Accueil Blog Page 769

Les jeunes veulent créer leur entreprise

Selon un récent sondage TransferWise mené par l’institut YouGov auprès de 3 532 jeunes âgés de 16 à 25 ans, l’entrepreneuriat a belle et bien la côte auprès de cette cible. Cette étude a été réalisée en ligne entre le 2 et le 13 avril 2019, auprès de 1 001 Français, 1 007 Allemands, 1 005 Britanniques et 509 Espagnols.

La France caracole en tête !

Avec 77% des jeunes Français qui voudraient créer leur propre entreprise, la France caracole en tête du classement devant les Allemands (64 %) et les Espagnols (61 %). Les Anglais terminent bon dernier avec seulement 51 % des interrogés qui trouvent l’idée attrayante. Il faut dire que les lois de ces dernières années ont largement facilité la création d’entreprise et que le développement des nouvelles technologies, dans lesquelles ils sont nés, contribuent largement à l’essor de l’entrepreneuriat des jeunes.  Les attentes suivant les pays interrogés (France, Angleterre, Allemagne et  Espagne) ne sont pourtant pas les mêmes.

Une matière scolaire qui attire

Et il semblerait bien que les jeunes désirent s’informer sur l’entrepreneuriat durant leurs études puisqu’ils sont dans tous les pays plus de 70% à vouloir savoir comment créer leur entreprise. Ainsi, ils sont 89 % des Espagnols à y être favorables. Les Français suivent de près avec  82 %, les Anglais à 79 % des et 74 % des Allemands. Autant dire qu’ils plébiscitent l’entrepreneuriat dans les cours.  Une idée qui pourrait reprise par le ministère de l’éducation dans les années à venir.

Un frein avant tout monétaire

Si les jeunes ne se lancent pas dans l’aventure, ce serait principalement pour l’argent puisque 52% des Français et 57% des Anglais estiment qu’il s’agit du principal frein à la création d’entreprise. En cause le « manque de support financier » et « la sécurité financière ». En France, de nombreux concours et structures incitent d’ailleurs à l’entrepreneuriat des jeunes comme celui du Moovjee, de 100 jours pour entreprendre, Graines de boss, Petit Poucet ou encore le concours Talents.

Mais qui les inspire en tant qu’entrepreneur ?

Les jeunes Français trouvent qu’ils manquent des modèles féminins dans l’entrepreneuriat puisqu’ils sont 73 % à le déclarer. Parmi, les personnalités qui les inspirent, figurent 3 personnalités de l’entrepreneuriat même si 4 noms caracolent en tête sur les 4 pays. Vous devinez ? Steve Jobs, fondateur d’Apple, Mark Zuckerberg fondateur de Facebook, Elon Musk fondateur de Tesla et SpaceX ainsi que l’écrivaine JK Rowling. Les Français ont désigné le fondateur de la marque à la pomme en premier (37 %), comme les Allemands (27 %). Pour les Anglais et les Espagnols, JK Rowling arrive en tête avec respectivement 33% et 53 % des suffrages. Les Espagnols (31 %) et les Allemands (25 %) désignent dans leur top 3, Mark Zuckerberg qui n’est pourtant pas présent dans le cercle fermé chez les Français et les Anglais.

Une bonne nouvelle pour l’entrepreneuriat puisque la relève est déjà prête à prendre le flambeau. La jeunesse sait qu’elle a la capacité du renouveau ! Attirez-les dans votre entreprise.

Distinguer les bonnes et les mauvaises raisons de se lancer

Le monde entrepreneurial pourrait se diviser de façon schématique :  d’un côté ceux qui depuis tout jeunes ont fait preuve d’esprit d’initiative, de l’autre ceux qui au fil des années ont vu l’idée de créer leur société mûrir. Qu’est-ce qui pousse ces deux types de personnalité à se lancer dans l’entrepreneuriat, bien que la finalité soit la même, créer sa boîte et la voir se développer ?

4 bonnes raisons de se lancer

Une idée pertinente

Puisque toute conception part d’une idée, si elle est novatrice, ce sera le premier pas vers la construction de son business. Si l’idée répond à une demande spécifique du marché en carence, elle aura de fortes chances de se transformer rapidement en « success story ».

Un business plan qui tient la route  

Après avoir eu l’idée, il faut posséder un plan de soutien solide. Il faut donc analyser le secteur d’activité dans lequel on veut se lancer : observez les entreprises au schéma similaire au votre et étudiez si possible leur évolution. De cette réflexion découlera certainement un business plan avec un modèle économique vous correspondant. Vous pourrez ainsi contacter les banques et autres organismes de financement pour vous accompagner dans votre lancement. Si l’idée correspond aux évolutions des technologies, elle prendra naturellement sa place dans les entreprises pérennes. Il existe de multiples possibilités mais il faut bien en étudier tous les aspects.

Une motivation sans faille

Que vous ayez un petit business géré depuis la maison ou un plus grand nécessitant la location de bureaux, la motivation est l’élément clé qui vous donnera envie de vous lever tous les matins. Les difficultés sont nombreuses dans le monde de l’entrepreneuriat, mais vous les surmonterez avec une attitude combattante. Si vous avez tendance à la procrastination, il vaut mieux ne jamais vous lancer à moins de combattre ce défaut d’arrache-pied.

Des qualités intrinsèques

En plus de la vision globale que vous possédez de votre entreprise, il faut posséder les qualités nécessaires pour mener à bien cette initiative. Les connaissances avancées dans votre domaine d’activité sont primordiales. Elles vous permettront de faire les meilleurs choix et de fournir des services de qualités irréprochables. Les relations humaines ne sont pas à négliger car, en tant qu’entrepreneur, vous serez en contact avec différents types de personnes.

