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Les inconvénients à être chef d’entreprise

Souvent on imagine qu’être dirigeant et monter sa boite, c’est la panacée. Pourtant la fonction de dirigeant est loin d’être reposante et elle ne fait pas partie des plus stressantes au monde pour rien. Bon nombre de dirigeants subissent un burn-out et ce n’est pas sans raisons. Petit tour d’horizon des inconvénients à être chef d’entreprise.

Les heures de travail 

Quand vous êtes chef d’entreprise, du moins au début, inutile de vous rappeler que vous ne comptez plus vos heures. Il n’est pas rare de sacrifier ses week-ends ou encore d’avoir des horaires à rallonge chaque jour. Il ne s’agit bien évidemment pas de présentéisme mais de produire un maximum. Vous produirez sans conteste le travail de trois personnes et tout ceci dans l’urgence. Avant que vous puissiez réellement mettre de bons processus en place, vous allez donc donner de votre personne et de votre temps personnel. La famille et les amis jouent souvent un rôle fondamental par leur compréhension et leur soutien. Avant de vous lancer dans l’aventure, sachez donc que vous allez travailler bien au-delà parfois des limites acceptables et que votre vie personnelle s’en trouvera affectée dans la majorité des cas. 

Le stress continu

Sauf dans le cas où tout roule sur des roulettes, le stress sera omniprésent. Rien ne se passe jamais comme prévu dans la vie du chef d’entreprise. Il y a toujours des imprévus et des péripéties qui surviennent. Cela peut être des détails comme une livraison qui ne se fait pas ou encore un client mécontent pour une raison indépendante de votre volonté mais vous allez devoir gérer ce stress. Le pire reste l’incertitude des ventes qui elle-même est reliée au fait de pouvoir payer les fournisseurs ou encore les salaires. Si les commandes affluent à l’inverse, la capacité à pouvoir produire autant en aussi peu de temps pourra également vous stresser. Être chef d’entreprise avant que la machine soit rodée (et encore) peut donc représenter une source de stress intense car vous endossez toute la responsabilité

Le salaire en moins

Beaucoup s’imagine faire fortune dès le début. Cependant, la route est souvent longue avant que vous puissiez retrouver … votre ancien niveau de vie. Il n’est pas rare de ne pas se payer dans les premières années de l’entreprise et quand vous y arrivez enfin de vous payer le minimum syndical et encore ! Au vu du nombre d’heures que vous effectuez, vous serez surement amené à vous payer moins que les stagiaires dont certains pensent que c’est de l’exploitation. Même après quelques années, si l’entreprise est en mauvaise posture, c’est votre salaire qui sera le premier impayé.

A noter qu’il est vrai que ceux qui survivent à ces périodes difficiles peuvent réussir à dégager ce qu’il ne pourrait pas en tant que salarié voire devenir des milliardaires. Cela demeure rarement le cas et il vous faudra souvent travailler longtemps et parfois sans vacances pour un salaire restreint. Vous devrez accepter d’avoir des conditions qu’un salarié n’accepterait pas. 

Le fait d’être obnubilé

Quand on monte son entreprise, c’est souvent par passion. Il s’agit d’une idée qui vous trotte dans la tête, que vous avez transformé en défi à réaliser. Le travail devient souvent une véritable obsession et il s’avère très difficile d’en décrocher. Vous y pensez la nuit, le jour, le week-end et vous êtes constamment dans l’exécution pour ne pas perdre de temps. Il n’est pas rare de penser à une tâche alors que vous êtes en pleine conversation et de vous éclipser pour réaliser ce à quoi vous pensez. Être chef d’entreprise implique de prendre des responsabilités qui ne s’arrêtent pas à la porte du bureau. Sachez également que vous y penserez toujours car vous pouvez toujours mieux faire. Si vous arrivez à vos objectifs, vous en créerez surement de nouveaux. 

Devoir prendre sur soi

Contrairement à ce que l’on pense, vous êtes chef d’entreprise, certes, mais vous n’êtes pas le chef. Même dans le cas où votre entreprise fonctionne parfaitement, le client peut vous faire des reproches. On ne dit pas pour rien que le client est roi. S’il se peut que certains clients soient indésirables, il vous faudra parfois prendre sur vous pour éviter le mécontentement (parfois injustifié) d’un client. Il en est de même avec vos collaborateurs qui pourront faire d’énormes erreurs que vous devrez assumer. Il ne sert à rien de s’énerver et cela n’apporte jamais rien de bon. Souvent vous vous demanderez comment cela est possible mais il vous faudra prendre sur vous. 

La prise de responsabilité

Quand on est chef d’entreprise, il naît un fort sentiment de responsabilité de l’ensemble de ses équipes, un peu comme dans une famille. Vous êtes le dirigeant et vous devez assurer que chacun évolue dans de bonnes conditions et dispose de son salaire. Vous prenez la responsabilité que l’entreprise aille bien et mine de rien, vous ne pouvez vous empêcher de penser que si elle ne fonctionne pas bien c’est votre faute. La confiance en soi est directement affectée par la réussite ou non de l’entreprise. Mais c’est vous qui avez fixé le cap et la direction. C’est oublié que tout ne dépend pas de vous et que de nombreux facteurs agissent indépendamment de votre volonté. 

Les problèmes de santé

Un grand nombre de chefs d’entreprises deviennent cardiaques. A fonctionner à 100 à l’heure tout le temps, il est clair que le corps ne va pas suivre la durée. Il vous faudra souvent vous mettre à faire du sport pour compenser les effets négatifs de la vie du chef d’entreprise. Bon nombre d’entre eux dorment peu, travaillent énormément, mangent vite et sont constamment soumis à une pression. Le niveau de stress peu rapidement engendrer des conséquences sur votre santé. Il vous faudra la préserver pour que votre corps ne vous lâche pas. 

Malgré tous ces inconvénients le fait de pouvoir allié passion et travail ainsi que la liberté du chef d’entreprise n’a pas de prix. Vous œuvrez dans votre direction et souvent en concordance avec vos valeurs et peut être dans la réalisation d’une belle mission. 

Tour du monde des start-up

Avec les nouvelles technologies, l’intelligence artificielle, internet, le monde n’a plus de frontières et l’engouement pour créer une start-up ne tarit pas car les success story sont devenues des entreprises qui ont pignon sur rue sur la place internationale. Bien sûr les lois et les démarches administratives sont fort différentes d’un pays à l’autre, d’un continent à l’autre mais la réussite de l’une d’entre elles génèrent une foule de nouvelles idées qui vont devenir des start-up.

Les jeunes pousses fleurissent dans le monde entier. De plus en plus d’entrepreneurs décident de monter leur boîte dans de multiples domaines et finissent souvent par se regrouper dans des viviers mis en place dans certains pays. De l’Asie à l’Amérique, voici un panorama de la situation des start-up sur chaque continent !

