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Que faire une fois toutes les idées récoltées ?

Rien de pire que de solliciter vos collaborateurs qui prennent du temps, vous donnent de la matière grise et s’impliquent pour vous donner des solutions et de laisser leurs idées dans un tiroir. Si vous pouvez solliciter une fois vos collaborateurs, vous ne le pourrez pas le faire deux fois si vous n’avez pas pris la peine de donner un retour à leur suggestions. 

De la mise en place d’un processus d’évaluation des idées…

C’est bien ! Vous avez désormais reçu de nombreuses idées mais il vous faut organiser un système pour les évaluer. Une fois que le supérieur hiérarchique direct de l’auteur de l’idée l’aura étudiée, il ne peut se contenter de la ranger dans un dossier ou de transmettre un rapport laconique et non explicite. Son premier réflexe consiste à la diffuser le plus rapidement possible auprès d’une partie de l’organisation ou de son ensemble.

Afin que l’engouement ne diminue pas. Il est conseillé, comme nous l’avons vu plus tôt, de ne jamais dépasser trois mois même s’il est préférable que le délai se compte plutôt en jours. Pour répondre de manière officielle et argumentée, certaines organisations créent un comité d’experts chargés d’évaluer si la réalisation est possible de manière technique ou financière. Si leur réponse est négative, n’oubliez pas de transmettre les raisons de manière détaillée afin que l’auteur comprenne les motifs de la décision souvent liée à des problèmes de ressources humaines et budgétaires. Une idée quelle qu’elle soit mérite la reconnaissance. Dans la majeure partie des cas, vous pouvez gérer localement ce processus même si le développement des technologies permet désormais davantage de partager simplement les idées.

… À la mise en œuvre des innovations

Comme nous le précisions plus tôt, il s’avère recommandé d’impliquer l’auteur dans sa réalisation. Il pourrait avoir le sentiment à défaut de se faire piquer son idée ou de ne pas être allé jusqu’au bout de la démarche. Vous n’êtes pas obligé de généraliser immédiatement l’innovation mais vous pouvez procéder à une phase de test afin de déterminer si elle peut être implémentée de manière globale.

La reconnaissance de l’auteur joue un rôle essentiel car l’Innovation Participative peut vite mourir si vous en dépossédez les auteurs. Attention tout de même à bien prendre en compte que ce n’est pas parce qu’une idée n’est pas applicable dans votre service, qu’elle ne peut pas être reprise par d’autres entités. Elle pourrait très bien fonctionner dans d’autres domaines que celui prévu initialement. Ne les classez pas trop vite dans votre corbeille. N’hésitez pas à en parler aux équipes qui peuvent avoir des suggestions judicieuses pour que l’application de l’idée. De la même façon, vérifier si elle est duplicable ou non, représente une bonne pratique. Elle pourrait devenir généralisable à l’ensemble des services et constituer un réel bénéfice pour votre entreprise.

L’ultime phase : le pilotage du processus

Une fois votre démarche implantée, vous devez en évaluer la performance. Vous pouvez mettre en place des indicateurs comme le nombre d’auteurs et d’idées, le nombre réellement appliqué, le temps de traitement moyen, les coûts engendrés ainsi que les performances économiques. Vous pouvez ainsi connaître la valeur ajoutée des idées et vérifier que votre démarche s’implémente dans les mentalités. La stimulation des idées devient alors un critère de performance.

Les comptes sans banque

Les comptes sans banque fonctionnent davantage sur le système d’une carte prépayée. Le client dispose d’une carte bancaire nominative, qu’il peut recharger par virement ou par dépôt d’espèces.

Il peut l’utiliser chez les commerçants, commander sur internet en France comme à l’étranger. Ildispose même d’un RIB pour y recevoir un salaire ou une pension (les plafonds sont cependant limités).

En revanche, pas de chéquier ou encore de découvert. Les comptes sans banque sont souvent dédiés aux personnes interdites bancaires ou aux mineurs (comme premier compte bancaire).

Anytime : le compte sans banque, créé en 2012 est toujours indépendant.

C-zam : vient tout juste d’être lancée, le 18 avril 2017, par Carrefour Banque, filiale bancaire du supermarché bien connu.

Compte Nickel : a été récemment racheté (avril 2017) par la BNP Paribas, mais le fonctionnement du compte sans banque ne devrait pas changer.

Fidor Bank : banque en ligne Allemande rachetée en juillet dernier par le groupe BPCE, devrait également être lancée sur le marché Français. 

Source :

La Fédération bancaire française (FBF) publie « L’observatoire de l’image des banques 2018 » réalisé courant décembre 2018 avec BVA1.

La Fédération bancaire française (FBF) publie les résultats d’une nouvelle étude « Les Français, leur banque, leurs attentes » 1, menée avec l’institut français d’opinion publique (IFOP), entre novembre et décembre 2018.

10 citations qui vous aident à fédérer vos équipes

Pour motiver et garder vos équipes de travail concentrées sur leurs objectifs de développement et de croissance, il vous faut des mots justes qui marquent les esprits. Les longs discours ont tendance à ennuyer les collaborateurs et parfois un seul dicton placé dans le bon contexte et au bon moment suffit pour souder un groupe. Voici quelques citations motivantes que vous pouvez utiliser pour fédérer efficacement vos équipes.

Travailler ensemble, le secret de la réussite

Le créateur de la marque Ford était convaincu que :

 « Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite. » 

Il n’a pas du tout tort. Le travail des équipes doit se réaliser  en synergie.

Le maillot et la transpiration

Comme l’a dit si bien le coach champion du monde Aimé Jacquet :

 « Ce n’est pas le fait de porter le même maillot qui fait une équipe, c’est de transpirer ensemble. Les fainéants n’ont pas leur place dans l’équipe ».

La pierre et le temple

Antoine de St Exupéry affirmait : 

« La pierre n’a point d’espoir d’être autre chose qu’une pierre. Mais, de collaborer, elle s’assemble et devient temple ».

L’esprit d’équipe doit toujours prévaloir en toute circonstance. Réussir en entreprise passe forcément par une fédération des idées et des intelligences et grâce à leur diversité

L’ampoule et la lumière

Une leçon de sagesse venant de l’inventeur de l’ampoule Edison stipule que : 

« La vraie valeur d’un produit ne réside pas dans ce qu’il est, mais bien dans ce qu’il apporte. Ce qui compte, ce n’est pas le prix de l’ampoule, c’est celui de la lumière ». 

De même, ce que chaque membre de l’équipe apporte est déterminant dans la valeur de l’entreprise.

