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A la recherche d’une idée de business ?

Le site http://hellobiz.fr présente les nouvelles idées de business innovantes lancées aux quatre coins du monde. Un bon moyen de trouver la pépite qui fera peut-être de vous l’entrepreneur de l’année !

Vous vous voyez déjà dirigeant de LA startup dont tout le monde parlera demain ? Très bien, mais il va falloir que vous commenciez par trouver une bonne idée de business… Pas facile ! Pour trouver une idée de création, vous pouvez partir des besoins que vous constatez dans votre quotidien ou encore essayer d’améliorer un produit ou un service qui existe déjà. L’idée ne vient toujours pas ? Dans ce cas, faites un petit tour sur le site dédié aux idées de créations innovantes MonPetitBiz. Ce web magazine est en effet spécialisé dans la veille sur les nouvelles idées de business à travers le monde.

Les idées les plus prometteuses, parfois même les plus originales, sont publiées chaque jour. Vous y trouverez peut-être l’inspiration pour votre prochain projet dans des secteurs aussi variées que ceux de la mode, de la restauration, des nouvelles technologies, des loisirs, des jeux vidéo…

Adapter en France les success stories de l’étranger

Parce que les grandes idées ont parfois besoins de petites sources d’inspiration pour grandir et s’imposer, MonPetitBiz publie des idées de créations d’entreprise encore inexploitées en France. Ces idées peuvent faire l’objet de déclinaisons sur notre territoire afin de les faire découvrir avec succès au marché français. Un bon moyen de mettre toutes les chances de son côté pour développer une entreprise pérenne.

Partager et faire vivre les idées de business

Le site propose également un espace communautaire dans lequel les internautes peuvent publier leurs trouvailles, toutes les idées de créations qu’ils auront dénichées lors de voyages ou de rencontres. L’objectif : créer une véritable plateforme d’échange d’idées de création ayant pour but de développer l’esprit d’entrepreneur des français. 

Galère : Vendre oui, mais à qui ?

Ils n’avaient aucun réseau et ne connaissaient pas leur secteur ! Et pourtant… Sébastien Guichard a fondé DogFinance avec Alexandre Blanche en 2010. L’entreprise, spécialisée dans le recrutement des métiers de la finance, s’appuie sur le développement d’un réseau social professionnel destiné aux financiers.

Le problème

Sur le papier, les entrepreneurs ont tout pour réussir très vite : lors de leurs études de finances, ils se sont construits un solide réseau dans le secteur. Seul hic inattendu : leur solide réseau dans la finance ne leur sert pas à grand-chose !

« Nous pensions que ce serait facile car nous connaissions le milieu financier. Malheureusement le milieu du recrutement n’a rien à voir avec celui du monde financier ! Nous n’avions pas conscience que nos interlocuteurs ne seraient pas les pros de la finance, ni les DRH. » explique Sébastien Guichard. Les entrepreneurs pâtissent de ce manque de lisibilité d’un secteur qu’ils découvrent. Durant plusieurs mois, ils n’arrivent pas à définir le type d’interlocuteurs à contacter pour proposer leurs services, sans en avoir réellement conscience.

Les conséquences

Cette difficulté à contacter les personnes décisionnaires représente un vrai frein pour le développement commercial de DogFinance. à cela vient s’ajouter le fait que le milieu du recrutement est un petit monde dans lequel il est très difficile de percer, tous les professionnels du secteur vous le diront ! Tout le monde peut ouvrir un site de recrutement, mais c’est ensuite qu’il y a une barrière, lorsqu’il s’agit d’avoir des retours des clients. Les associés s’en sortent tout de même en concluant des contrats avec des entreprises de taille modeste dans lesquelles le décisionnaire est plus facile à contacter. Mais ils n’arrivent pas à toucher les grands groupes bancaires ou d’assurances, leur cœur de cible. C’est en rencontrant des personnes issues du milieu des ressources humaines que Sébastien Guichard et ses associés prennent conscience qu’ils se trompent d’interlocuteurs lors de leurs prospections commerciales.

La solution

Le changement de stratégie est facile à appliquer : les fondateurs du site de recrutement s’adressent enfin aux bons interlocuteurs : les personnes travaillant pour la communication RH des groupes qu’ils ciblent et les agences de communication RH. Les conséquences de ce changement de stratégie se ressentent en à peine 6 mois. Le pôle commercial atteint enfin ses objectifs et des contrats importants sont signés auprès de grands comptes.

A Retenir

Pour éviter de vous retrouver dans la même situation que les fondateurs de DogFinance, ne vous lancez pas sans vous être posé les bonnes questions : à qui je vais vendre mon offre ? Qui seront mes interlocuteurs pour présenter mon offre ? Qui sont précisément les décideurs pour ce type de produit/service ? Comment les atteindre ?…. Pour vous aider à définir ces éléments, n’hésitez pas à aller à la rencontre d’autres acteurs du secteur que vous visez, sur des salons professionnels par exemple. 

Le mariage de compétences : moteur de croissance des entreprises

Scientipôle Croissance et Skill2Invest associent leurs compétences pour aider les jeunes entreprises innovantes franciliennes à accélérer leur croissance !

Skill2Invest dispose d’un vivier de cadres expérimentés souhaitant intégrer de jeunes entreprises à potentiel de croissance ou en développement en leur apportant expérience, savoir-faire et moyens financiers, permettant ainsi d’accueillir un nouvel associé opérationnel au sein de l’équipe. Cas typique, celui d’une équipe aux profils techniques qui cherche un business développeur : comment l’identifier ? Comment s’assurer que la « greffe » va prendre ?

