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Comment rattraper l’erreur commise par l’un de vos collaborateurs ?

Dans le monde professionnel, il n’est pas rare d’avoir à travailler en groupe ou encore à manager une équipe. Il peut arriver parfois qu’un de vos collaborateurs ait fait une erreur dans un rapport ou encore dans une présentation Celle-ci peut avoir des conséquences importantes (dans le cadre d’un projet par exemple). Dans cette situation, il est indispensable de savoir adopter la bonne posture pour réagir au mieux face à ces difficultés qui ne manquent pas de surgir.

Comprendre avant tout l’origine de l’erreur

Une des premières réactions à avoir lorsqu’un de vos collaborateurs a fait une erreur, c’est de dialoguer avec l’équipe afin d’établir de manière précise les tenants et les aboutissants. Il est inutile de se rejeter la faute sur une personne de l’équipe (dans le cas d’un travail en groupe par exemple) mais de savoir qui a commis l’erreur pour comprendre d’où elle vient et éviter de la reproduire.

Comprendre les raisons de l’erreur est souvent la phase la plus délicate. En effet, il peut parfois s’agir d’une erreur de management, d’une surcharge de travail, d’une tâche effectuée dans l’urgence mais aussi par exemple d’une erreur d’appréciation de la part du collaborateur qui a engendré une faute sur le rendu final. Travailler c’est prendre des risques qui sont parfois liés à notre fatigue, notre histoire personnelle…Certaines fonctions ne tolèrent pas l’erreur car elles portent souvent la responsabilité de la vie humaine. C’est pourquoi lorsqu’il existe des risques des procédures, qui apparaissent souvent contraignantes, sont mises en place.

Le non-respect d’une consigne dans le cas d’une erreur vous permet de rappeler leur importance et les enjeux. Il faut donc proscrire les négligences et les passe-droits et bien former les collaborateurs pour que lorsqu’une erreur survient, ils en prennent la responsabilité. C’est pourquoi en amont si un chef d’entreprise doit envisager et anticiper les erreurs susceptibles de ralentir par exemple la performance de l’entreprise. La traçabilité présente un réel intérêt car elle permet de repérer l’erreur et de pouvoir intervenir rapidement.

Prendre des dispositions en conséquence

Une fois que le problème et la cause clairement identifiés, il est indispensable de prendre des dispositions pour que cela n’arrive plus. Elles peuvent prendre plusieurs formes : par exemple, une réorganisation en interne pour répartir différemment la charge de travail. Il est possible d’envisager des sanctions individuelles, dans le cas de fautes graves envers un employé ou un collaborateur, un avertissement. Mais le plus efficace est de rechercher comment résoudre les problèmes engendrés par l’erreur.

Comment présenter ceci à ses collaborateurs ?

La dernière étape, reste à annoncer à vos collaborateurs, la décision prise. Dans la majorité des cas, un recadrage suffit afin de leur présenter ce qui aurait dû faire, pour éviter une telle erreur. Il est indispensable d’expliquer à vos collaborateurs, si vous êtes leur supérieur hiérarchique, la raison de l’échec et d’où vient la faute afin de réagir au mieux à l’avenir et de solliciter leur implication. Il faut aussi leur demander d’analyser l’erreur à haute voix et demander à l’équipe non pas de critiquer celui qui a fait l’erreur mais de tout mettre en ouvre pour réparer l’erreur par solidarité.

« L’erreur cela n’arrive pas qu’aux autres. »

Qu’automatiser sur son pc pour se faciliter la vie ?

Pour gagner du temps mais surtout vous faciliter la vie, il existe de nombreuses fonctions disponibles sur les ordinateurs. Certaines sont mêmes incontournables quand on lance son entreprise afin d’être efficace et pouvoir gérer l’ensemble de vos tâches dans la même journée. Zoom sur certaines d’entre elles.

1 – la signature de vos emails

Vous en avez marre de retaper pour la énième fois votre nom, prénom, numéro de téléphone, logo, adresse et le fameux cordialement. Sachez que la plupart des messageries proposent une signature automatique et vous n’aurez donc plus à perdre du temps chaque jour à l’insérer manuellement ou en la copiant à partir d’un autre email. Créer sa signature ne prend pas plus de 3 minutes et vous en fera gagner des centaines dans l’année. 

2 – la synchronisation entre vos différents appareils

Si vous pouvez synchroniser un maximum de données cela vous évitera de devoir reporter chaque donnée. Il est courant que les emails soient synchronisés entre vos différentes boites emails afin que vous puissiez effectuer une redirection vers une boite unique. Vous gagnez ainsi du temps car vous les avez toujours à disposition et la mise à jour se fait en temps réel. Les agendas sont régulièrement synchronisés, notamment entre Outlook et le téléphone, vous permettant ainsi d’avoir vos rendez-vous à portée de main. 

 

3 – les messages automatiques d’absences / de réponse

Vous souhaitez informer ceux qui vous contactent de la bonne personne à contacter ou tout simplement leur signifier que vous ne serez pas accessible quelques jours ? N’hésitez pas à paramétrer votre messagerie pour qu’elle accuse réception ou encore donne les informations nécessaires à la personne pour qu’elle puisse contacter la bonne personne de votre équipe. Vous gagnerez un temps  fou ! 

