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Comment réaliser un sac publicitaire ?

Aujourd’hui, plusieurs sont ces entreprises qui passent par le truchement des sacs de publicité pour se faire connaître. Pour se faire, elles les personnalisent. C’est une bonne façon de marquer les esprits des clients. Le sac publicitaire outil de communication incontournable. Il est bien indiqué pour lancer une stratégie marketing. Pratique, indispensable et personnalisable, il est aussi moins cher.

La réalisation d’un sac publicitaire

Pour la réalisation de sacs publicitaires, on utilise une bobine de papier kraft blanc de 500kg pour fabriquer 5000 sacs. On imprime la bobine avec les éléments visuels avant de la rembobiner. Ensuite elle est placée en début dans la chaîne de production. Pour ce qui est des poignées, elles sont formées avec de la ficelle et une fine bande de papier.

Le papier imprimé est placé dans la chaîne de façonnage pour y fixer les poignées à l’aide de colle naturelle. Lorsque les poignées sont attachées, on procède au pli du rouleau de papier dans le but d’obtenir des soufflets du futur sac publicitaire. En fait, un guide métallique confectionne les soufflets du sac grâce à un système de pliage. Ensuite des galets en métal forment le pli des soufflets. De plus, les côtés du sac sont rabattus puis assemblés avec un point de colle.

Une fois les sacs en papier terminés, ils sont contrôlés à la main et stockés dans des cartons avant leur expédition aux différents clients. Les sacs qui présentent des malfaçons sont mis à l’écart. Ils serviront plus tard dans le recyclage. Pour des astuces de promotion de votre entreprise, consultez le site Mr-Entreprise.fr.

Pourquoi choisir les sacs publicitaires ?

Le tout premier atout du sac publicitaire est qu’il fait partie du quotidien de chacun. C’est une pratique astucieuse pour promouvoir ses produits et services. En effet, avec cet outil de communication, vous avez de fortes chances de voir croître la notoriété de votre entreprise.

Sur ces sacs, vous pouvez imprimer vos logos, coordonnées et vos prestations de service. Évidemment, vous n’avez presque plus besoin de carte de visite puisque lorsque ces détails sont bien visibles, l’outil en fait office. Avoir un sac à son image permet, de se différencier de la concurrence. Le sac publicitaire est bien indiqué pour communiquer sur un évènement, l’ouverture d’une boutique, le lancement d’un nouveau produit ou la promotion de votre marque.

Vous avez là également un merveilleux outil pour fidéliser. En fait comme dit un peu plus haut, il n’y a pas meilleur moyen d’attirer et de garder les clients que l’utilisation de ces sacs. En effet, leur en offrir comme un cadeau d’entreprise permet d’augmenter leur satisfaction vis-à-vis de la marque.

Afin de faire de bonnes affaires, veuillez à ce que vos sacs publicitaires soient réutilisables. Ainsi, ils seront utiles dans le quotidien des clients. Donnez-leur l’opportunité de les utiliser à de différentes occasions, pour le shopping notamment.

Comment personnaliser son sac publicitaire ?

Vous le savez sans aucun doute que l’intérêt premier d’un sac personnalisé publicitaire est de communiquer à propos de votre marque. Il est nécessaire d’y mettre le nom de l’entreprise ainsi que son logo. Vous devez aussi personnaliser les couleurs du sac afin de le faire correspondre à l’image que vous souhaitez donner aux prospects et clients.

Lors de la personnalisation de votre sac, vous pouvez ajouter de nombreuses informations complémentaires pour renseigner votre public. Ainsi vous pouvez mettre votre numéro de téléphone, adresse mail, site internet de l’entreprise, les adresses physiques et les logos des réseaux sociaux où l’entreprise est présente.

Vous ferez encore mieux en y ajoutant soit des visuels en accord avec notre activité, ou bien un photomontage. Vous pouvez donc afficher vos produits ou réalisations en photographie sur le sac. Vous pouvez également y afficher des logos des partenaires de votre entreprise.

Ai Builders : l’intelligence artificielle dans le cœur

Stéphane Roder, CEO et fondateur de AI Builders, une société de conseil en transformation digitale pour les sociétés qui souhaitent intégrer de l’intelligence artificielle, rencontre un succès rapide et a d’ailleurs recruté en moins de 6 mois, déjà 7 salariés.

L’origine d’AI Builders

L’entreprise est créée en décembre 2018, à la suite de l’écriture par Stéphane Roder du « Guide pratique de l’intelligence artificielle dans l’entreprise », ouvrage qui a occupé la place de numéro 1 sur Amazon ! L’idée d’écrire ce livre est issue de son parcours lié à l’intelligence artificielle. Il commence par la découvrir pendant ses études dans les années 1989 – 1990 même si celle-ci n’en est qu’à ses débuts. C’est surtout son expérience chez Dathim qu’il rejoint en 2014 qui va piquer sa curiosité sur le sujet puisqu’il pratique l’intelligence artificielle dans le cadre de son métier. En charge de la stratégie des produits, il collabore dans ce cadre avec des datas scientists. Il décide alors de retourner se former afin de mieux comprendre ce qu’est l’intelligence artificielle. Il s’aperçoit que la compréhension et l’intégration de ce qu’on peut faire de l’IA dans un produit sont au stade embryonnaire dans les entreprises.

D’un livre à une entreprise

Après l’écriture de son livre, on lui demande tout naturellement d’intervenir dans des sociétés en tant que conseil. Il crée donc sa société en décembre 2018 et commence à recruter pour répondre à la demande. 5 mois plus tard, ils sont déjà 7 dans l’équipe. Il faut dire que l’entrepreneur n’en est pas à « son coup d’essai » puisqu’il s’agit de sa quatrième société. Ses premières sociétés ? Un opérateur virtuel créé en 1999, ebrands, une spin-off de France Telecom en 2003 Streamezzo, qui faisait de la vidéo sur mobile et une société de recyclage de téléphones mobiles en 2010, Magic recycle, qu’il a toutes trois revendues.

