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Les salariés aiment toujours leur boite

Selon le sondage Ethic « J’aime ma boite » réalisé par OpinionWay, 67% des salariés déclarent aimer leur boite. Ce chiffre est en augmentation de +3% par rapport à 2011. Il reste toutefois inférieur au niveau d’avant crise qui s’élevait à 79% (en 2008).

Les raisons d’aimer sa boite

Si les salariés aiment toujours leur boite, c’est également car ils ont l’impression d’être aimés par celle-ci puisque pas moins de 75% des interrogés déclarent se sentir aimé par elle. Mieux 69% déclarent être de bonne humeur en pensant à la journée de travail qui les attend.

Chiffre assez surprenant : 79% déclarent que le soutien des citoyens pour leurs entreprises est important voire très important.

Les raisons qui poussent à ne pas l’aimer

Si 67% déclarent aimer leur boite, 33% d’entre eux déclarent ne pas l’aimer. Le sondage nous donne les principales raisons de se désamour :

  • 47% déclarent ne pas aimer leur boite à cause du management
  • 28% à l’entreprise elle-même
  • 15% à la crise économique en général

Le gouvernement n’aime pas ses patrons.

A l’inverse de ce premier mouvement, 52% des répondants ont affirmé que le gouvernement actuel n’aime pas les patrons. On imagine bien qu’avec les évènements récents, ce sentiment a pu baisser depuis ce sondage pourtant tout juste sorti.

Les éléments incitant à apprécier davantage son entreprise

Ce récent sondage donne également les clés de « l’amour de l’entreprise ». Ils donnent les raisons principales incitant à apprécier davantage son entreprise :

  • 61 % déclarent que la reconnaissance est un bon facteur
  • 50% que l’attention significative au bien être des salariés est un levier 
  • Enfin 20% déclarent que la souplesse dans la gestion de l’emploi du temps aurait une influence

A noter : vous pouvez fêter « j’aime ma boite » dans votre entreprise le jeudi 18 octobre 2012. Pour en savoir plus rendez-vous sur www.jaimemaboite.com

Ce sondage a été réalisé auprès d’un échantillon de 930 salariés représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus constitué selon la méthode des quotas entre le 12 et le 20 septembre.

Ciel, résolument Fournisseur de solution globale

Les entrepreneurs, notamment les créateurs et les dirigeants de petites entreprises, n’identifient pas forcément les logiciels de gestion comme un investissement nécessaire. Ils sont pourtant un gage de pérennité supplémentaire pour l’entreprise, à condition que leurs utilisateurs adoptent, dès le début, les bons réflexes de gestion.

Leader sur son marché, Ciel s’engage pour soutenir les entrepreneurs au quotidien avec des logiciels simples et faciles à utiliser et des services qui leur permettent d’acquérir ces réflexes, de gagner en efficacité et de consacrer plus de temps à développer leur business.

L’éditeur renforce son positionnement de fournisseur de solution globale et développe, pour ses versions 2013, de nouvelles offres qui marquent la volonté de Ciel d’être un « facilitateur » pour les petits entrepreneurs.

Un Expert-Comptable dans les packs Ciel !

Chaque mois, Ciel offre à 1.200 créateurs d’entreprise 2 heures de conseils avec un Expert-Comptable, grâce au partenariat que l’éditeur vient de nouer avec le CJEC, le Club des Jeunes Experts-Comptables et Commissaires aux Comptes. Cette offre est réservée en exclusivité aux entreprises qui n’ont jamais employé d’Expert-Comptable. Une offre originale qui permet au créateur de prendre conscience des obligations comptables d’une entreprise et des risques auxquels il s’expose s’il y contrevient.

1 heure d’initiation gratuite, le bon démarrage !

Difficile pour un dirigeant de petite entreprise d’envisager passer des journées entières à maîtriser un nouveau logiciel. Ciel facilite la prise en main de ses produits en offrant à ses clients une heure de conférence téléphonique gratuite avec un formateur Ciel pour tout achat d’un nouveau logiciel. Un ordinateur connecté à Internet et un téléphone suffisent. L’utilisateur suit en direct toutes les actions du formateur lors d’une séance conçue, à chaque fois, pour un logiciel spécifique.

Pour plus d’information : www.ciel.com

De Scellier à Duflot, ce qui va réellement changer

Nous attendions tous avec impatience, le remplacent du dispositif Scellier ; enfin celui-ci est arrivé. Baptisé « Dispositif Duflot » nom attribué par sa créatrice Cécile Duflot ministre du logement, devrait être mis en place des 2013.

Ce nouveau dispositif ne diffère que très largement par rapport au dispositif Scellier, en effet, le même principe est conservé et on observe qu’un remaniement des principes. 