4 mauvaises raisons de se lancer

Influencer par les flatteries

Souvent, nos proches nous considèrent comme le ou la meilleur(e) et nous poussent donc à monter notre société. Le seul encouragement de votre entourage ne suffit pas. Il faut s’assurer de disposer des qualités requises par le monde de l’entrepreneuriat avant de se lancer.

Vouloir devenir riche rapidement

Si vous voulez avoir la fortune de certains entrepreneurs en 2 ans, réfléchissez-y encore. Autant il existe des ascensions fulgurantes, comme celle de Facebook, autant il existe des échecs de compagnies qui ferment au second semestre de leur existence. Construire son entreprise prend beaucoup de temps et d’énergie. L’argent comme seul moteur ne pourra pas vous aider à faire grandir votre business.

Travailler quand et où l’on veut

Ce serait l’idéal de pouvoir travailler depuis notre endroit préféré à des heures choisies. Seulement voilà, lorsque l’on a son entreprise, on finit toujours par travailler beaucoup plus d’heures que prévu et avec de nombreuses obligations et contraintes.

Détester son environnement actuel de travail

Un environnement de travail devrait rester propice à l’épanouissement de ses employés. Si ce n’est pas le cas, tentez de régler le problème ou changez de boulot. Ne pas pouvoir gérer ses conflits avec ses collègues ou son supérieur peut démontrer que l’on n’a pas encore acquis les qualités managériales pour être son propre patron. L’entrepreneur ne cesse de rencontrer de personnes avec qui il est obligé de composer pour développer son business qui sont parfois bien plus exigeants qu’un patron.

Les étapes clés pour créer son site internet

Ça y est, vous vous êtes décidé à créer un site internet pour votre entreprise. Une bonne idée quand on sait qu’à l’heure du numérique, celui-ci vous permet non seulement d’être plus visible, plus crédible, plus facile à contacter et qu’il peut convaincre de nombreux clients d’utiliser votre produit/service. Zoom sur les principales étapes.

Étape 1 : Définir l’objectif

Un site internet peut remplir de nombreux objectifs. Selon le cas, vous n’opterez pas pour les mêmes solutions et le temps imparti ne sera pas le même. Avant de vous lancer dans la création d’un site marchand, il vous faut prendre en compte cette donnée car les solutions ne seront pas les mêmes. Vous pouvez notamment vendre en ligne, présenter votre entreprise et ses activités, donner des informations pour permettre de vous contacter, créer une base de données, transmettre votre actualité, etc.

Étape 2 : Choisir un modèle économique

Il existe d’autres méthodes pour gagner de l’argent que la vente en ligne de vos produits ou services. En réalité, les sites marchands ne représentent qu’une minorité de sites. Pour éviter que votre site internet ne vous coûte de l’argent, mais plutôt faire en sorte qu’il vous en rapporte, vous pouvez définir un modèle économique. Vous pouvez par exemple décider de gagner de l’argent par la publicité. Dans le cas évoqué, il vous faudra générer du trafic et être performant en référencement. D’autres techniques existent comme :

  • l’acquisition de contacts que vous pouvez faire au travers d’un formulaire de contact,
  • mettre les coordonnées pour vous joindre et faire de la vente indirecte,
  • proposer des abonnements,
  • décider du contenu payant,
  • faire du lead pour d’autres personnes.

Il demeure important de le définir avant de mettre en avant ce qui va vous rapporter de l’argent.

Étape 3 : Définir votre cible

Cela peut paraître évident, mais votre site a une cible, qui sont vos clients en règle générale mais pas seulement. Vous pouvez également viser des communautés indirectes, comme des influenceurs et ainsi faire parler de vous.

Il faut prendre en compte sa cible pour savoir comment vous allez vous adresser à elle sur votre site internet et ainsi définir des éléments de communication de base. Vous n’utiliserez pas le même style pour un jeune de 10 ans que pour une personne de plus de 50 ans. Par ailleurs, cela vous permettra de mieux définir le vocabulaire à utiliser, ainsi que les mots-clés que vous souhaitez mettre en avant.

Étape 4 : Le choix du nom de domaine et de l’hébergement

Le nom de domaine est primordial pour votre site internet. Le plus courant reste de prendre le nom de son entreprise. Vous aurez ainsi de nombreuses chances de remonter dans les moteurs de recherche si quelqu’un le tape. Une autre manière de faire consiste à vous demander ce que les internautes désirant acheter votre prestation / produit vont taper dans les moteurs de recherche pour définir le nom de votre site internet. Ainsi vous pouvez par exemple penser à un site comme manger bio-et-sain.fr

À noter que dans le cas où il serait déjà pris, certains vous proposent de vous le vendre, parfois à des prix relativement peu élevés.</p><p>N’oubliez pas que <a href= » »>l’extension de son nom de domaine</a> est également importante. Il vous faudra d’ailleurs <strong>vérifier la disponibilité en .fr, .com , .es</strong> &hellip;

À noter que dans le cas où il serait déjà pris, certains vous proposent de vous le vendre, parfois à des prix relativement peu élevés.

N’oubliez pas que l’extension de son nom de domaine est également importante. Il vous faudra d’ailleurs vérifier la disponibilité en .fr, .com , .es … Il indique la plupart du temps votre origine géographique ou tout simplement votre caractère international.

L’hébergement va quant à lui dépendre de votre choix initial de créer un site e-commerce, un site vitrine ou encore un site à forte audience, comme un site média. Dans ce dernier cas ou si vous attendez une forte audience, vous devrez faire appel à un serveur dédié.