Un business angels l’a soutenu

Il a ainsi pu trouver directement un Business Angel qui lui a permis au travers d’un petit investissement de faire du marketing car pour lui, pas de doute, il faut être en mesure « d’expliquer, de faire des médias, de se faire connaître car il y a toute une partie d’évangélisation » qui fait partie de sa stratégie commerciale. Aussi, cet investissement lui a permis de « financer son besoin en fonds de roulement » pour payer ses consultants « qu’il fait former pendant 3 mois et qu’ils payent ».

Les facteurs clés de succès

Pour l’entrepreneur, la satisfaction des clients est au cœur de sa réussite. Et pour cela, il faut « recruter les bons profils et bien les former mais surtout avoir toujours un pas d’avance ». Sa méthodologie lui permet de partager l’information, de partager chaque expertise avec les autres consultants mais aussi de continuer à se former notamment par des datas scientists. Sa chance ? La facilité à recruter les collaborateurs grâce à son expertise dans le domaine. Pour Stéphane, ce que recherche le client aujourd’hui est de « profiter de méthodologies éprouvées pour ne pas réinventer et éviter les écueils connus ».

L’ambition de devenir le leader en 3 ans

Ambitieux, il souhaite devenir le leader français en transformation digitale qui intègre l’intelligence artificielle en atteignant dans les 3 ans les 50 collaborateurs. Pour cela, il dispose de ses années d’expérience, rares dans le domaine et ainsi « d’énormes remontées sur les problématiques de transformation, d’intégration de l’IA, de compréhension des besoins du métier et de méthodologies », un savoir indispensable à une époque où les entreprises sont « perdues avec un changement de paradigme car il ne s’agit plus de programmer mais de faire apprendre des algorithmes. Ils sont confrontés à un vrai changement de culture ». L’entrepreneur reste conscient qu’il faudra acquérir une certaine notoriété pour arriver à ses objectifs notamment au travers d’autres guides pratiques sur d’autres parties plus spécifiques, de devenir un leader d’opinion et d’avoir de nombreux clients satisfaits afin qu’on dise : « ce sont des experts, nous allons réussir à intégrer l’IA dans notre transformation digitale avec eux ».

Banque en ligne ou traditionnelle ?

Pour choisir ou pour adopter les deux, l’entrepreneur doit en amont réfléchir aux besoins nécessaires au fonctionnement de son entreprise Banque en ligne ou traditionnelle. 

Il faut bien se l’avouer : la plupart des opérations ne nécessitent pas l’intervention d’un banquier comme celles d’effectuer des prélèvements bancaires, faire opposition ou encore retirer de l’argent aux distributeurs. Fini le temps où il fallait attendre l’ouverture de la banque pour retirer ou déposer des espèces et des chèques, les banques ont installé grâce aux nouvelles technologies des appareils adaptés à ces différents types d’opérations.

Les questions à se poser pour faire le bon choix

D’abord vous devez définir vos besoins : De quels services avez-vous besoin ? Quels sont les produits utiles ? Avez-vous besoin d’être en contact avec un conseiller ? Estimez-vous nécessaire de voir votre conseiller pour négocier ou demander des renseignements ? Allez-vous régulièrement en agence ?

Ensuite, penchez-vous sur les raisons : Quels sont les services que proposent une banque en ligne ? Une banque traditionnelle ? Sont-ils identiques ? Quelle est la différence ? Sont-elles complémentaires ? Puis attardez-vous sur la navigation. Il faut avouer que c’est une habitude à prendre quel que soit le site mais les besoins des entrepreneurs (virements ponctuels, virements permanents, relevé d’identité bancaire, prélèvements…) doivent être accessibles en quelques clics. Est-ce facile de naviguer sur le site, de trouver les informations recherchées ?

Enfin, n’hésitez pas à vérifier la réputation de la banque en ligne et son origine : Est-elle implantée dans l’hexagone ? A-t-elle un lien avec une banque traditionnelle ? Depuis combien de temps est-elle créée ? Est-elle liée à une banque traditionnelle ?

Les banques traditionnelles ont créé des banques en ligne

Les banques traditionnelles ont développé des filiales 100 %  en ligne : Crédit Mutuel Arkéa avec sa filiale Fortuneo, du Crédit Agricole (avec BforBank), Crédit Mutuel-CIC (Monabanq), BNP Paribas (Hello Bank) et de la Société Générale avec Boursorama Banque. Seule ING Direct n’est pas affiliée à un groupe bancaire possédant un réseau d’agences en France. Il existe aussi des banques indépendantes comme compte-nickel.fe.

Des start-up défient les banques

De nombreuses start-up se sont positionnées sur le créneau des paiements. Sur les traces du géant américain Paypal, qui a proposé une plateforme de paiement en ligne visant à faciliter les transactions. La technologie NFC (Near Field Communication : communication en champ proche) se retrouve dans les cartes à puce et les mobiles des consommateurs. Apple, Samsung ou Google ont intégré du NFC avec leurs solutions de paiement mobile Apple Pay, Samsung Pay et Android Pay. Le créneau du paiement mobile est également investi par des petites start-up comme Lydia ou Paytop.

La sécurité des comptes

Vos comptes qu’ils soient liés à une banque traditionnelle ou en ligne sont aussi bien sécurisés. Cette sécurité sera optimum si vous vous prenez attention à ne jamais répondre à un mail de votre « banque en ligne » mais de privilégier votre espace client en vous rendant directement sur le site internet de votre banque. Vous éviterez ainsi toute tentative de phishing sur votre compte. Les banques d’ailleurs n’arrêtent pas de vous avertir.

Les crédits ne sont plus l’apanage des banques

Les banques ne répondent pas à tous les besoins des entrepreneurs. C’est la raison pour laquelle le crowdfunding, ou financement par la foule est devenu un acteur essentiel de soutien aux entrepreneurs. Ainsi, des acteurs comme Ulule, KissKissBankBank, Anaxago, Wiseed ou bulbintown permettent de façon souvent plus simple et complètement en ligne de récolter des fonds pour un projet, qu’il soit entrepreneurial, ou non. Les plateformes de crowdlending (prêts, entre particuliers ou aux entreprises) comme Lending Club, Unilend ou Prêt D’Union, se sont imposées. Preuve en est, le crowdfunding affiche des chiffres en forte croissance et a acquis ses lettres de noblesse.