Le dispositif Duflot en détail

Celui-ci sera tous comme son prédécesseur un décret permettant de bénéficier d’une défiscalisation dans le cadre d’un investissement locatif mais avec des principes différents dus à son nouvel objectif qui est de stopper la crise de pénurie de logements et de donner une nouvelle impulsion à ce secteur qui est au ralenti depuis quelques années maintenant. 

La différence principale : un dispositif plus incitatif

Les grandes différences du dispositif Duflot avec le Scellier portent sur les réductions fiscales et les nouvelles exigences sociales. 

En effet, ce premier sera plus incitatif fiscalement avec un taux de réduction de l’imposition compris entre 17 et 20% selon le dispositif Duflot choisit dans la limite de 300 000 euros d’investissement. Si le logement recueille d’excellentes performances énergétiques il apparait que le taux de réduction pourrait être augmenté.

Des exigences plus fortes

En contrepartie d’une augmentation des réductions fiscales, il impose des exigences plus fortes.
Premièrement la zone géographique va être fortement réduite puisqu’elle se limitera aux zones dans lesquelles les pénuries de logements sont les plus importantes.

Deuxièmement, un plafonnement des loyers va être instauré. Les propriétaires de logements devront louer leurs biens à des loyers plafonnés qui devraient être inférieurs de 20% au prix des loyers du marché. 

Enfin dernière exigence, un plafonnement des ressources des locataires sera également mis en place, celui-ci sera baissé par rapport à celui-ci du dispositif Scellier intermédiaire.

Une dernière information importante

Dernière information importante à noter, le dispositif Duflot entrera dans les niches fiscales, et fera l’objet d’un plafonnement à hauteur de 10 000 euros.
Ce nouveau dispositif a été globalement plutôt bien accueilli par les professionnels de l’immobilier puisque d’après ceux-ci, il devrait avoir un réel impact sur la pénurie des logements en France et à long terme sur la baisse des loyers.

Non occupation du logement d’un bail mixte : quel risque ?

Le renouvellement d’un bail mixte peut être refusé si le locataire utilise le local de façon professionnelle exclusivement.

Pour donner congé à un locataire qui dispose d’un bail mixte (à usage professionnel et d’habitation), le bailleur doit justifier sa décision par la volonté de le reprendre, de le vendre, ou par un motif légitime et sérieux. Il en est ainsi pour un locataire qui ne respecte pas l’une de ses obligations : paiement des loyers, dégradation des locaux, respect des conditions du bail

Mais le fait, pour un locataire titulaire d’un bail mixte, de ne pas utiliser la partie à usage d’habitation constitue-t-il un motif légitime et sérieux ? La Cour de cassation a répondu par l’affirmative, dans un arrêt de la 3e chambre civile du 5 septembre dernier.

Pas résiliable en cours de bail

La Cour de cassation estime ainsi qu’un locataire qui n’utilise pas au moins une partie des locaux pour son habitation principale ne peut se prévaloir du droit au renouvellement de son bail.

Par contre, la Cour de cassation précise que, pendant la durée du bail, si le locataire se sert des locaux uniquement pour un usage professionnel ou uniquement comme habitation principale, cela ne constitue pas un motif justifiant la résiliation du contrat pour défaut de respect de l’une de ses obligations.

La communication et les réseaux sociaux

La série Mad men illustre 10 ans de communication entre les années 60 et les années 70. La série débute par une réflexion autour des slogans qui figureront sur des affiches puis continue par la réalisation de séquences de publicité pour la télévision. Aujourd’hui, il faut évidemment prendre en compte Internet. L’audience est désormais plus présente sur YouTube et sur Twitter qu’à la Télévision. Prenons pour exemple, le basketteur Lebron James qui détient plus de 6 millions d’abonnés sur Twitter. Ses tweets touchent des centaines de milliers de personnes instantanément. Et si vous pouviez avoir le même pouvoir de communication et les réseaux sociaux pour votre start-up ?

Depuis que nous sommes entrés dans l’aire du web 2.0, les internautes ne se contentent plus de faire de simples recherches mais se sont mis à partager : on est passé à une communication participative. Les blogs, les forums, les réseaux sociaux sont plus que jamais d’actualité. Autrement dit, depuis la « révolution web 2.0 », une liste exhaustive d’outils s’est créée. Les principaux acteurs exploitent le « réseau social » de façon différente.

Exemple : les étapes de l’utilisation d’un blog…

Comment tous ces outils se combinent entre eux ? Pour cela, nous vous proposons d’entrer dans la peau d’un Community Manager qui cherche à optimiser les visites sur un blog.

Il commence, tout d’abord, par rédiger un article afin d’aborder un sujet d’actualité. Puis, il le met en forme en l’illustrant à l’aide de photos et vidéos.

La seconde étape consiste à faire rapidement un maximum de visites sur le site. Le blogueur profitera donc de la viralité des réseaux sociaux pour que son information passe avant celles des autres. Pour cela il faut être rapide, car sur le Web une information devient vite obsolète et il reste capital d’être le premier.

