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Pourquoi l’adaptabilité est devenue une clé de la réussite ?

On parle de plus en plus de soft skills mais également de capacité d’adaptation des entreprises. Il semblerait que cette capacité à considérer les éléments extérieurs et à s’adapter dans des délais records soient une des clés de la réussite des entreprises. Zoom sur les raisons qui font que vous ne pouvez plus rester statique et que vous devez prendre en compte l’adaptabilité et l’univers autour de vous. 

La question de pouvoir travailler

En France, les vagues successives de grèves pour la retraite, de gilets jaunes et de coronavirus en France, paralysent souvent la France pendant des mois. Il est devenu très compliqué d’aller travailler pour bon nombre de salariés et il faut le constater : le télétravail s’est petit à petit généralisé et les entreprises qui n’y ont pas fait appel en ont souvent subi les conséquences. Le gain de temps notamment en termes de transport impose d’utiliser les nouvelles technologies pour une grande partie des entreprises. 

Pour permettre aux collaborateurs de travailler dans de bonnes conditions et qu’ils soient productifs, de nombreuses entreprises ont dû s’adapter rapidement au manque de transport et à l’impossibilité de se rendre sur leur lieu de travail. On imagine d’ailleurs encore difficilement les changements qu’entraîneraient un bouleversement climatique de grande ampleur pour les entreprises. Il faut donc réagir vite et s’informer sur les bonnes pratiques dès l’apparition des premiers signes avant-coureurs. 

Les changements arrivent vite, les technologies aussi

Les changements arrivent de plus en plus vite et les nouvelles technologies aussi. Elles bouleversent complètement les manières de fonctionner dans le travail. Il faut donc adopter les bonnes au plus vite pour ne pas se retrouver dans une impasse et les prendre en compte dans l’approche produit. Finies les bonnes recettes de grand-mère qui perduraient pendant des années. Aujourd’hui l’adaptabilité représente une clé. 

L’arrivée du cloud est particulièrement significative où bon nombre de logiciels ont dû évoluer à vitesse grand V pour ne pas souffrir d’obsolescence. On veut aujourd’hui que les données soient sécurisées, accessibles de partout et avec les équipes. D’autres technologies à venir devraient profondément bouleverser l’avenir des entreprises et il faudra beaucoup de souplesse pour les mettre rapidement en place. Le pire reste qu’on ne saura jamais celles qui risquent de prendre le pas sur les autres même si des indicateurs peuvent nous donner des tendances. La disparition de même de certains métiers génère la nécessité de pouvoir s’adapter et se former. L’emploi à vie se fait de plus en plus rare et la montée en compétences des salariés représente une clé pour les entreprises. 

Le client veut être partie prenante

Le client désire aujourd’hui devenir un acteur de l’entreprise mais qui dit acteur dit écouter ce qu’il a à dire et tenir compte de son avis. Il ne s’agit plus de développer des technologies en prévoyant le futur (sauf encore peut-être en téléphonie ou pour les ordinateurs par exemple). Vous devez prendre en compte rapidement son avis et effectuer des changements dans un temps record. Impossible de ne pas être flexible dans une demande qui peut aller dans toutes les directions, se fait influencer par les nouvelles technologies et où la demande de personnalisation est de plus en plus forte. Autre caractéristique du client : il est devenu de plus en plus exigeant, ne souhaite plus attendre et a une forte volatilité.

Les pivots sont devenus de plus en plus nécessaire

Si une innovation technologique pouvait assurer la pérennité pendant des années d’une entreprise, ce n’est plus le cas aujourd’hui et les entrepreneurs n’hésitent pas à valoriser la prise de risque. Il faut en effet s’orienter rapidement dans une voie et en tester de nombreuses avant de trouver la bonne. Autrement dit, il est devenu nécessaire de pouvoir structurer et restructurer les équipes en fonction de ce qui marche et ce qui ne marche pas. Les équipes doivent donc pouvoir s’adapter rapidement à ce genre de changement. Ce changement peut s’effectuer plusieurs fois avant de trouver le bon pivot (temporaire) car une loi peut être votée et bouleverser l’ensemble en un temps record.

Les talents ont d’autres attentes

Force est de constater que les talents ont désormais d’autres attentes et qu’il va devenir nécessaire dans de nombreux domaines de pouvoir s’adapter à leurs attentes notamment en termes de flexibilité. Si autrefois, le salaire était une priorité, il faut de plus en plus donner du sens à leur action, ce qui modifie en profondeur les entreprises. La prise en compte de la vie personnelle qui s’est fortement mélangée avec la vie professionnelle demeure aussi une donnée qui devrait fortement influencer les décisions des salariés de rester ou rejoindre une entreprise. Depuis internet et notamment les mobiles / smartphones, la confusion a eu tendance à s’accélérer et les manières de fonctionner également.

Les clés de l’adaptabilité

L’adaptabilité implique plusieurs critères essentiels dans votre entreprise. Déjà un fort niveau de délégation et de responsabilisation des salariés. Ils doivent être forces de proposition et les échelons hiérarchiques doivent souvent être brisés pour permettre une avancée en un temps record. Il s’agit que chacun puisse mettre en place rapidement les décisions utiles quitte à se tromper. L’attribution de budget pour certaines décisions représentent un bon exemple ou encore le fait de pouvoir communiquer directement avec des supérieurs hiérarchiques de haut niveau sur certains sujets comme l’innovation participative. 

La possibilité de rendre flexible même l’organisation est en question notamment par des pratiques comme le télétravail qui devrait largement se populariser dans les mois à venir ainsi que la capacité à s’organiser comme chacun l’entend. Facteur un peu contradictoire avec un code du travail relativement rigide sur les horaires de travail alors que chacun demande plus de liberté. Les équipes projets sont devenues courantes en entreprise et se composent et se recomposent de plus en plus en fonction des besoins et des ressources de l’entreprise. 

