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Le compte de résultat

Le compte de résultat, également appelé « compte de profits et pertes » ou « état des résultats », est l’un des états financiers essentiels d’une entreprise. Il présente une vue synthétique des performances financières de l’entreprise sur une période donnée. Il s’établit généralement sur une base annuelle ou trimestrielle. Le compte de résultat permet d’analyser la rentabilité de l’entreprise en détaillant les revenus, les coûts et les dépenses associés à ses activités opérationnelles. Le compte de résultat liste et compare les produits (le chiffre d’affaires) et les charges de l’exercice (l’ensemble des dépenses). 

Il permet de faire apparaître des résultats positifs ou négatifs qui sont les bénéfices ou les pertes d’un exercice. D’où le mot « résultat ». En simple, il permet de faire apparaître, si l’entreprise est rentable ou non.

Présentation du compte de résultat

Il est classiquement établi sous forme d’un tableau (parfois Excel) mais peut être établi sous la forme d’une liste. Il est généralement établi sur 3 ans (3 exercices) et divisé en général en deux colonnes principales :

  • A gauche, l’ensemble des charges (ou dépenses) de l’exercice.
  • A droite, l’ensemble des produits (ou recettes) de l’exercice.

Le compte de résultat : boussole de la rentabilité

Le compte de résultat fournit un aperçu des performances financières d’une entreprise sur une période donnée. En analysant les éléments du compte de résultat, on peut tirer plusieurs conclusions et informations importantes sur l’état et la santé financière de l’entreprise. 

Il sert surtout à vérifier la rentabilité. Il permet de déterminer si l’entreprise a réalisé un bénéfice net ou une perte nette pendant la période. Cela indique si l’entreprise génère des revenus suffisants pour couvrir ses coûts et dégager un profit.

  • Si les charges sont supérieures aux recettes, le résultat est négatif : l’entreprise perd de l’argent
  • Si les charges sont inférieures aux recettes, le résultat est positif : l’entreprise gagne de l’argent

Les autres informations

Voici ce que l’on peut déduire d’autres du compte de résultat :

  • Marge brute : En comparant les revenus d’exploitation aux coûts de production (coûts des biens vendus), on peut calculer la marge brute. Cette marge indique la rentabilité de base de l’entreprise avant de tenir compte des dépenses opérationnelles.
  • Efficacité opérationnelle : Les ratios de rentabilité, tels que la marge nette (bénéfice net divisé par les revenus), permettent d’évaluer l’efficacité avec laquelle l’entreprise transforme ses revenus en bénéfices
  • Évolution des coûts : En observant les variations des charges d’une période à l’autre, on peut identifier les tendances dans les coûts de production. On peut également mieux contrôler les dépenses de marketing, les coûts de main-d’œuvre, etc.
  • Capacité d’endettement : Les ratios financiers, tels que le ratio d’endettement, permettent d’évaluer la capacité de l’entreprise à rembourser ses dettes à partir de ses profits.
  • Rendement des investissements : En analysant le rapport entre le bénéfice net et le capital investi, on peut évaluer le rendement que l’entreprise génère pour ses investisseurs.
  • Évaluation de la performance par rapport à la concurrence : Les entreprises peuvent comparer leurs résultats avec ceux de leurs concurrents pour évaluer leur position relative sur le marché.

En conclusion

Si le compte de résultat à de nombreuses fonctions, il peut également servir à l’identification des domaines de croissance. En comparant les sources de revenus les plus rentables et les domaines de dépenses excessives, l’entreprise peut déterminer où concentrer ses efforts d’amélioration et de croissance. Il permet ainsi une meilleure prise de décision. Les informations du compte de résultat aident les dirigeants à prendre des décisions stratégiques concernant l’allocation des ressources, le développement de nouveaux produits, l’optimisation des coûts, etc.

A noter : Tous les montants sont à porter hors taxes (sauf si non-assujettis à la TVA).

Savoir remettre à jour ses objectifs : moins de stress, plus de succès

Nous avons tous ressenti ce frisson d’excitation en fixant des objectifs ambitieux pour notre avenir. Cependant, la poursuite incessante de ces objectifs sans adaptation ni mise à jour peut souvent engendrer du stress et de l’anxiété. Les chemins de la vie sont parsemés de virages inattendus et de nouvelles opportunités. Il faut donc savoir les remettre à jour sans culpabiliser. En effet, il est fort probable que vous vous démotiviez si vous ne pouvez jamais rattraper votre retard. Comment savoir remettre à jour vos objectifs pour prévenir le stress et maintenir un équilibre sain tout en cultivant le succès ?

Pourquoi mettre à jour vos objectifs ?

On pourrait se dire que des objectifs bien fixés dès la base doivent être normalement atteints.  Cependant, la vie est une constante évolution, et nos objectifs doivent refléter cette dynamique. Les circonstances personnelles et professionnelles changent, tout comme nos priorités et nos aspirations. Ce qui était une priorité il y a quelques mois pourrait maintenant sembler dépassé ou inapproprié. Reconnaître cette évolution est le premier pas pour éviter le stress inutile et s’aligner avec la réalité en constante évolution.