L’Afrique numérique en plein boom

Ce premier continent regorge d’entrepreneurs ambitieux aux idées innovantes. Si la voie entrepreneuriale s’avère souvent un choix par défaut du au marché de l’emploi trop précaire, les jeunes pousses africaines reçoivent des soutiens massifs de la part de leurs gouvernements et de partenaires extérieurs. Certains pays comme le Kenya, Le Nigéria, l’Afrique de Sud, le Ghana ou la Côte d’Ivoire aménagent des quartiers entiers de leurs capitales pour accueillir les nouvelles start-up. La YabaconValley a vu le jour dans le quartier Yaba de Lagos et la capitale ivoirienne d’Abidjan mobilisait fin 2016 200 millions d’euros auprès de la banque africaine de développement et du Fonds ivoirien de l’innovation pour construire des infrastructures dédiées aux jeunes pousses prometteuses.

Entreprendre en Afrique peut se révéler une très belle réussite, comme le montre l’exemple de la première licorne du continent, Jumia, venue du Nigéria. Cette start-up se présente comme l’Amazon africain et exporte dans une dizaine de pays depuis son centre commercial virtuel. Le passage de l’Afrique au numérique s’observe au niveau des applications, qui se multiplient de jour en jour dans tous les domaines : M-Pedigree, fondée par le ghanéen Bright Simons, permet de vérifier en un clic l’authenticité d’un médicament afin de lutter contre le trafic de produits médicaux. Devant le potentiel de certains projets, il était urgent que les états africains mettent en place des aides aux entrepreneurs, qui restent, le plus souvent, pris en charge par des entreprises ou incubateurs occidentaux. L’Afrique numérique serait donc en marche !

L’Amérique de tous les possibles ?

Le continent aux mille et un entrepreneurs en fait rêver plus d’un, avec sa Silicon Valley et ses histoires de porteurs de projets devenus des légendes vivantes. Les États-Unis, véritable terre d’accueil et de réussite des start-up présentent de nombreux avantages : ses infrastructures ultra sophistiquées ainsi que ses ressources et ses moyens colossaux font de la Silicon Valley le leader mondial du développement de jeunes pousses.

On estime que 50% des investissements en capital-risque mondiaux proviennent des États-Unis. Le marché américain se révèle cependant ultra compétitif, spécialisé et rapide. Il demeure extrêmement difficile d’y faire son trou et de s’y faire repérer, les start-up de ce pays se trouvent donc dans une situation à double tranchant. Côté Sud, les jeunes pousses fleurissent également. Au cours de cérémonies comme les Brasil Startup Awards, le continent sud-américain donne de la visibilité à ces entreprises dont on entend très rarement parler mais qui cartonnent bel et bien !

De plus en plus de projets latino-américains attirent l’attention des investisseurs du Nord du continent et les sites comme PeixeUrbano, site d’achats groupés, ou Samba Tech, plateforme de publicité vidéo, mobile, web et TV rencontrent un franc succès. Fondée en 2010, PeixeUrbano se pose comme la version brésilienne de groupon.com, et comptait 20 millions d’utilisateurs en 2014, lors de son rachat par le groupe chinois Bai Du. Un continent où les jeunes pousses semblent pouvoir réussir si elles ne craignent ni l’obligation de se développer rapidement ni la concurrence.

L’Asie, nouvel eldorado entrepreneurial

Bric, PicMix, Alibaba.com… les start-up ont la cote en Asie et semblent s’y développer efficacement. Affichant des croissances exceptionnelles, certaines start-up conquièrent le marché américain en quelques années seulement et les gouvernements asiatiques mettent tout en place pour permettre ces avancées. Le site de e-commerce chinois alibaba.com vient d’ouvrir ses bureaux dans la Silicon Valley et les autres jeunes pousses asiatiques ne sont pas en reste. Le clone indonésien d’Instagram Pic Mix séduit les marchés sud-africain et vénézuélien avec 450 000 photos postées chaque jour par ses 5 millions d’utilisateurs.

Les start-up asiatiques grandissent à une vitesse folle, ce qui s’avère possible dans des états comme Singapour, qui leur donnent les moyens de réussir. Ce pays place l’innovation au centre de son développement économique, notamment à travers la création d’un organe officiel du gouvernement appelé Infocomm Developmen tAuthority. Il y a deux ans, ce département fondait l’Infocomm Investments, qui met à disposition des entrepreneurs un fonds de 180 millions d’euros.

Les investisseurs américains contribuent également à l’activité des start-up en proposant par exemple des compétitions comme DEMO. Lancée il y a plus de 20 ans par la Sillicon Valley, cet événement invite les entrepreneurs de tous horizons à assister à trois jours de conférences et de concours de pitching (courte présentation d’une entreprise ndlr). Lors de sa tenue au Vietnam en 2015, cette compétition recevait 12 000 visiteurs et nommait cinq jeunes pousses finalistes du concours. L’Asie paraît donc une bonne terre d’accueil et de développement de start-up.

L’entrepreneuriat en Europe : une croissance régulière

Les jeunes pousses européennes se portent bien et particulièrement dans l’Hexagone. Si près de 90% des start-up françaises échouent, celles qui s’en sortent battent des records de levée de fonds au niveau européen avec 25% d’entre elles ayant réussi des tours de table 2016. Par ailleurs, la French Tech connaît un succès retentissant depuis deux ans. Le domaine technologique demeure donc plébiscité et plusieurs organisations françaises comme BPI France proposent de mettre à disposition des fonds de capital-risque.

Les organismes nationaux comme Pôle Emploi peuvent également fournir des aides financières non négligeables. Après Paris, Amsterdam pourrait bien aussi se révéler capitale de l’entrepreneuriat. Avec des démarches administratives ultra simplifiées, créer son entreprise en Hollande ne prend que 24 heures, d’où le vif intérêt des entrepreneurs pour cette destination. Des aides à l’innovation sont mises en place par l’Europe afin de booster les jeunes pousses ainsi que les TPE/PME. A titre d’exemple, le programme Horizon 2020 dispose d’un budget de huit milliards d’euros alloué au PME innovantes. L’UE prévoit jusqu’à 50 000 euros d’aide pour la phase une de la création d’entreprise, d’évaluation du concept et de faisabilité. De quoi attirer une foule d’entrepreneurs !