Dans le cadre du déploiement de son nouveau bouquet de services proposé aux 600 entreprises lauréates de Scientipôle Initiative, Scientipôle Croissance propose, avec son réseau de partenaires, des « workshops » thématiques sur l’ensemble des sujets qui intéressent la vie de ces entreprises, au titre desquels la constitution d’équipes managériales «complètes» alliant profils techniques, commerciaux et financiers, sujet majeur s’il en est puisque conditionnant leur développement.

Scientipôle Croissance et Skill2Invest vont ainsi organiser l’identification, la rencontre et l’accompagnement de possibles « mariages » entre ces entreprises et ces cadres.

Qui sont ces associés opérationnels ?

Ce sont des cadres portés par une appétence entrepreneuriale forte, n’ayant pas eu l’idée ou l’opportunité de créer leur propre entreprise. Ils possèdent une expérience importante, de par leurs parcours de manager d’un business unit, d’une PME, d’un groupe. Business développeur ou financier, ils possèdent des compétences transversales et transposables au monde des TPE/PME et souhaitent les mettre au service d’une jeune entreprise de taille humaine, avec des valeurs qui leur sont chères.

Skill2Invest, une alternative à la levée de fonds et au recrutement « classique ».

En phase de démarrage, la démarche classique consiste à lever des fonds pour financer des compétences par du salariat. Un challenge difficile, l’obtention des fonds dépendant des résultats, résultats eux-mêmes liés à l’existence d’une équipe complète à même d’assurer le décollage de l’entreprise.

En phase de développement, l’intégration d’un cadre à fort potentiel est tout aussi risquée, l’entreprise ayant déjà pris ses marques (culture, marchés, organisation..).

Dans les deux cas, le risque d’échec peut s’avérer fatal et/ou retarder le plan de développement de l’entreprise, avec des conséquences quelques fois dramatiques pour les associés, les investisseurs et les collaborateurs.

La méthode mise en œuvre par Skill2Invest réduit considérablement ces risques grâce au processus progressif et chronométré d’association, intégrant un cadre juridique sécurisant l’opération.

Témoignage d’Eric Vaysset, directeur de Scientipôle

Le bouquet de services que propose Scientipôle Croissance à plus de 600 entreprises innovantes franciliennes a pour objectif d’accélérer leur croissance : le «mariage» entre un entrepreneur et un business développeur est une des composantes de ce programme, d’où l’intérêt de notre partenariat avec Skill2Invest, par la mise en relation des jeunes entreprises adhérentes de Scientipôle Croissance souhaitant compléter leur équipe, avec un cadre expérimenté « sourcé » par Skill2Invest.

S’associer : opportunité ou risque ?

L’acte d’association est fort. Il s’agit d’un engagement, d’une implication partagée au service d’un projet d’entreprise et d’un projet de vie pour chacun des associés. C’est la raison pour laquelle il est indispensable de valider l’alignement des valeurs et de travailler ensemble sur le plan de développement de l’entreprise.

Cette opération nécessite du temps et une méthodologie permettant à l’entreprise et au futur nouvel « associé opérationnel » de s’assurer que le «mariage » a toutes chances de porter ses fruits. Cette méthode minimise ainsi les risques d’échec et permet de construire une association sur des bases saines et solides.

Plus d’informations sur www.skill2invest.com et www.scientipole-croissance.org

Interview de Patrice Magnard, Fondateur de Maxicours

Interview de Patrice Magnard, fondateur du premier site e-commerce français Alapage et créateur de Maxicours, l’entreprise qui révolutionne l’e-éducation.

L’entrepreneuriat, c’est une histoire de famille chez vous ?

Oui ! Mon père était d’abord représentant en papeterie mais, voyant la crise de 1929 arriver, il a eu envie de se diversifier et a imaginé un nouveau concept : le cahier de vacances. Il a fini par créer les éditions Magnard pour commercialiser ces cahiers de vacances.

Vous avez fini par vous tourner vers l’entrepreneuriat vous aussi ?

J’ai gravi les échelons jusqu’à devenir directeur général des éditions Magnard à une époque où l’entreprise était très endettée. En parallèle, j’avais commencé à travailler sur une petite société qui avait pour but d’équiper les librairies en système de vente par minitel.

Et cette entreprise est devenue Alapage ?

Oui, c’est cela. à la base nous ne proposions qu’un service B to B mais, comme les libraires étaient réfractaires à cette innovation, nous avons créé en 1996 un autre service en B to C : Alapage.com. à l’époque nous avions déjà basculé du minitel vers le net et cette activité en B to C n’avait pour autre vocation que de servir de vitrine commerciale de notre activité B to B ! Le déclic a été la rencontre avec un journaliste américain. Je lui ai expliqué que nous étions étonnés de voir que notre vitrine B to C se développait très bien alors que nous ne communiquions même pas dessus. En voyant ses yeux, j’ai tout de suite compris qu’il pensait que nous étions assis sur une mine d’or sans le savoir ! J’ai alors pris la décision de lancer une grande campagne de pubs pour faire connaître Alapage. Résultat : le site a connu une croissance énorme, très rapidement !

Quel a été le secret de cette croissance folle ?

C’est l’anticipation sur les évolutions technologiques. En 1995, bien avant d’avoir pris la décision de basculer sur le net, nous avons décidé de construire notre propre base de données en numérisant les couvertures de 100 000 livres. La numérisation a été un énorme travail qui a duré plusieurs mois, mais j’étais sûr que c’était ce qui ferait la différence.