La foudre et le paratonnerre

Le général Charles de Gaulle trouvait que : 

« Les esprits audacieux et les gens qui sortent de l’ordinaire s’attirent la critique des médiocres aussi sûrement que le paratonnerre attire la foudre ». 

La pensée profonde qu’il sous-entend est que les critiques et l’adversité ne doivent pas ralentir ou faire douter une équipe.

Être le meilleur ou périr

Cette assertion de Jack Welch est certes radicale :

’’Soit vous êtes le meilleur dans ce que vous faites, soit vous ne le faites pas très longtemps’’. 

Mais elle est absolument cruellement  vraie. La concurrence est rude et seules les équipes qui performent survivent dans le temps.

Les trois catégories d’hommes

Benjamin Franklin est l’un des penseurs américains les plus avisés. Il a affirmé que : 

‘’ L’humanité se divise en trois catégories : ceux qui ne peuvent pas bouger, ceux qui peuvent bouger, et ceux qui bougent’’. 

Le plus important est de s’entourer de gens qui agissent.

Il y a plus d’idées dans 10 têtes que dans une

« Aucun de nous ne sait ce que nous savons tous, ensemble. » C’est Euripide qui émet cet avis et il constitue une belle illustration de la confrontation des idées en équipe. 

La limite de l’intelligence individuelle

C’est le prélat Pierre Gravel qui a trouvé la bonne formule : 

« Ne compter que sur soi c’est risquer de se tromper. » 

On ne peut pas être plus clair. C’est un piège de se croire le plus malin.

La montagne et la pierre

« Celui qui déplace une montagne commence par déplacer de petites pierres ». 

Cette assertion de Conficius invite chaque membre de votre équipe à faire des efforts continus pour voir la lumière au bout du tunnel.

Que proposent les banques ?

La banque traditionnelle et la banque en ligne sont en compétition et chacune d’entre elles proposent soit des services similaires à des prix compétitifs, soit des services que l’autre ne propose pas ou ne peut pas proposer. Quels sont les produits et services proposés par les banques ?

Les tarifs

Le premier critère pour adopter ou quitter une banque ce sont les tarifs. Il est facile de comprendre qu’une agence physique représente un investissement coûteux. Ainsi, la présence d’un conseiller dédié qui prend le temps de vous recevoir et de vous écouter représente également un centre de coût non négligeable pour les banques traditionnelles. Les banques en ligne peuvent ainsi proposer des services gratuits qui sont traditionnellement payants comme la carte bancaire ainsi qu’un certain nombre d’opérations courantes et automatisées. Il est donc judicieux de comparer les tarifs avec les autres banques en ligne mais aussi avec les banques traditionnelles : agios, virements interbancaires, frais de carte bancaire, retraits aux distributeurs, épargne, frais de tenue du compte courant, opposition de carte, crédits, découvert….

Le ou les conseillers

Selon le sondage IFOP, 73 % des Français sont satisfaits de leur conseiller. Une satisfaction qui s’explique par l’expertise du conseiller, 79 % des Français estimant que leur conseiller est compétent. Une compétence ressentie notamment par l’adéquation des produits proposés avec leurs besoin (pour 62 %, résultat en nette amélioration par rapport à 2017 avec + 6 points), et par la pertinence des réponses apportées à leurs questions (pour 76 %).

Cette différence entre banque en ligne et banque traditionnelle se situe autour de la relation humaine. Les banques en ligne ne proposent qu’un service à distance qui leur permet d’avoir des prix défiant toute concurrence. Le client n’a de plus de conseiller dédié car il passe par un pool. Or, le besoin de rencontre avec un conseiller est nécessaire pour l’obtention d’un crédit hormis les crédits à la consommation. Dans le cas d’un entrepreneur qui crée son entreprise le fait d’avoir un conseiller au fait des prêts d’honneur par exemple lui facilite toute demande de crédit ou de découvert… Le conseiller apparaît alors utile et rassurant pour des opérations comme celles d’établir un crédit, solliciter des découverts ou les augmenter ou encore souscrire à des plans d’épargne et des assurances. Pour l’entrepreneur confronté sans cesse aux défis de chaque jour le conseiller est un partenaire indispensable.

Les plages horaires

Les banques en ligne permettent d’établir une relation avec un conseiller sur une large plage horaire. . Or, dans une banque traditionnelle, les horaires d’ouverture et de fermeture sont généralement du mardi au samedi entre 9h 30 et 18h 30. Les banques en ligne proposent « simplicité, rapidité et disponibilité avec des contacts possibles pratiquement 7 jours sur 7 ». L’approche a été repensée pour offrir des services que les banques traditionnelles n’offraient pas. Si vous désirez être indépendant et autonome, les banques en ligne sont une réelle opportunité. En effet, vous pouvez ouvrir votre compte en quelques clics, utiliser divers services à partir du moment où vous disposez d’une connexion internet.

Depuis le 6 février 2017 et la loi Macron sur la mobilité bancaire, la prise en charge de l’ensemble démarches de transfert des opérations a d’ailleurs incité de nombreux clients des banques traditionnelles à se tourner vers la banque en ligne.

La justification des revenus

Lorsque vous souhaitez ouvrir un compte en vous rendant dans une agence bancaire traditionnelle, la plupart du temps, l’ouverture est acceptée sous réserve de présenter des papiers d’identité en règle et de ne pas être interdit bancaire. Pour une banque en ligne, l’ouverture de compte dépend du fait de déposer un montant minimum sur votre compte. Celui-ci peut s’avérer loin d’être anodin. La plupart des banques en ligne propose un certain nombre de services gratuits comme la carte bancaire, ainsi que d’un certain nombre d’opérations courantes. Effectuer des prélèvements bancaires, faire opposition et retirer de l’argent aux distributeurs est aussi possible gratuitement. Il n’est d’ailleurs, de manière générale, pas obligatoire d’y domicilier ses revenus.

Les démarches les plus insolites des start-up pour dénicher THE candidat

La start-up mise tout sur sa motivation et sa créativité. Trouver un investisseur est alors tout aussi difficile que de recruter l’employé parfait. Quelles sont donc les méthodes insolites utilisées par ces start-up pour dénicher « The Candidat » ?

Start-up : des stratégies inhabituelles pour recruter

Entreprise naissante, la start-up ne peut égaler ces sociétés jouissant d’années d’expériences et présentant des chiffres d’affaires à plusieurs zéros. Difficile alors de voir les employés se bousculer pour y trouver un emploi ! De ce fait, les start-up sont prêtes à tout pour décrocher « The Candidat » idéal qui s’engagera auprès d’eux sans véritables garanties pour l’avenir de l’entreprise.