La banque idéale des Français

Sécurisée, disponible, digitale et physique, telles sont les attentes en matière de banque idéale pour les Français. Si les clients reconnaissent déjà et attendent principalement de leur banque qu’elle garantisse la sécurité des données bancaires et les alertent en cas de mouvement suspect sur les comptes, les clients sont aussi très attentifs à la disponibilité de leurs conseillers. Pour plus de 8 Français sur 10, la banque idéale doit en effet permettre à chacun d’alterner entre banque physique et banque digitale en fonction des besoins (82 %).

Après avoir détaillé à qui appartiennent les banques en ligne, il peut être utile de revenir à leur date de création. Les principales banques en ligne sont donc aujourd’hui au nombre de six : Boursorama Banque, ING Direct, Fortuneo, Hello bank, BforBank et Monabanq. ING Direct et Fortuneo sont les deux premières à voir le jour, en l’an 2000. ING Direct est aussi la première à avoir dépassé la barre symbolique du million de clients, bientôt rejointe en 2017 par Boursorama Banque, fondée en 2004.

Qui sont-elles ?

Hello bank : appartient à la BNP Paribas, créée par cette banque en 2013.

Fortuneo : Crédit Mutuel Arkéa. Créée en 2000, elle est rachetée en 2006 par le Crédit Mutuel Arkéa qui en fait une banque en ligne en 2009.

Monabanq : est une filiale du groupe Cofidis Participations, dont l’actionnaire principal est le Crédit Mutuel. L’entreprise est créée en 1987 sous le nom de Covefi, et s’oriente très vite vers le secteur de la banque à distance. En 2006, elle prend le nom de Monabanq.

Boursorama Banque : appartient à la Société Générale. Boursorama était un site d’informations sur la bourse, lancé par une start-up en 1998. En 2005, la start-up est cependant rachetée par Fimatex, qui appartient à la Société Générale. C’est à ce moment qu’est lancée Boursorama Banque, la banque en ligne.

ING Direct : est détenue par le groupe néerlandais ING. Elle a été créée en 2000.

BforBank :  est détenue par le Crédit Agricole. Comme Hello bank, elle a aussi été lancée par la banque, et non rachetée, en octobre 2009.

Orange Bank : appartient au célèbre opérateur mobile Orange.

Soon : la banque mobile Soon est éditée par Axa Banque, elle-même filiale de l’assureur éponyme.

Source ACPR Banque de France

Quelques actions de team building pour l’été

L’été est désormais bel et bien arrivé. Vous souhaitez profiter de cette période pour mettre en place des actions de team building efficaces et profiter du beau temps avec vos équipes. Zoom sur des activités qui pourraient bien enchanter vos collaborateurs.

Le sport évidemment

Quand on parle de team building en été, il vient naturellement à l’esprit le fait de faire une activité sportive. Vous pouvez ainsi organiser un tournoi où vous pourriez mélanger les salariés des différents services afin qu’ils fassent connaissance et renforcent leur esprit d’équipe. Vous pouvez également regrouper les équipes si vous le souhaitez. Privilégiez les sports d’équipe peut se révéler une bonne solution.

Faire une chasse au trésor

Pour profiter du beau temps, rien ne vous empêche de créer une chasse au trésor que ce soit pour vos équipes ou avec les clients. Vous pouvez ainsi impliquer vos équipes dans l’organisation et faire gagner des lots. Une manière de passer du temps autrement avec vos équipes et de ne pas être enfermé dans vos locaux. Vous pouvez ainsi faire une action utile, voire un coup de com tout en ayant la chance de le faire sous un ciel bleu. De la même manière vous pouvez faire un parcours d’orientation en ville ou en forêt.

Réserver une villa avec piscine

Se retrouver quelques jours ensemble dans une villa à profiter du beau temps peut se révéler une bonne solution. Non seulement vous sortez du cadre strict du travail mais vous pouvez faire connaissance avec chacun. N’hésitez pas à organiser des activités même si vous devez laisser du temps à chacun pour faire connaissance. Vous verrez vos équipes sous un autre prisme et eux aussi vous verront différemment.

Faire des activités d’eau

S’il fait chaud, pourquoi ne pas proposer un rafting ? Non vous profitez à bord du pneumatique de la présence d’eau mais surtout vous les faites travailler en groupe. Ils doivent en effet pagayer ensemble pour éviter les obstacles. Une bonne manière de faire en sorte de coordonner les efforts dans un même objectif. Les sports de voile représentent également une bonne solution même si vous devrez avoir certaines personnes expérimentées.

Créer une voiture en carton

Il s’agit d’une idée originale mais qui pourrait bien plaire à vos équipes. Il s’agit de créer plusieurs équipes qui vont chacun créer une voiture en carton. Pour cela, vous devez leur fournir le matériel adéquat afin qu’ils puissent la réaliser. Vous pouvez récompenser la meilleure création. Une bonne manière de faire collaborer vos équipes tout en vous amusant.

La création d’une fresque

Vos équipes ont une âme d’artiste ? Vous pouvez leur faire réaliser une fresque ensemble. Dans l’idéal choisissez une thématique et apprenez à vos équipes les différentes techniques de graff à l’aide de professionnel. Vous pouvez utiliser les murs de vos locaux ou une toile. Votre déco sera ainsi l’œuvre de vos salariés.

Diesel et Neymar crée le buzz

Neymar et la marque Diesel ont annoncé la sortie du parfum « Spirit of The Brave ». Le succès est au rendez-vous puisque 5 millions de personnes ont déjà visionné le film publicitaire en avant-première sur le compte Instagram de Neymar. 

Ce buzz nous rappelle que les marques s’associent souvent à des égéries pour connaître le succès dans le lancement de produit. L’attaquant du PSG, Neymar a donc commercialisé, son premier parfum avec la marque Diesel, le 19 mai. Ce lancement ne se passe pas d’ailleurs que sur la toile. Pour aller plus loin, la star de football a demandé à ses fans de lui proposer un nouveau tatouage et le gagnant a été invité à la soirée de lancement du parfum le mardi 21 mai à Paris. Lors de cet événement, le joueur s’est fait tatouer en live.

