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Est-ce rentable d’ouvrir un magasin de CBD ?

L’industrie du CBD connaît une forte expansion, portée par des changements significatifs dans la législation et une évolution des attitudes sociales envers cette plante. De plus en plus d’entrepreneurs se posent la question de la rentabilité d’ouvrir un magasin de CBD. Cet article se penchera sur les facteurs qui influent sur la faisabilité et la rentabilité de telles entreprises.

Cannabis et CBD : Une distinction à faire

Le cannabis et le CBD, bien que liés à la même plante, présentent des distinctions essentielles. Le cannabis, une plante comprenant différentes espèces comme Cannabis sativa et Cannabis indica, contient plus de 100 cannabinoïdes, parmi lesquels le THC et le CBD. Le THC, responsable des effets psychotropes du cannabis, génère des sensations d’euphorie et est souvent associé à des propriétés récréatives. C’est cette composante qui est prise en compte pour savoir si le cannabis est légal.

En revanche, le CBD, un autre cannabinoïde présent dans le cannabis, se distingue par l’absence d’effets psychoactifs. Contrairement au THC, le CBD n’induit pas d’euphorie ni d’intoxication. Sa popularité croissante repose sur des indications potentielles en matière de santé, comme des propriétés anti-inflammatoires, anxiolytiques et anti-convulsivantes. Les produits à base de CBD, tels que les huiles, crèmes et compléments alimentaires, attirent l’attention en raison de leurs bénéfices thérapeutiques sans les effets psychotropes du THC.

La législation : un facteur déterminant

La première considération pour tout entrepreneur envisageant d’entrer dans le secteur du cannabis est la législation en vigueur. Or, la Cour de justice de l’Union européenne le 19 novembre 2020 stipule qu’un État membre ne pourra pas interdire la commercialisation du cannabidiol (CBD) produit légalement dans un autre État membre s’il est extrait de la plante Cannabis sativa dans son intégralité et pas seulement de ses fibres et graines. Cela serait contraire à la libre circulation des marchandises à l’intérieur des États membres de l’Union européenne.

Cependant, les états membres peuvent réglementer ou limiter l’utilisation et la consommation de ce cannabinoïde. Ainsi, les lois varient considérablement d’un pays à l’autre. En France, la législation sur le cannabis est relativement stricte. Elle interdit l’usage récréatif et la commercialisation de la plante. En revanche, même si la consommation de cannabis à des fins récréatives est illégale, tout comme la possession, la vente, et la culture de la plante, le cannabidiol (CBD), est lui, en revanche, légal à condition qu’il soit extrait de variétés de chanvre autorisées par l’Union européenne et qu’il ne contienne pas de traces de THC dépassant le seuil légal (0,2 %). En l’occurrence, la France a suivi la directive européenne qui autorise la vente de produits à base de CBD sous certaines conditions.

Étude de cas : GB (The Green Brand)

Fondée dans un contexte où la légalisation du cannabis médical a gagné du terrain en Europe, l’entreprise a su naviguer habilement à travers les réglementations. Erik Coyado Vidal, CEO de GB The Green Brand, a été un architecte clé de cette réussite, montrant comment la compréhension approfondie des lois peut devenir un avantage compétitif. Il a ainsi su guider l’entreprise dans un paysage en évolution rapide. Son leadership a été essentiel pour faire de GB The Green Brand une référence dans le secteur, combinant l’innovation avec une stricte adhésion aux normes légales.

Aujourd’hui, GB The Green Brand a émergé comme un leader du marché européen du cannabis, avec des dizaines de franchises prospères à travers le continent. La clé de leur succès réside dans une approche prudente de la conformité réglementaire et une compréhension aiguë des besoins du marché.

Une demande croissante du marché

La demande du marché est un autre facteur déterminant pour le succès d’un magasin de cannabis. Les changements sociaux ont conduit à une acceptation croissante du cannabis à des fins médicales et récréatives, créant ainsi une demande significative.

Le marché du CBD (cannabidiol), en particulier, offre des opportunités considérables. Avec ses propriétés thérapeutiques et son absence d’effets psychotropes, le CBD est devenu un produit phare. Les entrepreneurs qui souhaitent se lancer dans ce secteur peuvent capitaliser sur cette tendance en proposant une gamme diversifiée de produits CBD, allant des huiles aux produits comestibles. Ainsi, l’économie du marché du CBD offre un terrain fertile pour les entrepreneurs. En effet, l’engouement croissant pour les produits naturels et la santé a propulsé le CBD au premier plan. La diversification des produits et la sensibilisation accrue aux avantages du CBD créent des opportunités lucratives.

Les entrepreneurs doivent cependant rester attentifs aux évolutions réglementaires et aux tendances du marché pour rester compétitifs. La flexibilité et l’adaptabilité sont essentielles pour prospérer dans cet environnement en constante évolution.

Top 10 méthodes pour évaluer la viabilité de votre idée d’entreprise

Lancer une nouvelle entreprise est une aventure passionnante, mais le succès repose souvent sur la solidité de l’idée qui la sous-tend. Avant de plonger tête baissée, il est essentiel d’évaluer la viabilité de votre idée d’entreprise. Voici le top 10 des méthodes pour évaluer la viabilité et pour vous assurer que votre idée a le potentiel de prospérer.

1/ Étude de marché approfondie

La première pierre angulaire de tout projet entrepreneurial réussi est une étude de marché approfondie. Avant de plonger tête baissée, il est impératif de comprendre votre public cible, d’analyser les tendances du marché, d’évaluer la concurrence existante, et de repérer les opportunités émergentes. Une connaissance approfondie du marché sert de boussole, guidant votre entreprise vers la viabilité et la pertinence.

