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Le succès du démarrage d’une entreprise espagnole d’affrètement de bateaux

Il n’y a rien de mieux que de louer un bateau pour passer un agréable moment de détente quand on est en vacances… Auparavant, cela n’était possible que pour quelques personnes, mais aujourd’hui, grâce à Nautal et à son économie collaborative, c’est beaucoup plus abordable pour une grande partie de la population.

La première agence de location en ligne.

Cette startup à succès est née en 2013 et est actuellement la première agence de location en ligne de bateaux skippés et non skippés en Espagne. L’entreprise possède 9000 bateaux dans le monde entier avec un service personnalisé en 6 langues. L’entreprise est née, comme la majorité des entreprises collaboratives, de la réflexion sur la sous-utilisation des navires dans les ports. Cela est dû en partie au coût élevé de la navigation. De cette idée simple est née Nautal, qui a maintenant des ramifications en France, en Allemagne, en Italie et sur le marché britannique.

Cette société compte 10 000 marins. La société  reçoit plus de 500 000 visites par an. Elle est en passe de devenir le leader mondial de la location de bateaux en ligne. Elle offre des conseils d’experts et de transparence quant aux conditions de location, d’évaluation et concernant l’état des navires.

Nautal a pour objectif d’offrir la location de bateaux pour tous.

Son offre de base est supérieure à 1.000 euros par semaine. Mais si vous partagez la location du bateau avec un groupe d’amies, vous pouvez obtenir la location d’un voilier à partir de 1.500 par semaine. Si votre groupe comprend six personnes et cela pendant une semaine, le coût par personne sera inférieur à 36 euros par jour. Cela devient tout de même plus abordable en soi.

Le plan d’expansion de l’entreprise

Cette startup a clôturé dernièrement un plan de financement avec un capital de plus de 2 millions d’euros.

Avec ce financement, Nautal entend commencer son expansion aux Etats-Unis et prévoit de tripler son chiffre d’affaires par rapport à l’année dernière.

Cet investissement est le plus important jamais réalisé par la société espagnole nautica.

Ses principaux domaines d’activité.

Les dernières études ont montré que le loyer moyen est compris entre 500 et 7.500 euros, selon le type de bateau. Les lieux ou les villes avec la plus grande demande sont les îles Baléares, Alicante et Barcelone. La société espère que son lancement aux États-Unis et l’augmentation du capital conjugués lui permettront de faire face à la concurrence d’autres concurrents établis.

Quand des start-up technologiques s’investissent dans l’entrepreneuriat social

Apparu au cours des années 1990 en Europe et aux États-Unis, l’entrepreneuriat social est une autre façon d’entreprendre qui séduit petit à petit les individus qui souhaitent se lancer dans le monde de l’entreprise. Elle place l’efficacité économique au service de l’intérêt général, porté par des projets liés à des enjeux fondamentaux, notamment le développement durable. Conscientes que les nouvelles technologies sont une source impressionnante de moyens possibles pour résoudre au quotidien des problèmes sociétaux comme le chômage ou encore environnementaux comme le réchauffement climatique, de nombreuses start-up s’impliquent de plus en plus dans cette manière d’entreprendre. Découvrez des jeunes pousses qui mettent leurs solutions innovantes au service des questions sociales et sociétales.

Selon la 5e édition du Baromètre de l’Entrepreneuriat Social réalisée en 2017 par Convergences (groupe français de réflexion, de mobilisation et de plaidoyer en faveur du développement durable) en partenariat avec des instituts de sondages, banques et associations comme OpinionWay,Bnp Paribas et FranceActive, l’entrepreneuriat social séduit. Pour un Français sur trois, les entrepreneurs sociaux sont les acteurs les plus innovants dans la résolution des problèmes sociaux et environnementaux. 60 % des jeunes de 18-24 ans sont attirés par le secteur de l’économie sociale et solidaire, dont 45 % souhaiteraient lancer leur propre entreprise. Dans une enquête publiée en 2018 par Opinion Way pour Ashoka (organisation internationale soutenant les solutions entrepreneuriales les plus innovantes, ndlr), les entrepreneurs sociaux sont 49 % à résoudre en priorité le changement climatique, 41 %, le chômage et 28 %, la pauvreté. 57 % des personnes interrogées considèrent que leurs perspectives de développement sont assez bonnes dans l’Hexagone, quand ils sont respectivement 65 % et 64 % à le penser pour l’Europe et le monde. Enfin, 60 % des entrepreneurs sociaux associent le numérique à l’entrepreneuriat social. Zoom sur quelques start-up qui utilisent leurs innovations pour tenter de résoudre les problèmes de société.

Zéphyr Solar et sa plateforme aérienne autonome en énergie

Lancée en février 2016 par deux étudiants, Julie Dautel et Cédric Tomissi, la start-up Zéphyr Sola a mis en place une technologie de panneaux solaires, intégré à un ballon de trois mètres de diamètre, recouvert d’un matériau photovoltaïque. Objectifs avec leur produit : avoir un impact sociétal positif, en fluidifiant l’action des services d’urgence, un impact environnemental en proposant une solution propre en lien avec la biodiversité et un impact financier, en réduisant les besoins d’infrastructures. Gonflés à l’hélium en quelques minutes, les ballons se déploient rapidement et sans infrastructure au sol, disposant de fonctionnalités embarquées comme une caméra, une antenne et d’autres technologies en cas de besoins. Ils peuvent transporter en hauteur plusieurs panneaux solaires, permettant d’installer des unités de production énergétique propres et durables selon les contextes et les nécessités. En cas de crises ou d’urgence humanitaire, la plateforme aérienne peut établir un réseau de télécommunications en une heure, facilitant la coordination des secours et le contact avec la population. Elle permet de couvrir des terrains isolés et étendus, réduisant les risques d’intrusion et de détérioration de sites importants comme une zone industrielle ou la faune locale. En complément de l’accompagnement des populations en situation de précarité énergétique, le dispositif peut aussi être déployé dans le cas d’événements culturels et sportifs pour désengorger le réseau télécom et soutenir efficacement les services de protection civile. Des PME et des grandes entreprises comme Nokia ont montré leur intérêt pour le produit. Des organisations non gouvernementales sont également séduites par ce dispositif comme la Croix-Rouge française.

