, votre nom et vos coordonnées, le nom de votre entreprise, le numéro de votre contrat d’assurance, la date, le lieu et les conditions du sinistre. A cette occasion, vous donnerez la liste des dommages et l’estimation de leur montant.

Votre conseiller d’assurance comme votre courtier viendront certainement sur place pour constater les dégâts ou mandateront directement un expert. Vous devrez être présent à ce moment-là pour apporter les informations supplémentaires.

De votre propre chef, vous pouvez également faire appel à un expert d’assuré chargé de défendre vos intérêts face à l’expert de la compagnie d’assurance. Il a pour mission de gérer votre dossier et les papiers administratifs. Il sera à vos côtés pour vous accompagner dans l’état des pertes.

Gérer la situation de crise avec sang-froid

Un sinistre est une situation d’urgence qui peut se concrétiser en gestion de crise. Si cela vous arrive, vous devrez garder la tête sur les épaules pour gérer les atteintes à l’image, les tensions avec les experts, les administrations ou les assurances, les fermetures de site le cas échéant et la prise en charge de vos salariés. Il se peut aussi, au vu de la gravité de la situation, que vous soyez exposé à la médiatisation de la situation.

Vous devrez prendre au sérieux la crise et anticiper les moyens pour la résoudre. Évitez dans ces situations les réactions tardives ou les non-réactions. Construisez avec vos collaborateurs un plan de gestion de crise avec des fiches mémo en fonction de vos interlocuteurs (élus, riverains, médias, banques, assurances…). En fonction de la gravité, vous serez également appelé à prévoir des cellules d’accompagnement pour votre personnel le plus fragile.

Évaluer les risques et organiser la sécurité

Apprenez de vos erreurs. La gestion d’un sinistre n’est pas une science exacte. Tout dommage pointe des erreurs et des dysfonctionnements au sein de votre entreprise. Pour anticiper tout risque, faites le point sur la sécurité de votre société et sur les risques professionnels qui y sont liés. Mettez en place des référents sécurité au sein de votre entreprise, réalisez un plan d’évacuation en cas d’incendie. Formez vos collaborateurs et communiquez sur les risques.

Vous pouvez analyser les risques internes de votre entreprise via un guide créé par les sapeurs-pompiers et téléchargeable en pdf à cette adresse : www.sdis-91.fr/importfiles/pdf/connaissez-vous-les-risques-internes-de-votre-entreprise.pdf

Comment pallier le manque d’expérience en tant que jeune entrepreneur ?

« Diriger et apprendre ne sont pas dissociables. » comme le disait John Fitzgerald Kennedy. Apprendre représente une solution naturelle pour pallier le manque d’expérience des jeunes entrepreneurs qui se lancent dans l’aventure. En tant que dirigeant, trouver du temps pour se former et éviter de vous retrouver à cours d’impulsion est incontournable. 

Il y a l’idée et le déclic. Le moment où monter votre entreprise s’ancre dans le présent et passe de la sphère immatérielle au concret. Pour autant, difficile de se lancer et atteindre vos objectifs sans expérience. Pire, vous pouvez en venir à douter de vos capacités et de la possibilité que votre fougue et/ou votre jeunesse suffisent à concrétiser votre projet. Alors ? On arrête là ?

Sortir de sa bulle

Entre la préparation du business plan, le lancement de l’activité et les potentiels démarchages, vous avez peut-être peur de perdre le fil et de baisser les bras rapidement ? Votre audace est rappelée à l’ordre constamment par votre manque d’expérience. Pour se former, pas de secret : il faut se faire entourer par les structures et les professionnels adéquats tout au long des étapes de votre projet. Vous pouvez ainsi testez vos idées dans des couveuses, incubateurs ou accélérateurs ou encore profiter de l’expérience des autres entrepreneurs dans des espaces de coworking ou des clubs.

En un mot, comme en cent : brisez le blues de l’entrepreneur solitaire et gagnez en maturité auprès de ceux qui ont acquis de l’expérience pour vous. Apprenez à être à l’écoute de leurs conseils sans pour autant vous écraser. Vous pouvez également faire des partenariats avec d’autres entreprises qui vous donneront une certaine visibilité et vous permettront de viser par la suite de nouveaux partenariats et des contrats.