L’Océanie sort timidement du bois

L’Australie et la Nouvelle-Zélande ne sont que très rarement évoquées mais connaissent pourtant un développement régulier en matière d’entreprises. Avec seulement 5% de la population au chômage, l’Australie semble la terre promise pour les entrepreneurs ambitieux, qui rejoignent de plus en plus ce pays. De nombreux français se tournent d’ailleurs vers lui, comme Jean-François Ponthieux, fondateur de son label musical Cartell, ou Corinne Bot, qui a monté son entreprise d’externalisation RH Polyglot group. Les start-up australiennes voient également le jour, comme la célèbre Newzulu – Citizenside. Cette première société rachète Citizenside, filiale de l’Agence France Presse, et propose une plateforme de journalisme participatif qui serait le plus important au monde. En Nouvelle-Zélande, la start-up Sportfunder se consacre aux loisirs : très touristique, ce pays constitue une destination de rêve notamment pour les surfers, cette entreprise met à disposition la première plateforme de crowdfunding dédiée aux activités sportives du monde.

Découvrir le vendeur à domicile indépendant

Le Vendeur à Domicile Indépendant ou VDI représente une des formes alternatives à l’entrepreneuriat. S’il s’agit bien d’un métier axé vers la vente, il possède le statut d’indépendant et n’est donc pas salarié de l’entreprise. Zoom sur un statut en vogue. 

Introduction sur le métier de VDI.

Le statut de VDI existe depuis 1993 selon la Fédération de la Vente Directe. Pour le devenir, aucune condition d’âge (sauf à être majeur ou émancipé), de diplôme ou d’ancienneté professionnelle n’est exigée. Comme l’indique le nom, il concerne les métiers de la vente et il s’adresse aux personnes qui souhaitent proposer à des prospects les produits ou les services d’une entreprise. Il se base sur un contrat conclu avec elle. Il implique que la vente se déroule au domicile du client mais pas seulement dans tous les lieux non commerciaux. Le VDI est, en principe, indépendant et ne fait pas partie de l’entreprise donc il n’y pas de contrat de travail.

Bien qu’on le conçoive d’une manière uniforme, il représente en réalité trois statuts sociaux différents car il peut être : 

  • un indépendant, non inscrit au RCS ou au RSAC et donc assimilé à un salarié en ce qui concerne la sécurité sociale et est donc au régime général. 
  • un indépendant, inscrit au RCS ou au registre spécial des agents commerciaux (RSAC), il relève alors du régime des travailleurs non-salariés (TNS)
  • un salarié d’une entreprise qui relève du régime général de la Sécurité sociale.

A noter que l’inscription au RCS/RSAC est obligatoire à partir de 3 années civiles consécutives, même par intermittence, si la rémunération brute annuelle dépasse 50 % du plafond annuel de la sécurité sociale (soit environ 20 568 €)

Les avantages du métier de VDI

Devenir VDI a des avantages certains. Dans la majorité des cas, il reste possible de cumuler une activité de VDI avec une autre profession, la retraite ou les allocations Pôle Emploi. Il s’agit donc d’une source qui peut venir compléter les revenus initiaux. Certaines professions réglementées ne permettent pas de cumuler ce statut mais elles restent spécifiques. Attention également aux clauses de votre autre contrat de travail également. A noter qu’il peut également être exercé à titre principal. 

Le second est dans l’indépendance. Sur le principe, le VDI reste autonome et peut gérer son organisation comme il le souhaite. Il peut s’organiser et déterminer ses horaires de travail ainsi que le volume horaire. Il peut utiliser ses propres méthodes pour trouver sa clientèle et ne dispose pas de secteur géographique spécifique. Il n’y a donc pas en principe de volume de vente à réaliser et vous pouvez l’exercer à temps plein comme à temps partiel. Autre avantage : vous êtes rémunéré sur vos ventes et donc votre performance. 

Le VDI reste assimilé à un salarié et l’énorme avantage d’être rattaché au régime général de la Sécurité Sociale. Il a donc droit à la même couverture sociale que les salariés. 

Ses inconvénients

Si vous n’êtes pas vendeur dans l’âme, mieux vaut ne pas exercer une profession qui pourrait ne pas s’adapter à vos capacités ou à votre manière de fonctionner. 

Si vous n’aimez pas l’indépendance, ce statut peut représenter un frein notamment si vous avez besoin d’une pression forte et constante. Certaines personnes ont besoin d’un encadrement strict et évoluent mal dans l’autonomie. 

Attention tout de même car ce statut ne donne pas droit aux allocations chômage même si vous avez droit aux prestations sociales et à la retraite.

Les types de produits et/ou marques qui fonctionnent le plus en vente à domicile 

Si quasiment tous les produits peuvent être vendus à domicile, certains secteurs fonctionnent mieux dans la vente à domicile et recrutent. La lingerie, les bijoux, les vêtements, les cosmétiques et les produits coquins pour adultes marchent très bien mais ce ne sont pas les seuls domaines puisque l’alimentaire fonctionne aussi avec les produits bio, les cafés/thés ou les vins qui s’y sont investis aussi. A noter que les éléments de la maison font également partie des secteurs qui recrutent comme les bougies parfumées, l’outillage ou encore l’électroménager.

Comment devenir VDI et comment se former ?

Pour devenir VDI, les démarches restent simples puisqu’il suffit de déclarer son activité au centre de formalités des entreprises (CFE) de l’Urssaf de votre domicile. Vous pouvez aussi le faire en ligne soit ou par formulaire AC0 (cerfa n°13847*04). 

Dans le cas où vous êtes salarié, c’est à l’employeur de faire sa déclaration préalable à l’embauche (DPAE).

N’oubliez pas que si dans le cas où vous remplissez les conditions, vous devez vous inscrire au RCS-RSAC et vous immatriculer dans les 15 jours.

Comment choisir entre deux candidats ?

Lorsque l’on recrute un salarié, il est courant de se fier à son CV et à son expérience professionnelle pour déterminer s’ils possèdent les compétences nécessaires à l’exécution de ses futures tâches. Mais voilà il arrive que deux candidats aient des compétences similaires et qu’ils vous faillent trancher entre deux profils. Comment faire quand on est presque dans l’exæquo ?

Vous servir de la fiche préalable que vous avez préparée

Il s’agit au préalable de l’entretien d’avoir défini le portrait idéal du candidat recherché. Il s’agit d’une fiche complète qui inclut la personnalité du candidat. Vous pouvez commencer par : 

  • L’ensemble des missions et tâches liées au poste afin d’évaluer l’ensemble des compétences nécessaire à leurs bonnes exécutions.
  • Les compétences essentielles à l’exécution de ces missions : le parcours doit refléter la capacité à prendre en charge la mission ou le savoir-faire. 
  • Le niveau de maîtrise technique qui peut avoir notamment une incidence sur le délai d’exécution ou encore la capacité à exécuter une tâche. 
  • Le niveau de responsabilité pour savoir si, par exemple, la personne résistera à la pression et peut par exemple travailler dans l’urgence.
  • Le diplôme éventuellement exigé, la formation ou la certification requise : ils restent à prendre cependant avec des pincettes car il existe des profils atypiques et qui sont autodidactes.
  • L’’environnement de travail : rien ne sert de recruter quelqu’un s’il ne s’adaptera pas aux conditions d’exécution de sa mission. Tous les postes n’ont pas la même exigence en termes de contact par exemple et vous n’aurez pas besoin d’avoir quelqu’un avec une forte éloquence s’il n’est jamais en contact le client
  • Les aptitudes relationnelles : certaines personnes par exemple détestent travailler en équipe ou préfèrent travailler seules. Si la mission inclut un travail d’équipe permanent, il vaudra mieux ne pas la sélectionner.