2/ Analyse SWOT (Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces)

Pour anticiper les défis et maximiser les opportunités, l’analyse SWOT est incontournable. En scrutant les Forces, Faiblesses, Opportunités, et Menaces, vous obtiendrez une vision holistique de votre idée entrepreneuriale. Cette introspection stratégique vous permettra d’identifier les avantages concurrentiels à exploiter et les obstacles à surmonter.

3/ Évaluation de la proposition de valeur

La clarté quant à la valeur que votre produit ou service apporte sur le marché est une pierre angulaire de votre stratégie. Une proposition de valeur distinctive, répondant à un besoin réel, renforce la viabilité de votre idée. Prenez le temps de définir précisément en quoi votre offre se distingue et comment elle répond aux attentes de votre clientèle.

4/ Validation du concept

Mettre votre idée à l’épreuve est une étape incontournable. Soumettez-la au jugement de votre public cible, recueillez des retours, effectuez des sondages, et mesurez l’intérêt initial. Cette validation du concept est nécessaire pour ajuster votre approche. Il s’agit d’affiner votre proposition et vous assurer que votre idée est accueillie favorablement avant de vous lancer pleinement.

5/ Modèle économique solide

Enfin, élaborer un modèle économique robuste est essentiel pour assurer la viabilité financière à long terme de votre entreprise. Décrivez en détail comment votre entreprise générera des revenus et comment elle gérera ses coûts. Un modèle économique solide offre une vision claire de la rentabilité de votre entreprise et constitue le plan financier sur lequel s’appuient vos ambitions entrepreneuriales.

6/ Analyse des tendances du secteur

Gardez une oreille attentive aux battements du marché en surveillant de près les tendances émergentes dans votre secteur d’activité. L’anticipation des évolutions du marché et l’ajustement de votre idée en conséquence sont des stratégies clés pour renforcer la résilience de votre entreprise face aux changements. Être à l’avant-garde des tendances vous positionne stratégiquement pour répondre aux besoins changeants de votre clientèle.

7/ Examen de la Concurrence

Avant de vous lancer, plongez-vous dans l’analyse minutieuse de la concurrence existante. Identifiez ce qui fonctionne chez vos concurrents, mais surtout, déterminez ce qui les distingue. C’est en comprenant ces différences que vous pourrez définir la manière dont votre entreprise se démarquera sur le marché. Cette compréhension approfondie de la concurrence est une boussole précieuse pour affiner votre positionnement.

8/ Analyse de la rentabilité

Une évaluation rigoureuse de la rentabilité potentielle de votre idée est essentielle. Considérez les coûts de production, les marges bénéficiaires, et le seuil de rentabilité. Assurez-vous que votre modèle économique est réaliste et capable de générer des profits. Cette étape critique garantit que votre entreprise est financièrement viable à long terme.

9/ Réseautage et conseils

Ne sous-estimez pas la puissance du réseau et des conseils. Consultez des mentors, des experts de l’industrie, et d’autres entrepreneurs qui ont déjà parcouru le chemin que vous vous apprêtez à prendre. Leurs conseils et leur expérience peuvent fournir des perspectives précieuses, identifier des éléments auxquels vous n’auriez peut-être pas pensé, et vous guider vers des décisions éclairées.

10/ Pilotes et tests sur le terrain

Avant de lever le rideau sur une échelle plus large, procédez à des pilotes ou des tests sur le terrain. Cette phase offre l’opportunité de résoudre les problèmes potentiels et de perfectionner votre idée en fonction des réactions réelles du marché. Les retours obtenus à cette étape vous donneront une base solide pour ajuster votre stratégie avant le lancement officiel, maximisant ainsi les chances de succès.

Entrepreneurs, voici 7 bonnes raisons de partir en vacances cet été

A la veille de Noël, il est temps de vous faire un cadeau. Les vacances sont souvent un luxe surtout lors des premières années, elles riment souvent avec perte d’argent, de client et de temps. Et pour ceux qui en prennent, il n’est pas rare de les voir répondre à leur mail, téléphoner ou tout simplement travailler. Cependant, il est temps de vous faire un petit cadeau. Aussi, il est recommandé de prendre au minimum deux semaines et de partir en vacances cet été pour sept raisons.

1/ Sortir de la routine

La vie de 90 % des entrepreneurs se distingue du schéma « Métro – boulot – dodo ». Avec de telles habitudes, une certaine routine finira par s’installer avec le temps. Heureusement, pour briser cette routine, plusieurs solutions existent : sortir de votre cadre ordinaire, partir en vacances cet été, etc. Quand vous reviendrez, vous aurez plein de bonnes résolutions et vous aurez retrouvé votre motivation. Vous aurez un regard neuf sur votre projet et la manière de l’accomplir.

2/- Éviter le burn-out

Les entrepreneurs sont presque toujours dotés d’un caractère bien trempé. Ce sont des passionnés. Ils s’occupent de développer de jour comme de nuit leurs activités. La passion fait faire de belles choses, mais peut aussi devenir dévorante à moins de la bousculer en allant en vacances cet été. En effet, ils préfèrent consacrer plus de temps au travail. La passion fait faire de belles choses, mais peut aussi devenir dévorante et vous entraînez droit vers le burn-out à moins de la bousculer en allant en vacances cet été.