Mettre en avant ses compétences

Autre difficulté rencontrée : vous avez peut-être peine à convaincre. Certes. Mais demandez-vous si vous êtes vous-même convaincu. Exit l’expérience comme atout maître de votre boîte. Soyez généreux avec vous-même ! Mettez de la pertinence dans vos propos. Sachez argumenter et soyez vendeur auprès de vos cibles. Pour cela, quoi de mieux qu’apprendre le langage « positivité ». Vous pouvez être jeune et talentueux. Le tout est de le savoir et de le faire savoir. Misez sur vos connaissances, vos compétences, vos qualités. Ce savoir accumulé par des années d’études le cas échéant et par l’expérience de mentors qui vous ont précédés. Et croyez qu’à partir de vos compétences, tout un savoir-faire va se développer.

Jouer de créativité

Se démarquer et sortir du lot permettront à vos cibles de vous repérer. Faîtes en sorte que le démarrage de votre boîte ne se lise pas forcément sur votre carte de visite. Certains ont enrobé leur boîte vocale de plusieurs noms et départements pour faire croire à une plus grande entreprise. D’autres prennent le parti de faire jouer des rôles de cadres à des têtes grisonnantes pour gagner en crédibilité. Soyez créatif pour interpeller de potentiels clients. Mais sachez déterminer vos forces et faiblesses, vos capacités et vos limites. Apprenez que tous ne sont pas égaux par rapport au mensonge et donnez-vous le soin d’être à l’aise avec vous-mêmes et droit dans vos pompes. L’expérience suivra.

Se former

Autre réponse évidente pour pallier le manque d’expérience : la formation. En tant que chef d’entreprise, prendre le pari de se former peut apparaître risqué logistiquement et financièrement parlant. Quid de la gestion de la boîte et de l’organisation du temps de travail sans parler d’un agenda déjà à flux tendus ? Pour autant c’est souvent un pari gagnant pour pallier à certaines carences dans votre activité et vous apporter de nouveaux éclairages. Surtout que les offres de formation ont, ces dernières années, évolué et correspondent davantage aux attentes des dirigeants en termes de praticité : gestion du temps, des achats, de la comptabilité, du stress, des ressources humaines, de la législation…

Sachez que si vous êtes auto-entrepreneur, vous pouvez bénéficier à titre personnel d’une formation professionnelle. Du fait de votre statut, chaque année, en février, au moment de votre déclaration de chiffre d’affaires, vous cotisez obligatoirement pour ce droit, et ce, même si vous ne l’utilisez pas. Pour en bénéficier, demandez une attestation délivrable pour un an et qui vous permet de bénéficier d’un droit à la formation professionnelle. Le taux de contribution correspond à un pourcentage du chiffre d’affaires de l’année précédente et s’ajoute aux cotisations sociales dues.

En tant que dirigeant d’entreprise, un crédit d’impôt existe pour les dépenses de formation professionnelle continue. Toute entreprise peut en bénéficier, du moins celles imposées d’après leur bénéfice réel, à l’exception des entreprises individuelles, placées sous le régime fiscal de la micro-entreprise. Le formulaire à remplir est téléchargeable sur le site service-public.fr. La déclaration doit être jointe à la déclaration annuelle de résultat déposée par l’entreprise. Le montant du crédit d’impôt doit également être reporté sur le relevé de solde n°2572 pour les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés.

Les fonds d’assurances formation des auto-entrepreneurs

Vous êtes affilié, en fonction de votre activité, à :

  • l’Agefice si vous exercez une activité commerciale, industrielle ou de prestations de services (hors professions libérales),
  • le FIFPL dans le cadre d’une activité libérale,
  • le FAFCEA si vous exercez une activité artisanale (appartenant à la liste des métiers imposant une inscription au Répertoire des métiers).

Former vos salariés pour avoir les compétences en interne

A son initiative, un salarié peut demander un congé individuel à la formation s’il a le nombre d’années d’expérience requises. La formation peut être en lien avec son emploi, ou en vue d’une reconversion à un autre métier. Le congé dure au maximum un an, ou trois ans si la formation s’effectue en plusieurs temps. Le salarié doit demander une autorisation d’absence à l’employeur 60 jours avant son congé.

Depuis le 1er janvier 2017

les salariés disposent d’un nouveau compte, appelé compte personnel d’activité. Ce compte comprend le compte personnel de formation (CPF), le compte prévention pénibilité (CPP) et le compte d’engagement citoyen (CEC). Le compte personnel de formation permet aux salariés de disposer d’heures de formation en vertu du droit individuel à la formation (DIF). L’alimentation du compte se fait automatiquement lorsque l’employeur déclare les données sociales : il doit informer du nombre de ses salariés et du nombre d’heures effectuées par les salariés. En s’appuyant sur ces données, les salariés reçoivent sur leur CPF un nombre d’heures annuelles de formation à faire valoir.