Étape 5 : Réaliser un cahier des charges

Vous pouvez désormais passer à la rédaction du cahier des charges. Il va falloir penser à l’ensemble des pages de votre site, afin de créer une arborescence. Pour commencer, faites une liste de toutes les pages que vous souhaitez créer. En général, vous allez commencer par une page d’accueil qui redirigera vers d’autres pages. Ces dernières peuvent mener par exemple vers une page formulaire de contact, mentions légales, actualité, témoignage, à propos, offre…etc. Faites-en une description, afin de définir le contenu que vous désirez proposer, mais aussi les fonctionnalités (ex : formulaire de contact) que vous aimeriez avoir sur chaque page.

Une fois toutes les pages définies, penchez-vous sur la structure avec des rubriques, des sous-rubriques, voire des sous-sous-rubriques. N’oubliez pas que la navigation doit rester simple et intuitive. Rien de pire qu’un internaute qui ne trouve jamais l’information désirée.

Cette étape est très importante, notamment si vous faites créer votre site par un prestataire. Chaque page oubliée peut vite entraîner un surcoût, alors n’hésitez pas à aller voir de nombreux sites afin de vous en inspirer et ainsi définir votre besoin et ce que vous envisagez.

Définissez ensuite le graphisme de votre site et pensez à tout ce que vous désirez en termes de couleur, de présence de votre logo, des différents formats que vous souhaitez y intégrer (vidéos, photos).

Étape 6 : La problématique du référencement

Avoir un site internet, c’est bien mais encore faut-il qu’il soit visible. Avant de vous lancer dans la création d’un site internet, il faudra vous demander comment vous souhaitez le faire connaître. Si vous souhaitez générer du trafic, à moins d’avoir une notoriété hors du commun, il vous faudra vous pencher sur la question. Il existe plusieurs moyens de faire référencer votre site. On distingue déjà le référencement naturel du référencement payant. Vous pouvez également penser aux réseaux sociaux pour générer du trafic sur votre site internet, ainsi qu’à créer des partenariats avec d’autres structures. Dans tous les cas, vous devrez vous pencher sur le temps que vous souhaitez y passer ou l’argent que vous souhaitez investir.

Étape 7 : Le développement

C’est seulement quand les 5 premières étapes seront franchies que vous pourrez penser au développement de votre site. Si vous ne souhaitez qu’un site simple et vitrine, de nombreux prestataires vous proposent de le concevoir vous-même.

Si vous souhaitez un site plus complexe ou une véritable plateforme e-commerce, pensez au fait que votre plateforme devra évoluer avec le temps et que la présence d’un développeur dans vos équipes pourra rapidement se faire ressentir pour l’optimiser.

Le télétravail, la panacée ? Le bien-être ? La solitude ?

Le télétravail est envisagé souvent sous l’angle de l’amélioration de la qualité de vie. Plus de transports bondés, gains de temps du trajet…Possibilité d’aménager ses horaires selon le rythme familial… Mais le télétravail a un revers qui ne peut être sous-estimé, celui de la solitude et de la difficile séparation vie privée et professionnelle. Focus sur le télétravail.

SFL vient de publier les résultats du 6e baromètre Paris Workplace, réalisé en partenariat avec l’Ifop (1 600 salariés interrogés, travaillant dans un bureau, à Paris et première couronne) pour mesurer l’impact des interactions entre les salariés sur leur performance et leur bien-être et donc ce qui est particulièrement intéressant son corollaire le télétravail.

Le télétravail est souvent plébiscité par les salariés.  46 % souhaitent pouvoir avoir l’opportunité d’y recourir ponctuellement. Il s‘impose petit à petit dans les habitudes de l’entreprise. Il apparaît comme un facteur de bien-être mais aussi de confiance avec la hiérarchie. On peut constater que 41 % des salariés franciliens interrogés travaillent au moins une fois par semaine en dehors de leur bureau, que ce soit à leur domicile ou dans un tiers-lieu. C’est donc bien une nouvelle réalité.

Or, force est de constater que les effets du télétravail sur le sentiment d’appartenance et la vie sociale en entreprise se trouve dans l’enjeu de ce Paris Workplace 2019. Celui-ci ne se contente pas d’analyser les motivations ou éléments de satisfaction des télétravailleurs. Il compare de façon systématique cette population avec les non-télétravailleurs sur plus de 50 items. C’est- dire qui ne se contente pas d’idées reçues et qui va plus loin que ceux énoncés de manière systématique.

Le télétravail ?  Sentiment d’isolement ?

Il ressort de l’étude que les salariés qui pratiquent régulièrement le télétravail (au moins une fois par semaine) sont plus nombreux à ressentir l’isolement . Les télétravailleurs sont aussi deux fois plus susceptibles de « s’ennuyer souvent » au travail (34 %).

Le télétravail : peur du licenciement

L’éloignement de l’entreprise produit des effets que rencontre souvent l’entrepreneur quand il part en vacances, celui de manquer une opportunité ou de ne pas être là au moment crucial. Ainsi, les télétravailleurs réguliers sont trois fois plus nombreux à « avoir peur de se faire licencier » (24 % contre 8 % pour la moyenne des autres salariés).

Or, l’enquête ne permet pas d’établir de retombées du télétravail sur le bien-être et la performance des salariés. Les télétravailleurs réguliers affichent exactement la même note de bien-être au travail que les autres (6,6/10). Ils sont aussi plus nombreux à ressentir le stress. Plus surprenant : ils ont autant de mal que leurs collègues à se concentrer. En conséquence de quoi, les télétravailleurs s’attribuent en moyenne la note de 7,4/10 pour leur performance, légèrement inférieure à la moyenne des autres salariés (7,6/10).

Comment optimiser le télétravail ?