3/- Développer votre créativité

Rester derrière son bureau toute la journée n’a jamais permis aux entrepreneurs de faire éclore de nouvelles idées. C’est en sortant de votre cadre ordinaire, en allant à la découverte de nouveaux horizons que l’on trouve de bonnes idées de business.

4/ Vaincre le stress

71 % des entrepreneurs sont touchés par le stress, ce qui les rend moins productifs. Des vacances suffisent à décompresser, se vider la tête pour repartir sur des bases nouvelles et saines.

5/ Façonner de nouvelles relations

Ce n’est pas en restant cloisonner dans votre bureau et devant votre ordinateur que vous nouerez de solides relations d’affaires. Notez qu’il n’y a pas d’expérience plus riche que celle de partager une aventure. La relation la plus flagrante était celle de Bill Gates et Steve Jobs. Ils se sont rencontrés, il y a 30 ans, lors d’un voyage aux Bahamas. Le fait d’être tous deux en compétition ne les a pas empêchés d’entretenir des relations et de dîner régulièrement ensemble.

6/ Être en bonne santé physique

Les entrepreneurs semblent souvent trop occupés à penser travail et ne s’octroient que peu de temps pour leur santé. Pourtant, rester longtemps assis derrière un bureau est mauvais pour la santé (obésité, diabète, etc.). Les vacances sont l’idéal pour prendre du temps pour soi et se remettre en forme.

7/ Profiter de sa famille et ses amis

Jongler entre famille et boulot peut s’avérer difficile pour une grande partie des entrepreneurs qui peuvent parfois mettre inconsciemment leurs proches de côté. Les vacances sont donc le moment idéal pour resserrer les liens familiaux et amicaux.

Les excuses des salariés en retard au travail

Chaque matin, c’est comme si nos vaillants salariés entraient dans une arène invisible, armés non pas de glaives, mais d’excuses tout droit sorties de l’imaginaire fertile qui accompagne souvent les débuts de journée. Ces justifications et excuses des salariés en retard au travail sont souvent des œuvres d’art de créativité, conçues pour camoufler la simple réalité : il est difficile de quitter le cocon douillet du lit chaque matin. Voici un regard humoristique sur ces motifs matinaux qui rendent le trajet au bureau aussi divertissant que mystérieux.

L’épique conflit avec la machine à café

Il est surprenant de constater à quel point une simple machine à café peut parfois devenir le pivot de dramatiques négociations matinales.

« Vous ne le croirez peut-être pas, mais ce matin, j’ai été témoin d’une véritable guerre. La machine à café avait décidé de faire grève, et je me suis retrouvé au milieu des négociations diplomatiques pour obtenir mon carburant quotidien. »

L’aventure épique de la bataille contre le monstre du matelas

Les matelas ne sont pas simplement des surfaces de repos, mais des territoires mystérieux où des batailles épiques se déroulent souvent au petit matin.

« Un dragon sous mon lit, vous dites ? Oh non, bien pire. Il y avait un monstre terrifiant qui m’a barré la route vers la liberté matinale. J’ai dû livrer un duel épique pour m’assurer une sortie en toute sécurité. »

L’insolite flash mob dans le métro 

Les trajets en métro peuvent se transformer en spectacles vivants inattendus, avec des passagers orchestrant des chorégraphies improbables.

« Si seulement le métro était aussi prévisible que les horaires qu’ils affichent. Ce matin, c’était la journée impromptue d’un flash mob dans le métro. Comment aurais-je pu résister à une célébration musicale aussi spontanée? »

La conférence secrète des chaussettes extraviées

Qui aurait pensé que les chaussettes pouvaient être si conspiratrices et exiger des négociations diplomatiques à part entière?

« Mes chaussettes ont organisé une réunion secrète ce matin. Elles avaient des plans d’évasion bien élaborés. J’ai dû négocier avec elles avant de pouvoir les convaincre de retourner paisiblement dans le tiroir. »

Le soulèvement de l’ordinateur en quête de pause-café

Même la technologie moderne rejoint parfois le mouvement de grève, réclamant des droits bien mérités sous la forme d’une pause-café.

« Mon ordinateur avait décidé de faire grève ce matin. Il m’a clairement indiqué qu’aucune tâche ne serait accomplie sans une pause-café bien méritée. J’ai dû négocier fermement pour obtenir son retour au travail. »

Ces excuses fantaisistes pour le retard au travail sont comme des péripéties comiques qui émaillent le quotidien. Toutefois, au-delà de l’humour, la ponctualité reste une vertu appréciée. Alors, que votre machine à café fasse grève ou que vos chaussettes complotent en secret, n’oubliez pas que le monde professionnel attend toujours votre arrivée, même si elle est parfois accompagnée d’une saga héroïque matinale.

Comment fidéliser les clients à long terme grâce à un service exceptionnel ?

Alors que la concurrence est féroce et les choix abondent, la fidélisation des clients n’est pas à négliger et va au-delà de la simple transaction. C’est un art subtil qui nécessite une attention particulière à l’expérience client. Découvrons comment un service exceptionnel peut être le pilier fondamental pour fidéliser les clients à long terme.

La clé de la communication : écoute active

Écouter activement est une compétence souvent sous-estimée mais particulièrement utile pour fidéliser les clients. Que ce soit par le biais de sondages, de commentaires en ligne ou d’entretiens directs, assurez-vous de recueillir les opinions de vos clients. Montrez-leur que leur voix compte en intégrant leurs retours dans l’amélioration continue de vos produits ou services.