Cette fiche doit donc comprendre les savoir-faire et savoir-être de la personne. 

Faire un test en condition réelle

Si le doute subsiste, vous pouvez tout simplement mettre les candidats en situation réelle pendant l’entretien ou le second entretien. Vous pourrez ainsi voir comment il travaille, les délais et son niveau de maîtrise technique. S’il peut être délicat de rester avec lui pendant qu’il exécute ce que vous lui avez demandé, vous pourrez le juger sur le résultat. Il pourra parfois être utile de lui demander comment il a procédé afin d’évaluer si la méthode employée vous semble la mieux choisie.

Vous pourrez parfois ainsi identifier certaines lacunes techniques qui n’apparaissent pas sur le cv comme les expériences du candidat. Deux personnes qui ont dû utiliser Excel n’en ont par exemple pas la même maitrise. Certains sauront bloquer des cellules, d’autres non. Attention tout de même à ne pas lui faire faire le test trop longtemps car vous pourriez rapidement passer dans l’illégalité car il ne s’agit pas de faire faire une tâche qui rapporte réellement quelque chose à l’entreprise mais bien de tester le candidat. 

Demander aux personnes avec lesquelles elle va travailler de la rencontrer

Si la compétence technique ne fait plus de doute et que la personne semble posséder le savoir-être pour le poste, rien ne vous empêche de la confronter avec ses futurs collègues qui pourront apprécier ou non sa personnalité. Il s’agit alors de répondre à une question simple : « est-ce que vous voyez travailler avec telle personne ou préférez-vous l’autre personne ? ». Le feeling joue un rôle essentiel dans le travail d’équipe et il vous faudra peut-être vous fier à l’instinct. S’il est très facile de cacher sa personnalité lors de l’entretien, de nombreux autres signaux non perceptibles influent sur notre jugement. Nous sentons ou non les personnes que nous avons en face de nous et développons plus ou moins des affinités naturelles. L’ambiance joue un rôle fondamental dans l’entreprise et vous devrez à tout prix la préserver. 

Vous concentrer sur les motivations

Si rien ne marche, vous pouvez vous attarder sur la motivation de la personne ainsi que sur ses qualités et défauts. Il reste souvent difficile de connaître ces derniers car les candidats sont parfois formés et savent ce qu’ils doivent répondre. La motivation est différente et se ressent dans l’enthousiasme de la personne à intégrer le poste. En cas d’indécision, de nombreux recruteurs n’hésitent pas à le dire aux candidats afin de voir celui qui désire le plus le poste. 

Départager deux candidats qui semblent avoir des profils adéquats demeure un choix difficile et un grand nombre de recruteurs n’hésitent pas à faire à des cabinets spécialisés en cas de doute ou pour la sélection des profils. 

Quel avenir pour les pure players ?

Les pure players, expression anglaise, désignent des acteurs exerçant son activité commerciale uniquement sur Internet. Ce phénomène pure players a conquis nombre d’internautes en peu d’années. Il faut dire que la possibilité d’acheter depuis son smartphone que l’on soit dans les transports ou lors des pauses au travail a facilité l’engouement pour les achats en ligne.

Les sites comme Amazon ou Priceminister supplantent de plus en plus de magasins et semblent avoir pris le monopole. Les « pure players » étant « tout en ligne », présentent de nombreux avantages, notamment au niveau du prix ou de la disponibilité des articles et ce dans divers secteurs. Les autres entreprises de distribution ne se laissent pourtant pas faire et l’avenir des pure players ne paraît, finalement, pas si facile.

Pourquoi les sites tout en ligne séduisent-ils ?

Apparu à la création d’internet, le terme « pure player », ou « tout en ligne », désignait à l’origine les entreprises qui se concentraient sur un unique domaine. Depuis, il désigne, par extension, celles qui fonctionnent exclusivement sur internet. Les plus célèbres dans le domaine du commerce demeurent Amazon, Priceminister ou encore Pixmania. Ces firmes ne disposent physiquement que d’entrepôts et de sièges sociaux, elles ne présentent aucune boutique pour accueillir leurs clients et leur catalogue se trouve exclusivement en ligne. Ce format représente un réel gain de temps pour les visiteurs en recherche d’un article précis.

Amazon proposait 250 millions de références produits en 2019, ce qui constitue une offre très conséquente, le client a donc de grandes chances de trouver son bonheur et se fait livrer sa commande en un clic. Autre atout de ces sites de e-commerce : leur prix. Les tarifs proposés par Amazon sont très attractifs, du fait de l’absence de prestation de services, les articles coûtent moins cher que dans les grandes surfaces. Ce nouveau mode de commerce numérique connaît un succès retentissant qui ne diminue pas. Les grandes enseignes de distribution craignaient de se faire damer le pion. Deux solutions se sont alors offertes à elles : racheter ces entreprises ou développer des services identiques avec des avantages. Deux options qu’elles exploitent plutôt bien jusqu’à maintenant.

Les pure players menacés par le rachat ou l’imitation

Face à leurs concurrents tout en ligne, les grands distributeurs n’ont pas baissé les bras. Première réponse à cette concurrence, le rachat. Le cofondateur du tout en ligne Rue du Commerce, Gauthier Picquart, analysait cette situation en 2015 : « Dans un pays comme la France où les investissements sont difficiles, il faut aller chercher l’argent là où il se trouve, c’est-à-dire dans la distribution traditionnelle. »

Cette firme, créée avec Patrick Jacquemin en 2009, s’est ensuite vue rachetée par le promoteur immobilier Altarea Cogedim puis par le géant Carrefour en 2016. De même, le groupe japonais Rakuten a acquis Priceminister en 2010. Autre manière d’affronter ces entreprises connectées : les concurrencer sur leur propre terrain. Delphine David, auteur d’une série d’études sur le e-commerce pour Xerfi-Precepta, explique que les « tout en ligne » ont misé sur des « des stratégies de volume, c’est-à-dire de lutte par les coûts et par les prix, forcément leurs marges sont très faibles, voire diminuent, face à la concurrence accrue ». De nombreuses enseignes de distribution comme Leclerc ou Auchan mettent leurs catalogues en ligne et proposent même de faire les courses à la place des clients et de leur livrer. Menacés par la concurrence ou le rachat, les pure players doivent également faire face à des réticences persistantes de la part des acheteurs.