Glowee et sa source de lumière naturelle

Fondée en 2014 par Sandra Rey, la jeune pousse Glowee réinvente la production de lumière en utilisant la technologie que la nature a sous la main, la bioluminescence. Cette réaction chimique permet à certains organismes marins comme des poissons, des calamars et des méduses de faire naître une source lumineuse. Cette énergie d’éclairage vivante, provenant directement de l’environnement naturel, à la croisée du biomimétisme (désignant les ingénieries inspirées du vivant, ndlr) et de la biologie synthétique, peut permettre de révolutionner la façon de produire, de consommer et d’illuminer. Sans consommation d’électricité ni émission de pollution lumineuse, cette lumière biologique est une alternative crédible permettant de réduire l’impact environnemental de la lumière électrique et de protéger l’environnement tout en offrant un confort, un bien-être et de nouvelles possibilités d’adaptations de mise en lumière. Elle répond donc aux problématiques écologiques, mais aussi aux problématiques économiques et commerciales. La start-up prélève les bactéries bioluminescentes dans une coque organique, biodégradable, transparente et adhésive aux surfaces vitrées, la solution de Glowee est transparent le jour et luminescent la nuit, permettant à terme, d’éclairer les panneaux publicitaires, les rues, les magasins pour ensuite se concentrer sur l’éclairage des villes. La lumière naturelle et instantanée peut aussi être intégrée dans des produits en lien avec le sport, les cosmétiques ou le luxe. La jeune pousse a déjà séduit plusieurs marques et entreprises comme Adidas, LVMH ou AccorHotels, pour des présentations de produits ou des événements.

Les acteurs français de la « Tech For Good », qu’ils soient entrepreneurs, accélérateurs de start-up ou investisseurs issus de l’innovation technologique et scientifique, se fédèrent aujourd’hui autour d’un mouvement, la FEST (France Eco-Sociale Tech, ndlr), abrité au sein de France Digitale (association d’intérêt général qui réunit entrepreneurs et investisseurs du numérique pour promouvoir l’économie numérique auprès des pouvoirs publics, ndlr). Réunissant plus de 70 adhérents, la structure a pour ambition de renforcer l’émergence d’un véritable écosystème d’entrepreneurs utilisant leurs technologies et leurs innovations pour répondre aux dix-sept objectifs de développement durable mis en place par les Nations Unies. Les enjeux sociétaux comme le chômage, le changement climatique, les inégalités sociales ou encore la pauvreté sont ainsi pris en compte. La FEST veut via ses actions, promouvoir des exemples inspirants, des solutions et des bonnes pratiques pour susciter des vocations et faire évoluer les mentalités des citoyens sur ces sujets importants, tout en portant avec elle, des propositions concrètes pour les communiquer  auprès des institutions publiques et privées. D’autres structures qui portent en eux l’innovation sociale existent dans l’Hexagone comme Le Mouves ou le Social Good Accelerator.

Transmission d’entreprise : que dit le Pacte Dutreil ?

Le pacte Dutreil est l’outil par excellence de la transmission d’entreprise familiale. Il favorise notamment la réduction des droits de succession et de donation. Autrement dit, la transmission des parts ou actions des sociétés et des entreprises individuelles ayant une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale, bénéficie d’une exonération sous certaines conditions, qu’il s’agisse de la transmission par donation ou par succession. Et ce, en pleine propriété comme dans le cadre d’un démembrement de propriété.  Faites le point sur toutes les informations clés pour savoir ce que dit le Pacte Dutreil de la transmission d’entreprise.

Les conditions de l’exonération Dutreil pour les sociétés

Quant aux sociétés, quel que soit leur régime fiscal, les donations d’usufruit ou avec réserve d’usufruit peuvent jouir de l’exonération partielle qui s’applique lors d’une transmission d’entreprise à la valeur de l’usufruit ou de la nue-propriété. Aussi, les titres des sociétés holdings animatrices de groupes sont éligibles à ce dispositif. Néanmoins, il est nécessaire que les titres fassent l’objet d’un engagement collectif de conservation d’une durée de deux ans à compter de la date de l’enregistrement fiscal ou de la signature de l’acte le constatant. En outre, cet engagement doit porter sur au moins 20 % ou 34 % des titres. Il est réputé acquis lorsque le défunt ou le donateur détenait depuis deux ans au moins le quota sus indiqué (20 % ou 34 %) avant l’opération de transmission d’entreprise et exerçait la fonction de direction requise ou son activité principale au sein de la société depuis au moins deux ans. En l’absence d’engagement collectif pris avant la transmission par décès, l’engagement collectif de conservation peut encore être conclu dans les 6 mois du décès par les héritiers ou légataires.  Cela étant, il ne faut pas ignorer qu’au moment de la transmission par décès ou donation, chacun des héritiers, légataires ou donataires doit à son tour s’engager à conserver les titres transmis pendant quatre ans. L’un d’eux doit, pendant la durée de l’engagement collectif et pendant les trois années qui suivent la transmission d’entreprise, exercer son activité principale ou des fonctions de direction dans la société transmise.

Les conditions de l’exonération Dutreil pour les entreprises individuelles

Les entreprises individuelles peuvent bénéficier également du pacte Dutreil. La première condition étant que la structure soit détenue par le défunt ou le donateur depuis au moins deux ans. Mais, aucun délai n’est exigé en cas d’acquisition à titre gratuit ou de création de l’entreprise transmise. Chacun des héritiers, légataires ou bénéficiaires, doit prendre l’engagement individuel dans la déclaration de succession ou l’acte de donation de garder la firme pendant une durée minimale de 4 ans après la transmission d’entreprise. De plus, l’un d’eux doit poursuivre l’exploitation de l’entreprise pendant 3 ans à compter de la transmission. Enfin, afin d’être éligible à l’application du pacte Dutreil Transmission, il est nécessaire que la société ait une activité opérationnelle prépondérante (industrielle, commerciale, agricole ou libérale), donc pas une activité civile prépondérante.

Pour en savoir plus sur la cession de fonds de commerce, c’est par ici.

Un engagement additionnel pour les bénéficiaires

Le pacte Dutreil impose aux donataires et héritiers de conserver leurs actions ou parts sociales pendant quatre années supplémentaires à la fin de l’engagement collectif de deux ans (soit un total d’au moins six ans). Par ailleurs, il faut préciser que l’engagement collectif et l’engagement individuel ne se succèdent pas automatiquement après la transmission d’entreprise. Enfin, s’il arrivait qu’un signataire ne respecte pas son engagement individuel de conservation, cela ne saurait affecter l’avantage fiscal des autres bénéficiaires du pacte.