Personnalisation de l’expérience client

L’un des aspects les plus puissants d’un service exceptionnel réside dans la personnalisation de l’expérience client. Comprenez les besoins individuels de vos clients et adaptez vos interactions en conséquence. Les clients se sentent appréciés lorsqu’ils perçoivent une attention particulière à leurs préférences et à leurs habitudes d’achat. Vous devez donc mémoriser leurs préférences. 

Réactivité et suivi constant

La rapidité de réaction aux besoins et aux préoccupations des clients est un élément clé pour bâtir une relation à long terme. Que ce soit pour résoudre un problème ou répondre à une question, une réactivité rapide montre aux clients que leur temps est précieux et que vous êtes prêt à faire un effort supplémentaire pour les satisfaire. Personne n’aime attendre à commencer par nous.

Cultiver la constance dans la qualité du service

La constance est la pierre angulaire de la fidélisation à long terme. Assurez-vous que chaque interaction, que ce soit en ligne, en personne ou au téléphone, offre une qualité de service égale. Cette constance crée des attentes fiables chez les clients, renforçant ainsi leur confiance en votre entreprise.

Créer des programmes de récompenses significatifs

Les programmes de récompenses peuvent être des catalyseurs puissants de la fidélisation. Offrez des avantages exclusifs, des remises spéciales ou des cadeaux personnalisés pour montrer votre appréciation envers la fidélité de vos clients. Ces incitatifs créent un lien émotionnel fort avec votre marque.

Éduquer et valoriser le client

Au-delà de la simple transaction, visez à éduquer et à valoriser vos clients. Fournissez des informations utiles, des conseils pertinents ou même des formations sur l’utilisation optimale de vos produits ou services. Cela renforce la valeur perçue de votre offre et crée une relation plus profonde avec le client.

Fidéliser les clients à long terme ne se limite pas à offrir un produit ou un service de qualité. C’est un engagement envers l’expérience client et un investissement dans la construction de relations durables. En personnalisant l’expérience, en écoutant activement, en assurant une réactivité constante, en maintenant la consistance, en proposant des récompenses significatives, et en éduquant vos clients, vous érigez les fondations d’une fidélité qui va au-delà de l’achat occasionnel. C’est ainsi que vous vous démarquerez !

Une réussite sans lever de fonds !

Interview de Pierre Leroux, solopreneur et fondateur de l’EdTech Lemon Learning. Créée en 2014, l’entreprise connaît aujourd’hui une croissance exponentielle et a déjà décroché 5 M€ de CA.

Quand vous est venue l’idée de votre création ?

L’idée m’est venue en 2014. J’étais passionné par tout ce qui était lié à la formation, à l’accompagnement. J’ai découvert qu’il y avait un véritable enjeu à aider les gens à bien utiliser leur logiciel, enjeu qui est toujours actuel. C’est ainsi que l’idée Lemon Learning est née. Avec Lemon Learning, nous permettons à nos clients d’améliorer la partie support logiciel, la formation et également les données Short-Term Data, en nous intégrant directement dans le logiciel. Nous y mettons une surcouche qui propose des contenus : bulles d’aide ou d’actualités, guides interactifs… Aujourd’hui, nous avons même ajouté une fonctionnalité qui automatise certains processus. Nous sommes là pour accompagner et faire en sorte que nos clients profitent au maximum de leur logiciel.

Est-ce que cela a été tout de suite facile d’arriver à capter l’attention des grands groupes ?

Oui, parce que nous avions ce côté effet « waouh » quand ils voyaient la démo. C’est quelque chose qu’ils ne connaissaient pas du tout, qui est très innovant. Même encore aujourd’hui, lorsque nous nous présentons à des clients potentiels, il y a toujours cet effet « waouh » qui fait plaisir, parce qu’ils en distinguent tout de suite l’intérêt et que cela va leur être très utile. Or, si vous gardez l’approche un peu traditionnelle qui est de mettre en place des vidéos de e-learning ou des modes opératoires, personne ne va aller les consulter. En moyenne, le taux de consultation de ce type de contenu est autour de 5 % alors qu’avec notre solution, il y a des fonctionnalités qui permettent d’être interactif et d’avoir plutôt un taux autour de 80 % de consultations du contenu.

C’est énorme comme différence. Quelles ont été les grandes étapes depuis le début ?

La première étape a été de créer un premier prototype du produit et ensuite d’aller rencontrer les premiers clients. Ils en constataient la valeur, mais ils ne sont pas tous devenus clients tout de suite ! Il a fallu développer la solution. Ensuite, une autre grande étape, une fois que nous avons eu nos premiers clients, a été de structurer les différentes équipes. Il a fallu créer un pôle commercial, un pôle services clients et un pôle développement structuré.

Où en êtes-vous aujourd’hui ?

Aujourd’hui, nous sommes dans une phase de développement, non plus en France car nous sommes leader sur le marché français, mais sur le marché international (notamment en Allemagne et au Royaume Uni). Nous sommes également dans une phase de développement de produits. En effet, nous avons lancé des fonctionnalités qui permettent d’automatiser certains processus, comme je le disais, dans les logiciels. Nous souhaitons aujourd’hui ajouter une couche d’IA à notre solution pour en exploiter tout le potentiel. Nous entrevoyons vraiment beaucoup de cas d’usage qui pourraient se révéler très pertinents pour nos clients.

Il y a eu une grande phase de développement en amont ?

Oui, au départ, nous avions une version du produit qui était limitée. Nous n’avions qu’une seule fonctionnalité, celle des guides et nous les réalisions d’ailleurs presque à la main. Au fur et à mesure que nous avions de nouveaux projets, nous avons ajouté des fonctionnalités. C’est quelque chose qui s’est construit de façon assez itérative et qui est aussi liée au fait que nous nous sommes autofinancés.
Depuis quand a commencé la nouvelle phase ?
La phase internationale a commencé depuis deux ans et la phase de R&D sur l’IA a commencé cette année en septembre.