Par exemple, un salarié travaillant à temps complet recevra 24h de formation alimentées sur son compte tous les ans, jusqu’à ce qu’il atteigne un crédit de 120 heures. Ensuite, il aura droit à 12h versé sur son compte, chaque année, sans dépasser la limite de 150 heures. Pour les salariés à temps partiel, le nombre d’heures de droit à la formation est calculé au prorata.

A noter que le salarié peut mobiliser son compte quand il le souhaite mais doit au préalable obtenir l’accord de l’employeur sur la date, et parfois sur le contenu de la formation, sauf si la formation est suivie en dehors du temps de travail.

En tant que dirigeant, vous pouvez également miser sur la formation de vos salariés en leur proposant directement des formules qui seront en lien avec la politique de gestion du personnel de votre entreprise après consultation des représentants du personnel. La formation développe les compétences de vos employés et permettra d’accroître les atouts de votre entreprise.

Pallier le manque d’expérience de votre entreprise passe par ces différentes étapes qui s’avoueront gagnantes si les deux parties investissent dans le capital de professionnalisation.

Etablir un contrat : un exercice pas si facile

Quand on signe un contrat, notamment ceux qui sont complexes et qui peuvent être déterminants pour la pérennité de l’entreprise, il ne faut pas prendre l’exercice à la légère surtout si vous ne possédez pas un bagage juridique solide. Les conséquences d’un contrat mal formulé ou qui comportent des oublis peuvent être désastreuses notamment en cas de désaccord : retards de paiement, conflit avec le client ou encore délai de négociation à rallonge.

Des erreurs qui peuvent mettre longtemps à apparaître

Il n’existe pas de contrat standard pour toutes les opérations commerciales même si les exemples de devis et factures pleuvent sur internet et que cette partie peut être facile à automatiser. Le danger se trouve souvent dans la recherche sur internet d’un contrat type et de ne pas savoir l’adapter. Or ces contrats sont souvent limités à des grands principes généraux mal adaptés à votre spécificité. Celle-ci dépend largement de votre prestation et de votre secteur d’activité. Un contrat, on l’apprend souvent à nos dépens, doit certes comporter les bonnes clauses mais surtout éviter toutes les ambiguïtés qui pourraient vous plonger dans l’avenir dans les affres juridiques dont votre entreprise ne sortira pas intacte. Souvent, les conflits n’apparaissent que bien plus tard lorsque et avec le mauvais client donc autant vous prémunir de cette difficulté en travaillant bien sur vos contrats.

La détermination des cocontractants

De manière générale, votre contrat doit, de base, comporter certaines mentions relatives aux deux cocontractants (ou plus). Dans le cas d’une société, il s’agira ainsi de la dénomination sociale, l’adresse ou encore le numéro de Siret a minima même si d’autres informations peuvent être utiles comme le numéro de TVA intracommunautaire, le capital social ou encore la qualité de la personne signataire (afin de vous assurer qu’elle est bien habilitée à engager la société pour cet acte). Dans le cas d’une personne physique, il s’agit souvent de son nom, prénom, adresse, lieu et date de naissance. 

Le descriptif et autres clauses

Bien évidemment, le descriptif de la prestation doit être particulièrement soigné pour définir les obligations respectives et que celles-ci ne prêtent pas à confusion ou ne soient pas contestables quant à leur réalisation. Les détails restent à ne pas négliger notamment quand on parle de livraison, de moyen ou délai de paiement, ce qui implique de bien actualiser la date de la signature de votre contrat. A noter que ce n’est pas parce que la relation avec votre client se passe bien, en amont ou au moment de la signature, que vous devez occulter ce qui se passera en cas de conflit et notamment connaître la juridiction compétente qui sera chargée de le régler. N’oubliez pas que ce n’est pas parce que vous trouvez la personne sympathique le jour de la signature qu’elle ne deviendra pas de mauvaise foi en cas de difficultés.

Expert et contract Management 

Pour éviter les impairs, gagner du temps ou professionnaliser votre démarche, rien ne vous empêche de faire appel à un expert (avocat par exemple) ou utiliser un logiciel de contract management. Ces dernières peuvent vous proposer des modèles fiables mais également vous faire gagner du temps en évitant de nombreuses actions manuelles (en vous proposant des clauses par exemple). Elles vous permettent généralement de sauvegarder et de partager vos documents mais également de suivre les modifications efficacement, ce qui peut représenter un véritable gain de temps car vous n’avez pas forcément à relire votre contrat en totalité à chaque modification. Cela peut également se révéler utile en cas de contestation. Dernièrement, elles proposent même d’effectuer des rappels afin de recouvrer les échéances au besoin et des interfaces vous permettant de gérer l’ensemble de vos contrats. 