La prise en compte de soft skills et notamment celles-ci à la fédération d’équipe ou au leadership devrait également bientôt être de plus en plus prisée. Si les hard skills sont toujours nécessaires et certaines pénuries risquent de se faire sentir dans les prochaines années du fait du manque de formation à des métiers comme data scientist, les soft skills devraient bientôt avoir la part belle. Les salariés demandent toujours d’être jugés par rapport à l’implication mais force est de constater que le résultat pourrait bien devenir une donnée essentielle en entreprise. 

Les qualités indispensables du manager performant

Le manager idéal réunit plusieurs critères. Il ne se contente pas de donner des objectifs et de surveiller le bon déroulement de ces derniers. Il doit intervenir dans de nombreuses situations et doit disposer ou développer au moins 5 qualités s’ils motivent souvent ses troupes et de mener à bien son projet. Retour sur celles indispensables du bon manager.

L’écoute

Le rôle de manager ne consiste pas à donner des directives et à, constamment, communiquer, sans écouter en retour. Vos salariés ont également des choses à dire et elles sont à prendre en compte si vous souhaitez assurer une bonne cohésion d’équipe voire bénéficier de leur pleine capacité. Parfois, il peut vous arriver de fixer directement les missions sans écouter vos collaborateurs, qui les estiment trop ambitieuses ou qui émettent des craintes face à ces dernières et, forcément, les erreurs se produisent ! 

Le plan d’action, même si vous l’établissez au préalable, doit s’accompagner des avis ainsi que des éventuelles critiques de vos salariés afin qu’il demeure réaliste. « Écoutez ! Il faut insuffler en permanence l’énergie aux équipes. On se bat sans cesse pour vendre son entreprise à l’extérieur en oubliant qu’il faut aussi la vendre en permanence en interne », conseille Anne-Laure Vincent, cofondatrice d’Alternative Digitale. D’un autre côté, demeurer à l’écoute vous permet de montrer vos qualités de bienveillance à vos salariés, qui se confieront plus facilement à vous quant à leurs difficultés. Vous pourrez ainsi, de cette manière, leur apporter toute l’aide nécessaire.

La capacité à anticiper

Un bon manager demeure prévoyant. Il ne fixe pas les objectifs au fur et à mesure mais dès le lancement du projet pour permettre à chacun de s’y préparer. Pour celui-ci, il définit un temps imparti à respecter, plus vous avez de chance que votre projet se passe bien et de ne pas être pris de court ! Surtout, certaines tâches doivent être exécutées dans un certain ordre si vous ne souhaitez pas être bloqué dans l’attente. Prévoir, c’est également diminué le stress futur et donc augmenter la productivité. 

L’empathie

Vous devez vous efforcer d’avoir de l’empathie face à vos salariés pour mieux les comprendre. En vous mettant à leur place, vous appréhenderez mieux leurs éventuelles difficultés et verrez comment adapter votre management. Rappelez-vous également que vos salariés, aussi compétents soient-ils, demeurent tous différents en fonction de leur âge, de leur parcours et de leur manière de travailler : votre façon de les coacher doit s’adapter à chacun pour se révéler efficace. En effet, vous ne managerez pas une nouvelle recrue de la même façon qu’une personne qui travaille à vos côtés depuis plusieurs années.

La fermeté

La souplesse et la compréhension d’un manager se concilient vivement avec sa fermeté. Il n’est pas question de rigidité ou d’autorité, sans droit de contestation, mais de la capacité à savoir dire « non » quand vous estimez que l’un de vos salariés fonce droit dans le mur. Avant d’en arriver là, apprenez à vous affirmer et à véhiculer l’image d’un manager qui prend en compte les demandes de chacun, tout en sachant faire preuve de fermeté, ce qui vous crédibilisera davantage. À l’inverse, si vous apparaissez comme trop maniable, vous risquez de perdre rapidement le contrôle de la situation.

Le sens du coaching

On peut se poser la question de savoir quel est vraiment le rôle du manager ? Ne serait-il pas justement de faire en sorte que son poste ne soit plus nécessaire afin de créer une équipe autonome et efficace ? Voyez cela comme un objectif et encouragez vos équipes à toujours se fixer des challenges, à se responsabiliser et à accomplir leurs tâches seules, tout en leur rappelant que vous demeurez à leurs côtés, s’ils ressentent une difficulté. Encouragez également la prise d’initiatives de vos collaborateurs. Ils ressentiront que leur implication est nécessaire à l’évolution de l’entreprise et seront forcément plus motivés à partager leur idée plutôt que de s’enfermer dans une routine monotone.

La mixité en entreprise, un signe de modernité et un facteur de croissance

Dans un contexte où le cadre légal est de plus en plus contraignant pour les entreprises sur l’égalité professionnelle (négociation d’accord, parution d’un RSC annuel…), il est de plus en plus nécessaire de traiter cette question. Même si les start-up et très petites entreprises ne sont pas soumises à ces obligations légales du fait de leur taille, plusieurs enjeux peuvent être soulignés et montrent que passer à côté de l’égalité professionnelle, c’est peut-être aussi passer à côté d’un facteur de croissance. Quelles sont les bienfaits de la mixité en entreprise ?

Profiter aussi de talents et potentiels féminins

Comme le souligne Clotilde Coron, doctorante et consultante qui accompagne les entreprises dans leur stratégie et processus RH, les femmes représentent aujourd’hui 48 % de la population active française et en Europe et bénéficient d’un meilleur parcours scolaire que les hommes (elles sortent moins tôt du système éducatif, sont plus souvent diplômées de l’enseignement secondaire mais également de l’enseignement supérieur). Il existe un véritable réservoir de compétences qui n’est pas totalement exploité.

Globalement elle constitue un facteur de cohésion sociale comme le souligne Clotilde Coron : « Qui dit ‘recherche de mixité’ dit ‘travail sur les processus RH’, pour avoir des processus RH plus justes et plus équitables. » Un travail qui bénéficie donc aussi bien aux femmes… qu’aux hommes ! 