Loin des grandes firmes qui, pendant le recrutement d’employés, décortiquent les cv et font preuve d’exigences pointues, les start-up doivent séduire leurs candidats. Ainsi, les chercheurs d’emploi sont rois et c’est aux start-up de les « séduire » et de les attirer dans leur aventure. Aucune présélection n’est réalisée. Le seul critère pour retenir la candidature d’un postulant est son degré d’implication dans le nouveau projet. Ces start-up, souvent dirigées par de jeunes talents, sont conscientes que la clé de la réussite réside dans la capacité à voir le potentiel d’une idée à long terme.

4 méthodes intelligentes pour trouver The candidat

Comme les start-up s’adressent à la génération digitale, seules des techniques originales peuvent parvenir à les séduire :

1-Le challenge : UponJob est un réseau professionnel. Sauf que contrairement à LinkedIn et Viadeo, il se penche sur le présent du candidat et non sur son passé (CV). Un challenge lui est donc proposé pour mettre en avant ses compétences et se distinguer de la masse.

2-Job Teaser : Encore un site très utilisé par les start-up. Ici, ce sont les entreprises naissantes qui se présentent à travers des textes descriptifs et des vidéos. Une manière de donner un caractère plus concret, mais surtout humain, à ces entreprises qui placent ses collaborateurs au centre de ses intérêts.

3-le « fun » : L’offre d’emploi doit se différencier des démarches utilisées par les entreprises ordinaires. Il faut opter pour un format totalement décalé empreint d’humour. Le tout avec transparence et clarté. Telles sont les techniques qui peuvent avoir un impact attractif pour une jeune audience.

4- Le sourcing « identification » est de rechercher des candidats qui correspondent avec exactitude aux valeurs de l’entreprise. Par conséquent, en utilisant à bon escient les réseaux sociaux et en mettant en exergue les valeurs de l’entreprise, il s’agit d’attirer des candidats dits passifs, qui n’auraient jamais eu l’idée de postule à votre entreprise et qui va venir vers vous parce que vous possédez les mêmes valeurs que lui. Le classement  Great Place to Work France ouvert aux petites entreprises offrent une opportunité intéressante.

Le « hacking » : un mode de recrutement insolite mais payant

« Pitcher » sur une scène comme l’ont fait les start-up pour décrocher un investisseur. Voilà le principe du recrutement « hacking ». L’employeur dispose d’une à 2 minutes pour convaincre ces chercheurs d’emploi du potentiel de son entreprise.

Plusieurs stratégies inhabituelles sont ici utilisées pour solliciter l’intérêt du public :-Mise en avant des technologies innovantes auxquelles la start-up aura recours-Valorisation de l’aspect jeune et cool de l’esprit de l’entreprise-Présentation d’une ambiance de travail détendue et propice à la créativité

Les start-up ont besoin de développeurs informatiques, de commerciaux et de communicants qui incarnent parfaitement l’esprit jeune et insolite de ce type d’entreprise. Pour ces chercheurs d’emploi, rien n’est plus agréable que de se présenter devant un recruteur sans « background ». Cette méthode leur permet donc de mettre en avant leur motivation et de ne pas être jugés sur leur manque ou absence d’expérience.

Mettre en place l’Innovation Participative

Muriel Garcia, Présidente INNOVA’CTEUR, ancienne présidente d’Entreprise et convivialité, responsable Innovation au groupe La Poste, nous livre ses secrets pour la bonne mise en place de l’Innovation Participative dans une entreprise. 

Votre association s’appelle toujours Innov’acteurs ?

L’association existe depuis 2002 et fait la promotion de l’Innovation Participative, qu’on a tendance aujourd’hui à appeler parfois innovation collaborative ouverte. Nous réalisons une multitude d’activités dans le but de faire connaître et travailler sur les bonnes pratiques. Nous avons notamment créé un référentiel qui a été mis à jour il y a 2 ans. Par ailleurs, nous avons reconsidéré la définition pour présenter les nouvelles perspectives de développement.

Il y a toujours 7 axes et la définition met désormais en avant l’intelligence collective, sujet intrinsèque de l’Innovation Participative. Il existe une réelle utilité stratégique pour les organisations à mettre l’Innovation Participative en place. On ne fait pas de l’innovation pour faire de l’innovation. Il s’agit d’un véritable enjeu de développement et de croissance. Sur tout ce qui concerne la gouvernance et le management, nous sommes en capacité de dire qu’il existe une chaîne d’acteurs : le manager, les experts mais aussi maintenant les parties prenantes externes.

Pourquoi fait-on appel à l’Innovation Participative dans les entreprises ?

Parce qu’il s’agit d’une démarche fondée sur le talent humain et la capacité de créativité des personnes. Nous sommes dans une logique de compétences. Comme le dit Françoise Aubry et ce n’est pas nouveau « c’est celui qui fait qui sait ». Il s’agit donc des personnes humaines dans leur environnement, dans leurs écosystèmes par rapport aux interactions entre personnes qui sont en capacité de trouver la bonne idée magique. Celle qui fait que cela va se transformer en invention puis en une innovation. Cette démarche fondée sur l’humain et quand on observe les enjeux de l’intelligence artificielle et du transhumanisme, il est essentiel de repositionner cela, surtout si on y greffe les enjeux sociétaux où on veut une qualité de relation humaine, de proximité, de bien vivre ensemble.

Quelles sont les bonnes pratiques aujourd’hui en Innovation Participative ?

C’est la capacité à s’ouvrir vers l’extérieur. L’Innovation Participative spontanée est désormais bien en place et a largement été démocratisée par l’essor du numérique. Ce dernier offre l’opportunité de faciliter la prise de contact avec les autres mais aussi de déposer une idée simplement. Celui qui veut, il le peut car il existe de nombreuses plateformes simples d’utilisation comme Klaxoon par exemple.

Et la version provoquée ?

L’Innovation Participative provoquée rencontre de nombreux enjeux. Nous venons d’ailleurs de réaliser un benchmarking . Nous avons des méthodes et des outils et nous savons les utiliser à bon escient.

Le vrai changement réside dans la communauté collaborative ouverte c’est-à-dire que nous réunissons une communauté d’acteurs sur une problématique et nous utilisons tous les outils adaptés en termes de créativité et de design thinking pour les faire phosphorer, prototyper, réaliser et être efficaces. Il existe un véritable droit à l’erreur donc si nous nous trompons nous recommençons. En termes de mesure de performance de la démarche d’Innovation Participative, ce n’est plus seulement 100 % des collaborateurs d’une organisation, c’est 100 % d’efficacité de la communauté collaborative qui est réunie.

