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Savoir gérer son temps : les secrets

Véronique Garnodier a créé l’entreprise Charlott’, une entreprise qui rencontre un réel succès dans la lingerie et, plus récemment, le prêt-à-porter. L’entreprise vient de fêter ses 25 bougies et l’entrepreneure prône la capacité de voir grand, l’ouverture aux autres et surtout l’optimisme. Zoom sur sa gestion du temps

Quelles sont vos bonnes pratiques pour gagner du temps ?

La première chose c’est l’organisation. Ce n’est pas nouveau de gérer mes priorités et surtout d’avoir une équipe qui me permet de déléguer un certain nombre de tâches. En règle générale, je travaille sur des espaces temps c’est-à-dire que j’ai plusieurs programmes superposés : à la semaine, au jour et au mois. Cela me donne l’opportunité de jongler en fonction des priorités et des blocages de dossiers. C’est une méthode que je pratique, que j’ai transmis aux équipes et qui fonctionne bien. Cela m’évite de tout mélanger car souvent on a tellement de choses à faire qu’on travaille tout le temps dans l’urgence et on perd pied. On finit par gérer uniquement les problèmes qui arrivent et on ne domine pas son temps.

Concrètement cela donne quoi ?

Cela permet de travailler dans des espaces temps différents car je sais qu’il y a des tâches qui doivent être réalisées sur un mois donc je vais juste commencer à en poser les bases et me dire qu’il faut que je les suive régulièrement afin qu’elles soient effectuées dans le mois. Quand il y a un travail à la semaine, je vais demander de l’aide aux équipes et entrer dans la partie opérationnelle avec le matin le fait de donner des instructions et de faire le point le lendemain ou le surlendemain avec les équipes. Et quand c’est une tâche à la journée, si elle dure moins de 2 minutes, je la fais instantanément.

Tout ce qui prend plus de temps, je le programme dans la journée en me laissant des marges de manœuvre pertinentes. Je me suis vite rendu compte que je n’avais pas laissé de marge de manœuvre et que je me laissais vite débordée. J’ai donc instauré des temps morts qui ne servent à rien mais qui sont toujours comblés pour gérer des problématiques que je rencontre ou des retards que j’ai pris. J’ajoute systématiquement 30 % de temps morts.

Pourquoi est-ce si important ?

Si vous n’avez pas de temps libre, vous n’avez pas de liberté et vous ne pouvez pas vous rendre disponible pour les autres. Dans tous les métiers, la communication reste la clé d’une bonne organisation et d’un gain de temps. Si vous voulez que les gens adhèrent, il faut pouvoir parler avec eux et donc du temps. Je ne m’impose pas un horaire fixe. Si je n’ai pas pris de retard, je vais aller prendre un café, discuter, voir l’ambiance et raconter une blague à côté.

Comment sont gérés vos trois espaces temps ?

Une partie est une to do list, l’autre est une partie qui est de la planification type Google ou agenda électronique, ce qui permet de le partager et de suivre de manière régulière. J’actualise tous les jours et j’ai un agenda électronique et un agenda papier. Je n’inscris pas la même chose dans les deux mais l’agenda papier me permet vraiment de visualiser ma journée. Dans ce dernier, je ne reporte que les actions que je dois effectuer dans la journée.

Quelles sont vos bonnes pratiques ?

Je n’arrive pas spécialement plus tôt car je commence ma journée par du sport. Cela me permet de tourner en boucle, quand je pédale, sur les dossiers qui sont problématiques et je reviens sur des choses que j’ai faites, mal faites ou pas faites. Du coup, quand j’arrive au bureau tout est très clair dans les tâches à réaliser, ma journée est structurée et je range le bureau la veille. Je considère que le sport est une nécessité dans la vie de tous les jours pour être bien dans sa peau et cela a pour conséquence que rien ne vous pèse. Au final c’est essentiel d’y consacrer un peu de temps. Si je n’arrive pas à traiter une tâche dans la journée car elle s’étend par exemple sur une semaine, je le mets à ma droite. Je les décale pour les voir tous, je ne les entasse pas.

Comment organisez-vous votre to do list ?

Alors c’est un point essentiel car j’ai mis longtemps avant de le mettre en place et cela personne ne le fait ou presque. Quand je prends ma to do List de la journée, il faut toujours commencer par le truc le plus pénible. On a tendance à faire toujours le contraire et je me fais violence pour y arriver. Après je me suis débarrassée du sujet et tout va vite et bien. Très souvent, on commence toujours par ce qui va bien, qui est facile à faire et agréable. Alors on barre, on barre et il reste toujours la chose pénible à faire en fin de journée. On se dit alors « j’ai presque tout fait » donc je peux la reporter au lendemain ». Au final, on ne la fera jamais sauf sous la torture (rires) !

Utilisez-vous des applications ?

Oui ce sont des applications mais internes qu’on a développées et je reçois un email de mon DAF, tous les matins à 8 heure 10 qui m’envoie sur une page, six chiffres qui sont les indicateurs clés. Cela peut être les recrutements, le chiffre d’affaires, la comparaison par rapport à l’année dernière ou encore par rapport au prévisionnel avec des cases vertes et roses. Cela me saute aux yeux tout de suite. Le service commercial le fait également.

Comment gérer vous vos emails ?

Quand je me lève, j’ai une séquence email ainsi que ma to do List de la journée, le temps que le café coule et alors que personne n’est levé dans la maison, je prends mon café et je les lis. Ceux que je peux traiter en moins de deux minutes, je les traite en même temps que je prends mon petit déjeuner. Il y a aussi ceux que je dois transférer au bon service. Ceux qui sont plus longs et qui demandent des réponses plus réfléchies, je vais les traiter en arrivant au bureau. Je vais commencer à réfléchir aux réponses pendant que je fais mon vélo.

Ainsi, je fais principalement des emails le matin et le soir quand je suis devant la télévision à partir de 20H, je vais faire un tri notamment par dossier et par thématique. Je ne suis pas tout le temps connecté. Sinon, vous commencez quelque chose, une autre chose arrive que vous traitez et ainsi de suite. Résultat : vous finissez par avoir tout traité et avec le premier dossier dans les mains. Pour le SMS, c’est différent c’est sûr.

Est-ce que cela vous arrive de mettre votre téléphone en silencieux ?

Oui à chaque fois que je mange que ce soit seule ou avec quelqu’un ! C’est évident que je le mets souvent en silencieux notamment quand je suis sur un dossier par exemple. Sinon vous pouvez être tout le temps dérangé. Ceci dit, je fais quand même attention aux appels même si en général les gens ne m’appellent pas pour tout et n’importe quoi. Sinon, je ne suis pas une acharnée qui ne décrochera pas pour partir. Je prends du temps pour me reposer et partir en vacances par exemple. Cela me rend plus efficace par la suite.

