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L’entrepreneur : le multitâche, c’est faire plusieurs choses mal en même temps !

Être entrepreneur, c’est maîtriser l’art subtil du chaos organisé, où le multitâche règne en maître. Certains appellent ça de la polyvalence, d’autres une jonglerie mentale, mais soyons honnêtes, c’est souvent plus proche du jonglage sur un fil de fer au-dessus d’un volcan. Entre la gestion des opérations, la recherche de clients, la gestion des finances et bien plus encore, l’entrepreneur est constamment sollicité de toutes parts.

La course folle du multitâche

L’entrepreneur moyen jongle avec une myriade de tâches : répondre aux emails tout en prenant un appel, concevoir un plan d’affaires tout en mangeant un sandwich, et essayer de se rappeler le nom du client important tout en écoutant sa femme lui parler de quelque chose d’apparemment très important. C’est comme essayer de conduire une voiture tout en changeant la radio, en envoyant un SMS et en cherchant son café renversé dans le siège arrière. Cette course folle du multitâche peut être épuisante et stressante, mais pour beaucoup d’entrepreneurs, c’est une réalité incontournable pour faire avancer leur entreprise dans un monde en perpétuel mouvement.

La stratégie de l’éparpillement 

Certains appellent cela la « stratégie de l’éparpillement ». L’idée est de faire tout en même temps pour maximiser la productivité. Malheureusement, cela se traduit souvent par une série de demi-tâches mal exécutées. Répondre à un email crucial avec « lol » au lieu de « loi » peut avoir des conséquences intéressantes sur les relations d’affaires. Cette stratégie peut sembler efficace au premier abord, mais elle peut également conduire à une diminution de la qualité du travail et à une augmentation du stress et de la confusion. Trouver le juste équilibre entre la polyvalence et la concentration peut être un défi constant pour les entrepreneurs qui jonglent avec une multitude de responsabilités chaque jour.

Le bureau comme cirque

Le bureau de l’entrepreneur devient rapidement un cirque miniature. Des jongleurs (ou les employés, selon le point de vue) tentent de maintenir une douzaine de balles en l’air, tandis que l’entrepreneur, perché sur son bureau, essaie d’équilibrer une chaise sur son nez tout en rédigeant un rapport. C’est une scène digne des plus grands spectacles de la piste. Dans ce tourbillon d’activités, l’entrepreneur doit trouver son équilibre, jonglant avec les défis du quotidien tout en gardant un œil sur les objectifs à long terme de son entreprise. C’est un défi constant, mais pour ceux qui réussissent à maîtriser l’art du multitâche, les récompenses peuvent être aussi gratifiantes que spectaculaires.

Le syndrome de l’écureuil

L’entrepreneur est souvent victime du « syndrome de l’écureuil ». Il collecte des informations, des idées, des tâches comme un écureuil amasse des noix pour l’hiver. Cependant, contrairement à l’écureuil qui les stocke soigneusement, l’entrepreneur les répand partout dans l’espoir qu’elles se transformeront miraculeusement en succès. Cette propension à accumuler sans hiérarchiser peut conduire à une dispersion des efforts et à une dilution de l’énergie, plutôt qu’à une concentration efficace sur les priorités. Apprendre à gérer cette tendance naturelle à « amasser » nécessite un effort conscient pour hiérarchiser, organiser et agir de manière stratégique, en mettant l’accent sur la qualité plutôt que sur la quantité des initiatives.

Les cascades de décisions

La prise de décision devient une cascade. Devant une montagne de décisions, l’entrepreneur se lance avec une stratégie simple : jeter des dés. « Si le dé tombe sur un nombre pair, nous choisissons la stratégie A, impair pour la B. » C’est une méthode infaillible, du moins jusqu’à ce que quelqu’un demande pourquoi vous avez décidé d’ouvrir une succursale de crêpes en Antarctique. Cette approche improvisée peut sembler efficace pour gagner du temps, mais elle peut aussi entraîner des décisions impulsives ou mal informées, qui peuvent avoir des conséquences imprévues sur le long terme. Apprendre à prendre des décisions de manière réfléchie et éclairée, en tenant compte des informations disponibles et des implications potentielles, est essentiel pour assurer la durabilité et la croissance de l’entreprise.

La jonglerie des priorités

Gérer un flux constant de tâches et de responsabilités nécessite une jonglerie habile avec les priorités. L’entrepreneur doit constamment évaluer et réévaluer ce qui est le plus important à tout moment, jonglant avec les urgences, les opportunités et les objectifs à long terme. Cette capacité à maintenir l’équilibre entre diverses exigences peut être aussi stimulante que déconcertante, nécessitant à la fois agilité mentale et résilience émotionnelle. Apprendre à hiérarchiser efficacement les tâches et à rester concentré sur les objectifs clés, malgré les distractions et les imprévus, est un défi constant pour les entrepreneurs multitâches.

La recherche d’un équilibre harmonieux

Trouver un équilibre harmonieux entre le travail, la vie personnelle et les activités de l’entrepreneur peut sembler être un défi insurmontable. Entre les exigences professionnelles incessantes et les responsabilités personnelles, il est facile de se retrouver pris dans un tourbillon d’activités sans fin. Pourtant, prendre le temps de se ressourcer, de se recentrer et de cultiver des relations significatives en dehors du travail est essentiel pour maintenir une santé mentale et émotionnelle optimale. Apprendre à définir des limites claires, à pratiquer l’auto-soin et à cultiver des intérêts et des passe-temps en dehors du travail peut contribuer à nourrir un sentiment de bien-être et de satisfaction globale, renforçant ainsi la résilience et la durabilité de l’entrepreneur sur le long terme.

L’IA : Une nouvelle donnée stratégique pour les entreprises

Interview d’Élodie Vaillant, cofondatrice de Datacook, qui nous livre ses réflexions sur l’intelligence artificielle et son développement futur pour les entreprises.

Comment vous est venue l’idée de créer Datacook ?

Nous venons Baptiste (Pigaux) et moi, du secteur du conseil. Il y avait un besoin récurrent et non couvert, celui de pouvoir segmenter les clients et les activer de façon personnalisée. Ainsi, plutôt que de nous adresser à chaque à client, en repartant d’une feuille blanche à chaque fois, nous avons complètement automatisé et industrialisé le processus.

Que propose Datacook aujourd’hui ?

Nous disons souvent que nous sommes « AI Power & Marketing », c’est-à-dire que nous mettons à disposition des équipes marketing, digital et data, tout ce qui touche à l’intelligence artificielle, à la fois pour l’analyse et pour l’activation opérationnelle. L’analyse, c’est la mise à disposition instantanée de toute la connaissance client, avec une vue client 360. Autrement dit, ce qu’il faut savoir sur le comportement client, son historique et ceci sur l’ensemble des canaux. Il s’agit-là de la partie analytique. Sur la partie activation opérationnelle, nous mettons à disposition des outils d’activation, de mailing, de CRM. Les cibles se font automatiquement grâce à l’intelligence artificielle Datacook, et ce sont des cibles qui sont différenciées par le comportement futur du client et son potentiel, ses appétences.