Des clients de plus en plus méfiants

En 2015, 60% des personnes interrogées lors d’un sondage de la Caisse des dépôts/Acsel jugeaient internet « risqué » et beaucoup d’internautes rechignent à donner leurs coordonnées bancaires en ligne. Ces chiffres, issus de l’étude « La confiance des français dans le numérique » sont confirmés par d’autres sondages et en constante hausse depuis 2013. Les acheteurs affichent une réticence grandissante envers le e-commerce, et se justifient de différentes manières : 38% d’entre eux « préfèrent toucher les produits » et 31% « n’aiment pas acheter à distance ». Des résultats en faveur des magasins physiques mais contredits par les faits qui indiquent une augmentation des ventes par internet. Une contradiction qui questionne la pérennité des ventes en ligne sur le long terme. Une association magasin physique-numérique ne serait-elle pas la solution la plus optimale pour conserver ses clients tout en maintenant le format web ?

Vers une convergence commerce physique-numérique ?

Devant le besoin des clients de « toucher » les produits qu’ils achètent et les limites posées par l’absence de boutique, de nombreux pure players sont tentés par l’aventure physique. Amazon ouvrait en 2015 sa première librairie à Seattle et y proposait des références sélectionnées par les internautes. De plus en plus de sites de ventes en ligne dans l’habillement tels que Zalando, les chaussures comme Spartoo ouvrent leurs magasins. Une tendance soulignée par le président de Wall Mart, Doug McMillon, qui affirmait au BigRetail Show de 2015 qu’une grande partie de la croissance de l’e-commerce résulte de l’interaction entre le commerce physique et électronique.

Quelques difficultés matérielles se posent tout de même aux pure players, notamment l’investissement colossal nécessité par la mise en place de locaux approprié ou le choix des articles à présenter en boutique. Un véritable basculement web-to-store est néanmoins en train de s’opérer depuis ces tout-en-ligne vers l’établissement en magasins physiques, Spartoo compte réaliser 20% de son chiffre d’affaires en boutique d’ici quelques années. 

Le format tout en ligne peut-il durer ?

Il semblerait qu’à long terme les pure players soient voués à se transformer. Beaucoup d’entre eux se voient rachetés ou copiés et les autres se tournent vers l’ouverture de boutiques physiques dans le but de compléter et augmenter leurs ventes et services. La méfiance des clients envers internet grandissant, les entièrement virtuelles se concrétisent et les grandes enseignes développent des plateformes internet pour compléter leur offre. Ainsi, celles-ci se modernisent et les pure players se rapprochent de leur clientèle. Un nouveau modèle économique serait donc en marche mais il est encore trop tôt pour tenter de le définir.

Pourquoi les entreprises prônent le télétravail ?

Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à mettre en place et à revendiquer le fait de pouvoir instaurer le télétravail dans leur entreprise. Pourtant, il peut paraître évident que cette pratique aille à l’encontre de l’esprit d’équipe et de la diffusion de la culture d’entreprise. Zoom sur ses raisons qui poussent les entreprises à s’en revendiquer.

Les énormes avantages du télétravail

Si les entreprises sont si nombreuses à choisir le télétravail, ce n’est pas sans raisons. Instaurer le télétravail permet de diminuer les coûts de structure. Si tout le monde n’est pas présent dans l’entreprise au même moment, vous n’avez, en effet, pas besoin de disposer d’autant d’espaces pour accueillir l’ensemble du personnel. Vous pouvez alors attribuer des postes par rotation ou laisser à chacun le soin de s’installer là où il veut. Certaines entreprises définissent cependant des étages dédiés à des fonctions afin de trouver rapidement l’interlocuteur en cas de besoin. 

Nouvelle image de l’entreprise

Le télétravail permet aussi de donner une image moderne de l’entreprise puisqu’il s’agit la plupart du temps d’utiliser les nouvelles technologies pour communiquer ou encore pour transmettre des informations. 

Surtout, il permet de s’organiser différemment. Lorsque vous êtes en télétravail, cela implique que votre présence n’est pas forcément nécessaire dans l’entreprise. A pour conséquences positives d’impliquer plusieurs avantages indéniables pour les salariés. Déjà, il se peut qu’une tâche puisse être exécutée dans un temps différent de celui de l’entreprise. L’organisation de la journée s’effectue ainsi comme chacun le souhaite du moment que le travail se réalise selon le planning de l’entreprise. 

Le télétravail et la vie personnelle

Le télétravail permet parfois de gérer d’autres impératifs qui peuvent être d’ordre personnel comme des enfants malades ou encore des courses urgentes à faire. Il suffit alors de décaler la production à plus tard et vous pouvez réaliser la tâche à un autre moment de la journée. Il représente donc un avantage réel pour ceux qui rencontrent des difficultés particulières ou temporaires.

Ensuite, il permet d’alléger des contraintes comme le temps de transport, ce qui est particulièrement sensible dans cette période de grève où les salariés se retrouvent astreints à parcourir des kilomètres à pied, des transports engorgés ou encore à subir une circulation encombrée. Il fait donc gagner énormément de temps et de bien être à celui qui peut réaliser sa tâche de chez lui. 

La mobilité ?

Aussi, il permet de prendre en compte la mobilité. Certaines fonctions impliquent des déplacements fréquents et retourner au bureau à la fin de la journée s’avère improductif et ne génère pas un travail constructif puisqu’il génère des temps de transport supplémentaires. Pouvoir travailler à distance globalement (que ce soit de chez soi ou d’ailleurs) implique que vous pouvez dans de nombreux cas, gérer des opérations à distance même si ce n’est pas de chez vous. Ainsi entre deux rendez-vous, il est possible de se connecter et de ne pas perdre de temps à attendre sans rien faire dans un café par exemple. Cela peut renforcer votre disponibilité et donc votre réactivité

Enfin et ce n’est pas le moindre, le télétravail offre l’opportunité de faire appel à des personnes qui ne pouvaient pas travailler en raison de leurs contraintes personnelles. De nombreux parents, par exemple, qui étaient hier, contraints d’arrêter leur activité professionnelle ou encore des personnes vivant dans un endroit relativement lointain ou isolé peuvent désormais exercer des métiers à distance. Vous pouvez ainsi faire appel à de nombreuses ressources qui n’auraient jamais travaillé pour vous dans ce cas. 

Quelques contraintes à prendre en compte

Si le télétravail rencontre un succès pour les nombreux avantages vus précédemment, il vous faut prendre en compte plusieurs contraintes. Déjà, votre personnel doit disposer du matériel nécessaire à la bonne exécution de sa tâche ou à son ralentissement. Des impératifs de rapidité de connexions peuvent également être à prendre en compte pour l’exécution de tâches spécifiques. La mise en place de logiciel peut aussi s’avérer chronophage et vous devrez parfois former votre personnel à leur utilisation. Si ceci est moins vrai pour les générations nées dans l’informatique, cela peut s’avérer une véritable contrainte pour les salariés qui n’y sont pas habitués et qui doivent apprendre à se servir de nouveaux outils pour être opérationnels et pour pouvoir se passer d’une assistance technique. 