Quels vont être les plus grands défis à venir ?

Ce n’est peut-être pas un défi mais c’est parvenir à réaliser le travail nécessaire notamment en termes d’IA. Il faut se rendre compte qu’aujourd’hui, il y de nombreuses recherches en cours en la matière. Pour moi, la vraie révolution que l’IA nous a apportée, notamment ChatGPT, c’est une révolution d’usage plus que de technologie. Beaucoup de ces technologies existaient finalement déjà. C’est juste que nous n’en comprenions pas la portée, nous ne les appliquions pas ou nous n’y prêtions même pas attention. Or, il a montré son fort potentiel et nous a donné confiance dans le fait d’investir dans ces technologies. Aujourd’hui, je suis serein sur le fait que nous allons y parvenir et c’est pour cela que ce n’est pas forcément un véritable défi.

« Beaucoup de ces technologies existaient finalement déjà. C’est juste que nous n’en comprenions pas la portée, nous ne les appliquions pas ou nous n’y prêtions même pas attention. »

Quel va donc être le plus grand défi ?

Je pense que le plus grand défi va être de pouvoir avancer très rapidement sur tous les marchés internationaux, parce que nous nous confrontons à d’autres cultures. C’est également de réussir à réaliser les bons recrutements et de bien les manager. Donc là, nous touchons à l’humain et, l’humain, nous n’avons pas encore trouvé l’intelligence qui allait résoudre tous les sujets qui lui sont liés.
Quel a été le plus grand défi depuis le début ? Qu’est-ce qui vous a causé le plus de difficultés ?
Ce qui me vient là en tête, c’est que quand on exerce un métier d’éditeur logiciel, il faut vraiment être expert dans de nombreux métiers. Il faut être expert sur la partie technique, sur la partie commerciale, sur la partie client, sur la partie financière… Finalement, le métier d’éditeur logiciel, c’est un métier qui apporte des satisfactions mais qui est exigeant à tous les niveaux. Le SaaS, c’est très satisfaisant car cela permet de réaliser de belles croissances et des modèles économiques judicieux, mais c’est aussi un métier prenant.

Vous avez réussi, ce qui est assez rare aujourd’hui, à ne pas lever de fonds et vous n’avez pas eu ce besoin ni cette envie ?

En effet, nous n’en avons pas fait. Nous avons eu une approche qui est un peu différente. Si vous avez une trajectoire que vous voulez autofinancer ou une trajectoire que vous voulez financer de manière externe, je pense que vous devez appréhender les choses différemment. Cependant, si je m’étais comporté comme une société qui avait levé des fonds, je pense que je n’aurais pas tenu longtemps. En effet, il y a le côté itératif que nous avons cité, c’est-à-dire que nous avons construit au fur et à mesure. Nous avons ajouté à chaque fois un peu plus de R&D dans la solution et nous avons recruté avec un rythme qui est continu, soutenu, mais surtout continu.
De nombreuses décisions initiales ont affecté notre manière d’avancer comme la rencontre avec des grands groupes ou le fait que nous sommes axés sur des contrats annuels. Cela a permis de financer l’activité conformément à son évolution et nous n’aurions pas forcément agi de la même manière sans ce parti pris. Également, nous avons eu la chance que les banques nous aient fait confiance, au début de l’aventure notamment, ce qui a permis de financer une partie des investissements nécessaires.

Il me semble que dans votre parcours, vous aviez déjà été entrepreneur ?

J’ai suivi des études d’ingénieur et j’ai un master entrepreneur à HEC. J’ai créé la société à l’issue de mes études et pendant mes études. Cependant, j’avais, en effet, déjà créé des startups. J’avais vendu de la prestation informatique et même créé une startup dans le domaine des pizzerias. C’est un domaine que j’affectionne particulièrement, la pizza, la gastronomie. Cela n’a pas été des succès fracassants parce que créer son entreprise à côté de ses études, ce n’est pas simple.
Mais par contre, cela m’a donné des leçons majeures qui m’ont permis de gagner du temps sur mon aventure. Je ne suis pas sûr que j’aurais réussi à créer cette entreprise si je n’avais pas eu ces premières aventures entrepreneuriales, si je n’avais pas appris les bases du développement informatique ou du marketing avant de me lancer.

Dans combien de pays êtes-vous présent aujourd’hui ?

Aujourd’hui, Lemon Learning est présent dans 35 pays avec ses clients. Après, nous sommes implantés dans tous les pays dans lesquels sont nos clients. En effet, nous avons des projets, par exemple, qui sont en 25 langues. Nous sommes actifs dans de nombreux pays, notamment via nos clients internationaux. Étant donné que beaucoup des sociétés, de grands groupes sont installés à l’international, nous sommes en conséquence très implantés dans les différents pays d’Europe.

Il y a eu une accélération entre 2018 et aujourd’hui, puisque vous étiez à 10 clients, maintenant 120, qu’est-ce qui l’explique ?

Pour moi, une société, c’est une courbe exponentielle. Si nous grossissons de 20 % quand nous sommes 10 nous sommes deux fois plus à la fin de l’année. Si nous grossissons de 10 % quand nous sommes 100, cela fait 10 personnes de plus. C’est un exemple. Quand vous êtes sur une certaine taille de société, tout va beaucoup plus vite et vous bénéficiez aussi de ce que vous avez bâti dans le passé. Au début, je pense que la société se cherche beaucoup, mais une fois qu’il y a un modèle, ce modèle ne fait que s’améliorer et la société acquiert davantage de valeur.

