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Comment éviter le bad buzz ?

Les entreprises sont dans l’obligation, de nos jours, de se conformer aux usages modernes imposés par Internet et toutes les technologies. Une entreprise, désireuse de se développer et de toucher davantage de clients, se doit d’être présente via son propre site Internet, via les réseaux sociaux ou encore les blogs et les sites spécialisés dans son domaine d’activité. Mais un des risques majeurs qui menacent les entreprises aujourd’hui, à l’ère d’Internet et du « tout connecté », est bel et bien celui du bad buzz. Qu’est-ce que précisément un bad buzz pour une entreprise ? Quelles sont les solutions à mettre en œuvre pour l’éviter à tout prix ?

Il faut avant tout tenir compte de l’importance des évolutions des mentalités. Par exemple, les sac en croco de Hermès. En juin 2015, l’association de défense des animaux PETA lance une campagne en ligne contre le groupe de luxe, à la suite d’un reportage montrant les conditions dans lesquelles des alligators sont découpés vivants au moment de l’abattage. Jusque-là avoir un sac en croco était tendance et chic. Là, on est dans une mentalité à l’opposé.

Le bad buzz en quelques mots

On peut parler de bad buzz autour d’une entreprise dès lors que cette dernière fait l’objet d’une critique acerbe provenant des consommateurs potentiels, des clients ou bien des parties prenantes diverses (médias, hommes politiques, etc.). Cette critique surgit souvent suite à un agissement particulier de l’entreprise qui a eu le don de susciter un énervement massif, une réaction négative. Il peut s’agir aussi bien d’un tweet, d’une déclaration dans les médias ou bien d’une stratégie nouvellement mise en œuvre par l’entreprise. Cependant, les résultats sont les mêmes. L’entreprise devient le bouc émissaire aux yeux des parties prenantes.

Quelques solutions pour éviter le bad buzz

Anticiper et réfléchir en amont

A chaque buzz qui fait la une, il faut se demander si vous auriez pu vous trouver dans cette situation et réfléchir à l’action que vous mèneriez. Au lieu de vous esclaffer en vous moquant de votre concurrent qui se trouve aux prises avec un bad buz, soyez conscient des retombées de celui-ci sur votre propre entreprise. Etudiez la réaction de l’entreprise face à un bad buzz et comment celle-ci communique. Rien ne vous sera plus utile pour trouver de pistes si vous rencontrez la même difficulté . Vous pourriez éviter nombre d’erreurs de communication qui finalement ne feraient qu’augmenter la diffusion du bad Buzz

Observer avec attention

Dans un premier temps, il est indispensable de prendre le temps d’observer les critiques émanant de vos clients actuels, de consommateurs potentiels, de vos fournisseurs ou bien des médias, afin de cerner précisément leurs reproches. Ces critiques peuvent se trouver exclusivement sur Internet, ou bien par courrier adressé directement à vos services. Néanmoins, il en résulte qu’une prise en compte des réclamations est indispensable. Ensuite, vient le temps de l’analyse de ces reproches et de la mise en place d’une politique afin de lutter contre le bad buzz et y remédier. Il faut agir vite. A l’heure d’Internet, les critiques fusent de toutes parts et se propagent à une vitesse incroyable. A vous et votre entreprise de mettre en place les moyens nécessaires et d’apporter une réponse mesurée et en lien avec les commentaires négatifs adressés à votre entreprise.

Reconnaître ses erreurs

La reconnaissance des erreurs passées reste le meilleur moyen de faire bonne figure et de circonscrire le feu des critiques autour de votre entreprise. Personne n’est parfait, aucune entreprise ne fait jamais d’erreur. C’est pour cela qu’il peut être judicieux d’emprunter cette voie lors de votre communication à la suite d’un bad buzz. Les clients à l’origine des reproches, clients ou hommes politiques, journalistes, parties prenantes, seront rassurés de constater que vous reconnaissez vos erreurs, que ce bad buzz n’est, finalement, pas le fruit de votre volonté mais bien le résultat d’une incompréhension ou d’une maladresse de la part de toutes les parties en présence.

La problématique de l’insatisfaction au travail

L’engagement et la satisfaction dans le travail demeurent une clef pour les entreprises qui veulent performer. Zoom sur les solutions pour y remédier dans votre entreprise.

Une récente enquête de Qualisocial, réalisée en collaboration avec IPSOS auprès de 3000 salariés français, révèle des données significatives concernant le bien-être au travail

  • 53% se déclarent désengagés,
  • 67% se rendent au travail sans motivation,
  • 40% se disent globalement insatisfaits de leur vie.

Les travaux menés soulignent l’importance accrue accordée à la Qualité de Vie et aux Conditions de Travail. En effet, 88% jugent ces enjeux prioritaires. A contrario, 48% estiment qu’ils ne sont pas pris en compte par leur employeur. Un non-sens lorsque l’on sait que dans les organisations engagées en matière de QVCT : 

  • 4,6 fois plus d’employés sont quotidiennement engagés dans leur travail,
  • +66% des employés sont en bonne santé,
  • +73% des employés se disent heureux dans leur vie.

Travailler son leadership et faire des équipes compatibles

Le premier travail que vous pouvez réaliser concerne votre leadership ou celui de vos managers. Il faut dire que les problèmes relationnels avec le responsable hiérarchique ou encore les collègues représentent l’une des sources principales du mal être en entreprise. La nouvelle génération demeure relativement autonome et le management traditionnel où le manager supervise le travail en détails ne s’adapte que peu à celle-ci. Il vous faudra donc vérifier que le leadership de votre manager s’adapte bien à l’équipe avec laquelle il travaille. Plus la compatibilité sera forte, plus la productivité de chacun s’en trouvera renforcée et le turn-over diminué. Certains mettent en avant des théories comme celle DISC avec un Dominant, un Influent, un Stable et un Consciencieux. 

