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Ces phrases et mots que seul l’entrepreneur comprend

Vous l’avez décidé, vous allez créer votre boite et pour cela vous allez multiplier les rencontres mais vous allez vite vous rendre compte au premier salon auquel vous allez participer que  vous allez devoir acquérir de nouvelles expertises. La communauté des entrepreneurs et plus largement l’écosystème entrepreneurial comprenant notamment les Business Angels et des acteurs de la création utilisent un vocabulaire souvent seulement intelligible au sein de leur communauté. 

Les mots de l’entrepreneuriat sont souvent issus de mots anglais, qui pour celles et ceux qui ne maîtrisent pas la langue de Shakespeare, rendent encore plus obscurs leur compréhension. En voici un florilège.

A/B Testing

L’A/B testing est une méthode de test fréquemment utilisée en marketing (inbound et outbound). Le principe consiste à proposer deux versions, observer les résultats et de réitérer en fonction de ces derniers.

« Je vais participer à un networking » :

Le networking, c’est participer à des rencontres dans lesquelles il est aisé de se constituer un réseau de relations notamment dans un but professionnel. Dans ce type de rencontres, souvent initiées par des clubs ou des salons, vous devez savoir que les candidats sont nombreux et qu’il vous faudra vous démarquer. Les tours de table s’organisent pour que vous puissiez en l’espace d’une à deux heures rencontrer un maximum de personnes et aussi échanger vos cartes de visite afin de développer votre business.

« Super ton pitch !» :

Vous étiez abonné au mot traditionnel présentation ? Et bien vous adopterez celui-ci sans vous en rendre compte ! Le pitch représente une présentation expresse (en quelques phrases maximum) de son projet d’entreprise. Tout entrepreneur doit être capable d’expliquer de manière succincte mais pertinente le fonctionnement de son produit/service. Il est souvent désigné pour caractériser la présentation devant les Business Angels ou lors des concours. Cette forme de présentation venu des Etats-Unis appelé aussi, l’Elevator pitch, «argumentaire d’ascenseur», est une très brève présentation orale qui permet d’expliquer en quelques phrases un projet et donc d’aller à l’essentiel.

Love money :

Elle se traduit littéralement par l’« argent de l’amour » et se définit par « épargne affective de proximité ». Il s’agit de l’argent de proches, famille et amis, qui deviennent alors actionnaires de la société. Le love money est aussi appelé « les 3 C » : cousins, copains et cinglés !

Les Business Angels :

Ce sont des personnes qui investissent une partie de leur argent dans une jeune entreprise à qui elles adressent des conseils. Ses principales motivations sont la recherche de plus-values en capital ou la volonté de favoriser l’émergence des entreprises leader de demain.

« J’ai fait un premier tour de table » :

Il ne s’agit pas de la présentation ou de l’interrogation des participants dans une réunion mais lors de la réalisation d’une levée de fonds, « un premier tour de table » permet de récolter de l’argent pour financer son projet. Ce premier  tour de table s’effectue souvent auprès des proches (Love money) ou des Business Angels.

« J’ai monté mon activité en mode Bootstrap » :

Dans la langue traditionnelle, ce mot  signifie fonds propres. L’entrepreneur crée son entreprise sans recourir à un financement extérieur, uniquement avec ses fonds propres, sa trésorerie personnelle.

Closing :

Dernière étape d’un investissement (ou d’un désinvestissement), à l’issue de laquelle tous les documents juridiques sont signés, les fonds sont versés par les investisseurs financiers et la transaction est réalisée.

Disrupter :

Effectuer des changements, des innovations en bouleversant les habitudes d’un secteur.

Les Fonds propres :

Ils représentent le montant des investissements apporté par le créateur d’entreprise et ses associés lors de la création de l’entreprise. Ils permettent notamment d’apporter une garantie pour les créanciers qui financent le reste de l’investissement nécessaire à la création de l’entreprise.

La Levée de fonds :

Il s’agit d’un processus permettant de faire appel à des investisseurs extérieurs pour réunir les fonds nécessaires au développement de l’entreprise.

Le Benchmarking :

Il s’agit d’une méthode systématique d’évaluation des offres concurrentes ou des entreprises reconnues comme leader. La finalité est de déterminer, analyser et s’approprier les bonnes pratiques des organisations les plus performantes.

Le BFR – Besoin en Fonds de Roulement :

Il désigne la différence entre les actifs et les passifs d’exploitation d’une société. Il représente dans la majorité des cas un besoin de financement auquel l’entreprise est confrontée. On en parle généralement pour désigner la différence entre les délais de paiement de vos clients et ceux de vos fournisseurs. 

Le board

Un « board” de directeurs est un comité de direction (ou comité exécutif) qui conjointement supervise les activités d’une organisation.

le capital d’amorçage

Le capital d’amorçage se dit des fonds apportés par des investisseurs afin de financer le démarrage d’une entreprise.

  • Le Crowdfunding : ce mot signifie financement participatif. Il s’agit d’une technique de financement de projets de création d’entreprise qui utilise, en général, internet pour mettre en relation les investisseurs et les porteurs de projet.
  • Le story telling : il permet de rendre le discours plus vivant (ex : avocat qui aide les entreprises en difficulté, avec à la fin un happy end avec le client qui sort de l’impasse). Raconter une histoire permet de rendre le récit plus attractif et plus mémorable, mais aussi lui permettre d’être en résonance avec une de ses connaissances.
  • Licorne (Unicorn en anglais) : start-up qui dépasse le milliard de dollars de valorisation.
  • Coworking : Il désigne un espace de travail partagé par plusieurs entreprises dans un même lieu. Si à la base le coworking était réservé pour désigner des entreprises travaillant dans un « open space  », il indique de plus en plus un espace de travail où les entreprises sont incitées à se rencontrer et où des interactions sont créées.
  • Scalable / Scalabilité : capacité du produit de s’adapter au changement d’échelle et de grandeur quand la start-up se développe.
  • Think tank : il s’agit d’un laboratoire d’idées, d’un groupe de réflexion.

6 bonnes raisons d’adopter un style décontracté

La manière de s’habiller a un impact sur la manière dont une personne se sent sur son lieu de travail. Elle renvoie une image de vous et de votre entreprise. Dans un monde moderne, le costume et le tailleur ne demeurent plus forcément de mise. Voici 6 bonnes raisons de les laisser au placard et d’adopter un style décontracté.

Il faut le reconnaître les dirigeants de start-up ont dépoussiéré les habitudes et ont voulu mettre en exergue que le talent ne se trouve pas dans le costume. D’ailleurs, les porteurs de projets n’ont pas souvent les moyens financiers pour s’offrir une garde-robe complète et donc ils optent pour la tenue vestimentaire qui leur permet de s’adapter à toutes les circonstances !