Les inconvénients

Mettre en place le télétravail peut nuire à l’esprit d’équipe, à la diffusion de la culture d’entreprise ou encore à la motivation des troupes. Il est clairement plus facile pour ces trois éléments de le réaliser en face à face plutôt qu’à distance. Certaines entreprises décident ainsi que le principe reste le travail au bureau même quand tout peut être fait à distance. 

Dans certains cas, il se révèle aussi plus pratique d’avoir la personne à côté de soi car les échanges se font plus rapidement et que vous évitez de déranger des personnes alors qu’ils sont occupés à réaliser des tâches qui demandent de la concentration. L’ouverture et la fermeture de la porte du bureau représentaient un bon indicateur de la disponibilité ou non de la personne. Ceci peut être cependant résorbé par des indications de présence ou non via les logiciels informatiques. 

Difficile de mesurer l’implication

Autre raison, il est plus difficile pour les dirigeants d’entreprise de se rendre compte de l’implication ou non du salarié. Il s’agit souvent alors de mesurer le résultat plus que le moyen car vous ne savez pas forcément ce que fait votre collaborateur de sa journée. Ceci dit, faire du présentéisme revient au même et vous ne pouvez pas contrôler ce que font vos collaborateurs tout le temps sauf à vous prendre pour Big Brother. 

Mettre en place le télétravail implique une autodiscipline car il est tentant de se laisser entrainer à faire autre chose. L’isolement représente parfois un frein à la motivation qu’il vous faudra prendre en compte car le lieu de travail reste un lieu social où les personnes se rencontrent et créent des liens. Il n’y a qu’à voir le nombre de couples qui naissent à la suite d’une collaboration de travail pour s’apercevoir que le lieu de travail est bien plus qu’un lieu de travail… Il s’agit avant tout d’un lieu de vie même si de nombreux collaborateurs dissocient parfois très nettement les deux univers. 

Enfin et pour finir sur une note simple/ Reste que le télétravail n’est possible dans toutes les professions. Comme le veut une blague qui circule sur internet, un maçon aura des difficultés à réaliser son travail en dehors de son chantier. 

Le partage, nouvel eldorado des start-up

Le partage était lié à la location de vêtements (déguisements ou cérémonie), d’outils pour réaliser son bricolage, de la location de voiture ou de véhicules utilitaires. L’enjeu était de posséder quitte à parfois dépasser son budget. Dans le cercle familial ou amical, il arrivait de se prêter des outils pour dépanner et ainsi les outils qui dormaient plus souvent au fond d’un garage ou d’une cave avaient une utilité. Mais aujourd’hui le partage est entré dans une nouvelle ère.

L’économie de partage, une nouvelle manière de consommer

Souvent regardé il y a encore peu de temps avec un regard suspicieux, les idées qui jaillissent de l’économie du partage arrivent en flots continus. Elles sont l’apanage des start-up et de réussites incontestables.

Depuis quelques années, nous sommes passés d’une économie, enfermée dans le désir posséder un objet et qui traduisait la réussite sociale à une économie où le partage prend, petit à petit, une place prépondérante. Le prêt existait ! Il se faisait au sein des familles ou dans certaines circonstances exceptionnelles où l’achat était impossible pour la majorité. La moissonneuse batteuse, qui réunissait les villageois de différentes communes pour économiser non seulement sur le coût de machines imposantes mais aussi par nécessité de réduire la masse salariale pour assurer la pérennité ou la rentabilité d’une activité, représente un bon exemple.

Surtout, les cartes de la symbolique de la réussite sociale sont, aujourd’hui, rebattues et chacun semble pouvoir les redistribuer autrement. Cette nouvelle économie remet du sens au mot de « solidarité » mais aussi « respect » notamment celui de l’écologie. Celle-ci est devenue le souci de chacun. Alors les idées fusent et vont sûrement continuer à se propager comme il en fut pour l’évolution de la bicyclette à la voiture. Chaque évolution semble avoir pour objectif de rendre la vie plus agréable mais aussi curieusement se fait le chantre du partage. La bicyclette pour une ou deux personnes, la voiture pour quatre à dix personnes …Plus rien ne semble impossible à partager.

Le partage ouvert à tous les secteurs

Le partage des transports, le premier pas

C’est d’abord le partage des transports (voiture, livraison…) qui a pris le pas, peut-être parce que déjà ancré dans les habitudes du grand public. Il a ensuite touché des possessions dont nous n’avions pas besoin quotidiennement mais qui nécessitaient des investissements. Ce sont ensuite les logements qui ont été touchés et notamment les résidences secondaires et globalement le partage d’espaces disponibles (une pièce en plus pour le rangement des stocks, coworking, colocation…). Désormais, ce sont des objets de plus en plus variés tels que les équipements de sport (que ce soit les vêtements pour la neige ou la planche à voile, matériel pour organiser fêtes ou réceptions, appareils photos, perceuses, échelles…).

A bien y réfléchir, c’est peut-être avant tout le savoir-faire qui a été concerné. Celui-ci se propage notamment sur internet où l’on peut facilement accéder à travers des tutoriaux, les fameux « comment ça marche » et « les vidéos YouTube ». Tout y passe : les langues, l’informatique, le bricolage…et devient à votre disposition. Partager ses connaissances, son savoir-faire permet alors de créer une communauté qui acceptera de payer si elle veut compléter sa formation. Et surtout elle crée notoriété…et une visibilité. Aujourd’hui, force est de constater que personne n’hésite plus à partager. Ainsi, les freins au partage sont vite anéantis par la popularité de la pratique. Car partager c’est avant tout s’ouvrir et avoir la possibilité, dans un monde cloisonné, de connaître d’autres personnes.

Partager, pourquoi ?

Partager résulte aussi de la volonté des détenteurs d’objets ou de ceux qui les désirent de supprimer des crédits inutiles et fort coûteux.
Qui dit posséder un objet, dit le plus souvent faire un crédit pour un usage souvent limité. Celui qui partage peut alors avoir un retour sur investissement et celui qui en profite, éviter cet endettement. Finalement non seulement cela coûte moins cher mais cela peut aussi rapporter de l’argent.

Quelques principes de base à respecter

– Une mentalité à changer

Développer le partage ne se fait pas tout seul. Si certaines start-up sont devenues des success story, de nombreuses autres ont échoué.
Arrivé au bon moment, il représente l’un des challenges fondamentaux car il faut bien le comprendre que le partage est, avant tout, un changement d’habitude. Les premières réussites dans le domaine du partage en sont les premiers témoins et il aura souvent fallu souvent, quelques années, à ces entreprises pour aider au changement des mentalités.