L’objet publicitaire : un outil de communication puissant pour les entreprises

Pour entretenir sa clientèle, une entreprise doit savoir s’imposer et garder une certaine visibilité auprès de son public (clients, prospects, partenaires et fournisseurs). L’objet publicitaire est un véritable levier de communication pour vous faire gagner en visibilité.

L’intérêt de la distribution d’objet publicitaire

Offrir un cadeau d’entreprise est un moyen de communication qui reste original et impactant. Cependant, avant toute chose, il est indispensable que l’entreprise ait sa propre identité. Votre charte graphique doit correspondre à une image, un logo et tous autres éléments graphiques propres à votre entreprise. Votre identité va ensuite figurer sur vos objets publicitaires.

  • Un vecteur de fidélisation

Tout le monde aime recevoir un cadeau. C’est pour cette raison que la publicité par l’objet connaît toujours un réel succès auprès des professionnels. À travers des cadeaux personnalisés, l’entreprise fidélise sa clientèle en lui faisant plaisir. C’est aussi un moyen efficace pour montrer la reconnaissance de l’entreprise à ses clients et pour réaffirmer sa présence sur son marché. Ainsi, il est fréquent d’offrir un cadeau en fin d’année à ses meilleurs clients et fournisseurs.

  • Un outil de visibilité

Pour survivre, une entreprise a besoin de se démarquer de la concurrence. Pour y arriver, elle a besoin de montrer son identité à ses clients. La communication à travers l’objet publicitaire se révèle être une excellente solution pour renforcer le sentiment d’appartenance à la marque. Ainsi, l’objet publicitaire va être rattaché à l’identité propre de l’entreprise émettrice, et toutes les fois que le client utilisera l’objet offert, il se référera naturellement à l’entreprise émettrice.

  • Un outil pour lancer un nouveau produit

Quelle que soit l’envergure d’une entreprise, le lancement d’un nouveau produit doit toujours s’accompagner d’une campagne publicitaire efficace. Dès la sortie d’un nouveau produit, il faut que celui-ci attire l’œil des prospects. Ainsi, adopter un objet publicitaire comme support de lancement se révèle être une stratégie marketing efficace.

Le choix de l’objet en fonction des cibles

Le choix est large en matière de goodies, en passant par les calendriers, les stylos jusqu’aux porte-clés. Ainsi, pour assurer l’efficacité du message, il convient de bien choisir l’objet publicitaire en fonction de son audience. Pour ce faire, plusieurs facteurs doivent être pris en compte.

Avant tout, il convient de choisir la nature, la quantité et la qualité du produit. L’objet doit être choisi en fonction de vos cibles, et pour pouvoir garantir une grande efficacité, il doit être utile à votre cible.

De plus, pour être percutant, l’objet publicitaire sélectionné doit témoigner d’une grande originalité. Toutefois, pour éviter de tourner dans le ridicule, il faut trouver la balance parfaite entre originalité et utilité. En effet, il faut admettre qu’un objet trop classique ne permet pas à l’entreprise de se démarquer de ses concurrents.

Définir un budget et un mode de distribution

Le choix en matière d’objet publicitaire est très large. Stylos, t-shirt, ouvre-bouteilles, casquettes, calendriers, biscuits personnalisés, objets de déco, blocs note, clés USB personnalisée, ou encore toto bag. Le budget, la qualité et la quantité souhaitée influent grandement sur le choix de l’objet publicitaire. Vous pouvez par exemple opter pour des bonbons personnalisés, à partir de 0,52 l’unité pour 500 pièces.

Une fois le budget fixé et l’objet à distribuer sélectionné, il convient maintenant de sélectionner le mode de distribution. L’entreprise a le choix entre la remise en main propre ou l’expédition par courrier. Parmi ces différentes solutions de distribution, c’est la remise en main propre qui assure la plus grande efficacité, car ce mode de distribution permet de pouvoir échanger avec son audience.

Ces start-up à la conquête du marché de la maison connectée

L’ère du numérique et des nouvelles technologies a complètement bouleversé les habitudes de chacun à travers le monde, dans de nombreux secteurs comme la santé, le commerce ou encore l’éducation. Le logement a également été touché avec la domotique, cet ensemble de techniques de gestion automatisée visant à assurer des fonctions de sécurité, de confort, de communication ou de consommation d’énergie. La maison devient alors de plus en plus intelligente et connectée pour servir au quotidien, des consommateurs avides de systèmes et produits qui facilitent leur vie. Le secteur de la maison connectée n’en finit plus de progresser d’année en année et des start-up en profitent pour partir à sa conquête et développent un tas de produits et de services innovants. Découvrez-en quelques-uns.

La FFD (Fédération Française de Domotique, ndlr) estime le marché français de la maison connectée à 1,6 milliard d’euros en 2017. Elle se base sur les chiffres de ventes des objets connectés pour la maison publiés en début d’année par l’institut d’études de marché et d’audit marketing, GfK (Gesellschaft für Konsumforschung, « société pour la recherche sur la consommation » en français, ndlr) à l’occasion du MedPi 2018, événement consacré au business Hi-Tech du retail, qui avait lieu à Paris, en avril dernier. D’après les prévisions du Statista Digital Market Outlook (rubrique sur l’économie digitale du portail de statistiques et d’études de marché Statista, ndlr), ce secteur devrait atteindre à l’horizon 2021, un chiffre d’affaires de plus de 2 milliards d’euros. La maison connectée représenterait 57 % des ventes globales de la domotique aujourd’hui et 42 % des Français et Françaises affirment savoir ce qu’est une maison connectée. Conformément à l’étude du site Immobiliare-Neuf.fr,  53 % des Français n’ont pas d’objets connectés dans leur maison, mais près de 63 % veulent s’en équiper et près de la moitié seraient intéressés par l’achat d’un logement pré-équipé de ces nouvelles technologies. Voici une sélection de deux jeunes pousses qui cherche à transformer votre maison.