Il est plus efficace d’avoir une communauté interdisciplinaire et donc externe qui va être force de proposition. Plus encore d’associer des clients qui vont avoir un regard tourné davantage sur l’axe besoin identifié etc. Il existe des formules hakathons qui permettent à la communauté de se concentrer sur un laps de temps court et qui va phosphorer dans « un bocal » pendant 48 heures grâce à des outils performants et pertinents.

De plus on voit émerger deux phénomènes parfaitement significatifs : le retour en force des soft skills par rapport à l’axe RH au sein duquel les enjeux d’employabilité et de capacité à disposer du savoir-être sont devenus particulièrement élevés. La créativité est une des soft skills qu’il se révèle intéressant de primer ainsi que l’émergence de tiers lieux d’innovations.

Y-a-t-il des lieux propices à l’Innovation Participative ?

Il existe un rapport réalisé par une mission du ministère de la cohésion des territoires sur « le travailler autrement et les espaces de coworking ». Pour le résumer en quelques mots, il met en évidence que des tiers lieux poussent comme des champignons : près de 2 000 sont recensés, ils sont hybrides et multiformes par exemple avec la version les espaces de coworking mais aussi des tiers lieux d’innovation sociétale. Quand on observe la création de fab lab, coworking, … nous sommes dans cette tendance. Si nous mixons tout cet ensemble, nous constatons bien que nous travaillons à l’intérieur une matière vivante et en évolution à la fois par ces usages et ces enjeux sociétaux en lien avec tout ce qui responsabilité sociale et sociétale des entreprises.

En quoi l’Innovation Participative aide à résoudre les enjeux sociétaux ?

Aujourd’hui, il faut être source de proposition et on est en plein enjeu de renouvellement de pratiques, d’usages, de produit et de service. C’est comme si on n’avait pas à renier le passé mais une feuille de route à produire. Ce sont les bonnes pratiques et la connaissance que l’on va utiliser au sein d’une communauté qui font que parfois, nous allons découvrir de bonnes idées et produire des effets. On voit bien que toutes les facettes de l’Innovation Participative que ce soit la capacité d’écoute, de fédérer les personnes autour de la conception de quelque chose de nouveau, c’est un enjeu formidable aujourd’hui.

Comment mettre en place l’Innovation Participative dans sa société ?

Il faut commencer par réaliser un état des lieux, obtenir la commande du grand patron et la connaissance des orientations stratégiques dans un écosystème. C’est le mixage de cet ensemble qui va servir à déterminer à quoi cela va servir. C’est l’axe de l’ambition.

Le deuxième axe est de savoir avec qui je vais travailler. Nous savons bien qu’il faut des personnes qui soient des moutons à cinq pattes et qui soient prêtes à la fois à prendre des risques, connaître les outils, en capacité de fédérer les nouveaux acteurs, d’être en veille, bref une forme d’agilité mentale avec le chef de projet.

Ensuite, la localisation du projet, des outils, un peu de formation, par exemple s’il y a du relais sur les territoires. Après il y a tout le dispositif d’animation, d’accompagnement, donc tout ce qui va se mettre autour de l’événementiel : les supports, les goodies, tout ce qu’on peut faire en termes de communication. C’est le référentiel mis en musique, le QQOCQP dit autrement : c’est pourquoi faire, pourquoi dissocier, avec qui, combien et puis finalement comment est-ce que j’anime cette communauté et je mesure les résultats. Cette dernière n’est pas anodine car il s’agit de faire la démonstration ce que cela produit en résultat efficace pour le bien de l’ensemble.

Cela va être quoi l’enjeu de l’Innovation Participative dans les années à venir ?

Il va falloir continuer à fédérer les acteurs. Un schéma que nous avons réalisé est représentatif : en 1990 des boites à idées, en 2000 l’outil de gestion des petits détails, en 2010 l’essor du numérique version 2.0. On est sur l’ère de la co-innovation c’est-à-dire dans l’entreprise étendue, un concept qui est apparu dans les années 90.

Nous travaillons sur l’émergence des compétences de demain dans les organisations notamment avec les soft skills. Il s’agit de la pensée critique, la créativité, le management bienveillant et à l’écoute se révèle porteuse de sens. On est bien sur le réseautage et les communautés. Il y a toujours ces deux enjeux qui sont un cheval de bataille pour les grosses organisations : c’est le droit à l’erreur, de prendre des risques, de pouvoir se tromper et de recommencer. Ce n’est jamais acquis. Enfin de reconnaître et de gratifier car il y a un investissement donc il est nécessaire de reconnaître la contribution, la valeur de l’idée. Cela fait partie des attendus et vous ne pouvez pas solliciter les gens.

Il faut donner une suite pour qu’il y ait de vraies réalisations car sinon solliciter la foule qui croit, qui est motivé et qui va donner mais n’est pas associée à la réalisation, cela ne fonctionne pas. Surtout quand elle constate que ce qui ressort est loin de ce qu’ils attendaient. Vous ne pourrez pas galvaniser deux fois les personnes sur le même sujet. La reconnaissance, cela commence par « merci », c’est tout simple. Il faut savoir le faire. Au bout d’un moment cela doit être valorisé et être intégré a minima dans mon parcours professionnel c’est-à-dire que je suis en capacité de faire valoir des compétences que j’ai acquises et que j’ai développées. Les RH doivent devenir plus offensifs sur le sujet.

D’autres enjeux ?

Il existe un réel enjeu de fidélisation des troupes. Le profil de jeunes actifs aujourd’hui montre qu’ils sont exigeants sur la responsabilité sociétale des entreprises, sur la qualité de vie au travail et qu’ils ils ont besoin d’une raison d’être, du sens donné et de l’utilité du métier exercé. Donc s’ils n’ont pas une des briques, ils vont voir ailleurs. L’entrepreneuriat se développe car on veut s’affranchir des carcans. Désormais, il est facile pour tout un chacun d’utiliser les réseaux sociaux par exemple pour trouver une communauté s’ils ne se sentent pas impliqués dans l’entreprise. Il faut trouver un meilleur équilibre de la ressource, des usages et pour le bien commun.

Quels ont été les grands changements ?

L’Innovation Participative se fait de manière beaucoup plus agile et habile. Habile car on travaille avec des outils de la créativité donc on est sur des usages. Le bémol, c’est que la conséquence est que l’on arrive avec des postures étonnantes. Aujourd’hui, on confond méthodes, moyens et finalité. En fait ce qui importe c’est la finalité et qu’une idée soit transformée et au bénéfice de tous. L’idée est de dire « ne cloisonnons pas l’innovation ». Si on dit qu’il y a l’innovation d’un côté, le disruptif de l’autre, l’innovation amélioration continue, on oublie que l’enjeu est d’innover de manière utile et efficace.