Mettre à jour vos objectifs est essentiel pour rester ouvert aux nouvelles opportunités qui se présentent à vous. Parfois, ces occasions ne correspondent pas parfaitement à vos objectifs fixés. Cependant, elles pourraient être la clé d’une réalisation plus grande et plus satisfaisante. La flexibilité dans la mise à jour de vos objectifs vous permet de saisir ces opportunités et de profiter au maximum des chemins imprévus qui se dévoilent.

Savoir quand et comment mettre à jour vos objectifs

Commencez par écouter votre voix intérieure. Votre intuition est un guide puissant pour déterminer si vos objectifs sont toujours alignés avec vos valeurs et vos aspirations actuelles. Si vous ressentez un sentiment persistant de malaise ou d’insatisfaction envers vos objectifs, cela pourrait être un signe qu’il est temps de les réexaminer. Prenez le temps de vous connecter avec vous-même. Ecoutez vos sentiments et soyez honnête sur ce qui vous motive réellement.

Réévaluez ensuite vos priorités.  La vie exige des choix et des compromis. Vos priorités et vos besoins évoluent, et vos objectifs doivent refléter ces changements. Prenez régulièrement du recul pour évaluer ce qui est réellement important pour vous en ce moment. Demandez-vous si vos objectifs actuels vous rapprochent de ce que vous désirez vraiment ou s’ils vous éloignent de votre essence profonde. N’hésitez pas à ajuster vos objectifs pour qu’ils s’alignent avec votre véritable direction.

Fixez enfin des étapes intermédiaires et réalistes. Divisez vos objectifs en étapes intermédiaires plus petites et réalisables. Ces étapes vous permettent de suivre vos progrès de manière tangible et de faire des ajustements en cours de route. Si vous trouvez qu’une étape intermédiaire ne correspond plus à votre situation ou à vos besoins, ajustez-la pour qu’elle reflète votre réalité actuelle. Cette approche vous aide à conserver une vision réaliste de vos objectifs tout en gardant la flexibilité nécessaire pour vous adapter aux changements.

Les avantages d’une mise à jour réussie 

Le premier avantage réside dans la réduction du stress et de la pression. Des objectifs obsolètes ou inatteignables peuvent générer du stress inutile. Il est inutile de les garder s’ils ont été trop ambitieux. En remettant à jour vos objectifs pour qu’ils correspondent à votre situation actuelle, vous réduisez le stress et la pression d’un seul coup. Vous créez un environnement qui vous permet de progresser sans vous accabler.

Ensuite, remettre à jour ses objectifs apporte de la stimulation de la motivation. Des objectifs mis à jour vous fournissent une source renouvelée de motivation. En atteignant des étapes intermédiaires révisées, vous ressentirez un sentiment de satisfaction et de réussite. Ces victoires intermédiaires vous encouragent à continuer à travailler dur et à rester motivé pour atteindre vos objectifs finaux, tout en étant attentif aux signaux de changement.

Savoir remettre à jour vos objectifs est une compétence essentielle pour éviter le stress, maintenir votre bien-être et cultiver le succès. En reconnaissant l’évolution constante de la vie, en écoutant votre intuition, en réévaluant régulièrement vos priorités et en fixant des étapes intermédiaires réalistes, vous créez un cadre qui vous permet de vous épanouir tout en gérant les défis et les changements imprévus. Le processus de mise à jour d’objectifs n’est pas un signe de renoncement, mais plutôt un signe de sagesse, de flexibilité et de croissance. Alors, prenez le temps de réfléchir à vos objectifs actuels, d’adapter votre plan et de vous donner la permission de pivoter lorsque cela s’avère nécessaire pour vous mener vers une vie épanouissante et réussie.

Comment trouver l’équilibre entre vie privée et professionnelle

Vous êtes-vous déjà retrouvé en train de répondre à des e-mails professionnels tard dans la nuit, alors que vous étiez censé profiter de votre temps libre ? Ou peut-être avez-vous ressenti le poids constant du travail à envahir vos moments personnels ? La frontière entre la vie privée et la vie professionnelle peut être floue. Cependant, il est essentiel de maintenir un équilibre sain pour préserver votre bien-être. Voici quelques conseils pratiques pour vous aider à séparer efficacement et trouver l’équilibre entre vie privée et professionnelle.

Trouver le juste équilibre : comment faire en pratique

Priorisez la gestion du temps

L’une des clés pour maintenir une frontière nette entre le travail et la vie personnelle est la gestion du temps. Établissez des plages horaires dédiées au travail et d’autres pour vos activités personnelles. Utilisez des outils tels que des agendas électroniques pour planifier vos journées de manière à éviter les chevauchements. En fixant des limites de temps, vous pouvez mieux vous concentrer sur chaque aspect de votre vie sans qu’ils ne se télescopent. De plus, la gestion du temps vous permet de définir des moments clés pour vos tâches professionnelles. Elle vous aide à maximiser l’efficacité de votre travail, ce qui libère davantage de temps pour vos loisirs.

Créez un espace de travail dédié

Avoir un espace de travail dédié, même à la maison, peut faire des merveilles pour séparer vie professionnelle et vie privée. Cet espace vous aidera à concentrer vos efforts lorsque vous êtes en mode « travail » et à vous déconnecter mentalement lorsque vous quittez cet espace. Si possible, choisissez une pièce ou un coin calme pour éviter les distractions et favoriser la productivité. Investir dans un mobilier ergonomique et confortable pour votre espace de travail peut également contribuer à votre bien-être et à votre efficacité.