Limiter au maximum le risque

Il existe plusieurs bonnes pratiques avant de démarrer votre prestation. D’abord, vous pouvez vérifier la solvabilité de votre client car rien ne sert de faire une prestation lourde si votre interlocuteur ne sera pas en mesure de vous payer à la fin. Ceci est particulièrement vrai si votre contrat est majeur et que la prestation engendre pour vous des frais importants pour la réaliser. 

Même si cela n’est pas la norme dans tous les secteurs, vous pouvez demander un acompte. Celui-ci permet de vous éviter d’avancer la trésorerie nécessaire à la réalisation de la prestation mais également de sécuriser une partie du paiement pour être sûr que vous soyez payé. Dans la mesure du possible, essayez de ne pas commencer votre prestation avant d’avoir reçu le paiement surtout avec les clients que vous ne connaissez pas. 

Comment faire pour vendre plus, tout simplement !

Aujourd’hui, chaque entreprise dispose de techniques pour pouvoir vendre plus et rivaliser avec la concurrence. Le but est souvent de prospecter mais l’optimisation du chiffre d’affaires passe par faire acheter les clients existants, surtout quand la récurrence est possible car ils demandent généralement moins d’efforts pour effectuer leurs achats. Oui mais comment faire pour vendre plus ? 

Conquérir de nouveaux clients

Pour trouver de nouveaux clients, les entreprises possèdent différents canaux, comme les appels téléphoniques, la prospection par les agents commerciaux sur le terrain ou encore l’envoi de mails commerciaux. Par téléphone ou par mails, il faut l’avouer, vous avez peu de chance de conclure une vente. C’est pourtant le moment de vous faire connaître, ainsi que vos services/produits.

Puisque c’est votre premier contact avec un éventuel futur client, pensez que ce dernier doit retenir la bonne image de votre entreprise. C’est cette approche initiale qui va vous permettre de savoir si une collaboration pourra avoir lieu entre vous et lui. N’hésitez pas à prendre un rendez-vous physique. Cela permet de créer un lien direct avec lui et lui fera comprendre que vous vous intéressez à lui. À la fin de l’entrevue, si votre client potentiel juge que l’entretien a été utile, dites-vous que c’est, en partie, gagné. Vous profiterez, en prime, d’une publicité en votre nom. Un potentiel qui augmentera vos ventes !

Proposer un service clientèle irréprochable

Le service clientèle est conçu dans l’optique de satisfaire vos clients. Si vous optez pour l’unique stratégie de vendre un maximum de produits, vos résultats ne seront pas probants. Tandis que si vous choisissez avant tout de satisfaire vos consommateurs, l’augmentation des ventes ainsi que la pérennité de votre société seront assurées et surtout automatiques dans bien des cas. Instaurer un service clientèle irréprochable, soucieux de la satisfaction des acheteurs, reste l’une des meilleures méthodes pour augmenter son chiffre d’affaires. Les clients auront également confiance en votre entreprise, ce qui les motivera à recommander vos produits à leurs familles et leurs proches. 

Pour fidéliser vos consommateurs, assurez-vous de tenir vos promesses, car dans le cas contraire ils ne manqueront pas de vous blâmer sur les réseaux sociaux et les forums. Demandez-leur également les points qu’ils aimeraient voir améliorés et tenez compte de leurs remarques. Vous devrez écouter les besoins de vos clients et prendre la peine d’avoir un entretien rapide avec eux pour un meilleur aperçu de ce qu’ils attendent. En ce sens, le client s’apercevra par lui-même de tout l’intérêt que vous lui portez. Avoir une meilleure compréhension de ses besoins vous assurera de lui proposer un produit/service qui répond toujours entièrement à ses attentes. Indéniablement, cela le motivera à l’achat. 

Employer des équipes compétentes

Les employés de l’entreprise jouent un grand rôle dans le développement de celle-ci. Concernant la vente, embaucher un directeur commercial compétent est indispensable, et il vous faudra donc veiller à ce qu’il possède les compétences adaptées. Donner des formations à vos employés est indispensable. Comme chacun sait, votre directeur commercial doit, avant tout, avoir le sens de la compétitivité, une grande énergie et savoir diriger son équipe. Mais ce que les entreprises oublient souvent reste la créativité, qui demeure essentielle à entretenir pour vous différencier de la concurrence, et l’adaptation, qui aide à définir les meilleures stratégies en fonction de la situation.

Peut-on tous être vendeur ?

En France, le secteur marchand est la principale source de croissance de notre économie et il occupe près de 70% de la population active. La vente joue donc un rôle essentiel dans notre société où tout le monde semblerait pouvoir avoir sa chance. Mais peut-on tous être vendeur ? Au-delà de l’expertise du produit ou du service à vendre, d’autres compétences et qualités, plus ou moins innées, sont indispensables pour exercer ce métier. Explications.