En conséquence l’IP ce n’est plus le collaborateur mais des personnes dans le cadre d’une communauté. Les organisations s’ouvrent à l’extérieur. La notion de temps est un marqueur important dans le sens où l’on souhaite aller très vite et où il existe toujours une accélération. Parfois, l’autre facette du sujet se présente dans laquelle on se dit qu’on ne prend pas le temps et qu’on ne se l’accorde pas. Il faut aussi ne pas être toujours dans le court terme.

Il y a un arbitrage à faire de temps ?

Dans les grands groupes, on est encore victime de « l’ancien temps » et accorder du temps à un collaborateur pour qu’il participe à un hackathon par exemple ou un groupe de créativité, c’est parfois un peu sportif notamment compte tenu des urgences opérationnelles. Avec le temps, cela fait partie du jeu de laisser du temps à ses salariés pour lui permettre d’être force de proposition pour sa propre entreprise. Ce qu’il ne peut pas faire au sein de son organisation, il peut le réaliser en dehors de sa structure habituelle. Pour acquérir l’engagement des salariés, il va falloir développer une qualité de vie, des organisations et du sens pour que les gens s’impliquent davantage.

Quelle est la différence entre l’IP pour les grands groupes et les petites entreprises ?

Les grands groupes sont dans l’obligation de structurer et de formaliser un groupe projet. Ce dispositif permet une organisation plus souple et une petite équipe n’a pas besoin de formaliser à outrance parce que celle-ci fonctionne en interaction. L’enjeu d’agilité est l’apanage des grands groupes et pour les petites entreprise l’enjeu est de structurer.

Comment bien récompenser les innovations participatives ?

Il existe plusieurs aspects pour exprimer la reconnaissance : la traditionnelle remise de prix, participer à des déjeuners avec les équipes dirigeantes, des événements externes, une prime, tout est possible ! La reconnaissance formelle des compétences qui vous ont servi à progresser représente une bonne manière de faire. Un manager qui gère la conduite de projet, l’animation des équipes vers un objectif partagé, sait faire émerger des idées et les faire reconnaître en maîtrisant les outils de la créativité, doit être valorisé. Les compétences de demain ce sont l’esprit critique, la conduite de projet et la créativité.

Un point sur lequel vous souhaitez insister ?

J’ai oublié de vous dire que le secteur public a fait son entrée en force. Il y a des enjeux de rapprochement public-privé et cela est très intéressant. Il faut rapprocher les forces dans un but commun !

« Il y a toujours ces deux enjeux qui sont un cheval de bataille pour les grosses organisations : c’est le droit à l’erreur, de prendre des risques, de pouvoir se tromper et de recommencer. Ce n’est jamais acquis. »

Mettre en place les bonnes techniques

La réalité et les besoins de votre entreprise doivent être pris en considération avant de démarrer votre démarche d’Innovation Participative. Toutes les techniques de récolte d’idées ne sont pas adaptées à chaque entreprise. Tenez compte de votre environnement pour donner envie de participer et exploiter au maximum les idées 

La boîte à idées qu’on n’oublie pas !

Bon c’est peut-être la technique la plus classique mais elle demeure très efficace notamment dans les petites structures. De plus, elle est un excellent moyen de révéler les problèmes notamment d’ordre organisationnel ou technique. Elle permet également de concrétiser votre démarche d’Innovation Participative de manière physique et permanente par sa seule présence. Si elle n’est pas anonyme, vous pourrez même découvrir les personnes qui détectent les frais de l’entreprise et qui ont la capacité à imaginer des solutions.

La boite à idées pour motiver ?

Symboliquement, elle peut motiver vos salariés à proposer des idées. La fréquence de consultation dépend du nombre de salariés. Elle peut aller de toutes les semaines ou tous les quinze jours à tous les mois. Il vous faudra trier son contenu et répondre aux contributeurs. Il est courant de planifier une réunion avec l’ensemble des collaborateurs pendant laquelle vous allez déballer le contenu de la boite.

Cherchez à diversifier les profils au maximum avant de dévoiler son contenu. otamment si vous souhaitez discuter des idées reçues et avoir toutes les expertises nécessaires à la décision de leur réalisation ou non. Si vous n’arrivez pas à trancher, rien ne vous empêche de procéder à un vote des salariés. Ils verront qu’ils sont associés à la prise de décision. N’oubliez pas que la lecture des idées doit s’effectuer dans la bonne humeur et la convivialité. En effet, l’émetteur de l’idée peut être facilement vexé si vous manquez de considération. L’ironie n’est jamais de mise, la valorisation de chaque idée un enjeu pour la cohésion.

Pour solliciter toujours plus d’idées, n’oubliez pas de communiquer notamment sur les objectifs de l’entreprise ainsi que de bien mettre en avant les idées que vous avez sélectionnées, les personnes récompensées et mettre en valeur ce que l’idée a apporté à l’entreprise. L’emplacement de la boite à idées doit être choisi avec pertinence et être à la portée de l’ensemble de vos collaborateurs et souvent proche d’un lieu de vie comme la machine café. Il est bien certes de choisir le lieu adapté pour placer votre boite à idées mais encore mieux de placer à ses côtés des papiers et un crayon !

La création d’un site intranet

Aujourd’hui la création d’un site intranet en propre n’est plus forcément nécessaire. En effet, de nombreux outils vous offrent la possibilité de créer votre plateforme assez facilement. De nombreux acteurs proposent des solutions efficaces. Créer son intranet peut vous servir à mettre en place un véritable outil d’échanges afin de déposer les idées mais également à animer votre communauté par l’intermédiaire de challenges. Il doit en l’occurrence servir à insérer de la documentation, déposer l’idée, traiter les idées, voir l’ensemble des idées émises, créer des challenges, vous donner accès à des tableaux de bord. Petit plus, vous pouvez définir des critères pour aider à la recherche du responsable de l’innovation.

Le formulaire à idées

Vous n’êtes pas obligé de faire en sorte que ce formulaire soit physique et papier. Il peut très bien être électronique ou sous les deux formes. Celui-ci peut se remplir via un site internet ou votre intranet. Pour favoriser l’émission d’idées, vous pouvez simplifier le processus à l’aide de choix multiples comme par exemple pour définir le métier ou domaine concerné par l’idée. Cela augmentera votre rapidité de traitement et diminuera le temps d’émission. Il comporte généralement : l’intitulé de l’idée, un descriptif de quelques lignes et le bénéfice pour l’entreprise. Certains n’hésitent pas à y ajouter un mot clé pour que l’indexation soit plus rapide. Vous devrez également en général faire en sorte que la personne puisse y insérer son nom, prénom et son service ainsi qu’un moyen de contact. Ne rendez pas ce champ forcément obligatoire au cas où la personne souhaite rester dans l’anonymat.