…Par médias sociaux

Commençons par Facebook, il publie le lien de son article sur sa « Fan Page » puis partage l’article à son cercle d’amis (généralement son réseau est bien constitué et dépasse souvent les 1000 amis). Si son article intéresse, il en obtiendra un maximum de « likes » et un maximum de partages.

  • Il relaye ensuite l’information sur les groupes Facebook susceptibles d’être intéressés par cette dernière.
  • Il rédigera obligatoirement un « Tweet », comportant l’adresse de l’article, accompagnée d’Hashtags de référencement bien choisis et d’arobases pour destiner le message aux « followers » (ndlr : suiveurs) les plus concernés.
  • Il fera un court passage sur le site Pinterest pour y épingler une image présent dans l’article. Malheureusement, force est de constater que Pinterest est peu connu en France.
  • Il ne pourra pas vraiment cibler au mieux ses lecteurs potentiels: nous avons toujours un train de retard sur les pays anglo-saxons, le temps que ça traverse l’Atlantique et la manche.

S’il veut optimiser son temps, le Community Manager utilisera des applications mobiles telles qu’Instagram : il pourra publier une photo exclusive sur plusieurs réseaux en même temps dont Facebook et Twitter font partis. S’il s’agit d’un blog de mode ou de produit HighTech, nous lui conseillons aussi de partager son image sur Fancy. Cette application illustre, sur vos mobiles, toutes les dernières photos à la mode ou sur les objets que vous convoitez tant.

En dernier lieu, un bon Community Manager analysera son trafic. Il utilise de nombreux outils performants comme par exemple Google Analytics. Il perfectionnera le suivi de son influence sur le web grâce à des outils tels que Klout.

L’influence des mobiles

Avec les téléphones mobiles, le processus s’accélère, il se résume en deux axes :

  • traitement rapide de l’information en direct
  • envoi sur de multiples supports à la fois.

L’industrie du téléphone mobile l’a bien compris. Leur futur est fortement lié aux réseaux sociaux. Quid d’un bon film de super-héros

Américain, le prochain Captain America des mobiles ? L’Iphone 5 pourrait être celui-ci puisque ses ventes devraient dépasser les 160 millions d’unités (leader du marché), et que son utilisation a été optimisée pour les réseaux sociaux : selon la keynote d’Apple du 12 septembre 2012, il suffira de faire glisser l’écran de bas en haut pour écrire un message ou partager une photo sur son mur Facebook ou sur Twitter.

En conclusion

Pour être un bon Community Manager, il faut être appliqué et rapide. Le Community management est un métier à plein temps et ne doit pas être pris à la légère. Cette fonction implique de personnaliser ses messages pour avoir un maximum d’impacts. 

Pour l’optimiser, à défaut de pouvoir le gérer en interne des solutions existent comme l’externalisation auprès de professionnels du métier. Ceci vous permettra de minimiser les coûts, de gagner du temps et également de vous assurer un retour optimum. A vous dans ce cas, de bien choisir un prestataire.

Sans conséquence claire, peu d’avancée ou d’effort

On parle souvent d’objectifs mais très peu souvent des suites qui en résultent. A travers deux anecdotes, qui m’ont particulièrement interpellé cette semaine nous allons illustrer l’utilité de bien anticiper ceci.

1) Un chef d’entreprise, franchisé, me confie son agacement :

Il a beau répéter, lors des réunions hebdomadaires avec ses 3 jeunes commerciaux, qu’il faut augmenter la prospection, relancer les devis en cours, se secouer, sinon ça risque de mal finir, les réactions sont insuffisantes. A ma question : « sont-ils tous les 3 aussi peu réactifs ? », il avoue qu’en réalité l’un se donne du mal, le second fait parfois quelques efforts, mais le 3è a beaucoup d’excuses, avec la tendance à entraîner ses collègues dans ses justifications

2) Cet excellent prestataire de services, que je commence à accompagner depuis quelques semaines, avoue sa perplexité :

7 propositions commerciales en cours, et 7 clients potentiels qui souhaitent « réfléchir » avant de prendre leur décision. « C’est la crise », et il espère que je vais avoir le « truc » incontournable qui va lui assurer l’accélération de ses commandes. Quel lien entre ces 2 histoires, tellement banales en apparence ? La notion de conséquence, jamais évoquée pourtant. Mais encore ?

La nécessité d’anticiper et de penser aux conséquences

Si des commerciaux se donnent plus ou moins de mal, et que la seule conséquence, pour eux, de la part de leur patron, est une mise en garde générale, cela ne suffit pas. Pour celui qui fait des efforts, recevoir le même commentaire que ses collègues le démotivera (le fait qu’il touche peut être plus de commissions n’est pas un élément suffisant, nous aurons l’occasion de revenir sur le sujet).