Caspar.AI et ses maisons s’adaptant aux émotions et habitudes

Fondée en janvier 2015 par Ashutosh Saxena et David Cheriton, professeurs et chercheurs en informatiques, la start-up californienne Caspar.AI, prénommée auparavant The Brain of Things, a pour but de créer des maisons et appartements ayant la capacité de comprendre les émotions de ses occupants et de s’adapter constamment à ses habitudes ainsi qu’à ses attentions quotidiennes. Elle a ainsi développé une solution qu’elle a intégrée dans plusieurs de ses biens immobiliers construits et proposés à la vente. Les maisons sont munies d’une vingtaine de détecteurs de reconnaissance visuelle et sont alors capables de comprendre le contexte et de prévoir à l’avance, les besoins des habitants grâce à des technologies centrées sur le deep learning et l’intelligence artificielle. Elles collectent et analysent un ensemble de données, pour proposer un scénario adapté. En fonction de l’humeur de l’utilisateur et de l’endroit où il se situe, l’éclairage s’allume ou s’éteint et l’intensité se règle automatiquement. Rien qu’au son de la voix et selon la routine de l’occupant, le chauffage et la climatisation s’ajustent. L’habitation peut également activer la machine à café, allumer le grille-pain ou ouvrir les stores en fonction du temps et les refermer lorsque le soleil se met à éblouir intensément les occupants.

Swidget et sa solution rendant les habitations intelligentes

Les maisons du futur seront sûrement et totalement intelligentes dans quelques années. Mais une question subsiste : Comment faire pour intégrer la domotique dans des habitations qui existent déjà depuis des décennies ? La jeune pousse canadienne Swidget créée en 2017 par Lowell Misener et Chris Adamson a la solution pour les transformer en de véritables Smarthomes. Elle a ainsi conçu une prise électrique avec plusieurs inserts modulaires de différentes couleurs, capable de prendre le rôle d’un appareil connecté différent chaque jour, sur l’ensemble de la maison. Installée à l’aide du câblage existant, elle est capable de se connecter au réseau Wi-Fi et de fonctionner de manière totalement autonome. Les éléments insérés dans la prise la transforme alors en détecteur de mouvement qui informent sur des activités suspectes en cas d’absence, en bougie en diffusant un parfum et une lueur apaisante, en caméra pour surveiller les animaux et les enfants présents au domicile ou encore en capteur permettant de mesurer la température, le taux d’humidité et de monoxyde de carbone dans toutes les zones de la maison. Ces différentes fonctionnalités peuvent être contrôlées via une application installée sur un smartphone ou une tablette ainsi que par l’intermédiaire des assistants connectés comme Google Home et Alexa. Financé par une campagne de crowdfunding sur Indiegogo, le produit de Swidget est aujourd’hui en précommandé sur leur site internet : le prix varie de 28 à 441 euros, selon le nombre d’inserts choisis.

Les grands groupes industriels spécialisés dans les produits et systèmes pour installations électriques et réseaux d’informations domestiques comme Leroy Merlin ou encore les géants du web comme Apple, Google ou Samsung cherchent à surfer sur ce marché. C’est notamment le cas de groupe français Legrand. Elle vient de racheter début novembre, la start-up tricolore Netatmo, connue pour ses objets connectés, comme des caméras intérieures et extérieures intelligentes permettant d’être alerté en cas d’intrusion dans le domicile, des thermostats maîtrisant la température et économisant de l’énergie ou encore des stations météo. La jeune pousse a obtenu un chiffre d’affaires de 45 millions d’euros en 2017. En réalisant ce rachat, Legrand souhaite utiliser l’expertise et la popularité de la start-up pour se renforcer dans le domaine de la domotique. Le groupe veut également transférer ses propres produits dans un monde connecté, étant donné que seulement 30 produits sur 80 sont connectés dans son catalogue. Les compétences et les innovations de Netatmo lui seront utiles notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Cadeaux d’affaires, ne perdez plus de temps !

Noël approche à grands pas et ce sera bientôt l’heure de découvrir les cadeaux que chacun a offert à l’autre. Cette fête a aussi son impact dans l’entreprise car c’est l’occasion pour son dirigeant d’offrir des présents à ses salariés et ses clients. Les cadeaux d’affaires, même en dehors des fêtes de fin d’année, sont des outils primordiaux de communication permettant de fidéliser la relation avec les clients et de motiver les collaborateurs tout en renforçant leur appartenance à l’entreprise. Pour se démarquer de la concurrence, les goodies sont les meilleurs atouts sur lesquels les entrepreneurs peuvent jouer la carte de l’originalité.

Les cadeaux d’affaires ont toujours la cote. Le marché a été évalué en 2016, à plus de 850 millions d’euros. Les entreprises sont encore nombreuses à se tourner vers ce genre de procédé marketing pour entretenir un lien avec ses clients et ses salariés. L’étude de Omyagué (salon spécialisé dans le cadeau d’affaires, ndlr) le démontre bien. Les budgets consacrés par les sociétés aux cadeaux d’affaires ne sont guère à sous-estimer : 43,1 % d’entre elles ont consacré en dessous de 30 euros, 32,8 % entre 30 et 65 euros tandis que 18,1 % alloueraient entre 65 et 150 euros. Toujours d’après l’étude, pour 65,9 % des sociétés interrogées, l’objectif prioritaire des cadeaux d’affaires est de stimuler et de motiver les partenaires et collaborateurs, quand 56,1 % déclarent que c’est pour fidéliser et entretenir l’amitié. 71 % d’entre elles choisissent les présents selon leur prix alors que 65 % les sélectionnent en fonction de l’originalité. Difficile de choisir où trouver des présents qui répondent à vos objectifs, mais des sites peuvent vous aider et vous proposer en peu de temps des goodies originaux.

Les goodies, des objets marketing efficaces

Chacun est à l’affût d’une méthode concrète et percutante pour fidéliser ses clients, ses collaborateurs tout en augmentant son image de marque. Les goodies sont des objets essentiels dans cette stratégie de séduction. On les définit souvent comme des cadeaux publicitaires, mais ils sont à tort considérés comme des gadgets de faible qualité. Ils contiennent à travers leurs différents aspects, le nom, l’adresse ou encore le logo d’une entreprise. Les goodies ont des avantages certains, comme une performance et une qualité à toute épreuve. Sous forme de stylos, sacs, clé USB ou mugs, ils ont la capacité de résister des années et donc d’imprégner sans qu’ils s’en rendent compte la mémoire des clients. Selon une étude menée en 2017 par CSA Research pour la 2FPCO (La Fédération Française des Professionnels de la Communication par l’objet, ndlr), 77 % des Français conversent les objets publicitaires reçus et 75 % d’entre eux se souviennent toujours de la marque liée à ceux-ci, égalant les publicités diffusées au cinéma et dépassant celles des autres médias. Les goodies ont aussi la qualité de s’adapter aux besoins d’une entreprise et sont alors facilement personnalisables. Les firmes peuvent alors facilement se démarquer de la concurrence en proposant un objet atypique, pour une cible en particulier. Le présent publicitaire permet également de refléter l’image de son entreprise, en y transposant sa vision et ses valeurs. Reste un avantage indéniable, le prix. Les goodies s’adaptent aux budgets de chaque société, qu’elle soit petite ou grande, sans les ruiner, permettant de commander en gros volume tout en payant moins cher qu’à l’unité.

