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Les 9 règles d’or de l’organisation d’un événement marketing

Faire un événement au service du marketing peut recouvrir de nombreuses formes : meet-up,  web-conférence, conférence de presse, making-off, promotion, … Si dans l’absolu, l’organisation d’un événement peut paraître simple, il s’avère indispensable  de respecter certaines règles d’or qui vous permettront que celui-ci. devienne une réussite.

1- Définissez votre événement avec précision.

Avant de vous lancer dans la réservation d’une salle, il vous faut d’abord commencer par définir la forme qu’il prendra. Voyage, conférence, week-end, street marketing, … les contraintes ne seront pas les mêmes suivant le format que vous décidez d’adopter. Commencez par déterminer les grands points de celui-ci  comme le public ciblé, le nombre de personnes désirées, le budget, les dates, le message ainsi qu’un programme éventuel. Vous en aurez ainsi les grandes lignes. A noter que la date s’avère souvent déterminante car certains de vos prestataires auront peut-être déjà un agenda chargé.

2- Réalisez-le étape par étape

Une fois les grandes étapes définies, n’hésitez pas à écrire les grands items de celui-ci :

location de salle, restauration, animation, déplacement, … Certains formats entraînent des contraintes supplémentaires et il vous faut donc les Cerner le plus en amont possible. Ainsi si vous décidez d’organiser un événement avec prise de parole, des micros seront nécessaires. Vous devrez ainsi prendre en compte l’ensemble de celles-ci pour chaque partie de votre événement et vous assurez que vous n’oubliez rien.

3- Contactez plusieurs prestataires

Il est souvent tentant de contacter un prestataire que vous connaissez bien et de se limiter à un devis. N’hésitez pas à en contacter plusieurs en étant le plus précis possible sur votre budget, le type d’animation que vous souhaitez réaliser, … Il s’agit de pouvoir comparer l’ensemble de vos prestataires en fonction de la qualité du service fourni et du prix. Vous pourrez également en profiter pour vérifier que vous avez bien pris en compte les différentes contraintes et la présence du matériel nécessaire afin de ne rien omettre. Inutile par exemple de commander de la nourriture si elle doit être réchauffée et que le lieu ne dispose pas du matériel nécessaire. N’hésitez pas à poser des options pour vous assurer que vous aurez bien le temps de tout comparer.  Prenez votre temps pour échanger avec eux, ils pourraient vous dévoiler des informations utiles.

4- Réalisez votre checklist

S’il y a bien quelque chose d’utile lors de la réalisation d’un événement marketing, c’est bien de faire ce document. Il vous permettra de vérifier que vous n’avez rien oublié le jour de l’événement mais également les jours précédant votre événement. De nombreuses tâches doivent se dérouler avant l’événement mais peuvent également se poser dans la continuité de l’événement. Si vous souhaitez relayer votre événement par exemple, mieux vaut avoir pensé à obtenir des visuels, vidéos, …  et donc d’avoir réservé le prestataire ou attribué la tâche à une personne de votre équipe.

5- Prévenez tout le monde avant le jour J

Un événement marketing réussi commence souvent  par la présence des personnes utiles le jour J. Si vous souhaitez avoir des journalistes lors de votre événements, mieux vaut vous y prendre  à l’avance. L’envoi des invitations (au moins 3 semaines à l’avance) se révèle souvent l’étape décisive. Prévoyez donc vos invitations en amont ainsi que vos différentes communications. N’hésitez pas à faire des rappels à J-7, J-1 et le jour-même afin de rester à l’esprit de vos participants.

 

6- Testez les équipements

Afin de vérifier que votre événement ne rencontrera aucun problème logistique , n’hésitez pas à vous rendre sur place la veille et à vérifier la présence du matériel ainsi que son positionnement. Il peut par exemple s’avérer utile de vérifier que votre matériel est compatible avec celui installé sur place ou encore que les prises sont bien présentes et que vous n’aurez pas besoin d’une rallonge. Faites très attention aux détails car le moindre élément pourrait perturber votre événement. Pour orienter vos participants, il peut être utile par exemple de poser dès l’arrivée un poteau de guidage. Ils pourront ainsi facilement s’orienter et ne pas se mettre à déambuler dans toutes les directions.

7- Faites un débrief en fin d’événement à chaud.

Avant de quitter vos équipes et prestataires, n’hésitez pas à faire le point avec l’ensemble d’entre eux afin de déterminer ce qui s’est bien passé et mal passé . Certaines difficultés rencontrées pourront vous permettre d’établir un meilleur brief et des contraintes pourraient apparaître au grand jour alors que vous n’y aviez pas du tout pensé en amont. N’hésitez pas à prendre le ressenti de chaque membre de votre équipe sur les différentes prestations. Certains outils dédiés en ligne sont particulièrement efficaces tels que Google Forms.

8- Réaliser des enquêtes de satisfaction auprès de vos participants

Pour déterminer si votre événement s’est bien déroulé ou pour vérifier que la qualité de vos prestataires est bien en adéquation avec votre public, rien de mieux qu’une bonne vieille évaluation. Il s’agit d’obtenir le ressenti des participants à chaud mais également à froid quelques jours plus tard que vous pouvez administrer à la sortie de votre événement autant que par l’intermédiaire d’évaluation en ligne. Vous pourrez ainsi déterminer les points forts de votre événement mais également les priorités de progression. Le retour des participants vous permettra aussi d’avoir des idées mais également de les impliquer dans votre prochain événement.

9- Evaluez l’impact de votre événement

Une fois votre événement terminé, vous pouvez commencer par analyser l’impact de celui-ci tant en terme de présence que des retombées. N’oubliez pas que ce n’est pas parce que votre événement s’est achevé qu’il n’y a plus à rien faire. Communication post-événement avec notamment relai sur les différents réseaux sociaux, remerciements, questionnaire de satisfaction, … Autant d’éléments qui devront être pensés en amont pour être rapidement administrés. Les métriques vous permettront notamment de savoir si votre prochain événement marketing s’est avéré plus efficace ou non que le premier. Elles pourront être intégrées à des indicateurs pour savoir si votre prochain événement s’avère plus performant que ce soit dans la présence dans l’impact avant, pendant ou après l’événement.

Les documents obligatoires pour voyager aux USA

Vous savez certainement que tout voyage commence pour le rassemblement des documents obligatoires. Les formalités d’entrée aux USA peuvent paraître complexes pour les personnes mal informées. Avec l’avènement de l’ESTA (Electronic System for Travel Authorization), le programme d’exemption de visa, quelques donnes ont changé et il est légitime de se demander quels sont les documents obligatoires pour un voyage en toute tranquillité.