1- Garder son identité

L’habit ne fait pas le moine, mais il donne toujours un message sur notre personnalité ou sur vos goûts, volontairement ou pas. Pour certains Français, la tenue vestimentaire classique du travail ne sert qu’à s’adapter au monde où ils exercent leur activité et à créer une distance avec le monde professionnel. Ainsi, en permettant à vos employés d’exprimer leurs goûts vestimentaires (sans tomber dans l’extravagance) vous leur donnez l’occasion de mieux dévoiler leur personnalité et de les connaître. Selon Marc Jacobs « s’habiller est une forme d’expression de soi. Il y a des indices de qui vous êtes dans ce que vous portez ». N’oubliez pas que le style vestimentaire peut leur donner plus d’assurance et de confiance en eux.

2- C’est plus confortable et moins cher

Une tenue plus décontractée représente plus de confort et permet de se sentir comme à la maison. Les chemises-cravates parfois vous étranglent tout au long de la journée et les escarpins vous confèrent à la fin la journée un mal de dos. Par ailleurs, si vous optez pour les jeans, t-shirts et baskets, vous vous sentirez sûrement plus à l’aise. Votre belle paire de sneakers propre et décontractée ne dormira plus dans le placard en attendant le week-end (à ne pas confondre avec vos chaussures de running). Fini les frais de pressing, pour la moindre tache sur vos costumes ou votre tailleur, passez votre t-shirt ou votre jean à la machine, demeure bien plus rapide et pratique.

3- Parce que le Friday Wear c’est tendance

Le Friday wear représente une pratique importée il y a une vingtaine d’années des États-Unis et des start-ups de la Silicon Valley. En effet, elle s’est imposée peu à peu sur les lieux de travail en France, en prônant la décontraction dans sa façon de s’habiller à l’approche du week-end. Ainsi, on abandonne la rigueur monotone et rigide des costumes et tailleurs. Vos collaborateurs et vous, êtes plus l’aise lors de cette journée, alors pourquoi vous privez de cette pratique le reste de la semaine ?

4- Vous attirerez les jeunes

Les jeunes talents demeurent un atout précieux pour votre entreprise. Les générations Y et Z sont exigeantes au regard de leurs conditions de travail. Face aux renommées de certains grands groupes ou des banques, pourquoi ne pas jouer sur le fait que vous leur permettez un style vestimentaire plus décontracté au bureau ? D’autant plus que la génération Millénium, née à partir des années 2000 arrive à grand pas sur le marché et qu’ils recherchent avant tout l’épanouissement sur leur lieu de travail.

5- Vous ferez tomber les barrières hiérarchiques

Ne pas avoir de code vestimentaire précis peut donner l’impression de travailler en famille. En laissant tomber les habits traditionnels du bureau, votre façon de vous habiller ne reflète plus votre position sociale et votre échelon dans l’organigramme de l’entreprise. Ainsi, ce comportement vous permettra de vous sentir plus proches de vos salariés. Le climat sera plus convivial.

6- Une culture d’entreprise basée sur la détente

Votre culture d’entreprise se véhicule via votre tenue vestimentaire. Un cadre de bien-être et de détente ou plutôt une ambiance stricte et rigide. « Il existe des codes vestimentaires dans tout contexte professionnel, en s’y adaptant, on indique qu’on veut faire partie de la « famille » », observe Anne Guerand, attachée temporaire d’enseignement et de recherche en ressource humaine. Sachez libérer votre entreprise de cette contrainte.

Tous ces avantages vous ont peut-être convaincu d’adopter un style vestimentaire décontracté. Sachez tout de même que la frontière entre le « Casual » et un style déplacé demeure mince. Les tenues indécentes ou négligées peuvent nuire à l’image de votre entreprise. De plus, si vous avez rendez-vous avec un client ou une conférence, privilégiez un style plus classique pour ne pas perdre en crédibilité.

Top des idées reçues sur les levées de fonds

Les médias font la une avec les levées de fonds des start-up et précisent comme s’il s’agissait d’un trophée les sommes qu’elles ont réussi à rassembler. Même si elles peuvent paraître exorbitantes, elles ne sont pas le garant d’un gage de qualité. Les levées de fonds peuvent faire miroiter le succès, mais elles vont exiger plusieurs mois de travail et d’acharnement pour les utiliser à bon escient. Décryptage des idées reçues sur cette pratique propre aux start-up.

Une levée ? C’est rapide !

Les médias évoquent souvent la somme levée par une entreprise. Si la pratique semble aisée et rapide, elle exige en fait beaucoup de temps et de préparation pour les fondateurs d’une start-up. La levée de fonds consiste à réaliser en amont une présentation devant un panel d’investisseurs qui feront le choix ou non de se lancer dans l’aventure aux côtés des fondateurs. Ces derniers ont pour obligation d’élaborer toute une stratégie pour le futur de leur entreprise.

Les chiffres, le business plan, l’utilisation des fonds et tous les autres aspects concernant le fonctionnement de la start-up seront précisés avec rigueur dans une présentation. Aussi, cette préparation demande du temps et une fois que les investisseurs ont pris leur décision, il reste encore à choisir le pacte d’actionnaires. La décision a un aspect irréversible et en fonction des choix établis pour la levée de fonds. En effet, certaines entreprises se séparent parfois d’une majorité des parts. Un tel cheminement demande toujours du temps, puisqu’il nécessite de prendre des décisions cruciales.

Lever des millions obligatoirement

Certaines start-up vont jusqu’à lever des fonds conséquents avoisinant les millions voire les milliards de dollars. Les sommes peuvent paraître extraordinaires à l’échelle des citoyens mais la demande d’une somme se justifie auprès des investisseurs. Les start-up n’ont pas pour challenge de lever la plus grosse somme possible. Elle doit être en accord avec les besoins de l’entreprise dans l’objectif de se développer de manière exponentielle dans le futur. Elle diffère en fonction de chaque situation, il peut s’agir d’un recrutement massif, de plus grands locaux ou encore des moyens nécessaires pour s’exporter à l’international. Chaque start-up a des besoins différents et doit expliquer aux investisseurs les raisons de la somme demandée.

Une simple idée suffit

De nombreuses personnes pensent qu’il est possible de lever des fonds uniquement sur une idée. Ce schéma ne s’avère pas impossible, mais reste relativement rare dans l’univers des start-up. Elles tentent généralement des levées quand elles possèdent un minimum d’expérience sur un marché. Il arrive que des investisseurs soient prêts à financer uniquement une idée, mais il faudra d’autant plus de rigueur en matière de présentation et d’élaboration des chiffres. N’ayant pas de preuves que l’entreprise peut se démarquer sur le marché, les investisseurs restent très exigeants concernant le pitch et les chiffres que la start-up peut réaliser dans l’avenir. Il leur faudra négocier pour obtenir la somme désirée.

Toutes les start-up lèvent des fonds pour se développer

Il est très récurrent de voir les noms de nouvelles start-up dans les médias, une fois qu’elles ont réussi à lever des fonds. Cette habitude laisse penser que toutes les start-up tentent cette aventure et pourtant il s’agit seulement de 5 % d’entre elles. Certaines ne s’engagent pas dans ce processus pour éviter de perdre trop de parts dans leur entreprise. La levée de fonds ne correspond pas à tous les profils et des start-up arrivent à être rentables rapidement, ce qui leur permet de grandir facilement.