Aussi, nous identifions les cibles hautes performances. À titre d’exemple, vous pouvez retrouver des clients à risque de résiliation de contrat ou à risque de churn, des clients appétents à tel produit, des clients à forte valeur ajoutée pour le futur…

Concrètement, comment cela passe ?

C’est une solution à part entière mais qui s’interface avec les autres. Aujourd’hui, il y a un certain nombre de solutions qui existent déjà dans plusieurs strates. Nous sommes l’une de ces strates. Toutes ces solutions disposent d’API, avec des possibilités d’échanges de données. Nous venons ainsi nous interfacer avec des CRM comme Salesforce, avec des outils de mailing comme Brevo ou d’autres ainsi que des bases de données. Nous nous interfaçons globalement avec tout ce qui draine de la donnée client.

Qu’est-ce qu’on peut retirer de cette solution ?

Nous fonctionnons en deux étapes. La première étape est une étape de connaissance client. Ce que nous allons retirer de cette étape, c’est comment se comportent les clients de mon portefeuille avec des réponses à des questions comme « Est-ce qu’il y a eu des évolutions ces derniers temps », « Est-ce qu’il y a des segments stratégiques dont je dois m’occuper ? ».

L’intérêt d’utiliser l’IA Datacook à ce moment-là, c’est d’automatiser. Les gens croient souvent que cela va prendre du temps mais nous ne mettons pas six mois pour faire cela, nous mettons quatre semaines en moyenne. En quatre semaines, notre client est déjà capable de connaître les parcours types de ses clients, qui ils sont, quels sont les critères clés de rachat ou de churn. Nous répondons à des questions telles que : « Est-ce qu’il y a des éléments qui génèrent plus de « repeat » ? », « Est-ce qu’il y a des éléments qui font de la captation de clients à fortes valeurs futures ? ».

Ensuite, sur la partie activation opérationnelle, l’IA Datacook est à ce moment-là connectée, intégrée en temps réel avec les outils et les données de l’entreprise. A chaque instant, les scores, les segments et les cibles sont rafraîchis et mis à disposition dans les outils d’activation et de CRM. Ce qu’apporte l’IA à ce moment-là, ce sont des cibles qui sont déjà pré-faites et qui sont prêtes à l’emploi sur des sujets types.

Avez-vous un exemple ?

Par exemple, je vais mener une action de rétention pour retenir les clients qui sont en risque. Il est alors possible de faire une opération de « générosité » avec une promotion par exemple. Il ne s’agit pas d’envoyer ce genre de communication à tout le monde, mais uniquement à des cibles à risque de churn qui sont calculées par Datacook. Tous ces clients sont « tagués » et peuvent être ciblés par les opérations de rétention avec les outils d’activation. C’est la même chose pour faire de la promotion d’univers produits particuliers. Nous allons cibler dans ce cas ceux qui sont appétents à cet univers produit, qui sont tagués là encore par Datacook et qu’il s’agit de cibler dans les outils traditionnels d’activation.

« Il faut partir avec des cas d’usages simples et pragmatiques, assortis à des objectifs quantifiables. Les entreprises ont encore des épines dans l’exploitation de leurs données : désormais l’IA résout ces épines et les transforme en opportunités. Les ateliers que nous menons initialement pour formaliser ces cas d’usages sont déterminants, car ils structurent la montée en puissance de l’entreprise sur l’exploitation de ses données, et assurent sa réussite sur les objectifs définis. »

Dès le départ, vous êtes partis sur une solution avec de l’IA ?

Oui. En fait, on parle beaucoup d’IA maintenant parce qu’on parle d’IA générative. Cependant, l’IA existe depuis maintenant quand même plus d’une dizaine d’années. Cela vient maintenant en lumière parce qu’il y a des solutions comme ChatGPT, pour n’en citer qu’une, qui modernise l’intelligence artificielle et qui en modernise l’accès surtout.
Nous utilisons l’IA générative également plutôt à des fins d’accès à la donnée, c’est-à-dire que l’IA Datacook propose les deux aspects que je vous ai déjà cités. L’IA permet d’accéder aux informations de la base de données, en langage naturel. Pour faire simple, aujourd’hui, quand vous voulez savoir quels sont vos 5 % de top clients et le CA qu’ils génèrent, vous devez appeler généralement l’équipe data ou l’équipe technique pour satisfaire votre demande. Désormais, vous pouvez directement le demander à l’IA, formuler votre demande comme vous le feriez avec un humain. Cela prenait du temps et c’était compliqué. Notre solution met à disposition l’interface Datacook. Il suffit alors de lui poser la question (en français) : « Peux-tu m’indiquer mon top 5 % de clients qui génèrent le plus de chiffre d’affaires ? », et vous avez les réponses, le graphique et l’export avec les clients qui correspondent.

Il suffit donc de quatre semaines pour l’implanter ?

Quatre semaines, c’est pour la partie analytique. C’est un export one shot de data. À partir de ce moment-là, en effet, il y a quatre semaines pour déceler tous les « insights ». L’implémentation de la solution dans le cadre d’un usage annuel, c’est-à-dire avec un rafraîchissement continu, cela nécessite de l’interfacer avec d’autres outils. Cela prend un peu plus de temps, en moyenne six semaines. Ce n’est pas non plus très long.

Comment l’IA va impacter les entreprises dans l’avenir ?

En fait, c’est step by step (un pas après un autre pas, ndlr). Le premier usage de l’IA, c’est d’automatiser, ce qui est pénible à faire et ce qui nécessite peu de réflexion intellectuelle. Cela concerne donc les tâches qui sont rébarbatives. Ce sont celles pour lesquelles, il n’y a pas d’utilité à mettre une vraie personne dessus car elles n’apportent pas de valeur ajoutée au collaborateur et à l’entreprise. Je vous donne un exemple très pragmatique. Demain, je lance une opération pour des produits qui sont dans mes produits haut de gamme. Il va falloir que je cible tous mes clients qui sont appétents à des produits chers. Si je demande de faire cela à un salarié, il va trouver cela très fastidieux et il va démissionner.

L’IA, elle est capable d’observer individuellement chacun des clients, son comportement et son potentiel d’intérêt pour des produits chers. Elle le fait individuellement, client par client, pour des milliers et des milliers de clients, et elle le fait en une fraction de seconde ! Ce travail n’a pas forcément d’intérêt à être effectué par un humain. Il peut être effectué par l’IA de façon très rapide, sans erreur avec un gain de performance qui n’a pas d’équivalent.

Quelles ont été les grandes étapes de votre société jusqu’à aujourd’hui ?

Il y a eu une première phase de réflexion. Nous avons toujours eu cette idée de créer une solution et nous avons mis du temps à la réfléchir et à la construire. Nous l’avons mise sur le marché il y a à peu près deux ans. Puis, nous avons opéré une levée de fonds l’année dernière, et cette année, nous sommes en phase d’expansion sur tout le territoire, et bientôt à l’international.

Pourquoi est-ce que vous avez décidé de lever des fonds ?