Le nouveau rapport Working anytime, anywhere: The effects on the world of work  (Travailler en tout temps, en tout lieu: les effets sur le monde du travail) propose une synthèse fort significative  des recherches menées par les deux organisations dans quinze pays, dont dix Etats membres de l’UE (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Finlande, Hongrie, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suède), ainsi qu’en Argentine, au Brésil, en Inde, au Japon et aux Etats-Unis. Celle-ci a établi un constat à partir de salariés utilisant les nouvelles technologies (TIC) :

–  les salariés qui travaillent hors des locaux de l’employeur, y compris les télétravailleurs réguliers, – – les salariés qui recourent occasionnellement au télétravail et au travail nomade numérique (T/TNN)

Quelles sont les recommandations proposées ?

Ce rapport encourage le télétravail formel à temps partiel afin d’aider les télétravailleurs à entretenir des liens avec leurs collègues et à améliorer leur bien-être. Cependant, il souligne qu’il est nécessaire de restreindre le télétravail informel et supplémentaire qui implique de longues heures de travail.

Se déconnecter, un principe

Si le télétravail se développe, il s’avère nécessaire de se déconnecter pour maintenir une séparation entre travail rémunéré et vie personnelle. La France et l’Allemagne commencent à envisager des aménagements au niveau des entreprises, dans le cadre de la législation en vigueur ou de nouvelles lois. A l’avenir, des mesures concrètes pourraient être envisagées afin d’éviter que la vie professionnelle ne devienne source de difficultés : extinction des serveurs informatiques en dehors des heures de travail afin d’empêcher l’envoi de courriels pendant les temps de repos et les vacances. Il faut reconnaitre que certaines entreprises conscientes des enjeux l’appliquent déjà.

Un palmarès d’entrepreneurs : diversité et territoires

Le jury du Grand Prix des Bonnes Nouvelles des Territoires, présidé par l’économiste Michel Godet, a distingué le 5 juin 12 lauréats parmi les 202 candidatures. La Fondation MMA des Entrepreneurs du Futur, palmarès d’entrepreneurs, récompense ainsi des initiatives remarquables par leur diversité et leur impact positif dans les territoires.

Les initiatives sont sélectionnées par un jury d’experts, présidé par l’économiste Michel Godet. Les lauréats reçoivent une dotation financière. Ils accèdent à une forte visibilité grâce à un dispositif médiatique d’ampleur offert par la Fondation. Ils bénéficient également de conseils d’un jury d’experts, de l’accès à la communauté des Entrepreneurs du Futur grâce aux partenaires médias, institutionnels et privés de la Fondation, ainsi que d’un mentorat (selon éligibilité) et d’un accompagnement dans leur développement.

Hervé Frapsauce, Président de la Fondation MMA des Entrepreneurs du Futurnous transmet l’esprit du Grand Prix : « faire connaître de belles histoires réussies et contribuer à leur notoriété. Le millésime 2019 est marqué par plusieurs tendances fortes : la volonté affichée des entrepreneurs du secteur marchand de contribuer à la recherche d’une croissance responsable ; la propagation d’une économie du partage faisant rimer rentabilité avec solidarité et la montée en puissance des candidatures en provenance des écosystèmes territoriaux, marqueur de la dynamique des territoires pour entreprendre. », explique.

Le palmarès 2019 : 12 lauréats

Les 3 Grands Prix :

Grand Prix Entreprise marchande

EUVEKA (Saint-Marcel-lès-Valence, 26)

Euveka a développé la première génération de mannequins robotisés, évolutifs et connectés, pour les secteurs de la mode, du sport, du médical et de la sécurité. Elle travaille avec un écosystème de proximité pour bâtir un produit exclusivement en France.

Grand Prix Entreprise sociale et solidaire

FEDERATION SIMON DE CYRENE (Malakoff, 92)

La Fondation Simon de Cyrène développe et anime des maisons partagées à taille humaine, en centre-ville. Au sein de celles-ci vivent ensemble des personnes valides et des personnes devenues handicapées au cours de la vie. Une réponse au défi majeur de la place des personnes dépendantes dans la société.

Grand Prix Ecosystème territorial

MARSEILLE SOLUTIONS (Marseille, 13)

Marseille Solutions monte des projets ambitieux pour résoudre des défis urgents de notre société. Son métier : co-entreprendre avec des acteurs privés et publics en apportant idées, méthode, réseau, posture entrepreneuriale, et un accompagnement jusqu’au lancement du projet.

Les 8 Prix :

RS FRANCHISE (Saint-Jean-de-Védas, 34)

Repar’stores est la première entreprise nationale de réparation et de modernisation de volets roulants et de stores toutes marques. Elle se développe en franchise avec un réseau de plus de 200 agences en France.

SARL MODETIC (Romans-sur-Isère, 26)

1 083 km séparent les 2 villes les plus éloignées de l’hexagone : Menton et Porspoder. La société relève le défi de fabriquer des jeans entre ces deux villes. Les jeans 1083 sont filés, teints, tissés et confectionnés en France.

KAROS (Paris, 75)

Karos a développé une application mobile de covoiturage. Il agit comme un assistant intelligent de mobilité. par ailleurs, il propose un nouvel usage de mobilité adapté aux contraintes spécifiques des trajets courts, en particulier domicile-travail.

CLUS’TER JURA (Conliège, 39)

Clus’Ter Jura anime une coopérative d’acteurs qui mettent en commun des moyens pour financer une ingénierie territoriale capable de faire émerger et concrétiser des projets de nature collective et entrepreneuriale.

VALLEE DU LOURON (Arreau, 65)

La vallée de Louron est composée de 15 communes, un territoire isolé à la frontière avec l’Espagne. En 20-30 ans, la vallée a su créer un modèle économique basé sur le tourisme, qui profite au territoire.

MAISON D’EDUCATION A L’ALIMENTATION DURABLE (Mouans-Sartoux, 06)

La MEAD est la structure porteuse du projet alimentaire territorial (PAT) de Mouans-Sartoux. Elle développe les projets en lien avec la politique municipale de l’alimentation durable.

