Accueil Blog Page 1054

La signification des gestes

La main s’arrête sur le visage rarement par hasard. Chaque zone de notre visage est reliée symboliquement à une émotion forte. Après s’être intéressés au nez, ce sont la moustache, les mâchoires, les commissures des lèvres et les dents qui sont analysées.

Image en cours de réédition le 28/09/2023

Je rejette ton autorité

La zone de la moustache est reliée symboliquement à notre rapport à l’autorité. On a tendance à se gratter le côté droit de cette zone lorsque l’autorité de la personne en face de nous nous agace.

J’ai envie de « mordre »

La zone de la joue cache la mâchoire. Lorsqu’une personne gratte ainsi sa joue, cela indique qu’elle doit ressentir comme une « envie de mordre ». Attention, cela n’est pas à prendre au pied de la lettre ! C’est plutôt une envie de répondre férocement pour se défendre face à ce qui est ressenti comme une agression.

Je perds mon autorité

Nous relions inconsciemment la gauche de notre visage à notre monde intérieur. Quand une personne se touche le côté gauche de sa moustache, c’est de sa propre autorité dont il est en question. Elle sent qu’elle perd son autorité par rapport à la personne en face d’elle.

Je ne suis pas d’accord avec toi

Votre interlocuteur, même s’il ne parle pas, n’en pense pas moins ! Ce mouvement annonce des propos difficiles.

J’ai une mauvaise appréciation à faire

Lorsque votre interlocuteur se touche ainsi le côté d’une commissure de lèvre, il y a de fortes chances qu’il s’apprête à tenir des propos peu sympathiques à votre égard, difficile à entendre.

J’ai les dents qui rayent le parquet !

Lorsque votre interlocuteur se tapote les dents ainsi, cela indique sûrement qu’il est dans un esprit ambitieux, avec la volonté de réussir par-dessus les autres. Cette ambition s’exprime symboliquement comme une envie de « mordre » les autres pour réussir.

Article par Olga Ciesco | Expert en communication non verbale

Ethique et chic !

Ethique et chic ! Alexandre Koiransky et Jean-François Daniel démultiplient les contacts sur le terrain pour faire connaître leur marque de spiritueux innovante et éthique.

Alexandre Koiransky passe sa vie dans les bars… Et c’est bien cela la raison de son succès ! Car cet entrepreneur, cofondateur d’une marque de spiritueux haut de gamme et équitable, privilégie le travail sur le terrain pour faire connaître aux barmans les alcools FAIR Trade Spirits.

Un concept en rupture avec le marché

Cette technique de développement en contact constant avec les clients, c’est en travaillant aux états-Unis qu’il l’apprend. Après ses études de commerce, le futur entrepreneur est débauché par une marque de cognac française pour la développer sur le territoire américain, et notamment auprès des rappeurs, grands consommateurs de cet alcool. Entre deux rendez-vous avec le rappeur Snoop Dog, Alexandre Koiransky et son futur associé avec qui il travaille ont l’idée de créer leur propre marque de spiritueux.

Ils décident de se placer en rupture de ce que propose déjà le marché en lançant la première marque estampillée commerce équitable sur le marché des spiritueux. C’est la première marque qui allie éthique et haut de gamme. Quelques mois plus tard naît la première vodka de quinoa, produite en France à partir de quinoa issu de coopératives boliviennes. Ce sont ensuite les liqueurs de café du Mexique puis de baies de goji du Tibet qui font leur apparition dans la gamme. D’autres innovations sont en cours de préparation pour 2013.

Faire sa place parmi les géants

Les deux associés ne s’attaquent pas à n’importe quel marché. Le secteur des boissons alcoolisées est monopolisé par des géants de l’industrie disposant d’une énorme force de frappe commerciale. Bien qu’ayant fait une levée de fonds de 2 millions d’euros en 2011, FAIR. Spirits est conscient de ses petits moyens… Alors pour se démarquer, les entrepreneurs innovent sans cesse en proposant des spiritueux originaux qui plaisent aux mixologistes des bars à cocktails « bobos ». Alexandre Koiransky propose la marque comme sponsor pour tous les évènements éthiques et tendances. Et ça marche ! La marque se fait connaître, surtout aux états-Unis, marché sur lequel est privilégié le développement de l’entreprise. FAIR. Spirits consomme sa forte croissance sans modération ! 