C’est simplement à des fins d’accélération. Nous savons que ces sujets-là, ce sont des sujets d’avenir. Ce sont des sujets clés sur lesquels il y a un « momentum » qui est en ce moment. Nous ne voulons pas rater le coche, et nous voulons rester numéro un, et l’être en France et à l’international. Cela nécessite donc des moyens immédiats. Nous travaillons avec tous les secteurs d’activité. Nous avons des clients qui sont dans le milieu hôtellerie, restauration, dans le milieu du luxe, du retail, de l’électroménager, de la finance, du jeu en ligne, de l’immobilier ou encore de l’industrie. Je pense que nous avons réussi une pénétration de marché 360, et c’est ce qui fait l’une de nos forces. Il faut cependant s’étendre rapidement.

Vous êtes déjà à l’international ou est-ce que vous allez vous y lancer ?

  • Nous sommes en route pour.
  • Nous sommes quasiment dans l’avion.
  • Nous avons deux ambitions sur les pays européens et les pays internationaux francophones et puis les États-Unis.

Quels vont être les défis à venir pour votre entreprise ?

L’appropriation par les entreprises françaises qui mettent un peu plus de temps pour bien comprendre les bénéfices de l’IA. Par contre, ce que je peux vous dire, c’est que quand elles l’ont compris, elles mettent la gomme. Il y a un petit palier à passer et nous les aidons à le franchir. Une fois que celui-ci est franchi, cela s’accélère très vite. L’IA est quelque chose qui simplifie tellement la vie professionnelle et quotidienne des personnes qui travaillent sur ces sujets, que le côté jour/nuit est très fort.

Il y a une espèce de défi d’évangélisation, mais qui est facile à dépasser ?

Il existe encore ce défi, mais une fois que le palier est franchi et que l’appropriation est là, il n’y a plus de sujets, il n’y a plus de questions. Une fois qu’il y a eu les premiers usages d’intelligence artificielle, tout le monde a bien saisi et comprend bien l’intérêt à titre individuel de leur utilisation. La crainte en France, c’est que cela coupe des postes. Et ce dont nous nous apercevons, c’est que cela ne coupe en réalité pas de postes. Cela permet, par contre, d’aller chercher beaucoup plus de performances avec plus de confort, tout simplement.

Est-ce que pour vous, il y a eu des défis liés aux contraintes technologiques, aux infrastructures, etc. ?

C’est difficile à dire parce que mon associé pilote la partie technique, et que c’est quelqu’un qui est extrêmement performant dans ce qu’il fait. En effet, il lève toutes les barrières et je ne saurais pas dire à quel point ces barrières étaient lourdes à lever. Je pense que l’un des défis qui pourrait le plus intéresser vos lecteurs, c’est le défi suivant : quand on traite des données, ce sont des données qui sont très hétérogènes, dans des formats également qui le sont.

Pour certaines structures qui travaillent avec la data, c’est très long d’intégrer toutes ces données. Il faut comprendre de quel choix il s’agit, etc. Or, nous avons développé un procédé qui reconnaît instantanément et automatiquement les champs et les types de données qui arrivent dans Datacook. Nous avons toujours un travail de vérification manuelle, mais en contrepartie, c’est de la haute couture. Cette automatisation dans la reconnaissance des données qui sont collectées par Datacook, c’est quelque chose qui ne se fait quasiment nulle part ailleurs.

Quel est votre avantage concurrentiel ?

Il y a celui que je viens de vous citer et celui de l’IA générative. Autrement dit, l’accès à la donnée en langage naturel. Aujourd’hui, il n’y a pas de concurrence en France. Les clients qui bénéficient de cela sont vraiment les pionniers en France. Il n’y en a qu’un autre acteur qui le propose aux États-Unis, mais il n’est pas opérationnel en production. Je pense que techniquement, nous sommes largement plus avancés.

« L’IA permet d’accéder aux informations de la base de données, en langage naturel. Pour faire simple, aujourd’hui, quand vous voulez savoir quels sont vos 5 % de top clients et le CA qu’ils génèrent, vous devez appeler généralement l’équipe data ou l’équipe technique pour satisfaire votre demande. Désormais, vous pouvez directement le demander à l’IA, formuler votre demande comme vous le feriez avec un humain. »

Est-ce que vous avez rencontré des défis liés au recrutement de talents ?

En fait, non. Nous recevons des candidatures spontanées, donc pour l’instant, nous avons la chance, je pense, de ne pas avoir cette problématique.

On parle beaucoup de défis liés à l’éthique, à la RGPD, à l’utilisation des données. Qu’est-ce que vous en pensez ?

Heureusement qu’il y a cette éthique notamment dans le secteur de la santé ! Nous travaillons avec des acteurs du monde de la santé, et plus que le secteur financier, plus que certains secteurs critiques, nous y voyons l’intérêt d’avoir un niveau maximal de sécurité de données et de compliance RGPD.

Quand on veut intégrer une IA dans sa stratégie d’entreprise, comment est-ce qu’il faut faire ? Quelles sont les bonnes pratiques ?

Il faut partir avec des cas d’usages simples et pragmatiques, assortis à des objectifs quantifiables. Les entreprises ont encore des épines dans l’exploitation de leurs données : désormais l’IA résout ces épines et les transforme en opportunités. Les ateliers que nous menons initialement pour formaliser ces cas d’usages sont déterminants, car ils structurent la montée en puissance de l’entreprise sur l’exploitation de ses données, et assurent sa réussite sur les objectifs définis.

Les entreprises sont très loin d’une exploitation optimale des données d’un point de vue marketing et relations clients. Je dirais donc ce qu’il faut, c’est bien mettre le doigt là-dessus et identifier les usages sur lesquels cela fait le plus de sens. Il faut partir sur deux voire trois « use cases » maximum pour rester dans une logique très pragmatique. Il ne faut pas forcément implémenter l’IA partout, tout de suite. Concrètement, la priorité reste souvent sur des cas d’usage autour de la Customer Data Platform, ce qu’on appelle la CDP.
Il faut regarder la « réconciliation des données » dans ce que nous, nous faisons de façon automatisée. Si vous avez un cas d’usage de cette nature ou des cas d’usage autour de la rétention ou de la valeur client, cela constitue de bons premiers cas très pragmatiques pour intégrer l’IA dans les process.

Est-ce qu’il y a un point que je n’ai pas abordé et que vous souhaitez aborder ?

Nous serons présents sur de nombreux salons et évènements, donc peut-être, il y a e-Commerce Connect, Urban Institute et EBG, qui vont arriver en juin et octobre prochainement.

J’ai vu que vous avez reçu un prix de BPI France ?

Nous avons été élus Meilleure entreprise innovante, BPI France. C’est toujours bien d’être effectivement reconnus et connus par BPI France car c’est une vraie reconnaissance et c’est, en plus, un acteur qui fait partie de notre levée de fonds. 

Comment innover avec un budget limité ?

L’innovation n’est pas toujours synonyme de gros budgets. Bien au contraire, de nombreuses entreprises novatrices ont réussi à redéfinir les normes avec des ressources limitées. Voyons ensemble les tactiques pour innover de manière frugale, prouvant que la créativité peut être aussi puissante que le capital.