La communication a souvent représenté, pour ces entreprises, un enjeu fondamental. Pour réussir, elles ont souvent commencé, pour aider au changement des habitudes, à établir une communauté inconditionnelle d’ambassadeurs, de fans… Ces early adopters qui ont permis de démocratiser la pratique et d’avoir à la fois des premiers consommateurs mais également témoins de la faisabilité du partage. 

Devenir un pro des réseaux sociaux ne sera pas inutile. Les nouvelles générations et les early adopters sont souvent connectées en permanence à Internet et sont de plus en plus sensibilisés sur les nouveaux enjeux de développement durable et communiquent leurs idées, leurs découvertes. Il vous faudra donc prendre en compte cet univers.

–  Un élargissement à réussir

Par la suite, le défi concerne souvent l’élargissement à un public plus large, une opération souvent délicate et qui nécessite la mise en place un service après-vente rodé car une réputation peut se défaire en un instant à l’ère d’internet et des réseaux sociaux. Pour fonctionner le partage doit souvent s’adresser largement à toutes les générations et à tous les publics car c’est l’augmentation de l’offre qui augmente la demande, et la demande celui de l’offre car celle-ci doit devenir exponentielle sous peine de s’étioler. L’élargissement de la cible comme en témoigne la publicité de Blablacar, qui s’adresse aux jeunes pour finalement toucher les parents, montrent bien ce principe.

– Une confiance à créer

La confiance demeure, en ce sens, centrale dans cette aventure car le partage est, avant tout, basé sur une relation de confiance et vous ne pourrez réussir en vous contentant de mettre à disposition votre plateforme. C’est dans ce cadre que la communauté d’ambassadeurs de la marque prend toute sa signification et que les utilisateurs doivent être impliqués dans une démarche d’amélioration de la qualité du service rendu. Cette confiance se traduit souvent par la possibilité aux membres de s’évaluer à chaque partage de service et de faire des retours sur les améliorations possibles. Au fond, c’est bien l’humain qui est au centre de la relation.

– L’atteinte de la masse critique

Comme nous vous l’avons signalé plus haut, l’offre fait la demande et la demande l’offre. Pour réussir dans l’économie du partage, vous devrez souvent faire un travail d’équilibriste pour atteindre « une masse critique » comme l’explique Antonin Léonard. Car il faut bien le comprendre trop peu d’offres, entraîne une désertion des utilisateurs et trop peu de demandes entraîne celle des possesseurs de biens. C’est également dans la qualité que se joue le développement du partage car avoir trop d’offres non qualitatives peut faire fuir les utilisateurs. 

Le costume-cravate est-il encore de mise ?

Si autrefois la tenue vestimentaire de travail était réduite le plus souvent au bleu de travail, à la tenue liée à la profession ou au costume-cravate, cette tendance a largement été remise en cause aujourd’hui en ce qui concerne le costume-cravate. Même les fonctions qui traditionnellement en faisaient usage en toutes circonstances semblent les délaisser petit à petit.

Selon une récente enquête de l’institut Kantar, les ventes de costumes pour hommes ont chuté de 60 % en dix ans en France. En 2011, 3,3 millions de costumes étaient achetés par an, contre seulement 1,36 aujourd’hui. Quant aux ventes de cravate, de trois millions vendus par an en 2012, elles sont passées à 1,42 million cette année.

Il est clair que le costume-cravate n’est pas la tenue préférée dans les start-up sauf peut-être dans le monde de la finance et encore… Aujourd’hui s’habiller de cette manière n’est plus réellement une nécessité en dehors des évènements exceptionnels. Il peut même apparaître inapproprié d’en porter dans certaines entreprises où le dress code est davantage le jean basket que le costume-cravate. S’il demeure de mise lors de rencontres business par exemple, l’utilisation de la cravate ne revêt plus un caractère obligatoire. 

Des dirigeants qu’on avait l’habitude de voir traditionnellement en porter n’hésitent pas à la retirer. Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook en a même fait une marque de fabrique. Il porte toujours la même tenue afin d’éviter d’avoir à en choisir une et de consacrer selon lui son temps à la satisfaction client plus qu’à sa tenue vestimentaire. 

Quelques avantages à tout de même en porter 

Si la tenue traditionnelle ne semble plus à la mode actuellement, il reste clair qu’elle véhicule une image d’élégance et parfois dégage une certaine expertise professionnelle. Porter un costume-cravate demeure « classe » et montre le soin que vous prenez à bien vous habiller. Elle montre votre souci du détail et demeure en général une tenue particulièrement adaptée à la morphologie.  

Elle traduit aussi une forme de respect envers votre interlocuteur qui peut se révéler sensible à votre tenue vestimentaire. Celle-ci peut faire même partie de sa culture et du savoir-vivre de sa communauté ou de son cercle d’affaires. Une tenue trop décontractée pourrait donc lui donner l’impression de négligence et nuire à votre relation d’affaires dans les pays où elle est le symbole du sérieux par exemple.

Dans d’autres circonstances, il s’agit d’un dress-code particulier. Ne pas en porter pourrait vous isoler et dégager une image de laisser-aller et susciter l’idée que vous êtes dilettante. Il reste indispensable dans certaines occasions ou rencontres car vous adaptez aux codes fait partie intégrante du bon sens. Il faut donc en amont se renseigner sur la tenue car vous pourriez bien être le seul à vous retrouver avec un costume et paraître « endimanché » ou a contrario le seul à ne pas en porter et paraître « dilettante ». Dans certains lieux, l’accès en est tout bonnement interdit. 

Surtout, porter une tenue élégante permet également de se sentir plus en confiance et de véhiculer une belle image de vous. Le costume-cravate n’est donc pas à négliger ne serait-ce que pour votre propre considération de vous-même ou encore pour l’impact qu’il peut avoir sur votre entourage. Recevoir des compliments sur sa tenue ou juste le fait qu’on vous demande « pourquoi vous êtes si beau aujourd’hui » peut représenter une source de bien-être pour vous. 

Des inconvénients également à prendre en compte

Déjà, il faut se l’avouer cette tenue n’est pas toujours confortable. Lors des pics de chaleur, on se demande comment les personnes arrivent à porter le costume-cravate. Il est clair qu’arriver plein de sueur au travail s’avère très désagréable. Le premier frein est donc avant tout sur le confort. 

Le second frein à en porter reste qu’il peut donner une image de vous non professionnelle. Le port du costume-cravate peut traduire une forme de compensation et vous donner l’image du jeune premier qui sort tout juste des bans de l’école. Il s’agit avant tout d’adapter votre savoir-être avec votre tenue. 

Autre frein, il peut créer une distance entre vous et votre interlocuteur qui peut avoir l’impression que vous n’appartenez pas au même monde et que vous ne pouvez le comprendre. Même s’il peut créer une forme de respect, il peut aussi attiser la colère et être le symbole d’une injustice sociale. 