Trouver des goodies originaux en un temps record

Face à cet océan d’objets, rendant difficile et fastidieuse la démarche du chef d’entreprise, des start-up proposent de l’aider à faire son choix en lui proposant des idées de goodies originaux. C’est notamment le cas de la start-up française Besight, lancée en 2016. Via son générateur web, elle propose à l’entreprise cliente, 10 idées originales en seulement 5 minutes, en prenant contact par mail ou téléphone. Elle fixe avec son interlocuteur via un chargé d’affaires en moins de 15 minutes, un budget adapté. Les clients pourront alors sélectionner des produits respectant une charte écoresponsable et éthique comme un mug pliable, un objectif photo pour smartphone, un porte-clé batterie ou un crayon à graines capable de donner naissance à une plante. Besight joue également la carte de la personnalisation en proposant différents designs sur-mesure. Pour impliquer les salariés et les clients dans ce processus, un module de vote est accessible pour qu’ensemble, ils sélectionnent le meilleur produit. C’est notamment ce qu’a choisi la cellule prospective du grand groupe industriel de produits cosmétiques L’Oréal, en proposant à ses collaborateurs de voter pour le meilleur design sur des supports comme un sac ou un bracelet.

Anytime, votre fournisseur d’outil financier

Chaque année, des innovations majeures contribuent à améliorer considérablement le secteur bancaire sur internet, de sorte à faciliter la tâche aux différents usagers. Après l’avènement des banques en ligne classiques ou des « pure players », c’est maintenant au tour des néobanques de venir concurrencer sérieusement les structures bancaires traditionnelles, avec des propositions plus attractives et bien plus accessibles. L’une d’entre elles, c’est Anytime, un compte sans banque s’adressant aux clients en quête de simplicité et de sécurité. Focus !

De quoi est-il question concrètement ?

Comme mentionné précédemment, il s’agit en fait d’une néobanque et plus précisément d’un prestataire qui met à la disposition de sa clientèle une carte de paiement et un compte bancaire, associés à une gamme variée de services financiers. Le compte de paiement proposé est sans découvert, et accessible aussi bien aux professionnels qu’aux particuliers, avec ou sans engagement. Qu’il s’agisse d’un compte pro Anytime ou d’un compte pour particulier, de nombreux autres avantages sont liés à ce type d’offre.

Quels en sont les avantages ?

L’originalité d’Anytime réside dans le fait que la création d’un compte pro permet de disposer sans surcoût d’un compte personnel, et inversement. Ouvrir un compte chez ce fournisseur d’outil financier revient en premier lieu à profiter d’une offre bancaire souple, entièrement mobile, et le tout sans engagement. Rattachée au réseau Mastercard, l’offre se veut également attrayante pour les particuliers souhaitant simplifier leur relation avec les banques tout en bénéficiant d’une grande mobilité, ainsi que d’une fluidité augmentée lors du traitement des demandes.

Les cartes de cette néobanque peuvent être aussi bien virtuelles que physiques, et donnent la possibilité de retirer de l’argent partout dans le monde, et de régler aisément n’importe quel type de service nécessitant un paiement. Par ailleurs, Anytime fournit un relevé d’identité bancaire nominatif, qui permet à ses clients d’émettre, de recevoir des virements et de domicilier leurs prélèvements. De plus ce fournisseur d’outil financier permet d’avoir non pas une seule mais plusieurs cartes bancaires, ce qui en fait une solution de paiement pratique.

Un autre avantage lié à service financier différent d’une banque en ligne (en savoir plus sur Gataka.fr), c’est qu’il donne la possibilité au client de choisir entre deux options : soit un abonnement par mois avec des frais de dossier de 35 euros, soit un paiement annuel de 114 euros. Quoi qu’il en soit, plusieurs autres bénéfices sont envisageables avec Anytime, en fonction du type de compte (compte particulier standard, compte pro standard, compte premium) et il est donc important de choisir en fonction de ses besoins et de ses réalités.

La comptabilité intégrale et l’affacturage, l’intégration du bouton de paiement à un site internet, la possibilité d’effectuer des virements dans 230 pays et 30 devises, de demander un chéquier et un dépôt de chèque en son propre nom, sont autant d‘autres atouts liés à cette néobanque.

Comment procéder pour ouvrir un compte ?

Pour créer un compte Anytime, il suffit de se connecter sur le site officiel de ce fournisseur d’outil financier, puis de préciser le type de compte souhaité selon son statut (pro ou particulier). Il faut ensuite renseigner ses informations personnelles, et installer l’application dédiée sur son smartphone. Certaines pièces justificatives peuvent être demandées (justificatif de domicile, pièces d’identité en cours de validité, etc.), comme c’est d’ailleurs le cas avec la majorité des services financiers en ligne. Un premier virement à partir du nouveau compte Anytime peut toutefois être requis selon le cas.

Lancement de Coyote Business : une solution complète pour les professionnels

Qu’elle soit grande ou petite, votre entreprise a souvent besoin de véhicules pour que vos collaborateurs puissent exercer leurs activités professionnelles. Mais une mauvaise maîtrise des ressources et d’optimisation des déplacements ainsi que les risques de voitures volées ou de suspension de permis de vos collaborateurs peuvent engendrer un impact particulièrement négatif sur votre société. Pour gérer ces différentes problématiques, Coyote, pionner de l’assistant d’aide à la conduite depuis 2006 propose désormais aux entreprises une nouvelle solution : Coyote Business. Elle repose sur trois piliers fondamentaux, celui de la maîtrise et la protection des collaborateurs lors de leurs déplacements, de la sécurisation du parc et de la réduction des coûts de gestion.