Vos salariés sont présents à l’international ou principalement en France ?

Nous avons choisi d’avoir des équipes assez internationales, mais très basées en France. Même nos pôles internationaux sont dans nos locaux en France. Ainsi nos équipes ne se sentent pas isolées. Il est donc plus facile pour nous de créer un sentiment d’appartenance à une équipe, de pouvoir bénéficier de la collaboration entre les équipes, qu’il y ait des apprentissages entre des équipes structurées en France et des équipes en constitution dans d’autres pays.

Quelles sont les grandes valeurs de l’entreprise ?

Les grandes valeurs, c’est d’abord l’innovation. C’est au cœur de notre ADN ainsi que le sens du service client et l’ambition.

3 Conseils de Pierre Leroux

  1. Passer au moins la moitié de son temps tourné vers l’extérieur. Cela peut être de passer du temps avec ses clients, avec ses prospects potentiels et prendre son téléphone, ce qui fait que nous apprenons rapidement.
  2. Avoir un bon suivi de ses chiffres. C’est un conseil issu de l’expérience de tous ceux qui ont accompagné des startups et qui nous disent souvent que « les startups qui ne réussissent pas, ce sont souvent des startups qui n’ont pas de chiffres ». Un bon pilotage permet de corriger le tir quand il y a des soucis.
  3. Ne pas hésiter à être ambitieux sur la partie technique du produit et sur les fonctionnalités. Parce que c’est ce qui fait que nous avons un avantage compétitif, notamment face à des acteurs importants, avec lesquels nous pouvons être amenés à être en compétition.

Le coût des risques psychosociaux

Au quotidien, il est de plus en plus fréquent d’entendre parler de risques psychosociaux. Et l’on constate que de nombreuses organisations se sont lancées dans cette activité lucrative. Mais concrètement, qu’est-ce que c’est ? Quel est son impact sur nos entreprises ?

Définition :

« Stress », « violence », « harcèlement moral », « souffrance au travail »… autant d’expressions apparues récemment dans le débat public pour caractériser les perturbations de la santé mentale et physique des salarié(e)s, liées aux évolutions du travail. Ces termes ne font cependant pas l’objet de définitions stabilisées, et la frontière n’est pas toujours clairement tracée entre les facteurs de risques (le stress, les tensions avec les collègues ou le public) et les effets sur la santé mentale (la souffrance mentale ou la dépression).

Combien coûtent ces fameux risques psychosociaux ?

Le coût économique du stress et des autres risques psychosociaux est de plus en plus lourd.
En passant par l’absentéisme (absences pour maladie, accidents du travail), le présentéisme (être présent au travail mais faire autre chose que travailler), et/ou conflits du travail, la liste ne fait que se rallonger.

Un cadre légal contraignant pour l’entreprise

Comme chacun et chacune sait, le non-respect de la législation peut coûter la fermeture de son entreprise. Les dégâts sont devenus tels que le cadre légal s’est alourdi. Et ainsi depuis la loi du 31 décembre 1991, en tant qu’employeur vous avez l’obligation de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs. Le décret du 5 novembre 2001 a rendu obligatoire la transcription de l’inventaire des risques au niveau de chaque unité de travail dans un document unique.
La loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002 a complété la législation existante sur deux points qui contribuent à rendre plus précise l’obligation de prendre en compte les risques psychosociaux, au même titre que tous les autres risques professionnels.
D’une part, elle précise la responsabilité de l’employeur dans la prévention de la santé physique et mentale des salariés de l’entreprise (article L. 4121-1 à 5 du code du travail) ;
D’autre part, elle introduit dans le code du travail de nouveaux articles qui définissent et sanctionnent le harcèlement moral (articles L. 1152-1 à L. 1152-6 CT).

Résultat d’une exigence de performance accrue : la France détient le record mondial de consommation des antidépresseurs

21,4% des Français auraient consommé des médicaments psychotropes dans l’année : antidépresseurs, hypnotiques, anxiolytiques. Trois fois plus que nos voisins européens !

Et si la solution est simplement de respecter l’humain en tant qu’individu?

Nous parlons toujours de conséquences. Qu’en est-il des causes ?

Les personnes que je rencontre dans le cadre de mon activité professionnelle sont, au pire, dépressives, au mieux, déprimées.

Nous sommes éduqués dans un format imposé par la société qui nous dit que sans le patron ou la patronne, nous ne sommes rien ; que grâce à ces personnes, nous pouvons avoir un toit, nous vêtir et manger.

Je me souviens encore des fameuses lettres de motivations dont la première phrase est :
« Je sollicite de votre haute bienveillance… » Cette phrase parle d’elle-même…
Nous sommes comme une pâte qui se moule dans le plat que nous recevons : ovale, carré, rond, petit, grand, etc. Combien de fois j’entends « Mais Beya, ce sont les codes. Si on fait sans, on ne peut pas réussir. »

Par définition, nous sommes toutes et tous différents. Nous ne pouvons aller dans une même direction. À force de vouloir se mouler dans un plat qui ne nous convient pas, c’est l’explosion. C’est ce que nous appelons les risques psychosociaux. Charge à nous, de nous réapproprier notre vie privée, personnelle et professionnelle, quel que soit notre statut, salarié ou entrepreneur.

Que viennent faire la vie privée et personnelle dans le milieu professionnel ? 