Garantir une prise de décision éclairée et une plus grande capacité d’innovation

Avoir des profils mixtes signifie souvent avoir des profils plus variés, car les femmes et les hommes n’ont pas forcément les mêmes parcours ni les mêmes expériences de vie. Cette variété de profils implique une meilleure prise en compte des différents aspects d’un sujet, et donc une prise de décision plus éclairée. Elle induit également une plus grande capacité à innover du fait de la rencontre entre des avis éclairés… Une capacité à innover centrale pour une start-up ou même une grande entreprise !

Globalement, elle est source de performance économique comme le démontre le rapport de McKinsey « Women matter » et d’autres « business cases » ont établi des corrélations entre présence des femmes au sein des instances dirigeantes des entreprises et performance économique. Et au niveau mondial, McKinsey chiffre à 12 billions le gain de croissance mondial qui serait obtenu grâce à des progrès en matière de parité.

Devenez un leader de demain

En valorisant la mixité dans votre entreprise, vous démontrez que globalement que vous êtes plus ouverts, plus collaboratifs et que vous vous pouvez créer des vocations et attirer de nouveaux talents aussi bien chez les Juniors que les Seniors. Être leader demande de se mettre à la page notamment sur tout ce qui touche à la responsabilité sociétale des entreprises. 

À ce jour, la mixité reste encore perçue comme un enjeu secondaire dans bon nombre d’entreprises, et il reste très important de sensibiliser les dirigeants qui très vite se rendront compte de tous les bénéfices d’une telle stratégie. Alors… Qu’attendez-vous pour faire de la mixité un enjeu dans votre entreprise et un vrai facteur différenciant ?

Comment s’adapter aux changements majeurs d’une entreprise ?

Aujourd’hui toutes les entreprises sont confrontées à un changement plus ou moins majeur au cours de leur vie. Il n’est pas question d’une entreprise mais de l’ensemble des entreprises qui doivent s’adapter aux changements majeurs : organisation du travail, relations humains, changement des mentalités des collaborateurs après le confinement…

Dans la vie d’une entreprise, des changements majeurs comme une fusion, une transformation du business model ou d’activité sont, parfois, nécessaires. L’enjeu demeure de savoir s’adapter aux évolutions du marché et des circonstances. Un défi pas toujours évident. Certains y perdent de la valeur voire disparaissent, tandis que d’autres y trouvent un second souffle. Pour ne pas faire sombrer le navire, nous vous avons concocté neuf conseils pour s’adapter aux changements majeurs de votre entreprise. 

1/ Identifiez les points faibles comme la peur

Pour réussir à s’adapter au mieux face à une nouvelle situation, identifier les éléments qui vous effrayent particulièrement peut représenter un moyen d’avancer. Si vous savez d’où provient la plus grande partie de votre peur, trouver une solution vous apparaîtra comme plus facile. Vous pourrez alors agir rapidement en conséquence et pallier le problème. Autre avantage, dans le cas où vous devez, une nouvelle fois, effectuer des changements, vous saurez, à l’avance, sur quoi travailler que même face à une situation identique vous soyez capable de mettre les processus en place. Analysez bien tous les facteurs indispensables au bon fonctionnement de votre activité et n’en négligez aucun !

2/ Faites appel à vos capacités et connaissances

Vous faites peut-être face à un changement majeur dans votre entreprise mais vos capacités et connaissances du métier restent les mêmes. Cette situation vous effraie ? Pas de panique ! Le travail ne change pas pour autant, seul le cadre est différent. Commencez par faire ce que vous savez faire de mieux afin de vous rassurer. Ensuite, n’hésitez pas à demander conseil autour de vous et à vous inspirer de personnes ayant déjà vécu des situations de crise même si elles sont différentes. Rappelez-vous que si vous en êtes arrivé jusque-là, ce n’est pas pour rien et que plus d’une fois vous avez eu envie de mettre la clef sous la porte. Appuyez-vous sur vos forces plutôt que vos faiblesses. En résumé, accrochez-vous et faites-vous confiance si vous ne voulez pas perdre pied !

3/ Faites le choix d’agir et de ne pas attendre 

Face à un grand changement de situation, vous n’avez que deux choix possibles : subir ou agir. En choisissant de ne rien faire ou d’attendre, vous risquez de mettre en danger votre entreprise et de faire couler le navire. À l’inverse, si vous faites le choix d’agir et de prendre les choses en main, vous pourrez changer la donne et maintenir à flots votre entreprise. L’immobilisme demeure l’un des principaux problèmes lors des changements d’envergure et des imprévus. N’attendez plus, passez à l’action !

4/ Acceptez la réalité

Dans un premier temps, face à un changement majeur, il reste tout à fait normal de nier les faits et que tout s’arrangera comme par miracle. Pourquoi ? Se raccrocher à ce que l’on connaît s’avère plus facile que se lancer dans un tout nouveau monde. Mais, pour aller de l’avant, la meilleure chose à faire demeure d’accepter la réalité. De cette façon, vous ne resterez pas bloqué dans votre vision passée et pourrez avancer. Vous ne serez, en plus de cela, pas efficace dans votre travail en restant dans la dénégation. Un entrepreneur sait mieux que personne l’importance d’accepter le changement et d’évoluer en conséquence.

5/ Apprivoisez l’inquiétude 

Malgré tous les efforts que vous pouvez faire pour ne pas angoisser, ne pas avoir la moindre inquiétude demeure une vraie épreuve et s’apparente presque à une mission impossible. Dans ces conditions, la meilleure solution reste de faire de ce sentiment une véritable force. En apprivoisant cette sensation, vous pourrez la transformer en avantage pour améliorer votre façon d’appréhender les difficultés et même vous imposer des objectifs que vous n’oseriez pas en temps normal. Faites de votre inquiétude un véritable atout. 

6/ Appropriez-vous le nouvel environnement

Face à ce grand changement, vos nouvelles conditions peuvent vous paraître étrangères et difficiles à cerner. Et à raison puisque vous ne les connaissez pas bien et que vous travaillez dans l’obscurité. Dans cette situation, pour réussir à vous adapter au changement, la meilleure chose à faire est de vous approprier votre nouvel environnement en y mettant votre patte. Apprenez à le maîtriser, totalement, pour qu’il ne possède plus aucun secret pour vous ! N’hésitez pas à lui apporter une petite touche personnelle pour bien marquer l’adaptation.