Forfait jour : les règles

Il est possible pour un employeur d’embaucher un salarié en forfait jour, salarié qui sera la plupart du temps un cadre.

L’intérêt du forfait jour est de libérer l’employeur de tout décompte des heures de travail. Il est essentiel de rappeler quelles sont les règles régissant le forfait jours, règles que toute société se doit aujourd’hui de faire respecter afin d’éviter un contentieux couteux.

D’abord il faut s’assurer de l’existence d’un accord collectif permettant l’utilisation du forfait jours, sinon il sera impossible de signer un contrat de travail l’envisageant. Ensuite, dans le cadre de l’utilisation du forfait jours, la société devra s’assurer que les salariés en forfait jours respectent les durées maximales de travail (10 heures par jours, 48 heures sur une semaine, 44 heures sur 12 semaines consécutives). Par ailleurs, l’employeur devra vérifier que le « forfaitiste » bénéficie bien des repos auxquels il a droit (11 heures entre deux jours de travail, 35 heures chaque semaines).

Enfin, l’employeur devra organiser un entretien annuel individuel avec chaque salarié devant porter sur la charge de travail, l’organisation du travail dans l’entreprise, l’articulation entre l’activité professionnelle et la vie personnelle et familiale, ainsi que sur la rémunération. l

Une cabine d’essayage dans mon smartphone

Une cabine d’essayage dans mon smartphone ! Vincent Péré et son associé ont créé une application innovante basée sur le business model de l’affiliation avec les marques partenaires.

Avez-vous joué avec votre Barbie ou celle de votre sœur lorsque vous étiez enfant ? Toutes les petites filles vous le diront : le meilleur moment du jeu est lorsqu’on doit habiller la poupée, combiner les vêtements pour lui donner un look unique et qu’on rêverait de pouvoir nous aussi porter ! C’est peut-être pour réaliser le rêve des petites filles devenues grandes que Vincent Péré et son associé ont créé Flipmylook… L’application permet en effet d’habiller virtuellement des mannequins homme ou femme avec les vêtements de son choix, tout en combinant les marques pour tester des looks. Petite différence avec les habits de Barbie : l’utilisateur de l’application peut acheter directement les vêtements testés sur le mannequin et porter lui aussi le style créé virtuellement.

De créateurs d’association à créateurs d’entreprise

Vincent Péré n’en n’est pas à son premier coup entrepreneurial. Huit ans avant de se lancer dans l’aventure Flipmylook, il entreprend dans le monde associatif en créant, avec son associé actuel, le Festival des Confluences. L’organisation de ce festival de musiques actuelles, à tendances écocitoyen et social, et la gestions de l’association permettent à l’entrepreneur de se former. Problématiques de management, gestion d’un budget, questions administratives… La création de l’association le prépare à la vie d’entrepreneur.

L’évolution du concept

C’est en parlant de leur idée et en recueillant les avis d’utilisateurs potentiels que l’entrepreneur et son associé se sont rendu compte que leur projet de base n’était pas le plus adapté. Initialement, Flipmylook devait plutôt ressembler à une ligne de vêtements sur-mesure avec prise de mesures scannées via le mobile et essayage virtuel du vêtement. C’est finalement sur l’innovation apportée par l’essayage virtuel que les deux associés ont été encouragés à recentrer leur concept. Et le conseil s’avère être judicieux ! Grâce à cette innovation, les deux entrepreneurs viennent au secours de nos looks !

Américan express et solution de paiement

« Une solution de paiement encore méconnue des dirigeants » : Interview de Caroline Gaye, Vice-Présidente segment Professionnels chez American Express.

Pourquoi s’équiper d’une carte de paiement professionnelle ?

Avant tout, une carte de paiement professionnelle permet de simplifier le règlement de ses achats. Elle offre la possibilité de payer des déplacements, des déjeuners d’affaires ou encore de régler des fournisseurs. Cette solution facilite la comptabilité et améliore la visibilité de toutes ses dépenses au sein de l’entreprise pour une meilleure maîtrise des coûts. Les Cartes Business American Express proposent quant à elles des services supplémentaires destinés à faire gagner du temps aux chefs d’entreprise.