La croissance a été difficile à gérer ?

Oui, très vite la machine s’est emballée. Une dizaine d’acteurs voulaient nous racheter, tandis que nous préparions une introduction en bourse. Nous estimions néanmoins que le cours d’Alapage serait instable. De plus, nous avons dû changer tout le système informatique et logistique pour suivre la cadence. Et, en même temps, deux très gros concurrents préparaient leur entrée sur le marché. à cette période, j’étais littéralement épuisé physiquement car je travaillais non-stop.

Pourquoi avez-vous fini par revendre Alapage ?

La bulle Internet a commencé à gonfler, je ne trouvais pas ça sain du tout. J’ai préféré jouer la carte de la sécurité pour l’entreprise et pour ma santé. J’ai alors revendu Alapage à France Télécom. Malheureusement l’histoire ne m’a pas donné raison et la dynamique d’accompagnement que je pensais trouver chez France Télécom ne s’est pas concrétisée. Mais je suis tout de même heureux et fier d’avoir été le pionnier du e-commerce en France !

Pourquoi Alapage n’est pas devenue Amazon ?

Déjà il faut savoir que, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, Alapage n’était pas une copie d’Amazon ! Avec le recul, je me dis que nous n’avons pas eu les moyens d’exploiter le potentiel d’Alapage comme les créateurs d’Amazon l’ont fait. Pourquoi ? Parce qu’Amazon a fait un pari fou, celui de perdre de l’argent pendant presque 10 ans ! Aux états-Unis, l’écosystème permet ce genre d’opérations. En France, on peut lever facilement quelques millions, mais pas plus. Aux états-Unis, avec une idée innovante et qui plaît, on peut accéder à des dizaines de millions. Du coup en France, on est obligé de voir les choses en petit, même quand le potentiel est là.

Qu’est-ce qui vous a fait croire que l’entreprise Maxicours a un grand avenir devant elle ?

La vente de livre en ligne n’a décollé que lorsqu’est arrivé Internet. Il a suffi d’un changement d’écran offrant un affichage plus agréable pour que le marché bascule. C’est pareil pour l’e-éducation. Celui-ci a démarré sur ordinateur mais il n’y a pas encore eu « le grand soir ». Mais aujourd’hui, avec l’arrivée des terminaux mobiles, ça va changer. Ce « grand soir » sera l’utilisation des contenus numériques à travers l’utilisation des tablettes et smartphones.

Avec Maxicours vous réinventez la manière d’apprendre ?

L’idée c’est que Maxicours donne l’élan à la construction d’une nouvelle école, l’école du 21e siècle, dans laquelle les élèves pourraient tous s’épanouir en fonction de leur profil et de leurs capacités. Nous développons pour cela une pédagogie ludique, toujours dans l’encouragement, sans jamais stigmatiser l’erreur. Cette approche existait déjà au temps des cahiers de vacances de mon père. Ces cahiers de vacances sont devenus une institution, notre objectif c’est que Maxicours aussi rentre dans les habitudes des élèves.

Quelle est votre ambition pour l’entreprise ?

C’est celle de jouer un rôle international. Nous n’avons pas pu le jouer avec Alapage alors, cette fois-ci, nous n’allons pas laisser passer notre chance ! Je pense que nous pouvons devenir l’Amazon de l’e-éducation ! C’est pour cela que j’ai demandé à Anne-Laure Vincent, entre autre fondatrice de Marmiton, de venir développer Maxicours à mes côtés.

Les 6 conseils

  1. Faites preuve de ténacité.
  2. N’hésitez pas à parler de votre projet. Sans en révéler les secrets de fabrication bien entendu. Il faut aller aux contacts de clients potentiels pour affiner son projet.
  3. Faites réaliser un reporting financier complet une fois par mois par votre expert-comptable. C’est la règle d’or pour savoir exactement où l’on en est. Il y a trop d’entreprises qui ont connu des échecs car, par manque de visibilité, leurs décisions ont été prises trop tard.
  4. Faites appel à des experts à chaque fois que c’est possible. Dès que vous abordez un nouveau domaine, prenez conseil auprès du maximum d’experts.
  5. Faites-vous mentorer. Je suis moi-même mentor pour une entreprise du Moovjee et au sein de l’IME et je peux voir les bénéfices de cette pratique sur les jeunes sociétés.
  6. Mettez en place un système d’évaluation annuelle des collaborateurs pour être dans une dynamique positive dans laquelle les relations de part et d’autres sont posées à plat régulièrement. Cela met de l’huile dans les rouages de l’entreprise et donne de bons résultats.

Interview de Héloïse Dion, Fondatrice de Pastas Party

Interview d’Héloïse Dion, fondatrice du concept de rencontres autour d’un plat de pâtes pour célibataires Pastas Party.

Vous étiez d’abord journaliste, rêviez-vous alors de créer votre boite ?

Cela ne m’était jamais venu à l’idée ! Je voulais soit être journaliste, soit devenir femme au foyer. Et comme je suis rentrée à 19 ans au Figaro, j’en ai conclu qu’être journaliste était ma destinée et je ne me suis plus posée de questions. Lorsque j’ai créé Pastas Party, j’étais en poste à La Tribune et je pensais ma vie toute tracée dans cette voie…

Comment vous est venue l’idée des pastas partys ?