Fixez des limites claires

Établir des limites claires avec vos collègues, amis et famille est crucial pour éviter que le travail ne déborde dans votre vie personnelle. Communiquez vos horaires de travail et soyez ferme quant à vos disponibilités en dehors de ces heures. Soyez d’abord ferme avec vous-même. Respectez vos propres limites en évitant de consulter vos e-mails professionnels pendant vos moments de détente. Lorsque vous maintenez ces limites, vous indiquez non seulement aux autres comment vous souhaitez être traité, mais vous montrez aussi à vous-même que vous accordez de la valeur à votre temps personnel.

Désactivez les notifications en dehors des heures de travail

Les notifications incessantes sur votre téléphone peuvent être une source constante de distraction et d’anxiété. Prenez l’habitude de désactiver les notifications liées au travail en dehors de vos heures de travail. Cela vous permettra de vous concentrer pleinement sur vos activités personnelles sans être constamment sollicité par des tâches professionnelles. Vous serez ainsi plus présent dans chaque instant, ce qui renforcera votre capacité à profiter pleinement de votre temps libre.

Conseils pour une transition en douceur entre 

Vous pouvez commencer par pratiquer la pleine conscience. Elle consiste à être pleinement conscient de l’instant présent. Intégrez des pratiques de pleine conscience dans votre routine quotidienne pour vous aider à vous détacher mentalement du travail lorsque vous êtes avec votre famille ou en train de vous détendre. Des exercices simples de respiration ou de méditation peuvent aider à calmer votre esprit et à vous recentrer. La pleine conscience vous aide à créer une barrière psychologique entre le monde du travail exigeant et le monde de la vie personnelle épanouissante.

Engagez-vous dans des activités personnelles significatives. Faites de vos activités personnelles une priorité. Qu’il s’agisse de faire de l’exercice, de lire un livre, de cuisiner ou de passer du temps avec vos proches, engagez-vous activement dans ces activités. Elles servent non seulement de distractions positives, mais aussi de rappels constants que votre vie ne se résume pas seulement au travail. L’investissement dans vos passions et relations personnelles crée une dynamique de bien-être qui soutient votre capacité à maintenir la distance avec les préoccupations professionnelles.

En conclusion : un équilibre essentiel

Trouver l’équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle est un défi, mais avec une planification minutieuse et des habitudes saines, il est tout à fait réalisable. En mettant en œuvre ces conseils pratiques, vous pouvez réduire le stress, améliorer votre bien-être et créer une frontière solide entre vos différentes sphères de vie. N’oubliez pas que vous méritez de vivre une vie épanouissante, à la fois professionnellement et personnellement. Alors, prenez les rênes de votre temps et créez l’équilibre que vous méritez. En investissant dans cette séparation consciente, vous investissez dans une meilleure qualité de vie dans son ensemble.

Le plan de financement initial

Le plan de financement initial pour les entreprises, également appelé « plan de financement de démarrage » ou « prévisionnel », est un document financier essentiel qui détaille les sources et les utilisations prévues des fonds nécessaires pour lancer et démarrer une nouvelle entreprise. Ce plan permet aux entrepreneurs et aux investisseurs de comprendre comment les ressources financières seront mobilisées et utilisées dans les premières étapes de l’activité de l’entreprise.

A quoi cela sert ?

Il permet : 

  • De savoir à combien se chiffre le projet. Il s’agira ensuite de savoir si les ressources durables nécessaires peuvent être réunies
  • D’adapter le projet en le modifiant pour réduire les besoins en sous-traitant par exemple.
  • D’abandonner le projet si les fonds propres nécessaires s’avèrent insuffisants par rapport aux fonds d’emprunt à obtenir.

Sa présentation

Le plan de financement initial se présente sous la forme d’un tableau comprenant deux parties : 

  • A gauche, on place les besoins de financement durables
  • A droite, les ressources financières durables.

1/ Les besoins durables

Ce sont : les frais d’établissements, les investissements et le Besoin en fonds de roulement (BFR)

  • Les frais d’établissement : ce sont les dépenses nécessaires pour constituer l’entreprise pour une période longue. Il s’agit des honoraires de conseil ou d’avocat, des frais d’immatriculation, des frais de première publicité …
  • Les investissements Il s’agit de la constitution de l’équipement de l’entreprise.
    On intègre dedans :
    • Les immobilisations incorporelles : acquisitions de brevet, licence, droit a bail, fonds de commerce …
    • Les immobilisations corporelles : matériels, machines, mobilier, véhicules, terrains, ordinateurs, construction, agencements, installations…
    • Les immobilisations financières : dépôts et cautions, prises de participation dans d’autres sociétés… Ils sont en général hors taxes (H.T) sauf si l’entreprise ne peut pas récupérer la TVA. Il faut exclure les « petits équipements » dont la valeur est de moins 500 euros HT. Ils seront à mettre dans le compte de résultat du premier exercice.
  •  Le Besoin en fonds de roulement (BFR) : pour commercialiser un produit, il faut en acquérir un stock. Ensuite, les clients demandent parfois de payer plus tard ce qui constitue une « créance client ». De la même manière les fournisseurs peuvent être payés parfois plus tard, ce qui constitue une « dette fournisseurs » On comprend bien que tant que le client n’a pas payé, il s’agira pour l’entreprise d’assumer l’écart.
    La formule du Besoin en fonds de roulement (BFR) est :
    BFR = Stocks moyens + les encours moyens de créances sur les clients – les encours moyens de dettes à l’égard des fournisseurs.