Tout simplement, parce que nous n’avons qu’une personnalité. À force de vouloir les dissocier, comme on nous l’impose, il est normal, voire logique, que le psychique ne suive plus avec les conséquences que l’on sait. Il en est de même pour l’entreprise. Elle représente, avant tout, l’état d’esprit et les valeurs de son fondateur ou de sa fondatrice. Ce n’est donc pas à l’entreprise de changer pour ses collaborateurs, comme ce n’est pas aux collaborateurs de changer pour l’entreprise.

Nous sommes suffisamment nombreux et nombreuses pour trouver le plat qui nous corresponde. Mais avant ça, il faut que l’on sache quel type de pâte nous sommes.

Gestion de la communication non verbale 

La communication est souvent considérée comme la clé du succès. Cependant, il est facile d’oublier qu’elle ne se limite pas aux mots que nous utilisons. La communication non verbale, souvent négligée, vous permet de mieux comprendre les émotions et intentions, que ce soit lors d’une négociation, d’une réunion d’affaires ou même d’une simple conversation.

Le pouvoir des gestes et de l’expression faciale

Les gestes, les expressions faciales et le langage corporel en général peuvent en dire long sur ce que quelqu’un ressent ou pense. Dans le contexte des affaires, cela peut être particulièrement important. Un sourire sincère peut indiquer une approbation réelle, tandis qu’un froncement de sourcils peut signaler des réserves ou des inquiétudes.

Les entrepreneurs avisés comprennent l’importance de prêter attention aux signaux non verbaux. Lors d’une négociation, par exemple, la posture d’une personne peut révéler sa confiance ou son manque d’assurance. Les gestes peuvent renforcer ou contredire les paroles prononcées, et être conscient de ces nuances peut faire la différence entre le succès et l’échec.

La communication non verbale dans les relations professionnelles

La communication non verbale est tout aussi importante dans le cadre des relations professionnelles. Les gestionnaires doivent être attentifs aux signaux émis par leurs collaborateurs. Un employé qui évite le contact visuel peut être mal à l’aise ou peu sûr de lui. A l’inverse, un langage corporel ouvert et engagé peut indiquer un niveau de confiance et de motivation élevé.

La capacité à interpréter la communication non verbale peut également être un atout dans la résolution de conflits. Souvent, les émotions non exprimées verbalement peuvent être détectées à travers des signaux tels que la tension musculaire, les changements d’expression du visage ou les mouvements involontaires.

Le défi de la communication virtuelle

A l’ère de la communication virtuelle, où les réunions se déroulent souvent à travers des écrans, la gestion de la communication non verbale présente de nouveaux défis. Les entrepreneurs doivent être attentifs aux signaux visuels limités offerts par les caméras. Le langage corporel peut être plus subtil. Cependant, il n’en demeure pas moins essentiel pour comprendre pleinement les nuances d’une interaction en ligne.

Conseils pratiques pour améliorer la gestion de la communication non verbale

  1. Soyez conscient de votre propre langage corporel : prenez conscience de vos gestes, expressions faciales et posture. Assurez-vous que votre langage corporel renforce le message que vous souhaitez transmettre.
  2. Prêtez attention aux signaux des autres : observez le langage corporel des personnes avec lesquelles vous interagissez. Cela peut vous aider à comprendre leurs sentiments réels et à ajuster votre communication en conséquence.
  3. Adaptez-vous aux contextes virtuels : lors des réunions en ligne, assurez-vous que votre environnement est professionnel et que votre propre langage corporel est visible à l’écran. Utilisez des signaux visuels tels que les sourires et les hochements de tête pour montrer votre engagement.

Les entrepreneurs qui maîtrisent cet art subtil sont mieux équipés pour comprendre les émotions et les intentions. Ils renforcent ainsi leurs compétences en communication et leur aptitude à réussir dans le monde des affaires. Soyez attentif aux signaux que votre corps envoie et à ceux que vous recevez – cela pourrait faire toute la différence dans vos relations professionnelles.

Astuces & conseils

Analyse vidéo :

Enregistrez-vous lors de présentations ou réunions importantes. Une analyse vidéo de votre propre langage corporel peut révéler des habitudes ou des gestes inconscients qui pourraient être perçus de manière différente de ce que vous avez l’intention de transmettre.

Utilisation de la technologie :

Des outils tels que la reconnaissance faciale et le suivi du regard peuvent s’utiliser pour analyser les réactions non verbales des participants lors de présentations ou de réunions en ligne. Ces technologies peuvent offrir des données supplémentaires pour comprendre les niveaux d’engagement et d’intérêt.

Pratique délibérée :

Mettez-vous régulièrement dans des situations où la communication non verbale est cruciale, que ce soit lors de réunions, de négociations ou de présentations. La pratique régulière permet d’améliorer naturellement la compréhension et l’utilisation des signaux non verbaux.

Utilisation de signaux positifs :

En plus de surveiller les signaux non verbaux négatifs, assurez-vous d’incorporer des signaux positifs tels que le contact visuel, les sourires et les gestes ouverts pour renforcer une communication positive.

Top 10 méthodes pour évaluer la satisfaction des employés

La satisfaction représente un indicateur subtil qui éclaire la santé organisationnelle. Des employés épanouis traduisent souvent une productivité accrue, une créativité florissante et contribuent incontestablement à une ambiance de travail positive. Mais comment décrypter et évaluer la satisfaction des employés de manière authentique et approfondie ? Voici les 10 meilleures méthodes.