Les réunions de brainstorming

Les réunions de brainstorming représentent une des manières les plus efficaces d’obtenir des idées et de les traiter. Vous pouvez fixer une thématique ou de manière plus large aborder l’ensemble des dysfonctionnements et les difficultés rencontrées par l’ensemble des services ou un service précis. Il s’agit d’aborder en général des problèmes avec des solutions immédiates. Celles-ci seront rapidement mises en place par une équipe d’opérateurs ou un service support. Dans un premier temps, il reste conseillé de noter toutes les idées qui émergent sans porter de jugement ou de restrictions afin d’inciter à l’émission de l’ensemble des solutions. Vous pourrez ensuite revenir dessus. Si vous traitez chaque idée une à une, vous risquez de dissuader les participants de donner leur idée. Ils pourraient en effet s’apercevoir qu’une autre idée a été écartée et ils ne voudraient pas se retrouver dans la même situation.

Les challenges

La mise en place de challenges demeure l’une des manières les plus efficaces pour obtenir des idées. Par la visibilité qu’ils peuvent donner aux participants, ils peuvent booster les équipes notamment si des récompenses sont à la clé. Il est recommandé de les organiser sur un thème précis. N’oubliez surtout pas de communiquer sur les auteurs, coauteurs et finalistes. Une remise de trophées est conseillée ainsi que le fait de valoriser les participants et les gagnants. Vous pouvez ainsi organiser un challenge sur les meilleures idées innovantes dans différents domaines comme la compétitivité, la qualité, sécurité, la productivité…, un autre sur les meilleures innovations réalisées et un dernier sur les bonnes pratiques qui ont été dupliquées dans les différents domaines.

N’hésitez pas à offrir une récompense financière et qui ne soit pas seulement symbolique. Vous devez proportionner les récompenses en fonction de ce que l’idée a apporté à l’entreprise. N’oubliez pas le trophée souvenir. La plus grande récompense reste tout simplement un merci ou la reconnaissance apportée. Ils contribuent à rendre votre collaborateur fier mais aussi à développer l’estime des collègues envers lui. Dans l’idéal, cette participation doit influer sur la carrière et le réseau des lauréats qui peuvent être mis en contact avec le top management à cette occasion et trouver parfois un poste qui convient à leurs compétences.

A noter : lorsque vous recevez une idée, n’oubliez pas de préciser si les contributeurs peuvent ou non obtenir une récompense. Une fois les gagnants sélectionnés, communiquez sans plus attendre.

Un pays, un entrepreneur

Des entreprises à succès, il y en a par milliers dans le monde. Voici alors 10 noms qui ont fait la richesse de leur pays et qui ont fini par traverser le carcan de leur continent en s’imposant dans le monde entier.

1-Corée du Sud, Jong-yong Yun 

Meilleur Manager de Corée en 1999 et meilleur manager de l’année en 2004, Jong-yong Yun est à la tête de l’entreprise high tech la plus puissante du monde : Samsung. Avec une carrière époustouflante au sein de cette entreprise, il en prend les rênes en 1997 alors que le géant Samsung traversait la plus grande crise de son histoire. Défi relevé haut la main !

2-France, Bernard Arnault

Deuxième fortune française et dixième fortune mondiale, Bernard Arnault incarne surtout le luxe et le raffinement parisien dans toute sa splendeur. Dior, Louis Vuitton, Céline, kenzo… Toutes ces marques sont désormais les siennes sous le nom du groupe LVMH. Un exemple à suivre et l’histoire d’un succès français qui marque et marquera l’histoire à jamais.

3-Autriche, Dietrich Mateschitz

Une stratégie marketing sans précédent pour le produit RedBull. Voilà ce qui a fait le succès de Dietrich Mateschitz. Rumeurs, publicités choquantes et provocations, ce businessman a placé sa boisson énergétique dans une controverse qui a construit son succès. Enfin, sa recette : le rire, l’audace, le sport et la créativité. Plus de 40% de son chiffre d’affaire consacré à la publicité et au sponsoring !

4-Bangladesh, Muhammad Yunus

Muhammad Yunus est l’histoire d’un économiste bangladais qui invente en 1976 le concept du microcrédit. Un concept à la fois humanitaire et lucratif qui lui a valu le beau surnom du « banquier des pauvres ». Dans une époque régie par le capitalisme, cet entrepreneur s‘est engagé dans le « business social ». Il en a fait la force de son business. Plus de 11 milliards de dollars de microcrédits sont accordés en 2011. Prix Nobel de la paix bien mérités !

5-Chine, Jack Ma

Son nom n’est peut-être pas aussi connu que son entreprise. Cependant, Jack Ma fondateur en 1999 de Alibaba.com s’est imposé sur le marché de l’e-commerce chinois mais surtout mondial. Plus qu’une success story, ce jeune chinois a su grâce à son entreprise changer l’image économique de la Chine dans le monde. Désormais on ne parle plus de production à bas prix, mais d’une industrie innovante capable de défier la concurrence.

6-Egypte, Najib Sawiras

Avec une fortune qui s’élève à 6.3 milliards de dollars, Najib Sawiras est l’un des milliardaires africains les plus connus au monde. Fondateur d’Orascom Construction Company (OCI), l’entrepreneur devient rapidement le plus grand constructeur en Egypte. Son activité s‘étendra ensuite vers la télécommunication et bien d’autres domaines tout aussi rapporteurs.

7-Allemagne, Karl Albrecht

Cofondateur de la chaîne de supermarchés hard-discount ALDI, Karl Albrecht est à la tête d’une fortune de 25.4 millions de dollars. En 2012, il est déclaré dans le classement Forbes homme le plus riche d’Allemagne. Fils d’un couple de commerçants dans une petite boutique alimentaire, il poursuit sur cette voie et finit avec plus de 13 points de vente. Un succès qui a fait de lui, en 2010, la 12ème plus grande fortune du monde.