Le passeport

Avec l’ESTA, le passeport a fait l’objet de nouvelles mesures de sécurité qu’il faut absolument prendre en compte. En effet, il doit désormais obéir à un nouveau format. Les citoyens des pays autorisés doivent avoir un passeport biométrique ou un passeport à lecture optique encore appelé  passeport Delphine. Certains n’ont plus besoin de visa pour effectuer le voyage s’ils sont munis de leur passeport valide ou de leur ESTA. Vous pouvez d’ailleurs faire la demande de ce dernier en allant sur le site esta-formulaire.us

Vous devez vérifier si la validité du passeport couvre la période de votre séjour aux USA. Si vous ne disposez pas d’un passeport émis avant le 26 octobre 2005, il vous faudra entamer une procédure d’obtention d’un nouveau passeport ou d’un visa. Les personnes ayant un passeport à lecture optique délivré entre le 26 octobre 2005 et le 30 mars 2006 peuvent obtenir un passeport électronique gratuitement à la préfecture de police.

L’autorisation ESTA

L’ESTA, mis en place par le gouvernement américain, a pris effet le 12 janvier 2009 et concerne tous les enfants et les adultes désireux de faire un voyage de 90 jours maximum aux États-Unis. C’est un document qui remplace la feuille verte et qui est permis à tous les pays adhérant au Visa Waiver Program. Il est donc disponible pour les ressortissants de plus de 38 pays, en voyage pour le tourisme, pour une escale vers un autre pays ou pour une visite d’affaires. Son délai de validité court pendant deux ans ou jusqu’à l’expiration du passeport. Il doit être rempli en ligne et validé avant le départ. Pour tous les voyages en avion ou en bateau, il doit être imprimé et gardé à portée de main dans un endroit sécurisé.

Les voyageurs détenteurs d’un visa ou se déplaçant par voie terrestre ne sont pas concernés. L’ESTA est la méthode la plus simple et la plus rapide d’avoir une autorisation d’entrée aux États-Unis.

Si vous souhaitez des informations complémentaires pour préparer au mieux votre prochain voyage aux Etats-Unis, cliquez ici.

Les autres documents

Après l’introduction de l’ESTA, la liste des documents à fournir pour un visa aux USA ne sont plus les mêmes. Il vous faudra compléter votre dossier par une preuve de solvabilité. Il peut s’agir d’un chèque, d’une carte bancaire, d’une carte de crédit ou de tout autre justificatif du même genre. Vous devez également être en possession d’un document qui justifie votre sortie du pays. Vous pouvez donc montrer un billet d’avion-retour ou un billet de croisière. Ces documents sont valables pour tous les moyens de transport utilisés.

En tant que touriste, vous avez un délai de 90 jours au plus pour séjourner dans le pays. Il n’est pas possible de changer de statut ou de prolonger le délai une fois sur place. Si votre demande d’ESTA est approuvée, il est conseillé de souscrire à une assurance voyage capable de prendre en charge les divers imprévus que vous pourrez avoir.

Quand Netflix crée une fausse vidéo pour lancer sa série « American Vandal »

Avec une capitalisation boursière estimée à plus de 111 milliards d’euros et un chiffre d’affaires pour l’année 2018, à plus de 15 milliards de dollars, Netflix s’impose comme l’un des géants du streaming vidéo. L’entreprise américaine tente par tous les moyens d’attirer les consommateurs sur sa plateforme, via des stratégies de communication et de campagnes marketing marquantes. La dernière en date a fait le buzz avec une vidéo présentant une école sous l’effet de laxatifs.

Une vidéo choc qui devient virale

Des écoliers en train de sangloter, de pleurer ou de crier dans une cantine. Des jeunes pris d’une soudaine diarrhée en train de courir pour atteindre les toilettes ou de vomir dans les couloirs de leur établissement scolaire. C’est le spectacle assez inquiétant, perplexe et choquant que nombreuses personnes ont découvert via une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, fin septembre. Ce véritable chaos semblait être filmé par la voie d’un smartphone et l’œuvre d’un élève farceur. Les internautes ont supposé que celui-ci avait introduit un produit laxatif dans les boissons et dans le déjeuner servi à la cafétéria. Des images qui ont rapidement fait le tour du monde, avec des milliers de réactions sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook et Twitter, avec plus de 2 millions de vues en moins de 15 heures. Avec ces images amateurs, tout porte à croire que la vidéo est authentique.

Une publicité pour promouvoir la série « American Vandal »

En réalité, la vidéo serait créée de toutes pièces par Netflix, même si celle-ci ne l’a pas confirmé. Timothy DeLaGhetto, personnalité américaine d’Internet a ainsi précisé via un tweet que « cette vidéo virale de l’école victime d’un canular provient d’une série Netflix appelée American Vandal ! C’est un documentaire parodique à propos des canulars dans les lycées ». « American Vandal » se range dans la catégorie « mockumentary » (film ou émission télévisée qui reprend les codes du documentaire pour présenter des évènements fictifs de façon parodique, ndlr). Elle relate les investigations de deux jeunes journalistes en herbe, responsables du magazine de leur école, Peter Maldonado et Sam Ecklund. Après avoir résolu leur enquête lors de la première saison et découvert le coupable des graffitis en forme phallique sur plusieurs véhicules du parking de leur lycée, les deux compères se lancent dans une autre aventure pour la deuxième saison. Objectif : découvrir qui est l’auteur dans une prestigieuse école catholique, d’un acte de malveillance assez étrange, celle d’avoir glissé des laxatifs dans la limonade de la cantine, entraînant une épidémie de diarrhée chez tous les étudiants. Un coup de pub qui a fait grand bruit, mais qui semble ne pas avoir eu d’effets sur les audiences de la série et sur une potentielle troisième saison. Netflix a pris la décision fin d’octobre de ne pas la renouveler.

Netflix, des coups de buzz à répétitions

La plateforme de streaming est coutumière de promotions qu’elles soient atypiques, drôles, bizarres ou encore visuellement marquantes. Chaque année, elle fait au moins sensation avec une ou plusieurs de ses campagnes marketing. Pour promouvoir la série « Altered Carbon » en janvier 2018, l’entreprise avait installé un stand des plus étranges au salon CES 2018 (Consumer Electronics Show, événement consacré à l’innovation technologique en électronique grand public, ndlr). Au nom de la start-up Psychasec, celle-ci proposait aux visiteurs de devenir immortel en transférant leur conscience dans un nouveau corps quand l’actuel dépérirait. Pour créer l’illusion d’un stand réel, des cuves et sacs de conservation avec des corps de rechange étaient disposés tout autour tandis que des « médecins » expliquaient aux différents visiteurs via des écrans et des tablettes comment fonctionnait le dispositif. En 2015, la plateforme de streaming avait installé en plein boulevard Haussmann, un décor vertical de plus de 360 m2 semblable à une prison, remplie de comédiennes déguisées en prisonnières, afin de mettre en lumière la sortie de la troisième saison de sa série carcérale, « Orange is the New Black ». Mais Netflix n’est pas à l’abri des bad buzz. Elle s’est attirée pendant l’été, les foudres de plusieurs milliers d’internautes, avec sa nouvelle création, « Insatiable », accusée de grossophobie.