7/ Partagez avec les autres pour mieux cerner la situation

Dans ce type de situation, il reste possible que l’adaptation se révèle beaucoup plus compliquée pour certains que pour d’autres. Rester refermé sur soi-même ne fera, en revanche, que renforcer le problème. La solution est simple : parlez-en à votre entourage ! N’hésitez pas à faire part de vos sentiments à quelqu’un qui sait vous écouter. Peu importe s’il s’agit d’un membre de votre famille ou d’un ami. Ce qui compte, c’est que vous vous sentiez mieux et que vous réussissiez à aller de l’avant !

8/ Adaptez votre rythme

L’adaptation au changement ne se fait pas en un jour ! Certains problèmes d’organisation restent évidents face à cette pandémie et aux nouvelles règles sanitaires. Pour pallier ce problème, adaptez votre rythme à votre nouvel environnement. Vous ne pourrez certainement pas réussir à suivre le même rythme qu’auparavant, du moins dans un premier temps. En attendant, prenez votre mal en patience et mettez en place les changements qui s’imposent pour réussir à réaliser vos objectifs. En aménageant différemment votre emploi du temps et celui de vos équipes, vous devriez vous adapter assez rapidement.

9/ Observez la concurrence

En mettant en place un changement aussi radical pour votre entreprise, la concurrence change souvent d’apparence. Vous faites alors face à une nécessité : celle d’étudier vos rivaux dans le domaine. Bien connaître les différents acteurs du nouveau milieu dans lequel vous vous trouvez permet de mieux appréhender votre environnement et d’en avoir une meilleure connaissance. Vous saurez ainsi face à qui vous devrez lutter, quelles sont les attentes du marché et qui sont les clients. Ne tardez pas à observer vos concurrents pour obtenir les informations nécessaires et vous mettre dans le bain !

La nécessité d’un changement peut arriver à tout instant. La constante évolution des marchés empêche d’avoir une vision claire et précise du futur. Plusieurs méthodes peuvent être adoptées pour bien s’adapter et limiter l’angoisse liée à ces événements. La réaction de chacun influe sur le futur de l’entreprise. 

Entrepreneurs : 12 résolutions à se répéter tous les matins

Être entrepreneur, cela demande beaucoup d’énergie, de dévouement, de passion et de patience. C’est un marathon, une épreuve de longue haleine, qui transforme toute votre vie. Voici les résolutions à se répéter tous les matins en allant travailler et cela fait vraiment du bien !

1/ Je vais laisser libre court à mon imagination pour changer certaines choses et innover. 

Cette phrase peut vous forcer à libérer votre créativité et à octroyer du temps pour celle-ci. A force d’être dans les tâches opérationnelles, on oublie souvent de prendre du recul

2/ Je ne vais pas aller directement à l’évidence mais essayer de voir les choses sous un prisme différent.

De la même manière que la phrase précédente, il s’agit de prendre du temps mais surtout d’essayer d’envisager des angles différents. Vous pouvez solliciter vos collaborateurs pour prendre leurs idées ou encore organiser des réunions spécifiques. 

3/ Je vais laisser l’enfant qui est en moi s’exprimer.

Déjà cela peut vous faire du bien car à force d’être dans la contrainte et dans le fait de répondre à vos obligations, vous pouvez vous oublier vous-mêmes. Aussi, n’oubliez pas que si vous avez créé votre entreprise ce n’est pas pour souffrir mais bien pour vous amuser.

4/ Je vais prêter une attention particulière aux émotions des autres et aux interactions que je peux avoir avec eux.

L’écoute nécessite parfois de se contraindre à le faire, notamment quand vous êtes englué dans vos tâches quotidiennes. Vous ne prenez pas le temps et vous pouvez louper bon nombre d’informations utiles à force d’être dans vos pensées et préoccupations personnelles.

5/ Je ne me laisserai pas dépasser par les événements et je ne céderai pas quel que soient les obstacles.

Les obstacles représentent une excellente occasion de vous dépasser et d’éprouver de la satisfaction quand vous les surmontez. Inutile de faire l’autruche même si nous avons tous tendances à le faire quand surviennent des difficultés qui peuvent paraître parfois insurmontables.  

6/ Je ferai preuve de flexibilité, d’astuces et de persévérance.

Ce qui compte ce n’est pas toujours votre capacité à enchaîner les heures de travail mais parfois de faire preuve d’intelligence. Être paresseux est parfois la clé pour diminuer sa charge de travail. A l’inverse, la persévérance est à travailler surtout quand vous n’avez pas envie de réaliser une tâche qui vous ennuie.

7/ Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour faire avancer les choses et pour que mes collaborateurs se sentent bien.

Il reste toujours bien de ne pas oublier les autres et que vous n’avez pas créer votre entreprise pour martyriser tout le monde. Pensez aux autres ou au moins à faire avancer globalement les choses.

8/ Je consacrerai une petite heure à faire une action que j’apprécie particulièrement.

Se faire plaisir ne fait pas de mal. Prendre des moments particulièrement agréables pour vous peut vous permettre de booster votre productivité, voire de considérer cette activité comme une forme de récompense. 

9/ J’appellerai 2 amis pour demander de leurs nouvelles.

Il est bien de ne pas trop s’isoler quand on est chef d’entreprise. Il est facile de se retrouver englué dans ses tâches et de considérer les relations personnelles comme secondaires pour le moment. Cependant, se détendre n’est jamais du temps perdu. 

10/ Je serai enthousiaste en pensant à mon succès prochain (« Fake it, and you’ll make it »).

Il est souvent utile autant de regarder ses succès passés que de penser à ceux à venir pour vous encourager. Dans l’idéal, n’hésitez pas à penser aux bénéfices que vous accordera le succès que vous souhaitez. Un petit boost de motivation ne fait jamais de mal. 

11/ Je prendrai soin de ma santé et je ferai attention à rester en bonne santé.

Il s’agit d’un des aspects trop négligés par les entrepreneurs. Ne pas prendre soin de sa santé, c’est la quasi-garantie que vous ne tiendrez pas sur la longueur.