2/ Les ressources durables

On distingue souvent : 

  • Les apports personnels des différents associés : capital social et comptes-courants d’associés
  • Les apports en compléments : subvention, primes, emprunts à moyen ou long terme

L’équilibre à obtenir

Si les besoins durables restent supérieurs aux durables, il faudra combler cette différence par un apport externe. Pour obtenir cet équilibre on pourra penser au financement bancaire, aux prêts d’honneur ou au crédit-bail pour financer une partie des investissements.

Attention : la banque ne finance en général que 70% du prix HT des investissements corporels. Il faudra donc exclure le Besoin en fonds de roulement (BFR) et les investissements incorporels sauf le fonds de commerce.

Les noms de startups les plus farfelus

Bienvenue dans le royaume éclatant de l’entrepreneuriat moderne, où les idées brillantes fusionnent parfois avec l’absurde pour donner naissance à des noms de startups des plus farfelus. L’univers des startups est une aventure où l’innovation débridée danse avec l’étrange pour créer des noms qui piquent la curiosité et restent gravés dans l’esprit. Préparez-vous à plonger dans le kaléidoscope de la créativité déjantée. Découvrez comment des noms apparemment incohérents peuvent devenir des emblèmes précieux de l’esprit startup.

L’Art de l’assemblage – quand deux mots deviennent un

Dans le laboratoire des noms de startups, les expériences de fusion sont monnaie courante. Des collisions verbales surprenantes, comme « Snapchat » (snap + chat) ou « Spotify » (spot + identify), sont la preuve que l’ingéniosité peut surgir là où on l’attend le moins. Ces noms hybrides intriguent et font grincer des dents, mélangeant des éléments disparates pour créer une potion magique qui évoque un sourire ou un froncement de sourcils.

La singularité éclatante – noms qui se dressent seuls

Certains entrepreneurs ont fait le choix audacieux d’embrasser l’unique. Des noms tels que « Apple » ou « Amazon » n’avaient aucun lien avec leurs industries respectives au départ. Pourtant, ces noms singuliers ont acquis une signification nouvelle avec le temps, évoquant des images puissantes de la technologie et du commerce modernes. Après tout, pourquoi se conformer quand vous pouvez simplement être vous-même ?

L’art du jeu de mots – quand les animaux prennent le pouvoir 

Dans l’arène de la startup, les jeux de mots sont des épées tranchantes dans la bataille de l’attention. Des noms comme « MailChimp » (mail + chimpanzé) ou « PandaDoc » (panda + document) jonglent avec les sons et les significations pour créer des noms mémorables et distinctifs. Ces noms comiques sont comme des clins d’œil complices, engageant le public et laissant une marque durable.

Les noms énigmatiques – un voyage au-delà des limites du langage

Certaines startups optent pour des noms qui défient les conventions du langage. Des noms tels que « Lyft » ou « Quora » ne se rattachent à aucun concept existant, mais ils suscitent une curiosité insatiable. Ces noms énigmatiques laissent entendre que les startups sont bien plus que de simples mots – elles sont des portes vers l’inconnu.

Le sourire comme stratégie – quand l’humour devient l’arme suprême

L’humour peut être l’atout secret dans la création de noms de startups. Des noms tels que « Dollar Shave Club » ou « Groupon » utilisent l’humour pour créer un effet mémorable. Après tout, se faire raser tout en économisant des dollars est une offre difficile à refuser. Ces noms ludiques transforment les produits en expériences et les entrepreneurs en raconteurs d’histoires.

Le mystère des néologismes – l’art de créer des mots

Certains noms de startups semblent surgir d’un dictionnaire inconnu. Des combinaisons de syllabes apparemment aléatoires, comme « Zillow » ou « Tumblr », se sont imposées comme des éléments fondamentaux de la culture startup. Ces noms énigmatiques prennent vie à mesure que les entreprises prospèrent, élargissant notre vocabulaire et offrant une dose de mystère.

En conclusion 

Les noms de startups farfelus sont un mélange enivrant de génie et de folie, capturant l’essence même de l’entrepreneuriat. Que ce soit en fusionnant des mots, en jouant avec les sonorités, ou simplement en se démarquant de la norme, ces noms ont le pouvoir de captiver et d’intriguer. Alors que nous continuons à explorer le territoire inexploré de l’innovation, n’oublions jamais que les noms farfelus sont souvent les clés qui ouvrent les portes de l’imagination et du succès.

L’Assemblée Générale Ordinaire : tout ce que vous devez savoir

L’Assemblée Générale Ordinaire (AGO) peut sembler être une expression réservée au jargon des affaires. Ne laissez pas ce terme vous intimider. Que vous soyez investisseur, actionnaire, membre d’une association ou simplement curieux de comprendre les rouages de la prise de décisions dans une organisation, cet article vous accompagne pour découvrir en détail comment fonctionne une Assemblée Générale Ordinaire.