Le Coup de cœur du Jury :

SDIS 36 (Montierchaume, 36)

Les Sapeurs-pompiers de l’Indre et du centre de la France recyclent les tenues de service et d’intervention avec l’aide d’entreprises sociales et solidaires pour en faire un isolant innovant.

Le Grand Prix des Bonnes Nouvelles des Territoires bénéficie du soutien de réseaux de premier plan impliqués dans l’entrepreneuriat sur l’ensemble du territoire. Ainsi, ARDAN France, Assemblée des départements de France, AVISE, BGE, Bpifrance Création, CCI France, CPME, CJD, FCE France, France Active, Initiative France, Institut Esprit Service, Le Rameau, MEDEF, Réseau Entreprendre, Solidarités Nouvelles face au Chômage, Union des Couveuses d’Entreprises, ainsi que des partenariats scientifiques et médiatiques.

Améliorer sa prise de décision

Pour être efficace dans son travail, il faut apprendre à ne plus tergiverser pour prendre la moindre décision. Certaines décisions ne nécessitent pas de mener une longue réflexion. 

L’efficacité rime souvent avec réactivité ! 

Une décision prise rapidement peut rapidement avoir un retour et vous évite parfois d’attendre la réponse. Votre interlocuteur peut remarquer que vous répondez rapidement et avoir tendance à faire de même en retour. Quelques stratégies existent pour améliorer sa rapidité de prise de décision

Prendre sa décision seul :

Il est toujours difficile d’assumer une décision mais face à une problématique, il y a bien souvent autant d’avis que de personnes. Demander à tout le monde ce qu’ils pensent du moindre problème peut rapidement devenir contreproductif. Le temps d’administration du sondage peut être long et vous devrez faire le tri parmi les avis différents. 

Apprendre à analyser rapidement les données : 

Il est courant de mettre en place des indicateurs qui vous permettent d’analyser rapidement et régulièrement une situation. Ils peuvent vous permettre de prendre rapidement une décision plutôt que de vous fier à votre intuition, souvent très juste, mais qui peut être erronée lorsque vous n’avez pas les éléments pour la prendre. Pour cela, n’hésitez pas à mettre en place un système d’accès rapide à l’information, en classant vos différents dossiers ou en ayant des tableaux de bords efficaces. Vous pouvez également faire en sorte de recevoir les informations pertinentes sur le bon outil. 

Demander conseil à une seule personne : 

Si vous n’arrivez pas à prendre votre décision seul, essayez de ne pas avoir recours à trop de personnes. Demandez-vous la personne qui est experte sur la question par exemple. Cela demande un travail d’identification sur les bonnes personnes qui sont capables de vous conseiller en cas de besoin sur tel ou tel sujet mais pourra vous faire gagner du temps par la suite.

L’entreprise : un lieu d’isolement ou de convivialité ?

Les frontières avec les nouveaux moyens de communication semblent abolies. Et pourtant rien de plus difficile que de communiquer en dehors des obligations liées aux différentes tâches des salariés. Les salariés se sentent isolés. Décryptage d’une réalité inquiétante : L’entreprise est un lieu d’isolement ou de convivialité ?.

SFL vient de publier les résultats du 6e baromètre Paris Workplace, réalisé en partenariat avec l’Ifop (1 600 salariés interrogés, travaillant dans un bureau, à Paris et première couronne). Cette édition 2019 mesure, pour la première fois en France à cette échelle, l’impact des interactions entre les salariés sur leur performance et leur bien-être.

Inutile de le répéter, les moyens de communication sont omniprésents

7 salariés sur 10 échangent quotidiennement avec plus de 10 personnes par messagerie instantanée, mails, téléphone ou intranet. L’apparence trompeuse est que nous sommes loin de l’isolement.

De plus Les open spaces et les bureaux partagés se sont multipliés comme des champignons, depuis 20 ans, rassemblant aujourd’hui 82 % des travailleurs. Les salariés vivent donc dans des espaces de travail où en fait ils ne sont pratiquement jamais seuls. L’apparence trompeuse est que nous sommes loin de l’isolement.

Or, une majorité de salariés avouent qu’il leur « arrive de se sentir isolés » au sein de leur entreprise (59 %) et de plus un quart des salariés affirment se sentir « souvent isolés », évoquant la réalité quotidienne du salarié enfermé dans l’isolement.

Pour l’entreprise, cette enquête montre ses failles puisque se sentir isolé est un sentiment qui est loin de montrer le caractère convivial d’une entreprise et donc que ses salariés ne sont pas vraiment heureux au travail. Les salariés évoquent même le fait que cette situation leur engendre un véritable stress et établit des relations délétères puisqu’ils se sentent dévalorisés sur leur performance par rapport aux collègues

Mais quelles en sont les raisons et les conséquences ?

Les salariés souvent isolés jugent à 49 % qu’ils ne se sentent pas soutenus en cas de difficultés et Ils avouent avoir des tensions avec leur responsable hiérarchique et même avec leurs collègues. Dans ces conditions, le sentiment d’isolement et son corollaire la souffrance apparaissent évidents. Les salariés 70% recherchent à quitter l’entreprise pour trouver une meilleure qualité de vie au travail.

Dimitri Boulte, Directeur Général Délégué de SFL souligne :

« L’intérêt de l’étude est de démontrer, chiffres à l’appui et sur un échantillon solide de 1 600 salariés, comment l’intensité relationnelle (quantitative comme qualitative) crée du bien-être et de la performance. Le bureau, en permettant de rassembler physiquement les salariés, est à la fois un catalyseur de performance, un aimant à talents et le véhicule de la culture d’entreprise. Les entreprises qui l’ont compris en tirent un actif stratégique dans la course à l’innovation et dans la guerre des talents. »

Se parler en face à face pour rompre l’isolement

Envoyer plus d’e-mails ? Téléphonez plus souvent au salarié ? Rien de plus destructeur. Si la généralisation des messageries internes et externe obéit à une logique d’efficacité opérationnelle, elle n’apporte aucune amélioration dans les relations humaines. Le résultat de l’enquête confirme qu’un salarié qui échange quotidiennement avec 10 collègues par mail a autant de risque de souffrir d’isolement que celui qui échange avec moins de trois personnes.