12/ Je sais que je suis heureux parce que j’ai une belle famille, de bons amis et surtout le meilleur métier du monde !

Zoom sur le HackDay

Interview du Comité d’organisation du HackDay et Jean-François Beuze (CEO – Sifaris)  

Comment vous est venue l’idée de créer le HackDay ?

A l’origine, nous avions l’habitude depuis plusieurs années de sponsoriser des événements de ce type à l’étranger afin de promouvoir la jeunesse. Un soir de 2019 est né notre désir de créer, à notre tour, un concours de défendeurs en Cyber pour les étudiants par les étudiants mais en France afin de stimuler la créativité des jeunes talents et de les détecter le plus tôt possible tout en donnant l’opportunité aux participants de mettre en œuvre leurs acquis en Cybersécurité à travers de Capture The Flag (CTF). Nous voulions ainsi donner un espace pour explorer les idées et les développer de manière collaborative et ludique. Néanmoins, nous ne pouvions pas accomplir seuls la création de l’événement car cela nécessitait effectivement une participation collective avec des compétences différentes.

Le HackDay est organisé conjointement par SIFARIS et ESIEESPACE avec l’engagement d’une trentaine d’étudiants bénévoles mixtes, et que je tiens à remercier et à mettre en lumière avec car, sans eux et sans le soutien de l’ESIEE Paris et de son directeur, rien n’aurait pu se faire. Notre souhait c’est qu’il s’impose dans les années à venir comme le plus grand événement et qu’il devienne une caisse de résonance de toutes les initiatives du domaine grâce à la participation étudiante dans le domaine de la Cybersécurité et de la confiance numérique. Pour sa deuxième édition, nous voulons encourager et stimuler l’intelligence collective des participants et les sortir de leur zone de confort. Cela se traduira par le renforcement de la culture du partage tout en créant un environnement où la créativité, l’innovation et la collaboration sont encouragées et valorisées.

Quel est le principe ? (Comment est-ce que cela se déroule : catégories, finales…)

Le HackDay a pour objectif de fournir un environnement stimulant dans un espace dédié à la créativité et à l’innovation dans un temps limité. L’événement est généralement organisé en deux temps :

  • le premier temps concerne la qualification en distanciel des participants permettant de les sélectionner au travers de différentes catégories d’exercices de types : hardware, crypto, forensic, stegano, web, reverse, pwn et misc quelques semaines avant le jour « J » depuis une plateforme en ligne ;
  • le deuxième et dernier temps se déroule en présentiel. Le jour de la finale les participants pourront pendant cette journée profiter de conférences dans le domaine du numérique ouvertes à tous publics. La clôture des conférences marquera le coup d’envoi de la finale et des confrontations des différentes équipes qui est une occasion unique de démontrer leurs compétences sur des exercices cyber proposés durant toute la nuit jusqu’au lendemain 18h00.

Pour cette année, ESIEESPACE a souhaité orienter l’événement sur la Cybersécurité et le spatial qui font partie d’un tout dans un monde ouvert et ultra connecté. J’avais été d’ailleurs panéliste à l’EUROSATORY 2022, sous l’invitation de la secrétaire générale de 3i3S Anne Ruysschaert, portant sur le sujet de l’intrication technologique dans le spatial et la cybersécurité, en présence du commandant de l’espace chef d’Etat major des armées de l’air et de l’espace de la DGA, ce qui montre l’importance du sujet.

Pour sa première édition le HackDay avait réuni dans sa phase de qualification 430 participants de 11 nationalités différentes. Et dans sa phase finale (en présentiel) 133 participants étaient présents et parmi eux certains venaient d’universités de sept nationalités différentes (Jordanie, Allemagne, Roumanie, Angleterre, Corée du Sud, Autriche et Tunisie).

Quel est l’enjeu pour les participants ? Est-ce que l’on peut parler de pénuries de compétences en France sur la cybersécurité ?

L’enjeu pour les participants d’un Hackday est généralement double :

  • le premier est le goût du défi, de la compétition où les participants s’efforcent dans un temps limité de résoudre des problématiques de niveau faible jusqu’à un niveau complexe le plus rapidement possible leur permettant d’accéder à un classement est d’être reconnu par la communauté Cyber. De plus, atteindre les plus hautes marches du Hackday et de son classement permet l’attribution d’un prix pour les trois premiers du classement.
  • le dernier point reste professionnel, il s’agit pour Sifaris de détecter les futurs talents, de développer de nouvelles compétences techniques et de travailler sur des projets stimulants. Les participants peuvent également rencontrer à travers Sifaris un réseau professionnel car le développement du numérique a mis en stress le marché des ressources disponibles dans le domaine du numérique et l’envie des jeunes à s’éloigner de la France pour acquérir une expérience à l’international. A travers l’événement, nous tentons également de susciter des vocations citoyennes au travers des réserves cyber par exemple pour lesquelles les ressources sont appréciées.

Quel est l’enjeu pour les entreprises ?  (Question qui peut être plus globale que le Hackday)

L’enjeu pour les entreprises lors d’un Hackday peut être considéré à plusieurs niveaux. Tout d’abord, il s’agit d’un moyen pour les entreprises de stimuler l’innovation en encourageant le développement de nouvelles idées auprès des étudiants, de promouvoir l’image de l’entreprise en montrant leur engagement envers l’innovation et en fournissant une expérience de travail enrichissante auprès des jeunes et dans un contexte de marché tendu. Le HackDay peut présenter pour les entreprises la découverte des talents cachés qui pourraient ne pas être repérés lors d’un processus de recrutement traditionnel et pour finir l’événement peut permettre aux entreprises d’évaluer les compétences des participants dans un environnement réel et de déterminer en fonction de leurs besoins s’ils ont un bon niveau.

Pourquoi SIFARIS a-t-il décidé de lancer ce challenge ? Quel est votre objectif ?