La force de la créativité face à la contrainte

Lorsque les ressources sont limitées, la créativité devient une arme puissante. Les contraintes budgétaires peuvent souvent stimuler l’innovation. Elles peuvent inciter les entrepreneurs à repenser les processus, à explorer des solutions alternatives et à trouver des moyens astucieux de résoudre des problèmes. La créativité devient ainsi un moteur de progrès. Elle permet de surmonter les obstacles et de découvrir des solutions innovantes là où d’autres voient des limitations.

Focus sur l’essentiel : identification des priorités

Avec un budget limité, il est nécessaire de se concentrer sur l’essentiel. Identifiez les aspects critiques de votre produit ou service et concentrez-vous sur leur amélioration. Évitez la dispersion des ressources sur des fonctionnalités superflues. Dirigez votre énergie vers ce qui apportera le plus de valeur à vos clients. Cette approche permet de maximiser l’efficacité des ressources disponibles et de créer des produits ou services qui répondent véritablement aux besoins du marché.

Collaborations stratégiques et partenariats ingénieux

Les collaborations peuvent être des catalyseurs d’innovation sans nécessiter d’investissements massifs. Recherchez des partenariats stratégiques avec d’autres entreprises, partagez des ressources, combinez vos compétences et créez des synergies. Les partenariats peuvent étendre votre portée sans étirer votre budget. En collaborant avec d’autres acteurs de l’écosystème entrepreneurial, vous pouvez bénéficier de leurs ressources, de leurs compétences et de leur expertise. Cela peut accélérer le développement de votre entreprise et ouvrir de nouvelles opportunités de croissance.

Exploiter la puissance du numérique

Le numérique offre d’innombrables possibilités pour innover à moindre coût. Utilisez les médias sociaux pour promouvoir votre entreprise, créez une présence en ligne et exploitez les outils numériques pour automatiser des processus. Ces solutions peuvent offrir une visibilité considérable sans les coûts traditionnels associés. En exploitant les opportunités offertes par le numérique, vous pouvez atteindre un public plus large. Vous améliorez aussi l’efficacité opérationnelle de votre entreprise et créez de nouvelles sources de revenus. Le tout, avec un investissement financier minimal.

Prototypage rapide et test continu

La méthode de prototypage rapide et de test continu est une approche lean qui permet d’itérer rapidement avec un budget limité. Créez des prototypes de vos produits ou services, testez-les auprès de votre public cible, recueillez des commentaires et ajustez en conséquence. Cela minimise les risques financiers tout en favorisant l’innovation constante. En adoptant cette approche, les entreprises peuvent valider rapidement leurs idées, identifier les améliorations nécessaires et optimiser leurs produits ou services pour répondre efficacement aux besoins du marché. De plus, en impliquant les clients dès les premières étapes du développement, cette méthode favorise l’engagement des parties prenantes et augmente les chances de succès commercial à long terme.

Mobiliser la créativité de l’équipe

L’innovation ne doit pas être l’apanage du fondateur ou du dirigeant. Mobilisez la créativité de toute votre équipe en encourageant les suggestions et les idées novatrices. Les membres de l’équipe peuvent apporter une perspective unique et des solutions inventives qui peuvent faire toute la différence. En favorisant un environnement de travail où chacun se sent encouragé à contribuer avec ses idées, ses compétences et son expérience, les entreprises peuvent exploiter pleinement le potentiel créatif de leur équipe. Cette approche favorise également un sentiment de propriété collective et de collaboration.

Etudes de cas inspirantes

Des entreprises comme Dropbox, qui a commencé avec une vidéo virale simple pour générer de l’intérêt, ou encore Airbnb, qui a débuté en louant des matelas gonflables, illustrent comment l’innovation frugale peut conduire à un succès retentissant. Ces études de cas démontrent que l’innovation ne dépend pas nécessairement de gros investissements, mais plutôt de la créativité, de la flexibilité et de la capacité à repenser les conventions établies. 

Du bon usage de sa Capacité d’Autofinancement

Les comptes définitifs des entreprises sont établis, ou sont en cours de finalisation pour les retardataires (pour les sociétés qui clôturent leurs comptes au 31 décembre). Les premiers regards des dirigeants, conseils, banquiers, se tournent généralement rapidement vers la dernière ligne du compte de résultat « bénéfice ou perte », c’est-à-dire le résultat net de l’entreprise. A juste titre ?

Un critère instructif mais insuffisant

Si l’on considère que le résultat net est la transcription de l’ensemble des évènements qui ont affecté l’entreprise durant son exercice, cœur de métier (l’exploitation), choix financiers, éléments exceptionnels, alors oui, regarder cette dernière ligne du compte de résultat « bénéfice ou perte » est pertinent.

Toutefois un certain nombre de données financières peuvent venir influencer fortement le résultat net, données qui n’ont pour les unes aucune incidence sur la trésorerie, pour les autres aucun caractère de récurrence et donnent ainsi une vision impropre des potentialités économiques de l’entreprise.

La pertinence et l’utilité de la CAF

Dès lors, un autre critère bien connu des financiers mais insuffisamment utilisé par l’ensemble des acteurs économiques permet de pallier ces difficultés : la Capacité d’Autofinancement (CAF). La CAF, comme son nom l’indique, est le véritable indicateur de la capacité de l’entreprise à générer suffisamment d’excédents monétaires pour financer son développement. Pour ce faire, le calcul de ce critère financier écarte essentiellement 2 notions :

1 – les dotations et reprises sur amortissements et provisions

Les dotations et reprises reposent sur des notions économiques réelles. Toutefois les analystes financiers savent bien que ces éléments ne se traduisent par aucun effet sur la trésorerie (incidence fiscale éventuelle mise à part).

En effet, amortir ses biens corporels correspond certes à une logique économique de dépréciation des biens en question (encore que pour un certain nombre de sujets comme l’immobilier par exemple, la réalité économique s’éloigne parfois bien de la vision comptable), mais cela n’entraîne en soi aucune sortie de trésorerie.

Réciproquement un bénéfice qui serait dû à des opérations de « reprises sur provisions » ne correspondrait pas au résultat économique pur de l’activité, et pourrait conduire à de mauvaises surprises dans l’analyse de l’évolution de la trésorerie qui risque d’être largement à contre-courant de celle du résultat.

2 – les éléments exceptionnels en capital

Ces éléments par nature « exceptionnels » (sauf dans certains secteurs économiques spécifiques) se traduisent par ailleurs dans les postes de « charges » par des données financières qui ne correspondent qu’à la valeur comptable d’éléments d’actifs cédés, sans aucune sortie de trésorerie correspondante.

Dès lors on comprend mieux pourquoi la CAF est l’un des critères privilégiés (mais pas le seul naturellement !) dans l’analyse financière. En effet, épuré de ces éléments spécifiques, la CAF est le reflet économique des possibilités réelles de l’entreprise à :

  1. rembourser ses emprunts
  2. participer au développement de l’entreprise
  3. verser des dividendes

Il est évident que l’orthodoxie financière suggère de respecter l’ordre ci-dessus et de ne pas commencer par le bas ! 