4 – les règles de tri des emails

Cela peut paraître bête mais certains emails reviennent et doivent être classés. Il vous suffit souvent de créer une règle pour qu’ils soient automatiquement archivés dans les bons dossiers. Vous gagnez ainsi du temps et vous n’y accédez que quand cela est utile. Vous pouvez également mieux gérer vos urgences en ne vous occupant que de ceux qui arrivent dans le dossier créé à cet effet.

5 – le désabonnement systématique

Vous recevez encore des newsletters  d’il y a 10 ans qui n’ont aujourd’hui plus d’intérêt pour vous ? N’hésitez pas à vous désabonner. Chaque jour, vous recevrez de moins en moins d’email. C’est l’été donc profitez-en pour vous débarrasser de vous tous ces nuisibles qui ne vous apportent rien. 

6 – Créez des liens entre vos différents fichiers.

Si une information doit être présente dans un fichier, vous pouvez créer des liens pour qu’une fois changée dans un fichier, elles se changent dans tous les autres, cela vous évite d’ouvrir chaque fichier et de faire les modifications. Vous diminuez également votre risque d’erreur ou d’oubli puisque la modification se fait partout. Une habitude très utile notamment quand il s’agit d’indicateurs. 

7 – Créez des favoris.

Vous vous rendez toujours sur les mêmes sites ? Pourquoi ne pas enregistrer vos favoris pour y accéder plus rapidement. Chaque jour, vous perdez un temps considérable à taper et retaper les adresses sur lesquelles vous vous rendez souvent : site d’information, comptabilité on line, espace de stockage de document, banque … Autant de sites qui feront vite que vous allez gagner un temps colossal ! 

8 – La mémorisation des identifiants et mots de passe

Vous pouvez gagner un temps énorme en mémorisant les identifiants sur chaque site de votre entreprise. Cela vous évite de les retaper, les apprendre ou encore de les chercher. Si la mémorisation des identifiants est courante, celle des mots de passe ne se fait pas tout le temps pour des raisons de sécurité informatique. Celui qui arriverait à contrôler votre ordinateur pourrait alors entrer dans tous vos comptes. Soyez prudent. 

9 – Créez différents emails de réponse

Vous répondez souvent aux mêmes types d’email ? Pour gagner du temps, préparez vos réponses à l’avance pour éviter de devoir retaper éternellement les mêmes réponses aux mêmes questions. Vous gagnerez un temps précieux à automatiser vos réponses et à ne pas les retaper. Si vous ne souhaitez pas apprendre la technique, un geste simple consiste à vous envoyer un email avec le contenu que vous pourrez rapidement transférer en enlevant le haut de l’email. 

Vous voici donc armé pour commencer votre automatisation. D’autres techniques plus récentes seront évoquées dans un article à venir. 

Favoriser le bien-être de ses salariés, la clé d’une meilleure productivité ?

Le bien-être, c’est la santé ?  Les actions menées par les entreprises pour le bien-être et la santé de leurs salariés ont, on le sait sans conteste, un impact important sur leur motivation, leur implication, leur confiance, leur lien avec l’entreprise, et donc sur la performance même de l’entreprise. Quelles approches devraient donc adopter les employeurs ? Le bien-être au travail peut-il devenir un levier de performance ? Par quels moyens, les employeurs peuvent-ils instaurer cette atmosphère de bien-être au sein de leur entreprise ?

Le stress au travail, une difficulté majeure

Le stress d’origine professionnelle peut nuire à la santé physique et mentale des salariés. Nombre de managers et dirigeants en sont de plus en plus conscients mais ils se focalisent souvent sur l’atteinte des objectifs de rentabilité et oublient de considérer que le stress engendre également des coûts. Le stress expose l’entreprise à deux grands risques. D’abord, le risque opérationnel. En effet, les troubles liés aux stress se répercutent directement sur l’exécution des projets, ce qui amoindrit la productivité.

Par ailleurs, l’entreprise s’expose également à un risque économique. Elle subit une perte de capitaux, qui se traduit sous forme de coûts directs comme la perte de production en raison du manque de motivation et de l’absentéisme, ou de coûts indirects comme le coût de la rotation du personnel et de la dégradation de l’image de l’entreprise. Pour minimiser ces risques, les entreprises se doivent de mettre leur engagement dans des actions de préventions visant à réduire le stress au travail.

Cela est d’autant plus nécessaire, car d’après une étude réalisée en 2007 par l’INRS et Arts et Métiers Paris Tech, le stress au travail aurait engendré un coût de 2 à 3 milliards d’euros. Même si l’étude prenait uniquement en compte la « situation de travail tendue » qui représente moins d’un tiers des situations de travail stressantes, elle reflète assez bien les risques pouvant être encourus par l’entreprise. Le Baromètre des salariés BVA-BPI group réalisé du 6 au 10 février 2019 auprès d’un échantillon représentatif de 1006 salariés âgés de 15 ans et plus souligne que 38% des salariés français ressentent souvent du stress au travail, un taux qui atteint 41% chez les salariés du tertiaire. C’est donc un chiffre à prendre en considération par les ressources humaines et les dirigeants pour résoudre cette problématique.