Enfin et peut être surtout, cette tenue possède l’énorme inconvénient d’être onéreuse à entretenir. Il est clair que les frais de pressing montent vite et qu’il peut vite se révéler coûteux de s’habiller tous les jours de la sorte. Porter un costume-cravate, pourquoi pas, mais si vous ne pouvez pas le laver, autant vous en passer car vous pourriez même nuire à votre image. 

4 points clés à prendre en compte lorsqu’on commercialise sur internet

Il est facile aujourd’hui de créer un site e-commerce. Si facile que nombre d’entreprises oublient de prendre des précautions indispensables pour ne pas se retrouver en difficultés. Zoom sur les 4 points clefs à retenir en compte lorsqu’on commercialise sur internet.

1. Sécuriser le paiement de ses clients

Pour gagner la confiance des clients, il est indispensable de leur proposer un moyen de paiement qui soit optimal. Les clients ont pris l’habitude d’acheter sur internet et donc regarde les moyens de paiement et s’ils les ont déjà utilisés lors d’un achat ou s’ils en ont entendu déjà parler comme des moyens efficaces, ils n’hésitent pas à acheter. En vendant des produits ou services sur internet, vous devez vous assurer de disposer d’un système de paiement sécurisé afin de rassurer vos clients. Il s’agit d’un mode de cryptage qui rend invisible les données personnelles de vos prospects et limite le risque d’hacking.

Pour plus de sécurité, un système de vérification du compte bancaire utilisé lors de la transaction peut être mis en place (3D Secure). Votre client recevra au moment de cette dernière un message de sa banque avec un code unique lui permettant de finaliser son achat. Vous pouvez également passer par des solutions de paiement en ligne comme le service Paypal qui permet au consommateur de payer sans rentrer les données de sa carte bancaire.

2. Protéger ses données

Lorsque l’on possède un site e-commerce, il demeure important de se prémunir contre les risques de plagiat et de cyber-attaque. Lors du lancement de votre site, l’une des premières choses à faire consiste à enregistrer votre marque et votre nom de domaine auprès de l’Institut National de la Protection Intellectuelle (INPI). Si cela ne vous protège pas d’office, vous augmentez les chances de vous défendre en cas de conflit juridique avec un hacker. Mais aussi surtout de sélectionner des mots de passe qui ne soient pas facilement accessibles.

3. S’assurer d’être en conformité avec la loi Hamon 

Entrée en vigueur le 13 juin 2014, cette loi modifie les règles du secteur du e-commerce. À compter de la réception de son produit, le client dispose maintenant de 14 jours pour se rétracter contre 7 auparavant. L’e-commerçant doit rembourser le client au plus tard 14 jours après que celui se soit rétracté. Il doit également livrer le produit à la date mentionnée sur son annonce commerciale. Si aucune précision n’est donnée, le marchand dispose de 30 jours maximum pour le livrer. Enfin, les informations concernant les modalités de paiement, le produit et le marchand doivent être renforcées et il demeure strictement interdit de pré-cocher des cases qui imputeraient un coût supplémentaire au consommateur.  

4. Mettre en place un service après-vente

Si vous ne disposez pas de magasin en propre, vos clients ne peuvent pas venir vous voir directement en cas de problèmes ou de demande d’informations complémentaires. Proposez-leur alors un service d’avant-vente et d’après-vente soit par téléphone ou soit par tchat afin qu’ils puissent vous contacter. La satisfaction clients passe par leur facilité à pouvoir poser des questions mais aussi à faire part de leurs difficultés et c’est la fonction du SAV qui s’avère indispensable pour tisser des liens pérennes. A ne jamais sous-estimer !

5 résolutions beauté pour 2020

L’année 2019 vient de sonner le glas, place désormais à la nouvelle année 2020, qui d’ailleurs lance une nouvelle décennie. En ces temps nouveaux, l’on est en droit de se fixer de bonnes résolutions pour l’année à venir. En effet, 2020, à l’instar des autres débuts d’année, est annonciateur de volonté et de fermeté dans ses objectifs annuels, et la beauté ne fait pas exception à la règle. Tour d’horizon autour de 5 résolutions 2020 pour se sentir mieux quotidiennement ou hebdomadairement dans son programme de beauté.

Se démaquiller convenablement

L’esthéticienne a tendance à insister sur l’étape du démaquillage, et c’est pour une raison assez simple : un mauvais nettoyage de la peau peut, en effet, l’abîmer. Peau sèche, teint pâle, etc. sont tout autant de conséquences que la peau peut subir en raison d’un mauvais démaquillage.

Qu’importe la méthode de démaquillage – au lait, à l’eau micellaire, etc. – il ne faut pas négliger l’étape du démaquillage. En effet, elle se doit d’être propre avant de se coucher, même quand on rentre tardivement chez soi.

Choisir un parfum intense

Le parfum est le compagnon d’une journée et généralement d’une partie de notre vie. Il n’est pas sans contribuer à notre bonne humeur, voire d’entraîner de bons souvenirs ou encore de recevoir des compliments. D’où l’importance de son choix.

Un parfum intense est une fragrance qui enregistre une concentration d’éléments olfactifs plus importants. Et c’est d’ailleurs cette composante de l’intensité qui donnera de la tenue à l’effluve. Ainsi, un parfum intense est une solution de choix pour une résolution beauté en ce début d’année 2020.

Recourir à une crème de qualité

À tout âge, la crème a son rôle à jouer. Et la crème de jour en particulier, d’autant plus qu’elle participe à nos gestes quotidiens de beauté. Peau sensible, sèche ou grasse, elle a besoin d’un traitement régulier d’hydratation afin de lutter contre un éventuel défaut. Par voie de conséquence, il est donc important de prendre soin de sa peau avec une crème de jour.

Néanmoins, il ne faut pas pour autant négliger la crème de nuit. Elle a, en effet, des vertus nocturnes pour tous les types de peau.

Prendre soin de ses nuits

Outre le recours à la crème de nuit en cette nouvelle année, l’on peut également prendre soin de ses nuits en prêtant une attention somme toute particulière à sa literie. En optant par exemple pour un matelas à mémoire de forme, l’on s’accorde des nuits plus aisées.

Par ailleurs, les coussins sont également un confort non négligeable. Selon certains spécialistes, dont le docteur Saldmann, il convient de changer ou de laver son coussin tous les 3 mois.

Laisser tranquilles ses boutons

C’est l’obsession de beaucoup d’individus : celui d’avoir un bouton rouge en plein milieu du visage et de vouloir absolument le tripatouiller. C’est une mauvaise idée, il ne faut pas le toucher, même si nous avons la désagréable impression que l’on ne voit que lui.

Une seule solution existe, prendre son mal en patience et l’assécher au moyen d’une solution purifiante.