Est-ce que vous utilisez des emails type de réponse ?

Non je ne le fais pas mais à tort. Je pense que cela pourrait me faire gagner du temps, tout comme les réponses automatiques en cas d’absence. Surtout, dès que j’ai un temps mort quand je suis en vacances par exemple ou dans les transports, j’en profite pour me désabonner un maximum. Je prends le temps, peut-être une fois par mois pour le faire car sinon vous êtes submergé par la suite par les spams.

Au niveau des réunions, est-ce que vous faites quelque chose de particulier ?

J’ai plusieurs types de réunions dont la réunion zoom. J’ai organisé deux salles qui sont des salles dédiées à la communication réunion. Elles ne dépassent pas 45 minutes. Les séminaires sont un peu différents avec différents temps de détente. On ne fait pas de réunion debout mis à part lorsque l’on fait des animations de recrutement ou des stands de rue. Il y a un mange debout et on tourne autour dans ce genre de cas.

Est-ce que vous optimisez vos déplacements ?

Il est sûr que dès qu’il y a plus de 200 personnes, je me déplace. Je ne suis pas spécialement pour le télétravail car je trouve que c’est une source d’isolement. A un moment donné, cela peut affecter le moral et on peut perdre le fil et ne pas tout ressentir. Les gens peuvent perdre le sens de leur travail. Il faut pouvoir toucher la batterie émotionnelle pour rebooster.

Est-ce que vous limitez le temps sur Facebook ?

Non je ne le fais pas car je me vois mal contrôler les équipes. Il faut aussi qu’ils se sentent bien au travail donc ils doivent prendre conscience par eux-mêmes des temps qu’ils peuvent utiliser pour se détendre et ceux pour travailler. Par contre, il y a des résultats à obtenir donc quand il y a un trop gros écart, il y a des conséquences logiques.

Que pensez-vous du multitâches ?

Cela peut être intéressant sur des tâches qui ne demandent pas trop de stratégies ou de réflexion et qui n’engagent pas trop par la suite. Vous ne pouvez parfois pas faire autrement que de faire une seule tâche mais dans certains cas cela peut éviter la monotonie d’un travail. Le tout finalement c’est de finir.

Vous parliez de transmission de méthodes à vos équipes ?

Quand je fais des séminaires et que je pars trois jours par exemple comme la semaine prochaine au bord de la mer. Je vais travailler justement sur les espaces temps et très peu sur la partie technique de notre métier. Je vais leur parler de qualité managériale, de savoir être ou donner du sens plus que de savoir-faire. Dans votre communication, vous devez aussi être simple, ludique et efficace. Si vous ne le faites pas les gens ne vous comprennent pas et vous n’emmenez pas tout le monde. Ludique car cela permet de bien mémoriser le message et efficace donc avoir un feed-back pour être sûre que le message est bien passé et qu’il sera bien retransmis. Je me répète souvent : simple, ludique et efficace.

Pour gagner du temps, il faut toujours arriver souriant. Je ne l’ai pas dit au début de notre entretien mais le matin j’ai toujours une pensée positive en me disant que cela va être une belle journée. Après je suis plus efficace car quand vous avez une problématique, vous tournez en rond sur le « pourquoi » et c’est insupportable alors qu’il faut passer sur le « comment je m’en sors ? ».

Est-ce qu’il vous arrive de prendre des notes ?

Oui je note beaucoup car après du coup je peux reprendre. Je vais noter de manière synthétique un mot clé, un mot en particulier, une phrase. Ce n’est pas Balzac mais cela me permet de me remémorer et de dire à la personne : « rappelle-toi quand on s’est vu il y a un truc qui m’a sauté aux yeux par exemple le mot performance ». Sinon, au niveau des tâches qui arrivent, je les note sur mon téléphone car c’est l’objet que j’ai tout le temps sur moi.

« Dans votre communication, vous devez aussi être simple, ludique et efficace. Si vous ne le faites pas les gens ne vous comprennent pas et vous n’emmenez pas tout le monde. Ludique car cela permet de bien mémoriser le message et efficace donc avoir un feed-back pour être sûre que le message est bien passé et qu’il sera bien retransmis. »

Comment optimiser les réunions

Neuf cadres sur dix, soit 88% des personnes présentes à une réunion se sentent inutiles et un tiers de ces cadres s’est déjà assoupi sur sa chaise, bien que situé au premier rang. Nombreux sont ceux qui apportent leur ordinateur ou leur mobile pour ne pas perdre leur temps. Alors comment faire ? Comment optimiser les réunions ?

Évitez les messages factuels

Pour commencer, désacralisez la réunion du lundi matin ou les rendez-vous spontanés qui marquent les étapes de votre projet. Demandez-vous si ces réunions et rendez-vous sont indispensables. Qu’il soit question d’informer ou d’écouter les comptes rendus des tâches accomplies, cela semble bien inutile. Toutefois, si ces moments de rassemblement sont les seuls où les membres de l’équipe peuvent se rencontrer en même temps, réservez une salle pour les regrouper durant 15 à 20 minutes puis les orienter vers l’avenir. Pour tous les messages factuels (annonces, indications, synthèses, etc.), choisissez en priorité les outils numériques, mails, intranet, google talk, google drive, etc. En utilisant les outils de communication interne, vous diminuerez de 80% le nombre d’assemblées improductives.

Donnez un objectif précis à la réunion

Pour revendiquer son utilité, tout rassemblement doit aboutir à la résolution d’un problème. Dans ce cas, il est plus simple de trouver pour cette réunion un titre qui possède un sens. Le titre d’une réunion accrochera davantage le regard des participants qui les consulteront. Entre une réunion devenue un rituel et un regroupement dans le but de…, la motivation, l’intérêt et la mobilisation des salariés ne seront pas les mêmes. Certains baptisent d’ailleurs ces moments des « brainstorming », suggérant ainsi l’existence d’un vrai travail de réflexion. Vous gagnerez un temps monumental dans la mesure où les intéressés seront présents physiquement, à l’heure fixée et préparés au contenu du jour.

Disposez avec

L’aménagement de l’espace est primordial. Pour le confort et l’attention de votre public, proscrivez les tables rangées en forme de U. Pensez que la personne qui s’installe au bout doit jouer sans le vouloir le rôle du présentateur ou du professeur. Ne choisissez pas non plus une table rectangulaire à cause de laquelle tout l’espace est mangé et personne ne peut plus bouger. Au contraire, la configuration en cercle favorise l’échange, les interactions entre les personnes et la circulation des idées. Atteignez l’idéal en réunissant un nombre impair de membres afin d’éviter les blocages lors de la prise de décision.