Démocratiser le bien-être, l’enjeu
des entreprises ?

Nombre d’entreprises ont d’ores et déjà passé ce cap et ont décidé de jouer la carte de la sérénité. Elles proposent à leurs salariés des activités comme le sport entre autres.L’agence web Novius met à disposition de ses employés des espaces réservés à la sieste. Chez Manutan, spécialiste de la fourniture industrielle et du mobilier de bureau en BtoB, les salariés profitent d’une salle de fitness équipée de machines de musculation ainsi que deux salles de squash et d’un mur d’escalade mesurant 7,5 m. Il leur suffit simplement de s’abonner. 

Une entreprise composée de 1 000 salariés débourse près de 150 000 € hors coût de travaux d’installation, si elle veut pouvoir offrir une salle de sport à ses salariés, ce qui représente un coût mensuel de plus 10 € par salarié. L’abonnement pour la salle est de 150 € par an par salarié, cette démarche peut donc profiter à l’entreprise.

Outre l’aspect financier, instaurer le bien-être au sein de l’entreprise peut également devenir un vrai levier de performance. En effet, pas moins de 95,7 % des salariés en sont convaincus, selon une étude sur le stress au travail, réalisée par les Editions Tissot et Sysman France. Un salarié moins stressé est plus dynamique et disposé à donner le meilleur de lui-même. Dans ce sens, le bien-être au travail impacte sur la productivité d’une entreprise !

L’aménagement des bureaux : un facteur important pour le bien-être des salariés

Un environnement de travail sain est synonyme de bien-être des salariés et donc de productivité. Être dans un cadre chaleureux avec des bureaux bien équipés, organisés et où chaque moment de vie de l’entreprise est bien délimité, permet une meilleure concentration et favorise l’inspiration et la créativité. L’environnement de travail dont l’aménagement fait partie représente le deuxième critère de choix du salarié. En tant qu’entrepreneur ou dirigeant, l’enjeu est double : cela améliorera votre image en interne, mais aussi cela vous permettra d’accroître les performances de vos employés. Un employé qui évolue dans un bon cadre de travail comptera moins ses heures. D’ailleurs, de plus en plus de designers s’intéressent au mobilier de bureaux, preuve que la tendance est réelle !

Comment digitaliser son entreprise ?

Les entreprises qui ont choisi la digitalisation précoce demeurent plus performantes de 26 % selon une étude réalisée par rapport à leurs concurrents. Certains regrettent de ne pas avoir fait ce choix. L’enjeu de la transformation digitale pour les entrepreneurs, bien qu’il implique un bouleversement dans le fonctionnement de l’entreprise est crucial. Quelques conseils pratiques pour réussir la digitalisation de son entreprise.

Impliquer la direction marketing

Le secteur de la direction marketing, en contact permanent avec la clientèle, doit entamer le plus rapidement possible sa transformation digitale. Aussi, quand les technologies de l’information ne suffisent plus, les équipes marketing ne doivent pas hésiter à se diriger vers des éditeurs proposant des offres Cloud directement accessibles. Ces plateformes spécifiques, susceptibles d’être mises en place rapidement et sans investissements importants, permettent de faire face à une pression commerciale de plus en plus forte. Ainsi, il est capital pour la direction markéting d’être à l’affût des innovations. Toutefois, Il ne faut jamais penser que vous l’intégrerez quand vous aurez le temps. Observez attentivement les concurrents. Voyez le chemin qu’ils choisissent d’emprunter pour ne pas vous retrouver obsolète dans vos contacts avec la clientèle.

Développer une synergie entre direction marketing et direction des systèmes d’information

Une transformation digitale réussie passe par un travail de concert entre les différents secteurs. La direction générale doit insuffler une volonté de synergie, en favorisant la collaboration entre la direction des systèmes d’information (DSI) et la direction marketing. C’est pourquoi des équipes mixtes permettront des résultats rapides et efficaces, avec une DSI cherchant à assimiler les enjeux du marketing et une direction marketing améliorant ses connaissances numériques. Ce travail collaboratif a été expérimenté avec succès par de grandes sociétés, notamment lors de la digitalisation du groupe PMU. Il est devenu totalement obsolète de dresser des murs entre les services. Travailler ensemble c’est reconnaître que l’on a besoin des capacités de l’autre pour devenir davantage performant. Il est nécessaire de créer des espaces de rencontre entre les différents acteurs afin que créer une cohésion tournée vers la réalisation des objectifs.

Travailler en silos, un management obsolète

La transformation digitale d’une entreprise induit l’abandon de l’organisation en silos. Il n’est plus possible de fonctionner avec deux réseaux de distribution séparés, l’un physique et l’autre digital. Il demeure conseillé d’opérer une fusion des données numériques relatives à la clientèle. En renforçant la cohérence de ses bases clients, il est possible de transformer un client monocanal en un client multicanal, susceptible d’acheter via les réseaux physiques et numériques à la fois. Cette approche a fait les beaux jours de l’enseigne Les Galeries Lafayette lors du début de son processus de digitalisation.