A l’époque, j’étais encore célibataire. Il y avait un moment que je détestais vraiment dans la semaine : c’était le dimanche soir. Après 16h, le dimanche, il ne se passait plus rien, je trouvais cela très « glauque » ! Un dimanche soir d’hiver, j’ai donc décidé d’inviter chez moi mes amis pour partager un plat de pâtes. La soirée a été tellement sympa qu’on a remis cela la semaine d’après, puis tous les dimanches soirs pendant un an et demi. Tout le monde ramenait ses amis célibataires à mes petites soirées pastas qui sont devenues de vrais lieux de rencontre. Mais jamais je n’ai eu l’idée d’en faire mon entreprise.

Alors, comment êtes-vous passée de l’organisation de soirées à la création d’entreprise ?

C’est grâce à un garçon, comme toujours ! Lorsque j’ai rencontré celui qui est, depuis, devenu mon mari, il m’a demandé d’arrêter de faire mes petits dîners de célibataires à la maison. Je lui ai répondu qu’il n’avait pas à me dire quoi faire et que si c’était ainsi, j’allais transformer ces petits dîners en une vraie entreprise ! Mon futur mari s’imaginait que c’était une lubie qui me passait par la tête et qu’il ne se passerait jamais rien… Or, j’ai créé l’entreprise quelques semaines plus tard, comme ça, pour lui faire un pied de nez ! Manque de chance pour lui, 5 ans après la création, Pastas Party fonctionne très bien et je suis encore quasiment chaque dimanche soir présente à ces dîners organisés !

Vous êtes-vous investie pleinement dans le projet tout de suite ?

Au départ, je n’avais aucune envie de quitter mon job de journaliste car j’étais en CDI. Je me contentais juste de faire une soirée par mois à Paris. Sauf que, coup de chance, cela a démarré tout de suite. Je me rappelle de la première soirée organisée juste après la création de l’entreprise. Je me disais que j’en ferai juste une autre encore avant de liquider l’entreprise. Mais tout le monde me demandait quand seraient les suivantes. Et j’avais de plus en plus de demandes pour organiser des pastas party en province. Grâce au bouche à oreilles, les médias eux aussi se sont intéressés au concept. J’ai donc créé la société en juin 2007. Alors j’ai commencé à me prendre au jeu, et l’idée de me lancer pleinement dans le projet a germé.

Et vous avez finalement décidé de quitter votre poste de journaliste ?

Quand je suis partie de La Tribune, tout le monde m’a traité de folle ! Imaginez-vous : j’avais 27 ans, j’étais promise à un bel avenir dans le journalisme et j’ai tout plaqué pour monter un site de rencontres autour de plats de pâtes !

Quel a été le déclic ?

Alors que j’étais en plein doute sur mon avenir, je suis allée voir mon beau-père. Je lui ai demandé s’il préférait avoir une belle-fille journaliste à La Tribune ou entremetteuse ! Il m’a répondu qu’il préférait avoir une belle-fille chef d’entreprise. Cela a été le déclic qui m’a encouragé à me consacrer à 100 % à Pastas Party, un an après avoir créé l’entreprise.

Est-ce que cela a été dur pour vous de créer l’entreprise ?

Je me disais que j’étais journaliste économique et donc que je ne devrais pas avoir trop de difficultés… et pourtant je n’y comprenais rien ! Pendant longtemps, j’en ai voulu à l’administration française car je trouvais que la lourdeur administrative faisait blocage à la création. Mais, lorsque j’ai participé au G20 des entrepreneurs, j’ai croisé un chef d’entreprise qui m’a expliqué trouver ces difficultés de création assez positives. Cela constitue une sorte de sélection qui a du bon car, si l’on n’arrive pas à s’en sortir avec l’administration, cela prouve qu’on galèrera forcément avec ses clients. Avec le recul, je trouve que ce discours est assez vrai.

Quelle est la plus grosse difficulté que vous avez rencontrée depuis le début ?

Pour moi, la plus grande difficulté c’est ce climat extrêmement hostile en France pour les entrepreneurs qui ont la chance d’être sortis de ce qu’on appelle la « zone de risques » et qui sont très médiatisés, comme moi. Les gens pensent que tu cartonnes, que tu es très riche et que tout est très facile pour toi ! La valeur de la création d’entreprise n’est pas du tout prise en compte en France. Lorsqu’on est salarié, tout est plus facile… quand on est malade ou en RTT, on peut oublier son travail, penser à autre chose. Créer son entreprise demande énormément d’efforts. Or, les gens font un amalgame entre les patrons de grands groupes et les petits entrepreneurs. On confond le mot « entrepreneur » avec le mot « bourgeois » ! Dès que je le peux, je prends la parole pour dénoncer cette étiquette qu’on nous colle. J’aimerais qu’on respecte ces entrepreneurs qui ont créé des fortunes et qui véhiculent une certaine image de la France à l’étranger. Sur leurs épaules tient une bonne partie de notre économie !

Votre concept a-t-il été copié ?

Oui, certains ont essayé… Il y a eu des soirées spaghettis qui ont été organisées par exemple. Mais finalement ces copies ne nous portent pas vraiment préjudice. L’important, pour protéger son concept, c’est de créer une marque forte comme nous l’avons fait. Aujourd’hui les médias parlent plus de « pastas party » que de soirées de célibataires autour d’un plat de pâtes.

Beaucoup de couples se sont formés grâce à vos soirées ?

On estime que 10 % des participants à nos soirées finissent en couple. Je trouve notre métier passionnant : nous offrons de l’amour ! Il y a également des petits « pastas-babies » qui naissent. Quand je reçois un faire-part m’annonçant que « La petite Chloé vient de naître », je me dis que tout cela est utile et que j’ai bien fait de me lancer ! 