Un parc automobile piloté et maîtrisé à distance

Coyote Fleet permet la gestion du parc automobile de votre entreprise en temps réel. Vous gagnez en efficacité, en réactivité et vous contrôlez mieux vos coûts. Il vous donne ainsi la possibilité de suivre en direct vos véhicules lors de leurs déplacements quotidiens tout en identifiant quel conducteur se trouve au volant. Grâce à la géolocalisation, il retrace l’historique complet des trajets de vos collaborateurs tout en respectant leur vie privée. Pour avoir accès à ces informations, rien de plus simple : une interface simple et intuitive disponible sur un ordinateur, une tablette ou un smartphone. Vous disposez de tableaux de bord et de rapports personnalisés notamment sur les kilomètres parcourus et la durée d’utilisation du véhicule. Des notifications vous sont même envoyées concernant l’entretien à effectuer sur les véhicules, mais aussi dès le franchissement de zones géographiques définies en amont.

Une protection des collaborateurs sur la route

Coyote Business protège vos salariés face aux nombreux dangers de la route qu’ils peuvent rencontrer lors de leurs déplacements professionnels. L’Assistant d’aide à la conduite Coyote indique aux conducteurs en temps réel et tout au long du trajet, les différents aléas de la route comme les zones de dangers permanentes ou temporaires, les bouchons, les accidents ou encore les perturbations météorologiques. La vitesse limite autorisée est indiquée en permanence ainsi que la vitesse à laquelle le conducteur roule. Ces limitations sont constamment mises à jour pour assurer leur sécurité. En adaptant leur conduite grâce à la prévision des dangers sur trente kilomètres, vos collaborateurs optimiseront leurs déplacements, tout en évitant de perdre des points de permis et leur outil de travail.

La sécurisation des véhicules en cas de vol

S’appuyant sur la technologie Traqueur®, la seule permettant de détecter les véhicules en souterrain et zone blanche, Coyote Secure sécurise votre flotte via un boîtier autonome dissimulé dans chaque véhicule de votre parc automobile. 154 000 véhicules ont été volés dans l’Hexagone en 2017 [1]. En cas de vol, une équipe de détectives dédiée en partenariat constant avec les forces de l’ordre se charge de retrouver les véhicules partout en Europe, 24 h sur 24 et 7 jours sur 7. 90 % des véhicules sont retrouvés en moins de 24 h [2]. Un service qui offre de nombreux avantages à votre entreprise : vous récupérez rapidement vos voitures, votre activité n’est pas paralysée par cet incident et vous réduisez vos primes d’assurance automobile.

Coyote Business propose ainsi une nouvelle approche de la gestion de flotte. Une offre unique, complète et modulable afin de piloter et sécuriser votre flotte ainsi qu’alerter et protéger vos collaborateurs sur la route. Cette offre répond à toutes les problématiques de votre entreprise et propose un modèle gagnant-gagnant pour l’ensemble de vos membres. Vous pourrez travailler dans un climat social plus serein et réduire vos formalités administratives en gagnant en efficacité et réactivité, pour vous concentrer essentiellement sur votre business. Du côté de vos collaborateurs, ils rouleront en toute sécurité, optimiseront leurs déplacements et adapteront leur conduite tout en conservant leur outil de travail.

[1] Source : ministère de l’Intérieur 2018

[2] Source : Données Traqueur 2017

Plus d’informations : business.moncoyote.com ou au 01 76 49 31 31

Devenir le numéro un dans les services numériques, Thibault Lanxade

Créateur d’entreprises et d’associations, ancien vice-président du Medef, auteur d’ouvrages sur la thématique, Thibault Lanxade cultive, depuis une vingtaine d’années, une véritable passion pour l’entrepreneuriat. À 47 ans, il s’est lancé un nouveau défi en reprenant les rênes de Jouve, spécialisé dans les services numériques pour les entreprises et institutions. Son objectif : faire du groupe le leader de son secteur.

Qu’est-ce qui vous a donné cette envie d’entreprendre ?

Après un master, j’ai travaillé pendant plus de dix ans au sein de l’entreprise pétrolière, Shell. J’ai commencé en tant que chef de secteur et deux ans plus tard, j’étais promu secrétaire général et directeur des opérations d’une des filiales du groupe. Je régissais l’ensemble des stations du réseau autoroutier pour la société. J’ai réalisé plusieurs fusions-acquisitions pour le groupe Shell et géré, pendant quatre ans, l’une de ses entreprises, Gazinox (leader sur le marché des tuyaux et accessoires pour le gaz depuis 1993, ndlr). Cette expérience m’a donné le goût de l’entrepreneuriat.

Comment en êtes-vous arrivé à reprendre le groupe Jouve ? Et quel est son concept ?

À la suite du départ du précédent dirigeant, les administrateurs m’ont demandé spontanément de reprendre le groupe. C’était, pour moi, une surprise. Dirigeant de deux autres entreprises, dont une que j’ai revendue, il m’a fallu plusieurs jours pour m’organiser. Cette mission représentait un véritable challenge. Je devais conduire la transformation de l’entreprise et accélérer sa croissance. Je suis maintenant à la tête de Jouve depuis plus d’un an. Le groupe est une entreprise de services numériques qui propose également des services d’impression.

Si, depuis sa création en 1903, Jouve continue d’imprimer des livres, l’entreprise a su opérer sa transformation digitale et se diversifier dans les services numériques : BPO (Business Process Outsourcing, soit l’ « Externalisation des Processus d’Affaires », en français, ndlr) et création d’expériences digitales. Aujourd’hui, Jouve compte 2 000 salariés et près de 450 clients, essentiellement des ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire), des grands groupes, des organisations du service public mais aussi quelques PME. Côté chiffre d’affaires, on a atteint les 100 millions d’euros.

Qu’est-ce qui vous a conduit à fonder plusieurs entreprises depuis 2008 ?

J’ai souhaité racheter et gérer l’entreprise Gazinox. J’avais réalisé le montage financier de la reprise et mobilisé des équipes clés pour m’accompagner dans cette aventure. Malheureusement, les actionnaires n’ont pas réussi à se mettre d’accord. Malgré cette décision, je savais que j’avais attrapé le virus de l’entrepreneuriat. Avec un associé, nous avons alors fondé en 2008, Aqoba, première société agréée comme établissement de paiement grâce à une nouvelle directive européenne. Nous l’avons ensuite revendue à Edenred en 2013, premier acteur des titres restaurants. Fort de cette vente, j’ai créé, un an plus tard, une autre société, AlgoLinked, spécialisée dans l’univers du numérique, qui permet de digitaliser l’ensemble des processus de relations presse. Celle-ci se trouve, aujourd’hui, entre les mains de mon associé qui poursuit son développement.