Partager la vision et la mission de l’entreprise

De la même manière, il est trop peu souvent mis en avant le fait de mettre du sens au travail de chacun. Il s’agit de montrer que toute l’entreprise avance dans une direction claire et souhaitable et que chacun participe à cette réalisation. Si votre entreprise plante des arbres à chaque vente, mettre en place un compteur qui augmente peut représenter une bonne pratique. Il reste nécessaire de faire comprendre à chacun en quoi il contribue directement ou indirectement à l’atteinte de cet objectif.

Souvent l’objectif est relié à la satisfaction client car finalement les entreprises proposent des produits/services qui ont pour but d’améliorer le quotidien des gens. Les personnalités recrutées doivent adhérer non seulement à vos valeurs mais aussi prendre à cœur la mission de l’entreprise. A défaut, elles pourraient vite décrocher et devenir moins engagées. On sous-estime trop souvent l’impact de ce but et sa traduction en objectifs pour l’ensemble des équipes. 

Valoriser vos équipes

Même si cela peut paraître évident que vos collaborateurs vous aident, l’une des principales causes d’insatisfaction au travail demeure le fait qu’elles se sentent insuffisamment valorisées. Ainsi, ils seraient 48% à déclarer qu’on sous-estime leurs compétences ou qu’on ne les utilise pas assez. Ils se sentent donc dévalorisés. Il s’agit ici de mettre en avant les compétences de chacun et de faire apparaître leur contribution dans la réussite de l’entreprise. A défaut, ils peuvent vite se sentir inutiles. La mise en place de trophées ou encore de simples félicitations en réunion ou directement à la personne concernée peuvent changer la donne. Surtout, il ne faut pas hésiter à mettre en place des challenges qui boosteront la motivation de vos équipes. 

Améliorer l’environnement de travail

Le cadre et les conditions de travail comptent aujourd’hui énormément pour les salariés. La possibilité de faire du télétravail, d’avoir un cadre flexible de travail notamment quant aux horaires représentent un défi majeur pour les entreprises. Ils sont 90% à déclarer rechercher un poste permettant d’avoir des horaires flexibles.  Les locaux de votre entreprise jouent également un rôle fondamental dans leur bien-être et l’ambiance austère n’est plus de mise. Vous devez adapter au maximum votre mobilier afin qu’il soit design et qu’il prenne en compte la santé de vos salariés notamment en leur évitant le fameux mal de dos moderne. Il faut réaliser que vos salariés passent pratiquement la moitié de leur temps « éveillé » au travail et que leur offrir de bonnes conditions de travail n’est pas un luxe mais une nécessité. La création également d’espaces de détente et de repos représente un plus non négligeable. 

Mettre de la bonne humeur

Il s’agit peut-être d’une évidence mais un cadre de travail où règne une mauvaise ambiance demeure le premier motif d’insatisfaction. Même s’il n’est pas toujours possible d’être de bonne humeur, il reste nécessaire de l’être au maximum afin que votre joie se communique à l’ensemble de vos troupes. Vous avez un maximum de travail mais rien ne vous empêche d’accorder du temps à la motivation et la bonne humeur de vos équipes en faisant par exemple une blague chaque jour ou en détendant l’atmosphère si vous la sentez trop tendue. La pression exercée par les résultats peut être trop intense et vous devrez parfois minimiser l’importance de l’atteinte de l’objectif afin que votre salarié se sente dans un univers convivial. L’humour joue en ce sens un rôle fondamental pour décrisper vos équipes. 

Les informations que captent les managers sans le dire

Lorsque vous êtes dirigeant ou manager d’une équipe, vous captez certaines informations que vous jugez utiles pour mieux comprendre chacune des personnes sous votre responsabilité. Certains managers n’hésitent pas à noter parfois des choses en toute illégalité, comportement qui est puni par la loi car ils ne respectent pas les droits humains mais d’autres s’en servent pour créer un relationnel empli d’humanité. 

Le contexte familial des collaborateurs

Cela peut paraître une évidence mais les managers en général connaissent la situation familiale relative aux enfants. Ne serait-ce que pour les avantages sociaux comme les cadeaux de noël ou les chèques vacances. Les enfants, qu’ils soient grands ou petits, font partie des échanges conviviaux et s’intéresser aux enfants mais aussi aux parents (qui sont parfois âgés ou malades), entre autres, fait partie des relations humaines essentielles sans pourtant chercher à s’immiscer dans leur vie privée. Si les salariés ont des enfants en bas âge, ils ont des contraintes inhérentes à leur situation comme, par exemple, le fait d’aller récupérer leurs enfants à l’école ou à la crèche et le manager se trouve parfois confronté à cette situation qui n’est pas prévu dans le planning. Il arrive que le rythme des crèches ou des activités scolaires soit différent du rythme du salarié et le contraigne à partir plus tôt. 

Lorsque les enfants tombent malades, ils doivent parfois rester à la maison. Selon la législation, les salariés peuvent solliciter 12 jours de congé et là il vous faut assurer l’absence qui arrive souvent à des moments de rush. Si les salariés ont des personnes malades ou âgées dans leur entourage, leurs contraintes les obligent parfois à les accompagner à l’hôpital. Il est indispensable d’avoir une attitude empathique mais grâce au dialogue, il est toujours possible de trouver des solutions qui font que les salariés s’impliquent davantage. Les salariés utilisent souvent leur RTT pour parer ce genre de situation et montrer que vous êtes conscient de leur implication et sérieux tissera des liens de confiance.

Les habitudes des collaborateurs

Les managers notent souvent dans leur tête, les habitudes liées au retard. S’ils sont parfois très exigeants sur les horaires, ils sont parfois plus flexibles. Il est évident qu’internet a généré pour de nombreux postes une bouffée d’air frais en permettant le télétravail mais personne ne s’y trompe de nombreux postes exigent la présence des salariés. 