SIFARIS dans son ADN a toujours été proche des universités et des étudiants, ce qui s’est traduit notamment par la création d’un laboratoire en Cybersécurité en Tunisie en partenariat avec l’université Esprit dont la signature de cet accord entre nos deux structures a été réalisée en présence de l’Ex-ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Madame Vidal et son homologue Tunisien. Et aujourd’hui, il se traduit par la création du HackDay en France que nous comptons également exporter dans un autre format et vers d’autres continents.

A notre sens, il est primordial dans un monde aussi ouvert que les universités et les entreprises puissent échanger, partager, des connaissances ou encore des technologies. Notre démarche permet d’accroître le développement d’échanges entre les universités et les étudiants. En effet, l’université joue pour nous un rôle primordial en matière de développement et permet de rendre accessible la connaissance et de générer de nouvelles idées. De par la combinaison de ces raisons, SIFARIS contribue à être toujours au plus proche des étudiants au travers de passerelles allant de l’entreprise vers les étudiants et inversement et se traduisant, comme je l’expliquai un peu avant, par des projets collaboratifs comme le HackDay avec l’association étudiante ESIEESPACE de l’école ESIEE Paris ou par la création d’un laboratoire en Cybersécurité avec l’université ESPRIT à Tunis. Le prochaine HackDay se déroulera du 12 au 13 mai 2023 à l’ESIEE Paris

Bien maîtriser son budget

Maîtriser son budget est un incontournable quelle que soit la taille de l’entreprise. La maîtrise d’un budget demande une grande rigueur. Vérité de la Palice, om permet d’établir les dépenses et les recettes prévisionnelles pour l’année à venir. Il requiert une attention quotidienne afin de gérer au mieux les produits et les charges. Mais quelles sont les clefs pour réaliser une bonne gestion budgétaire ? 

Investir, économiser, embaucher

Le monde de l’entreprise est en perpétuelle mutation avec les nouvelles technologies, les découvertes et les services de plus en plus performants. Chaque entité doit pouvoir maîtriser ses dépenses journalières, honorer ses créances et produire des biens ou des services à prix concurrentiels. Contrairement à certaines idées reçues, une gestion budgétaire bien menée ne signifie pas pour autant réduire ses coûts salariaux ou diminuer au maximum tous les coûts. Cela ne ferait d’ailleurs qu’amputer l’entreprise de ses ressources. Une entreprise en bonne santé économise, investit, innove et embauche. Il faut donc avoir une vision à court terme, à moyen terme et à long terme.

Maîtriser le budget RH

En premier lieu, une gestion budgétaire optimale implique la mise en place d’une gestion judicieuse des Ressources Humaines. Le personnel, c’est le ciment qui conforte toute fondation de l’entreprise. Aussi les ressources humaines doivent tenir compte de tous les acteurs qui œuvrent au sein de la société : cadre, ouvrier, comptable et agent d’entretien et de ceux qui n’effectuent que quelques heures par semaine au sein de l’entreprise.

En plus de son rôle dans la gestion des paies, le service des Ressources humaines doit également sensibiliser les salariés à la gestion quotidienne du budget de l’entreprise pour laquelle ils travaillent. Un écart dans la consommation d’énergie, de papier ou toute autre petite charge peut impacter relativement rapidement le budget de la société et donc des augmentations de salaires. C’est dans ce cadre que la communication interne peut susciter au sein une implication positive, écologique et économique, et ce quel que soit le secteur d’activité

En ce sens, il peut être intéressant de dédier un budget particulier à la motivation des cadres, qu’il s’agisse de l’organisation de séminaires ou de l’accord de primes. Car maîtriser son budget ne signifie pas forcément ne pas dépenser, au contraire ! Investir dans les Ressources Humaines vous permet souvent de faire émerger de nouveaux projets, de prendre de nouvelles résolutions. Si ces initiatives engendrent certes des dépenses, elles sont supposées faire évoluer la société à long terme, lui garantir une bonne santé ainsi que les moyens d’affronter la concurrence.

Mieux exploiter ses ressources

Afin de contrôler son budget, il est essentiel de demeurer vigilant en ce qui concerne les machines, le bâtiment ainsi que les stocks mais également de veiller quotidiennement à l’entretien des outils de travail, d’effectuer la vérification régulière des stocks et des invendus afin d’éviter les pertes. Il est aussi indispensable de former son personnel pour que chacun puisse en avoir conscience et fasse attention et transmette les informations qui permettraient d’éviter des coûts inutiles. D’autant que les salariés jouent un rôle prépondérant pour faire remonter à la direction les anomalies journalières. Il est plus facile de gérer une petite panne plutôt que d’être obligé, en raison d’une négligence, d’investir dans une nouvelle machine qui n’était pas inscrite au budget.

Investir dans l’innovation

L’évolution permanente du monde de l’entreprise oblige leurs dirigeants à innover et prendre des risques. Là encore, il s’agit d’avoir une gestion saine tous les jours pour pouvoir dégager des fonds et investir dans des projets d’avenir. Une entreprise doit pouvoir anticiper les besoins sur le marché. Elle peut même les provoquer par une prospection quotidienne et une connaissance parfaite du terrain, des services qu’elle rend ou des produits qu’elle représente. Maîtriser son budget, c’est aussi investir dans l’innovation, la R&D et la recherche technologique, afin de bâtir une solution toujours aussi concurrentielle au fil du temps ! Regardez avec attention les exemples d’entreprises qui ont disparu faute d’avoir su innover permet de ne jamais sacrifier ce budget.

La franchise, une aventure à part entière

La franchise connaît un succès assez impressionnant depuis plusieurs décennies et ce n’est pas pour rien… Ce mode de développement représente une solution efficace pour une entreprise qui souhaite étendre son réseau de manière accélérée et se développer rapidement grâce à un savoir-faire éprouvé. Les avantages sont nombreux tant pour le franchiseur que pour le franchisé. 