Quelle est la différence entre une carte professionnelle bancaire et une carte professionnelle American Express ?

Plus qu’un moyen de paiement, la Carte Business American Express est une solution de paiement comprenant un large éventail de services ayant pour but de faciliter le quotidien du dirigeant. Il faut savoir que la gamme des Cartes Business d’American Express se distingue avant tout par les services et l’accompagnement d’experts qui sont proposés. Nous avons par exemple un service clientèle disponible 24h/24 et 7j/7.

Quand vous êtes patron d’une petite entreprise, c’est un atout indéniable de pouvoir joindre un conseiller quand vous le souhaitez. Ce service clientèle est disponible pour tous les détenteurs de cartes Business et plus la carte monte en gamme, plus le niveau de prestations est large. Les titulaires de la Carte Business Platinum ont par exemple à leur disposition un service Conciergerie pour réserver un taxi, une salle de réunion ou ont encore accès à des privilèges uniques : l’accès gratuit à des salons VIP d’aéroport, quelle que soit leur compagnie aérienne, une table réservée dans 500 des restaurants les plus prisés en France et en Europe pour un dîner d’affaires.

Quel type de dépense peut-on régler avec la carte ?

La Carte Business couvre l’ensemble des univers de dépense de l’entreprise : les déplacements (de l’essence au parking en passant par le train ou l’avion), ainsi que la téléphonie, l’informatique, les fournitures de bureau, les cadeaux d’affaires, et même les frais d’hébergement d’un site web ou d’achats de mots clefs sur les moteurs de recherche
sur Internet !

Quels sont les avantages en termes de gestion de la trésorerie pour les professionnels titulaires d’une Carte American Express ?

Pour commencer, la date du prélèvement mensuel des dépenses avec la carte peut être choisie, dès sa souscription : en début, milieu ou fin de mois. Cela permet au chef d’entreprise de profiter gratuitement d’un différé de paiement pouvant aller jusqu’à un mois. Ensuite, en termes de clarté et de suivi, nous mettons à disposition des titulaires de carte un relevé qui permet de catégoriser les dépenses. Ces relevés sont archivés gratuitement pendant 10 ans et peuvent également être téléchargés sur format Excel® pour faciliter l’intégration à son logiciel comptable. De quoi simplifier le pilotage des dépenses et de la trésorerie au sein de l’entreprise !

Et en cas de perte ou vol de la carte ?

En cas de perte ou de vol, nous remplaçons votre carte sous 48h, que vous soyez à Paris ou à Tokyo. La force d’American Express est sa présence mondiale, ainsi, où que vous soyez, vous pouvez bénéficier d’une nouvelle carte très rapidement.

Parlez-nous du programme de fidélité, quels sont ses atouts pour un entrepreneur ?

A la différence du chèque, chaque dépense effectuée avec une Carte Business American Express permet de gagner des points. Grâce au programme Membership Rewards® d’American Express (1€ dépensé = 1 point), le dirigeant réalise des économies en réinvestissant ses points dans l’entreprise. Ces derniers peuvent être convertis à tout moment par l’entreprise qui choisira des primes correspondant à ses besoins. Par exemple, si vous voyagez beaucoup, vous pouvez utiliser vos points pour recevoir des billets d’avion. Vous pouvez aussi commander une machine à expresso pour votre bureau ou des chocolats pour offrir à vos clients. De par la fréquence et le volume élevés des dépenses professionnelles, les primes sont rapidement accessibles.

Pourriez-vous résumer en quelques mots ce qu’offre la carte Business aux dirigeants ?

La Carte Business est une solution de paiement offrant au dirigeant un accompagnement sur mesure, au quotidien comme en déplacement et ce, tout en valorisant ses dépenses ! 

Rémunération et abus de pouvoirs

Il est fréquent que le conseil d’administration charge un « comité des rémunérations » de déterminer les modalités de calcul de la rémunération du président du conseil d’administration.

Ce recours à un comité des rémunérations, doit se faire sans heurter la compétence exclusive du conseil d’administration de sorte que les conclusions du comité doivent faire l’objet d’une délibération du conseil d’administration.