Maîtrisez le temps de la réunion

Vous avez déterminé une durée pour résoudre tel problématique. Vous risquez d’être confronté à deux types de situation. Il se peut que le problème posé soit rapidement résolu, auquel cas vous pouvez interrompre la séance plus tôt. Une fois réglé le problème, inutile de jouer les prolongations. En revanche, il est possible que les discussions s’enlisent et que la seule solution pour vous soit de couper court aux débats en programmant un rendez-vous ultérieurement.

Privilégiez le mouvement et la nouveauté

Au lieu d’occuper chaque fois la salle bleue du 2ème étage, pensez à délocaliser votre équipe dans des endroits plus ou moins insolites comme la terrasse de l’immeuble (si la météo le permet), le parc à côté du parking ou le bistrot du coin (à condition de ne pas consommer d’alcool), etc. organisez des réunions itinérantes dans l’entreprise en fonction des thématiques abordées dans l’ordre du jour.

Choisissez un vocabulaire compris par tous

Le jargon employé dans les divers corps de métiers peut être un obstacle à la compréhension collective et donc, ralentir le rythme général. Que vous utilisiez des dessins, des ombres chinoises ou même des lego, tous les moyens sont bons pour clarifier vos idées avant de les partager. Un langage commun prendra vite naissance autour de la table.

Gérez les imprévus

Certains appellent cela des « incidents » et d’autres des « accidents ». Les collaborateurs d’une problématique à résoudre empruntent parfois des chemins de traverse pour trouver une solution. Bien que ce soient des échappées hors sujet, ces voies conduisent souvent à des améliorations surprenantes concernant un processus, une méthode, une organisation. Du coup, vous effectuez deux réunions en une. Autant dire que vous ne perdez pas de temps !

Quelques clefs de la restauration livrée en entreprise

La livraison de repas en entreprise a le vent en poupe. Se faire livrer ses repas en quelques clics est devenu un réflexe.  Il est désormais possible de commander et de se faire livrer des snacks, des cocktails, ou mêmes des buffets en quelques clics et à des prix compétitifs.

La restauration livrée en entreprise apparaît comme une affaire juteuse qui attire plus d’un entrepreneur particulièrement dans les grandes villes car si dans un premier temps les consommateurs ne sollicitaient la livraison en entreprise que pour les plateaux repas, en quelques mois les occasions de les solliciter se sont multipliées (petit déjeuner, pause-café, afterwork, départ à la retraite, …)

Au lieu de quitter le bureau pour déjeuner, c’est le déjeuner qui vient au salarié. iI lui permet de savourer un repos bien mérité au lieu de s’astreindre à faire la queue et donc de perdre le précieux temps de la pause déjeuner pour se détendre. Pour les occasions de fêter un évènement ou un autre le fait de livrer en entreprise les buffets par exemple permet de ne pas retenir de salle et donc d’avoir un moindre coût.

Si vous vous lancez dans ce business : quelques clefs

N’oubliez pas que votre carte ou vos menus seront le sésame.  La qualité de la restauration reste un point essentiel mais pour ce faire votre carte doit donc être claire et ne doit oublier aucune cible (hallal, casher, végétarien, chaud, froid, végan…) afin de pouvoir satisfaire tous vos clients. Il vous faudra tenir compte aussi de l’origine des produits utilisés : producteurs… mais aussi de votre originalité.

Faites attention au packaging

Au 1er janvier 2020, les couverts, les barquettes en plastique seront interdits en restauration à emporter et en livraison. C’est donc le moment de réfléchir à trouver des moyens ingénieux pour répondre à cette nouvelle réglementation mais aussi pour participer à la préservation de l’environnement. De plus en plus de personnes y prêtent attention et ce non-respect les conduisent à aller chez le concurrent. Mais votre packaging doit répondre aux besoins du client : par exemple s’il s’agit d’un plat à réchauffer, il doit demander un minimum de manipulations et doit aussi développer la gourmandise.

Utilisez le digital pour devenir performant

Les algorithmes et l’intelligence artificielle permettant de suivre la livraison à l’instant T. Se lancer dans ce secteur sans ces outils est périlleux car le digital a envahi tous les circuits de consommation en restauration et les consommateurs aiment cette simplification et surtout aiment être servis à l’heure qui leur convient.

Proposez des moyens de paiement attractifs

Proposer des services comme le paiement différé, gérer les possibilités de crédit, offrir des cartes de fidélité, offrir une boisson gratuite pour un montant…, font partie des incontournables pour gagner la fidélité du client.

Créez un réseau d’ambassadeurs

Rien de mieux que de tisser des liens par le biais des réseaux sociaux et pour cela les plats présentés doivent mettre l’eau à la bouche. Mais pour cela vous devrez suggérer régulièrement des innovations gustatives.

Meubles Loizeau, l’artisan industriel qui valorise le savoir-faire ébéniste

Luc Ferrand a repris en 2017 l’entreprise Les Meubles LOIZEAU, une société spécialisée dans la fabrication de meubles, presque centenaire. Elle crée des meubles de qualité ou d’exception et propose même le relooking. Une volonté de retourner auprès de ceux qui possèdent le savoir-faire.

Pour lancer son entreprise, Luc Ferrand monte une holding en compagnie de deux autres associés, ses copains de toujours, avec qui il a partagé les bancs de la maternelle, Jean-François Pied et Thierry Boussion. A mi-carrière, ils décident d’entreprendre ensemble mais en gardant chacun leur territoire pour s’épanouir, les salariés n’ayant respectivement qu’un seul chef d’entreprise et un seul mandataire dans chaque structure. Ils possèdent ainsi chacun un tiers de trois structures : les Meubles Loizeau, One X Fidlid, une agence de communication basée à Nantes et EBU Factory qui a pour objectif de créer des plateformes e-commerce.

Après avoir été directeur marketing dans une entreprise de distribution, Luc Ferrand décide de reprendre une entreprise de 11 personnes qui est alors en perte de chiffre d’affaires mais qui possède un savoir-faire réel pour « être dans du vrai avec du relationnel ». L’entreprise le séduit notamment grâce à son atelier d’ébéniste. L’ambition ? Vendre des meubles directement sortis de l’atelier avec des moyens modernes et performants.

L’arrivée à la tête d’entreprise.