En revanche, plus on échange en face à face, c’est -à-dire plus on se parle   plus le sentiment d’isolement disparait. L’échange de personne à personne est plébiscité par les salariés : à choisir, 77 % préfèrent échanger avec leurs collègues ou leur hiérarchie en face à face (13 % par mail, 10 % par téléphone).

Le management, que peut-il faire ?

  • Promouvoir le travail collaboratif : le bien-être au travail est directement corrélé à la fréquence du travail en équipe : les collaborateurs qui travaillent « très souvent » en équipe ont une perception plus positive de l’ambiance dans l’entreprise. Ils donnent à la qualité des relations avec leurs collègues une note de 7,4/10, contre 6,8 pour ceux qui travaillent « rarement » en équipe. Le principe du travail collaboratif est l’échange !
  • Soutenir les salariés face à une difficulté :  les salariés qui se sentent « soutenus » en cas de difficulté sont plus heureux au travail, s’estiment plus efficaces et jugent leurs supérieurs plus performants.

L’environnement de travail, un critère positif ?

Les salariés qui échangent le plus et qui entretiennent de bonnes relations avec leurs collègues disposent, plus souvent que la moyenne, d’espaces de convivialité dans leurs bureaux (84 % vs 66 %), et d’espaces destinés à travailler en mode collaboratif (62 % vs 47 %).

Last but not least, l’aménagement des bureaux joue un rôle sur la qualité des relations : le meilleur « format » est celui des bureaux partagés de 2 à 6 personnes, qui favorisent davantage les échanges de qualité que les open spaces ou les bureaux individuels fermés.

La qualité des relations entre salariés résulte donc également des choix réalisés par l’entreprise en matière d’aménagement des espaces.

Éric Singler, Directeur Général du Groupe BVA le souligne dans ces propos :

« Nous sommes passés… une économie de la connaissance au sein de laquelle l’intelligence de chacun prime. Il faut donc créer les conditions de la créativité et de l’engagement. Et, à ce titre, l’environnement physique a un rôle à jouer. Tout compte : les matériaux, les couleurs, les odeurs, l’ambiance sonore, les flux de déplacement… Il y a des « règles » universelles. Par exemple, les tables rondes dans une salle de créativité ou de réunion diminuent le risque conflictuel (versus des tables rectangulaires), etc. Les open spaces ont autant des machines à communiquer que des espaces d’interruption. »

Les soldes d’été 2019 quand et comment ?

Les commerçants, selon un rythme traditionnel, sont autorisés par la loi à solder certaines de leurs marchandises. Les soldes d’été ont pour intérêt de booster les ventes des enseignes comme des petits commerçants. Or les nouvelles habitudes d’achats diminuent leur impact. Autant pour les consommateurs que pour les commerçants.

La loi concernant la croissance et la transformation des entreprises (dite loi « Pacte ») publiée au Journal officiel du 23 mai 2019 prévoit cependant que les soldes auront lieu durant deux périodes d’une durée minimale de trois semaines et d’une durée maximale de six semaines chacune (article 16 de la loi).

Pour cette année les dates et le rythme des soldes ne changent pas.

Les soldes des site e-commerce ?

Les dates des soldes du commerce en ligne ou vente à distance (e-commerce) sont alignées sur les dates nationales du commerce traditionnel, quel que soit le lieu du siège de l’entreprise.

Quelles dates pour les soldes d’été 2019 ?

Les soldes d’été 2019 commencent le mercredi 26 juin 2019 au mardi 6 août 2019 sauf exceptions très clairement édictées. Ainsi, l’article D310-15-2 du code de commerce qui fixe la date générale de début des soldes d’été. Celles-ci débutent le dernier mercredi du mois de juin à 8 heures du matin (l’avant-dernier mercredi du mois de juin lorsque le dernier mercredi intervient après le 28 du mois de juin).

Exceptions en métropole :

  • du mercredi 3 juillet au mardi 13 août dans les Alpes-Maritimes (06) et les Pyrénées-Orientales (66) ;
  • du mercredi 10 juillet au mardi 20 août en Corse (2A et 2B).

En Outre-mer, les dates des soldes d’été sont :

  • du mercredi 17 juillet au mardi 27 août à Saint-Pierre-et-Miquelon (975) ;
  • du samedi 28 septembre au vendredi 8 novembre en Guadeloupe (971) ;
  • du jeudi 3 octobre au mercredi 13 novembre en Martinique (972) et en Guyane (973) ;
  • du samedi 12 octobre au vendredi 22 novembre à Saint-Barthélémy (977) et Saint-Martin (978).

À La Réunion, les prochains soldes sont les soldes d’hiver entre le samedi 7 septembre et le vendredi 18 octobre.

Quels sont les interdits ?

Les produits soldés doivent avoir été proposés à la vente et payés depuis au moins 1 mois avant le début des soldes. Il est interdit de procéder à un approvisionnement spécialement destiné aux soldes quelques jours avant la date de début de l’opération commerciale, sans que les produits aient été proposés à la vente au préalable.

Précautions à prendre

Dans le magasin, la distinction entre les articles soldés et non soldés doit clairement apparaître aux yeux des consommateurs : étiquetage précis, localisation séparée dans le magasin.

Comment calculer le prix des soldes ?

Le vendeur doit clairement signaler les rabais proposés par rapport à un prix de référence réel.