Les boutiques éphémères, un outil de notoriété et de visibilité

Pour les Start-up qui cherchent à acquérir visibilité et notoriété et les grandes enseignes qui souhaitent rencontrer leur clientèle ou tester un produit, les boutiques éphémères demeurent une réelle opportunité. Les magasins éphémères, pop-up store ou pop-up shop, représentent un concept qui répond à une nouvelle tendance et qui s’installe au cœur de la ville, des stations touristiques et dans des lieux très fréquentés.

C’est en général pour tisser un lien avec la clientèle que les entreprises décident l’ouverture d’une boutique éphémère. Cela est d’autant plus vrai pour certaines entreprises qui n’ont de relations avec leurs clients que par l’intermédiaire du web et désirent créer des relations conviviales. Les boutiques éphémères placent le contact humain et l’expérience client au centre de leurs préoccupations. Les pop-up stores proposent ainsi souvent des démonstrations. L’important demeure la visibilité.

Quels secteurs sont porteurs ?

En Grande-Bretagne, plus de 10 000 pop-up stores ont été lancés depuis 2014. Le marché représente désormais 2,3 milliards de livres, soit près de 3 milliards d’euros, selon EE et le CEBR (Centre for Economics and Business Research – Centre de la Recherche en économie et Business), c’est dire leur atout !  D’après les chiffres issus du livre blanc Pop-up store, la conquête d’un territoire d’expression pour les marques par Klepierre, 2015

Presque ¼ des pop-up stores créés sont dans le secteur de l’alimentaire (regroupant l’alimentation, les boissons non alcoolisées et alcoolisées) : attirer des passants vers un pop-up store ayant pour thématique l’art culinaire ou les boissons. Par exemple, la marque de soda Orangina ou encore le producteur de glace Magnum ou les céréales pour le petit déjeuner Kellog’s ont tous eu leur propre pop-up store.

Quelques chiffres significatifs

  • 23% des pop-up stores ont comme thématique la mode (habillement, maroquinerie, bijoux, horlogerie…) : comme Petit Bateau, d’Armani ou encore de Célio
  • 11% des pop-up stores concernent les produits et services multimédias à savoir les marques de smartphones comme Samsung, de téléviseurs ou de consoles vidéo.
  • 8% des pop-up stores concernent le secteur de la beauté à savoir les enseignes de distribution comme Sephora ou les marques en propre comme Nuxe.
  • 4% des pop-up stores ont comme thématique l’automobile : Mercedes, Porsche ou encore Renault Twingo y ont eu recours. Ainsi, 70% des pop-up stores en France ont comme thématique l’un de ces cinq secteurs et concernent la vente ou la promotion d’un produit.

Mais pourquoi les grandes marques sont-elles intéressées par les boutiques éphémères ?

Elles cherchent d’abord de la visibilité ! Si leurs produits restent placés dans les grandes surfaces sur des linéaires au milieu de leurs concurrents, il s’agit ici de posséder un lieu uniquement dédié à leur marque qui leur permet de tisser un lien de proximité avec le consommateur.

Comment mettre en place une boutique éphémère ? Posez-vous les questions essentielles

  • De quelle superficie ai-je besoin ?
  • À quelle période de l’année ?
  • Dois-je privilégier un espace intérieur ou extérieur ?
  • Quelle ville ou quartier est le plus adapté à mon projet ?

Mais aussi choisir le lieu adéquat :

  • Une boutique dans un magasin existant, ou « pop-in store »
  • Un kiosque ou stand sur un événement
  • Une galerie ou un lieu événementiel
  • Un Showroom
  • Un centre commercial
  • Un lieu insolite …

Mais n’oubliez pas d’identifier les heures d’affluence : enregistrez les jours et heures de pic d’affluence, de ventes et les déplacements des passants.

Et surtout ne pas oublier de s’inscrire au registre du commerce !

La création d’une boutique éphémère nécessite une inscription au Registre du Commerce et des Sociétés. Cette mention doit être faite un mois avant l’ouverture et au plus tard 15 jours après le début de l’activité.Si la boutique éphémère n’est qu’une émanation d’une entreprise déjà immatriculée, le CCRCS (Comité de Coordination du registre du Commerce et des Sociétés) a considéré dans un avis de 2015 (n°2015-027) que le magasin éphémère était un établissement secondaire, peu importe la durée de l’activité. Du fait de cette qualification, il est nécessaire soit de demander une inscription complémentaire (si l’établissement secondaire est situé dans le ressort du tribunal d’instance où l’entreprise est immatriculée) ; soit de demander une immatriculation secondaire (si ce n’est pas le cas).

Attention !

L’absence d’immatriculation ou l’immatriculation incomplète après injonction du juge peut être sanctionnée par une amende pouvant aller jusqu’à 4 500 € et par une peine d’emprisonnement de 6 mois maximum.

Quelques exemples

Un pop-up store a ouvert pendant trois mois aux Galeries Lafayette, boulevard Haussmann.

Les fans de la saga Harry Potter sont aux anges. Un pop-up store dédié au célèbre sorcier va ouvrir pour trois mois aux Galeries Lafayette, boulevard Haussmann dans le IXe arrondissement. Uniformes, goodies, et divers objets collectors de la saga Harry Potter seront vendus dans cette boutique ouverte du 7 novembre au 7 janvier 2019.

Un timing associé à la sortie des films puisque l’ouverture du magasin aura lieu la veille de l’avant-première mondiale des « Animaux fantastiques 2 : Les Crimes de Grindelwald », qui aura lieu le 8 novembre à… Paris.

Le pop-up de Nike et des sneakers converse

Nike a lancé à New York une boutique éphémère en forme de boîte à chaussures géante, recouverte de leds, pour une durée de trois jours. La marque de sneakers Converse, qui baigne dans un univers rock, a quant à elle déjà ouvert deux pop up stores à Paris : l’un axé sur un univers musical et consacré au tatouage dans un ancien studio d’enregistrement, et l’autre dédié à la personnalisation de deux-roues dans un garage.

Lancer un pop-up store peut aussi être l’occasion de proposer des produits spécialisés, de saison ou 100 % personnalisés. Selon un sondage de PopUp Republic, 39 % des personnes interrogées attendent de trouver des services et produits uniques dans un pop-up store car les clients cherchent l’exclusivité, la valeur ajoutée.

Domino’s Pizza dans la peau, une campagne qui se termine mal

Pour attirer de plus en plus de clients, des entreprises et marques sont prêtes à tout et surfent notamment sur la vague du tatouage publicitaire. C’est le cas de la franchise internationale spécialisée dans la préparation et la vente de pizzas livrées et à emporter, Domino’s Pizza. Le franchisé de la marque en Russie a proposé d’offrir des pizzas gratuites pendant 100 ans à ceux qui se feraient tatouer son célèbre logo en forme de domino. Avec au final, une campagne marketing qui s’est un peu trop emballée.