Dès son arrivée, il rassemble tous ses efforts sur le commercial en rencontrant des clients, en participant aux foires afin de comprendre l’ADN de son entreprise. Il y consacre une année jusqu’à octobre 2018 et réalise en peu de temps une augmentation de 12 % de chiffre d’affaires dans un secteur globalement en baisse. Il décide ensuite d’aller chercher des financements auprès des régions car la société est alors divisée en deux entités : une société de négoce à la Romagne et une de fabrication dans les Deux-Sèvres dans la commune de Combrand pour la fabrication. Son idée ? Regrouper l’ensemble à la Romagne et créer une véritable expérience client pour ceux qui se rendent dans le magasin en leur permettant d’assister à un cycle complet de création dès l’automne prochain.

Une expansion de la zone marchande.

Pour développer l’activité dans l’avenir, il décide de faire du semi-mesure. En ce sens, il crée un nouveau site marchand proposant des meubles déjà dessinés, adaptables à toutes les dimensions désirées. En somme quasiment du sur-mesure pour un regard extérieur. L’objectif de cette offre ? Configurer son meuble depuis chez soi, tout en conservant l’assemblage traditionnel du sur-mesure dans les règles de l’art des ébénistes. Le repreneur cherche à rationaliser sa croissance ; il s’agit avant tout de produire de la qualité et il préfère conserver « une pépite qu’une grosse structure ».

Des difficultés liées au manque de bois.

La difficulté selon l’entrepreneur reste de trouver du bois notamment car « les chinois ont l’interdiction de couper du bois et que plus de la moitié du bois français est exporté vers la Chine. Le phénomène est tel que de nombreuses scieries ferment. Il a donc fallu en trouver en étant malin et profiter des opportunités ». Pourtant, ce n’est pas à défaut de commandes notamment pour le sur-mesure où l’entrepreneur doit se battre pour répondre à une demande sans cesse croissante. L’origine ? La qualité de service et des produits proposés : un architecte et designer d’intérieur qui accompagne les clients, la découverte pour le client du meuble brut, l’installation par un ébéniste, la prise en compte de l’hygrométrie notamment par respect des codes qui font qu’ils demeurent dans un accompagnement pendant toute la vie du meuble. Après les tendances actuelles sur le bien manger le bien meubler ?

Les règles essentielles pour gagner du temps

Il arrive d’avoir la sensation de courir sans cesse après le temps et de mettre de côté des actions qui nous font prendre des risques et des tensions inutiles… Et si tout cela n’était en réalité qu’une question de planification de votre journée ? Quelques règles essentielles pour gagner du temps.

Commencez par planifier

Planifier demeure le premier bon réflexe que vous devez avoir. Un bateau suit scrupuleusement un axe de navigation pour arriver à sa destination finale. Faites de même sinon vous risquez de dériver, de vous éloigner de votre trajectoire et de ne jamais arriver à bon port. De même, lorsque vous commencez votre journée de travail, établir une feuille de route des tâches que vous devrez effectuer vous permet de mener à bout un projet ou même juste de l’avancer. Essayez autant que possible de réaliser la tâche que vous avez prévue sur votre planning. Évitez de vous disperser en réalisant plusieurs tâches en même temps ce qui diminue votre efficacité. A trop vouloir en faire, on finit par commettre des erreurs.

Listez l’ensemble des missions

Vous ne savez pas comment vous y prendre car la dernière fois que vous avez réalisé un planning de travail c’était celui de votre révision du baccalauréat, que vous n’avez d’ailleurs pas tenu. Pas de panique, il vous suffit de suivre les quelques grands principes qui vont suivre pour planifier avec brio. Commencez par lister l’ensemble des missions essentielles à réaliser. Vous devez toutes les inscrire sans exception, même celles qui peuvent vous paraître évidentes comme la prospection ou la veille concurrentielle.

La déclinaison des missions en tâches

Une fois chaque mission essentielle bien inscrite dans votre liste, il vous faut la décliner en tâches opérationnelles car chaque grand projet peut être divisé en général en sous-parties. Ainsi, amplifier les ventes peut être divisé en envoi d’emailing de prospection, prospection téléphonique, … N’oubliez pas que certaines tâches se répètent plusieurs fois par semaine et vous devez donc prendre en compte le nombre de fois que la tâche va se reproduire ou le rythme auquel vous souhaitez l’effectuer. Une tâche peut avoir lieu une fois dans l’année, le mois, la semaine, et enfin chaque jour, voire plusieurs fois par jour.

Fixez des délais à chaque tâche

C’est ici que la difficulté s’immisce et que votre professionnalisme et votre connaissance du métier va vous servir. Il s’agit d’attribuer à chaque tâche une durée. En général, si la tâche dure plus d’un jour, c’est que vous pouvez la décliner en sous tâches. Placez chaque tâche dans votre agenda pour voir ce que vous pouvez réaliser chaque jour. Vous pouvez par exemple décider de consacrer la dernière heure du vendredi soir à faire le planning de la semaine à venir et ou bien de l’actualiser au fur et à mesure car de nouvelles tâches se greffent dans votre agenda.

Attribuer du temps à une tâche et un horaire de réalisation n’a pas pour seule vertu que d’être inscrite au planning. Cette technique vous permet d’éviter la procrastination et vous fixe un objectif. Si vous ne projetez pas de terminer une tâche en 2 heures, c’est bien simple, vous ne la terminerez pas en 2 heures ! Sa réalisation pourra s’étendre sur 3  heures, ou même la journée entière ! Il vous faut donc vous mettre des limites pour résister à la tentation de vous disperser, de faire autre chose, ou tout simplement de ne pas vous limiter à des détails insignifiants et chronophages. Prévoyez tout de même large afin de gérer d’éventuelles difficultés inhérentes à certaines tâches et pouvoir ainsi ne pas avoir de retard.

Prenez en compte la variété

Dans l’idéal, il peut être tentant de mettre un même type de tâche dans une journée. Cependant vous n’êtes pas un robot et il faut prendre en compte que se focaliser sur une même tâche toute une journée peut vous lasser alors que répartie sur une semaine elle peut apparaître moins fastidieuse. Passer une journée entière à faire de la mise sous pli, par exemple, pour éviter de se pencher sur des dossiers ardus n’est pas créateur de valeurs. Si cette dernière n’a pas un caractère d’urgence autant la répartir sur plusieurs plages. Attention à diversifier vos activités et d’alterner des tâches qui demandent beaucoup de réflexion avec celles plus répétitives. Certains moments de la journée sont plus propices à traiter certaines tâches que d’autres. Pas de tâches d’intense réflexion le vendredi soir par exemple !