Zoom sur l’émission d’actions ou d’obligations 

Les entreprises cherchent constamment des moyens de financer leur croissance, de stimuler l’innovation, ou de naviguer à travers des périodes économiques changeantes. L’émission d’actions ou d’obligations émerge comme une pratique clé qui offre aux entreprises un accès aux marchés financiers pour lever des fonds nécessaires à leurs ambitions.

Comprendre l’émission d’actions et d’obligations

L’émission d’actions et d’obligations est un mécanisme financier où les entreprises ouvrent leurs portes aux investisseurs. Elle offre à ces derniers l’opportunité de devenir partie prenante de leur parcours. Ces deux instruments financiers, bien que différents, partagent l’objectif commun de fournir un capital indispensable.

D’une part, les actions représentent une participation dans la propriété d’une entreprise. Lorsqu’une entreprise émet des actions, elle offre des parts de propriété aux investisseurs en échange de fonds. Les actionnaires acquièrent des droits aux bénéfices et aux décisions de l’entreprise.

D’autre part, les obligations, sont des titres de créance. Lorsqu’une entreprise émet des obligations, elle emprunte essentiellement de l’argent aux investisseurs. En contrepartie, elle promet de rembourser le capital avec intérêt à une date future déterminée. Les obligations offrent un moyen de lever des fonds sans diluer la propriété de l’entreprise.

Prenons l’exemple d’une entreprise technologique en croissance rapide. En émettant des actions, elle peut attirer des investisseurs partageant la vision de son potentiel. D’un autre côté, l’émission d’obligations pourrait être une option prudente si l’entreprise cherche à lever des fonds tout en préservant le contrôle de son capital.

Pourquoi l’émission d’actions ou d’obligations est-elle importante ?

  1. Financement de la croissance :
    • L’émission d’actions ou d’obligations permet aux entreprises de lever des fonds nécessaires pour financer des projets d’expansion, des recherches et développements, ou des acquisitions stratégiques.
  2. Diversification des sources de financement :
    • Elle offre aux entreprises une diversification des sources de financement. Elle réduit ainsi la dépendance des prêts bancaires traditionnels.
  3. Liquidité pour les investisseurs :
    • Pour les investisseurs, l’achat d’actions ou d’obligations fournit une avenue pour investir dans des entreprises tout en ayant la possibilité de vendre ces titres sur le marché financier.

Astuces pour une émission réussie 

Pour maximiser les chances de succès d’une levée de fonds, plusieurs étapes clés doivent être soigneusement planifiées. Tout d’abord, il est essentiel de procéder à une évaluation minutieuse des besoins financiers de l’entreprise. Cette étape implique de déterminer avec précision la somme nécessaire et de choisir entre l’émission d’actions et d’obligations en fonction des besoins spécifiques de l’entreprise.

Ensuite, une analyse approfondie du marché financier est indispensable. Cette analyse permet de comprendre la demande potentielle ainsi que les conditions du marché avant d’initier la levée de fonds. Une connaissance approfondie de l’environnement financier dans lequel l’entreprise opère est essentielle pour orienter efficacement les décisions stratégiques liées à l’émission d’actions ou d’obligations.

Enfin, une communication transparente avec les investisseurs potentiels est cruciale. Fournir des informations claires sur les objectifs de levée de fonds et les perspectives futures de l’entreprise permet de bâtir une relation de confiance avec les investisseurs. De plus, il est important d’évaluer les risques associés à l’émission d’actions et d’obligations, en tenant compte des implications telles que la dilution de la propriété et les obligations de remboursement avec intérêt.

Outils pour l’émission d’actions

Plateformes de crowdfunding :

Utilisez des plateformes de crowdfunding telles que Seedrs, Kickstarter, ou Indiegogo pour lever des fonds auprès d’un grand nombre d’investisseurs particuliers.

Banques d’investissement :

Collaborez avec des banques d’investissement telles que Goldman Sachs, Morgan Stanley, ou J.P. Morgan pour des émissions d’actions plus importantes et complexes.

Plateformes de trading en ligne :

Explorez des plateformes de trading en ligne comme E*TRADE, TD Ameritrade, ou Interactive Brokers pour faciliter l’achat et la vente d’actions sur le marché.

Outils pour l’émission d’obligations :

Plateformes de Financement Participatif en Dette :

Utilisez des plateformes de financement participatif en dette comme Funding Circle, LendingClub, ou Bondora pour émettre des obligations directement aux prêteurs.

Services d’Émission d’Obligations :

Engagez des services spécialisés d’entreprise pour l’émission d’obligations, tels que Deloitte, Ernst & Young, ou KPMG, pour une gestion plus professionnelle du processus.

Astuces pour les deux méthodes :

Communication transparente avec les investisseurs :

Assurez-vous d’avoir une communication transparente avec les investisseurs potentiels. Fournissez des informations claires sur la raison de l’émission, les objectifs de levée de fonds, et les plans futurs de l’entreprise.

Analyse des conditions du marché :

Avant de procéder à l’émission, effectuez une analyse approfondie des conditions du marché financier. Les périodes de volatilité peuvent affecter la demande d’actions ou d’obligations.

Évaluation régulière des performances :

Après l’émission, effectuez une évaluation régulière des performances financières de l’entreprise et communiquez ces informations aux investisseurs. Cela renforce la confiance et maintient l’intérêt des parties prenantes.

Gestion prudente des risques :

Évaluez attentivement les risques associés à chaque option. La gestion prudente des risques est essentielle pour maintenir la stabilité financière et la confiance des investisseurs.

Considération de la structure du capital :

Lors de l’émission d’actions, gardez à l’esprit la structure du capital de l’entreprise pour éviter une dilution excessive de la propriété.

Consultation d’experts juridiques et financiers :

Engagez des experts juridiques et financiers pour garantir la conformité aux réglementations et pour obtenir des conseils professionnels tout au long du processus.

Les 10 techniques peu connues pour améliorer la communication interne en entreprise

Au cœur de toute entreprise se trouve une communication interne dynamique. Plongeons dans les coulisses avec ces 10 techniques peu connues qui propulseront la communication au sein de votre entreprise vers de nouveaux sommets.

1/ La boîte à idées virtuelle

Créer une plateforme en ligne dédiée aux idées et suggestions des employés permet de recueillir des opinions de manière continue. Cette boîte à idées virtuelle encourage l’innovation tout en renforçant le sentiment d’appartenance. Offrant un espace numérique où chacun peut contribuer, cette approche favorise une culture participative où les idées sont valorisées et exploitées pour le bénéfice de l’ensemble de l’entreprise.

2/ La rotation des rôles dans les réunions

Pour stimuler la participation, essayez la rotation des rôles lors des réunions. Chaque employé assume une fonction différente à chaque réunion, favorisant ainsi l’engagement et permettant à chacun de contribuer activement. Cette méthode favorise une dynamique de groupe équilibrée. En effet, chaque individu a l’opportunité de développer diverses compétences, de prendre des responsabilités et de s’impliquer dans la prise de décision.