Ainsi, lorsqu’un président du conseil d’administration contrôle, dans le même temps, le comité des rémunérations et le conseil d’administration de la société, il peut contrôler les modalités de calcul de la propre rémunération, ce qui en soi est possible.

Toutefois, ce type de comportement peut être qualifié d’abus de pouvoirs sur le fondement de l’article L. 242-6, 4°, du Code de commerce. Le président du conseil d’administration ne peut pas user de son statut pour s’assurer le contrôle du comité des rémunérations, ainsi que celui du conseil d’administration sans abuser de ses pouvoirs.

Article par Philippe Ruff | Avocat à la Cour

Le Facebook des places de parking !

Cyril Hersch et Olivier Gosse-Gardet développent une solution qui vous permettra de ne plus tourner 3 heures avant de trouver une place pour vous garer. Une vraie petite révolution !

Il existe des applications qui indiquent les places qui se libèrent à proximité, mais impossible d’arriver à temps pour s’y garer… « Il existe une myriade de solutions qui facilitent le trajet en voiture, mais rien du tout pour aider l’automobiliste à se garer. Le stationnement en est encore à l’âge de pierre ! » explique Cyril Hersch, le fondateur d’Apila. Le constat est simple : à Paris, à un instant T, le taux de places vacantes pour se garer est seulement de 2 %.

Et, lorsqu’elles se libèrent, ces places sont de nouveau occupées en moins d’une minute. L’entrepreneur a donc eu l’idée de créer une solution grâce à laquelle les utilisateurs s’échangent les places disponibles. En gros, lorsqu’un utilisateur souhaite se garer sans stress, il se met en contact avec quelqu’un qui libère sa place à proximité.

Ce dernier reste garé le temps que l’autre utilisateur arrive afin d’être sûr que la place restera vacante.

La transaction est gratuite et basée sur le système du donnant-donnant.

Cette nouvelle solution représente peut-être la seule voie de réponse à un problème qui engendre beaucoup de stress chez les automobilistes, certes, mais également des dégâts sur l’environnement : tous les mois, chaque automobiliste urbain dépense 20 euros d’essence et émet près de 18 kilos de gaz d’échappement en cherchant une place pour se garer ! S’appuyer sur l’entraide pour faciliter la vie des automobilistes urbains, il fallait y penser !

Et l’idée semble coller parfaitement à l’air de temps : à New York aussi bien qu’en Israël ou en Grèce, des concepts similaires ont vu le jour ces derniers mois. Point commun à toutes ces nouvelles entreprises : toutes ont gagné des grands prix de startups, tout comme Apila qui a été primée par Renault. Le constructeur a d’ailleurs signé un partenariat avec la jeune entreprise pour intégrer sa solution sur des tablettes qui seront mises à disposition dans ses futurs véhicules. Cette nouvelle solution pourrait bien demain être d’ailleurs intégrée à la plupart des véhicules urbains. Apila (traduire par « à l’aide » en langue cherokee !) et révolutionnera peut-être notre façon de nous garer, au même titre que l’arrivée du GPS avait bouleversé notre manière de circuler.

L’arrivée de cette solution sur le marché représente sûrement une voie de fluidification du trafic dans les grandes villes. La recherche de places de stationnement contribue en effet à hauteur de 30 % à la congestion urbaine ! Il y a des chances que cette startup tienne entre les mains LA solution pour permettre aux conducteurs urbains d’éviter de galérer pendant des heures ! 

Usufruit et régime des sociétés-mères et filiales

Rappel de quelques règles concernant la prise en compte des titres détenus en usufruit pour l’application du régime des sociétés-mères et filiales

Une société soumise à l’impôt sur les sociétés peut opter pour le régime des sociétés-mères et filiales et bénéficier d’une exonération d’impôt sur les dividendes qu’elle perçoit de ses filiales, excepté une quote-part de frais et charges de 5 %. Pour cela, la société doit notamment détenir des titres représentatifs d’au moins 5 % du capital et des droits de vote de la filiale distributrice.

La question s’est posée de savoir si la détention en usufruit de titres pouvait être prise en compte et ouvrir droit au régime des sociétés-mères et filiales.