L’opération « pizzas à vie » fait le buzz

Domino’s Pizza Russie voulait marquer le coup avec sa campagne promotionnelle, lancée en 31 août. Via Vkontakte, l’équivalent russe de Facebook, la société annonce qu’elle met en jeu un certificat qui permettra de recevoir 100 pizzas gratuites par an, pendant un siècle, soit 10 000 pizzas offertes au total, à ceux qui se feront tatouer son logo en forme de domino. Seules conditions : se faire un tatouage dans un endroit bien visible sur le corps et publier une photo du tatouage sur le réseau social russe, Facebook ou encore Instagram, accompagnée d’un hashtag « #доминоснавсегда » (« #dominance » en français, ndlr). En seulement quelques jours, ce sont plusieurs centaines de photos qui apparaissent sur les réseaux sociaux. Certaines se font tatouer simplement le logo en couleur ou en noir et blanc, le représentent avec une pizza ou un personnage des Tortues Ninja, quand d’autres l’intègrent dans des tatouages déjà existants.

Face à l’affluence, la marque stoppe la campagne

Face au succès retentissant de la campagne et l’afflux de personnes tatouées avec le logo de Domino’s Pizza sur les réseaux sociaux, la marque, vite dépassée par les événements, a voulu tout d’abord modifier les conditions de son concours, le 3 septembre, en précisant que seuls les 350 premiers participants recevraient le précieux Graal, que la taille minimale du tatouage devrait être de 2 cm de longueur, situé sur des parties du corps comme le visage, les bras ou les mollets, pour être validé. Elle décide néanmoins d’écourter cette promotion au bout de 5 jours, le 4 septembre, alors que celle-ci était censée durer deux mois, jusqu’au 31 octobre. Dans un message transmis sur sa page Vkontakte, l’entreprise a précisé à « ceux qui sont assis chez les tatoueurs : nous vous inclurons dans la liste des participants, mais nous attendons les photos jusqu’à midi aujourd’hui. Pour ceux qui ont un rendez-vous prévu pour plus tard, nous vous recommandons de l’annuler ». Au bout du compte, sur les 350 personnes prévues par le règlement, 381 chanceux pourront bénéficier de leurs pizzas gratuites. Selon Munchies (site internet et chaîne vidéo dédiée à l’alimentation de Vice Media, groupe américain de médias, ndlr), cette campagne marketing de Domino’s Pizza n’a pas vocation à être étendue à d’autres pays, le programme ayant été activé exclusivement par le franchisé principal en Russie, d’après les déclarations d’un représentant de la maison mère américaine. Une opération qui va coûter cher à la marque, en déboursant pour plus de 14 millions de dollars, soit environ 12 millions d’euros, en pizzas gratuites aux heureux gagnants au cours des cinquante prochaines années.

Une pratique à la mode

L’engouement pour ce genre de procédé n’est pourtant pas surprenant. Elle fait partie de la tendance du tatouage publicitaire, concept marketing né dans les années 2000 aux États-Unis, consistant à louer une partie de son corps pour y tatouer une marque, un logo ou l’adresse d’un site web. C’est une pratique courante et qui fait fureur au pays de l’Oncle Sam. La première expérience qui avait fait le buzz date de 2005, celle de Karolyne Smith, une mère de famille américaine qui pour payer les frais de scolarité de son fils, avait accepté de se faire tatouer le front avec l’adresse web d’un casino en ligne « GoldenPalace.com », en contrepartie d’une somme de 10 000 dollars. De même, des salariés se sont même fait tatouer le nom de leur entreprise pour gagner plus d’argent. En 2013, l’agence immobilière Rapid Realty basée à New York a ainsi proposé à ses employés de se faire tatouer le logo de la société en échange d’une augmentation de 15 % sur leur salaire. Sur 700 membres, 5 % se sont laissés tenter. Même si le tatouage imprime sa marque progressivement dans les campagnes publicitaires françaises, le tatouage publicitaire dans l’Hexagone est encore très loin de faire l’unanimité et personne n’a tenté de s’y aventurer.

Combien coûte un site internet ?

Vous avez une entreprise et vous souhaitez la développer sur internet ? Vous êtes très occupé et souhaitez simplement obtenir un guide rapide des coûts avant de contacter quelques agences de création de sites web ? Vous souhaitez des pistes pour demander des devis à des professionnels ? Afin de vous montrer très clairement combien coûte un site internet, nous utilisons un outil d’estimation de prix qui va vous aider à déterminer les coûts de développement de votre site web. Puis nous détaillons les différentes étapes de construction d’un site : la stratégie digitale, l’augmentation du trafic et la conversion du visiteur en client.

Combien coûte un site internet ? Le site qui vous répond

Yeeply propose un outil en ligne qui va vous faire gagner du temps. Dans une interface attrayante, vous répondez à une série de 10 questions simples. En quelques minutes à peine, vous avez une idée générale du coût de votre site.

Puis, une fois le devis affiché, vous pouvez cliquer sur Créer votre projet et vous êtes dirigé sur leur plateforme d’équipes et prestataires certifiés pour vos projets digitaux. Libre à vous de demander gratuitement un devis plus précis et des informations complémentaires sur les tarifs et de laisser la marketplace vous mettre en contact avec une agence ou même plusieurs. En tout cas, vous avez bénéficié de l’outil de calcul et vous avez déjà une très bonne idée du budget qu’il vous faut.

Savez-vous comment ce budget est réparti ? Trois domaines principaux déterminent les coûts. Lorsque vous commencez à demander des devis à des concepteurs, veillez à ce qu’ils calculent les prix en conséquence.

Investir dans la stratégie digitale

C’est le travail en amont pour permettre à votre entreprise de se distinguer et de surpasser la concurrence. Cela implique une recherche du client type, une analyse de la concurrence et une stratégie marketing en ligne. C’est la partie la moins chère à financer.

Comment garantir plus de trafic ?

C’est le travail à fournir pour que les clients potentiels de votre site s’y dirige naturellement, que ce soit par les recherches sur Google ou bien sur les réseaux sociaux, etc. Il faut travailler votre référencement naturel par le biais du SEO par exemple, proposer du contenu de qualité et à fréquence régulière, souscrire à Google Adwords et avoir sur votre site un blog que vous alimentez de manière régulière en plus d’un outil de recherche de mots-clés. Le coût de cette partie est plus élevé que celui de la stratégie digitale.

La conversion du visiteur en client

C’est la partie plus technique du travail, c’est-à-dire la somme de travail qui permet à votre site de progressivement transformer les visiteurs en clients. Cela implique par exemple la construction d’un site au design attirant et facile d’accès, un programme d’email marketing afin de vous faire rappeler au bon souvenir de vos clients potentiels, et du contenu persuasif sur votre site qui, au final, donne envie de cliquer . C’est la partie la plus onéreuse du projet.