Un métier de polyvalence

Le métier de vendeur possède de multiples facettes selon qu’il s’agit de vendre un produit dans un commerce et donc d’accueillir le client et là lui vanter les mérites du produit à la personne qui est déjà captive car c’est elle qui vient vers le vendeur et sollicite ses conseils. Parfois elle est seulement à la recherche de précisions et l’attitude du vendeur se révèle déterminante. Dans d’autres cas, la personne ne sait pas exactement ce qu’elle veut et là encore l’attitude du vendeur est capitale : être ou non envahissant, suggérer… Un entraînement s’avère indispensable.

Une autre facette c’est lorsque le vendeur, le commercial prend contact avec le client pour lui proposer services ou produits et là d’autres compétences et talents sont nécessaires car son approche du client sera dépendante de la situation : s’agit-il d’un produit déjà acheté par le client chez un concurrent, s’agit-il d’un produit que le client n’a pas et qu’il n’éprouve pas le besoin d’avoir, s’agit-il de proposer un nouveau produit à un client déjà acquis ? …Pour réaliser des ventes, le vendeur devra développer des capacités d’adaptation.

L’organisation et l’environnement commercial

Le premier atout pour être vendeur est d’avoir une parfaite maîtrise de son environnement et de son organisation commerciale. L’environnement commercial englobe tout ce qui entoure un produit ou un service : ses caractéristiques, son utilisation, ses forces et ses faiblesses, ses offres concurrentes. Connaître l’ensemble de ces éléments permettra notamment au vendeur de répondre aux objections éventuelles d’un client. 

L’organisation commerciale quant à elle se définit par les objectifs que vous vous êtes fixé en termes de chiffre d’affaires journalier à réaliser par exemple ou encore de gestion des stocks. Il s’agit essentiellement de compétences que tout un chacun peut apprendre, par le biais de la formation ou de l’expérience du terrain.

La personnalité du commercial

Le second critère pour faire un bon vendeur est votre personnalité. D’un point de vue général, votre confiance en vous et votre attitude positive doivent être pour vous des préceptes de vie que vous appliquez au quotidien, et qui se traduisent par votre regard, votre voix, vos gestes et postures lors de la relation client, et votre capacité à ne pas vous laisser submerger par le découragement si un contact n’aboutit pas à une vente. Aussi, au-delà de l’estime de soi, vous devez avoir développé un certain niveau d’empathie qui vous permette de vous mettre à la place de votre client pour comprendre au mieux son besoin.

Aussi, votre personnalité doit être en adéquation avec le produit ou le service à vendre, pour avoir un niveau d’assurance suffisamment communicatif auprès du client. Sans cette conviction, il vous sera difficile d’opérer une vente, à moins d’être un excellent comédien. Enfin, votre apparence physique, et particulièrement votre tenue, doit traduire cette conviction et être dans l’esprit du produit ou du service, et plus globalement, de la marque à représenter. A titre d’exemple, il est plus cohérent pour un profil « geek » d’exercer dans un commerce d’informatique que pour une enseigne de lingerie même masculine.

L’art de la communication

Le troisième talent essentiel à un vendeur est sa capacité à communiquer. Celle-ci se manifeste dès la phase d’approche pour mettre en place une situation de dialogue et aboutir à la création d’une véritable relation avec le client. Elle se caractérise par l’écoute active et le discours établi lors des différentes étapes du processus : accueil, questionnement, reformulation du besoin, conseil et présentation d’une offre, traitement des objections et réassurance, engagement… Un bon communicant aura aussi de meilleures chances de réaliser des ventes additionnelles.

Quels que soient le lieu de vente et le niveau d’importance de l’achat, la communication ne doit jamais être négligée car elle permet également de fidéliser le client et de développer son chiffre d’affaires dans le temps. De plus, il n’est pas inutile de rappeler qu’un client satisfait ne manquera pas de vous faire de la pub… mais l’inverse est également valable ! L’art de la communication s’acquière avec de la technique grâce à la formation ou l’expérience, mais certains profils montrent plus de facilités du fait de leur personnalité.

Un métier pour moi ?

En définitive, nous pouvons tous être vendeur, avec plus ou moins d’aisance et d’épanouissement dans l’exercice de cette profession. Ce sont ces deux notions, combinées à vos qualités personnelles, vos compétences en communication, en organisation et en environnement commercial, qui détermineront si vous avez l’aura pour faire une belle et longue carrière de vendeur.