La protection du nom de domaine

S’approprier un nom de domaine afin d’identifier son site internet est désormais un acte simple, voire banal. Les différents prestataires proposant ce service en ligne indiquent clairement la disponibilité ou l’indisponibilité de la dénomination souhaitée en fonction des suffixes existants (.com, .fr, .org, …).

Mais celui qui acquiert un nom de domaine pourra-t-il exploiter son site internet en toute sérénité sans craindre qu’un jour un tiers lui impose d’en changer sous peine de poursuites judiciaires ? 

Malheureusement, la réponse est négative. A peine en ligne, l’existence du nom de domaine pourra être menacée, en fonction du thème du site internet identifié par lui.

Une protection conditionnée à l’exploitation

Très tôt les tribunaux ont dû répondre à la question de savoir si la réservation d’un nom de domaine lui conférait une protection en soi, à l’instar de l’enregistrement pour une marque. L’alignement sur le régime de la marque aurait pu se concevoir car celui qui effectue un dépôt de marque (demande d’enregistrement), bénéficie d’une protection pour le signe choisi quand bien même il n’exploiterait pas celui-ci (du moins pour les cinq premières années).

Mais ce n’est pas le cas, le nom de domaine n’étant pas considéré comme un titre de propriété intellectuelle, il ne confère pas de droit privatif à son titulaire. le propriétaire d’un nom de domaine encoreinexploité ne pourra s’opposer à l’exploitation par un tiers d’un nom de domaine similaire réservé postérieurement pour identifier un site internet au contenu similaire de celui qu’il est lui-même en train de créer.

Admettons qu’un entrepreneur A réserve le 1er aout 2012le nom de domaine « www.financentrepreneur.fr » en vue de créer son site internet dédié aux solutions de financement pour lesjeunes entrepreneurs. Mais il prend un peu de tempspour le mettre en ligne afin de le peaufiner. Le 1er septembre 2012, il voit avec horreur la mise en ligne par un entrepreneur B d’un site internet « www.financentrepreneur.fr » destiné également aux services de financement pour les jeunes entrepreneurs. Il constate de surcroit que la réservation de ce dernier a été réalisée le 15 aout 2012, soit quinze jours après le sien. S’il entend néanmoins maintenir son projet et exploiter son nom de domaine, l’entrepreneur As’expose à une action en justice sur le fondement de la concurrence déloyale de la part de l’entrepreneur B et ce dernier aura toutes les chances d’obtenir gain de cause. L’entrepreneur A aura beau mettre en avant son antériorité, celle-ci ne lui sera d’aucun secours. Seule compte la date de début d’exploitation du nom de domaine, ainsi l’enregistrement, la réservation du nom de domaine est finalement un acte indifférent d’un point de vue juridique.

S’il n’est pas un titre de propriété intellectuelle mais seulement un « signe distinctif », le nom de domaine peut en revanche porter atteinte à des droits de propriété intellectuelle appartenant à des tiers. Le cas échéant, ceux-ci vont donc pouvoir agir en contrefaçon afin de faire interdire l’usage d’un nom de domaine qui les gêne, de se le faire attribuer, voire d’obtenir des dommages et intérêts pour le préjudice souffert. A l’inverse, le nom de domaine peut également être protégé contre des dépôts postérieurs à son exploitation.

Nom de domaine et droit d’auteur

Sur le terrain du droit d’auteur, les décisions de justice sont nombreuses. Par exemple, un site internet dédié au sadomasochisme avait pour nom de domaine « calimero.org ». Desurcroit, la page d’accueil du site reproduisait l’image du célèbre poussin malchanceux ainsi que son expression fétiche « c’est vraiment trop injuste ». Les créateurs du personnage s’en sont émus et ont assigné les responsables en contrefaçon de leurs droits d’auteur. Dans un jugement en date du 24 mars 2000 du Tribunal de grande instance de Paris, la juridiction a considéré que la reproduction du nom du personnage Caliméro pour désigner un site constituait bien un acte de contrefaçon.

De même, la Cour d’appel de Paris avait estimé que « se rend coupable de contrefaçon une société utilisant un nom de domaine reprenant le titre d’un logiciel protégé par le droit d’auteur » (Cour d’appel de Paris, 17 février 2006, société Microsoft et société Carpoint contre Sté 3D Soft). Dans cette affaire, la société 3D Soft, titulaire des droits d’auteur sur le titre du logiciel « Carview » avait obtenu la condamnation pour contrefaçon des sociétés Microsoft et Carpoint qui s’étaient appropriées le nom de domaine « www.carview.com ». Selon la Cour : « la contrefaçon par reproduction du titre du logiciel est constituée », faisant application de l’article L. 112-4 du Code de la propriété intellectuelle disposant que « le titre d’une œuvre de l’esprit, dès lors qu’il présente un caractère original, est protégé comme l’œuvre elle-même».

Nom de domaine et droit des marques

Sur le terrain du droit des marques, le Code de la propriété intellectuelle indique que « Ne peut être adopté comme marque un signe portant atteinte à des droits antérieurs » (article L.711-4) puisque celui qui dépose une marque se doit de vérifier la disponibilité du signe. Les tribunaux considèrent qu’un nom de domaine, à condition, encore une fois, qu’il soit exploité, peut constituer une antérioritéet bénéficier à ce titre d’une protection contre les dépôts de marques postérieurs qui seraient identiques ou similaires (Cour d’appel de Paris, 18 octobre 2000, affaire Virgin Limited contre France Télécom). Le titulaire d’un nom de domaine pourra donc, le cas échéant, s’opposer au dépôt de marque d’un tiers, voire agir pour demander la suppression de celle-ci.