 

8 – Japon, Konosuke Matsushita

Fondateur de Panasonic Corporation. Pour lui tout se résume dans cette phrase : « En un mot, c’est la valeur de l’humain. ». Lorsqu’il a fondé son entreprise, il est parti de zéro, mais les réussites engrangées au cours de soixante-dix années de travail, jusqu’à son décès à l’âge de 94 ans, lui ont permis de laisser derrière lui une entreprise d’une valeur de sept mille milliards de yens. Un homme ouvert vers les autres et qui a su traverser les difficultés pour devenir un « génie du monde des affaires. »

9 – Angleterre, Sir Richard Branson

Entrepreneur britannique, il est surtout connu grâce aux nombreux succès de sa marque Virgin, laquelle regroupe de nombreuses activités comme des compagnies aériennes et des chaînes de distribution. Richard Branson a une fortune estimée à 5 milliards de dollars et encourage nombre de jeunes entrepreneurs à ne pas avoir peur de l’échec.

10 – Italie, Giorgio Armani 

Cofondateur de l’entreprise Armani, il développe de nombreuses lignes de vêtements pour hommes et femmes. C’est en habillant des stars connues mondialement et en confectionnant des tenues de clubs sportifs réputés qu’il devient un acteur majeur de la mode. Son entreprise a aujourd’hui un patrimoine de 8,9 milliards de dollars.

 

ArtNight : une volonté d’itérer encore et toujours

Créée en 2016, l’entreprise, qui propose des soirées arty, « un pinceau dans la main et un verre dans l’autre », se développe à toute vitesse. Présente dans 84 villes et 6 pays en seulement deux ans, elle ne cesse d’innover. Zoom sur une entreprise qui connaît le plein essor.

Après avoir réalisé un Bachelor à l’université de Mannheim en alternance dans l’entreprise Canon, puis obtenu un master en économie et politique à l’Université européenne Viadrina, Aimie-Sarah Carstensen commence une carrière professionnelle chez l’éditeur numérique Axel Springer. Elle rejoint Bertelsmann en tant que chef de produit où elle crée une plateforme interne d’orientation professionnelle. Elle fonde ensuite le webzine FIELFALT pour les femmes ambitieuses et engagées. De son côté David Neisinger, fait des études de commerce, avec une licence en science à la WHU en Allemagne, puis participe à un échange international à la Sorbonne à Paris et à BEM à Bordeaux. Passionné par le développement des entreprises, il monte un business à Dubaï et une entreprise d’e-commerce en Inde. Les deux entrepreneurs se rencontrent par le biais d’amis communs et décident de développer ensemble le concept ArtNight en 2016.

La définition du concept

Avant de se rencontrer, David et Aimie-Sarah sont tous les deux « résolus à créer une entreprise ». C’est lors d’un voyage aux États-Unis avec sa petite amie que David découvre le concept des soirées « Drink and Paint ». De retour en Allemagne avec ce format original d’événements en tête, il songe à proposer ce concept aux bars et restaurants de tout le pays. Peu après, ils décident de fonder ensemble la start-up ArtNight, animés par la même vision de construire ensemble une société internationale et de proposer un nouveau type d’expérience créative et éducative. Le choix de le faire ensemble ? Une question de compétences qui se complètent !

Les débuts de l’entreprise

Les deux entrepreneurs testent le produit sans relâche et puis le développent. Ils recueillent les commentaires de leurs amis et de leurs familles avec l’objectif de constamment améliorer le produit. Au début, ils participent à chaque ArtNight et vont discuter avec les participants et les artistes. Pour eux, la satisfaction client est le premier objectif. « Il était fondamental pour nous que tous partent avec le sourire et qu’ils aient apprécié leur soirée au point de recommander l’expérience auprès de leurs proches. C’est comme cela que le projet s’est développé si rapidement ». Après une phase de perfectionnement du produit, ils se tournent vers la presse et le marketing pour promouvoir leurs événements.

La définition du business model

ArtNight devient une plateforme en ligne qui propose des ateliers créatifs en différents formats ; en afterwork mais également en après-midis créatifs pendant le week end. Pour faire simple, les participants réservent leur billet en ligne avec le motif de leur choix qu’ils peindront avec vingt autres participants dans un bar ou un restaurant tendance de leur ville. Ils décident dès le départ de créer « un format d’événements reproductibles à l’infini qui est maintenant actif dans quatre-vingt-quatre villes de six pays d’Europe ». Pour eux pas de doute, il s’agit de rassembler les gens dans un contexte “ Offline ” et de les divertir au sein d’une initiation à la pratique créative.

Une première à Berlin

La première ArtNight a lieu à Berlin, dans l’euphorie comme nous le raconte la dirigeante : « C’était un moment incroyable, personne ne connaissait alors le concept et les participants ont adoré l’expérience, ce qui nous a permis de nous développer très vite dans d’autres villes du pays ». Depuis l’entreprise s’est développée dans de nombreuses villes même si « chaque lancement de ville est un moment très spécial pour nous, et nous organisons maintenant des ArtNights dans six pays ».

Une différenciation par rapport à la concurrence

Pour se différencier, les entrepreneurs décident de se concentrer sur « leurs forces et sur l’objectif de s’améliorer et de se renouveler constamment afin de faire vivre la meilleure expérience possible à nos participants ». Pas question pour les deux fondateurs de passer leur temps à scruter ce que fait la concurrence. Il s’agit de tester en permanence comme nous le confirme la dirigeante : « De manière générale, nous essayons d’ignorer la concurrence et de tester de nouveaux produits et de nouvelles idées marketing régulièrement. Nous essayons constamment de nouvelles choses et essayons de penser différemment afin d’être les plus originaux possible. Nous avons optimisé et automatisé au maximum les tâches opérationnelles, ce qui a également permis de développer le produit à l’étranger. ».

Une éducation à faire du marché

Qui dit nouveau concept, dit difficulté à en parler facilement pour nombre d’entrepreneurs. « Au début, personne ne connaissait le concept. Une ArtNight est une expérience à vivre et il était très compliqué de décrire le concept de manière à ce que les participants sachent exactement à quoi s’attendre et répondre à leurs attentes. Un atelier de peinture dans un bar ou dans un restaurant – ce n’est pas un produit facile à visualiser. Ce n’est pas comme un rouge à lèvre par exemple, pour lequel tout le monde perçoit très bien le produit. ». Ils rencontrent alors des difficultés pour faire connaître ArtNight. Pour parvenir à leur fin, ils développent et testent un grand nombre de techniques marketing.