Pensez bien à faire la distinction entre le coût et l’investissement en matière de création de site web. Même si le devis vous semble élevé et difficile à honorer au début de la mise en place de votre entreprise, il est fort à parier que la création d’un site internet de qualité soit la garantie du succès de votre entreprise.

Qui est Christophe Bavière, figure du capital investissement français ?

Il est à la tête du premier fonds de private equity en Europe et est pourtant bien discret. Christophe Bavière, Président d’Idinvest Partners est l’un des précurseurs du capital investissement en France, pour l’avoir importé et développé dans l’hexagone à l’aube des années 2000. Premier investisseur à avoir flairé le potentiel de Meetic, il a depuis accumulé les succès et est à la tête d’un fonds de plus de 8 milliards d’euros. Retour sur le parcours de l’homme qui a imposé le private equity en France.

Le parcours de Christophe Bavière est aussi atypique que fulgurant. Né à Paris en 1964, il obtient son diplôme de la prestigieuse École supérieure libre des sciences commerciales appliquées (ESLSCA) juste avant de s’envoler pour l’Amérique du Nord, afin de réaliser un MBA à l’Université d’Ottawa. Parallèlement à son parcours professionnel, ce père de trois enfants décide de servir son pays : il est colonel de réserve dans l’armée de l’air.

Sa carrière commence en 1990 dans les salles de marché de BNP Paribas qu’il quittera pour rejoindre la Caisse des dépôts en tant que trader. Il intègre ensuite le groupe AGF-Allianz, où il se fait progressivement un nom, devenant d’abord CIO d’Allianz Private Partners, puis CEO d’Allianz Investors.

Dans les années 90, il perçoit le potentiel de la révolution numérique qui en est pourtant encore à ses prémices et décide d’investir dans les nouvelles technologies, en développant le private equity en France. Cette intuition le propulsera à la tête d’Idinvest Partners (ex-AGF Private Equity) dès 2001, où il est nommé président du Directoire.

En 2004, il décide d’accompagner une jeune start-up française qui laisse beaucoup d’observateurs sceptiques, Meetic, qui deviendra par la suite le leader des sites de rencontre en ligne en Europe. Le succès est fulgurant et finit d’assoir la renommée de Christophe Bavière dans le private equity.

En 2006 le quotidien économique Les Echos le nomme « Personnalité du capital-investissement de l’année ». Une consécration pour ce financier qui est également membre de la Commission Consultative gestion & investisseurs institutionnels de l’AMF et Président de la Commission Capital-Investissement de l’AFG.

Cette solide réputation a permis par la suite à Idinvest Partners de séduire des grands groupes tels que EDF, Total, Air liquide, ou encore Lagardère. Christophe Bavière est aujourd’hui à la tête d’un fonds qui gère plus de 8 milliards d’euros. Son portefeuille clients compte plusieurs sociétés cotées au Nasdaq (notamment Talend, Criteo et Auris), ainsi que les plus grands groupes Français de l’innovation, comme Total, EDF, Air liquide, ou encore le groupe Lagardère.

Auto-Entrepreneur.fr, une histoire de simplicité

Interview de Charles Alexandre, Président de Auto-Entrepreneur.fr (plateforme leader d’accompagnement des autoentrepreneurs), de Simplis et dirigeant de Planete Autoentrepreneur.com

Comment t’es venue l’idée ?

Elle est venue quand j’étais en première année d’école. C’était juste avant la création de l’auto-entrepreneuriat. Hervé Novelli commençait à réfléchir à ce qui se faisait notamment chez les anglo-saxons. Il se disait que le statut pouvait régler beaucoup de problèmes et pouvait représenter une solution. Il s’agissait d’envoyer un signal très positif à la création d’entreprise. C’est le moment où nous nous sommes dit : « tiens il va y avoir un marché » et comme j’avais passé une partie de mes études en Angleterre, nous avons souhaité lancer quelque chose de très simple pour informer, aider et accompagner les créateurs dans le lancement de leur activité.

Nous nous sommes concentrés au début sur le démarrage et nous avons lancé un SAS intelligent qui permettait de faire toutes les déclarations en version très simplifiée depuis un robot que nous avons développé. Derrière, vous pouviez basculer sur un logiciel de comptabilité très simple. Il fallait garder l’ADN de l’auto-entrepreneuriat. Nous voulions que le digital soit au service de l’individu et non l’inverse.

Quelle a été la suite ?

Rapidement nous avons pris conscience qu’il fallait que nous prenions plus d’envergure, le sujet reste de rassembler les gens autour de ce statut/régime, selon le mot que l’on choisit. Personnellement je trouve que le mot « régime » est réducteur car les personnes se définissent en tant qu’autoentrepreneur et se valorisent en tant que tel : c’est un vrai fierté que de se lancer et créer sa propre activité. Nous avons développé au début Auto-Entrepreneur.fr comme une espèce de Wikipédia du démarrage d’activité et très vite nous avons créé un forum qui est devenu le plus actif de France.

Aussi, nous avons rapidement agrégé 1 000 000 de visiteurs uniques.  Nous nous disions qu’il fallait comprendre les autoentrepreneurs et que nous pouvions le faire au travers de la data. Nous cherchions déjà à agréger de la data afin de pouvoir capter les données et les analyser puis les transmettre à l’INSEE. Un seul objectif : mieux les comprendre car il ne s’agissait pas de tout mélanger car dire qu’un autoentrepreneur gagne environ 1000 € par mois, cela n’a pas de sens. La réalité est bien plus complexe et dépend du temps passé par exemple sur l’activité. Nous étions alors en 2012. Nous avons accompagné depuis en peu de temps 150 000 personnes à devenir autoentrepreneur. Aussi, nous voulions être l’unique interlocuteur et la référence. Aujourd’hui nous atteignons 4,5 millions de visiteurs uniques avec la somme de nos plateformes ! Pari qui nous semble donc réussi.

Et de là jusqu’à aujourd’hui ?

En 2016, nous avons constaté que nous étions devenu LE point d’entrée pour tous les Auto-Entrepreneurs de France donc que nous pouvions définir les besoins primaires grâce à l’ensemble des informations dont nous disposions. Au final, nous avons commencé par le flux pour construire, par la suite, notre offre de services. Nous avons construit avec eux plusieurs services même si nous avions déjà la création qui était en place et qui était payante car accompagnée par nos experts.

Nous l’avons rendue gratuite en ouvrant notre technologie à tous et nous avons lancé deux axes de travail dont le premier :  comment mieux les accompagner sur toute leur vie d’entrepreneur ? L’idée était de construire un bureau virtuel qui serait le seul endroit où les gens peuvent aller en mode SAS pour gérer toute leur autoentreprise.