Attention !

Il est interdit d’augmenter le prix d’un produit avant la période des soldes, dans le but de faire croire à une offre promotionnelle.

Le commerçant doit pouvoir justifier des prix de référence des produits soldés. Soit le prix le plus bas effectivement pratiqué avant le début de la promotion, soit le prix conseillé par le fournisseur ou la tête de réseau…

Par ailleurs, il est interdit de ne pas pratiquer les réductions de prix affichées en vitrine, pratique qualifiée de publicité mensongère.

Comment faire de la publicité sur les soldes ?

Sous peine d’une amende de 1 500 €, toute publicité relative à une opération de soldes doit mentionner :

  • la date de début de l’opération ;
  • la nature des marchandises soldées, si la totalité des produits de l’établissement n’est pas concernée par le déstockage.

Que va-t-il se passer en 2020 ?

Selon le communiqué de presse du 27 septembre 2018, les périodes de soldes devraient être réduites à 4 semaines. En effet, la loi n° 2019-486 du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises (Pacte) instaure des périodes de soldes de 3 à 6 semaines. Elles sont fixées par arrêté du ministre chargé de l’économie.

A savoir

Les soldes d’été 2019 ne seront pas concernés : en effet, l’article 16 de la loi prévoit une entrée en vigueur 6 mois après la publication de la loi.

Avec la nouvelle formule, les ventes pourraient repartir à la hausse promettant des gains intéressants pour les commerçants.

Ces entrepreneurs qui œuvrent pour le bien de l’humanité

Certains entrepreneurs ne réussissent pas que dans les affaires. Ils arrivent au-delà de générer du chiffre à faire quelque chose qui nous parait plus grand. Il contribue ainsi à sauver la planète ou encore œuvre pour le bien de l’humanité. Zoom sur quelques-uns d’entre eux qui attirent souvent l’admiration.

Pour contribuer, ces start-ups peuvent le faire de plusieurs manières et notamment en évitant le gaspillage, en mettant à disposition des technologies, en finançant directement, en utilisant l’agriculture biologique et locale

Les Ecologiques

1/ J’aime mes dents : les brosses à dents en bambou

Cette start-up propose des brosses à dents en bambou. Cette alternative écologique par rapport à celles en plastique. Plusieurs modèles vous sont proposés et livrés dans votre boîte à lettres directement et gratuitement. Disponibles à partir de 1 euro par mois et fonctionnant par abonnement, vous recevez votre brosse à dent tous les 3 mois. Avec un mode de production écoresponsable, l’entreprise propose donc de réduire le plastique.

2/ Lilo : le moteur de recherche durable.

Créée en en 2015 par Clément Le Bras et Marc Haussaire, l’entreprise édite un moteur de recherche à la Google. La différence ? Ses revenus publicitaires sont reversés à 50% à un projet social ou environnemental. Avec 676 365 utilisateurs mensuels, + 41 millions de recherches mensuelles, l’entreprise a déjà collecté plus de 1,8 million €. Petit plus elle ne collecte, ni ne revend vos données personnelles.

Les Anti gaspillages et recyclage

3/ Hydrao : l’économie d’eau au cœur

Créé en 2018 par Gabriel Della-Monica, inventeur de ce pommeau de douche.

S’il y a bien une problématique déjà présente dans le monde entier et qui ne devrait que s’aggraver c’est bien celle du gaspillage de l’eau. Nombreux sont ceux qui sont conscients qu’il est préférable de prendre une douche qu’un bain (à condition de ne pas y rester 1 heure). Malgré toute la déperdition d’eau est énorme de même que l’énergie. Hydrao a conçu un pommeau de douche connecté qui permet de voir la quantité d’eau consommée à l’aide de couleurs qui changent au fur et à mesure que vous consommez de l’eau. Vous pourrez à l’aide de données mieux contrôler votre consommation sur le long terme.

4/ Take-Away ou l’art du « doggy bag » à la française

LA start-up créée en 2014 propose au restaurant de réduire leur gaspillage alimentaire en permettant aux clients de partir avec des « doggy bag ». Elle propose donc une solution innovante avec des boites totalement étanches et transportables facilement. L’innovation réside surtout dans le fait de ne pas utiliser d’emballage plastique.

5/ Maximum : l’utilisation de ce qui ne l’a pas été pour faire des meubles

L’entreprise, créée en 2015 par Maxime Fralin,  située en Ile-de-France, propose quelque chose de relativement simple : « du mobilier de grande qualité, fabriqué en France et entièrement recyclé à prix abordable ». Il s’agit ici d’utiliser le « déchet industriel ». Les chutes représenteraient « 65.000 tonnes de matière chaque jour… ». A partir de ses matériaux, des meubles peuvent être élaborés et éviter ainsi qu’ils finissent directement à la poubelle. Une source d’approvisionnement astucieuse.

6/ Phenix : éviter le gaspillage des invendus

Jean Moreau et Baptiste Corval ont créé une entreprise en 2012 qui s’occupent des invendus de la grande distribution. Ils permettent aux chefs de rayon de signaler les invendus et de valoriser les déchets grâce à un scanner. Immédiatement mis sur une plateforme numérique, ils sont alors proposés aux associations caritatives, à des fermes pédagogiques ou encore à des zoos. Un véritable succès pour une entreprise qui a déjà « plus de 10 000 tonnes de déchets transformés depuis 2014, soit l’équivalent de plus de 20 millions de repas redistribués. » et compte déjà plus de 100 collaborateurs en France et en Europe.  Leurs valeurs : Implication, Audace, Efficacité, Adaptabilité, Sens.