Comment motiver les collaborateurs ?

Il arrive parfois que certains managers soient très centrés sur eux-mêmes et les équipes doivent écouter sans dire un mot leur monologue qui ne suscite guère leur intérêt et leur fait prendre une attitude polie qui cache leurs sentiments. Or, les managers doivent comprendre si leurs collaborateurs sont réceptifs ou non. Il s’agit pour eux de savoir quels sont les leviers qui les motivent ou inversement ceux qui ne les motivent pas. Si votre collaborateur n‘est pas sensible à l’argent par exemple, axez votre échange sur ses centres d’intérêt et non les vôtres en dehors de ce qui concerne le travail bien sûr. Il faut aussi éviter les sujets polémiques comme la politique ou la religion qui peuvent être la source d’un conflit ou qui peuvent avoir un impact sur la motivation en cas de divergences. 

Les qualités et défauts

Le bon manager devrait cerner autant les qualités que les défauts de ses salariés. Vous devez en effet savoir dans quels domaines ils excellent et dans lesquels ils sont à la traîne. Tout simplement pour leur proposer des missions en adéquation avec leurs qualités. Inutile de confier des tâches minutieuses à un salarié qui a tendance à tout faire rapidement. De la même manière, vous devez connaître ce qu’ils aimeraient acquérir comme compétences afin de les former au besoin et de les faire monter en responsabilités. Un salarié reste d’autant plus satisfait qu’il voit des possibilités de promotion. 

La distance par rapport à votre travail

La distance par rapport au travail joue souvent un rôle fondamental. Notamment si le salarié prend les transports ou non, certains se faisant rares à certaines heures. Il reste toujours mieux de l’évaluer car au-dessus d’une certaine durée, la distance peut devenir un facteur de démotivation et la possibilité de faire du télétravail, par exemple, un facteur de motivation. 

Votre performance

Les bons managers savent rapidement si un salarié est performant ou non. Ils doivent d’ailleurs la prendre en compte pour savoir si le salarié rencontre des difficultés et pouvoir l’aider. La performance reste une donnée clé pour l’évaluation même si elle ne fait pas tout. Il s’agit également de savoir où il est performant pour l’attribution des rôles dans une équipe ou des tâches. 

Ce qu’aime faire les collaborateurs 

Le bon manager se doit de cerner les tâches que les collaborateurs aiment ou détestent faire. Son objectif sera d’ôter autant que possible les tâches qui rebutent et qui génèrent de la procrastination mais aussi surtout remercier pour le travail effectué. Selon les appétences de chaque collaborateur vous pourrez dans le cadre d’une réorganisation mieux redistribuer le travail. 

Votre motivation

Si le manager est sensible à un critère, c’est à la motivation de ses équipes. Il est parfois difficile de l’évaluer mais elle peut se mesurer à l’enthousiasme ou à l’air renfrogné que font certains le matin en arrivant au travail que ce soit pour des raisons professionnelles ou personnelles. Aller saluer ses collaborateurs dès leur arrivée dans l’entreprise est souvent pertinent. L’empathie joue un rôle fondamental dans le management car il est rarement vrai que l’on laisse ses soucis à la porte du bureau et avoir une écoute est le secret des relations humaines.

Le management à la cool : une fausse bonne idée ?

Le management à la cool a voulu prendre le contrepied des siècles de hiérarchie et d’autorité pyramidale, de l’entreprise dite familiale qui avait pignon sur rue et qui donnait des droits aux dirigeants et qui par leur seule présence intimait l’obéissance. Aujourd’hui il est nécessaire de remettre l’humain et son potentiel au cœur des entreprises car si souvent l’ignorance a permis de laisser la hiérarchie s’imposer, aujourd’hui avec les multiples canaux de l’information, l’éducation offerte à tous, chacun peut regarder l’entreprise et son travail d’une autre manière. Et pour les dirigeants de cette nouvelle époque, manager n’est guère une sinécure.

Le management, l’art de diriger les hommes, fait partie des fondamentaux de l’entrepreneuriat. Il est des managers nés tandis que d’autres, pourtant non dénués de qualités relationnelles, auront plus de mal à se positionner vis-à-vis de leurs collaborateurs. L’importance du bien être en entreprise et l’esprit start-up peuvent laisser à croire que le « management à la cool » constitue la solution idéale pour mener les hommes et les femmes de la boîte vers un objectif commun. Vraie fausse bonne idée ?

Les temps ont changé

La société a évolué et avec elle les rapports en entreprise. Les salariés sont devenus des collaborateurs et leur épanouissement est un objectif essentiel pour la réussite de l’entreprise. Le temps des barons de l’industrie est révolu. Ces entrepreneurs pratiquaient la plupart du temps un management empreint de distance et d’autorité. Si dans la tradition démocrate-chrétienne, certains de ces barons ont œuvré pour améliorer le quotidien de leurs salariés, leur paternalisme ne laissait cependant aucune place à l’initiative personnelle au sein de l’entreprise. Pire, les rapports sociaux étaient encore empreints d’une lutte des classes aiguës. Aujourd’hui certaines structures sont plus petites, les salariés beaucoup plus instruits et la matière grise une valeur fondamentale de l’entreprise.

L’esprit start-up, forgé par de très jeunes entrepreneurs, s’apparente bien souvent au commencement à une bande de copains animés par une passion commune. La tentation est grande de passer d’un extrême à l’autre, c’est-à-dire de l’autorité paternaliste au management détendu voire autorégulé !