Et celui qui trouve des justifications (au lieu de chercher des solutions !) ne voit aucune raison de se remettre en cause, puisque les conséquences ne sont pas plus négatives pour lui que pour ses collègues. Bref, de chacun de nos actes découle une conséquence. Positive si nous allons dans la bonne direction, négative en cas contraire. Lorsque notre comportement managérial est similaire en toute situation, ceux que nous aurions du féliciter deviennent indifférents, et ceux qui devraient se bouger n’ont aucune raison de le faire, puisque cela ne change rien pour eux

Le lien avec la deuxième situation

Quel lien avec mes propositions commerciales en attente ? Imaginons ce qu’il se passe dans le cerveau de notre prospect. Qu’il passe commande ou pas, qu’est ce que cela va changer pour lui ? S’il a l’impression que cela ne modifiera pas vraiment son quotidien, son résultat, son plaisir, ou son image (par exemple), pourquoi se presser ? Aussi, pour qui fait une proposition commerciale, il est primordial d’insister sur les conséquences, positives si on fait appel à lui, et négatives dans le cas contraire. Si je crois que je vais gagner 1000€ par jour en utilisant une solution, je ne vais jamais « réfléchir », mais plutôt insister pour démarrer dès que possible.

Donc, en faisant une offre de services, posons nous la question, systématiquement : que se passe t il si l’on fait appel à nous ? Si la réponse est : « rien », il est temps de changer de métier, ou de faire une pause de réflexion marketing.

Anticiper : La morale de l’histoire

En effet tout service ou produit implique une amélioration, même minime, dans la vie de l’acheteur. Si ce n’est pas le cas, ne soyons pas surpris qu’il repousse à bien plus tard une décision d’achat sans conséquence apparente pour lui (à part le coût !)

Pour la même raison, si notre collaborateur, quel que soit son niveau d’implication, ne ressent pas de conséquence différente dans sa vie ou notre considération envers lui, il fera naturellement moins d’efforts.

Aussi la prochaine fois par exemple, que vous participerez à un « business meeting », ou que vous rencontrerez des partenaires ou prospects, insistez bien mieux sur les conséquences et résultats de vos prestations, et non sur vos objectifs (équivalents à des vœux pieux) Flaubert le disait déjà : « le succès est une conséquence, non un but »

Entrepreneurs : See Concept, innovation et design

La marque See Concept, fondée par trois jeunes entrepreneurs, connait une très forte croissance et se déploie au niveau international. Leurs lunettes pour presbytie en libre service se vendent comme des petits pains.

A 25 ans, les trois fondateurs de See Concept, Charles Brun, Quentin Couturier et Xavier Aguera peuvent déjà parler d’une vraie réussite pour leur jeune entreprise d’à peine 2 ans. L’entreprise qui met à disposition des lunettes d’appoint pour presbytes connait une croissance continue depuis sa création. 

Parcours divers et passion commune 

See Concept, c’est avant tout l’association de trois amis d’enfance aux parcours variés, qui se sont rencontrés sur les bancs du lycée, en 1ere. Leurs parcours universitaires respectifs les envoient dans des voies différentes : Xavier Aguerra se forme en classe préparatoire, puis étudie au Canada, où il retrouve Charles. Quentin, quant à lui, étudie en école de commerce à Paris. L’envie d’entreprendre les rassemble à nouveau dans l’idée de développer un produit innovant et pertinent. 

Les débuts du projet 

Les jeunes hommes avouent avoir puisé leur inspiration dans un constat général : les presbytes ont une vue mal adaptée, si bien que leurs lunettes, portées occasionnellement, sont souvent oubliées. Il s’agit de mettre à leur disposition des lunettes spéciales presbyties dans les lieux publiques où il est nécessaire de lire des textes écrits souvent en tout petit (banque, restaurant…). Alors qu’ils sont en stage de fin d’études, ils commencent à travailler sur leur projet après la sortie du travail, deux fois par semaine. Les jeunes hommes en réalisent rapidement l’immense potentiel. Après des tests sur le terrain, les résultats du « Go no Go » s’avèrent très concluants. Une fois diplômés de l’ESCP, les trois amis lancent l’entreprise.

Une production sociale et responsable en quête de clients : 

Le cœur de cible établi dans un premier temps est constitué par les banques et agences d’assurance auxquelles ils proposent le produit. L’ajout de valeur sociale était la préoccupation majeure dans la chaîne de production. Les entrepreneurs sont parvenus à proposer un produit 100% français. Dans la région de Lyon d’où ils sont originaires, les entrepreneurs sont allés chercher des partenaires industriels français de la « Plastic Valley », tout en réussissant à rester compétitifs. See Concept développe de nombreux atouts : les lunettes sont en plastique recyclable, développé dans un CAT, qui emploie des personnes handicapées. Sur le plan relationnel, cette production responsable donne au service client de l’entreprise concernée une aura très favorable. Il s’agit de rechercher véritablement le confort du client. Premier client, première victoire : le Crédit Coopératif signe avec enthousiasme le contrat pour bénéficier des produits de la gamme See Up. 