Conformément à la jurisprudence communautaire, le Conseil d’état a répondu par la négative. Et ce malgré le fait que, dans cette affaire, la société usufruitière des titres s’était vu, par dérogation, attribuer l’ensemble des droits de vote par les statuts de la filiale.

En effet, selon les magistrats, dans cette situation, le nu-propriétaire conserve malgré tout son droit de participer aux décisions collectives puisqu’il est le véritable titulaire des participations et des droits de vote en assemblée générale extraordinaire.

L’usufruitier ne dispose donc pas de droits équivalents (capital et droits de vote) à ceux d’un propriétaire de titres. En conséquence, la société qui ne détient que l’usufruit des titres de sa filiale ne peut pas bénéficier du régime des société-mères et filiales. Conseil d’état, 20 février 2012, n° 321224.

Article par Jean-Luc Scemama | Président d’Expertise & Conseil

8 questions à Gauthier Picquart, cofondateur de RueduCommerce

8 questions à Gauthier Picquart, cofondateur de RueduCommerce

1. Une entreprise qui vous faisait rêver quand vous étiez petit ?

Kodak, car une partie de ma famille y travaillait et cela me semblait gigantesque (cela l’était d’ailleurs à l’époque…), Renault car j’adorais les voitures, surtout la R17 et Club Dial, car j’adorais la musique et je rêvassais devant leur pub dans les magazines TV avec tous ces disques !

2. Si vous n’aviez pas été entrepreneur, quel métier auriez-vous fait ?

Quand j’étais enfant je voulais être cuisinier (je suis gourmand) ou préfet (pour la voiture de fonction). Plus grand, je me voyais metteur en scène ou chanteur, bref un métier artistique…

3. Le dernier film qui vous a fait rire ?

A la télé, Rasta rocket !

4. La dernière chose qui vous a mis en colère ?

Le bulletin du 2e trimestre de mon fils !

5. Le meilleur conseil qu’on vous ait donné ?

Arrête de culpabiliser et autorise-toi à être heureux même si le monde souffre autour de toi et que tu as l’impression de ne pas toujours en faire assez !

6. Si vous deviez résumer l’entrepreneuriat en un mot ?

La passion !

7. Votre meilleur souvenir dans l’aventure RueduCommerce ?

Impossible à dire : des dizaines de moments exceptionnels, mais plutôt situés dans les 5 premières années.

8. Un restaurant/bar pour retrouver vos amis ?

Le comptoir (à côté des halles) pour boire un verre (depuis au moins 15 ans !).

Novalto : l’entreprise mutante !

La nécessité de se développer dans un marché très complexe a inspiré à Novalto la création d’un club puis d’un groupement de dirigeants. Au fil des évolutions, le business model, l’activité et l’objectif même de l’entreprise ont évolué.

Du bon filon à la mission, c’est ainsi qu’on peut résumer le développement de Novalto. Passée en un peu plus de dix ans d’une entreprise mono-service à un club de chefs d’entreprises puis à un groupement de PME multiservices, le réseau a su se réinventer constamment, faisant même basculer le modèle économique de l’entreprise. Une véritable renaissance jugée judicieuse au regard du développement du chiffre d’affaires de l’entreprise. Retour sur une stratégie qui ne ressemble en rien aux modèles marketing étudiés !

Un business au potentiel exceptionnel mais aux lourdes exigences

En 2000, Sylvain Bianchini croise un ami ayant fondé une centrale d’achat pour les CE des grandes entreprises. « Pourquoi ne t’intéresses-tu pas également aux PME ? » lui demande-t-il naïvement. « Mais tu es fou ? » lui répond son ami. C’est ainsi que Sylvain Bianchini découvre que proposer un service de centrale d’achat pour CE dédié aux TPE/PME aurait des contraintes énormes, que les coûts de commercialisation seraient trop élevées et que le marché est trop atomisé. Il n’en fallait pas moins pour convaincre Sylvain Bianchini de se lancer dans la création d’un service de CE pour tous, Novalto ! L’idée n’est pas mauvaise : si tous les acteurs du marché pensent, comme son ami, que le marché est trop complexe, il existe là un filon de développement énorme ! Reste simplement à résoudre toutes les contraintes du marché…