Aujourd’hui, ils peuvent effectuer les factures et devis, la déclaration et le paiement des cotisations, le tout dans un seul endroit grâce aux robots que nous sommes les seuls à avoir en France et qui permettent ensuite de ventiler les déclarations aux bons endroits côté Etat….et très simplement ! Il fallait aider les autoentrepreneurs à se professionnaliser et nous avons décidé de tout simplifier. Le deuxième axe est la protection. Nous avons fait un tour rapide du marché et il devait y avoir deux ou trois offres pour les autoentrepreneurs. La première question sur les questionnaires était « combien avez-vous de salarié ». J’ai pensé qu’il fallait approfondir jusqu’au bout et je me suis mis à remplir le questionnaire. Je suis arrivé sur des niveaux de tarifications hallucinantes et des offres peu en adéquation avec les attentes des auto-entrepreneurs.

C’est comme cela qu’est née Simplis ?

Nous avons voulu continuer dans la simplicité et c’est comme cela que Simplis est né, 1ere assurance dédiée d’abord aux Auto-Entrepreneurs et à leur image : simple, moderne et accessible à tous. Ainsi, nous couvrons aujourd’hui les 1300 activités alors que les rares acteurs se sont spécialisés. Nous voulons rendre l’assurance accessible à tous, compréhensible et sans surprise. Nous avons le même niveau de garanties pour tout le monde et il n’y a que deux niveaux de différenciation côté prix et les gens comprennent très facilement que l’on assure pas au même tarif un moniteur de sport extrême et un graphiste qui travaille depuis chez lui.

Grâce à la puissance de notre communauté , nous avons pu lancer une offre compétitive qui couvre l’ensemble des activités. Nous sommes partis des gens pour construire le produit, ce qui a permis, en 18 mois à peine, de signer déjà 7 000 contrats. Aujourd’hui, en trois clics, nous permettons de recevoir une attestation et d’être assuré. Nous avons réalisé notre objectif : l’assurance professionelle comme un produit Amazon

Quel est votre enjeu désormais ?

Nos enjeux désormais sont de développer ces 2 axes : d’un côté lancer ce Bureau Virtuel, véritable solution 100% digital 100% Humaine qui va changer la vie des auto-entrepreneurs en leur faisant gagner du temps et les tranquilliser…et y ajouter de nouvelles fonctionnalités comme la banque, l’assurance, la création de sites internet et toujours plus de services intégrés et à tarifs ultra préférentiels grâce à la communauté.

 Et d’autre part, étendre les vertus de Simplis à l’ensemble des Indépendants. Nous venons d’ailleurs d’effectuer une levée de fond sur cette structure dont l’enjeu est de s’étendre à l’ensemble de la communauté. Cette marque veut s’étendre à toutes les sociétés de moins de 6 personnes. Désormais nous développons en offline des solutions pour les métiers du bâtiment. Nous sommes déjà à plusieurs centaines de contrats et finalement cela se passe bien.

Sur la partie SIMPLIS, la roadmap est un peu différente puisque nous voulons davantage de transparence. Sur la partie auto entrepreneuriat, nous allons sortir un produit qui va leur faire gagner du temps et les tranquilliser. Nous cherchons également à développer d’autres services comme la banque, l’assurance et à d’autres services connexes comme la création de site internet. Nous réfléchissons également à une assurance chômage privée et également une caution logement pour aider les indépendants à louer. Aujourd’hui, un indépendant qui a un revenu supérieur peut ne pas être celui qui va être sélectionné par rapport à un CDI. Enfin sur la partie assurantielle, nous allons peut-être chercher à nous développer à l’étranger.

Tu ne t’es pas lancé seul ?

Je me suis lancé avec un développeur qui est aujourd’hui le CTO et qui est le petit génie qui a développé tous ces robots, Raphael Prevost. Je pense aujourd’hui qu’on ne peut pas se lancer dans une aventure web sans développeur et sans associer l’ensemble de ses équipes. C’est d’ailleurs pour cela que nous réfléchissons au-delà d’investisseurs institutionnels solides à associer nos équipes qui sont le vecteur clé de notre croissance et de la réussite de ces 2 aventures !

Comment réduire la note de carburant de votre flotte automobile ?

Beaucoup d’entreprises disposent d’un parc automobile pour que ses collaborateurs puissent exercer leurs activités professionnelles à quelques kilomètres de celles-ci ou aux quatre coins du pays. La gestion et l’entretien de cette flotte provoquent des coûts et en cas de mauvaise maîtrise, peuvent engendrer un impact particulièrement négatif sur l’entreprise. La question du carburant prend une place centrale et peut devenir une véritable charge. Avec la hausse du carburant, l’entreprise peut vite se trouver à sec au niveau des finances. Ils existent cependant des solutions efficaces pour faire des économies et arriver au mieux à réduire la note de carburant sur le budget attribué au parc automobile. Voici quelques actions à effectuer pour réduire la consommation de carburant de votre flotte automobile.

D’après l’OVE (l’Observatoire du Véhicule d’Entreprise, ndlr) la part du carburant représente 17% du coût d’usage total de possession d’un véhicule d’entreprise. Selon une enquête de la CPME (La Confédération des petites et moyennes entreprises, ndlr) réalisée en novembre 2018 auprès de 341 dirigeants d’entreprises, la hausse du prix du carburant aurait un impact important pour les artisans, les TPE et les PME. 87 % des entreprises seraient ainsi impactés, entraînant pour 66 % d’entre elles, une réduction des marges, pour 58 %, une dégradation de la trésorerie et pour 16 %, la nécessité de reporter des investissements. Face à ces circonstances, elles ont pris certaines mesures : 35 % ont réduit ou aménagé les déplacements, 24% ont augmenté leurs prix de vente tandis que 11% ont acquis des équipements plus autonomes. Pour réduire la consommation de carburant de sa flotte et voir la note de frais diminuée, voici quelques solutions à mettre en place.

Favoriser l’éco-conduite et faire appel à des logiciels de gestion

Le comportement des collaborateurs au volant peut être la source d’un coût élevé en matière de carburant. Plusieurs études constatées par l’ADEME (L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, ndlr) montrent que la consommation de carburant pouvait augmenter de plus de 40 % si le conducteur conduit de façon trop agressive et inadaptée. L’éco-conduite, la technique de conduite automobile économe en carburant, écologique et économique est primordiale. Cela permet d’éliminer les mauvaises habitudes parfois inconscientes des conducteurs. Le simple fait de vérifier la pression des pneus chaque jour, de démarrer en douceur, de réduire sa vitesse, d’éviter de surcharger la voiture ou d’anticiper le trafic permettra à l’entreprise de voir sa note de carburant diminuée. En plus d’aider à respecter les engagements en matière d’environnement, l’éco-conduite a l’avantage de consommer moins et ainsi, de réduire les coûts d’exploitation. Il est alors important de former les salariés à l’éco-conduite. Des logiciels de gestion de flottes peuvent également aider les entreprises à faire des économies. Grâce à la géolocalisation, les entreprises sont en mesure d’identifier les trajets, le style de conduite et le trafic, avec pour finalité d’optimiser la conduite de leurs salariés.