Une levée rime avec réussite

Même si les levées de fonds peuvent sembler très impressionnantes, elles ne signifient pas automatiquement une réussite. Certaines start-up qui réalisent des levées de l’ordre de millions d’euros peuvent les dépenser en très peu de temps. Il s’agit du principe du « cash burn » qui signifie qu’elles n’arrivent pas à être rentables menant à une dilapidation rapide de l’argent reçu.

La richesse à portée de main

La levée de fonds permet de rehausser la valeur d’une entreprise mais ne transforme pas pour autant son chiffre d’affaires. Les sommes demandées auprès des investisseurs reposent sur une vraie stratégie établie par les fondateurs. Il s’agit de prendre en compte les dépenses qui vont être réalisées durant les prochains mois ou années. Elles servent à développer l’entreprise en matière de moyen, de marketing, de communication ou simplement en ressources humaines. Malgré les idées reçues, la levée de fonds ne transforme pas les fondateurs en millionnaires.

Pour lever, il suffit de se faire connaître

Au sein des idées reçues sur les levées de fonds, il subsiste une idée qui consiste à penser que trouver des investisseurs se fait grâce à la notoriété. Non loin de la vérité, les start-up reconnues sur leur marché possèdent des facilités pour être repérées par des investisseurs. Par exemple, les start-up définies comme des licornes, c’est-à-dire valorisées à plus d’un milliard de dollars en dix ans, rencontreront moins de difficultés pour trouver des investisseurs. Par ailleurs, elles doivent se soumettre aussi à l’élaboration d’un business plan et de tous les arguments qui justifient une levée de fonds.

La levée de fonds reste un sujet qui impressionne par les chiffres véhiculés dans les médias mais elle n’est pas synonyme d’argent facile et de simplicité. Elle demande aux fondateurs d’une start-up la réalisation d’un plan élaboré sur plusieurs années pour justifier une telle sollicitation auprès d’investisseurs.

Les plus importantes levées de fonds en France en 2024

EntrepriseMontant levé (en M€)SecteurDate de la levéeSérie
Electra304Énergie
15/01/2024Série B
Flowdesk45,9Web3, Fintech18/01/2024Série B
Enyo Pharma39Biotech04/01/2024Série C
Scalinx34Deeptech10/01/2024Série B
Aqemia30Medtech30/01/2024Série A
Latitude27Spacetech22/01/2024Série B
NeoCem23Greentech, Proptech15/01/2024Série A
Tiamat Energy22Énergie12/01/24

Faire face aux imprévus avant un voyage d’affaires

Les voyages d’affaire font partie inhérente de la vie de l’entrepreneur que ce soit pour rencontrer des clients ou pour signer des contrats. Mais quand il s’agit d’un voyage qui se présente à la dernière minute avec l’espoir d’avoir une opportunité d’affaires, la panique se fait ressentir, d’autant plus si vous découvrez que votre passeport a disparu ou est expiré. Le stress est au rendez-vous. Alors comment contourner les difficultés avant le départ ?

Le passeport perdu ou expiré, une dose de stress

Nombre de personnes se rendent compte de la perte de leur passeport à quelques jours d’un voyage ou même de l’invalidité de leur passeport. Si pour les vacances, ce problème est la source d’un stress intense, il l’est d’autant plus pour les dirigeants qui ont besoin de se rendre dans un pays où le passeport est une obligation. Quelle qu’en soit la raison, vous ne pouvez reporter ce voyage qui se révèle clef dans votre business. Il existe des solutions pour régler cette situation d’urgence.

Extrême urgence, que faire ?

Dans le cas d’une extrême urgence, il est possible de se voir délivrer un passeport temporaire pour voyager. Cette solution n’est pas automatique, elle demande au voyageur de justifier la raison de son urgence. Les services préfectoraux peuvent s’avérer conciliants en fonction du justificatif. Dans le cadre d’un voyage pour des raisons professionnelles, un passeport temporaire peut être délivré pour un départ imprévu ne pouvant être différé. Il s’agit d’un caractère exceptionnel et en fonction du motif  la réalisation de ce document peut vous être refusée. Le passeport sera valide seulement un 1 an et pourra être conçu le jour même. Pour faire les démarches, il est préférable de se rendre dans la préfecture la plus proche pour réaliser une telle demande. Les mairies ne sont pas habilitées à fabriquer des passeports sur place, excepté certaines mairies de Paris.

La préfecture ?

Comme pour toute demande de passeport, des pièces officielles doivent être fournies auprès de la préfecture. Elles diffèrent selon la situation. En ce qui concerne le coût du passeport temporaire, il faudra s’acquitter d’une somme de 30 euros en timbre fiscal. Même si la situation reste urgente, il est parfois difficile de réaliser toutes les formalités en une journée. Ainsi, dans le cas d’une perte ou d’un vol, il faudra présenter le récépissé de dépôt de plainte au commissariat. Certes, il s’agit d’une procédure d’urgence dont le délai d’un jour qui selon les préfecture peut se rallonger.

Les cas exceptionnels

Pour les voyages vers les États-Unis, un nouveau passeport ne comportera pas le visa précédemment établi. Dans le cas d’un départ vers cette destination, il faudra effectuer une autre demande de visa. Ainsi, si le visa est présent sur un passeport périmé, les services préfectoraux autorisent la sauvegarde de l’ancien document uniquement pour le déplacement.

Dans le cas d’un voyage au sein de l’Union européenne, une carte d’identité suffit. Tout comme le passeport, il arrive de la perdre ou bien qu’elle soit périmée. Dans le cas d’une urgence et sans possession d’un passeport, il est impossible de se faire délivrer une carte d’identité temporaire. Pour une urgence, il est possible de délivrer uniquement un passeport. A contrario, la carte d’identité ne peut être délivrée à la dernière minute.

Et un vol annulé, que faire ?

Pour un voyage d’affaires, le stress devient parfois omniprésent surtout dans le cas de l’annulation d’un vol. Cette situation tout aussi stressante demande de revoir l’organisation en peu de temps. Toutes les entreprises ne possèdent pas de salariés dédiés à la réservation de voyage, particulièrement pour les petites structures. Mais comment faire lorsqu’il s’agit d’une opportunité à ne pas rater, que votre vol a été annulé ?

Selon la loi française, les compagnies aériennes doivent respecter des obligations en cas d’annulation. Elles doivent vous prendre en charge sur le prochain vol et vous offrir des compensations durant l’attente. Les rafraîchissements, les collations, les communications ainsi que l’hébergement (dans le cas d’un vol le lendemain) doivent être assurés par la compagnie. Il sera aussi possible en fonction de la compagnie de réclamer une indemnisation pour le vol annulé. Cependant, cette solution ne concerne pas les grèves des contrôleurs aériens ou celles annoncées par la compagnie deux semaines avant le départ.

Mais que faire sur place, une fois à l’aéroport ?