2011 : des 1ers succès commerciaux à l’expansion d’un phénomène grand public

Le succès est contagieux : l’équipement en lunettes s’étend dans plusieurs grandes entreprises comme la GMF, le CIC-Crédit Mutuel, la Société Générale, sans compter les banques régionales.
En septembre 2011, un tournant au sein de la jeune entreprise est amorcé : ce sont les débuts de la reconnaissance du grand public. L’entreprise lance ses premiers plans de communication fondés sur l’universalité de leur produit (un modèle unique pour tous), l’innovation à l’échelle mondiale, la cible qui touche 1/3 de la population, le label « made in France » et la volonté d’offrir réellement un service utile aux clients.

See Concept apparait au JT de France 2 à deux reprises et à l’émission On n’est pas couchés de Ruquier. Trois types potentiels d’acheteurs émergent : ceux directement intéressés, les proches qui le conçoivent comme un cadeau, mais aussi des personnes intéressées par le design. 

Perspectives de développement : vers l’international et chez le particulier

Les investisseurs étrangers et les distributeurs se penchent avec grand intérêt sur le projet très prometteur de ces trois entrepreneurs précoces. Aussi, chez les particuliers, il a fallu adapter les modalités de vente. Il s’agissait de travailler sur son image, afin de la rendre suffisamment attractive. Le travail de design, sous la houlette de Julie Couturier, a pris un essor conséquent afin de produire un objet séduisant. Le marché insoupçonné du particulier est découvert et s’avère très prometteur.
L’élection « Coup de Cœur » du salon Marie-Claire Maison, qui recense 2000 exposants, a été la cerise sur le gâteau et a concrétisé le rêve de notoriété des entrepreneurs, « le Graal ultime » selon les mots de Xavier Aguerra. Les entrepreneurs décident de commercialiser leur produit si les ventes lors de ce salon atteignent les 1000 exemplaires. Avec plus de 7500 unités écoulées, le challenge est relevé haut la main ! La gamme See Home a donc été lancée, et est distribuée dans 270 points de vente. 

Au Japon, à Chicago, à Paris ou à Bruxelles : les points de distribution ne cessent de s’étendre. Ce sont les concepts stores, design ou déco qui sont visés en priorité. Le succès est fulgurant, à tel point que de nombreux points de vente s’affichent en rupture de stock. Nouvelle perspective à explorer, celle de proposer leur produit chez les opticiens, dès octobre. 

De la réussite à la diversification des produits 

La gamme « See Up » était davantage orientée B to B, institutionnelle, et par conséquent manquait d’attractivité pour le privé. Les entrepreneurs ont désormais des envies de renouveau pour See Concept, en s’intéressant notamment à d’autres secteurs. Les salons de coiffure ou les hôtels seraient des emplacements idéaux. 

Les trois cofondateurs ont recruté 4 personnes ainsi qu’un ingénieur qui supervise la production. Les jeunes gens cherchent désormais à créer des emplois de commerciaux et à lancer une campagne de communication.

Renforcer ses fonds propres sans se diluer ?

Le dirigeant d’entreprise, et plus particulièrement de PME, à la recherche d’argent frais pour se développer pense le plus souvent à la dette bancaire puis, ce moyen saturé, envisage parfois d’ouvrir son capital de manière minoritaire ou majoritaire. Il existe cependant un moyen encore méconnu et néanmoins extrêmement pratique, à mi-chemin entre la dette bancaire et le capital : la mezzanine.

La mezzanine : un mot savant pour une réalité simple

Une mezzanine prend traditionnellement la forme d’une obligation à taux variable à laquelle sont attachés des bons de souscriptions d’actions (OBSA). Elle porte un intérêt payable à date fixe et procure également un intérêt capitalisé jusqu’à la maturité de l’obligation.

Un complément de rentabilité peut être obtenu par un accès au capital de l’émetteur réalisé à travers l’exercice de bons de souscriptions d’actions qui permet au souscripteur de bénéficier de l’appréciation éventuelle de la valeur de la société émettrice. 

La maturité classique d’une mezzanine est de 6 à 8 ans. Néanmoins, la durée de vie réelle est de l’ordre de 3 à 5 ans car ce type d’instrument est souvent refinancé avant son échéance, grâce à l’amélioration de la qualité de crédit de l’émetteur, par de la dette bancaire traditionnelle ou en puisant dans la trésorerie de l’entreprise. 

Pourquoi la mezzanine connaît une seconde jeunesse

La mezzanine est un outil utilisé depuis plus de 20 ans mais, jusqu’à aujourd’hui, elle l’était le plus souvent dans le cadre d’opération complète de capital-transmission (ou LBO pour prendre un synonyme désormais banni…).