Le joueur de foot déjà bien suivi.

Il faut dire que quand on a 250 millions de followers et que l’on est tombé tout petit dans les réseaux sociaux comme dans le foot, créer et lancer un parfum peut susciter l’envie. Le flacon est conçu en forme de poing décoré d’un tatouage tête de lion, celui qu’arbore Neymar sur la main gauche, symbole de confiance en soi et de bravoure.

Un spot qui rappelle des valeurs entrepreneuriales.

A l’écoute du message publicitaire, soutenu par une musique suggestive, les dirigeants et entrepreneurs pourraient se le passer en boucle. Celui-ci est similaire aux enjeux qu’ils se lancent pour s’encourager à dépasser leurs difficultés, comme vous pourrez le constater dans l’encadré.

L’association d’une marque et d’une star.

La star internationale, s’est associée à la marque Diesel dans un partenariat Win Win et s’exprime : « J’ai pris part aux plus importantes décisions. Le parfum devait être audacieux, en lien avec ce que j’aime. Je souhaitais un parfum qui raconte ma propre histoire et qui démontre ce que le mot courage signifie pour moi. ». Il met en avant que les blessures et les critiques ne le découragent pas. Il affirme ainsi que « pour accomplir de grandes choses dans la vie, il faut faire preuve de courage, quel que soit le domaine professionnel. » Guillaume de Lesquen, président monde des Designer Brands Fragrances, Diesel, chez L’Oréal Luxe.  :

« Neymar c’est un créatif. Sur le terrain, avec ses dribbles, ses gestes, ses frappes. Il est tout le temps en train d’essayer d’inventer quelque chose. Il dépasse les normes, les codes établis. Et pas seulement au stade, mais aussi dans son style. C’est un garçon qui ose changer de coiffure du jour au lendemain, qui tente des associations de vêtements originales. »

Neymar, l’aventure d’un gagnant.

Neymar est devenu en à peine 10 ans l’une des plus grandes stars mondiales du monde du football et son histoire et son état d’esprit il les révèle à travers ses tatouages. Chacun de ses 70 tatouages illustre un événement clé de sa vie, et est le témoignage d’une épreuve qu’il rencontre. Ils ont pris vie sous la direction du réalisateur et photographe canadien multi-récompensé Mark Zibert, pour illustrer le sens du mot bravoure : ne jamais se prendre au sérieux, ne jamais s’arrêter de jouer même face à ses plus grandes peurs. La fragrance Spirit of The Brave, co-créée par Neymar possède même un flacon, noir et or, inspiré de l’un de ses tatouages emblématiques. Ce premier buzz a été suivi d’un autre moins enviable.

Le message
du clip publicitaire

On dit que
le braves n’ont peur de rien

Faux

Personne
n’a peur de rien

Sans peur

La
bravoure n’existerait pas

Les braves
affrontent leurs peurs

Et s’en
amusent

Parce
qu’il n’y a pas de solutions miracles

Pour les
faire disparaître

Donc
continue de sourire

Et fait
taire les critiques

Tes peurs
sont puissantes

Elles
t’aident à te dépasser

Te
remettent en question

Elles te
bousculent

Alors
n’aie pas peur d’échouer

Même quand
le monde entier est contre toi

Moque-toi
de cette peur

Moque-toi
jusqu’à ce que ta plus grande peur

Soit de ne
plus jamais avoir peur

Quand tu
n’as pas de peur

Tu n’as
pas de cœur

Pas de
tripes

Pas de vie

Donc joue
avec tes peurs

N’aie pas
peur de la pression

Ils disent
que les braves n’ont peur de rien

Pour nous
les braves n’ont pas peur de leurs peurs

N’aie pas
peur de la pression

Ils jouent
avec

Le nouveau
parfum

Diesel

Patron et salariés : un amour possible ?

Souvent difficiles, les relations entre patrons et salariés sont au cœur de la vie de l’entreprise. Ces trente dernières années, les fermetures d’usines ont été plus nombreuses que les embauches, d’où un sentiment d’hostilité vis-à-vis des dirigeants. Ceux-ci peuvent également avoir des attitudes qui dérangent au sein de l’entreprise et nuisent aux conditions de travail. Pour quelles raisons les relations amicales entre patrons et salariés sont-elles bien souvent difficiles voire  impossibles ?

La microgestion

Une étude comparative de l’institut BVA montre que plus d’un tiers des employés français ont une opinion défavorable de leur patron. Cette défiance est causée par plusieurs comportements jugés intolérables par les salariés. Le premier reproche formulé est l’autoritarisme dont font preuve certains chefs d’entreprise. En effet, une microgestion tyrannique, visant à tout contrôler, nuit considérablement à l’ambiance de travail et à la vie des salariés. En outre, certains patrons peuvent même s’immiscer dans leur vie privée pour les pousser à travailler toujours plus.

L’agressivité

Un bon manager n’a pas besoin de manquer de respect aux membres du personnel pour asseoir son autorité. En effet, la menace de sanction est là encore un réflexe contre-productif, qui empêche toute relation amicale entre patrons et employés. Dans les grands groupes, cette attitude est trop souvent monnaie courante. En 2014, Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon, s’est ainsi vu remettre le titre peu glorieux de « pire patron du monde » par la Confédération Syndicale Internationale, ses employés lui reprochant la pression constante mise sur eux.

L’ingratitude

Nombre d’employés estiment bien faire leur travail mais ne jamais en récolter les mérites, ne serait-ce que par une approbation ou des encouragements. L’impératif de productivité pousse parfois les entrepreneurs à perdre de vue l’aspect humain du management, et à en demander toujours plus au personnel sans la moindre contrepartie. De plus, les PDG de multinationales sont considérés comme les plus injustes par leurs salariés, évoquant dans un sondage l’attitude des dirigeants de JP Morgan Chase, Koch Industries, Goldman Sachs ou encore Samsung.

Le risque du favoritisme et du manque d’autorité

Les salariés français ne sont que 27 % à considérer avoir des relations amicales avec leurs patrons. Ces résultats s’expliquent par la tendance durable à croire que ces relations sont des freins au travail. De surcroît, ne amitié entre deux personnes de niveaux hiérarchiques différents peut permettre à celui situé le plus bas dans l’échelle d’en tirer des avantages, ce qui entraînera un sentiment d’injustice chez les autres employés. Un patron se montrant trop proche de ses salariés peut également manquer d’autorité par la suite, et avoir du mal à faire appliquer ses directives.