Opter pour les méthodes de marketing agiles

Dans toute transformation digitale, la rapidité occupe un rôle majeur. Il est nécessaire d’y intégrer des méthodes agiles pour développer de manière efficace sa stratégie. Cela consiste à créer un produit minimal (Minimum Viable Product) en un laps de temps très court, pour répondre tout de suite aux besoins les plus essentiels de la clientèle. Ainsi, les outils numériques permettent ensuite de réaliser des mises à jour fréquentes et des améliorations qui se baseront sur les retours des consommateurs. En étant opérationnel de manière immédiate, il est bien plus simple de fidéliser les clients. Mais il faut garder à l’esprit de protéger le bien-être de salariés faute de quoi vous pourriez devoir affronter le découragement de vos équipes et voir votre personnel chercher d’autres opportunités.

Faire appel à des compétences externes

Le secteur digital réclame des compétences diverses et un haut niveau de connaissances que les PME ont rarement à leur disposition. Pour bien négocier le tournant de la digitalisation, il ne faut pas hésiter à chercher de nouveaux partenaires plutôt que des solutions par défaut en interne. Une délégation partielle des tâches permettra un meilleur fonctionnement. Cependant, ne déléguez pas toute la digitalisation de son entreprise à une société externe. Dans tous les cas, un échange sera nécessaire pour former vos employés et leur permettre d’intégrer ces nouvelles données numériques à une stratégie plus globale. Le socle de toute entreprise ce sont les ressources internes. Ne pas les former les collaborateurs c’est se trouver à terme en difficultés et créer une atmosphère délétère.

Comment ne pas se dissiper ?

La capacité à se concentrer représente un atout pour tout dirigeant souhaitant améliorer ses performances. Difficile d’être productif quand on a du mal à se concentrer et que l’on a tendance à se dissiper. Voici quelques astuces pour éviter de vous disperser.

Éteignez les facteurs qui nuisent à votre concentration

Si vous souhaitez rester concentré, vous devez d’abord penser à éteindre tout ce qui pourrait vous distraire comme la télévision, la radio ou encore votre téléphone. Vous pourrez rallumer ce dernier en temps utile, dès que vous aurez terminé la tâche qui vous demande de la concentration. Prenez de bons réflexes et fixez-vous des règles pour éviter de vous retrouver constamment dérangé. 99,9% des choses peuvent attendre une heure alors ne vous laissez plus perturber.

Évitez les emails et les tchats

Pour rester concentré, il vous faut éviter que l’on vienne vous déranger. En effet, si vous vous interrompez à chaque email reçu, vous risquez de ne pas avancer sur votre tâche principale. Décidez de consulter votre boîte email à horaire fixe afin de ne pas être sollicité à tous moments, ne pas être tenté de lire vos emails et y répondre. Par ailleurs, n’hésitez pas à signaler à vos collègues que vous devez vous concentrer. Ils doivent prendre conscience que vous n’êtes pas disponible. Vous devez impérativement rester la tête dans votre tâche. 

Créez des conditions optimales

Pour ne plus vous dissiper, vous devez avoir l’ensemble du matériel à disposition. Alors une bonne fois pour toutes, fournissez-vous le matériel nécessaire et en bonne quantité afin de ne manquer de rien. Pensez à tout ce qui peut contribuer à votre confort que ce soit en termes de chaleur, d’assise ou encore de luminosité. Vous devez vous sentir bien sur votre poste de travail et ne pas être perturbé par le manque de fournitures qui vous obligeront à vous déplacer ou vous occuperont l’esprit. 

Musique ou pas ?

Certains types de musiques seraient bénéfiques à la concentration. De nombreuses compilations ont été ainsi créées. En dehors d’enlever le bruit ambiant, elles permettraient d’augmenter la concentration. Des musiques comme « eye of the tiger » peuvent également vous servir à vous motiver avant de vous lancer dans votre tâche. D’autres musiques plus calmes et d’ambiance peuvent être sélectionnées. Si vous n’êtes pas fan d’ambiance sonore, vous pouvez privilégier un casque isolant. En dehors du fait de rappeler que vous êtes concentré dans votre tâche, ils retirent l’ensemble des bruits ambiants. 

Fixez-vous un objectif temporel

Un des meilleurs moyens de rester concentré reste de se fixer une limite de temps pour rendre votre tâche. Vous savez que pendant ce temps, vous devez vous y dédier. A part le fait de vous mettre une forme de pression qui aide à la concentration, vous évitez tous les facteurs qui peuvent vous perturber pendant ce laps de temps. Essayez de fixer un délai ambitieux qui vous forcera à redoubler votre vigilance et votre concentration. Vous n’avez pas une minute à perdre. 

Une bonne nuit de sommeil

Difficile de ne pas se dissiper lorsque vous êtes trop fatigué. N’hésitez pas à faire une sieste si nécessaire. Votre productivité n’en sera que renforcée par la suite. Veillez à votre santé et à bien vous alimenter. Si votre corps est en bonne santé, votre capacité à vous concentrer sera renforcée. Alors n’hésitez pas à vous renseigner sur les aliments qui sont bénéfiques  pour votre corps et votre esprit. 

Vous mettre un post-it

Quoi de mieux pour ne pas vous dissiper que d’avoir un rappel de votre objectif et de la raison pour laquelle vous voulez l’atteindre. Cette méthode simple vous motivera à rester focalisé sur votre tâche. La motivation et l’envie d’atteindre votre objectif renforcera votre capacité à vous concentrer. Un geste simple qui pourrait rapidement devenir une habitude. 