Le fondement de l’assemblée générale ordinaire

L’Assemblée Générale Ordinaire est une réunion annuelle incontournable. Elle rassemble les membres d’une organisation, qu’il s’agisse d’une entreprise ou d’une association. Son objectif est de discuter, d’approuver et de prendre des décisions importantes pour le futur de l’entité. Des sujets variés, allant de l’approbation des comptes annuels à la nomination des dirigeants en passant par la distribution des bénéfices, sont abordés et soumis au vote.

Selon le type d’organisation, l’AGO peut concerner différents groupes, tels que les actionnaires d’une société ou les membres d’une association. Les participants à l’AGO sont des acteurs clés qui ont une voix dans les orientations futures de l’entité. Les actionnaires et les membres en règle ont ainsi la possibilité d’influencer les décisions prises au cours de cette réunion.

Le processus de l’assemblée générale ordinaire

Avant que l’AGO ne se tienne, les participants reçoivent une convocation écrite ou électronique. Cette invitation comprend l’ordre du jour, la date, l’heure et le lieu de la réunion. Elle contient également les documents pertinents. Ce sont les rapports financiers, les propositions de résolutions et les candidatures aux postes de direction. Ceux-ci sont utiles aux participants pour s’informer en amont. 

L’AGO débute par une ouverture officielle effectuée par le président de l’organisation. L’ordre du jour est présenté et soumis à l’approbation des participants. Cette phase est essentielle car elle établit les sujets votés lors de la réunion. Les dirigeants présentent une série de rapports, tels que les rapports financiers et opérationnels, qui donnent une vision d’ensemble de la situation de l’organisation. Les participants ont alors la possibilité de poser des questions et d’exprimer leurs préoccupations. Les décisions sont prises au moyen de résolutions qui peuvent être adoptées à la majorité simple, à la majorité qualifiée ou à l’unanimité. La majorité dépend des règles propres à l’organisation et des sujets en discussion. Celles-ci sont en général définies dans les statuts.

Une fois que toutes les questions ont été abordées et que les résolutions ont été votées, le président met fin à la réunion. Si l’entité a généré des profits, il peut être décidé de distribuer des dividendes aux actionnaires. Cette décision repose sur les résultats financiers présentés et les résolutions adoptées.

Son rôle crucial 

L’AGO incarne les principes de transparence et de démocratie au sein d’une organisation. Elle offre aux membres la chance de participer activement aux décisions majeures qui influencent la direction et la gestion de l’entité. Cela renforce la confiance des parties prenantes dans les opérations de l’organisation. Elle exerce un rôle essentiel dans la surveillance des dirigeants et de la gestion financière de l’entité. Les participants ont l’opportunité de poser des questions, de remettre en question les choix et de demander des clarifications sur les activités passées et à venir. Cela favorise une responsabilisation accrue au sein de l’organisation.

L’Assemblée Générale Ordinaire peut sembler complexe à première vue, mais en réalité, elle incarne le cœur démocratique d’une organisation. La compréhension de son fonctionnement est primordiale pour tous ceux qui souhaitent s’engager activement dans les décisions et les orientations de l’entité. Que vous soyez actionnaire ou membre, l’AGO est une opportunité de faire entendre votre voix et de contribuer à façonner l’avenir de l’organisation. En participant ou en suivant de près ces réunions, vous devenez un acteur clé de son succès. Alors, ne sous-estimez pas le pouvoir de l’Assemblée Générale Ordinaire et soyez prêt à exercer votre influence pour le bien de l’entité qui vous tient à cœur.

Le BA. BA de la stratégie

L’étude de marché prend toute sa signification lors de l’élaboration de la stratégie. Celle-ci fait apparaître rapidement le bien-fondé ou non d’une stratégie. Le choix de la stratégie intervient donc après avoir réalisé son étude de marché mais également fixé le chiffre d’affaires prévisionnel. Le BA. BA de la stratégie influera, bien entendu, sur la réalisation de ce chiffre d’affaires même s’il s’agit en général d’adapter sa stratégie aux objectifs fixés. 

La stratégie consiste à savoir quelles sont les meilleures décisions à prendre pour pénétrer un marché. Tout d’abord, il ne faut pas concevoir la stratégie comme réservée aux intellectuels. Celle-ci colle d’abord au terrain. La fixer demande principalement une bonne connaissance du marché ciblé et du bon sens. Le porteur de projet ou le chef d’entreprise devra garder en mémoire que la stratégie est une vision à long terme de l’entreprise mais quelle devra se décliner en action opérationnelle. Il ne devra pas oublier également que si la stratégie fixe une ligne conductrice mais qu’elle ne devra pas être figée : elle devra prendre en compte les enseignements du terrain.