Le cas particulier des petites entreprises

Il paraît difficile, voire impossible pour un patron d’être aimé de ses employés sans que cela nuise à la société. Pour autant, apportons ici une nuance. Les Français sont près de 90 % à aimer travailler dans une TPE, parce qu’ils se sentent proches des objectifs visés par l’entreprise. Certaines sociétés à taille humaine mettent en place un cadre de travail idéal pour leurs salariés. C’est le cas de l’entreprise française Groupe Up, au fonctionnement coopératif, qui propose hammam, sauna et espace détente à ses employés, avec des horaires de travail adaptés à chacun. 

Cependant, une nouvelle tendance se dessine grâce aux entreprises qui font du bien-être de leurs salariés une valeur et qui postulent par exemple à la certification Great Place to Work®  qui récompense les entreprises où il fait bon travailler et elles sont nombreuses à vouloir obtenir cette certification qui leur permet de recruter des talents.

Lama Fâché n’est vraiment pas content

L’entreprise Lama Fâché, une chaîne YouTube qui dispose de plus de 5 300 000 abonnés et plus d’un milliard de vues, a récemment réagi sur les réseaux sociaux à la suite d’une polémique sur un jeu concours qu’elle a organisé. Le producteur de contenus du YouTube francophone n’a pas apprécié certaines rumeurs.

Il faut dire que ces dernières se répandent en quelques clics sur la toile. Lama Fâché, pourtant adepte des réseaux sociaux, n’y a pas échappé. On connaît l’entreprise pour ses histoires marrantes, insolites ou émouvantes et sa capacité à faire de l’infotainment depuis sa création en Février 2016. Ses vidéos arrivent régulièrement dans le top 10 de la chaîne Youtube avec des sujets comme « Les 10 hommes les plus grands du monde » ou encore « les gardes du corps de célébrités les plus impressionnants ». Adepte des buzz et on peut le dire de sujets qui se transforment en thèses sur la conspiration, l’entreprise a affronté une controverse qui l’a conduite à sortir de son silence.

Une polémique basée sur l’organisation de concours illégaux

On le sait désormais, la justicière de Youtube et journaliste Aude WTFAKE, cherche à découvrir l’identité du Lama Fâché. Elle a récemment lancé une polémique sur un concours organisé par Lama fâché mais s’est attiré les foudres des internautes, l’accusant de manipulation. Le 05 mai de cette année, elle a ainsi lancé une vidéo laissant entendre que la chaîne avait organisé un concours illégal. Si elle pense avoir démasqué la réelle identité du Lama Fâché qui serait en fait le youtubeur Antoine Blanchemaison, celui-ci l’a pourtant niée. Pour se défendre, la célèbre journaliste de la toile, met en avant un faisceau d’indices qui l’aurait conduite à cette conclusion. Si elle se défend d’avoir accusé qui que ce soit, la célèbre chaîne a tenu à répondre.

La réponse de Lama Fâché

Le 07 juin 2019, Lama Fâché a diffusé un long post sur Facebook pour répondre à une polémique sur son jeu concours. En cause, elle n’aurait pas respecté les règles des jeux concours que la chaîne avait organisés l’année dernière. Accusée d’organisation de concours illégaux et contraire aux règlements de YouTube, l’entreprise a tenu à réagir et clarifier les esprits. En résumé la chaîne commence par se défendre sur le fait que le concours serait encore actif en disant qu’elle l’aurait « arrêté en avril 2018, c’est-à-dire depuis plus d’un an. » et qu’il « respectait toutes les règles mises en place par Youtube. Aucune participation financière d’aucune forme n’ayant jamais été demandée, il n’était pas soumis à la DGCCRF ni à quelques autres organismes que ce soit. Ce concours était juste soumis au règlement des concours de Youtube publié par le support Google et disponible sur Internet. ». Autre point qui ferait polémique, le fait que les chiffres influencent les concours, ce à quoi la chaîne a répondu : « cette nouvelle règle de Youtube a vu le jour bien après que Lama Faché ait arrêté son jeu concours. Deuxièmement, ces mêmes personnes ont contacté le support de Youtube par rapport à notre jeu, et le support de Youtube leur a bien précisé que faire le concours comme on l’a fait n’est absolument pas une manipulation des chiffres. Conclusion, même avec les nouvelles règles de Youtube, notre ancien jeu concours était parfaitement aux normes. »

 

Les autres sources de polémique

Autre source de polémique, Lama fâché aurait demandé les adresses postales pour envoyer des cartes ITunes, PSN ou Google Play, ce à quoi l’entreprise a répondu : « nous n’avons jamais demandé à qui que ce soit une adresse postale pour lui envoyer sa carte. Tout simplement parce qu’on n’en a pas besoin, vu que les gagnants qui nous contactaient, recevaient les codes de leurs cartes par messagerie privée » ou encore le fait que certains n’auraient pas reçu leur lot, ce à quoi la chaîne a répondu par « la majeure partie étaient des trolls, et peut être une minorité de personnes qui ne nous a pas envoyé de message privé comme les règles du jeu concours le précisaient. »

Les sources d’apprentissage de l’affaire

Si l’affaire nous apprend quelque chose, c’est d’abord que l’on ne peut lancer de concours à la va vite. Celui-ci doit être réalisé dans un cadre strict et il vous faudra déterminer comment identifier les gagnants et vous assurer de la remise des lots.

Ensuite, on s’aperçoit que les buzz peuvent aller dans un sens comme dans un autre. Même si vous êtes habitué à en créer et que vous disposez de millions d’abonnés, ils peuvent se retourner contre vous.

Enfin et peut-être la plus grande conclusion de l’histoire, vous pourrez observer que les différentes vidéos mettent en avant un art de la mise en scène. Il ne suffit pas de lancer une vidéo pour qu’elle fasse le buzz. Un script bien établi et une belle mise en scène vous permettent d’être plus convaincant et de faire passer une information.