Diviser la tâche en sous tâche

Pour rester concentré, vous pouvez avancer par étape sur ce que vous avez à réaliser en fractionnant chaque sur le temps et en la minutant. Vous pourrez ainsi enchaîner les tâches les unes après les autres. Vous pouvez vous mettre le défi de finir chacune le plus rapidement possible et de terminer en avance par rapport à votre pronostic. Une bonne manière de trouver de la motivation surtout quand la tâche n’est pas spécialement à votre goût.

Entreprendre avec un proche : 5 conseils avant de se lancer

Qui n’a pas été tenté de monter son entreprise avec un proche ? Travailler, créer un projet commun avec un être cher… en effet, l’aventure est tentante ! D’autant plus que votre proche vous sollicite pour s’intégrer dans votre projet et que certaines personnes de votre entourage y voient une aubaine pour votre proche. Mais attention, le mélange peut parfois s’avérer être un désastre. Voici quelques conseils pour vous éviter le flop.

Estimez avec rigueur les raisons d’entreprendre ensemble 

Posez-vous cette question : « quelles sont les raisons ? ». Il vous faut avant tout lister les raisons. Si celles-ci sont basées sur l’affectif, il est évident qu’il ne faut pas songer une minute à entreprendre avec ce proche et qu’elles sont mues par la pression de l’entourage. N’oubliez pas que dès la première difficulté, les émotions prendront le dessus et qu’elles auront une répercussion directe. Monter ensemble une entreprise n’est pas toujours une bonne idée pour resserrer les liens. Même quand tout va pour le mieux, travailler ensemble est un risque… alors ne tentez pas le diable ! Entreprendre n’est pas une partie de poker et demande une rigueur sur tous les plans et de laisser l’affectif au vestiaire. Il faut donc voir tous les inconvénients et surtout ne jamais les sous-estimer. 

Donnez des limites

Vous vous lancez dans une vraie aventure humaine. Vos relations avec votre co-équipier doivent être franches et sincères. Pas de non-dit, de rancœurs, ou de cachotteries entre vous. Or, il existe une exigence plus importante envers la famille ou les amis et celle-ci peut parfois tourner au désastre. La tolérance est difficile à cerner entre l’exigence et l’affectivité.

Il est important d’envisager les situations de conflits et pour cela cerner votre partenaire et ce qui aura vite fait de vous être insupportable : management différent, manque de rigueur sur les horaires et qui auront un impact sur les enjeux de l’entreprise.

Vérifiez votre compatibilité professionnelle

Quand on est ami, en couple, frère et sœur, cousin… on est souvent sur la même longueur d’onde. Mais ce qui est important c’est aussi, et surtout, votre complémentarité ! Si vous avez le même cursus scolaire, des qualités identiques, ou encore le même réseau professionnel : pas sûr que cela soit vraiment optimal. Vous devez vous poser la question lequel d’entre vous fera les tâches qui demandent un effort pour dépasser sa propre force d’inertie.

Définissez bien vos rôles

Le risque est souvent de partir bras dessus bras dessous, vouloir tout faire ensemble, être au même niveau dans le même état d’esprit… La réalité est un peu différente. Pour que tout fonctionne, vous devez dès le début définir très clairement vos rôles en fonction de vos compétences respectives. Cet équilibre est essentiel pour l’évolution de votre entreprise. Il faut que chacun ait un terrain bien à lui même si au départ les fonctions sont polyvalentes. Pour y parvenir, la première précaution à prendre est de fixer les règles et de les écrire. Un truc infaillible pour éviter les malentendus. Le but d’une charte écrite est d’anticiper les conflits qui peuvent survenir.

N’ayez pas peur de parler d’argent

En France, le sujet est plutôt tabou et pourtant, il faudra crever l’abcès ! Tout simplement, pour anticiper les situations auxquelles vous pourriez être confronté. Discutez en amont de toutes les possibilités : crise financière, ou au contraire rentrée d’argent. Vérifiez que vous êtes en accord sur vos choix : Réinvestir ? Vendre ? Embaucher ? …. Maîtriser les enjeux financiers  est le maître-mot et une valeur incontournable.

Pourquoi parle-t-on toujours de marge et de retour sur investissement ?

La marge et le retour sur investissement sont sur toutes les bouches des entrepreneurs où l’ont été. Il s’agit de deux notions fondamentales lorsque vous créez votre entreprise et pendant toute sa durée de vie. Sans ces deux notions il y a peu de chances que votre entreprise survive. 

L’utilité de la marge et son calcul

La marge  vous permet de déterminer si lorsque vous vendez, c’est rentable. Autrement dit de déterminer si vous gagnez vraiment de l’argent. En général, les entrepreneurs parlent en « marge élargie » pour éviter l’erreur qui consiste à prendre uniquement le coût d’achat et de le déduire du coût de vente. 

De manière un peu systématique, il est enseigné que la marge commerciale = Chiffre d’affaires HT – Coût d’achat HT. En réalité, la marge doit prendre en compte l’ensemble des frais mais également les masses salariales affectées si vous voulez qu’elles vous soient utiles. La vraie rentabilité se calcule au regard de l’ensemble des coûts et non d’une partie. Ainsi si vous disposez d’un commerce, il faut aussi prendre en compte le salaire des employés, le loyer, l’électricité, … Bref l’ensemble des coûts.