Définition de la stratégie

La stratégie peut être définie selon deux grandes définitions :

  • « consiste en une allocation des ressources qui engage l’organisation dans le long terme en configurant son périmètre d’activité avec pour objectif la réponse aux attentes des parties prenantes, l’obtention d’un avantage concurrentiel & la création de valeur pour les clients » C’est le Principe d’efficience : économie des ressources pour une valeur ajoutée
  • « Ensemble des voies & des moyens essentiels que le groupe dirigeant essaye de privilégier pour assurer sur la durée, le renouvellement des compromis acceptables par les parties prenantes en tenant compte des exigences de l’environnement & des capacités réunies ». C’est Principe d’efficacité : atteinte des objectifs des parties prenantes 

En général

Fixer sa stratégie correspond à prendre une décision en fonction :

  • Des parties prenantes
  • De l’environnement
  • Des moyens à sa disposition (compétences et capacité interne de l’entreprise).
  • Des objectifs fixés

La stratégie est une réflexion qui permet d’atteindre les objectifs fixés (chiffre d’affaires, part de marché…) en effectuant un choix parmi les différentes options possibles. Ce qu’il faut comprendre avec la stratégie est qu’elle doit ensuite se décliner en action opérationnelle et influera très concrètement sur le mix marketing (produit, prix, distribution et communication)

Les deux fondamentaux de la stratégie

Fixer sa stratégie passe principalement à travers deux grands choix que devra effectuer le chef d’entreprise :

  • le choix des cibles (ou clients) : un même produit peut s’adresser par exemple aux jeunes, aux femmes, aux hommes….
  • le choix d’un positionnement : il s’agit de la perception que l’on souhaite par les cibles et les concurrents (produit de luxe, produit bon marché, produit de qualité…).

Voir aussi l’article construire sa stratégie grâce au modèle VIPConseils : Essayer de ne pas être perçu comme un concurrent : En général, l’entreprise arrive sur un marché ou des concurrents sont déjà présents. Ceux-ci peuvent avoir des capacités financières plus importantes que le nouvel entrant et réagir notamment s’il tente de « casser » les prix.

Tout savoir sur le turnover 

Dans le vaste univers des ressources humaines et de la gestion d’entreprise, un terme revient de manière récurrente : le « turnover ». Mais que signifie-t-il vraiment ? Et pourquoi est-il si crucial pour les entreprises d’aujourd’hui ? 

Le turnover, également appelé « taux de rotation du personnel », englobe le flux d’entrées et de sorties de collaborateurs au sein d’une entreprise. Mesuré en pourcentage, ce taux reflète la fréquence à laquelle les employés quittent leur poste pour être remplacés par de nouveaux arrivants. 

Turnover haut et bas

Un taux de turnover élevé peut engendrer des conséquences significatives au sein d’une entreprise. Non seulement cela occasionne la perte de compétences et de connaissances, mais il se traduit également par des coûts financiers substantiels, résultant des dépenses liées au recrutement, à la formation et à l’intégration de nouveaux employés. Par ailleurs, cela peut altérer la culture d’entreprise et impacter la motivation des salariés restants.

Bien qu’un faible taux de turnover ne soit pas toujours atteignable ni souhaitable, maintenir un turnover géré comporte des avantages notables. Cela contribue à une stabilité opérationnelle, renforce la cohésion de l’entreprise, préserve les relations clients et réduit les dépenses liées au recrutement et à la formation.

Les diverses catégories de turnover

Il est important de noter que le turnover peut être subdivisé en différentes catégories. Le « turnover volontaire » se réfère aux départs décidés par les employés eux-mêmes, souvent en quête de meilleures opportunités ailleurs ou en raison de problèmes de satisfaction au travail. À l’opposé, le « turnover involontaire » survient lorsque l’employeur met fin au contrat, généralement en réponse à des performances insatisfaisantes ou à des restructurations.

Les facteurs sous-jacents au turnover

De multiples facteurs peuvent contribuer au turnover au sein d’une organisation. Des problèmes de gestion, l’absence de perspectives d’évolution, un déséquilibre entre vie professionnelle et personnelle, ainsi que des tensions interpersonnelles au sein de l’équipe peuvent tous influencer la décision des employés de quitter leur poste.

Stratégies pour maîtriser le turnover

Réduire le turnover et encourager la rétention des talents demeurent des objectifs cruciaux pour de nombreuses entreprises. Pour y parvenir, il est impératif de cultiver un environnement de travail favorable, de fournir des opportunités de développement professionnel, de proposer des rémunérations compétitives et d’établir une communication transparente entre la direction et les employés.

Pour mieux gérer le turnover, il est impératif de suivre et d’analyser les tendances. Les données relatives au turnover offrent des informations précieuses pour identifier les départements, postes ou périodes connaissant des taux de rotation élevés. Cette analyse peut guider les prises de décisions stratégiques visant à améliorer la rétention et la satisfaction des employés.

Ne pas négliger l’onboarding

Un bon processus d’onboarding peut en effet contribuer à réduire le turnover en permettant aux nouveaux employés de s’intégrer plus rapidement et efficacement dans l’entreprise. Voici quelques étapes et pratiques à considérer pour mettre en place un onboarding efficace :

  • Planification préalable : Avant l’arrivée du nouvel employé, préparez son espace de travail, son ordinateur, ses outils et ses accès. Communiquez avec lui avant son premier jour pour fournir des informations sur l’heure de début, l’emplacement, la tenue vestimentaire, etc.
  • Accueil chaleureux : Accueillez le nouvel employé avec enthousiasme dès son premier jour. Organisez une rencontre avec son responsable et son équipe, ainsi qu’une visite des locaux.
  • Documentation claire : Fournissez au nouvel employé une documentation complète sur l’entreprise, sa culture, sa mission, ses valeurs, ses politiques et procédures. Cela l’aidera à comprendre rapidement l’environnement de travail.
  • Formation structurée : Concevez un plan de formation personnalisé pour les compétences spécifiques requises pour le poste. Assurez-vous que la formation est progressive et inclut des sessions pratiques et interactives.
  • Mentorat : Attachez chaque nouvel employé à un mentor ou à un collègue expérimenté. Cette personne peut guider le nouvel employé, répondre à ses questions et l’aider à naviguer dans l’entreprise.
  • Intégration sociale : Encouragez les interactions sociales en organisant des déjeuners, des activités d’équipe et des séances de réseautage. Cela aide à créer un sentiment d’appartenance et à établir des relations plus rapidement.