Le décollage du concept

Pour les entrepreneurs, pas de doute, la communication est au cœur de la réussite de l’entreprise : « Le véritable bond en avant pour nous fut la participation à la version allemande de l’émission télévisée “ Shark Tank ”, lors de laquelle nous avons présenté notre concept à des investisseurs. Nous avons eu l’honneur de recevoir une offre de leur part grâce à cette émission. » même si la clé leur succès repose cependant sur « notre volonté de nous focaliser sur l’objectif d’offrir une expérience client de la plus haute qualité possible. Nous souhaitons ravir nos participants en leur offrant la meilleure soirée possible, grâce à nos incroyables artistes. »

Des challenges pour se développer en Europe

Pour se développer en Europe, ils décident de s’adapter au contexte socio-culturel de chaque pays et intègrent des personnes originaires du pays comme nous le confirme le cofondateur « Nous sommes persuadés que nous devons adapter notre produit au contexte socio-culturel local. C’est pour cette raison que pour chaque marché en Europe nous travaillons avec des personnes natives. »

Des développements à venir à l’international

Désormais, les entrepreneurs s’implantent petit à petit dans différentes villes d’Europe et l’entreprise est déjà présente dans 6 pays même si les dirigeants comptent bien aller plus loin. « Notre vision est de fonder une entreprise internationale avec un portfolio de “ marques expériences ”. Notre mission est de rassembler de plus en plus de gens “offline” à travers des expériences locales. Pour le moment notre objectif est de faire grandir ArtNight de manière significative et de le développer dans les pays d’Europe ».

La volonté d’inciter les femmes à créer

L’entrepreneure, qui est fière d’afficher « une équipe internationale composée de 70 % de femmes », revendique son choix « Les femmes ont tendance à se sous-estimer. Il y a encore très peu de femmes qui osent fonder leur entreprise. J’aimerais être un modèle pour mon équipe et encourager les femmes à se lancer dans l’entreprenariat. J’ai envie de mettre les femmes en avant, donc c’est un choix et cela fonctionne très bien ».

Une diversification à venir

Aujourd’hui, les équipes travaillent d’ailleurs sur le lancement de nouveaux formats comme ShakeNight, qui au lieu d’initier à la peinture, initie à l’art du cocktail. Pour cela ils disposent d’une équipe « motivée et déterminée à surmonter les difficultés ». On ne doute pas de la réussite du lancement de ces nouveaux formats qui devraient en ravir plus d’un.

5 lois qui ont touché les entreprises

Au 20ème siècle, le travail et les conditions de travail se sont codifiés et sensiblement réglementés. Au fil de l’histoire économique, des lois majeures ont fortement impacté sur le monde de l’entreprise. Ces différentes lois et mesures sont de réelles avancées sociales et économiques. Néanmoins, ces grands bouleversements au cœur des entreprises ont parfois trouvé des détracteurs. Focus sur 5 d’entre elles, qui ont favorisé ou favorisent une grande mutation du travail et des entreprises en France.

1. Loi du 2 Janvier 1970 : la loi instaurant le SMIC en France

La loi du 2 Janvier 1970 instaurant le SMIC (Salaire minimum interprofessionnel de croissance) remplace celle de 1950 qui avait institué le SMIG. Cependant, la loi sur le SMIC garde l’idée directrice de proposer aux salariés un salaire minimum fixe et garanti au sein d’une entreprise. Cette loi de 1970 constitue un moyen de « protéger » le travailleur de la pauvreté et de la trop grande précarité, en lui accordant un droit vital. Ainsi, le SMIC est réactualisé chaque année et augmente très légèrement d’une année sur l’autre en fonction de la montée du coût de la vie. Ce droit impose un salaire minimum en dessous duquel on ne peut théoriquement pas travailler, à l’exception des apprentis (mineurs) en formation qui touchent 75% du SMIC. En 2015, le SMIC est d’un montant mensuel de 1457 euros brut.

2. Loi du 13 juin 1998 : loi sur les 35 heures

La loi sur les 35 heures de travail hebdomadaire a beaucoup fait parler d’elle. Aujourd’hui, le débat reste ouvert entre les partisans et les détracteurs de cette loi. Les chefs d’entreprises font souvent partis des détracteurs, arguant que cette loi est inadaptée au monde du travail et qu’elle est un obstacle à la productivité des entreprises, et donc à l’amélioration de la compétitivité des entreprises françaises face à leurs concurrentes étrangères. De l’autre côté, les défenseurs de cette loi n’hésitent pas à mettre en avant le fait qu’elle constitue un progrès social non négligeable, qui tend à améliorer la qualité de vie des habitants.

3. Loi de 2005 sur le handicap et l’intégration des personnes handicapées au monde du travail

La loi de 2005 tient à améliorer sensiblement les conditions de vie et d’accès à l’emploi des personnes en situation de handicap de ces personnes. Scolarité, accessibilité, ressources… Tout est repensé. Ainsi, Côté entreprises, la loi de 2005 impose à un employeur ou un dirigeant d’entreprise de 20 salariés ou plus d’intégrer au minimum 6% de personnes handicapées au sein de ses effectifs. Si l’entreprise ne suit pas cette règle imposée, elle se verra dans l’obligation de payer des amendes. Si cette loi a le mérite d’exister, aujourd’hui, il reste pourtant de nombreux efforts à fournir pour faire reculer la discrimination à l’embauche que peuvent vivre les personnes en situation de handicap.

5. Loi Macron 2015 : 1er volet de lois portant sur la croissance et les activités des entreprises

La loi Macron a pour but de « décongestionner » le marché du travail. Pour cela, elle tente de simplifier les règlements et lois déjà existants portant sur l’économie et le monde du travail. Il s’agit d’un panel de différentes mesures favorisant la déréglementation et la dérégulation du marché du travail. L’objectif de cette réforme est de créer à nouveau de l’emploi en relançant la croissance et l’activité des différents acteurs de l’économie. C’est pourquoi, les mesures proposées par cette réforme se veulent très concrètes, à l’image du travail le dimanche. La loi Macron devrait transformer en profondeur le marché du travail. Ses détracteurs reprochent à son instigateur d’aller trop loin, trop vite.

4. La loi du 1er janvier 2019 : la réforme de la formation professionnelle

 La loi Avenir professionnel du 5 septembre 2018 a opéré une nouvelle réforme de la formation professionnelle et est entrée en vigueur le 1er janvier 2019.

Le compte personnel de formation (CPF) est utilisable par tout salarié, tout au long de sa vie active, pour suivre une formation qualifiante. Le CPF a remplacé le droit individuel à la formation (Dif). Toutefois, les salariés ne perdent pas les heures acquises au titre du Dif et pourront les mobiliser jusqu’au 31 décembre 2020. Depuis le 1er janvier 2019, il est alimenté en euros et non plus en heures. 

Les formations peuvent permettre soit :

ou, pour les bénévoles et volontaires en service civique, d’acquérir les compétences nécessaires à l’exercice de leurs missions.