Conservez des créneaux pour les imprévus

Avoir un planning bien rempli c’est bien mais n’oubliez pas que vous devez prendre en compte qu’un imprévu peut survenir. Les plannings réglés au millimètre ne tiennent jamais la route ! Chaque jour, n’hésitez pas à insérer une heure de battement dans votre planning. Vous pourrez ainsi gérer des imprévus sans délaisser des tâches prévues le jour même. Si tout se passe bien, vous pouvez éventuellement vous avancer sur une tâche ou prendre du temps pour vous reposer. Aérer son cerveau ne fait jamais de mal et contribue à une meilleure productivité. Vous pouvez également profiter de cette heure supplémentaire pour faire ce que vous n’avez jamais le temps de faire.

Inscrivez vos tâches personnelles

Une pratique de plus en plus courante consiste à inscrire des tâches personnelles dans votre to do list car vous pouvez avoir des tâches personnelles à effectuer en journée et qui peuvent affecter votre planning de travail et vous mettront en difficultés. Aussi, avoir une liste unique vous permet de visualiser l’ensemble des tâches à réaliser. N’hésitez pas à considérer le sport comme une tâche professionnelle. Il est essentiel de tenir sur la durée et entretenir votre corps lui fera le plus grand bien. Vous ne devez d’ailleurs pas culpabiliser quand vous vous occupez de vous. Votre image et votre santé sont essentielles au développement de votre business et à trop tirer sur la corde, elle peut bien finir par céder.

Halte à la procrastination !

Le pire ennemi de l’entrepreneur demeure la procrastination. Nous nous sommes tous déjà dit, « Je le ferai demain, là j’ai un petit peu la flemme… » ou encore « je n’ai pas trop envie de faire cela aujourd’hui ». Cette petite phrase anodine est une véritable serial killeuse de planning ! Non seulement elle a tendance à le désorganiser mais elle entraîne des conséquences parfois redoutables puisqu’elle génère des tâches supplémentaires pour le lendemain. Ainsi, si vous décidez de ne pas envoyer une proposition commerciale car vous n’avez pas envie d’ouvrir votre logiciel, il se pourrait bien que votre client vous relance, ce qui générera davantage de travail car vous devez lui répondre un e-mail et le temps passé représente une perte de temps inutile. Faire tout de suite ce qu’apparemment vous pourriez reporter à demain demeure LA technique infaillible pour gagner du temps aujourd’hui… et surtout demain !

Luttez contre la tentation de reporter

Si vous avez la tentation de reporter votre tâche au lendemain, prenez quelques secondes pour vous en demander la raison. Pourquoi ne souhaitez-vous pas la faire tout de suite ? Est-ce parce que vous n’avez pas tous les éléments nécessaires à son exécution ? Est-ce qu’une urgence parasite votre planning ? Si la réponse est le fait que vous avez peur de vous attaquer à cette tâche ou la flemme, c’est le signe que vous devez la réaliser. Il existe des tâches qui paraissent effrayantes à première vue mais rappelez-vous qu’une fois exécutée, vous ressentirez une immense satisfaction. Ce qui est le plus dur à réaliser procure le maximum de plaisir quand c’est terminé. Et puis de toute manière, si vous ne le faites pas aujourd’hui, cette fameuse tâche reviendra demain donc autant vous faire un cadeau à vous-même en vous l’enlevant de la tête.

Si elle est vraiment coriace

Si la tâche est vraiment trop pénible pour vous, vous pouvez la détailler en de nombreuses micro-tâches simples à réaliser. De ce fait, elle vous paraîtra plus abordable et vous pourrez constater votre avancée au fur et à mesure, ce qui devrait vous encourager à faire la micro-tâche suivante. Par exemple si vous devez rentrer un ensemble de factures dans votre ordinateur, vous pouvez répartir en :

  • Agrafer toutes les factures sur une feuille
  • Les scanner
  • les transférer sur mon ordinateur
  • les renommer etc…
  • Faites toujours le plus difficile en premier

S’il est parfois difficile de se forcer pour effectuer les travaux qui semblent les plus rébarbatifs en premier, commencez ainsi la journée vous permet de vous libérer du stress qu’ils vous procurent. Une fois ces tâches ardues réalisées, vous aurez l’esprit libre pour réaliser les autres tâches. Vous pourrez passer une bonne journée plutôt que d’attendre le moment fatidique où la tâche devra être effectuée. La mettre en premier vous oblige également à la traiter car elle paralyse les autres en cours. Pour vous encourager à l’effectuer, vous pouvez vous motiver en vous promettant une récompense agréable une fois cette action terminée. Vous pouvez également commencer par une micro-tâche pour vous mettre le pied à l’étrier. Vous aurez ainsi le sentiment d’avoir démarré votre journée et d’avoir déjà bien avancé avant de vous attaquer aux activités les plus ardues. Ces mini-réalisations pourraient vous encourager à continuer et à aller au bout de la mission.

Comment choisir son agence de communication ?

Réaliser sa communication est non seulement chronophage mais demande des compétences que les communicants ont acquis au fil de leur expérience et de par leur formation. Pour mettre en valeur vos produits et votre entreprise, vous pouvez faire appel à une agence de communication en leur confiant des missions ponctuelles ou en nouant avec elles une relation dans la durée. Le hic ? Pas toujours simple de choisir l’équipe extérieure avec laquelle travailler…

Si vous vous êtes déjà posé la question de choisir votre agence de communication ou si vous avez posé la question à Google, vous vous êtes certainement aperçu du nombre important d’offres. 

L’une des notions capitales à la base de votre relation avec une agence de communication est la confiance. Vous devez à la fois choisir une agence avec laquelle vous vous sentez à l’aise d’échanger sur l’ensemble de vos projets mais aussi une agence qui se montre à la hauteur de vos attentes. 

C’est une relation donnant-donnant. Vous devez avoir confiance en elle pour lui donner un maximum d’informations. Dans le même temps, en tant que votre bras droit, elle doit communiquer de façon transparente avec vous et travailler en amont avec vos équipes pour bien cerner vos valeurs d’entreprise et ce qui fait la richesse de vos produits ou de vos services. 

Que faire ?

Élaborer un cahier des charges

Votre rôle est de cerner tout d’abord la mission que vous vous apprêtez à donner à l’agence de communication. Pourquoi souhaitez-vous externaliser la communication ? Quels sont les besoins immédiats auxquels se confrontent votre entreprise ? Séduire de nouveaux clients, fidéliser ceux que vous avez, mettre en valeur ce qui vous rend unique, créer un événement, modifier votre site internet, adopter des conseils de professionnels ? Vous mettez ainsi à plat les besoins de votre entreprise en posant la question du court et du moyen terme. 