Une entreprise a besoin de leadership

Le management c’est avant tout composer avec des personnalités et des talents différents. Il s’agit comme dirait Rabelais de tirer la substantifique moelle de chacun au service de la réussite collective. Cet art est d’autant plus facile qu’il s’applique à un nombre très restreint d’individus. Mais voilà, vient le temps où il faut grandir ! Avec l’accroissement de l’effectif, la maturité du projet et les incontournables choix non consensuels, la nécessité du leadership s’impose chaque jour de façon évidente. En l’absence de ce dernier, la paralysie s’installe dans une recherche vaine de consensus introuvables. Pire, les situations conflictuelles, inhérentes à tout groupe humain, ne sont pas tranchées et risquent de prendre des proportions injustifiées et conduire l’entreprise à l’échec. Une entreprise demeure avant tout une société avec des objectifs commerciaux qui imposent des choix clairs et rapides., avec des obligations juridiques et fiscales.

Partir du bon pied

Il est important dès le début de l’aventure de construire son leadership. L’installer en cours de route s’apparenterait à un changement de posture peu crédible. Il s’agit de savoir poser les limites autant avec les collaborateurs associés que les autres salariés. Ne craignez point de vous affirmer naturellement. Le leadership n’empêche nullement la convivialité et il n’est point une dictature d’entreprise. Il rassure plus qu’il n’insupporte. Vos collaborateurs apprécieront d’avoir un boss qui sait trancher et initier un cap précis. Le flou et le mou sont les ennemis de la bonne gouvernance !

Le management à la cool n’est tout simplement pas du management. Il s’agit tout au plus d’une posture pour le groupe et pour le projet. Il est confortable pour ceux qui par nature ont du mal à imposer leur leadership mais place tôt ou tard la relation avec les collaborateurs dans une zone inappropriée.

Le management à la cool supprime souvent les frontières entre travail et loisir, et plus largement entre vie professionnelle et vie personnelle. Si la flexibilité des horaires ou le nomadisme semblent appréciables et appréciés, ils génèrent souvent le fait de ne pas se déconnecter et donc à la longue s’avérer néfaste pour le collaborateur et pour l’entreprise.

Comment limiter sa connexion sans nuire à sa boite

La déconnexion vous a peut-être donné l’envie et les bonnes raisons pour ne pas vous connecter tout le temps à internet ou à votre smartphone. Pourtant, il faut bien vous tenir informé afin de réagir en temps et en heure notamment pour les demandes clients. Zoom sur quelques bonnes pratiques qui peuvent vous aider à vous déconnecter et limiter sa connexion sans nuire à sa boite.

Déléguer à vos collaborateurs

Qu’on le veuille ou non, c’est la meilleure méthode pour vous permettre de ne plus avoir à vous connecter. Si quelques irréductibles et grands comptes auront du mal à ne plus faire appel à vous directement, vous pouvez indiquer à l’ensemble de vos contacts que vous n’êtes plus celui qui répondra à leur demande mais à un responsable. Si les habitudes ont la vie dure, vous pouvez faire en sorte de transférer chaque email et que ce soit le collaborateur en question qui réponde jusqu’à ce que votre client, par exemple, s’habitue à ce que vous ne soyez plus l’interlocuteur principal. La pratique courante consiste à réaliser une mise en relation. Puis transférez tout simplement en indiquant à la personne de traiter afin que le nouvel interlocuteur puisse répondre directement. Une bonne manière de procéder si vous ne souhaitez pas vous connecter en permanence. 

N’allumer vos téléphones, réseaux sociaux et email qu’à certains moments

Lorsque l’on souhaite se déconnecter ou limiter sa connexion, mieux vaut déterminer des moments où vous allez y accéder. Vous pouvez par exemple, vous connecter une fois le matin et une fois le soir. Rien ne vous empêche de le faire vers 9H et 16H. Vous pouvez ajouter une session le midi si vous recevez particulièrement beaucoup d’emails. Vous n’êtes ainsi pas dérangé pendant les plages 9H-12H ; 13H-16H par exemple.

Dans la plupart des cas, rien n’exige votre présence immédiate. Alors, autant vous déconnecter de vos différents outils et vous concentrer pendant ces plages horaires ou tout simplement profiter du calme. Rien ne vous empêche de dire que vous êtes actuellement en congés avec une connexion limitée. Cependant, indiquez le chemin à suivre si on souhaite vous faire part d’une urgence. Notamment, en faisant appel à une assistante qui se chargera de vous contacter sur un autre numéro en cas d’urgence. 

Créer deux types d’emails et téléphones

Si vous souhaitez vous déconnecter sauf en cas d’urgence, rien ne vous empêche de distinguer ce qui relève de l’urgence de ce qui n’en relève pas. Ainsi vous pouvez donner un numéro de téléphone ou un email où vous joindre uniquement à vos clients ou vos proches collaborateurs. Les autres devront passer par leurs intermédiaires pour avoir ce numéro. Cette distinction peut d’ailleurs vous servir à assurer la transition. Notamment, si vous souhaitez par exemple recruter un collaborateur pour gérer l’ensemble de la relation clients. Ainsi, il n’aura qu’à prendre le téléphone ou le nouvel email pour assurer la transition. Vous pourrez ainsi le faire progressivement. Vous formerez le collaborateur aux différentes demandes en lui demandant de les analyser et de vous donner la réponse qu’il apporterait. Dans tous les cas, la sollicitation sera moins grande. Vous diviserez les appels qui relèvent de l’urgence ou de l’importance, des demandes plus traditionnelles.