Si vous ne pouvez vraiment pas différer votre départ, il faut alors vous rendre au guichet d’embarquement de la compagnie afin de faire une réclamation. Elle doit normalement vous proposer des solutions pour vous rendre au plus vite à destination. Pour des longs voyages, il est possible que vous ayez un retard tel que vous devrez modifier vos plans.

N’oubliez pas de prévoir des solutions en amont afin de ne pas paniquer au moindre imprévu. Et tout devrait bien se dérouler ! Et si vous regardiez dès à présent la validité de votre passeport afin de supprimer déjà en amont une occasion de stresser inutilement ?

Tout savoir sur le bureau de liaison à l’étranger

Se développer à l’international est un enjeu qui demande de développer visibilité et notoriété dans le pays ou le continent au sein duquel on souhaite s’implanter. Le bureau de liaison ou bureau de liaison est un poste rattaché à une entreprise mère placée à l’étranger et permet d’être une vitrine pour les clients et les autorités.

Son activité principale est concentrée sur la gestion des contacts de l’entreprise d’origine avec d’autres interlocuteurs comme les fournisseurs, les clients potentiels ou autres dans le pays où il est implanté. Le bureau a pour mission d’assurer la transmission des informations, la publicité et la communication de la société.

Il se présente comme un relais, qui mène à bien les contrats commerciaux entre des clients, fournisseurs et la société mère. Tous les documents administratifs et factures sont édités et signés par la société mère. Le bureau de liaison ne possède pas de statut juridique propre, ni patrimoine, ni capital social, ni biens propres. Son représentant est nommé par la société mère.

Les démarches liées à sa création sont simplifiées. En effet, la société n’est tenue qu’à un enregistrement simple auprès du registre national des entreprises. Certaines formalités supplémentaires doivent être effectuées en fonction du pays d’accueil.

LA CRÉATION DU BUREAU DE LIAISON À L’ÉTRANGER

Lors de son élaboration, le bureau de liaison n’est pas soumis à toutes les formalités qui régissent l’entreprise traditionnelle. Ainsi, l’adoption d’une immatriculation n’est par exemple pas une condition obligatoire. Cependant, il sera utile de réunir les dossiers suivants au moment de la création : deux exemplaires des statuts de la société étrangère certifiés conformes par le responsable, deux exemplaires des statuts originaux, une lettre de déclaration sur l’honneur de non-condamnation et de filiation, un acte d’enregistrement de la société au Registre du commerce du pays d’origine et une copie signée de la carte d’identité du représentant. Cette formalité entraîne l’attribution par l’Insee des numéros Siren et Siret.
Cependant, il peut s’avérer nécessaire, par exemple pour l’ouverture d’un compte bancaire en France, de disposer d’un extrait K-Bis. Dans ce cas, il faudra effectuer une véritable immatriculation au RCS. Les pièces exigées sont alors les mêmes que pour l’immatriculation d’une succursale.
Pour s’implanter, le bureau pourra soit recourir aux services d’une société de domiciliation (secrétariat, boîte aux lettres, salles de réunion, etc.), soit louer directement un local.

QUID DE SON STATUT JURIDIQUE

Comme le bureau de liaison n’est pas titulaire d’une personnalité juridique propre, il ne peut être propriétaire d’un patrimoine distinct de celui de l’entreprise mère. Il en est de même en matière de dénomination sociale, de capital ou de biens propres. Cela signifie que toute la responsabilité n’appartient qu’à la société mère, même en cas de dettes. Cela dit, le représentant aura le droit de disposer d’une équipe de plusieurs personnes sous son autorité. Sinon, il devra avoir en sa possession une carte de séjour temporaire mentionnant la nature de son activité.

COMMENT SE PRÉSENTE SON STATUT FISCAL ?

Du point de vue fiscal, le bureau de liaison n’est pas soumis à l’impôt sur les bénéfices puisqu’il ne fournit aucun service direct. Ensuite, comme il n’exerce aucune vente, il n’est pas soumis à la règle de la TVA. Il en est de même concernant les impôts locaux dont la responsabilité est spécialement laissée à la société mère. Le bureau de liaison est également redevable en matière de taxes assises sur salaires au même titre que son entreprise d’origine.

QUELLES OBLIGATIONS SOCIALES ?

En ce qui concerne les obligations sociales, l’ensemble du personnel du bureau de liaison relève du régime général des salariés. Cela signifie qu’il est soumis aux mêmes dispositions qui régissent les entreprises du pays hôte. Cependant, il est reconnu comme étant plus ou moins souple que la succursale. Quant à sa durée de vie, le bureau de représentation n’a pas de durée d’existence exacte. Mais, dans la majorité des cas, il est toujours conseillé de mettre fin à sa structure au-delà de 2 ans. Cette règle a pour objectif de pouvoir bien analyser le résultat des dernières années et le développement du bureau.

Comment dénicher les influenceurs du web pour faire connaître son entreprise

Les informations diffusées sur internet sont en perpétuelle ébullition. Le bouche à oreille viral se propage à une vitesse incontrôlable. Pour les entreprises, savoir écouter aux oreilles du web demande d’acquérir de nouvelles compétences mais qui doivent être sans cesse actualisées.

Devenue une référence, l’étude annuelle Reech a pour objectif de dresser un portrait des influenceurs, de connaître leurs usages des plateformes et de mieux comprendre ce qui les motive leurs liens avec les marques. Ainsi, cette étude met en exergue comment la crise a impacté l’activité des influenceurs, ce qu’ils pensent de l’amplification de leurs contenus, pourquoi Instagram reste leur réseau préféré et quelles sont les marques qui activent le plus d’influenceurs.

L’année 2023 a été marquée par la nouvelle loi Influence, promulguée le 9 juin. En effet, la transparence des promotions commerciales, l’influence responsable, l’intelligence artificielle ou encore le cyber harcèlement sont des sujets d’actualité sur lesquels les créateurs de contenu ont dû se pencher.

Quelques chiffres extraits de l’étude

  • 63 % des 18-24 ans indiquent suivre des créateurs de contenu sur les réseaux sociaux
  • En adhérant à ces créateurs de contenu, 51% des sondés cherchent à s’informer et 47 % le font pour s’occuper
  • Seuls 31% suivent des stars issues de la télé-réalité, contre 61% qui suivent des créateurs de contenu dont c’est le métier
  • 1 Français sur 4 accorde sa confiance à l’avis d’un créateur de contenu au moment d’acheter un produit.
  • 40% des répondants estiment que seule une minorité de créateurs de contenu mène trop de campagnes

83% des influenceurs ont réalisé un partenariat (81% lors de l’étude 2021). 2.9% des posts publiés par les créateurs sont des posts faits en partenariat avec les marques. Ce chiffre était de 2.1% l’année précédente, soit 33% d’augmentation.