Comment percevez-vous le marché des services numériques ? Et en quoi Jouve se distingue-t-il de la concurrence ?

Le marché des services numériques est en constante évolution ! Une multitude de start-up ne cessent d’innover et de proposer de nouveaux services ou modèles économiques, dont certains disruptifs. Les entreprises doivent constamment se réinventer.

Dans ce marché concurrentiel, nous devons agréger tous ces savoir-faire, être toujours plus agiles, audacieux et innovants. Apporter une solution globale n’est désormais plus d’actualité, il faut aujourd’hui disposer de ressources extrêmement pointues et répondre aux demandes spécifiques des clients. Sur ce sujet, Jouve apporte des solutions innovantes notamment sur les processus d’identification de flux entrants et de vérification d’identité lors des ouvertures de comptes au sein d’une banque ou d’une compagnie d’assurance. Grâce à ses technologies de reconnaissance de documents et d’intelligence artificielle, elle peut accélérer le parcours de vente de produits complexes. Jouve a également une agence digitale, experte dans la conception UX-UI, le développement d’applications natives et sites responsive. Enfin, le groupe dispose d’une vision européenne et mondiale grâce à sa présence à l’étranger notamment en Allemagne, en Serbie, aux Pays-Bas et aux États-Unis.

Parlez-nous de votre engagement au sein du Medef…

En parallèle de ma vie professionnelle, j’ai toujours voulu m’engager pour la cité. En tant que délégué pétrolier auprès de la préfecture de la Meurthe-et-Moselle (département situé en Lorraine, ndlr), j’ai aidé bénévolement le préfet en ce qui concerne l’approvisionnement et la gestion des stocks de carburant. J’ai écrit plusieurs ouvrages comme « Génération 35 heures » qui revient sur la génération Y et sa relation par rapport au travail. Le livre rencontrant un certain succès, j’en ai édité un deuxième, « Jeunes et Entreprises : réussir la connexion » qui m’a conduit à travailler avec le Medef sur la problématique de l’embauche des jeunes. Ensuite, j’ai créé une association, Positive Entreprise, qui connecte les jeunes et l’entreprise, et aide à créer sa société.

Fort de mon engagement dans l’univers patronal, Laurence Parisot m’a chargé de réfléchir à un « Small Business Act européen » pendant trois ans. À la fin de son mandat, je me suis présenté à sa succession avec la certitude de ne pas être élu, mais de pouvoir influencer et apporter des idées. Pierre Gattaz m’a alors nommé vice-président en 2015, ce qui m’a permis de représenter le patronat notamment en matière de PME / TPE et d’œuvrer pour leur développement. Tour d’observation permettant de comprendre les enjeux de la France en matière d’entrepreneuriat, le Medef m’a permis de visualiser les modèles économiques, de rencontrer des dirigeants d’entreprise répartis sur l’ensemble du territoire et de comprendre leurs attentes ainsi que leurs difficultés. Je mets à profit cette expérience au sein du groupe Jouve.

En quoi la création d’associations professionnelles et de « think tank » comme Positive Entreprise et Anaxagore vous aide à entreprendre ?

Depuis que je n’œuvre plus au Medef, Jouve est ma priorité. L’enjeu reste de porter des projets de transformation et de développement à l’international. Malgré tout, je garde un œil sur l’activité économique, sur les futurs projets de loi, bien que je le fasse de manière moins engagée. Pour cette raison, j’ai lancé le « think tank » (« groupe de réflexion », en français, ndlr) Anaxagore avec François Perret. Grâce à lui, je continue à réfléchir sur des sujets connexes à mon entreprise. Cette source d’enrichissement me permet également de lever de temps en temps la tête du guidon et s’avère, dans le même temps, un moyen de poursuivre mon engagement envers la cité. De cette manière, je reste impliqué dans les projets sociétaux, toujours avec l’intention de continuer à être inspiré, de partager mes savoir-faire et d’appréhender les enjeux réels des entreprises et les moyens dont elles doivent disposer pour s’améliorer.

Quelles sont les perspectives d’avenir en ce qui concerne votre entreprise ?

Accélérer le développement de nos activités dans les services numériques… Notre dynamique de croissance doit être soutenue et je poursuis notre projet de transformation CAP 2020. Il devrait permettre au groupe d’accélérer sa croissance et de devenir un acteur de référence dans le secteur des services numériques, tant en France qu’en Europe. Pour y parvenir, nous nous donnons dix-huit mois. Autant dire que le défi est de taille.

Quelles ont été votre plus grande difficulté et votre plus grande satisfaction ? Et comment gérez-vous l’aspect vie professionnelle / vie personnelle ?

Ma plus grande difficulté a été de ne pas parvenir à racheter l’entreprise Gazinox. J’avais pourtant réussi à doubler le chiffre d’affaires de la société et réuni une équipe motivée pour mettre en place ce projet entrepreneurial. Malgré cela, les actionnaires n’ont pas été convaincus. Si j’ai réalisé plusieurs de mes ambitions professionnelles, ma plus grande satisfaction reste ma famille, ma femme et mes trois enfants. Ma priorité a toujours été de réussir ma vie privée et je suis fier d’avoir une vie familiale équilibrée. Même si ma vie professionnelle est dense au vu de tous mes engagements, j’essaye de ménager du temps avec mes proches notamment les week-ends. Pour conserver un équilibre, je pratique aussi la course à pied. Ce sport m’offre un véritable espace de liberté. Je décompresse durant l’effort, je ressens pleinement ma liberté et je suis souvent inspiré durant ce temps solitaire.

Qu’est-ce qui vous passionne tant dans l’entrepreneuriat ?

Cette capacité à réaliser et à prendre rapidement des décisions… C’est le fait de pouvoir, à partir d’une feuille blanche ou d’un constat, mettre en œuvre une série de décisions en équilibre et coordonnées. Ceci dans le but de faire grandir une entreprise et de générer du chiffre d’affaires. C’est, aussi et tout simplement, le fait de pouvoir renverser une situation avec une pluralité de décisions qui forme la richesse de l’entrepreneuriat et permet de surmonter les difficultés. Entreprendre, c’est un peu comme la souris blanche qui cherche son chemin et tape dans des murs, mais qui, au bout d’un certain temps, finit par trouver la sortie.