Recruter tout simplement une assistante

C’est la solution utilisée depuis la nuit des temps mais qui reste toujours d’une efficacité redoutable. Si vous avez les moyens d’avoir une assistante, il s’agit souvent d’une bonne pratique qui vous évite d’être dérangé. Choisissez là avec soin car elle doit avoir toute votre confiance. L’assistante représente souvent le bras droit du chef d’entreprise. Les performantes vous connaissent par cœur. Elles savent combler vos défauts par leur professionnalisme et leur rigueur. Il n’est pas rare d’ailleurs qu’elles soient considérées au même niveau que les dirigeants dans l’organigramme. En effet, elles peuvent souvent se substituer à lui à tout moment. En plus de tout cela, il faut avouer qu’une assistante donne toujours l’image d’une entreprise pérenne et en bonne santé.  A noter que certaines formules permettent d’avoir désormais des assistantes à distance. Certaines sociétés se sont spécialisées dans ce type de service, tout comme certaines ont mutualisé l’accueil. 

Un travail mental avant tout

Une fois tout ceci dit, il faut se rappeler que la déconnexion est avant tout un travail mental. Il s’agit soit d’apprendre à faire confiance au travers de la délégation, ce qui n’est pas facile. Cela peut se faire progressivement comme nous l’avons vu, soit et peut-être surtout d’arriver à se déconnecter. Personne ne vous oblige à consulter vos emails aussi régulièrement. Finalement, le plus grand obstacle dans la déconnexion reste nos propres réflexes.

Le premier réflexe dans la déconnexion reste de véritablement prendre conscience qu’il existe très peu de situations où votre présence immédiate est indispensable et encore moins de situations où une personne ne peut substituer à vous. Certains dirigeants considèrent d’ailleurs que l’une de leurs fonctions est justement de ne pas se rendre indispensable. En effet, l’entreprise si on la regarde de l’extérieur prend de la valeur si elle n’est pas dépendante d’un seul homme et que son devenir n’est pas en cause si celui-ci disparaît ou est remplacé.

Débuter sur le marché japonais : les premiers pas

Les codes du Japon sont difficiles à décrypter pour les Français. Ils sont pourtant environ 10 000 Français qui vivent et travaillent au Japon ! La majorité des expatriés sont installés dans la capitale, Tokyo. Les Français grâce à leur savoir-faire se sont implantés dans la capitale avec les produits de luxe ( Louis Vuitton, Dior, Yves Saint Laurent, Longchamp, Bernardeau….), la cuisine raffinée car les japonais sont amoureux de la cuisine et des pâtisseries françaises.

Quand on parle de salutations à la japonaise, votre imaginaire se tourne vers les salutations envers l’empereur que vous aurez peut être vu dans de nombreux films. Si celui-ci n’est pas de mise dans le monde des affaires, de nombreuses subtilités sont à maîtriser. Quelques conseils essentiels donnés par un expert des échanges entre la France et le Japon pour ne pas faire d’impairs.
Vous vous en apercevez dès que vous arrivez au Japon. Dans les relations de business, il y a ancienne et nouvelle génération. La nouvelle génération maîtrise l’anglais alors que l’ancienne n’en parle que quelques brides. De plus, les jeunes cadres sont nombreux à avoir participé à des échanges internationaux. L’omniprésence d’internet a effacé les frontières. Afin de montrer votre intérêt pour le Japon et pas seulement pour les affaires, n’hésitez pas, dès le début, à montrer que vous connaissez un minimum de la langue japonaise.

Alors, comment saluer et comment remettre votre carte de visite ?

A l’évidence vous êtes étranger : vous n’êtes donc pas tenu d’appliquer à la lettre la manière de saluer des japonais. Inutile de baisser la tête très bas. En effet, les japonais connaissent les coutumes européennes : ils savent qu’en Europe, on serre la main. Si les japonais vous tendent la main, n’hésitez pas à la leur serrer. Et surtout, ensuite, tendez-leur immédiatement votre carte de visite.
Les japonais, depuis leur enfance, baissent la tête quand ils rencontrent quelqu’un, ils ont donc une tendance naturelle à incliner la tête. S’ils baissent la tête, baissez également votre tête par courtoisie.

Mais dois-je me plier en deux ?

Telle est la question de ceux ou celles qui vont rencontrer des japonais. Vous constaterez que certains japonais baissent la tête, jusqu’à 90°, particulièrement parmi les générations précédentes. Ce n’est pas la peine de les imiter, contentez-vous d’incliner la tête (environ 30°) pour marquer votre respect. Plus vous baissez la tête, plus vos mains doivent se diriger vers vos genoux. Ne les fixez pas du regard car cela serait incorrect, baissez les yeux.

L’art de tendre sa carte de visite et de recevoir celle des autres

Il arrive souvent qu’en même temps qu’un japonais vous salue, il vous tende sa carte de visite. Tendez vos deux mains pour la recevoir.
Pour donner la vôtre, il est préférable de la tendre avec les deux mains. Mais, il peut vous arriver de tendre votre carte de visite avec une seule main. Cette situation se produit lorsque votre interlocuteur tend sa carte de visite en même temps que vous tendez la vôtre. Attention ! Mettez l’écriture de votre carte de visite dans le sens de votre interlocuteur afin qu’il puisse la lire sans avoir besoin de la retourner. Il verra d’un seul coup d’œil votre nom et votre position. Si celui-ci est difficile à prononcer, le lire lui rendra la tâche plus aisée.