3/ Les moments de communication informelle

Au-delà des réunions formelles, les moments de communication informelle sont essentiels. Créer des espaces dédiés à la détente, comme une salle de pause conviviale, encourage les échanges informels qui renforcent les liens entre les membres de l’équipe. Ces interactions informelles favorisent un environnement de travail plus détendu et inclusif. Les employés se sentent plus à l’aise pour partager leurs idées, leurs préoccupations et leurs succès.

4/ Les huddles quotidiens

Les « huddles » sont de courtes réunions quotidiennes qui favorisent la synchronisation des équipes. Ces rencontres rapides permettent de partager les priorités du jour, de résoudre rapidement les problèmes et de maintenir une communication transparente. En encourageant une communication en temps réel et une résolution proactive des problèmes, ils renforcent la cohésion d’équipe. Ils améliorent ainsi l’efficacité opérationnelle et favorisent une culture d’agilité et d’adaptabilité.

5/ L’utilisation créative de l’intranet

L’intranet peut être bien plus qu’un simple espace de stockage de documents. En l’utilisant de manière créative, par exemple en publiant des mises à jour hebdomadaires sous forme de blog d’entreprise, vous pouvez améliorer la visibilité des informations importantes. Cette approche permet de centraliser les communications internes, de fournir un accès facile aux ressources et aux mises à jour pertinentes, et de promouvoir une culture de transparence et d’engagement. En utilisant l’intranet comme un outil de communication stratégique, les entreprises peuvent renforcer leur identité de marque interne et aligner les équipes sur les objectifs organisationnels.

6/ Les chasses au trésor virtuelles

Pour dynamiser la formation et renforcer l’esprit d’équipe, organisez des chasses au trésor virtuelles. Cela encourage la collaboration, la résolution de problèmes et crée une atmosphère ludique propice à l’apprentissage. En offrant une approche interactive et divertissante à la formation, les chasses au trésor virtuelles stimulent l’engagement des employés, renforcent leur cohésion et favorisent l’acquisition de nouvelles compétences. De plus, en encourageant la collaboration à travers des défis ludiques, ces activités favorisent le développement de compétences telles que la communication, la créativité et le travail d’équipe.

7/ Le mur d’expression libre

Instaurer un mur d’expression libre, virtuel ou physique, permet aux employés de partager leurs pensées et idées de manière spontanée. Cela crée un espace où la créativité et la libre expression sont encouragées. En offrant une plateforme pour partager des idées sans contraintes, le mur d’expression libre favorise un environnement inclusif où chaque voix compte. Cette pratique renforce également la culture de transparence et d’ouverture. Cela peut conduire à des innovations et des améliorations significatives dans tous les aspects de l’entreprise.

8/ Les sessions de feedback 360 degrés

Pour favoriser le développement professionnel, organisez des sessions de feedback 360 degrés. Cela permet à chaque employé de recevoir des commentaires constructifs de ses pairs, de ses supérieurs et de ses subordonnés. En offrant une perspective holistique sur les performances de chacun, le feedback 360 degrés encourage la croissance personnelle et professionnelle. Cette pratique favorise également la confiance et la collaboration au sein de l’équipe, conduisant à des relations plus solides et à une amélioration continue des performances individuelles et collectives.

9/ Le mentorat croisé

Encourager le mentorat croisé entre différentes équipes ou départements favorise le partage des connaissances et renforce les relations interfonctionnelles. Cela élargit également les perspectives et stimule l’innovation. Le mentorat croisé favorise le développement professionnel et personnel. Cette pratique favorise également une culture d’apprentissage continu et de collaboration.

10/ La cartographie des compétences

La cartographie des compétences visualise les compétences de chaque employé au sein de l’entreprise. Cela facilite l’identification des experts internes, favorise la collaboration et encourage le partage des connaissances. En mettant en lumière les compétences individuelles et collectives, la cartographie des compétences permet aux entreprises de tirer parti efficacement des talents internes, en les mettant à contribution là où ils sont le plus utiles. Cette pratique favorise également une culture de reconnaissance et de valorisation des compétences.

Trois bonnes raisons de se lancer à l’international !

Avec une demande intérieure parfois atone, il est important pour les entreprises françaises et européennes de s’ouvrir pour chercher de nouveaux débouchés. Dans cette conquête des marchés internationaux vous n’êtes pas seuls, nombreux sont les dispositifs mis en place en France pour vous accompagner dans votre internationalisation. Nombreux sont également les pays offrant des conditions favorables aux échanges commerciaux. 

1/ Un marché international favorable

A l’heure où nos économies française et européenne sont en bernes, les entreprises sont parfois réticentes à l’internationalisation par manque de budget, de main d’œuvre, de connaissances du terrain, mais aussi du fait d’une trop grande frilosité face à l’inconnu !

Pourtant, de nombreuses études démontrent qu’aujourd’hui plus que jamais, il est nécessaire de sortir de sa zone confort pour une meilleure croissance. Dans cette conjoncture, et en tout temps, votre entreprise a besoin d’être compétitive pour survivre, gagner des parts de marché, trouver des partenaires technologiques, commerciaux et institutionnels en France, ou à l’étranger.

Ainsi, découvrir ce que les marchés extérieurs ont à vous offrir vous servira à optimiser votre activité et donc votre chiffre d’affaires ! Dans ce grand pays qu’est le monde, chacun avance à son rythme, et il existe bien des pays où l’on a besoin de vos compétences, de vos services ou de vos produits.

Une petite piste : Pensez « pays émergents » ! En effet, au moment où le monde industrialisé est en récession, les pays émergents sont en plein essor économique, technologique et financier. Ce marché ouvert est accessible à tous, que l’on soit un consultant indépendant ou une entreprise !

2/ Facilités à disposition et outils disponibles

Exporter ou bien aller chercher la réussite au-delà de l’hexagone ne signifie pas s’enfuir ! Bien au contraire ! En effet, de nombreux dispositifs sont mis à disposition des entreprises pour aller à la conquête de l’étranger, et cela en toute sécurité ! Et oui, il existe des aides et dispositifs en abondance pour bien envisager ses projets d’externalisation, et ce pour les entreprises de toutes tailles et tous secteurs confondus ! Ne vous mettez pas de barrières inutiles ! Je vous propose de détailler ces dispositifs ainsi que les étapes de l’internationalisation par catégories dans un prochain article, en attendant, en voici quelques-uns :

– La BPIFrance… Cela vous dit quelque chose ?

La Banque Publique d’Investissement met à votre disposition de nombreuses solutions vous permettant de mettre en place vos projets d’internationalisation. Cependant, un certain nombre de conditions est à réunir afin de pouvoir bénéficier de ce service. Il est donc nécessaire de bien se renseigner au préalable.

– Pensez export, pensez COFACE !

La Coface est un dispositif qui accompagne les entreprises (quelle que soit leur taille !) dans leur développement à l’international ! Cette institution vous permet ainsi d’aller découvrir les marchés qui vous intéressent, découvrir les potentiels et le climat des affaires, effectuer votre prospection en toute sécurité et en vous offrant des garanties. En plus de la trésorerie nécessaire à votre projet, la Coface met à votre disposition une série d’études et son réseau d’experts de l’international pour vous permettre d’évaluer et ainsi de limiter les risques liés à votre projet !