A l’inverse, mais selon la même logique, la réservation et l’exploitation d’un nom de domaine pourtant disponible peut constituer une contrefaçon d’une marque antérieure identique ou similaire.

Nom de domaine et autres signes distinctifs : dénomination sociale, nom commercial et enseigne

La dénomination sociale, le nom commercial et l’enseigne, à l’instar du nom de domaine, ne constituent pas des titres de propriété intellectuelle à proprement parler. Comme la marque, ils servent cependant à identifier les produits et les services d’une entreprise. La dénomination sociale identifie une personne morale, elle est l’équivalent pour cette dernière, du nom patronymique pour une personne physique. Le nom commercial a vocation à distinguer un fonds de commerce et l’enseigne indique le lieu où est physiquement exploitée l’activité. Ce sont donc également des signes distinctifs. 

N’étant pas des titres de droits de propriété intellectuelle, ce sont les règles classiques de la responsabilité civile qui s’appliquent pour assurer leur protection juridique. En cas d’action en justice, celle-ci sera fondée uniquement sur la concurrence déloyale et non la contrefaçon.

Ainsi, l’entrepreneur qui constaterait l’existence d’un nom de domaine reprenant de façon identique ou proche, la dénomination sociale, le nom commercial ou l’enseigne de sa société pourra obtenir la suppression de celui-ci, voire des dommages et intérêts. Mais pour cela, il devra démontrer la faute de son concurrent, le préjudice qui lui est causé et le lien de causalité entre ces deux éléments.

Les noms de domaine font désormais partie intégrante du paysage économique international. Tout comme les droits de propriété industrielle et les signes distinctifs traditionnels, ils sont des instruments de concurrence et des actifs incorporels des sociétés. Il est naturellement indispensable de s’en doter pour qui veut exister sur un marché. Mais il faut veiller à ne pas entrer en conflit avec ses concurrents en reprenant, même de bonne foi, des signes distinctifs proches des leurs. A l’inverse, il convient également faire respecter ses propres signes distinctifs en ne laissant pas des tiers s’approprier des signes proches des siens pour proposer des services identiques ou similaires.

Stock option : ce que révèle l’affaire SANOFI

Il y a comme un malaise et une confusion certaine du grand public entre les dirigeants et les dirigeants fondateurs. Si les dirigeants fondateurs notamment de TPE/PME sont bien perçus par les français, les dirigeants des grandes entreprises ont leur côte au plus bas.

Entre les parachutes dorés et les stocks options les dirigeants des grandes firmes arrivent souvent à faire des exploits… dans le fait de se donner une mauvaise image aux entrepreneurs.

Peu ont cependant fondé leur société et c’est d’eux dont on en entend pour autant le plus parlé. Les différences entre un dirigeant fondateur ou repreneur d’ailleurs et un dirigeant sont pourtant criantes : l’un a risqué des fonds personnels, souvent perdu en salaire et pris un risque en créant son entreprise, tandis que l’autre gagne souvent bien sa vie et n’a guère pris ce risque inhérent à la création d’entreprise.

Souvent, le dirigeant fondateur se diluera (perd des parts) pour sauver sa société et sauvegarder des emplois alors que le dirigeant « parachuté » peut parfois s’enrichir grâce à le stock option comme dans le cas présent de SANOFI.

En l’occurrence alors que la société s’apprête à supprimer plusieurs centaines d’emploi malgré l’annonce d’un résultat net conséquent (1,94 Md€), son dirigeant, Hanspeter Spek, a décidé d’exercer ses stock-options le jour de l’annonce et dégagé plus de 500 000 € de bénéfices sur ses celles-ci, comme la loi l’y autorise.

On comprendra ce « dirigeant » car ce genre d’annonce fera probablement baisser le prix des actions mais on se demandera si c’était le meilleur moment…

Fortes chaleurs : obligations des employeurs

La canicule peut frapper à n’importe quel moment, ce que nous les français avaient pu constater en 2003. Le Code du travail impose aux employeurs des obligations afin de veiller à la sécurité des employés aux fortes chaleurs.

Ainsi selon l’article L4121-1, l’employeur doit prendre « les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Ces mesures comprennent :

  • Des actions de prévention des risques professionnels ;
  • Des actions d’information et de formation ;
  • La mise en place d’une organisation et de moyens adaptés. »

Autrement dit, l’employeur doit prendre en compte les écarts importants des fortes chaleurs qui pourraient menacer la santé (au moins) physique de ses salariés. En pratique, l’employeur se doit :

  • De mettre à la disposition de l’eau potable et fraîche
  • Veiller à renouveler l’air afin d’éviter les fortes chaleurs,

Pour en savoir plus, appelez « canicule info service » jusqu’au 31 aout au 0 800 06 66 66 (appel gratuit depuis un poste fixe) ou aller sur le site du ministère de la santé et des sports, en cliquant ici

Du café pour réveiller un marché en plein sommeil ! What else ?

Comment en deux décennies le café Nespresso a réussi à révolutionner un marché pourtant mature et à imposer largement une nouvelle habitude de consommation. Une performance réalisée grâce à la qualité du produit et d’un service client inégalable. Retour sur une saga sans fausses notes…

Il n’aura même pas fallu 25 ans à Nespresso pour reléguer nos bonnes vieilles cafetières au rang d’antiquités ! La marque, créée par le géant de l’agro-alimentaire Nestlé, a réussi la prouesse de booster un marché qui s’était un peu endormi sur ses acquis et qui avait cessé de se réinventer. Service client à la pointe, café de la plus haute qualité et communication bien dosée sont les ingrédients principaux de cette recette qui fonctionne… et qui n’en finit pas de dicter au marché les nouveaux codes de consommation du café.