La carte de Visite : atout majeur pour l’Homme d’Affaires

Au Japon, dans le monde des affaires, il est indispensable d’avoir sur soi des cartes de visite : c’est le passeport de l’homme d’affaires. L’échange des cartes de visite est un rituel de rencontres. Vous devrez en distribuer à chaque personne présente. Inutile de choisir parmi vos interlocuteurs ceux qui la méritent car chaque personne du groupe est importante. Ce sera votre première découverte de l’harmonie !
Certains japonais ne vous donneront pas de carte de visite. Ils ont toujours une raison. Ne vous en inquiétez pas. Leur position dans l’entreprise n’est peut-être pas assez importante. Vous pouvez cependant leur donner une carte de visite. Ils seront flattés. Dans tous les cas, évitez le formalisme !
Lorsque vous tendez votre carte de visite, vous vous présenterez en même temps oralement avec le nom de votre société, votre titre … Votre interlocuteur mémorisera de cette façon la prononciation de votre nom, du nom de votre société et connaîtra votre fonction. Il sera donc plus à l’aise pour s’adresser à vous.
Lorsque vous recevrez la carte de visite de vos interlocuteurs, il est souhaitable de la prendre avec les deux mains.
En ce qui concerne la taille des cartes de visite, elle est de 9 cm x 5,5 cm et doit être de bonne épaisseur. Evitez la taille supérieure qui vous démarquerez. Même si en France, il est bien de se distinguer des autres, au Japon, il vaut mieux adopter le code des japonais, celui de l’harmonie et de la modestie !
Il est souhaitable de posséder une carte bilingue. En effet, la plupart des hommes d’affaires japonais ont des cartes de visite bilingue.

Attention ! Ne cachez pas vos cartes de visite au fond de votre valise, au fond de votre sac… Ayez-les toujours à portée de votre main. Vous éviterez de faire attendre votre interlocuteur et de vous rendre ridicule en les cherchant au fond de votre sac !
Et prenez sa carte de visite avec délicatesse, glissez-la dans un étui et pas dans votre poche.

Pour faire vos premiers pas sur le marché japonais consulte le livre « Yamato »de Junichi Nishimata, expert des relations entre la France et le Japon www.editions-ellipses.fr 

3 outils de marketing automation

Petite sélection de la rédaction de trois outils de marketing automation qui pourraient vous être utiles pour entrer dans l’ère du marketing automation. A vous de voir celui qui s’adapte le mieux à votre entreprise et à vos besoins.

SendinBlue

Leader en France, cette plateforme marketing destinée aux entreprises s’occupe de vos envois d’emailing, newsletters, et SMS, simplement et efficacement. Sendinblue est une plateforme marketing qui regroupe   tous les outils marketing ou commerciaux dont une entreprise a besoin pour renforcer sa relation client et accélérer sa croissance. Sendinblue a été créée en 2012 par Armand Thiberge fin de  de permettre à toutes les entreprises de faire du marketing digital.  Elle s’adresse donc à toute typologie d’entreprises : aux entrepreneurs seuls, qu’aux petites structures telles que les start-up, TPE, PME, voire aux associations mais aussi les plus grandes entreprises.

La fonction CRM de Sendinblue permet de centraliser l’intégralité des données clients sur un seul outil, une seule plateforme, et ainsi de cerner avec précision la connaissance des clients par l’entreprise, et renforcer les relations entre ces derniers. La fonction CRM permet également aux utilisateurs d’utiliser les fonctionnalités de marketing automation, par l’automatisation de la personnalisation et la segmentation des messages envoyés.

Entreprise française, Sendinblue est basée à Paris, mais dispose désormais de bureaux à Seattle, Berlin, Noida, Sofia et Toronto. Sendinblue bénéficie de plus de 300 000 utilisateurs actifs à travers 160 pays, avec 600 collaborateurs.

Agile CRM

Ce logiciel regroupe des outils permettant de gérer votre relation client. Simple, abordable et rapide, il se présente comme une solution tout-en-un. L’outil vous permet de gérer vos contacts via un carnet d’adresses tout-en-un, et facilite le processus de vente en détaillant les étapes des transactions. Agile CRM offre un calendrier interactif synchronisable avec Google pour rester informé des réunions et des événements à venir. Enfin, l’outil dispose d’une fonctionnalité de gestion de projet qui fonctionne sous forme de listes, et de cartes que l’on peut déplacer facilement. Par ailleurs, la plateforme bénéficie de fonctions pour créer des campagnes d’emailing et des newsletters, mais également pour suivre les performances liées à ces campagnes (taux d’ouverture, de clic, de rebond…). Agile CRM permet aussi de créer des campagnes pour envoyer des SMS personnalisés. En outre, l’outil comporte un logiciel de support informatique et de gestion des installations.

Marketo Engage

Cet outil développe et améliore votre stratégie marketing en interagissant directement avec vos clients et en vous tenant informé de leurs différentes activités digitales par le biais d’applications. Marketo Engage est une plateforme de marketing automation développée par Adobe. Elle permet de gérer l’ensemble des aspects d’une campagne marketing, du mailing jusqu’au processus de lead scoring. Pour les TPE-PME, comme pour les grandes entreprises, la plateforme Marketo Engage présente des fonctionnalités dédiées à l’automatisation du marketing. Cela comprend le suivi client, ainsi que la création de campagnes marketing avec une diffusion à grande échelle.

Adobe Marketo Engage possède d’autres fonctionnalités essentielles : la gestion des prospects et des leads ; les opérations de mailing ; l’administration des tableaux de bord ; les outils de reporting… Dans une optique d’inbound marketing, Marketo Engage rapproche l’entreprise de ses prospects grâce à la gestion SEO, aux médias sociaux et au content marketing. Il présente également différentes solutions d’intégration avec des logiciels CRM (gestion relation client).

Attirez les talents dans votre start-up

Les articles pour attirer les talents sont pléthores.

Dénicher un talent, n’est guère facile. Sans parler des coûts encourus pour son embauche. Voici quelques astuces pour attirer les prodiges vers vous.

Le leader de solution d’acquisition des talents, iCIMS, pour la 2e année consécutive a réalisé une étude mettant en parallèle les attentes de 1000 jeunes diplômés à celles de 500 responsables de la fonction RH sur le marché français. Le salaire attendu par les jeunes diplômés est ainsi de 29 600 euros et de 29 875 euros du côté des recruteurs. Par ailleurs, 44 % des jeunes diplômés déclarent ne pas postuler à une annonce si le salaire n’y est pas mentionné. En outre, l’écart entre les jeunes diplômés femmes et hommes est de 2 700 euros, alors qu’il était de 4 600 euros en 2022. Pour ce qui est du processus de recrutement, les jeunes diplômés s’attendent aujourd’hui à ce qu’il dure moins de 4 semaines, et plus précisément 3,89 semaines.