Portrait-robot de l’influenceur

Les leaders d’opinion sur le web ont de la crédibilité. Ce sont des journalistes, des experts, des blogueurs ou des anonymes qui partagent des éléments sur des thèmes précis. Ces internautes bâtissent une communauté autour d’eux et utilisent les plateformes sociales pour créer la tendance. Ils travaillent dans l’anticipation des attentes et dans la réactivité en publiant des contenus réguliers aux thèmes variés. Les sujets les plus visés sur le web sont les nouvelles technologies, l’hi-tech, les produits de beauté ou encore les services dont le domaine de la restauration. Ces articles appellent les réactions.

Les faiseurs de tendance ont des profils variés. Parmi eux, on en distingue cinq majoritaires.

Tout d’abord, il y a celui qui farfouille la toile à la recherche de la dernière actualité croustillante, de la dernière nouveauté à communiquer, de la dernière rumeur à ébruiter suivant son domaine d’intérêt.
Le deuxième type d’influenceur ne va pas seulement se contenter de rechercher l’actualité pour la transmettre. Il y ajoute également une capacité d’analyse et de réflexion. En apportant un contenu et un point de vue, il génère la tendance.
Un autre influenceur est défini par sa position d’expert. Son rôle ? Tester les dernières nouveautés et les derniers produits dans son domaine. Il est reconnu pour ses compétences.
Le quatrième type est l’influenceur qui ne va pas cacher ses coups de cœur et ses coups de gueule. L’avis qu’il apporte est toujours tranché.
La dernière catégorie est celle des influenceurs qui ont une assise historique dans le monde 2.0., qui leur assure un réseau étendu de contacts.

A quoi servent les influenceurs pour les entreprises ?

Pour les entreprises, les influenceurs du web ont une grande importance. Ce sont eux qui font, d’une certaine manière, la pluie et le beau temps sur la toile en relayant les informations et en étant suivi et écouté par de nombreux internautes. Il faut donc à la fois les surveiller en mettant en place un système de veille, mais aussi savoir rentrer en contact avec eux, pour pouvoir dans le meilleur des cas, diffuser, auprès d’eux, votre message.
Vous pouvez solliciter les influenceurs sociaux dans le cas du « marketing » de l’un de vos produits. Ils vont parler de vous lors de l’invitation à un événement particulier ou lors de la phase test des objets que vous leur faites parvenir pour évaluation (produits de beauté, jeux vidéo, dégustation). Vous pouvez également éveiller l’intérêt pour votre marque en lançant une stratégie de buzz marketing sur le web, qui pourra être (ou non – c’est à double tranchant) relayé par les influenceurs.
De par leur réactivité, ils vous permettent d’anticiper les évolutions des attentes des consommateurs. Ils permettent, en quelque sorte, une analyse de marché en temps réel puisqu’ils concentrent et cristallisent à un « instant t » un ressenti, une envie, une émotion. Mais surtout, ils se font l’écho d’un sentiment général par rapport à un produit ou une marque. Ils peuvent bâtir en quelques clics une e-réputation comme la détruire.
C’est donc un exercice délicat que de rentrer en contact avec les influenceurs du web. Il vous faut faire preuve d’une certaine délicatesse et sensibilité.

Discerner les influenceurs du web

Vous devez d’abord discerner ceux qui ont l’ascendance sur internet. Ce sont des passionnés dans leur domaine. Ils se reconnaissent par des contributions régulières via des blogs, des emails, des réseaux sociaux et professionnels comme LinkedIn, Twitter, Facebook. Ils participent également à des sites communautaires, dits « digg-likes » pour échanger des liens web favoris.
Vous reconnaîtrez les influenceurs par leur audience, le nombre de retweets après une publication Twitter ou le nombre de « J’aime » à la suite d’un post sur Facebook. Vous pouvez aussi vous pencher sur le nombre de commentaires postés sur leur blog.
Selon l’étude de Reech, tous les sujets peuvent être sélectionnés par les influenceurs. Cependant, certains sont davantage porteurs comme le lifestyle, la mode et la beauté avec 60.5% des influenceurs actifs sur ce sujet. Si le voyage est l’un des thèmes les plus représentés sur Instagram, l’univers Food l’ est lui aussi sur internet.

Les outils pour dénicher les influenceurs

Certains outils internet vous permettent de reconnaître un influenceur d’une personne qui ne l’est pas. Vous pouvez par exemple utiliser Retweet rank qui calcule le nombre de « retweet » d’un membre sur Twitter.
Toujours sur le réseau social, vous pouvez également lancer une recherche de mots clés qui vous intéresse particulièrement, dans les biographies des utilisateurs, pour obtenir une liste de personnes dont le profil sera potentiellement intéressant pour vous. Vous pouvez au préalable vous constituer un nuage de tags (expressions, mots).
Grâce à l’outil, Followerwonk, vous pourrez aussi mettre en perspective les abonnements communs entre plusieurs comptes Twitter. Ces profils vous permettent d’enrichir votre liste d’influenceurs.
Des outils de social scoring comme Kred, Klout et PeerIndex classent suivant une échelle définie, les internautes les plus influents dans leur domaine en fonction de leur profil, de leur sujet de prédilection ou des tweets mentionnés ou retweetés.
Enfin, Traackr est comme son nom l’indique, un logiciel en ligne qui a pour mission de traquer les contenus de médias sociaux comme Youtube, MySpace, LinkedIn, Facebook, X, Flicker. Suivant un algorithme, il conçoit une liste d’internautes, véritables influenceurs dans leur domaine.

Une réalité : TikTok bénéficie de la plus forte dynamique, même si celle-ci semble sur le point de ralentir –
YouTube, stable depuis 2019, pourrait bien décoller en 2024, alors que 5% des créateurs souhaitent s’y lancer.

Entrer en contact avec les influenceurs

C’est la partie la plus délicate. Si vous souhaitez entrer en contact avec des influenceurs, il faut le faire sur une longue durée et ne pas froisser leur sensibilité. Ils ne doivent pas se sentir à leur tour influencés dans ce qu’ils ont à dire ou non. L’une des solutions est d’interagir avec eux, en les retweetant, commentant leur billet ou leur article avant de leur proposer quoi que ce soit.
Attention toutefois à ne pas griller vos cartouches trop tôt et que vos posts ne soient considérés comme de l’autopromotion. Ne perdez pas la confiance d’un leader d’opinion. Vous devez faire adhérer les influenceurs à votre marque sans qu’ils aient l’impression d’être « utilisés ».

Toutes les astuces pour développer efficacement sa petite entreprise

Quelle que soit l’activité réalisée par une entreprise, le but de son dirigeant est de développer son affaire. Aussi, vendre un nouveau produit, se faire connaître, développer son chiffre d’affaires ou son portefeuille de clients sont autant d’objectifs que l’on essaye d’atteindre pour son entreprise quelle que soit sa taille. Mais pour y parvenir au maximum, il existe différents moyens de prospection qui peuvent être mis en place. Voici quelques astuces à appliquer pour développer efficacement sa petite entreprise.

Pour sortir des sentiers battus, il est indispensable de mener en amont une réflexion approfondie. Celle-ci vous conduira non pas à rester sur vos idées reçues mais à découvrir des astuces, des idées qui vous ouvriront de nouvelles perspectives. Parfois, vous vous direz mais je le fais déjà mais même si vous le faites déjà, pouvez-vous faire mieux. Si vous considérez que c’est impossible, cherchez l’astuce !