Certains produits par exemple que vous vendez peuvent avoir une très faible marge et au regard de la force investie s’avérer peu voire pas rentable si on prend en compte l’ensemble des éléments. Les activités que vous faites vous prennent du temps et ne rapportent pas forcément beaucoup à l’entreprise. Elles peuvent même vous faire perdre de l’argent car vous pourriez investir ce temps ailleurs et il pourrait parfois décupler votre chiffre d’affaires.

S’il est toujours désagréable de vendre moins, d’avoir des produits dont vous ne disposez plus et d’abaisser temporairement vos ventes, cela pourrait permettre à votre entreprise de se développer à long terme. Il s’agit parfois d’arrêter de se disperser même si 1 + 1 + 1 + 1 + … Un arbitrage que vous devrez effectuer au regard de l’impact réciproque des ventes. Une manière de fonctionner se basant sur la marge peut être un plus mais elle ne doit pas être le seul élément que vous devez prendre en compte. 

Le fondamental retour sur investissement

Il est fondamental car il vous permet de déterminer si une action que vous faites est rentable. Bien sûr il existe des domaines où vous ne pouvez pas tout calculer notamment il peut être parfois difficile de mesurer ce qui est de la notoriété ou l’impact d’une campagne. Dans ce cas, cherchez à avoir des études sur votre niveau de notoriété avant et après la campagne. Il est utile de vérifier que vos actions sont rentables par rapport aux retours que vous avez afin de déterminer par exemple si une action doit cesser.

Cependant, vous devez le vérifier pour éviter que vos actions ne mènent l’entreprise à sa perte. Les entreprises du web y sont particulièrement sensibles notamment quand elles parlent de coût d’acquisition. Si vous dépensez énormément pour une campagne, vous devrez le déduire de votre rentabilité et ce n’est pas parce qu’une action vous rapportent de l’argent qu’elles vous en rapportent vraiment. 

A l’inverse, la rentabilité immédiate n’est pas la seule chose que vous devez mesurer. Il existe de nombreux indicateurs qui peuvent être mis en place et la rétention client en fait partie par exemple. Certaines actions peuvent prendre du temps à fournir des effets et ce n’est pas parce que vous n’avez pas de retours immédiats qu’elles n’ont pas d’impacts. Le retour sur investissement a également l’avantage de vous projeter dans le futur et que vous ne soyez pas forcément à ne faire que répondre aux demandes du quotidien. 

Si ces notions sont fondamentales et peuvent vous servir parfois à vous orienter, il faut donc les prendre avec des pincettes et prendre en compte l’ensemble des indicateurs et sur le temps pour qu’elles prennent leur sens. 

Pourquoi parle-t-on d’AG ordinaire et extraordinaire ?

L’Assemblée Générale (AG) est une réunion déterminante pour l’orientation et la bonne marche des entreprises détenues par plus d’un actionnaire. Dans la pratique, on distingue deux types d’Assemblée Générale : Ordinaire et Extraordinaire. Quelles spécificités et quel dénominateur commun caractérisent ces deux réunions importantes pour l’entreprise ?

Les bases communes des deux Assemblées Générales

Qu’elles soient ordinaires ou extraordinaires, les Assemblées Générales se présentent comme des séances cruciales où les apporteurs de capitaux ou leurs représentants rencontrent l’équipe dirigeante de la société. Dans les deux cas de figure, le Directeur Général de la société, soutenu par quelques cadres supérieurs, présente un tableau de l’évolution et des réalisations de l’entreprise.

Le deuxième point commun à ces deux types d’Assemblées Générales réside dans le fait que des décisions majeures y sont prises concernant la vie de l’entreprise. Ces décisions ont force de loi pour le management et tout le reste du staff de l’entreprise.

Souvent, toutes les décisions prises en Assemblées Générales prennent la forme d’un vote à main levée. Ainsi, une majorité simple est suffisante pour valider ou invalider les propositions de résolutions, sauf indication contraire des Statuts de la société.

Les spécificités de l’Assemblée Générale Ordinaire

Le point clé de distinction de l’Assemblée Générale Ordinaire (AGO) se trouve dans le fait qu’elle doit avoir lieu au moins une fois par an. Pour cette raison particulière, l’Assemblée Générale Ordinaire se désigne aussi sous le vocable Assemblée Annuelle. Ainsi, si la date de convocation des actionnaires est une prérogative à la discrétion de la direction de la société, celle-ci doit rester dans une certaine limite.

Par ailleurs, le délai réglementaire couramment adopté n’excède pas les six mois suivant la fin de l’exercice comptable certifié par les commissaires aux comptes. En cas de violation de ce principe, le commissaire aux comptes, s’il en existe un, le mandataire nommé par voie judiciaire ou encore le liquidateur désigné se charge de convoquer cette Assemblée Générale Ordinaire.