Les deux méthodes pour recevoir des idées : spontanées VS provoquées

Si vous souhaitez recueillir les idées de vos salariés, il existe deux méthodes performantes : celle où vous allez provoquer l’émission d’idées et celle où vous allez favoriser les conditions pour les recevoir. On parle dans le premier cas d’Innovation Participative provoquée et dans le deuxième de spontanée. 

Chacune des deux méthodes possèdent ces atouts même si l’émission spontanée a été largement rendue populaire par l’apparition des nouvelles technologies qui permettent d’obtenir facilement les idées de vos salariés. Zoom sur ces deux méthodes

La méthode spontanée

Il s’agit tout simplement de mettre en place des dispositifs accessibles et simples. Traditionnellement illustrée par une boîte à idées et portée par les nouveaux moyens technologiques qui permettent à chacun de déposer son idée, cette méthode bien que spontanée ne signifie pas que vous ne devez pas encourager vos salariés. Il vous faut, bien entendu, motiver vos salariés que ce soit par un email général demandant leur suggestion ou des réunions hebdomadaires pour que chacun propose ses idées.

Afin de ne pas vous retrouver submergé sous le nombre de propositions, il vous faut installer un système de gestion de ces idées par exemple en impliquant le manager de proximité ou un expert qui pourrait traiter la suggestion émise. Si les idées sont émises spontanément, vous devez accueillir avec empathie toutes les idées spontanées.

Votre message doit être diffusé à tous les niveaux de l’entreprise et dans tous les services. Il n’est pas rare de voir des boites à idées vides car personne ne sait qu’elles existent ou n’en voit guère l’utilité. Vous pouvez également instaurer des processus pour faciliter la formalisation de l’idée spontanée. Ainsi, rien ne vous empêche quand une idée est émise de faciliter la rencontre entre le service concerné et la personne émettrice de l’idée pour vérifier que la solution proposée est pertinente. Le délai de traitement compte énormément dans l’émission d’une idée spontanée. Il est généralement conseillé de réduire le délai à moins de 3 mois.

La méthode provoquée

Ce n’est pas parce que vous recueillez l’avis de vos collaborateurs de manière spontanée que vous ne pouvez pas provoquer leurs idées. Rien ne vous empêche de lancer des challenges ou des défis sur des thèmes bien spécifiques et sur lesquels vous avez un enjeu particulier. Vous pouvez également déléguer le choix à vos managers, donner des challenges précis tels que celui de réduire le délai de livraison de 30 % dans les 3 mois à venir ou encore de diminuer le délai de production d’un service par exemple. Vous n’êtes pas obligé de faire appel à l’ensemble des acteurs sur chaque thématique. Il vaut mieux d’abord vous concentrer sur le fait de répondre à des enjeux prioritaires locaux.

Contrairement à l’innovation spontanée, elle est organisée et animée. En général et de manière simple, elle se fait au travers d’une réunion bien préparée en amont. N’hésitez pas à utiliser des techniques comme celle du brainstorming ou à vous aider des méthodes qui favorisent la créativité et la résolution de problème. Dans tous les cas, il vous faut la formaliser au maximum afin qu’elle demeure structurée et efficace et l’encadrement de ce type d’innovation doit être formé. Vos managers doivent ainsi savoir mobiliser les différents salariés pour qu’ils s’approprient l’enjeu et valoriser les participants qui fournissent des efforts ainsi que les résultats obtenus. N’oubliez pas également que vous pouvez laisser un thème libre et large comme l’amélioration de la productivité sur chaque poste. Il y a sûrement des problèmes rencontrés qui nuisent à la productivité de chacun et dont vous n’avez pas entendu parler. C’est le moment !

Placer son argent : quel investissement avec 1 000 000 d’euros ?

Vous souhaitez savoir les investissements envisageables lorsqu’on veut placer son argent à hauteur de 1 000 000 d’euros ? Les détails dans cet article !

Quels types d’investissements sont possibles lorsque vous souhaitez placer 1 000 000 d’euros ?

Les placements de liquidités répondent pour la plupart à une même logique financière : diversification et adaptation du risque selon l’horizon et les projets de la personne qui décide d’investir. Toutefois, un patrimoine important permet une diversification supplémentaire et requiert une optimisation accrue. Les objectifs prioritaires doivent par ailleurs s’adapter en fonction de l’importance du capital disponible. Quels sont donc les types d’investissement possibles pour quelqu’un qui souhaite placer son argent à hauteur de 1 000 000 d’euros ?

L’optimisation de la succession, un bon choix ?

Pour le placement d’une somme aussi importante, il est important de penser à optimiser sa succession. Pour ce faire, il est recommandé de constituer un portefeuille au moyen d’une assurance-vie. La raison est simple : en France, la fiscalité des successions est particulièrement élevée. Or, ce type d’assurance permet de réduire l’imposition qui devra être due par les héritiers. En effet, pour les versements effectués avant 70 ans, le capital légué est hors succession. Quelqu’un qui décide de placer son argent dans ces conditions profite de fait d’une fiscalité avantageuse.

Entre autres bénéfices, un abattement de 152 500 euros par bénéficiaires. Qui plus est, le reliquat est taxé jusqu’à 700 000 euros à 20% et 31,25% au-delà ! À contrario, les autres enveloppes fiscales ne proposent pas cet avantage successoral et se voient imposées dans les conditions de droit commun des successions. De préférence, il faut opter pour une assurance multisupport limitant largement l’exposition aux actions (environ 30%) ; en ce qui concerne les liquidités restantes, l’investisseur pourra décider de placer son argent en euro ou en actifs obligataires.

Une telle précaution permettra d’éviter d’excessives variations du capital à la baisse. De la sorte, le placement pourra fructifier à un taux de rendement entre 2% et 4% en moyenne, avec des variations de faibles amplitudes. Ce type de placement constitue par ailleurs une épargne de précaution pouvant permettre de faire face à d’éventuelles difficultés financières, liées par exemple à un problème de santé ou à des travaux à réaliser. Cependant, l’assurance-vie multisupport, contrairement à l’épargne de disponibilité, elle n’a pas vocation à être utilisée.