Ciblez vos prospects

La première erreur à éviter est de se lancer dans la prospection sans avoir défini de façon précise votre cible. Pour ce faire, posez-vous poser des questions comme : « qui pourrait avoir besoin de mes services ou produits ? Qui est concerné par mon offre ? Qui ne l’est pas ? »… Et bien sûr ne vous contentez pas de de ces trois questions car il s’agit de cerner au plus près votre cible ou vos cibles. Cette technique vous permettra d’atteindre plus facilement vos objectifs. Chaque paramètre est à conserver, écarter ou à étudier comme le lieu de chalandise, la tranche d’âge, la catégorie socioprofessionnelle, hommes ou femmes, professionnels ou particuliers.

Préparez votre argumentaire

Au lieu de vous lancer dans un flux désordonné et ininterrompu d’informations, vous devez cibler votre message. Cette étape est facile à réaliser car elle est interdépendante des questions et des réponses que vous aurez apportées. Il sera nécessaire de répondre avec rigueur et précision à certaines questions comme : « À qui vous adressez-vous ? En quoi votre offre répond-elle aux attentes de vos prospects ? Qu’avez-vous à offrir de plus par rapport aux autres ? »… Il s’agit donc ici d’organiser votre discours et de faire la présentation de votre entreprise de manière attractive et concise.

Choisissez un mode de prospection

Vous avez sûrement l’embarras du choix entre téléphone, lettre publicitaire, flyer ou mailing pour réaliser votre prospection. Dans le cas où les retours positifs sont inégaux selon votre ciblage, selon la pertinence de votre message et selon votre mode de prospection, vous devez rester à l’aise. Il ne faut pas que votre interlocuteur sente que vous ne l’êtes pas. Le mieux est de trouver par vous-même le canal de prospection qui vous convient. Mais attention, cela ne veut pas dire que vous n’avez pas le droit d’utiliser d’autres supports pour élargir votre prospection !

Pensez aux besoins du client

Penser aux besoins du client,  c’est savoir à peu près ce qu’ils veulent. C’est aussi être à leur écoute et proposer un produit ou un service qui leur convient parfaitement. Il vous faut donc adapter votre vision avec celle de vos prospects. Vous devez les mettre au cœur de votre activité et de votre message. C’est pour répondre à leurs besoins que votre entreprise a été créée. Vous devez donc prêter attention et écouter vos futurs clients et quitter vos idées reçues. Rien n’est plus difficile que de sortir de conceptions préétablies.

Analysez les retours

Une fois que les actions de prospection sont terminées, vous pouvez procéder à l’analyse de votre campagne. Dans le cas où vous avez pu obtenir plusieurs commandes ou rendez-vous, vous pouvez vous féliciter pour votre réussite. On peut dire que la préparation de votre campagne a porté ses fruits mais vous ne devez pas vous appesantir sur les réponses et admettre que parfois elles vont vous conduire à faire d’autres choix. Si les retours sont négatifs, vous devez revoir tout le processus et identifier la cause de l’échec. En tout cas, pour développer efficacement son entreprise, ces astuces sont d’une efficacité prouvée.

Des réunions (Enfin) efficaces

Votre entreprise est atteinte du syndrome de la réunionite et vous manquez cruellement d’efficacité lorsqu’elles sont organisées. Ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas les seuls car selon de nombreuses études montrent que seulement la moitié des participants les considéreraient comme improductives. Suivez ces quelques conseils pour faire des réunions efficaces

Oui les réunions sont nécessaires et elles apparaissent comme une évidence pour les collaborateurs. Mais l’excès de réunions ou des réunions mal préparées sont le talon d’Achille des dirigeants. Il vaut mieux reporter une réunion que de vouloir absolument la tenir parce qu’elle a été programmée.

Les salariés passeraient en moyenne 4,5 heures par semaine soit 3,4 semaines par an, et 6,2 semaines pour les cadres, autant vous dire que la perte de temps est considérable si elles ne sont pas efficaces. Pour réussir à bien organiser votre réunion, pas de secret, une bonne préparation est la condition essentielle ! Hors de question d’en faire l’impasse !

Préparez en amont.

Le B.A. ba d’une réunion consiste à se poser 3 questions : « Quels sont mes objectifs à travers cette réunion ? En quoi cette réunion est vraiment utile et nécessaire ? N’y a-t-il pas d’autres moyens pour atteindre mes objectifs que d’organiser cette réunion ? ». Avant que la réunion commence, n’oubliez pas que vous devez préciser le type de réunion : commerciale, stratégique, gestion de projet, ou réunion de l’ensemble du personnel… Les objectifs doivent également être précisés en amont, dès l’envoi de la convocation. Il reste donc nécessaire d’envoyer un ordre du jour précis et détaillé. Envoyez-leur celui-ci la veille de la réunion afin qu’ils puissent déjà y réfléchir et arriver avec des propositions. Si vous souhaitez juste passer un message à vos salariés, sachez qu’un simple e-mail général ou un document affiché sur le panneau du CE devrait convenir. Les réunions servent avant tout à obtenir les avis des participants.

Choisissez les personnes à inviter

Il ne s’agit pas d’inviter n’importe qui dans votre réunion. Il faut cibler les participants qui sont directement concernés par le sujet. Certaines personnes non concernées peuvent assister aux échanges pour donner un nouveau point de vue mais il s’agit d’une exception. Pour ceux qui désirent assister à la réunion mais ne sont pas conviées, vous pouvez leur fournir un compte rendu de la discussion. Ils seront ainsi informés des propositions et décisions qui auront émergé au cours de la réunion, sans pour autant influer sur les échanges. Demandez-vous aussi si elle peut être faite à distance. Dans certains cas, une réunion virtuelle ou par conférence téléphonique peut faire gagner énormément de temps et limiter les coûts. Le lieu de la réunion reste également important. Le choix d’un lieu externe peut être privilégié notamment s’il s’agit d’une réunion créative. Le changement d’environnement motive davantage et permet une meilleure concentration.

Lancez avec brio la réunion

Le démarrage d’une réunion vous permet de rappeler les règles du jeu. Le lancement des échanges fait partie intégrante de votre préparation et contribue très nettement à la réussite de celle-ci. Pour cela vous devez rappeler les objectifs, l’ordre du jour ainsi que le timing. Votre réunion ne doit pas s’éterniser au risque de devenir contre-productive. N’hésitez pas à rappeler que vous pouvez être amené à interrompre un participant qui monopoliserait la parole ou qui partirait dans des digressions.