Face à la contrainte : la création du club

En 2005, le diagnostic tombe : les contrats de trois ans réalisés auprès de Novalto en 2002 n’atteignent pas le taux de renouvellement attendu. Insatisfaction liée au service ? Non, les dirigeants ne sont justes pas vraiment conscients du travail effectué par Novalto, celui-ci ayant été en contact direct toute la durée du contrat avec les collaborateurs, et non pas avec les chefs d’entreprises. Le constat est clair : si elle veut développer la fidélité des entreprises clientes, Novalto n’a pas d’autres choix que d’aller à la rencontre des dirigeants et de créer une relation forte avec eux pour pallier ce déficit d’image. Peu à peu l’idée de créer un club de dirigeants au sein de Novalto s’impose comme une évidence pour répondre à la contrainte de l’activité.

Le club a pour vertu également de permettre à Novalto de trouver une solution face au casse-tête de la question du fort coût d’acquisition du client sur ce marché. En renforçant leur lien avec l’entreprise, les dirigeants appartenant au club deviennent d’excellents prescripteurs. La viralité commence à opérer et le nombre de clients augmente tandis que les coûts de commercialisation, eux, baissent. Les dirigeants adhérents témoignent, à l’occasion des évènements du club, de leur besoin d’échanger davantage avec leurs homologues. Aux travers de ces rencontres, Novalto apprend à connaître les problématiques des chefs d’entreprises : souvent isolés, issus de secteurs d’activité différents, ils rencontrent tous le même type de problématiques.

Aller plus loin pour aider les PME : la naissance du groupement

« En partant d’un service qui semblait être juste une bonne idée de business, nous avons appris à connaître ces structures, à partager leur vie et à les aimer. Une fois rentrés dans ce schéma là, nous ne pouvions plus nous contenter de rester au niveau d’un simple club de dirigeants. Il fallait faire plus pour soutenir les PME » raconte Sylvain Bianchini. Les dirigeants de Novalto se sentent alors investis d’une « mission » de soutien aux PME françaises et nourrissent l’envie de transformer le club en un véritable groupement de PME pour permettre à tous dirigeants d’être « plus forts à plusieurs que tout seuls ». Dès 2009, un vrai écosystème comprenant plusieurs milliers de PME est créé. Novalto est là pour aider les dirigeants à se rencontrer en organisant et en animant des évènements locaux ou par métiers au sein même des entreprises.

Du groupement mono-service…

Comment aider les PME à se développer ? En mutualisant leurs forces. C’est dans cette optique qu’un second service est lancé pour les adhérents : l’achat groupé pour tout ce qui est frais généraux, petit outillage, location de matériel, hygiène…. Novalto recrute une équipe d’acheteurs qui signent 25 accords cadres avec des prestataires et fournisseurs avec un objectif : faire baisser les prix au maximum. Plus facile à faire quand on arrive à 5 000 entreprises (soit la taille d’une multinationale comme Alcatel-Lucent !) que tout seul avec sa petite PME…

Les dirigeants de Novalto comprennent vite qu’ils gagneraient à ne pas rester uniquement centrés sur cette offre d’achat et à basculer vers un modèle multiservices. Proposer à une entreprise déjà cliente un nouveau service représente un coût d’acquisition bien plus faible que d’aller chercher de nouveaux clients. L’objectif étant toujours de rendre le plus de service possible aux dirigeants, Novalto entend étendre vite sa gamme d’offres proposées à ses adhérents.

…au groupement multiservices

Pour développer son soutien aux PME, le groupement s’enrichit au fur et à mesure d’outils pratiques. L’objectif ? Inventer ou aller chercher tous les services qui font sens pour les petites entreprises. Le groupement se dote d’une assistance juridique, d’un courtier en assurances, d’une agence de voyage, de supports d’informations… L’outil Internet est lui aussi exploité avec la création d’une plateforme interne au groupement et qui permet aux adhérents de chercher des profils ou de communiquer entre eux.

La plateforme web s’appuie sur des outils tels que Viadeo tout en proposant des applications complémentaires. Une plateforme de recrutement et une CVthèque sont des outils encore en cours de développement et qui devraient vraiment faire sens pour les adhérents. Les chefs d’entreprise pourront y ajouter les CV de candidats qualifiés qu’ils ont rencontrés, d’anciens employés qu’ils cooptent ou de contacts dont ils connaissent les qualités professionnelles. Les adhérents pourront venir piocher dans cette CV thèque pour économiser les frais de publication d’une annonce et pour être sûrs d’avoir accès à des profils qualifiés. Gain de temps et gain d’argent pour les PME !