Placer son argent de la sorte constitue donc une mise sans horizon d’investissement devant présenter une bonne somme, ce qui exclut les placements immobilisés tels que le plan épargne action et les placements locatifs (plus d’informations à ce propos sur Immoz.info). Cela dit, il n’est pas pour autant nécessaire de placer ces sommes sur des livrets offrant des rendements inférieurs au niveau d’inflation. Il existe toutefois bien d’autres façons d’investir quand on dispose d’un million d’euros, en l’occurrence les placements de diversification !

Placer son argent : que penser des placements de diversification ?

Il est important pour un investisseur souhaitant placer son argent à hauteur d’un million d’euros de penser à diversifier au maximum ses placements. Il est par exemple possible de réaliser des mises dont les liquidités sont faibles, comme c’est le cas des objets de collection ou du private equity, un procédé qui consiste à investir au capital de TPE, PME ou de startup. Le risque est important, tout comme le gain potentiel. Il faut préciser que ce type de placements ne devrait pas représenter plus de 10% du patrimoine pour ne pas se mettre à risque.

Pour conserver une bonne diversification, en dehors de l’assurance-vie et des autres suggestions précédentes, il est possible d’opter pour le crowdfunding, qui permet à toute personne voulant placer son argent à hauteur d’un million d’euros de le dispatcher dans divers projets entrepreneuriaux.

KAZoART, l’entreprise qui met l’art à portée de clics

Mathilde Le Roy, une femme ultra-dynamique et pleine d’ambition, a fondé la galerie d’art en ligne KAZoART, une entreprise qui rencontre un succès exponentiel. Elle nous raconte son histoire et nous livre ses secrets. 

Comment vous est venue l’idée de Kazoart ?

Nous étions en 2015 et l’idée est venue de ma propre expérience. Je voulais acheter des choses un peu plus personnelles et haut de gamme pour mon intérieur. J’avais une famille qui s’intéressait à l’art à la base. J’ai cherché dans des prix assez abordables, c’est-à-dire quelques centaines d’euros ou un peu au-dessus, mais l’expérience qui m’était proposée dans les galeries d’art ou dans les ventes aux enchères est très intimidante.

Je me suis dit que cela devrait être plus facile. Parallèlement voyais aussi qu’un certain nombre d’amis artistes rencontraient des difficultés pour exposer dans les galeries ou être représentés, même quand il sortait des meilleures écoles. Je me suis dit qu’il fallait fluidifier le marché. J’ai donc commencé mon benchmark et, à l’époque, il n’existait pas d’acteur en France. Je me suis aperçue que le concept existait seulement avec quelques acteurs anglo-saxons. Cela m’a rassurée et m’a aidée à conceptualiser.

Quel est le business model de l’entreprise ?

Nous avons évolué en ce qui concerne notre positionnement mais le concept est resté identique. En effet, nous « désintermédions » le marché de l’art. Nous nous mettons à la place des galeries d’art donc nous allons faire une sélection des artistes. Nous avons ainsi mis en place un comité d’experts qui va apporter une caution sur la sélection des artistes. Aujourd’hui nous travaillons avec plus de 1 000 artistes en France et nous sommes en train de nous lancer à l’international. De nombreux artistes internationaux font désormais partie de notre catalogue auxquels nous appliquons les codes du e-commerce à l’art. Vous pouvez trouver ce que vous désirez sur la plateforme par prix, par dimension, par thème … Après cela reste souvent des coups de cœur. En résumé, nous démocratisons l’achat d’art.

Qu’est-ce qui a évolué ?

Au début nous proposions surtout de l’art à petit prix. Nous avions principalement des œuvres de petites tailles et des artistes très émergents. Au fur et à mesure, nous sommes montés en gamme car nous avons acquis une maturité côté acheteur mais également côté artiste. Les artistes sont davantage connus et les acheteurs sont devenus de meilleurs amateurs en art ou se lancent dans des achats plus onéreux après une première expérience réussie. Aujourd’hui, le panier moyen est à 1 000 €. Notre business model repose sur une commission sur vente. Comme le travail reste le même pour une vente à 200 € qu’à 2 000 €, autant faire des ventes plus conséquentes.

Vous avez monté une marketplace sans CTO ?

En réalité, il y a toujours un CTO mais qui n’était pas associé car il ne souhaitait pas l’être. Il nous a aidés dès le départ mais en tant que prestataire externe car il travaillait ailleurs. Nous avons commencé en septembre 2014 et la plateforme est sortie en mars 2015. A la première levée de fonds en 2016, il est devenu le premier salarié.

Dès le début, j’ai été accompagnée par Paris-Pionnières (ndlr : aujourd’hui WILLA) et j’ai bénéficié des financements publics au travers de la BPÏ, prêt d’honneur et bancaire. Cela m’a permis de débuter, d’avoir des stagiaires et de faire de la publicité online. Ce qui nous a vraiment fait décoller c’est le référencement naturel car nous avons toujours eu un blog très actif. Nous faisons de l’éditorial sur la démocratisation de l’art et de la vulgarisation de l’histoire de l’art. Notre site est monté rapidement grâce à cette communication. Aussi, j’ai été lauréate de concours qui m’ont permis de bénéficier de beaucoup de visibilité.

Et par la suite ?

En 2016, nous avons fait une première levée de fonds auprès de Business Angels de 300 000 € pour notamment recruter le CTO. Il s’agissait de mettre en place une première stratégie d’acquisition. Ensuite nous avons continué à nous développer. Au début de 2017, nous nous sommes déplacés à Bordeaux. Déjà pour des raisons personnelles et je trouvais que c’était le bon moment car nous n’avions pas de salariés à Paris hormis le CTO. Cela aurait été compliqué de se déplacer par la suite et donc le CTO est resté à Paris. Aujourd’hui, il ne fait plus partie de l’équipe car Il ne voulait plus être tout seul à Paris mais nous sommes en bons termes !

Malgré cela, je ne regrette pas d’avoir pris cette décision de m’installer en province, autant pour la qualité de vie que pour l’écosystème qui nous a accueillis à bras ouverts. Nous sommes rentrés dans un accélérateur qui s’appelle Hemera et qui a représenté une bonne suite d’accompagnement. Le deuxième salarié, un responsable de la relation client, a été d’ailleurs directement recruté à Bordeaux.