Faites attention à la ponctualité

Vos collaborateurs doivent s’habituer à une exigence de ponctualité lors des réunions. Les retards représentent un fléau pour les réunions et en plombent l’efficacité. Faites votre possible pour bien lancer la réunion. Si les échanges lors des 5 premières minutes sont efficaces, cela donnera le ton pour l’ensemble de la réunion. Enfin, veillez à ne jamais clore une réunion avant qu’une décision n’ait été prise. Si aucune décision n’aboutit, il n’est pas exagéré de dire que la réunion n’aura servi qu’à faire perdre du temps à tous…

Prenez garde au temps de la réunion

Il s’agit d’une des grandes difficultés et les réunions ont tendance à s’éterniser plus facilement qu’on ne le croit. Tout d’abord commencez par évaluer le temps nécessaire à la tenue de cette réunion et par rappeler si nécessaire aux participants que ce temps est précieux. Le respect du temps est primordial notamment si vous faites régulièrement des réunions.

Si vous dépassez trop le temps imparti, vous risquez une démotivation des participants qui considèreront vos réunions comme une perte de temps. Chaque partie doit être faite dans un timing précis. Si vous prenez du temps sur une partie, sachez que vous devrez rattraper les minutes perdues sur une autre. Vous devez être vigilant sur le temps qui passe. Pour cela, vous pouvez ostensiblement regarder votre montre. Vous pouvez même nommer un « gardien du temps » qui limitera le temps de prise de parole. Il pourra veiller à ce que chaque partie de la réunion soit abordée à l’heure. Gardez en tête que votre réunion doit aboutir sur des décisions et non être une occasion de ne faire que du relationnel.

Veillez au matériel

Peu importe l’espace choisi, vous devez vous assurer qu’il soit accueillant, pourvu d’eau minérale et de boissons chaudes éventuellement. Vous devez avoir traité l’ensemble des détails techniques en amont pour éviter de perdre du temps avec un projecteur défectueux, l’absence de chaises ou de marqueurs ! Chaque minute perdue est à multiplier par le nombre de collaborateurs présents.

Gérez les participants

Certains participants ont tendance à monopoliser la parole ou à chercher le conflit lors d’une réunion. S’il n’existe pas de réponse type, votre réunion n’est pas organisée pour faire un monologue ou pour régler ses comptes. Pour cela vous devez être ferme et votre introduction doit bien avoir mis en place les règles du jeu. Rien ne vous empêche de rencontrer en tête à tête une personne qui aurait ce type de comportement avant ou après votre réunion pour lui faire prendre conscience de la contre-productivité d’une telle attitude et de les inviter à les modifier. La diplomatie joue un rôle essentiel dans ce cadre. Pensez également à reformuler ce qui doit l’être et à faire un tour de table final pour poser des questions, tout en respectant le délai fixé.

Faites des retours

Après la réunion, vous pouvez envoyer un compte-rendu synthétique et clair. Il s’agit de corroborer les actions que chacun doit mener pour concrétiser la décision prise lors du rassemblement. Vous montrez ainsi que votre réunion n’a pas été faite pour rien mais poursuivait un objectif précis.

La newsletter : un canal toujours essentiel

La newsletter reste connue pour son aspect publicitaire, masquant certaines des autres possibilités qu’offre ce canal de diffusion. Bien exploitée, elle peut générer du trafic sur votre site, agissant comme un véritable pont entre vous et vos abonnés.

L’intelligence artificielle et la dématérialisation permettent d’avoir des échanges qui utilisent des nouveaux moyens de communication. Ainsi, la newsletter, avec le développement d’internet, la multiplication des sites et l’omniprésence des réseaux sociaux est aujourd’hui à la portée de tous. C’est un moyen de communication gratuit. De plus en plus usité pour gagner en visibilité et faire parler des différentes actions de l’entreprise et pour présenter ses nouveaux produits ou services, il demeure une base pour établir des relations avec la presse et un moyen incontournable pour transmettre les actions de l’entreprise.

Pour ne pas finir dans les boîtes anti-spams ou lasser l’abonné de votre newsletter, vous devez savoir que cette dernière obéit à des règles strictes tant dans le fond et la forme qu’au niveau de la régularité, l’apparence et la qualité de son contenu. Celle-ci peut avoir plusieurs fonctions dont celle de vous apporter des revenus complémentaires. 

Une source de revenus potentiels

N’oubliez pas que les newsletters n’ont pas pour objectif de faire votre promotion. Elles constituent une carte de visite auprès de vos clients et vous rappellent régulièrement au bon souvenir de ceux-ci. Une newsletter bien construite se partage, fait parler d’elle et constitue de ce fait un très bon moyen pour rentrer en contact avec de nouveaux prospects. Une newsletter bien constituée peut devenir une source de revenus : bandeaux publicitaires, placement de produit, lien vers vos services… Autant de manières qui peuvent vous permettre de rentabiliser le temps investi dans la conception de cette dernière !

Une bonne qualité avant tout

N’oubliez pas que personne ne s’abonne pour recevoir de la publicité. Lorsque vous rédigez une newsletter, il s’agit de créer un contenu complet qui apporte un plus pour vos lecteurs. Peu de gens semblent l’avoir compris. Selon un sondage Altics, 46 % des internautes estiment les newsletters qu’ils reçoivent décevantes… Ce qui vous laisse d’autant plus de chances d’être apprécié si vous utilisez une formule efficace et épurée.

Il faut tout de même noter que si la publicité fait fuir, 26 % des sondés déclarent que les bons plans ainsi que les conseils constituent un contenu réclamé par les lecteurs. Pour qu’elle soit de qualité, il est indispensable de bien structurer la forme et de développer un contenu intéressant pour vos lecteurs. Le but est d’inciter les abonnés à se rendre sur votre site et consulter un maximum d’articles. N’hésitez pas à proposer des bons plans, des astuces, des conseils, des informations ou encore à donner des nouvelles de votre activité. Si vous désirez malgré tout faire votre promotion, faites-la discrètement en parlant légèrement de vos derniers produits. 

Bien écrire et de manière agréable

Même si vous avez un contenu de qualité, envoyer une newsletter remplie de fautes d’orthographe à l’aspect peu soigné ne fera que donner envie au lecteur de la fermer immédiatement après l’ouverture et de se désabonner dans la foulée. Le design de la newsletter doit donner envie de la lire, permettre en un coup d’œil de se repérer facilement, rappeler votre site ou les codes de votre marque (et donc ne pas être trop originale par rapport à ce que vous faites habituellement) et stable. Pour ce dernier point, chaque nouvelle newsletter doit reprendre la forme de la précédente afin de lui ressembler (sans toutefois être totalement identique, ndlr), le tout dans le but que l’internaute puisse trouver les informations qu’il recherche. 

Une régularité nécessaire

Pour que vos lecteurs attendent votre newsletter avec impatience, encore faut-il qu’ils sachent quand ils vont la recevoir. Comme pour un magazine, définissez une périodicité claire et informez-en vos abonnés dès l’inscription. Elle doit être régulière pour entraîner l’adhésion et ne doit pas se limiter à un e-mail informant sur un simple déstockage de vos produits. Réfléchissez à votre périodicité car votre public ne sera pas le même dans le cas d’une newsletter journalière, hebdomadaire, mensuelle ou encore semestrielle. Prenez tout de même en compte qu’un excès ou un manque d’informations peuvent entraîner le désengagement. Une fois la périodicité définie, vous devrez vous y tenir ! Ne vous engagez donc pas une action que vous ne pourriez pas tenir. 