Un pas de plus : l’ouverture du groupement aux non-clients

« Pourquoi ne pas ouvrir notre groupement aux entreprises qui ne sont pas clientes de nos services historiques ? » voilà la question qui a commencé à émerger dans l’esprit des dirigeants de Novalto… Dès le début de 2012, le groupement devient accessible à toutes les PME, suivant toujours l’esprit que, plus les entreprises adhérentes seront nombreuses, plus le groupement sera fort, utile, pourra avoir du poids, et se faire entendre. L’initiative plaît beaucoup aux dirigeants… Cela leur permet de rencontrer les autres entrepreneurs de leur région qu’ils croisent parfois, mais ne connaissent finalement pas.

Une fois entrées en contact via le groupement, les entreprises locales s’entraident, s’ouvrent mutuellement leurs réseaux, se conseillent les bons fournisseurs ou décident même de faire affaire ensemble. Désormais, ce sont même des clubs de dirigeants locaux entiers qui rejoignent le groupement, et qui, sans perdre leurs spécificités, profitent des services et évènements de Novalto. Le groupement est ouvert à toutes les PME soucieuses de faire entendre leurs voixet d’apporter leur pierre à l’édifice. L’ambition de Novalto n’est pas de se placer comme un acteur politique ou syndical. Sylvain Bianchini qualifie le groupement de « relais-terrain » des petites entreprises face aux instances de décision. Des rapports et bientôt un livre blanc sont et seront régulièrement envoyés aux politiques, à la presse et aux syndicats patronaux pour transmettre les réactions et les propositions des chefs de petites entreprises sur des sujets tels que le droit du travail ou la fiscalité des entreprises.

Un business model vertueux aux potentialités infinies

Véritable entreprise mais également acteur social et représentatif, Novalto semble avoir inventé une structure hybride d’un nouveau genre. Si au départ la visée des dirigeants de Novalto était purement économique, elle a petit à petit pris une autre dimension, en dépassant la simple recherche de gains. Ironie du sort : c’est à ce moment précis que le chiffre d’affaires de l’entreprise a décollé ! Mais tout cela est très logique… « Si vous aimez ces petites entreprises, vous avez envie qu’elles se développent et qu’elles soient pérennes. Vous développez donc des services qui vont leur permettre de devenir plus performantes. Et, comme ces services leur sont utiles, les entreprises vont en devenir clientes. Et leur développement devient le moteur de votre succès. C’est un business model qui devient vertueux, où tout le monde profite de la réussite de l’autre tout en y contribuant ! » résume Sylvain Bianchini. Un pour tous, tous pour le succès !

5 stratégies tirées du cas Novalto et que vous pouvez appliquer dans votre entreprise

1. Faites du service pour vos clients le moteur de votre business. En restant à l’écoute de vos clients, vous trouverez forcément le service dont ils ont besoin et qu’ils achèteront à coup sûr.

2. Sachez vous remettre en cause et évoluer. Votre jeune entreprise n’atteint pas les objectifs espérés ? Pas de problèmes, il suffit juste de réajuster son business model, de repenser son activité ou de s’adresser à une nouvelle cible de client.

3. Ouvrez au maximum le champ des possibles. Nous sommes tous « programmés » pour penser à l’intérieur de cadres. Faites preuve de créativité et créez une entreprise qui ne ressemble à rien… à rien d’autre qu’aux besoins de vos clients !

4. Créez un lien fort avec vos clients. C’est ce qui va vous permettre de les fidéliser et de faire d’eux les meilleurs ambassadeurs de votre marque. Les liens humains (s’ils sont sincères) seront toujours plus impactants qu’une excellente campagne marketing !

5. Intégrez une visée sociale ou sociétale dans votre concept. Les consommateurs seront toujours plus attirés par une marque éthique, responsable et engagée. Et puis, dans notre monde où la compétition économique fait rage, un peu d’humanisme ne fait pas de mal !