Réinventer le café

L’aventure de Nespresso remonte aux années 70. Un ingénieur de Nestlé imagine un concept de machine à pression dans laquelle il serait possible d’introduire des capsules de café pour reproduire chez soi un vrai expresso. L’histoire ne dit pas si cet ingénieur était un petit peu fou ou complètement visionnaire ! En tout cas, son invention aura révolutionné le marché du café, pour le plus grand bonheur des amateurs. Le concept de Nespresso s’articule autour d’une idée, celle de faire passer le café d’une boisson fonctionnelle et désinvestie à une vraie expérience sensorielle, voire émotionnelle. Se référant au mode de dégustation du vin, les équipes de Nespresso ont cherché dès le départ à proposer des cafés de très grande qualité. Résultat : une symbiose parfaite entre technologie, fonctionnalité, esthétisme et goût. 

Un long chemin avant le succès

Si aujourd’hui le succès de la marque Nespresso est incontestable, il n’en n’a pas été toujours été ainsi. Lorsque Nestlé commence à commercialiser le produit, en 1986, l’idée passe même assez inaperçue. à l’époque, le marché ciblé se concentre uniquement sur le monde professionnel. Deux ans plus tard, Nestlé décide de réorienter sa filiale vers le marché des particuliers et les ventes commencent doucement à décoller. En 1991, la marque s’implante en France. « Cela n a pas été facile au début, nous avons eu des difficultés à convaincre. Il nous a fallu nous armer de persévérance. L’idée était si novatrice qu’il lui fallait du temps… » raconte Nathalie Gonzalez, directrice marketing de Nespresso France.

Les machines sont lancées sur le marché sans effort particulier de communication. La marque parie plutôt sur le mécanisme du bouche à oreille entre amateurs de café. L’entreprise fonctionne alors de façon presque artisanale. Mais les bases du succès de Nespresso sont déjà toutes posées : le fameux club des clients de Nespresso est lancé et le service client se développe comme l’ADN de la marque. Nespresso démarre son activité sur un mode confidentiel d’initiés ayant su repérer l’excellence du café. 

Les étapes de la reconnaissance

« Cette volonté de s’adresser au départ uniquement aux amateurs de café nous a permis d’avoir un développement, certes long, mais extrêmement solide. Ne viennent vers notre marque que des clients très intéressés par nos produits et qui eux-mêmes les recommandent activement à leurs proches. Nous n’avons pas cherché la croissance à tout prix. Nous avons travaillé sur le long terme, pour amener les consommateurs à devenir à leur tour des amateurs de bon café » explique Nathalie Gonzalez. Le développement de Nespresso se fait donc pas à pas, sans précipiter les choses. à la commande des capsules uniquement par téléphone s’ajoute le déploiement d’un site Internet, aux tout débuts du web. Beaucoup de clients n’ont alors pas encore acquis le réflexe Internet et ne l’utilisent que pour passer commande de leurs capsules !

En 2000, la marque connaît une première montée en puissance en ouvrant sa première boutique, à Paris. Cinq ans plus tard, c’est la première campagne de communication qui fait exploser littéralement la marque, au moment où celle-ci a déjà bien réussi à s’implanter sur le marché. Le fameux « What else ? » de Georges Clooney devient alors la réplique culte qui propulse d’un coup la notoriété des petites capsules auprès du grand public. Le choix de l’égérie du spot s’avère judicieux car l’image chic et tendance de Georges Clooney colle parfaitement au positionnement de la marque. Les consommateurs découvrent d’un seul coup, plus qu’une nouvelle façon de consommer le café, un vrai univers en résonnance à leurs aspirations. Cette campagne de communication contribue fortement à installer la machine à café domestique au cœur des foyers français.

Le Louis Vuitton du café !

Cafés de très haute qualité, design élégant des machines, aménagement des boutiques digne d’un grand joaillier de la Place Vendôme… L’univers de la marque Nespresso est plus à rapprocher des codes du luxe que du monde agro-alimentaire. Tout dans la marque exprime l’affiliation à la grande gastronomie ou au monde de l’œnologie. On se rappelle notamment des deux dernières créations en édition limitée de la marque : Noara, un café « vendange tardive » et Crealto, un café à « cuisson à basse température ».

Boire un café Nespresso, c’est entrer dans un club d’initiés et profiter du plaisir de déguster un « grand cru ». Un positionnement qui ne découle pas d’un calcul, mais qui est la simple expression des valeurs de la marque, selon la directrice marketing. « Cette image de marque de luxe n’est pas artificielle. Nous portons des valeurs de qualité, de beauté, de plaisir et d’attention pour le client. Si c’est ainsi que l’on définit le luxe, alors pourquoi pas ! » explique-t-elle. Car, plus qu’une volonté marketing, la qualité est un vrai sacerdoce chez Nespresso. La filiale du groupe Nestlé contrôle tout dans la production de son café, de la récolte jusqu’à la tasse, avec pour seul objectif de créer rien de moins que le meilleur café du monde. 