Faire le choix des voitures électriques et hybrides

Les véhicules électriques ne sont pas encore très répandus dans la plupart des flottes d’entreprises, malgré ses avantages. La crainte des dirigeants et entrepreneurs : un coût d’usage élevé et une autonomie qui serait assez limitée. En 2017, les flottes d’entreprises n’ont ainsi compté que pour 26 % des ventes de voitures électriques, soit 6599 véhicules sur 25 000 écoulées. Elles ont donc acheté moins que les particuliers. Reste que selon une étude de l’association de consommateurs UFC-Que Choisir publiée en octobre 2018, les véhicules électriques et hybrides rechargeables seraient moins onéreux au bout de quatre ans que celles roulant à l’essence ou au diesel. Pour cela, elle a récolté des données des différents véhicules.  Selon l’association, pour une voiture neuve, « le coût total d’un véhicule électrique est plus faible que celui d’un diesel (coût total de propriété inférieur de 3%) ou d’une essence (5%) dès quatre ans de possession » notamment au moyen de la prime à l’achat et d’un coût en énergie et en entretien faible. Le coût total par an d’une voiture électrique neuf serait alors de 940 euros, puis de 1017 euros pour une voiture qui date de 10 à 16 ans, soit bien loin des 1181 et 1461 euros par an de l’automobile diesel et essence. À cela, s’ajoute un régime fiscal avantageux comme la prime d’achat écologique de 6000 euros. Des entreprises comme La Poste ont fait le choix de l’électrique : elle dispose de 36 000 véhicules, soit la plus grande flotte électrique du monde.

Avec le développement de plus en plus important des véhicules autonomes et électriques, quelques start-up proposent aussi de développer des carburants alternatifs pas comme les autres. La jeune pousse écossaise Celtic Renewables crée en janvier 2012 par le professeur Martin Tangney a une solution pour éviter de consommer des carburants traditionnels, en proposant un biocarburant atypique. Son nom : Biobutanol. Celui-ci vient des résidus de la production de la boisson alcoolisée qu’est le whisky. Produit via les grains d’orges concentrés en sucre, les « draff » et le liquide de la levure le « pot ale », utilisés pour la fermentation, ce carburant pourrait selon la start-up remplacer l’essence ou le gazole et fournir 25 % d’énergie en plus dans un litre que les autres biocarburants. L’entreprise a testé le produit dans le réservoir d’une Ford Fiesta, qui s’est mise à rouler normalement. Le potentiel est énorme puisque l’industrie du whisky produit plus de 750 000 tonnes de « draff » et 2 milliards de litres de « pot ale », qui pourraient alors se transformer en millions de litres de biocarburants. Quant à Quantafuel, une start-up norvégienne, elle a fait le pari de transformer les déchets plastiques en carburants et estime qu’elle pourrait fabriquer à l’aide de son savoir-faire, 350 barils de diesel et d’essence par jour dès 2019 et de 30 000 à 40 000 barils d’ici une décennie.

Weezevent : révolutionner et innover la billetterie en ligne

Fondée en 2008 par Pierre-Henri Deballon, Sébastien Tonglet et Yann Pagès, Weezevent, spécialisée dans la billetterie en ligne, est l’un des acteurs qui bouscule le secteur de l’événementiel. Face à un marché vieillissant, l’entreprise dijonnaise propose une solution innovante et peu coûteuse aux organisateurs d’événements. Malgré les difficultés qui peuvent survenir à tout moment, son maître mot est de se réinventer et d’innover sans cesse. 

« Weezevent, c’est une solution qui permet à des organisateurs d’événements, en quelques secondes et en quelques clics de façon très simple de créer une billetterie, qui va leur permettre de vendre des billets lors d’événements professionnels, de spectacles ou encore de conférences. » résume Pierre-Henri Deballon, son cofondateur. Un concept qui marche puisqu’aujourd’hui, la société a permis de distribuer plus de cinquante millions de billets pour des événements de tout type et de toute taille. Elle a équipé plus de 400 festivals comme le célèbre Hellfest et les Vieilles-Charrues ainsi que des marques comme Red Bull et des clubs de Ligue 1 notamment le PSG.

Elle a remporté le prix Deloitte de la société européenne à la plus forte croissance en 2014. L’idée germe lorsque Pierre-Henri Deballon et Sébastien Tonglet, organisateurs d’événements, ne trouvent pas d’inscriptions en ligne qui répondent à leurs besoins et se décident avec Yann Pages à créer une solution performante, qu’ils ne peuvent obtenir auprès de leur confrères.

Une stratégie en trois points

Pour s’imposer sur le marché de la billetterie, les fondateurs ont choisi une stratégie basée sur trois axes essentiels. Dans un marché avec un monopole historique, dominé par des acteurs comme Fnac, le premier axe de Weezevent était d’innover dans un secteur qui ne se renouvelait plus et qui était uniquement concentré sur un modèle pré-établi. Le deuxième axe était de mettre l’accent sur ce que souhaitaient les clients et de ne pas se tromper dans leurs choix, en proposant le produit qui était attendu sur le marché.

Le troisième axe a été de se focaliser sur l’aspect économique avec un business model assez basique avec lequel l’entreprise ne prend une commission que sur les billets vendus. Si des organisateurs proposent des événements gratuits ou s’ils ne rencontrent pas le succès espéré, ils n’ont ainsi pas à engager des frais et des investissements trop conséquents. « Avec ce modèle-là, avec des commissions faibles, un euro par billet, cela nous a permis d’apporter une innovation, qui convient bien aux clients et qui diffère de ce que font les acteurs existants » explique le cofondateur.

Des difficultés et des défis permanents…

Tout n’a pas été facile pour autant puisque la société a traversé des difficultés et des défis, qu’ils ont parfois dû débaucher sur des échecs. Mais Pierre-Henri Deballon relativise ces épreuves qui permettent à chacun de s’améliorer :« Pour créer une entreprise, il faut aimer les soucis, si vous n’aimez pas résoudre les problèmes, il ne faut surtout pas créer d’entreprise. Le plus important, et ce qui explique le succès de Weezevent, c’est que nous avons rencontré une succession d’échecs, mais qui n’étaient assez graves pour que la société périclite et surtout nous nous sommes efforcés à ne pas les répéter afin d’apprendre et de nous améliorer. ». Les fondateurs ont eu beaucoup de mal à lever des fonds.