Des éléments à définir

  • Établissement d’objectifs : Définissez des objectifs clairs et atteignables pour les premiers mois du nouvel employé. Cela lui donne un sentiment de direction et de contribution à l’entreprise.
  • Feedback régulier & évaluation continue: Organisez des réunions de suivi fréquentes avec le responsable et le mentor pour évaluer les progrès, identifier les défis et fournir des commentaires constructifs. Surveillez la satisfaction du nouvel employé quant au processus d’onboarding. Obtenez des commentaires sur ce qui fonctionne bien et ce qui pourrait être amélioré. Après les premiers mois, organisez une réunion de rétrospective pour évaluer l’efficacité de l’onboarding et apporter des améliorations pour les futurs employés.
  • Flexibilité : Soyez flexible et ouvert aux ajustements en fonction des besoins et de la progression du nouvel employé. Adaptez l’onboarding en conséquence.

Équilibrer les forces du turnover

En définitive, le turnover reste une réalité incontournable dans le paysage professionnel. Néanmoins, il peut être appréhendé de manière proactive pour atténuer ses impacts négatifs et optimiser ses avantages. En créant un environnement de travail épanouissant, en investissant dans le perfectionnement professionnel et en surveillant attentivement les tendances, les entreprises peuvent cultiver un équilibre harmonieux entre renouvellement et fidélisation de leurs ressources humaines.

TRIBUNE – L’ambition d’un entrepreneur ? Ne rien faire !

Si on s’imagine souvent le chef d’entreprise comme se donnant corps et âmes à son entreprise, il se peut que son but soit, en réalité, de ne rien faire. Il est vrai qu’il est toujours gênant de penser qu’une personne puisse gagner énormément d’argent en ne faisant rien. Sauf que voilà, en réalité, certains entrepreneurs pensent qu’il devrait s’agir d’une volonté. Elle serait logique pour le bien de l’entreprise. Voyons les raisons qui peuvent conduire l’entrepreneur à aller dans cette ambition d’un entrepreneur : Ne rien faire !

Une entreprise doit pouvoir tourner sans son chef

Une entreprise qui peut fonctionner de manière efficace en l’absence de son chef ou fondateur présente plusieurs avantages. Globalement, cela garantit la durabilité à long terme de l’entreprise. En effet, cela évite d’abord le risque de « point unique de défaillance ». Si l’ensemble de l’entreprise dépend d’une seule personne, cela crée un risque majeur. Si cette personne tombe malade, quitte l’entreprise ou rencontre un obstacle, toute l’entreprise peut être mise en péril. Une entreprise avec une équipe compétente et autonome réduit ce risque.

Ensuite, la nécessité d’un seul homme ralentit la croissance. Si une entreprise ne peut pas fonctionner sans le chef, elle est limitée dans sa capacité à se développer. L’entreprise doit être en mesure de gérer un volume croissant de travail, de clients et de responsabilités sans que tout repose sur les épaules du chef. 

Mais ce n’est pas tout. Sa non-nécessité encourage l’innovation. Une équipe autonome et diversifiée peut générer davantage d’idées et d’innovations. Lorsque les membres de l’équipe sont encouragés à prendre des décisions et à contribuer de manière créative, cela peut stimuler la croissance et l’évolution de l’entreprise. Ceci sans compter que cela aide à prendre des décisions plus rapidement et peut également préparer la succession. Tôt ou tard, le chef ou le fondateur pourrait décider de prendre sa retraite ou de quitter l’entreprise. Si une transition en douceur n’est pas préparée à l’avance, cela pourrait avoir un impact négatif sur l’entreprise. Une planification de la succession et une équipe capable de prendre le relais sont essentielles.

Une fierté personnelle 

La fierté ressentie peut découler de plusieurs facteurs importants liés à l’accomplissement personnel et professionnel. Il est vrai qu’il est globalement satisfaisant d’accomplir une tâche jugée difficile. Lancer et faire prospérer une entreprise n’est pas une tâche facile. Il n’y a qu’à voir le nombre de faillite chaque année pour s’en rendre compte. Quand une entreprise atteint un stade où elle peut fonctionner sans nécessiter une implication quotidienne du fondateur, cela représente la réalisation d’un objectif majeur. Cette réalisation peut être source de grande fierté, car elle démontre la capacité à transformer une idée en une réalité autonome

Cela valide également les compétences entrepreneuriales de l’intéressé. Créer une entreprise qui peut fonctionner de manière autonome reflète les compétences entrepreneuriales du fondateur. Cela démontre sa capacité à planifier, organiser, diriger et gérer efficacement une entreprise, ainsi qu’à prendre des décisions éclairées et à résoudre des problèmes.