A noter

  • 51,2 % des jeunes diplômés français déclarent ainsi ne pas avoir l’intention d’utiliser ChatGPT pour postuler contre 33 % pour les jeunes diplômés anglais. Cependant, ils sont conscients que ces pratiques font partie des nouvelles tendances et qu’il sera difficile de les écarter
  • 72 % des jeunes diplômés, les critères les plus importants pour postuler sont « un travail qui ait du sens », « les possibilités d’évolution professionnelle », « la flexibilité ».

Le travail en freelance

Face aux grandes sociétés, il n’est pas toujours facile pour une start-up d’avoir des candidats brillants. Toutefois, en étant rusé, il est possible d’y arriver. C’est un fait, les start-up ne peuvent pas rivaliser avec les grandes sociétés au niveau salaire. C’est pourquoi il faut s’orienter vers d’autres techniques pour séduire les talents. La plupart des entreprises préfèrent embaucher des salariés en local, ce qui n’est pas une mauvaise idée. Cependant, le travail en freelance permet également de séduire des employés remarquables voulant travailler chez eux en raison des multiples avantages de ce type de travail.

Repérer les jeunes talents

Recourir au travail freelance est une idée judicieuse. Ce secteur est actuellement en plein essor, il commence à intéresser plusieurs grandes entreprises. Mais son succès montre également qu’il est important d’avoir un plan B. Généralement, les grandes entreprises ont tendance à se référer aux expériences des candidats pour repérer un talent, ce qui est une chose tout à fait normale. Cependant, étant trop penchées sur les seniors, elles oublient de remarquer les jeunes talents, ce que les start-up ont au contraire tout intérêt à faire ! D’autant que les jeunes talents ont des prétentions salariales plus basses que les seniors.

Les réseaux professionnels et amicaux

Comme les start-up n’ont pas les mêmes pouvoirs financiers que les entreprises de tailles plus conséquentes, elles devront trouver d’autres stratégies pour trouver des talents. À ce titre, le bouche à oreille et les réseaux sociaux peuvent également se révéler de bons moyens pour détecter des prodiges. Les candidats les plus repérés grâce à ce genre de procédé sont généralement les jeunes à peine sortis des grandes écoles. Ayant peu de chances de rivaliser avec les seniors, ils acceptent les travaux à moindre coût pour booster leur CV et leurs expériences. Ce qui est un grand avantage pour les start-up.

L’importance de tous les efforts

Les grandes entreprises ne remarquent plus trop les détails. Pour eux, ce sont les résultats probants qui comptent. À la différence de ces grandes sociétés, chaque action au quotidien d’un salarié dans une start-up est prise en compte, peu importe son degré. En voyant l’importance que l’on accorde au moindre de ses efforts, un salarié se sentira plus concerné dans le développement de l’entreprise.

Les allègements des disciplines et règles de travail

En allégeant les règles et les disciplines imposées à ses salariés, les start-up peuvent enfin afficher un gros avantage par rapport aux entreprises traditionnelles, même avec une marge salariale moins élevée. En mettant en avant la souplesse de leur cadre de travail, les start-up peuvent susciter l’intérêt des talents souhaitant plus de liberté dans leurs conditions d’embauche.

Les entreprises sur les réseaux sociaux

Si les réseaux sociaux sont devenus un vecteur de communication fondamental et dans l’air du temps pour les grandes organisations, les petites et moyennes entreprises sont quant à elles plus frileuses à s’y lancer. A la différence majeure qu’elles n’ont pas forcément les moyens d’affecter un de leurs salariés à l’animation de ces comptes. Cependant, la présence des entreprises sur les réseaux sociaux est incontournable que ce soit pour booster sa croissance nationale, voire mondiale, ou dynamiser sa sphère de proximité. Explications.

Intérêts des réseaux sociaux pour les professionnels

Initialement prévus pour une utilisation personnelle, les entreprises ont investi les réseaux sociaux pour développer leurs activités commerciales avec des budgets moins importants que d’autres supports.
Premièrement, les réseaux sociaux permettent une couverture très large de la population. Par exemple, Facebook offre une visibilité accrue auprès de ces internautes, de tout âge et toute catégorie socioprofessionnelle.

Les chiffres de Facebook en France

  • 35 millions d’utilisateurs actifs,
  • 73,3 % des internautes français utilisent Facebook chaque mois,
  • L’utilisateur français moyen passe 12h54 par mois sur Facebook,
  • 70 % des community managers considèrent Facebook comme leur réseau social préféré, et 83 % d’entre eux l’utilisent pour diffuser des annonces publicitaires,
  • 52,5 % des utilisateurs français sont des femmes, contre 47,5 % d’hommes,

Source : Rapport We Are Social 

Ensuite, ils fonctionnent un peu comme des sites internet mais avec des facilités d’utilisation et des coûts moindres. Toute entreprise peut donc y promouvoir son activité mais également ses offres promotionnelles ou encore ses actions responsables par exemple, au travers des fils d’actualités.

Outre ces aspects, les réseaux sociaux permettent de fidéliser grâce à la formidable opportunité de dialogues instantanés avec les internautes, fans ou non de la page. Bien que distant, l’échange offre une certaine proximité que ne permettent pas les canaux classiques. Ils favorisent donc indéniablement la communication, et notamment avec certains utilisateurs qui n’auraient pas contacté l’entreprise via les moyens habituels.

Enfin, les pages entreprises ou marques sur ces réseaux permettent d’opérer une veille d’opinion.