Évitez ce qui peut vous envoyer dans les spams

Comme tout e-mail, il vous faut éviter de finir dans la boîte réservée aux spams. Avant tout, soignez l’objet du message en évitant tous les titres qui pourraient automatiquement vous y emmener, comme par exemple les titres qui appellent à la promotion : « économisez, gagnez… ».  Rappelez-vous qu’il n’est pas question de publicité. Veillez ensuite à opter pour un nom d’expéditeur qui montre le sérieux de votre newsletter en évitant les adresses qui ne font pas professionnelles (Hotmail, Yahoo…), qui limitent parfois le nombre d’envois. Concernant les visuels, n’en abusez pas car ils pourraient ne pas passer la barrière des anti-spams et ralentir son chargement ! 

N’oubliez pas de lien de désabonnement ! RGDP

Chaque message électronique et donc newsletter doit obligatoirement préciser l’identité de l’annonceur et proposer un moyen simple de s’opposer à la réception de nouvelles sollicitations (par exemple lien pour se désinscrire à la fin du message). La CNIL recommande que le consentement préalable ou le droit d’opposition soit recueilli par le biais d’une case à cocher. L’utilisation d’une case pré-cochée est à proscrire car contraire à la loi.  Les manquements à ces dispositions sont susceptibles d’être sanctionnés par la CNIL.

Marketing : Comment surfer sur la Saint-Valentin ?

Le marketing d’une entreprise et d’une marque dépend régulièrement du calendrier. En effet, il permet de communiquer autrement et sur tous les évènements possibles. Pourquoi pas surfer sur la Saint-Valentin pour repenser votre marketing et profiter de cette date des amoureux pourrait attirer une nouvelle clientèle et vous démarquer. Même si les produits et les services paraissent peu appropriés, rien n’est impossible ! 

Surfer sur la tendance 

Très prisée par les amoureux, cette fête convainc de nombreux acheteurs. L’important à l’approche de cette date reste d’être attractif et de profiter de l’évènement pour promouvoir votre produit ou votre service. Les stratégies commerciales prennent le pas sur l’amour comme le soulignent souvent les consommateurs. Tous les bijoutiers, les parfumeurs, les chocolatiers et les fleuristes… se préparent très tôt car ils espèrent gagner et fidéliser une clientèle. Cependant, toutes les entreprises peuvent tenter leur chance même avec un concept sans aucun lien avec cette fête. Développer son activité autour de cet évènement romantique, n’est guère compliqué, l’important étant de se mettre sous le signe de cette fête et d’apporter une dose de bonne humeur.

Les offres et les promotions restent une occasion de se distinguer lors de cet évènement.

Communiquer sur la Saint-Valentin devient un incontournable et en profiter pour faire des promotions est loin d’être une idée saugrenue. Le marketing autour de cette date peut concerner des nouvelles publicités en rapport avec l’amour ou une petite décoration sur votre site internet. Se mettre aux couleurs d’un évènement marque les esprits et les consommateurs. Même un petit effort pour le design de votre site ou de votre produit sera apprécié, il s’agit de montrer que votre entreprise aime surfer sur les évènements comme celui-ci. 

Même si vous n’ êtes pas spécialisé dans un secteur porteur pour la Saint-Valentin, une petite attention donnera un petit coup d’avance sur vos concurrents. Si ce n’est pas pour vendre à la Saint Valentin, votre démarche originale engendrera un coup marketing, vous démarquant sur les réseaux sociaux et Internet. Dans un autre cas, utiliser des packaging spécifiques pour vos produits ou pour proposer un service donne une image d’une entreprise dynamique. La Saint-Valentin rappelle parfois leur solitude aux célibataires, l’humour vous aidera à séduire tout le monde. Un packaging soft au thème de la Saint-Valentin donne une approche originale même pour les entreprises qui n’ont pas aucun intérêt dans leur business à fêter cet évènement. 

Être original 

Lors de la Saint-Valentin, les entreprises et les marques ont tendance à faire la même chose en développant des décors très roses, avec des cœurs et des goodies. Pour changer de stratégie, il devient important de se réinventer et de ne pas hésiter à faire dans la nouveauté. Le marketing événementiel, constitue une idée nouvelle et sympathique pour la Saint-Valentin. Il consiste à créer un événement autour de ce thème pour engendrer de la visibilité de votre entreprise. Sous forme de spectacle, de fête à thème ou d’évènement commercial, les possibilités demeurent pléthores pour toutes les envies et les besoins marketing. 

Il faut savoir être original pour attirer les consommateurs et se distinguer des concurrents.

Même si vous n’organisez pas une campagne autour de votre produit, faire un clin d’œil sur le web s’avère gagnant. En matière de marketing, les réseaux sociaux restent toujours utiles pour promouvoir une marque ou un événement. Savoir s’en servir pour la Saint-Valentin, vous donne un avantage. Ainsi, une série de tweets en rapport avec votre entreprise et la date des amoureux engendrera une meilleure visibilité sur Internet. Il s’agit de faire des références amusantes et non formelles et donc de distraire votre communauté. 

Pour sortir des sentiers battus, créer  un jeu avec votre communauté donnera de l’intérêt à votre image et les évènements comme la Saint-Valentin sont l’occasion de le mettre en place. Il s’agit alors de programmer un jeu concours avec des cadeaux à gagner ou juste pour amuser votre communauté. Une telle démarche rencontrera parfois plus de succès qu’un marketing de Saint-Valentin peu accessible en termes de temps  à toutes les entreprises. En plus de l’intérêt pour l’évènement, un jeu concours créera du lien entre votre entreprise et votre communauté. D’ailleurs, évoquer la Saint-Valentin, sur le web lors de cette période permet de pouvoir surfer sur un mot-clé récurrent. Le thème impactera le référencement de votre site ou de vos réseaux sociaux. 

Une idée farfelue : contrer la Saint-Valentin ? 

Pour se démarquer de toutes les autres entreprises et marques, envisager de faire un autre évènement anti Saint-Valentin peut être très utile. Ce concept de marketing parlera essentiellement aux nombreux célibataires. En effet, une idée originale comme celle-ci s’agrémente d’une communication et d’un marketing créatif  qui n’écartera pas les fans de la Saint-Valentin. A une époque où la Saint-Valentin devient régulièrement critiquée pour être une fête commerciale, changer de concept vous définira comme une entreprise moderne et innovante. Si votre communication s’élargit et que votre communauté se prend au jeu, il sera possible de devenir une référence en la matière et de  créer pourquoi pas le buzz.

Communiquer et créer un marketing à la hauteur de votre entreprise et de votre image peuvent vous aider à devenir attractif avec une meilleure visibilité. Durant ce genre d’évènement tout devient possible. Attention cependant, la Saint-Valentin se place comme une des fêtes les plus kitsch et les internautes raffolent de ce type de marketing dans le but de se moquer. Alors ne soyez pas leur cible !