De plus, les décisions les plus fréquemment prises aux sessions d’Assemblée Générale Ordinaire se rapportent souvent à des ordres du jour précis. Par ailleurs, on retrouve dans le lot de ces décisions spécifiques aux AGO celles relatives à la validation des comptes annuels, à la distribution des dividendes et les grandes lignes de l’affectation des bénéfices engrangés en fin d’exercice.

Pour les sociétés ayant un Conseil d’Administration, les participants aux Assemblées Générales Ordinaires se prononcent sur la nomination des nouveaux membres en droit d’intégrer le Conseil d’Administration ou le Conseil de Surveillance de l’Entreprise. Cependant, un quorum de 20% des actionnaires ayant droit de vote est obligatoire pour donner force de loi aux décisions votées aux Assemblées Ordinaires.

Les spécificités de l’Assemblée Générale Extraordinaire

Comme son nom l’indique, l’Assemblée Générale Extraordinaire revêt un caractère d’exclusivité en ce fait qu’elle n’est ni obligatoire, ni forcément prévue à l’avance. Cela ne veut pas du tout dire qu’elle est accessoire ou de moindre importance.

Les actionnaires et les managers se réunissent en Assemblée Générale Extraordinaire pour discuter ponctuellement de décisions qui engagent les intérêts de la société. Aussi, toute modification des articles des statuts est soumise à un vote en Assemblée Générale Extraordinaire.

La majorité de voix exigée pour les décisions prises en Assemblée Générale Extraordinaire est de 66%. Enfin, une petite précision mérite de retenir votre attention. Dans les sociétés anonymes, les actionnaires détenant au moins le quart du total des actions doivent être présents en première convocation pour le vote. Si celle-ci s’avère non concluante pour la prise de décisions, ce quorum est abaissé à 20% des actions.

A savoir ! 

La convocation se fait d’une manière générale par lettre recommandée avec accusé de réception adressée à tous les associés de la société. En outre, la convocation doit contenir les informations suivantes : la date de la tenue de l’AGO, l’heure à laquelle elle commencera et bien sûr le lieu où elle se tiendra.

A la convocation, il faut joindre : 

  • L’ordre du jour 
  • Les comptes annuels 
  • Le rapport de gestion 
  • L’inventaire 
  • La proposition de résolution 
  • Le rapport du commissaire aux comptes 
  • Enfin, les comptes consolidés.

Pour observer le droit de communication des associés à une AGO, il faudra envoyer la convocation dans un délai minimum de 15 jours avant la date de tenue de ladite réunion. Toutefois, dans les SAS, il faudra se référer aux dispositions statutaires quant au délai de convocation.

Toutes les personnes présentes à l’AGO doivent parafer et signer le PV d’une assemblée générale ordinaire. Ainsi, ce PV servira comme élément de preuve pour toutes les décisions prises.

Comment se relever après l’échec de son entreprise ?

Dans une logique entrepreneuriale très franco-française, l’échec semble inenvisageable pour un chef d’entreprise ou un cadre dirigeant. Tout échec est obligatoirement la conséquence d’une mauvaise prise de décision, d’une stratégie mal mise en œuvre ou d’une cible de clientèle mal choisie. Souvent, on entend qu’un chef d’entreprise ayant échoué lors de la création d’une entreprise n’aura pas le dos assez solide pour retrouver le chemin du succès avec une autre idée fondatrice. Mais il est possible de se relever après l’échec de son entreprise ! Voici quelques solutions à mettre en œuvre.

L’échec, une réalité 

En 2018, les créations d’entreprises atteignent un nouveau record : création de 691 000 entreprises en France, soit 17 % de plus qu’en 2017. 54.600 entreprises très exactement ont fait faillite en 2018. Ce chiffre fait froid dans le dos et, pour un analyste peu chevronné et surtout mal renseigné, il témoignerait d’une mauvaise gestion des entreprises, une mauvaise gestion répandue et générale. Mais, loin de ces constats alarmistes et bien trop erronés, il est important de comprendre qu’à l’instar de ce qui se fait et se pense aux Etats-Unis, l’échec n’est en aucun cas un coup d’arrêt, il est une marche à franchir sur le chemin de la réussite. Quelles sont les clés pour se relever après un échec  ? Quelles sont les solutions pour mettre le manque de réussite derrière soi et repartir de l’avant plein d’optimisme et de motivation ?

Analyser les causes de son échec ?

Une étape bien trop souvent oubliée par les chefs d’entreprise ayant dû faire face à l’échec : chercher à identifier les causes de son manque de réussite. En effet, bien que des éléments externes à l’entreprise et son activité aient pu être à l’origine de l’échec, il est important de saisir et de bien comprendre pour quelles raison l’entreprise n’a pas pu se développer davantage et emprunter la voie de la pérennité.

Une fois ce regard en arrière fait, il sera toujours beaucoup plus simple d’envisager le futur avec davantage de recul et d’idées sur les choses à faire et à ne pas faire. Il est pour cela important de faire appel à une personne extérieure, à un coach ou bien se tourner vers des associations qui voient dans l’échec le rebond et aussi lire les expériences des entrepreneurs qui ont connu des échecs ou encore lire les nombreuses biographies d’entrepreneurs success story qui sont emplies de conseils ou qui montrent comment certains entrepreneurs ont su se relever de leurs échecs.