1/ La puissance des sondages et enquêtes régulières

Le premier port d’attache dans cette quête est incontestablement le recours aux sondages et enquêtes régulières. Ces questionnaires anonymes offrent un canal privilégié pour capter les ressentis, les préoccupations et les idées novatrices des employés, construisant ainsi une toile de feedback essentielle.

2/ Entretiens individuels : le terrain de la confiance

Le tissu de la confiance se tisse souvent au fil des entretiens individuels. Intégrer des questions sur la satisfaction dans ces discussions, notamment dans le cadre des évaluations de performance, donne un visage plus personnalisé à cette quête continue du bien-être professionnel.

3/ Décrypter les données de rotation du personnel

Les départs, souvent révélateurs, sont une piste à suivre de près. L’analyse des motifs de départ et des tendances peut jeter une lumière significative sur les aspects à améliorer au sein de l’entreprise.

4/ L’écoute active au coeur

Favoriser l’écoute active dans les espaces de travail ouverts construit un véritable battement de cœur organisationnel. Encourager les échanges ouverts crée un terrain fertile pour une communication franche et constructive.

5/ Les médias sociaux internes 

Les plateformes de médias sociaux internes constituent une fenêtre transparente sur le vécu quotidien des employés. Scruter les commentaires et les discussions offre une vision instantanée des dynamiques internes et des zones de joie ou de préoccupation.

6/ Le rôle du mentorat et coaching 

Le mentorat et le coaching, en favorisant la croissance personnelle, peuvent être évalués quant à leur impact sur la satisfaction. Mesurer l’efficacité de ces programmes offre une perspective sur leur contribution à l’épanouissement professionnel.

7/ L’équilibre entre vie professionnelle et personnelle 

Interroger les employés sur leur perception de l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle peut ouvrir une porte sur des ajustements nécessaires. Un équilibre sain contribue souvent à une satisfaction générale.

8/ Les études comparatives du marché du travail 

Se situer dans le paysage du marché du travail demande un examen attentif. Comparer les avantages, les salaires et les politiques de l’entreprise avec ceux du marché éclaire sur la compétitivité de l’organisation en tant qu’employeur attractif.

9/ Les réunions d’équipe structurées 

Les réunions d’équipe régulières deviennent des forums où la sagesse collective peut s’exprimer. Créer un espace où chacun se sent libre de partager contribue à un environnement propice à la résolution des problèmes.

10/ Les programmes de bien-être et d’engagement 

Les programmes de bien-être et d’engagement, bien conçus, sont des leviers puissants. Évaluer leur participation et leur impact offre un baromètre précieux pour mesurer leur influence sur la satisfaction des employés.

Investir dans cette exploration continue de la satisfaction des employés offre une opportunité d’identifier les pistes d’amélioration, de renforcer la fidélité des employés et de cultiver un écosystème de travail florissant. 

Comment organiser une bonne fête d’entreprise ?

Les résultats de votre entreprise pour le dernier trimestre sont meilleurs qu’attendu ? Vous voulez fêter la promotion d’un des cadres dirigeants de votre société ? Vous venez de signer un contrat très important avec un client de renommée internationale ? Votre entreprise fait la une d’un journal économique réputé en France et à travers le monde… De nombreuses situations professionnelles et occasions particulières peuvent mériter une fête particulière, histoire de réunir toutes vos équipes autour d’un évènement positif pour l’esprit collectif. Comment célébrer et organiser une bonne fête d’entreprise de la façon la plus professionnelle possible ?

Faites une fête à la mesure de votre entreprise

Vous êtes à la tête d’une petite PME de province et vous envisagez de louer le Stade de France pour fêter la venue d’un nouvel employé ? Vous gérez une multinationale présente sur les 5 continents et vous souhaiteriez fêter un gros contrat dans la salle des fêtes de Vendenheim, au fin fond de l’Alsace ? Ces deux exemples suffisent à illustrer le propos de ce premier paragraphe. I

l n’est pas nécessaire de faire un événement trop grand ou, à l’inverse, pas à la mesure de votre entreprise. Avant de fêter un quelconque événement, prenez la mesure de la taille de votre entreprise, de ses ambitions et de ses objectifs sur le long terme afin de ne pas sombrer dans la démesure. C’est là une des toutes premières choses à appliquer afin de bien organiser sa fête d’entreprise. De surcroît, une fois cette tâche accomplie, vous pouvez vous pencher sur les autres problématiques.

Répondez aux attentes de vos salariés

Autre conseil majeur et indispensable pour tous les chefs d’entreprise et cadres dirigeants souhaitant organiser une bonne fête d’entreprise : identifiez les envies et les besoins de vos employés. 

Une start-up avec des employés jeunes, dynamiques et motivés aura tout intérêt à faire une fête digne de ce nom, avec pourquoi pas un afterwork dans une discothèque ou un bar branché. À l’inverse, une entreprise où les salariés sont, pour la plupart, dotés d’une certaine expérience devra plutôt miser sur un pot commun dans les locaux de l’entreprise, en fin de journée. 

Ne tentez pas forcément de surprendre vos employés avec des fêtes hors du commun et qui pourraient dépasser les attentes de ces derniers. Dans la plupart des cas, et afin d’être certain de ne pas faire fausse route, optez plutôt pour des évènements à la mesure de ce à quoi vos employés peuvent s’attendre, à la mesure de ce qu’ils ont envie et de ce dans quoi ils s’amusent et se détendent le plus. Ainsi, une fête, même professionnelle, est réussie dès lors qu’elle rassemble des personnes autour d’un intérêt commun et qu’elle permet de répondre à des attentes communes. C’est là l’une des clés pour réussir votre fête d’entreprise.