Adoptez également le choix d’être clair avec vous-même et de savoir précisément où vous souhaitez aller. Vous devez fixer les priorités et les hiérarchiser. Certaines agences, en vous répondant, vont vous proposer des devis intégrant davantage de modifications que vous ne le souhaitiez au départ. Vous allez devoir faire la part des choses et prendre en compte la réalité des options que l’agence vous propose. Y a-t-il un besoin immédiat ? Font-ils partie de votre stratégie de communication préalable ? 

En élaborant le cahier des charges, vous vous rendrez mieux compte du travail de l’agence, ce qui vous sera nécessaire pour déterminer le profil qui correspond le mieux à vos besoins. 

Sélectionner les agences 

Après avoir défini les grandes lignes de votre stratégie, vous devez vous rapprocher de plusieurs agences de communication. Peut-être les connaissez-vous déjà grâce au bouche-à-oreille, aux salons professionnels, aux rencontres networking ? Ou peut-être devez-vous recueillir des renseignements auprès de professionnels, sur Internet, dans des magazines spécialisés ?

Quand vous vous lancez dans cette étape, votre première sélection doit être rigoureuse et doit s’appuyer sur plusieurs constats. Vous devez définir vos besoins et ce, vis-à-vis de plusieurs critères : taille de l’agence, généraliste ou spécialisée, indépendante ou intégrée au sein d’un grand groupe, tarifs et marge brute, effectif de l’équipe. 

Vous devrez également vous renseigner, croiser les informations que vous pouvez recueillir sur la compétence des agences, la qualité de leurs prestations et leur expérience. Jetez un œil avisé sur les anciennes campagnes menées, sur la réputation de l’agence, sa notoriété mais également son capital sympathie. Renseignez-vous également sur les clients dont elle s’occupe. 

Adressez un courrier/courriel/appel téléphonique aux agences sélectionnées pour leur spécifier votre demande. Demandez-leur de vous envoyer un dossier de présentation qui sera certainement davantage fourni que ce que vous pouvez trouver sur le web. Précisez la mission que vous souhaitez confier à l’agence, les objectifs que vous programmez ainsi que la durée. Durant ce laps de temps, vous devez tester la réactivité de l’agence, sa motivation et son positionnement.

Vous pouvez aussi rencontrer directement les équipes et les dirigeants des agences dans leurs locaux. Parce que la communication se fonde sur le relationnel, la créativité, la technique et le professionnalisme ne sont pas les uniques notions à prendre en compte. Il est nécessaire d’avoir un bon « feeling » avec l’ensemble de l’équipe qui pourra, dans quelques temps, se charger de la communication de votre entreprise. 

Organiser une compétition

Après cette première étape, vous pouvez d’ores-et-déjà, avoir en tête, l’agence de communication dont vous rêvez. Il serait inutile dans ce cas-là d’organiser une compétition entre plusieurs agences qui vous ferait perdre du temps et de l’argent. Toutefois, si vous ne savez entre quelles agences décider, vous devez évaluer leurs compétences en situation réelle. 

Constituez-vous une short List qui regroupe au maximum 5 agences avec lesquelles vous aimeriez travailler. Organisez avec chacune d’elle une réunion de présentation des projets de l’entreprise basée sur le cahier des charges que vous avez rédigé. Soyez clair en notifiant aux agences quels sont les objectifs de la compétition et ce que vous attendez d’elles. Remettez-leur le même brief. Vous devez jouer la transparence. Signifiez à chacune le nombre d’agences en compétition, le budget alloué, la nature du cahier des charges et les missions réellement attendues. 

Vous devez ensuite laisser chaque agence avancer à son rythme, tout en leur donnant un délai pour vous remettre leurs propositions. 1 à 2 mois semble être un laps de temps mesuré. Soyez ouvert et réactif aux questions que les agences pourront vous adresser pour mener à bien leurs missions. 

Lorsque vous avez choisi l’agence qui gagne l’appel d’offres, faites-le savoir aux autres compétiteurs. L’une des règles du jeu officieuse est de dédommager les agences qui ont répondu, du fait de leur travail et de leur participation et suivant le type de rendus. 

Vous pouvez à présent travailler avec l’agence de communication que vous vous êtes choisi et nouer une relation avec elle sur la longue distance. Espérons qu’elle sera la plus à même de comprendre les valeurs de votre entreprise ainsi que votre stratégie pour vous porter loin.

Négocier avec son banquier : un jeu ou une galère ?

Négocier avec son banquier est un exercice redouté par les français. Mais cette négociation se transforme grâce aux nouveaux outils qui permettent d’arriver devant le banquier avec des arguments solides.

La toile a rendu transparents les prix pratiqués par les banques et les comparateurs de prix facilitent grandement la tâche d’informations.  Plus rien n’est approximatif et c’est pourquoi les banques rivalisent de séduction avec des offres attractives.

C’est simple mon cher Watson

Pour bien négocier avec sa banque, il suffit de connaître le fonctionnement du monde bancaire et avoir étudié les comparatifs bancaires pour trouver les produits aux prix les plus attractifs que ce soit en prêt, en carte, en découvert… Certes cette investigation vous prendra un certain temps mais sera rémunérateur : économiser les frais et agios est capital pour votre trésorerie et vous le savez bien, il n’y a pas de petites économies.

Ce qui signifie que vous savez déjà que vous pouvez aller chez un concurrent. Le client devient volage parce qu’il en a les moyens et d’ailleurs l’exemple identique est celui des forfaits des mobiles.  Le client change de forfait en quelques clics et n’a aucun scrupule à quitter son prestataire. La peur de l’aventure ne lui fait plus peur. Il en est de même de votre connaissance du monde bancaire. Celle-ci vous permet d’arriver face à votre banquier avec des preuves tangibles des offres des concurrents pour bien négocier avec lui.

Des conseils : autant que vous voulez dans les moteurs de recherche

De plus, vous allez lu l’ensemble des conseils proposés sur la toile qui vous ont transformé en négociateur hors pair. Fini le client qui se trouve sous la domination d’un conseiller, vous êtes devenu un expert.

Le sondage Opinionway pour Fortuneo souligne que les Français sont près d’un tiers à estimer nécessaire la négociation des taux et tarifs. Cependant, en grande majorité, ils n’aiment pas du tout négocier avec leur banquier. La difficulté est alors de décrocher la meilleure offre en faisant jouer la concurrence. Il en est de même pour les entrepreneurs qui parlent lors des différentes prestations orales de la rencontre avec leur banquier comme une épreuve.

Pourtant, ce sondage met en exergue que les Français, dans leur grande majorité, aiment négocier le prix de certains produits et services au quotidien. Ils sont près des deux tiers à l’affirmer (61%), mais ils sont quasiment autant (59%) à réprouver la négociation avec leur banquier, une démarche qualifiée de « désagréable » : 29% la jugent « compliquée », 14% « fatigante »,13% « embarrassante » et 3% « imprévisible ». Il y en a bien quelques-uns pour trouver l’exercice « amusant », mais ils ne sont que 5%. Aussi désagréable qu’elle puisse être, la négociation avec son banquier  est un passage obligé.