Critiques à l’égard de la communication professionnelle sur les réseaux sociaux

De nombreuses voix dénoncent les limites de la présence des entreprises et des marques sur les réseaux sociaux. On peut en effet entendre, par exemple, que finalement les pages n’attirent en moyenne que moins de 5 000 internautes. Or, l’état du trafic sur celles-ci s’avère bien plus complexe à estimer puisque les calculs ne tiennent compte que des abonnés et non pas du nombre de visiteurs.

Selon le dernier rapport signé Sprout Social, c’est d’abord et surtout pour rester informés que les consommateurs s’abonnent aux marques (68%), l’accès à des tarifs avantageux (46%), le divertissement (45%), la communauté de consommateurs (28%), et les valeurs de l’entreprise (21%).

Les clés du succès résultent des compétences des professionnels

Et justement, la principale difficulté est de savoir quoi dire et sur quels réseaux, et les professionnels manquent bien souvent de compétences sur ce sujet. Ils ne savent pas utiliser les pages à bon escient, tout comme pour les sites internet d’ailleurs, qui sont certes de belles vitrines mais qui restent figés à un instant T, sans aucune convivialité et interactivité.

En effet, une page sur un réseau social doit vivre. Elle ne doit pas consister en un acte de présence pour faire comme le concurrent, mais être agréable, régulièrement mise à jour, et pas uniquement ciblée sur des actualités commerciales. 

La page doit humaniser l’entreprise ou la marque, en communiquant sur les actions solidaires ou responsables par exemple, pour être proche des préoccupations des utilisateurs. Tout l’intérêt est de pouvoir attirer l’internaute, consommateur avéré ou potentiel, autrement, et non pas à coup de publications portant sur des offres promotionnelles…, en vue de créer une réelle interactivité entre les parties prenantes. C’est par cette relation plus saine, basée sur une communication réfléchie et moins agressive, que l’entreprise ou la marque peut efficacement fidéliser et recruter sur les réseaux sociaux. Et cet acte est simple et à la portée de tout entrepreneur.

20 citations de startups américaines qui ont réussi

Les citations sont des éléments puissants qui peuvent parfois  changer une vie. Nous avons tendance à citer des personnes historiques des siècles précédents mais les leaders des startups actuelles offrent des conseils précieux à travers leurs citations.

Voici les citations des startups et PME qui réussissent même en période de crise.

« Si vous n’êtes pas gêné par la première version de votre produit, alors vous l’avez lancé trop tard. »
Reid Hoffman, fondateur de Linkedin

« Les récessions sont superbes, elles libèrent les meilleurs »

Aaron Patzer,fondateur de Mint.com

« Une ‘startup’ est une entreprise qui se concentre sur les sujets suivants : 

  1. Quel est son produit ?
  2. Qui sont ses clients ?
  3. Comment faire de l’argent ? »
Dave McClure

« La clé pour obtenir la réputation d’être quelqu’un de « brillant » est d’être réellement brillant, et non en agissant comme si vous l’étiez. »
Seth Godin, fondateur de Squidoo.com

« Être l’homme le plus riche du cimetière n’a pas d’importance pour moi. Aller au lit le soir en disant que nous avons fait quelque chose de merveilleux, c’est ce qui compte pour moi. »

Steve Jobs

« Diriger une startup, c’est comme être constamment frappé au visage, mais en travaillant pour une grande entreprise, c’est comme subir un « waterboarding » ( simulation de noyade). »
Paul Graham, co-fondateur de Y Combinator

« La seule façon pour faire naître chez les gens la volonté de tout donner au travail est de leur apporter la conviction que leur contribution est utile et reconnue »
Mark Pincus, Co-fondateur de Zynga

« Ne vous inquiétez pas au sujet du financement si vous n’en avez pas besoin. Aujourd’hui, nous vivons dans une époque où il est moins cher de créer une entreprise . »

Noah Everett, fondateur de Twitpic

« Pour chaque nouvelle fonctionnalité, que nous ajoutons, nous supprimons une ancienne. Beaucoup de grands sites ne font pas cela et c’est un problème.»
David Karp, fondateur Trumblr

« Quand quelque chose de vraiment horrible arrive, nous essayons de ne pas prendre cela personnellement, en pensant que demain est un autre jour. »
Mike Hudack, co-fondateur de Blip.Tv

« Sachez quand écouter les autres, et quand n’écouter que vous-même »

Mark Svensson, co-fondateur de l’ONG StayUNITED

« Dans le futur, les leaders seront ceux qui savent donner le pouvoir aux autres. »
Bill Gates, co-fondateur de Microsoft

« Tu n’as pas besoin d’une entreprise de 100 personnes pour développer cette idée. »
Larry Page, co-fondateur de Google

« La prise de risque est le fondement de tout empire. »

Estée Lauder, femme d’affaires et cofondatrice d’Estée Lauder

« La marque d’une entreprise est comme la réputation de quelqu’un : vous la développez en effectuant un travail remarquable sur des tâches difficiles. »
Jeff Bezos, fondateur et dirigeant d’Amazon

« La patience, c’est l’art de dissimuler son impatience. »
Guy Kawasaki, responsable marketing et investisseur en capital risque de la Silicon Valley

« L’échec est simplement l’occasion de tout recommencer, mais d’une manière plus intelligente. »
Henry Ford, industriel américain et fondateur de Ford Motor Company

« L’échec est simplement l’occasion de tout recommencer, mais d’une manière plus intelligente. »
Henry Ford, industriel américain et fondateur de Ford Motor Company

« La plupart des idées naissent, puis se perdent en silence. »
Scott Belsky, entrepreneur et cofondateur de Behance

« Si nous faisions tout ce dont nous sommes capables, nous serions ébahis par nos propres prouesses. »

Thomas Edison, inventeur et homme d’affaires