– Le réseau des experts, Chambres de commerce et ambassades : et oui, le monde est un grand PAYS !

Au-delà de l’aspect financier, la relation publique et le bon réseau est déterminant pour mener à bien ses projets de développement international. L’impasse est souvent faite sur ces réseaux d’experts qui sont là pour nous faciliter l’accès à des études de marché par exemple, ou encore, pour nous mettre en contact avec les institutions adéquates pour faciliter les demandes de visa. Autrement dit, il est primordial d’exploiter toutes ces pistes, d’établir son réseau et de profiter de tous ces dispositifs mis en place pour nous faciliter la découverte de l’étranger pour le développement de ses affaires !

3/ Contribuer à la compétitivité des entreprises françaises

La compétitivité c’est l’innovation et la recherche. Le monde économique est modifié tous les jours et il faut rester vigilant. La France demeure l’une des économies les plus attractives au monde. Néanmoins, le pays subit des mutations importantes entraînant un recul de l’emploi industriel et une internationalisation des entreprises.

Des études ont mis en évidence les faiblesses de la structure industrielle nationale et révélé notamment une trop grande faiblesse face à la concurrence internationale, l’insuffisance de l’effort de recherche et développement mais aussi la frilosité de nos entrepreneurs à s’exporter, se mettant des barrières souvent bien trop théoriques et abstraites. La réalité du terrain est toute autre ! De nouvelles stratégies de développement ont donc été préconisées et mises en œuvre pour renforcer la compétitivité française et sont fortement encouragées par le gouvernement, qui incite au renforcement de l’internationalisation et donc de l’innovation, et qui souligne l’importance des PME dans le dynamisme économique de notre pays.

ET POUR LA ROUTE – Développer ses activités à l’étranger, c’est développer un atout culturel : moteur pour l’innovation et la CROISSANCE !

Cela va sans dire, la découverte de marchés extérieurs est un moteur pour l’innovation et pour la croissance chez soi ! Prenez-soin également de découvrir et de vous adapter aux coutumes et cultures avant de vous exporter, ce qui dans bien des pays, est décisif dans le climat des affaires !

L’entrepreneur et ses amis imaginaires 

Être entrepreneur, c’est un peu comme jouer aux échecs avec soi-même dans une pièce pleine de miroirs déformants. C’est un parcours solitaire parsemé de hauts et de bas, mais cela ne signifie pas que vous êtes seul. Non, en tant qu’entrepreneur, vous avez un allié formidable que vous pouvez emmener partout avec vous, même lors des réunions ennuyeuses : votre cerveau qui compose un conseil d’administration.

Présentation des membres du conseil

  1. Monsieur optimisme : c’est le président du conseil. Il voit des opportunités partout, même là où il n’y en a pas. Lorsque tout s’effondre, il est là pour dire : « c’est une chance de rebondir ! »
  2. Madame pragmatique : elle porte un costume strict et fait preuve de réalisme. Elle est là pour rappeler à l’entrepreneur que « l’idée de vendre des chapeaux pour chiens peut sembler amusante, mais nous avons besoin de chiffres concrets. »
  3. Sir procrastination : un membre très actif du conseil. Il propose régulièrement des idées géniales pour remettre à plus tard les tâches importantes. « pourquoi travailler aujourd’hui quand on peut le faire demain ? »
  4. Le visionnaire : il a toujours une vision grandiose pour l’avenir. « imaginez, une ferme de poneys volants ! C’est l’avenir de l’agriculture. »
  5. Madame caféine : elle est là pour donner ce coup de fouet d’énergie lors des longues nuits de travail. « qui a besoin de sommeil quand on peut conquérir le monde avec une autre tasse de café ? »

Réunions du conseil

Les réunions du conseil d’administration du cerveau sont légendaires. Monsieur optimisme propose des plans fous, madame pragmatique les modère, sir procrastination suggère de reporter la mise en œuvre, le visionnaire ajoute des éléments futuristes, et madame caféine distribue des tasses de café comme s’il s’agissait de récompenses olympiques.

Les défis

Bien sûr, il y a des défis. Parfois, les membres du conseil ne sont pas d’accord. « pourquoi ne pas vendre des chapeaux pour chiens volants au lieu de poneys? » suggère le visionnaire. Madame pragmatique fronce les sourcils. « les chiens ne volent pas, c’est impossible. »

Les résultats

Malgré les désaccords, le conseil d’administration du cerveau fonctionne étrangement bien. Les idées farfelues peuvent mener à des innovations réelles. Les échecs sont des leçons apprises, et les succès sont dignes d’une célébration (avec une tasse de café, bien sûr).

Même si être entrepreneur peut être une aventure solitaire, avec un conseil d’administration du cerveau aussi excentrique, chaque journée sera pleine de rebondissements. 

Comment créer une page de destination qui convertit ?

Une page de destination convaincante peut faire la différence entre un simple visiteur et un client fidèle. La création d’une page de destination qui convertit nécessite une compréhension approfondie du comportement en ligne des utilisateurs et une conception stratégique. Voyons ensemble les éléments essentiels pour créer une page de destination qui convertit efficace et propice à la conversion.

Une proposition de valeur clair et convaincante

La première impression compte énormément lorsqu’un visiteur atterrit sur votre page de destination. Pour capter leur attention dès le départ, une proposition de valeur claire et convaincante est essentielle. Cette déclaration doit être positionnée de manière stratégique. En effet, elle doit mettre en avant les avantages distinctifs de votre offre de manière concise et persuasive. Optez pour un langage simple mais percutant, mettant en lumière les solutions que vous offrez à leurs besoins ou problèmes. Vous incitez ainsi les visiteurs à poursuivre leur exploration et à s’engager davantage avec votre contenu.

Utilisation de visuels impactants

Les visuels sont des éléments clés pour captiver l’attention des visiteurs et les immerger dans votre univers de marque. Optez pour des images ou des vidéos de haute qualité qui illustrent efficacement les caractéristiques et les avantages de votre produit ou service. Les visuels doivent être non seulement esthétiquement attrayants, mais aussi en cohérence avec l’identité visuelle de votre marque

Hiérarchie d’information cohérente

Une organisation claire et cohérente de l’information est essentielle pour guider les visiteurs à travers votre page de destination. Utilisez une hiérarchie visuelle efficace pour mettre en évidence les éléments les plus importants, tels que les fonctionnalités du produit, les témoignages clients ou les offres spéciales. Assurez-vous que les visiteurs peuvent facilement trouver les informations cruciales en balayant rapidement la page. Vous augmentez ainsi les chances de conversion et d’engagement.

Appels à l’action (CTA) convaincants et visibles

Les appels à l’action sont le moteur de l’interaction sur votre page de destination. Ils doivent être clairs, visibles et incitatifs pour encourager les visiteurs à passer à l’action souhaitée, que ce soit télécharger un ebook, s’inscrire à une newsletter, ou effectuer un achat. Utilisez des boutons CTA attrayants et bien positionnés, accompagnés d’un langage persuasif et incitatif. Veillez à ce que les CTA se démarquent visuellement sur la page, en utilisant des couleurs contrastées et des tailles de police appropriées. 