Il faut dire qu’il y aura également des conséquences sur le patrimoine personnel, certes, mais également patrimoine familial. Pour certains entrepreneurs, la création d’une entreprise autonome peut représenter un héritage et un legs durable pour leur famille ou leurs descendants. Cela peut engendrer un sentiment de fierté en sachant que leur travail a un impact qui perdurera dans le temps.

On ne cache pas également que cela est bénéfique pour la confiance en soi. Il y a une certaine reconnaissance et admiration pour les entrepreneurs qui ont fondé une entreprise à impact ou qui offrent un service utile. 

Une fierté collective 

Aussi on peut penser à l’impact positif sur les autres notamment sur les employés, les clients et les partenaires. Cela peut créer des emplois, répondre à des besoins du marché et contribuer à l’économie locale

La fierté peut venir du fait de créer une entreprise à impact significatif. Celle-ci va au-delà du simple succès financier. Déjà parce que l’entreprise peut entraîner un changement positif dans la société. Contribuer à la résolution de problèmes tels que la pauvreté, l’accès à l’éducation, la durabilité environnementale, etc., peut générer un sentiment de fierté en sachant que l’entreprise fait une différence dans le monde. Ensuite, car cela peut vous aligner avec vos valeurs personnelles ou encore 

Certes, créer une entreprise est souvent le résultat de dévouement, de compétence et de persévérance. Même s’il peut être désagréable de penser que votre utilité au sein de la société diminue, il existe des raisons d’en être fier.

Planifier ses actions

Une fois sa stratégie établie (après avoir définie son positionnement et ses cibles), le porteur de projet va pouvoir agir sur les quatre composantes du mix marketing : le produit, le prix, les réseaux de vente ou de distribution et la communication afin d’adapter au mieux par rapport à sa cible. Après avoir défini ses cibles prioritaires, il doit planifier ses actions. Il s’agit de transformer une stratégie en actions concrètes et de déterminer la durée de ces actions. Suivant la stratégie choisie, le créateur devra s’appuyer plus ou moins sur un élément du mix-marketing avec pour chacun ses conséquences.

Établissement du plan d’actions

Pour être efficace, une stratégie doit être traduite en plan d’action. Plusieurs phases sont à mettre en place :

  • Définir ses objectifs : Se les fixer permet de pouvoir mesurer l’atteinte ou non des objectifs ainsi que le retour sur investissement. Les actions post-stratégiques s’enracinent idéalement dans des objectifs spécifiques, mesurables, atteignables, pertinents et temporellement définis (critères SMART). Ces objectifs précis serviront de boussole, garantissant que chaque action s’aligne sur la vision stratégique.
  • Établir la liste des actions nécessaires pour atteindre les objectifs. Plusieurs actions sont souvent nécessaires. Il faudra tenir compte de la capacité financière de l’entreprise.
  • Mettre en place un calendrier : avant d’établir le calendrier, il ne faudra pas prendre en compte des délais raisonnables. Il est conseillé de classer les actions en cours (0 à 6 mois), moyen (6 à 24 mois) et long terme (24 mois à +)
  • L’évaluation du budget : elle est nécessaire car un objectif peut être trop coûteux à mettre en place. Il s’agira alors de changer de stratégie ou de modifier les objectifs.
  • La mise en place des outils de contrôle. Mettre en place des mécanismes pour mesurer les progrès et les résultats de chaque action. Si les indicateurs montrent des écarts par rapport aux objectifs, il est nécessaire d’identifier rapidement les problèmes et d’apporter des ajustements.

Quelques astuces pour bien planifier

  1. Hiérarchiser et établir des échéances : Une planification minutieuse nécessite de hiérarchiser les actions en fonction de leur importance et de leur impact. En attribuant des échéances réalistes à chaque action, les entreprises évitent les retards coûteux et maintiennent une dynamique constante.
  2. Affecter les ressources adéquates : Une exécution réussie exige des ressources suffisantes en termes de main-d’œuvre, de budget et de technologie. Veillez à allouer les ressources nécessaires à chaque action pour garantir une mise en œuvre fluide.
  3. Communication transparente : Maintenir une communication claire et constante à tous les niveaux de l’organisation est crucial. Les membres de l’équipe doivent comprendre leur rôle, les objectifs et l’importance de leur contribution pour éviter toute confusion.
  4. Flexibilité et adaptation : Les plans peuvent changer en raison de facteurs imprévus. Il est essentiel d’adopter une approche flexible et de rester ouvert aux ajustements, tout en gardant à l’esprit les objectifs stratégiques à long terme.
  5. Apprentissage continu : Chaque action entreprise offre des leçons précieuses, qu’elles soient positives ou négatives. Intégrer une culture d’apprentissage continu favorise l’amélioration constante et la capacité à s’adapter aux évolutions du marché.
  6. Alignement avec la stratégie globale : À chaque étape, les actions doivent être évaluées pour s’assurer qu’elles restent alignées avec la stratégie d’entreprise à long terme. Si une action n’est plus pertinente, il peut être nécessaire de la reconsidérer ou de l’ajuster.