Le service client au cœur de toute l’entreprise

La marque a tenu dès le départ à appliquer la même attention extrême qu’elle porte à la qualité de son café dans son engagement auprès de ses clients. Pour cela, tout dans l’entreprise est orienté vers le bénéfice client. « J’ai été ainsi très étonnée lorsque je suis arrivée chez Nespresso d’avoir affaire à un informaticien qui était obsédé par le fait de créer le système le plus pratique possible pour les clients ! » explique Nathalie Gonzalez. Et cette « obsession du client » se retrouve à travers tous les services proposés aux membres du club : livraison des produits à domicile même le weekend, hotline et services de commandes par téléphone disponibles 24/24h, 7/7j, livraison jusqu’à minuit à Noël ou le jour de l’an… La recherche de la satisfaction du client est d’ailleurs ce qui guide toutes les innovations de l’entreprise. 

Dépasser les points faibles en innovant

Toujours à l’écoute des membres de son club, la marque a su très vite réagir aux attentes de ses clients en matière de recyclage de ses capsules usagées. Aujourd’hui les clients peuvent les déposer dans près de 5 000 points de collecte (boutiques Nespresso, points relais et déchetteries) ou, dans certaines villes, les remettre au coursier venu livrer leur commande. Nespresso achemine ensuite ces capsules usagées vers un centre de valorisation où elles sont ensuite recyclées. Le café usagé devient un très bon engrais agricole et l’aluminium est aussi recyclé. Cet engagement de Nespresso en faveur de l’écologie devrait lever les derniers freins à la consommation du café en dosette et finir de développer le réflexe de l’utilisation des machines à café. 

L’innovation et la créativité comme maîtres-mots

Nespresso est très impliquée dans les deux mondes qui lui ressemblent : la gastronomie et l’art. Pour la création de ses accessoires par exemple, la marque fait systématiquement appel à des jeunes designers, comme le collectif des 5.5 designers qui a créé toute une collection de tasses à café inspirée des fameuses capsules. Pour ce qui est de la gastronomie, la marque a organisé récemment un concours autour du thème du café gourmand. L’objectif : mettre en lumière les jeunes talents de la pâtisserie. à travers ses produits et ses actions, c’est tout un état d’esprit innovant et créatif que Nespresso souhaite diffuser.

Un produit rentré dans les habitudes de consommation

Si Nespresso a mis du temps à se faire une place sur le marché, la marque est devenue aujourd’hui incontournable. Les machines domestiques, qui constituaient alors une vraie rupture dans le mode de consommation du café, se sont désormais généralisées. Preuve que Nespresso a réussi à installer un marché jusque là inexistant : des concurrents comme Senseo ou Tassimo sont apparus pour surfer sur ce nouveau besoin des consommateurs. Plus que d’imposer un nouveau produit, c’est une nouvelle façon de boire le café, de le déguster, qui a été créée par Nespresso. On peut presque aller jusqu’à dire que c’est une vraie façon d’envisager la vie que la marque a diffusé, une capacité à rendre précieux les petits gestes de la vie, comme celui de boire un café. Un positionnement novateur qui a donné naissance à une vraie nouvelle tendance de consommation. 

5 stratégies tirées du cas Nespresso et que vous pouvez appliquer dans votre entreprise

  1. De la qualité avant tout ! Vous souhaitez imposer votre nouveau produit révolutionnaire sur le marché ? Alors fixez toute votre attention sur le produit. Inutile de chercher à faire simplement un bon produit si vous voulez connaître le succès. Visez l’excellence, la perfection !
  2. Ayez l’obsession du service client. Innovez pour proposer à vos clients les services dont ils ont vraiment besoin. Pour cela, multipliez les contacts avec les clients et soyez bien à leur écoute.
  3. Fédérez une communauté de clients. Et faites leur sentir qu’ils sont des privilégiés !
  4. Eduquez vos futurs clients. Comme Nespresso, qui organise des ateliers d’initiation à la dégustation du café (aussi bien pour ses clients professionnels que pour les particuliers), donnez à vos prospects les éléments qui pourront leur permettre de mieux apprécier votre produit.
  5. N’adoptez pas un positionnement artificiel. Cela se sentirait… Appliquez simplement fidèlement vos valeurs, les clients apprécieront l’authenticité de votre marque.

Surcroît d’activité : les obligations pour les embauches d’extras

L’Urssaf, dans un document synthétique d’information du 3 juillet 2012 a tenu à rappeler les obligations qui pèsent sur l’employeur pour l’embauche d’extras.

La période estivale étant souvent liée à l’embauche de travailleurs occasionnels du fait d’un surcroit d’activité, les entreprises sont parfois contraintes d’embaucher temporairement des salariés. Des obligations à ne pas oublier.

Les obligations.

  • Faire une déclaration préalable à l’embauche auprès de l’Urssaf, (DPAE – autrefois DUE) dans les 8 jours précédant la prise de fonction du salarié sur le site de l’Urssaf : https://mon.urssaf.fr.
  • Rédiger un contrat de travail et une copie remise au salarié. 
  • Inscrire le salarié sur le registre du personnel 
  • Editer et remettre à ce dernier un bulletin de paie avec le nombre d’heures travaillées.

L’autre possibilité : le Titre emploi service

Le Tese (Titre emploi service entreprise) facilite l’embauche de salarié car permet d’accomplir les formalités sociales liées à l’embauche et à la gestion du personnel (déclaration DPAE, contrat de travail, bulletins de paie, cotisations dues, DADS, états récapitulatifs, masse salariale brute annuelle, l’attestation fiscale du salarié…).

Il ne s’adresse cependant pas à tous les contrats ni toutes les entreprises. Il s’adresse aux entreprises dont les salariés occasionnels exécutent un maximum de 700 heures ou 100 jours, consécutifs ou non, par année civile.

Pour adhérer au dispositif, http://www.letese.urssaf.fr