Les produits et services bancaires les plus négociés

Le crédit immobilier et frais bancaires dominent largement les négociations qui font l’objet de discussions. D’après les réponses obtenues par le sondage Opinionway, le crédit immobilier, auquel recourent bon nombre de Français, arrive sans surprise en tête des thèmes de négociation. C’est essentiellement le taux du crédit qui est discuté par près de 1 Français sur 2 (47%) et le coût de l’assurance emprunteur est abordé par près d’un tiers des Français (32%). Les frais bancaires sont également ciblés. On apprend que 30% des Français négocient leurs frais de découvert, 29% le tarif de la carte bancaire, 18% négocient pour obtenir une carte bancaire premium et 14% discutent les commissions sur les retraits et paiements à l’étranger. Et donc pour les entrepreneurs la donne est la même.

Plus je suis riche, plus je négocie

En 2014 le sondage réalisé par OpinionWay pour le site de comparaison d’offres automobiles Kidioui, près de 9 Français prétendaient négocier les prix (87 %). Le sondage révélait alors que plus les personnes interrogées disposaient de revenus aisés, plus elles étaient enclines à faire du marchandage avec leurs interlocuteurs. Ainsi, entre 13 et 15 % des moins favorisés ne négociaient jamais. Or, ils constituent le cœur de cible de ceux qui pourraient en tirer profit pour améliorer leur pouvoir d’achat. Ainsi un créateur d’entreprise a pour obligation de négocier ses crédits.. Ils lui permettront par leur taux bas de rendre son entreprise pérenne.

(*Sondage réalisé sur un échantillon de 1.017 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.)

S’implanter en Allemagne : les difficultés à prendre en compte

Plus d’un entrepreneur a le souhait d’élargir son marché à l’international. L’Allemagne reste un des pays privilégiés par les entreprises françaises notamment du fait de sa proximité, de sa superficie, de la taille de sa population et de son dynamisme économique. Si souvent les entrepreneurs envisagent les difficultés liées à la barrière de la langue, ils prennent peu en compte celles liées au droit du travail allemand, radicalement différent du nôtre.

Pour une entreprise française qui cherche à exporter ou pour une start-up qui souhaite se lancer sur le marché allemand une préparation rigoureuse s’impose en amont. Stop aux idées reçues sur la rigueur allemande qui voudrait qu’il n’y ait pas de conflits avec les salariés ou qu’il n’y ait que peu de règles à prendre en compte. Ne commettez pas l’erreur de considérer que les échanges ne seront pas complexes.

Quelle langue ?

Pour commencer, il faut prendre en compte qu’en Allemagne, les affaires se font non pas en anglais, mais tout simplement en allemand. Il faut donc prévoir des documents en allemand et de recruter des collaborateurs qui maîtrisent la langue et la culture allemande qui permet de supprimer tout malentendu. Ils vous aideront d’ailleurs à comprendre les processus de décision sur la place. Autant de codes dont la maîtrise est indispensable pour faire des affaires ou pour s’implanter.

Le droit du travail à prendre en compte

Une fois sur place, vous devez comprendre que le droit du travail allemand est différent de celui-ci français. En France, il est issu d’une seule législation et celle qui s’applique dans une région s’applique dans l’autre, c’est-à-dire dans tout l’hexagone. Or en Allemagne le droit du travail dépend de plusieurs autorités législatives : l’état fédéral d’une part et les états fédérés de l’autre. De plus, il faut savoir que si ces deux entités ne se mettent pas d’accord c’est la loi de l’état fédéral qui l’emporte. Il existe en Allemagne des lois qui sont issues d’autres entités à l’image de nos conventions collectives mais qui ne sont pas issues du Code du travail. Cette complexité demande d’avoir recours à des experts spécialistes du droit du travail aussi bien français qu’allemand. Comme en France, il est donc recommandé se faire accompagner dans un premier temps par un cabinet d’avocat spécialisés dans le droit du travail allemand comme Berton & Accoiés, sur Paris et Strasbourg

Le code du travail allemand

Il se révèle fort complexe. La législation du droit du travail allemand dans sa grande majorité est issue du Code civil allemand. Or, il faut savoir que les dispositions du code civil allemand sur le contrat de prestations de service par exemple revêtent une importance primordiale. De plus, au Code civil s’ajoutent d’autres codes comme le Code de l’industrie et de l’artisanat qui apportent de nouveaux éléments et qui complexifient les relations juridiques professionnelles.

Une des principales différences porte sur les manières de fonctionner des comités d’entreprise. En France, la création d’un comité d’entreprise est obligatoire à partir de 50 salariés et donc n’est pas imposée dans les petites entreprises. A contrario, en Allemagne, la création d’un comité d’entreprise est facultative mais peut être réalisée dans des entreprises qui ont seulement s 5 salariés. Les salariés peuvent le mettre en place à partir de leur propre initiative et l’employeur ne peut pas s’opposer à leur action. Une fois installée, ce comité peut devenir une difficulté majeure parce qu’il devra en tenir compte et prendre ses décisions en obtenant son accord. Si aucun accord n’est trouvé, le dirigeant se trouve dans une impasse et l’ambiance au travail peut vite devenir délétère.

Le choix de l’implantation en fonction de son secteur d’activité

L’Allemagne, contrairement à la France, est un pays très décentralisé. Plutôt qu’une capitale avec une région comme l’Ile de France qui regroupe la majorité des secteurs de l’activité économique, elle se distingue par une multiplicité de « clusters », c’est-à-dire des pôles d’activité axés sur de grands secteurs comme la transition énergétique, la maison connectée, l’industrie …et qui se trouvent implantés dans une ou deux régions. Cette manière de faire permet à chaque région de développer une attractivité.

C’est la raison pour laquelle se rendre à Berlin, la capitale, comme on le fait pour Paris et sa banlieue, ne correspond pas à la réalité des activités économiques de l’Allemagne. L’entrepreneur a intérêt à bien saisir ce fonctionnement. S’il souhaite s’implanter dans une région, il devra le faire en fonction des habitudes d’implantation allemande et écarter de son esprit l’importance de la capitale. L’Allemagne se caractérise donc par son fédéralisme. La présence dans une région doit être porteuse de sens et vous devez donc bien analyser la raison de votre choix et donc écarter toute idée reçue liée à la culture française. N’oubliez pas qu’il faudra vous acquérir la confiance de vos interlocuteurs pour gagner en crédibilité, pour trouver des opportunités de business. Ce travail relationnel est incontournable si vous souhaitez donner à votre entreprise toutes les chances de se développer de façon pérenne.