Des avantages des deux côtés

Le franchiseur peut se développer sans supporter le risque financier, c’est-à-dire grâce aux capitaux de franchisés et non grâce à ses propres fonds. Cet avantage est considérable et permet de gagner énormément de temps. Il ne faut cependant pas croire que tout est facile et simple pour un franchiseur. Tout d’abord une entreprise qui souhaite commencer une croissance via la franchise nécessite un investissement de départ important. Savoir-faire conforme au Code de la Déontologie de la Franchise, magasin pilote, préparation de documents juridiques, recrutement de personnes spécialistes… Tous les aspects financiers doivent également être bien étudiés et définis : à combien fixer le droit d’entrée ? Le total de l’investissement pour un franchisé ? Les royalties ? … 

Le franchisé, quant à lui, à de multiples avantages. Tout d’abord il est indépendant c’est à dire qu’il est le « chef » de son entreprise même s’il supporte un risque moindre puisqu’il décide d’adhérer à un concept qui a déjà fait sur preuve sur le marché. Surtout, il bénéficie du savoir-faire de son franchiseur, de sa notoriété pour séduire de potentiels clients et de son réseau de fournisseurs comme de partenaires commerciaux. Aussi, le franchisé est normalement accompagné par de réels spécialistes du secteur d’activité et de la franchise. 

Un travail préalable considérable

Le travail d’animation et de développement du réseau est présent et conséquent tout au long de l’aventure. Il s’agit également d’être extrêmement vigilant dans le recrutement des franchisés. Cette étape n’est pas à négliger puisque le contrôle des franchises est plus limité que celui des succursales . Par ailleurs, tout « mauvais » comportement peut nuire à la réputation de tout le réseau. Par exemple, Cook&Go, a en priorité cherché à travers ses franchisés un profil bien particulier de personnes aimant la cuisine, en ayant un profil entrepreneurial. Celles-ci relèvent à la fois de qualités de commerçant et de commercial afin de les aider à bâtir.

Un profil bien particulier d’entrepreneur

La franchise ne s’adresse pas à tous les entrepreneurs. Si vous aimez être relativement libre de vos choix et orientations, cela ne sera pas forcément possible puisque certains éléments peuvent être retirés de la maîtrise du franchisé. Certes, vous avez généralement un périmètre assez large d’action mais il reste restreint. On pensera notamment à tout ce qui touche à la communication voire tout simplement au développement de produit. Contrairement à l’entrepreneuriat pur et dur, il faut prendre conscience que vous n’êtes pas à l’origine de l’idée et que généralement votre franchise est limitée dans sa zone géographique même si rien ne vous empêche d’ouvrir plusieurs franchises pour augmenter celle-ci ou de négocier avec votre franchiseur. 

Surtout, elle touche un type particulier d’entrepreneurs car, dans la plupart des cas, un capital plus élevé que pour une création pure, même si parfois le franchiseur n’hésite pas à accompagner le nouveau venu dans ses démarches. De manière générale, la franchise représente une approche plus modérée sur les ambitions de l’entreprise, même si ce n’est pas toujours vrai. Rien ne vous empêche de gagner beaucoup d’argent en franchise et souvent plus rapidement que pour une création.

La culture d’entreprise, Kesako?

La culture d’entreprise a le vent en poupe car avec les baromètres, les sondages et les labels qui lui donnent visibilité et notoriété, elle a tendance à être plébiscitée. Le label de bien-être lui a donné une visibilité supplémentaire. Même si elle n’est pas clairement définie, chaque entreprise dispose d’une culture qui lui est propre tant sur les locaux, la déco, les codes vestimentaires, les chartes et les valeurs …. Mais alors quelles sont-elles, comment se différencient-elles, et surtout, à quoi servent-elles ?

La culture d’entreprise, qu’est-ce que c’est ?

La culture d’entreprise se définit comme un ensemble de règles qui régissent une organisation, mais également un ensemble de valeurs partagées par la majorité de ses composantes. Elle peut aussi s’apparenter à une culture organisationnelle. Au-delà d’être régie par des règles, cette culture renvoie à des valeurs partagées, la manière dont elles sont véhiculées et d’aborder les problèmes.

Une charte peut encadrer ce mode de fonctionnement. Destinée aux salariés, cette dernière précise les objectifs généraux, les valeurs, la philosophie de l’entreprise. Elle a pour objectif de motiver le personnel, d’assurer sa cohésion, et ainsi de développer l’entreprise. La culture de l’entreprise représente également l’histoire de l’entreprise et c’est ce qui constitue son identité. Bien que peu formalisée, elle constitue un moyen de différenciation non négligeable face à ses concurrents. Elle influe, par ailleurs, sur l’adhésion ou non du marché.

Les composantes de la culture d’entreprise

Ce type de culture se compose de divers éléments : histoire de l’entreprise, contexte culturel initial, symboles, normes, structures de pouvoir, valeurs, croyances collectives, temps et espace, mythes, codes vestimentaires, langage précis, méthodes de travail, habitudes socio-culturelles, … et bien d’autres encore. Cela dépend, en effet, de la nature de l’entreprise selon ses mœurs et son fonctionnement. L’abondance des modèles de culture d’entreprise résulte tout simplement du nombre important d’entreprises.

Concernant les valeurs, la liste est tout aussi étendue, à savoir : engagement, éthique, esprit d’équipe, justice, honnêteté, convivialité, simplicité, professionnalisme, confiance, communication, réputation, innovation, environnement, responsabilité, partage, ambition, tolérance, etc. Pour constituer une base solide, il faut nécessairement une identification des valeurs ainsi qu’une mise en application de celles-ci. A noter qu’il est primordial de la différencier la stratégie d’entreprise. Deux entreprises peuvent avoir la même stratégie mais deux cultures différentes.

Les différents types de culture d’entreprise

Collaborateurs : il s’agit principalement du développement des personnes. La démarche est principalement participative visant à impliquer l’ensemble des salariés, et donc vise à la cohésion sociale.

Innovateurs : ce type de culture repose surtout sur la croissance et l’acquisition de ressources. Une place importante et conférer à l’expérimentation et ainsi à la prise de risques.

Compétiteurs : l’objectif découle de la productivité et de l’efficience. Il est question de la position occupée sur le marché. L’ambition présente ainsi une tendance à la hausse.

Organisateurs : la stabilité est de rigueur ainsi qu’une bonne organisation induisant des méthodes de gestion de l’information et de la communication.