Formulaires simplifiés

Lorsque vous incorporez un formulaire sur votre page de destination, la simplicité est la clé. Limitez-vous aux informations essentielles afin de ne pas décourager les visiteurs potentiels. Des formulaires courts et concis ont tendance à générer un taux de conversion plus élevé, car ils réduisent la friction et facilitent le processus d’inscription ou de demande. En demandant uniquement les informations vitales, vous maximisez les chances que les visiteurs remplissent le formulaire et poursuivent leur parcours sur votre site.

Témoignages et preuves sociales

L’ajout de témoignages et de preuves sociales sur votre page de destination renforce instantanément la crédibilité de votre offre. Intégrez des avis authentiques de clients satisfaits, des études de cas démontrant le succès de votre produit ou service, ou même des mentions dans les médias. La présence de ces éléments rassure les visiteurs quant à la valeur de ce que vous proposez.

Création d’urgence ou de rareté

Pour stimuler l’action des visiteurs, rien de tel que la création d’un sentiment d’urgence ou de rareté. Utilisez des tactiques telles que des offres limitées dans le temps, des promotions spéciales pour une durée déterminée, ou encore la mise en avant de quantités limitées de produits. Ces stratégies incitent les visiteurs à agir rapidement, craignant de manquer une opportunité précieuse. En jouant sur le désir de posséder quelque chose d’unique ou d’exclusif, vous motivez les visiteurs à passer à l’action sans tarder.

Responsive design et test A/B

Assurez-vous que votre page de destination est accessible et fonctionnelle sur tous les appareils en adoptant un design responsive. La compatibilité mobile est devenue essentielle étant donné la prédominance des utilisateurs sur les smartphones et tablettes. En outre, menez des tests A/B pour évaluer différentes variations de votre page et déterminer celle qui génère le meilleur taux de conversion. Les tests A/B fournissent des données précieuses pour comprendre le comportement des utilisateurs et optimiser constamment la performance de votre page.

Le bilan comptable : une équation universelle

Les entreprises multinationales comme la plus petite société locale partagent la même équation comptable : c’est le bilan. Une bonne raison pour que tous les entrepreneurs s’intéressent à leurs comptes ? Parmi les nombreux dirigeants de PME/TPE d’aujourd’hui se cachent certains entrepreneurs vedettes de demain.

La situation financière de toute entreprise se mesure, à un instant « t », par trois indicateurs comptables fondamentaux, qui se résument à une égalité, que les comptables nomment « la balance » et sous sa forme la plus synthétique, « le bilan » : Total de l’Actif = Capitaux Propres + Total des Engagements (ou dettes)

L’Actif : ce que l’entreprise possède.

En d’autres mots, l’Actif du bilan se compose des biens matériels et immatériels que l’entreprise a acquis au fil du temps. Les liquidités, les créances sur des clients, les stocks, les machines, les immeubles et la valeur d’un pas-de-porte sont des exemples de ce qu’on nomme les actifs d’une entreprise.

La valeur des actifs correspond à la somme des moyens mis à la disposition de l’entreprise pour être employés par elle. Ces moyens étant limités aux Capitaux Propres et aux Engagements de l’entreprise, voici notre équation vérifiée une première fois.

Les Engagements (ou dettes) : ce que l’entreprise doit à des tiers.

C’est assez simple : pour pouvoir exploiter des actifs, l’entreprise doit les acquérir. Elle doit donc de l’argent aux tiers qui lui procurent les ressources nécessaires au financement des actifs. Par exemple, les dettes de l’entreprise seront des loyers, des salaires à payer, des intérêts payés aux prêteurs, des impôts et taxes, etc.

Les Capitaux Propres : la mise par les propriétaires de l’entreprise

A un instant, « t », les capitaux propres sont ce qu’il reste de la mise des propriétaires de l’entreprise, par différence entre la valeur des actifs et la valeur des dettes.
Comme la somme des actifs ne peut logiquement pas dépasser la valeur des ressources (que l’entreprise trouve en faisant des dettes qui viennent compléter l’apport des propriétaires), on peut aussi vérifier l’équation comptable fondamentale ainsi : Actif – Dettes (ou Engagements) = Capitaux Propres

Les Capitaux Propres sont, in fine, la somme des investissements risqués par les propriétaires de l’entreprise, soit qu’ils aient versé des fonds pour acquérir des titres de propriétés de l’entreprise (actions ou parts sociales), soit qu’ils aient décidé de réinvestir leurs bénéfices acquis dans l’entreprise (au lieu de se les attribuer en les prélevant sur les liquidités disponibles).

Ensemble, les dettes ou engagements additionnés aux Capitaux Propres forment donc les ressources de l’entreprise :

  • La somme de ces deux types de ressources constitue le Passif du bilan, selon la terminologie comptable.

En conséquence, on peut aussi exprimer notre équation tout simplement par : Actif = Passif

Le Passif se définit aussi comme l’ensemble des ressources financières disponibles. On l’a vu, le Passif se compose, d’une part, des dettes contractées par l’entreprise auprès de tiers et, d’autre part, des fonds laissés par les propriétaires (ou actionnaires) à la disposition de celle-ci.

Le Bilan : présente la balance ou égalité entre Actif et Passif

Les profanes disent que le total de la colonne de gauche du bilan est égal au total de la colonne de droite. En effet, par convention, l’Actif (ou Emplois) est présenté à droite et le Passif (ou Ressources) à gauche dans la représentation d’un bilan.
En tenant compte des principes comptables de base et des quelques mots de vocabulaire explicités ci-dessus, l’entrepreneur averti se montrera plus à son avantage en expliquant que l’Actif de son bilan est égal ou « balancé » avec le Passif.

La vérification de cette balance est la clé de voûte de toute comptabilité en partie double. L’absence d’équité en la matière rend une comptabilité caduque et « à refaire ». En effet, l’équilibre entre Actif et Passif est maintenu en permanence parce que chaque opération commerciale ou patrimoniale affecte systématiquement au moins deux postes comptables de l’entreprise.

Exemples d’écritures comptables en partie double

  • Quand l’entreprise emprunte à la banque, les liquidités disponibles (donc l’Actif) vont augmenter dans la même proportion que la dette contractée envers la banque (donc le Passif).
  • Quand l’entreprise achète un stock de marchandises, payables à crédit, l’Actif augmente de la valeur des achats, tandis qu’une dette envers un fournisseur vient augmenter également le Passif.
  • Astuce : qu’une entreprise achète des marchandises et les paie « cash », le poste « Stocks » de l’Actif augmente tandis que le poste « Liquidités » également, à l’Actif, diminue d’autant, préservant l’équilibre du bilan sans toutefois modifier aucune valeur du Passif.

Nous voici arrivés au bout de la démonstration de ce qu’est la comptabilité en partie double (ou à double entrée). Le respect de cette norme comptable légale (en France et dans la plupart des pays) s’appuie sur un plan de comptes comptables normalisé, pour permettre l’analyse et la comparaison des entreprises entre elles, selon des critères unifiés.