Combler ses lacunes pour repartir de l’avant

Et si c’était seulement votre manque d’expérience qui était à l’origine de l’échec de votre entreprise ? Une formation, une acquisition d’expériences supplémentaires, la prise de cours réguliers sur des points clés de votre activité future, tout cela peut grandement aider un entrepreneur à relever la tête après un échec. Comme un sportif s’étant blessé à cause d’un manque de préparation, il vous sera nécessaire de retourner à l’entraînement pour revenir plus fort que jamais. On pense là bien évidemment à Xavier Niel, le fondateur de Free aujourd’hui bien connu qui n’est devenu le chef d’entreprise exemplaire aujourd’hui qu’à la suite de multiples échecs passés.

Tout faire pour que votre projet futur soit le plus solide possible

Dernier point essentiel pour vous aider à vous relever après un échec. Si l’envie est encore en vous de créer une autre entreprise, pensez à tout mettre en œuvre pour que votre projet soit le plus solide possible. Vous connaissez les erreurs que vous avez faites, vous savez pourquoi. à vous de combler ces lacunes et tout faire pour qu’enfin, la réussite s’offre à vous. Et la première chose à faire est de ne pas accuser l’extérieur mais d e se remettre en question.

Comment éviter la prochaine canicule ?

La précédente canicule a fortement ralenti votre activité. Vous cherchez désormais des mesures à prendre pour éviter de la subir comme la précédente. En tant que chef d’entreprise, vous êtes responsable de la bonne santé de vos équipes et de la bonne marche de votre entreprise. Zoom sur vos obligations et ce que vous pouvez faire pour leur bien-être.

Une obligation de l’employeur

Si cela peut paraître évident, pendant les périodes de forte chaleur, vous devez assurer la sécuritén et la protection de la santé de vos salariés. Contrairement à bon nombre d’obligation, vous êtes tenu à une obligation de résultats et non de moyens. Vous devez donc assumer cette responsabilité sous peine de voir celle-ci engagée. Vous devez commencer par évaluer les risques de chacun de vos postes dans un « document unique d’évaluation des risques » appelé DUER. Il doit comprendre un, plan d’action. Informer vos salariés « des risques, des moyens de prévention, des signes et des symptômes du coup de chaleur » représentent une bonne base. Même si cela peut vous paraitre évident, il vaut mieux prévenir que guérir.

 

Oui mais à partir de quelle température ?

Attention, si le code du travail ne semble rien indiquer en termes de température. .Il est généralement recommandé de faire évacuer vos locaux à partir de 34 °C notamment en « cas de défaut prolongé du renouvellement d’air ». Si vous constatez un danger grave et imminent pour vos salariés, sachez qu’ils ont un droit de retrait. A défaut, vous pourriez rapidement vous retrouver dans le cadre d’une faute inexcusable et à verser des indemnités au salarié ou pire à mettre en danger leur vie.

L’adaptation de l’activité et des horaires

Vous pouvez commencer par adapter les horaires et les postes de travail. Cela peut se faire par un début d’activité matinale mais également par la suppression d’équipe pendant les pics de travail ou encore et tout simplement la diminution de la charge de travail pendant les moments de la journée où il fait plus chaud.

Pour vous adapter aux fortes chaleurs, rien de mieux que de permettre des pauses supplémentaires ou encore d’autoriser à ce qu’elle soit plus longue. Qui dit pause dit également endroit où prendre sa pause, il vous faudra donc penser à une salle fraiche pour que vos salariés puissent réellement récupérer.

Le matériel : une évidence

Cela peut paraître évident mais le matériel tel que des ventilateurs, des climatiseurs ou encore brumisateurs d’eau minérale représentent des moyens particulièrement efficaces. Pensez également à les protéger de la lumière à l’aide de stores ou volets. De la même manière, la mise à disposition d’une source d’eau potable et fraiche représente le b.a. b-a pour que vos salariés soient dans de bonnes conditions pour travailler. Des thermomètres peuvent également être mise en place afin de les aider à surveiller la température ambiante.
Votre devez être particulièrement vigilant si votre entreprise est dans le BTP en prévoyant au moins 3 litres quotidiens d’eau fraîche par salarié ainsi que des locaux pour les protéger des risques.

La mise en place d’une communication spécifique

Pensez également à faire régulièrement des rappels car absorbé dans leur travail, ils peuvent rapidement oublier de se désaltérer par exemple. Vous pouvez ainsi faire des alertes ou une communication dès le matin que ce soit par email ou par un affichage. N’hésitez pas à faire un tour dans vos locaux pour vérifier que chaque personne a bien pris en compte la chaleur et dispose du matériel nécessaire à la protection de sa santé.
N’hésitez pas à créer une affiche rappelant les bons réflexes en cas de forte chaleur. S’il ne s’agit pas d’infantiliser vos salariés, un rappel ne fait jamais de mal.

Pensez au télétravail

Si vos locaux absorbent trop la chaleur est que les conditions de travail ne sont pas optimales, vous pouvez penser à demander à vos salariés de travailler de chez eux. Les mauvaises conditions de travail en période de forte chaleur peuvent considérablement affecter leur productivité. S’ils disposent d’endroits frais dans l’endroit où ils habitent, mieux vont donc leur proposer de travailler de chez eux que de venir sur un lieu de travail inadapté.