La mezzanine venait alors s’intercaler entre la dette bancaire et les capitaux apportés par le fonds de LBO et les dirigeants. Si ce type de mezzanine existe bien entendu toujours, elle s’est développée au-delà de ses seuls usages.

  • La mezzanine répond notamment au besoin de nombreuses PME qui souhaitent financer une acquisition, des investissements industriels conséquents,… sans pour autant que cela implique de mouvement sur son capital.
  • La mezzanine vient alors en complément d’une dette bancaire.

La mezzanine, moins dilutive et moins chère que le capital

La mezzanine est particulièrement plébiscitée par les entreprises ayant déjà bien utilisées la dette bancaire et les entreprises familiales souhaitant garder une gouvernance propre sans intrusion d’actionnaires externes.

En pratique…

En pratique, le dirigeant de PME à la recherche de mezzanine va devoir faire un exercice qui a bien des égards ressemblent à celui qu’il réalise quand il veut convaincre un actionnaire externe. Il va falloir démontrer la pertinence de son modèle économique et faire la preuve des hypothèses annoncées. 

En revanche, il économisera du temps sur les discussions concernant la gouvernance (le mezzaneur n’étant pas actionnaire, les grandes décisions économiques restent à la main des dirigeants) et surtout… la valorisation.

En effet, le mezzaneur ne cherche pas, à proprement parler, à évaluer l’entreprise, son intervention étant normalement faiblement dilutive. Elle portera principalement sur les taux d’intérêts appliqués et l’éventuelle quotité de BSA attribuée. Il existe des normes de marché assez suivies : le cumul de l’intérêt payé cash et de l’intérêt capitalisé se situera entre 10% et 12%, soit exprimé de manière fixe, soit en pourcentage au dessus du taux sans risque (Euribor).

En conclusion : un outil à ne pas négliger

En résumé, le financement mezzanine est un produit flexible qui satisfait à la fois les contraintes des investisseurs en capital en limitant leurs apports et des prêteurs senior en préservant les cash-flows de la société tout en augmentant la part des financements junior qui sécurisent le montage.

Elle constitue une véritable source de financement pour les sociétés afin de réaliser des opérations de développement ou de croissance externe ainsi que les opérations de restructuration du capital. 

Enfin, pour un dirigeant d’entreprise et des actionnaires familiaux, le recours au financement mezzanine permet de s’associer sur la durée avec un investisseur professionnel moins intrusif qu’un actionnaire minoritaire qui aura néanmoins également à cœur le développement de l’entreprise.

Négocier les coûts sans nuire à la qualité de service

Interview de Clément Benoit, cofondateur du site de livraison de repas à domicile Resto-In.

Avez-vous mis en place une politique de maîtrise des coûts dès le lancement de Resto-In ?

Lorsque vous lancez une startup, vous êtes forcé de serrer les coûts car vous n’avez en général pas beaucoup d’argent. La dimension cost saving est essentielle dans une startup car elle peut vraiment avoir une influence sur la réussite ou non du projet. Lorsque nous avons lancé Resto-In, comme nous n’avions pas beaucoup d’argent, nous étions obligés de jouer sur la débrouille et d’obtenir d’excellents résultats avec le peu de moyens dont nous disposions. Nous avons fait en sorte d’économiser au maximum le capital de départ de l’entreprise en ne prenant pas tout de suite de locaux par exemple.

Vous avez ensuite levé plusieurs millions d’euros. Avez-vous parfois mal dépensé l’argent levé ?

Lorsque nous avons levé de grosses sommes, nous sommes rentrés dans une autre dynamique, celle où il faut au contraire dépenser l’argent pour investir dans le développement. Je ne pense pas que nous ayons mal dépensé l’argent, mais nous avons pu faire des erreurs. Les montants que nous avons levés étaient tellement importants qu’au bout d’un moment il a pu nous arriver d’être un peu déphasés avec la valeur réelle de l’argent. Mais nous travaillons en équipe et les dépenses sont discutées en comité de direction.

Avez-vous ensuite tenté de réduire les coûts de l’entreprise ?

Vers 2010/2011, nous sommes rentrés dans une phase plus compliquée économiquement. Nous avions dépensé beaucoup et la structure s’était développée de manière considérable. Il était nécessaire que nous commencions à devenir plus prudents sur les dépenses. Je dis souvent à mes collaborateurs qu’on gagne de l’argent en vendant nos services, certes, mais aussi en négociant, en économisant sur les différents postes de dépenses. Nous avons donc mis en place un travail d’audit et de réduction des coûts en interne, tout en faisant attention à ne pas nuire à la qualité du service. Je pense que le danger, lorsqu’on souhaite faire des économies, est de baisser la qualité et donc de nuire aux ventes ou au bon déroulement des opérations pour vos collaborateurs.