Il y a eu de grands changements depuis ?

Au départ, j’avais un associé mais qui n’était pas dans l’opérationnel et qui était surtout financier. Pendant toute la première année et demie jusqu’à la levée de fonds, il y a un an et demi, j’étais au final seule en tant que dirigeante. Début 2018, nous avons fait une deuxième levée de fonds de 850 000 € auprès d’un fonds d’investissement de la Caisse d’Épargne ainsi que deux réseaux de Business Angels. J’ai recruté, grâce à elle, une vraie équipe de direction avec un CTO, un CMO et une directrice de la relation clients qui sont associés au capital. La configuration de l’entreprise a changé. Il s’agissait également de se lancer à l’international. La France est un petit marché dans le marché de l’art.

Au niveau des artistes cela se passe comment ?

Dès le début, notre concept leur a beaucoup plu. Aujourd’hui, nous avons une centaine de candidatures par semaine et nous n’en sélectionnons que quelques-unes. Le plus difficile reste d’avoir des artistes plus reconnus qu’il faut convaincre d’aller sur le web. Nous avons une démarche proactive.

Quelles sont finalement les difficultés rencontrées ?

Nous sommes en train d’éduquer le marché. Nous amenons les gens à acheter de l’art, souvent pour la première fois et en plus en ligne. Il est sûr qu’il y a un challenge d’éducation du marché, de notoriété et de faire savoir que c’est possible d’acheter de l’art en ligne. Nous avons fait des relations presse pour cela et utilisé notre blog. Nous avons ainsi, par exemple, publié un guide du collectionneur qui est un PDF de 50 pages qui donnent tous les conseils pour commencer à acheter de l’art, téléchargeable gratuitement.

Ensuite, il y a tout un travail pour rassurer le client et qu’il visualise l’œuvre chez lui ainsi que sur les conditions de transport par exemple. On a levé des fonds progressivement en commençant petit. C’est vrai que cela aurait été mieux de pouvoir lever 2 millions d’euros dès le début. C’est pour cela que nous sommes partis sur une stratégie SEO alors que si nous avions eu les moyens dès le début, nous aurions été plus vite. Je ne regrette pas car le manque de moyens oblige à se bouger encore plus, à être attentif et à ne pas dépenser l’argent n’importe comment.

Quelles ont été vos clés de succès ?

Déjà le SEO comme nous l’avons évoqué et ensuite nous sommes très à cheval sur qualité de la relation. Avec les artistes, nous essayons de les avoir régulièrement au téléphone et dans une relation positive. Avec les clients, il faut également faire attention à tous les petits détails au-delà de faire du chiffre.

Qu’est-ce qui vous a le plus surpris depuis le début ?

Avant de me lancer, je me demandais si j’allais m’adapter au milieu entrepreneurial. Je pensais que j’étais faite pour avoir un chef qui me donnait des directives tous les matins. J’ai découvert que je possédais la fibre entrepreneuriale. Je m’éclate et je suis exactement comme on décrit souvent le chef d’entreprise notamment par ma volonté de soulever des montagnes.

Avez-vous mis en place des valeurs dans l’entreprise ?

Oui ! Déjà l’amour du travail bien fait. Je pense que tout le monde dans l’entreprise adore son travail et tout le monde a envie de bien le faire. On pourrait aussi dire la passion car, même si tout le monde n’était pas amateur d’art, il faut être passionné pour avancer. L’intégrité me semble essentielle car les artistes subissent de nombreuses arnaques et donc ils sont assez méfiants. Il faut être juste avec eux.

Qu’est-ce qui vous motive le plus aujourd’hui ?

Je pense que c’est l’idée de développer un modèle qui n’est pas encore trop répandu, de faire entrer l’art chez les gens et d’aider des artistes à percer. Je pense que ce dernier point notamment est une grande source de satisfaction.

Comment voyez-vous l’avenir ?

Déjà à l’international et nous commençons déjà à avoir des transactions. Nous avons commencé par la Grande Bretagne. Notre but est de réussir à dupliquer notre Business Model pour ensuite attaquer des marchés qui sont beaucoup plus importants en termes de volume comme la Chine ou encore les États-Unis. Ils sont plus complexes à pénétrer d’où une levée de fonds qui devraient s’opérer en fin 2019.

Nous allons donc avoir une équipe plus internationale et le défi va être de se faire connaître. Il va également y avoir un énorme travail de recherche et développement pour optimiser le temps de recherche de l’œuvre. Cela est particulièrement difficile car l’achat est assez irrationnel en art et il va falloir améliorer l’algorithme pour pousser la bonne œuvre en un temps minimum. Nous avons déjà 25 000 œuvres. Le nombre d’œuvre va augmenter donc il faudra nous améliorer toujours plus afin de permettre aux gens de trouver la ou les bonnes œuvres. Il va y avoir des critères évidents comme les dimensions de l’œuvre ou le style mais j’aimerais qu’à terme les suggestions soient davantage performantes afin qu’en un minimum de clics, l’acheteur soit satisfait.

« Je pensais que j’étais faite pour avoir un chef qui me donnait des directives tous les matins. J’ai découvert que je possédais la fibre entrepreneuriale. Aujourd’hui je m’éclate et constate que rien ne pourrait plus m’épanouir professionnellement. »

4 Conseils de Mathilde Le Roy

  • Ne pas douter de ses capacités entrepreneuriales. J’ai beaucoup repoussé ma création pour cela mais au final on se découvre avec le développement du projet.
  • Bien choisir son domaine d’activité. Vous allez vous y éclater pendant des années alors autant choisir un domaine qui vous passionne et qui vous donne envie de vous lever tous les matins. Je ne pourrais pas entreprendre dans tous les domaines.
  • Ne pas se dire qu’il faut beaucoup de capitaux pour se lancer. Il est possible de faire des choses avec des moyens limités au départ.
  • Être agile car cela ne va jamais se passer comme prévu et la capacité d’adaptation est une des qualités premières des entrepreneurs. Il ne faut pas prendre à cœur ces échecs et voir cela de manière positive.