Cinq années, avec beaucoup de temps et d’énergie dépensés, ont été nécessaires pour y arriver après des revers en business angel et en série A (second tour de table d’investissement, ndlr). « Après c’était aussi formateur, cela nous a permis d’affiner notre business model, de continuer à prouver, par les chiffres et par l’attraction de la société, qu’il y avait un vrai modèle derrière. Nous étions focus dessus pour prouver à tous ceux qui ne voulaient pas investir chez nous, qu’ils avaient tort. Je crois que nous leur avons plus que prouvé. » souligne l’entrepreneur.

… mais aussi du côté des équipes

Du côté des équipes de produits et de développeurs, les débuts ont été un peu timides, tant il n’était pas évident pour les dirigeants de trouver les mots justes pour les amener là où ils voulaient aller. Mais leur principale erreur, c’est d’avoir voulu se lancer trop tôt à l’international en faisant notamment une traduction de leur site. Une perte d’énergie et de temps au détriment du marché français selon Pierre-Henri Deballon : « En réalité, il ne fallait pas seulement traduire un site, il fallait qu’il y ait une équipe sur place qui nous suive. L’ambition était prometteuse mais les moyens et le timing n’étaient pas pertinents, nous aurions pu nous concentrer encore davantage à ce moment sur le marché français, dans lequel nous n’existions pas encore. »

Se réinventer pour marquer l’innovation et le dynamisme

Face à la concurrence, l’entreprise veut se différencier et montrer qu’elle est là pour durer. « Nos concurrents aujourd’hui sont pilotés par des managers, qui n’ont pas été des organisateurs d’événements, qui n’ont pas créé de sociétés mais plutôt qui se sont concentrés sur une carrière. Ils sont de passage. Ils ont une vision à très court terme sur deux ou trois ans. Nous, nous sommes en train de construire un modèle, nous ne sommes pas là pour prendre quelques parts de marché et de plus-value puis nous en aller. » Afin de montrer que Weezevent est une entreprise dynamique, qui se réinvente constamment et innove toujours autant, les dirigeants ont décidé de faire évoluer son image, à l’occasion des dix ans de la société.

Un nouveau logo et un nouveau site web ont été mis en place tandis qu’une clarification de son offre a été entreprise. Un moyen de mettre en lumière la réalité actuelle de l’établissement. « En termes de stratégie, il y avait un enjeu pour nous. Au début, nous avons créé un produit d’un seul bloc, dans lequel nous pouvions réaliser plein de choses, puis nous nous sommes rendu compte qu’il y avait des usages incontournables comme le ticketing pour éditer des billets ou des invitations, la partie contrôle d’accès et puis la partie cashless que nous avons lancées et qui équipent pratiquement tous les festivals français et de plus en plus de festivals européens. » indique le cofondateur. A partir du diminutif « Weez », ils ont alors adapté leur produit autour de 4 applications : WeezTicket, WeezAccess, WeezPay et WeezTarget.

Les trois solutions en détail

La première est une solution de billetterie, d’inscription en ligne et de vente sur place qui effectue notamment la gestion d’invitations tandis que la deuxième permet un contrôle d’accès et de suivi des entrées pour tous les types d’évènements via une application mobile ou des terminaux de scan professionnels. La troisième est une solution de paiement cashless (« sans monnaie » en français, solution de paiement dématérialisé via technologie NFC offrant la possibilité d’utiliser une carte, clé, bracelet comme porte-monnaie, ndlr) tandis que la dernière est un logiciel de Gestion de Relation Client qui permet aux organisateurs d’analyser et d’exploiter leurs bases de données pour des communications ciblées et personnalisées. « Cette nouvelle stratégie fait partie de la maturation de notre entreprise, qui va continuer à grossir et à se structurer. »

Un projet de développement clair

Niveau projet dans l’avenir, Weezevent a un objectif clair et précis. L’entreprise souhaite accélérer son développement à l’international. « Aujourd’hui, 95 % de nos chiffres sont réalisés sur le marché français et tout l’enjeu, c’est que notre société fasse plus de 50 % à l’étranger dans les années qui viennent. Réussir là où beaucoup d’entreprises françaises échouent et faire un bon cocorico avec notre drapeau dans tous ces pays. » En très forte croissance, la société a implanté cinq bureaux à Paris, Montréal, Madrid, Londres et Lausanne et réalise des ventes dans plus de trente pays.

Son enjeu est de continuer à avancer et de surtout devenir un acteur incontournable. Pour cela, elle a changé son logiciel, passant d’une entreprise franco-française à une firme plus ouverte sur le monde. « Nous cherchons à recruter des gens qui soient au minimum bilingues et des profils avec plus d’expérience, qui nous font gagner du temps et nous aident à structurer car ils sont meilleurs que nous sur des sujets que nous leur confions alors qu’au début, nous avons travaillé plutôt avec des stagiaires et nous étions souvent plus expérimentés qu’eux. » précise Pierre-Henri Deballon.

La fin des levées de fonds ?

Si les deux fondateurs ont cherché à réaliser des levées auprès de Business Angels au début de l’entreprise, aujourd’hui le but n’est plus de le faire par ce biais. « Nous ne souhaitons pas faire d’autres levées de fonds. Avec ces dernières, vous vous associez avec vos actionnaires, avec des contraintes et un cadre un peu moins libre. Nous avons envie de garder le plus de liberté possible et surtout, nous avons le luxe de pouvoir le faire car la société est rentable. Nous finançons plutôt nos projets avec de la dette ou en allant chercher des fonds par le biais d’emprunts qui nous permettent ensuite de faire des acquisitions et de continuer le développement de l’entreprise. »

À vous de l’appliquer dans votre boîte !

  • Beaucoup travailler. Il faut être prêt à bosser sans compter les heures car cela finit par payer.
  • Être bien accompagné. Quand on crée une société, cela prend beaucoup de temps et d’énergie. Il faut que les personnes l’acceptent pour qu’il n’y ait pas de poids qui pèse en plus.
  • Former une équipe avec son associé. Le succès de Weezevent, c’est la voix d’un duo. Sans cela, nous n’aurions pas pu créer celle-ci.
  • Bien recruter. C’est vous qui portez le projet, mais pour qu’il marche, il faut que vous recrutiez des personnes qui ont des qualités et un profil identique au vôtre.
  • Se servir et s’appuyer sur les défauts des concurrents. Leur immobilité vous permet d’être plus fort qu’eux.
  • Être malin c’est-à-dire, au début, faire avec peu de moyens mais être inventif.
  • Casser les codes. Ne pas hésiter à sortir des lignes tracées dans lequel on veut vous enfermer et être en rupture avec les pratiques habituelles du marché.
  • Ne pas se lancer trop tôt à l’international. Il faut ne pas sauter les étapes. D’abord être champion dans son pays.
  • Savoir se séparer des gens de façon intelligente en prenant beaucoup de recul si cela s’avère nécessaire.
  • Communiquer avec ses équipes, s’aligner et faire passer des messages pour pas être seul à porter tout le projet.