Quelles ont été vos méthodes pour réduire les coûts ?

Avec mon associée, qui s’occupe des achats dans l’entreprise, et le directeur administratif et financier, nous avons repris l’intégralité des contrats que nous avions. Cela allait de la téléphonie à l’hébergement en passant par les imprimantes, nous devions en avoir à l’époque presque 180. Nous avons analysé ces contrats pour voir s’il y avait des possibilités de renégociation. Par exemple concernant l’hébergement de notre site, qui est une thématique très importante pour nous car nous avons plusieurs centaines de milliers de visiteurs par mois, nous ne pouvions pas nous permettre de nuire au service pour quelques milliers d’euros d’économies. Nous avons néanmoins organisé un rendez-vous avec le prestataire pour voir avec lui comment réduire nos coûts.

Résultat : nous avons pu économiser ainsi plusieurs dizaines de milliers d’euros de frais d’hébergement sans réduire la qualité, juste en renégociant le contrat.

Est-ce facile de renégocier les contrats ?

C’est facile dans le cas de contrats qui arrivent à échéance. Le prestataire est alors sur la tangente pour savoir si vous allez renouveler ou pas, le matériel est déjà amorti… tout cela apporte une plus grande flexibilité.

Avez-vous fait des réductions de coûts sur la partie ressources humaines ?

C’est un sujet délicat mais, surtout lorsqu’une entreprise a vite grossi, il est indispensable à un moment de mettre à plat son organigramme fonctionnel pour essayer de l’optimiser. C’est ce qui nous est arrivé à Resto-In. Nous avons analysé qui faisait quoi dans l’entreprise, quelles fonctions pouvaient évoluer, être redistribuées, quelles compétences pouvaient être transférées… Il était indispensable que nous remaniions l’organigramme car nous avions recruté beaucoup de monde très rapidement pour être en mesure de répondre à la demande. Mais nous n’avions pas eu le temps de bien définir les missions de chacun.

Il y a-t-il des postes sur lesquels vous avez fait le choix de ne pas réduire vos coûts ?

Nous n’avons jamais fait d’économies sur les postes marketing ou commerciaux. En effet, nous nous sommes toujours dit qu’il était important de conserver tous les leviers d’acquisition de clients et de continuer à étoffer notre force commerciale, même si cela ne donne pas toujours les résultats espérés. Nous n’économisons pas non plus sur ce qui fait la qualité de vie de nos collaborateurs. Notre expérience du cost killing s’est toujours également faite avec le souci de ne pas nuire à la qualité du service ou de l’expérience client sur le site.

A combien estimez-vous les sommes économisées grâce à cette politique de réduction des coûts ?

Je pense qu’entre 2010 et 2011, en réduisant les coûts nous avons économisé plus de 250 000 euros ! Il sera difficile d’économiser plus que cela, car tous les postes ont des coûts optimisés au maximum. Peut-être reverrons-nous cela dans 5 ans, quand nous serons 800 dans l’entreprise !

3 Conseils

  1. Faire jouer la concurrence : Il faut bien surveiller et maîtriser ses dépenses en faisant des appels d’offres. Il ne faut pas hésiter à demander plusieurs devis pour comparer.
  2. Négocier : Moi je négocie tout. Mon maître-mot, c’est de dire qu’à partir du moment où le prestataire vous dit « non » et qu’il raccroche, c’est que vous avez le bon prix ! Là vous pouvez signer avec lui car vous saurez que vous aurez obtenu de sa part le meilleur prix possible.
  3. Ne pas s’adresser à n’importe qui : Il faut essayer de travailler avec des entreprises établies, même si elles sont un peu plus chères que les petits prestataires. Il ne faut pas faire d’économies.

Citycake, un concept pas tarte !

Citycake, un concept pas tarte ! Citycake est une jeune startup qui a démarré son activité cet été. C’est le premier site qui sélectionne, vend et livre des pâtisseries et chocolats de Paris. Envie d’un macaron du Café Pouchkine et d’une tarte yuzu-vanille de chez Sadaharu Aoki ? Il suffit à l’utilisateur de passer commande sur Internet et les pâtisseries sont livrées rapidement chez lui ou chez un proche. à l’origine de ce projet inédit, deux jeunes diplômés de l’ESCP, Benjamin Chemla et Ralph Guyot-Jeannin. La naissance de l’idée ? Benjamin cherchait un cadeau pour l’anniversaire de sa mère, Ralph quant à lui se creusait la tête pour trouver une délicate attention pour sa copine. Et pourquoi ne pas leur faire livrer par coursier un assortiment des meilleures pâtisseries de Paris ? Le concept de Citycake était né…

Viser sur le web une clientèle CSP+.