Les sociales

7/Fleurs de cocagne : réinsertion sociale et fleurs locales

Créé en 2007 par l’initiative de l’association Semailles, le premier Fleurs de cocagne était l’objet d’une expérimentation jusqu’à l’été 2014. L’association Paris Cocagne a, par la suite, ouvert une deuxième entité en Ile de France. Le but ? Eviter que les fleurs viennent d’autres pays et soient produites à l’aide de pesticides, de conditions sociales et de travail parfois douteuses, et de « générer un trafic aérien et une surconsommation énergétique. Il s’agit d’une Structure d’Insertion par l’Activité Économique qui a pour objectif de « produire les fleurs localement, avec le cahier des charges de l’agriculture biologique, en circuit court tout en favorisant l’insertion des femmes en difficulté sociale »

8/ Leka : un robot pour aider les autistes

Marine Couteau et Ladislas de Toldi crée le robot en 2011 et l’entreprise verra le jour en 2014.

Il n’a pas encore été complètement développé mais le porteur de projet gagne encore aujourd’hui de nombreux concours. Il est vrai que le robot possède des atouts majeurs puisqu’il a été développé pour aider les « enfants autistes, trisomiques ou polyhandicapés à mieux communiquer et apprendre ». Avec plus de 600 000 personnes autistes dont plus de 150 000 enfants, on voit bien le nombre de personnes qui pourrait bénéficier de cette technologie. Pour les aider, le robot utilise les stimulations sensorielles comme les « couleurs, sons, vibrations, émotions, mouvement »

Les Technologiques :

9/ Partnering Robotic : aspirez la pollution

En 2007, Ramesh Caussy, crée Partnering Robotic.

Il s’agit peut-être de la catégorie dont on parle le moins car leur activité est intrinsèquement liée à la protection de l’environnement. En l’occurrence l’entreprise propose un robot qui se déplace tout seul à l’intérieur de votre entreprise ou de votre maison. Celui-ci avale tout la pollution et les virus en restituant un air pur.

10/ Cy-clope : Une solution pour les fumeurs

Cette entreprise, créée par Antoine di Tommaso et Thibault Legrand, en 2015 cherche à gérer les zones fumeurs. Si vous avez une entreprise notamment d’une taille suffisante, elle vous propose, après un diagnostic, de poser dans vos locaux des cendriers et de récupérer les mégots et de les recycler.

Ces phénomènes tendances chez les jeunes

Les jeunes nous montrent très souvent le chemin que va prendre le marché. Leur manière de consommer se révèle souvent différente de la nôtre. Il est courant de les observer pour connaitre les futures tendances qui vont être à la mode et les futurs développements à prendre en compte.

Pour comprendre notre nouvelle génération, nous avons choisi de décrypter certaines tendances globales.

1/ Ils sont ultra-connectés

Il n’y a pas à dire : aujourd’hui les jeunes sont ultra-connectés. Ils ne savent plus vivre sans leur téléphone mobile et ont toujours connu une vie avec. Ils utilisent leur téléphone partout et ne cessent de le regarder. Via cet outil, ils sont connectés à tout ce qui peut l’être et disposent d’application un peu pour tout. Leurs achats se font régulièrement via internet et ils passent beaucoup plus de temps à regarder leur téléphone que la télévision. Une véritable tendance à la mobilité est donc à prendre en compte.

De manière logique, les réseaux sociaux sont leur domaine. A noter que Facebook n’est plus un leader incontesté. La tendance à utiliser ce réseau social diminue même s’il devrait conserver sa position de leader global. Aujourd’hui ils utilisent plusieurs plateformes qui font beaucoup plus appel à l’image comme Instagram (racheté par Facebook en 2012) ou Snapchat. Aussi, ils suivent de plus en plus des influenceurs.  

2/ Ils communiquent davantage par l’image

S’ils utilisent de plus en plus les réseaux sociaux vus précédemment, ils ont également tendance à regarder davantage de vidéos ou d’images que l’ancienne génération. Netflix ou Youtube n’ont aucun secret pour eux et ils regardent régulièrement des vidéos en streaming.

Ils continuent tout de même à lire et ont appris à faire un tri rapide. Dans un monde de la surinformation et de la désinformation, ils peuvent être rapidement pris aux pièges à cause du manque de temps dont il dispose. L’image ayant pris une place de plus en plus importante, ils tiennent parallèlement plus soin d’eux.

3/ Ils se soucient de la planète et de l’avenir

Ils ont à cœur l’écologie notamment. Plus sensibles que l’ancienne génération à tout ce qui touche à la responsabilité sociale et environnementale, Ils peuvent rapidement blacklister une entreprise qui ne répondrait pas à leurs valeurs et pour cause, ils ont énormément de choix. Bizarrement, s’ils prennent à cœur l’écologie, ils ne regardent pas les circuits de distribution et aiment se faire livrer à domicile. Dans ce cadre, il faut prendre en compte l’adéquation entre vos valeurs et les leurs notamment si vous vous voulez les garder au sein de votre entreprise.

4/ Ils ne font plus leur carrière dans une seule entreprise

Fini le temps où la fidélité primait. Aujourd’hui, les jeunes sont encore plus mobiles et changent assez rapidement d’entreprise. Il s’agit d’ailleurs de trouver une entreprise où ils se sentent bien plus qu’une carrière. Ils cherchent à se passionner et à s’impliquer dans un véritable projet qui correspond à leur valeur. Aujourd’hui tout ne se résume plus à une fiche de paie mais véritablement à un cadre général de travail.  

Ils entreprennent parallèlement davantage. On ne sera pas si c’est une conséquence de l’assouplissement du cadre législatif mais il est clair qu’ils ont beaucoup plus tendance à entreprendre. Les technologies du numérique ont surement également contribué au développement de ce phénomène. La rapidité de la transition et le nombre de domaine touché en a certainement convaincu plus d’un de proposer des solutions alors qu’ils maitrisent les technologies depuis leur plus tendre enfance.