5 Conseils de Thibault Lanxade

  • Faire preuve de détermination mais pas d’obstination.
  • Savoir s’entourer.
  • Être curieux.
  • Être pressé… Ce n’est pas tant un signe d’impatience mais plutôt un élément nécessaire dans un monde qui bouge sans cesse et où les concurrences sont fulgurantes.
  • Ne pas être égoïste et avide. Il faut savoir être soudé avec ses équipes et fixer des objectifs partagés.

« Entreprendre, c’est un peu comme la souris blanche qui cherche son chemin et tape dans des murs, mais qui, au bout d’un certain temps, finit par trouver la sortie. »

Comment développer son entreprise à l’international ?

Plusieurs entreprises souhaitent partir à l’assaut des marchés internationaux. Pour la plupart des entrepreneurs, c’est l’un des principaux moyens pour développer et grandir sa société. Le monde regorge de potentielles vertus pour les firmes françaises. C’est l’opportunité de trouver de nouveaux relais de croissance, de renforcer son attractivité avec le recrutement et la fidélisation des talents tout en diversifiant ses sources de revenus. L’international peut également servir à relancer une activité qui fonctionne moins dans l’Hexagone ou à trouver des innovations de produits et de services permettant de rester compétitif et de faire face à la concurrence. Voici les quelques clés pour développer votre entreprise à l’international.

D’après une étude de BCG (Boston Consulting Group, cabinet international de conseil en stratégie, ndlr) et IMD Business School (International Institute for Management Development, école de management situé à Lausanne en Suisse, ndlr) auprès de 362 dirigeants d’entreprise, 72 % d’entre eux sont attirés par l’aventure internationale. Mais ils ne sont que 10 % à penser qu’ils maîtrisent les capacités et les codes pour s’implanter dans des pays étrangers. Selon une enquête de HSBC France ( filiale du groupe bancaire international britannique, ndlr) publiée en février 2018, les ETM (Entreprises de Taille Moyenne, disposant entre 200 et 2000 salariés, ndlr) seraient des contributeurs à l’économie de par leur développement à l’international. Les 1 400 ETM interrogées dans 14 pays emploient ainsi plus de 208 millions de personnes, collaborent à hauteur de 9 milliards de dollars au PIB mondial et engendrent environ 3400 milliards de dollars d’exportations. Découvrez à travers ces différents conseils, comment vous pouvez commencer à développer votre entreprise à l’international.

Bien choisir son pays et son marché

Avant de sélectionner un ou plusieurs pays pour développer l’activité de son entreprise à l’international, il est primordial de bien passer en revue sur le terrain, le marché. Il convient d’en analyser le potentiel, les modes de distribution ou encore de savoir s’il existe une forte concurrence. Il faut aussi s’informer sur les différentes contraintes de l’endroit désiré, qu’elles soient politiques et financières ou encore sur les réglementations en vigueur, afin d’éviter des déconvenues menaçant l’entreprise. Des études et dossiers thématiques par pays sont effectués par l’Agence Business France, qui encourage l’internationalisation de l’économie française. Ces nombreux documents facilitent les recherches des entrepreneurs tricolores. En plus de cette collecte d’informations, l’entrepreneur doit disposer de relais et d’un réseau sur le terrain, qui faciliteront les démarches auprès des gouvernements et des chambres de commerce. Les réseaux sociaux de type LinkedIn ou autres groupes et forums peuvent être utiles pour trouver ces perles rares. Selon la structure et les investissements que l’entreprise peut mettre sur la table, le choix du pays peut être différent. Les grandes entreprises puissantes et en croissance seront susceptibles de pouvoir s’attaquer aux pays émergents tandis que les TPE et les PME s’investiront plutôt vers les secteurs frontaliers, notamment en Europe.

Créer une équipe de confiance

Pour se développer à l’international, il est important de créer des liens et d’établir des relations professionnelles à long terme avec des talents et de potentiels collaborateurs issues du pays où le dirigeant décide de se lancer. Sans cela, le démarrage et le développement du service ou produit de l’entreprise à l’étranger risque fort d’échouer. S’immerger pendant quelques jours dans le pays concerné est alors l’opportunité de nouer des rapports plus agiles avec de futurs partenaires, collaborateurs ou investisseurs. Assister à des salons professionnels internationaux peut s’avérer utile pour accélérer l’expansion internationale de son entreprise, afin de découvrir de nouveaux talents et de les convaincre de s’impliquer au sein de celle-ci. Il est important de dresser une liste de critères précis que doivent remplir ces futurs membres de l’entreprise. Les personnes sélectionnées doivent être assez solides et particulièrement expertes dans leur domaine ainsi que connaître sur le bout des doigts, le marché ciblé. Une fois, l’équipe formée, il est important de la gérer efficacement. Le dirigeant devra faire preuve de confiance, de compréhension et de soutien tout en expliquant ce qu’il veut exactement mettre en place. Celui-ci ne peut pas être à deux endroits à la fois, il a donc besoin de déléguer à des personnes dignes de confiance, qui assureront le développement de sa société à l’international. Il est également important que le chef d’entreprise les rencontre plusieurs fois par an. La réussite ou l’échec de ce projet d’exportation dépend du choix et de la confiance envers les partenaires étrangers.

Demander de l’aide auprès de structures spécialisées

Pour financer et accompagner le développement de son entreprise à l’international, le dirigeant peut demander différentes aides financières comme des crédits d’impôt ou encore des prêts export. Divers organismes français comme Bpifrance, Business France, la Coface ou Le Réseau des Experts Internationaux peuvent guider le chef d’entreprise pour faciliter ses démarches à l’étranger et lui faire bénéficier de dispositifs et programmes particuliers. Les trois premières structures ont d’ailleurs créé le label « Bpifrance Assurance Export » pour contribuer au développement de l’export, via des offres multiples. Il existe alors une assurance-crédit à l’exportation qui permet de sécuriser le projet contre les risques, un prêt Croissance International pour garantir les cautions et les préfinancements ou une assurance prospection qui prend en charge les risques financiers. Quant au Réseau des Experts Internationaux, il propose d’assurer le montage et le suivi de dossiers de subventions et accompagne l’entrepreneur dans son étude de marché, via des rendez-vous sur place avec des prospects, des prescripteurs ou des expertes de l’activité concernée. Il offre également une aide à l’implantation, avec un associé de l’organisme sur place qui met à disposition ses propres locaux ainsi que des experts juridiques et comptables pour ancrer correctement l’entreprise dans le pays choisi.