Les fondateurs de Citycake doivent viser les ventes dans les quartiers huppés de la capitale, cela me semble être la cible idéale pour leur offre. Les personnes vivant dans ces quartiers disposent de ressources financières importantes pour leurs plaisirs. On peut imaginer que Citycake développe pour cette cible des offres spéciales pour la réalisation de réception ne nécessitant pas de convier un traiteur. Il faut donc que Citycake communique sur le web de diverses manières, sur les sites susceptibles d’être visités par cette clientèle. Sébastien de Chezelles, expert en référencement, fondateur de 1001Loisirs.com & Web Conseils

Jouer la carte du plaisir et de la séduction.

Faites un site en une seule page : 1 clic pour acheter. Panier sur la droite avec mention « Merci de me livrer ‘ceci, ceci et ceci’ pour 16H30 à telle adresse ». Jouez sur l’émotionnel : plus de photos avec zoom & description sexy des produits « fraises délicatement sucrées, choisies pour leur arôme, cueillies à la main… » : faites appel aux sens gustatif, olfactif et kinesthésique. 50 euros le fraisier ? Ok, mais si ça me fait baver ! Ciblez les services achat et toquez à la porte avec le panier pour déguster. Qui ne voudrait pas goûter ? Organisez un concours pour un événement dans lequel des entreprises vont pouvoir s’associer (blind test). Puisque cela parlera de l’entreprise qui gagnera, les RP vont pousser le service achat à consommer plus.

Conseil de Guillaume Bisotto, expert en strategies commerciales, Associés Be Your Sell Institute.

Faire un travail de journaliste, pas de commercial !

Pour réussir à vendre votre service aux journalistes, vous devrez être un fin stratège, en pensant comme un « journaliste » et non pas comme un « marketeur ». Intégrez des données chiffrées et factuelles dans vos communiqués de presse. « 47 % des français ont acheté sur Internet cette année. » Une Info permettant de justifier l’intérêt de votre business. Pensez que votre objectif est de charmer le journaliste. Donc pensez à un titre d’email court et décalé qui retiendra son attention. Par exemple : Mangez-moi ! Lors de vos rappels téléphoniques, immergez le journaliste dans votre univers en lui rappelant des choses du quotidien.

Exemple : Combien de fois avez-vous fait la queue pour acheter vos pâtisseries ? He bien notre site permet de gagner du temps…

Conseil de Cédric Phojo, expert en relations presse, fondateur de Eyes Wide Com

Créer une marque sublime.

Je trouve le nom et le logo en deçà de l’offre. On s’attendrait à plus de surprise ou plus de classe. Une marque plus décalée ou plus sublime, au même niveau que les maisons qu’elle distribue. Le symbole ressemble trop à une cocote minute ! Il faudrait créer un logo ayant plus de distinction ou d’originalité. Également, il faudrait aussi trouver la phrase clef qui va expliquer en quelques mots la promesse de Citycake. Il me semble également indispensable de présenter l’emballage de livraison sur le site. Avant d’envoyer ce bouquet de saveur à ma bien-aimée, je voudrais savoir sous quelle forme le cadeau va lui arriver ! Sur l’emballage la présence de la marque doit être touchante ou amusante. Ceci permettrait à la personne qui reçoit ces pâtisseries de retenir la marque de l’opérateur et de l’utiliser elle-même par la suite.

Conseil de Laurent Vincenti, expert en design et marque, fondateur de Vincenti Design

Rassembler ses ambassadeurs sur Facebook. à travers une présence sur Facebook,

Citycake pourrait séduire les (nombreux) gourmands, en partageant par exemple des visuels des différentes douceurs de manière régulière sur sa page. Une application associée invitant à découvrir et à recommander produits, pâtissiers et chocolatiers à ses contacts permettrait d’accentuer rapidement la visibilité de la marque. Parallèlement, Citycake peut communiquer sur son actualité (nouveaux produits, partenaires, villes) et organiser des concours exclusifs et limités dans le temps à travers une présence sur Twitter.

Conseil de Christophe Ramel, expert en community management, agence digitale acti, blogueur sur Kriisiis.fr

Organiser une opération de communication marquante.

La communication alternative repose sur le fait de communiquer différemment pour créer l’attention et souvent avec des moyens plus réduits qu’en communication classique. Dans le cadre de Citycake, on pourrait imaginer que l’entreprise loue une camionnette de livraison ancienne, par exemple un vieux pick-up GMC des années 1940, qui serait re-décorée avec le logo de Citycake. En 2-3 jours, les fondateurs feraient le tour des bureaux de journalistes pour appuyer leur stratégie de RP et iraient également dans quelques zones clés de la capitale pour faire une petite dégustation gratuite. Le tout serait photographié, filmé, animé et relayé sur les médias sociaux pour amplifier l’impact.

Conseil d’Axel Perrière, expert en communication alternative, fondateur d’Edolone