Merito ou comment combler les absences de dernière minute !

Marion Oliveira a trouvé une solution au problème récurrent qu’elle rencontrait au sein de son ancienne grande entreprise de bricolage. En 2016, elle décide de lancer son entreprise qui propose, aujourd’hui, une plateforme de mutualisation de collaborateurs.

« Un groupe comme Bio c’ Bon, qui a plus d’une cinquantaine de magasins sur Paris, quand il lui arrive un pépin car il lui manque quelqu’un pour ouvrir par exemple le magasin, peut grâce à notre solution envoyer une alerte à tous les collaborateurs qui sont volontaires pour participer au projet. Ceux qui ont envie de gagner plus peuvent prendre les créneaux qui leur conviennent » résume la co-fondatrice. La perte de temps pour le manager est, en effet, considérable puisque celui-ci passe son temps à résoudre cette absence de dernière minute plutôt que de « réfléchir à la stratégie du magasin ». Même si les agences d’intérim pourraient sembler un bon palliatif au premier abord.

Une association complémentaire

Pour se lancer dans l’aventure Marion Oliveira, qui, en dehors de son parcours en tant que manager, a été également consultante en transformation digitale, s’est associée avec deux autres cofondateurs : Edouard, CTO et Pierre, ancien chasseur de tête qui possède toute l’expertise RH. Les trois associés ne se sont pas rencontrés sur les bancs de l’école : Edouard par le réseau et Pierre lors d’un start-up week-end. Plusieurs fois, ils ont été en accélérateurs et l’entrepreneure nous indiquent que ces intégrations leur ont été « particulièrement utiles ».

Un grand changement de business model

L’entreprise a connu un récent et profond bouleversement de son business model puisque partie sur un concept de plateforme de recrutement en urgence, elle vient de se transformer complètement. Les clients, qui trouvaient déjà le service très efficace, se sont naturellement associés à la démarche et ont co-construit, notamment Auchan, le nouveau service. Le grand changement réside avant tout dans le fait d’être passés de la vente d’un service à un produit comme nous le précise la dirigeante : « la négociation ne se fait plus sur le fait que nous ayons des équipes compétentes mais de proposer un produit performant, des fonctionnalités opérationnelles et qui correspond à un besoin ». Dans les deux cas, l’entreprise propose un outil digital mais dans le nouveau modèle, le client paye en fonction de la taille de leur market.

Une levée de fonds pour mettre à l’échelle

Désormais les entrepreneurs, qui viennent de réussir à lever un million d’euros, cherchent à industrialiser leur solution déjà en place chez des clients et ont pour objectif de se développer au niveau national. Marion Oliveira pense déjà à l’international même si elle souhaite d’abord se consacrer à l’hexagone. C’est tout le mal qu’on lui souhaite !

Un oubli ? vraiment ? On peut en douter !

Un gobelet ! Starkbucks s’est-il réellement incrusté sans y être convié dans la célèbre série Game of Thrones ? La série Game of Thrones dont on vante les mérites pour avoir été travaillée sans relâche et avec souci du moindre détail pour donner le meilleur nous a étonnés. Game of Thrones est la série la plus populaire au monde. De ce fait, les détails sont souvent scrutés par les fans pour laisser leur imagination… Et dimanche 7 mai des fans ont remarqué une tasse anachronique et ont partagé la photo sur Twitter pour que l’information remonte très rapidement aux oreilles de la production de Game of Thrones.

Jenna Guillaume dans son twitt dit.

Vous me dites qu’ils avaient deux ans pour monter un spectacle décent et qu’ils ne pouvaient même pas apercevoir le foutu gobelet Starbucks à Winterfell ??!?!!”, écrit l’auteur.

Mais de quoi s’agit-il ?

Il s’agit bel et bien d’un gobelet de café de type Starbucks, posé tranquillement au milieu d’une table, dans un épisode de Game of Thrones. Alors que les personnages festoient avec de grands godets en métal, sur une table en bois, à la lumière des bougies, il semblerait que l’un d’entre eux ait fait un bond dans le temps pour aller se commander un Grande Latte Vanille Caramel au Starbucks du coin. Une tasse Starbucks a donc été oubliée dans une scène de la saison 8 dans l’épisode 4 de Game of Thrones diffusé dimanche 5 mai 2019 outre Atlantique sur HBO, et en simultané sur OCS en France.

Garanti sans gobelet maintenant.

Ce gobelet envahisseur a finalement été discrètement effacé de la scène en à peine 24 heures. L’épisode, qui est disponible en replay sur HBO Go aux États-Unis, est à présent garanti 100 % sans gobelet. Celui-ci a été édité en urgence en post-production après la découverte de cet intrus. D’après la production, Il s’agissait d’une erreur d’inattention ! On peut en douter…

La production s’en amuse.

Bernie Caulfield, la productrice exécutive de Game of Thrones depuis la saison 2, dans une interview donnée à la radio WNYC. « Nos équipes de déco sont tellement sur le pont, tout le temps, à 1 000 % (…) Si c’est le pire truc qu’on peut trouver, alors tout va bien. » Et d’ajouter en riant : « Mais on est désolés ! Westeros est le premier endroit à avoir eu un Starbucks, c’est un fun fact peu connu. » « On est désolés ! »

Ce sont des choses qui arrivent.

Hauke Richter, directeur artistique pour Game of Thrones, a également réagi dans une interview avec Variety. Pour lui, cette erreur a été mise en épingle. « Les choses peuvent être oubliées sur le plateau », a-t-il déclaré. Personne, lors du tournage de cet épisode Game of Thrones, n’a donc vu ce gobelet. Pareil pour les éditeurs qui auraient pu retirer ce gobelet à l’aide de logiciels.

Mais la production n’a pas perdu son humour.

Au lieu de se plier en plates excuses Sur Twitter, le compte officiel de Game of Thrones s’est contenté d’une blague pour désamorcer la situation qui, au fond, est plus drôle qu’autre chose. « Le latte qui apparaît dans l’épisode est une erreur. Daenerys avait commandé un thé vert. »

Erreur ou ? Profitable à Starkbucks.

Tout le monde nie : le Starkbucks de Winterfell n’aurait pas été pas volontaire. Quoi qu’il en soit, Starbucks a profité de ce buzz pour évoquer sa boisson Dragon Drink, qui contient des saveurs de mangue et de fruit du dragon. « Nous sommes surpris qu’elle n’ait pas commandé un Dragon Drink », écrit Starbucks dans une publication sur son compte Twitter.