A quoi ça sert ?

Instaurer une culture d’entreprise peut présenter un enjeu majeur au sein de votre société. La culture d’entreprise permet de maintenir une certaine cohésion. Elle permet de rassembler le personnel en le motivant. Des salariés plus motivés, plus investis, engendrant une productivité plus grande et améliorant par la suite votre chiffre d’affaires. La culture d’entreprise tend aussi à améliorer votre image de marque et à attirer de nouveaux collaborateurs.

La culture d’entreprise joue également un rôle dans le recrutement en permettant aux futurs salariés de se reconnaître dans l’identité de l’entreprise. Elle trouve, par ailleurs, sa place dans le recrutement car, en motivant et fidélisant ses collaborateurs, elle fidélise également des salariés à compétences ajoutées et évite un recrutement de collaborateurs trop récurrent.

C’est en ce sens le moteur de développement et de performance de votre entreprise. Cette culture peut s’apparenter comme une valeur ajoutée. Les entreprises possédant une culture d’entreprise serait 6 fois plus performante. On en dégage 4 axes principaux : augmenter la motivation des salariés, augmenter la satisfaction des salariés, recruter plus efficacement et fidéliser vos collaborateurs.

La culture d’entreprise, un capital à protéger

Dans le cas où la culture d’entreprise n’est pas suffisamment prise en considération, certains côtés négatifs peuvent émerger, notamment sur le plan de la gestion. A l’inverse une culture trop forte peut avoir pour conséquence un aspect illusoire : les salariés percevraient mal l’état du marché et celui de l’entreprise face au marché. Outre ces aspects, la culture peut se perdre face à la fusion, faillite ou scission de l’entreprise. Elle n’est donc pas immortelle et ne peut constituer le seul pilier de l’entreprise visant à pallier toutes les difficultés.

La fusion peut d’ailleurs être considérée comme un moyen de tester la solidité de votre culture d’entreprise. Cette prise de conscience permet de détecter les atouts et faiblesses de votre entreprise et ainsi déceler un ou plusieurs changements nécessaires au bon fonctionnement de votre entreprise.

Faut-il prôner l’autonomie de ses salariés pour développer leur créativité ?

Il s’agit d’une question que se posent de nombreux entrepreneurs, hésitant à accorder une indépendance à leurs employés. Pourtant, les salariés sont souvent les mieux placés pour apporter des idées innovantes qui pourraient accroître la performance de leur entreprise. Accorder de l’autonomie de ses salariés leur permet de consacrer plus de temps à leur loisir créatif ou recherche. Mais est-ce une bonne idée ?

L’importance d’un climat de confiance

Deux professeurs au sein de l’Université de Rochester aux États-Unis confirment la nécessité d’avoir un climat de confiance. Leurs études leur ont permis de déduire que pour développer sa personnalité et utiliser toutes ses capacités, l’homme demeure naturellement en quête d’autodétermination et d’autonomie. Cette liberté lui offre l’opportunité de s’engager davantage dans son travail et de mieux réussir sur le plan professionnel. Il va de soi que cette ardeur a un impact positif sur les activités de l’entreprise. 

L’autonomie (qui rime avec confiance) renforce le sentiment de sécurité pour vos collaborateurs car elle contribue à une collaboration franche entre les membres du personnel. En étant indépendant, chaque travailleur éprouve également une certaine liberté, peut faire preuve d’authenticité et se sent important dans les rouages de l’entreprise, ce qui contribue à son implication. Enfin, les salariés qui se sentent en confiance font naturellement preuve de plus de créativité. Il ne vous reste plus qu’à prendre les dispositions nécessaires pour accroître ce climat de sérénité qui règne au sein de l’entreprise pour en faire un élément de valeur pour le développement de votre société.

De quelle manière ?

Il existe plusieurs manières d’encourager la créativité

  • Favoriser la convivialité :  en organisant des événements festifs, à l’occasion des fêtes de fin d’année ou de toute autre date mémorable. Ces instants de plaisir permettent aux membres de votre personnel de tisser des liens entre eux et de développer ensemble leur esprit créatif.
  • Encourager l’audace : grâce au climat de confiance, vous pouvez établir une autre dimension par rapport à l’échec ou à l’erreur au cas où l’un de vos collaborateurs accepte de prendre des risques dans le cadre d’un projet innovant. Il se sentira ainsi plus libre de tenter quelque chose de nouveau et s’y engagera à fond.
  • Simplifier les démarches : la confiance et l’autonomie existent déjà ? Fort bien ! Il faut maintenant prendre des mesures pour favoriser la réactivité et la capacité d’innovation de vos salariés. Assouplissez les procédures, évitez les réunions qui durent trop longtemps et n’exigez plus de rapports fastidieux qui représentent autant de freins à la créativité.
  • Donner libre cours à l’ambition : n’hésitez pas à partager avec vos équipes les objectifs que vous vous fixez et que vous souhaitez atteindre grâce à leur collaboration. Apportez une vision claire de vos projets, ce que vous envisagez d’entreprendre, de transformer et les raisons qui vous poussent à le faire. Le fait que vous les mettiez au courant de tous ces détails les mettra en confiance et les inspirera pour apporter leur contribution à la concrétisation de vos projets.

Deux exemples probants

Le concept d’innovation participative qui prône l’indépendance des travailleurs afin de favoriser leur créativité a porté ses fruits et est à l’origine de l’essor de nombreuses entreprises. En voici deux exemples : 

  • Une biscuiterie qui emploie plus de 700 salariés a mis en place un incubateur pour permettre aux ouvriers et aux cadres de développer un projet, et ce, pendant les horaires de travail.
  • Un moteur de recherche sur Internet a mis en œuvre un mécanisme qui divise en deux parties l’organisation du temps de travail de ses développeurs et de ses ingénieurs : 80% pour la mission officielle et 20% pour les recherches personnelles.

Certaines associations comme Innov’Acteurs réunissent les meilleures pratiques si vous souhaitez un jour développer cette pratique au sein de votre entreprise. A vous de jouer !