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Connaître les contraintes liées au projet

Les contraintes, les difficultés, les obstacles… nombreux sont ceux qui les évoquent lorsqu’ils s’adressent à un porteur de projet. Non pas pour agiter un épouvantail mais pour éviter que celui-ci ne se retrouve dans une situation inextricable pour ne pas avoir su les évaluer. Tout au long de l’année 2019, vous avez pu lire les interviews dans Dynamique qui vous montrent comment les entrepreneurs visualisent les contraintes et comment ils les utilisent pour mieux réussir.

Quel que soit le projet de création, il a pour corollaire des contraintes. Se voiler la face est un défaut qu’il faut exclure en tant que dirigeant. Cette notion de contrainte demande une analyse précise, rigoureuse en amont du projet et donc de déterminer chaque facette de ces contraintes pour ne pas avoir à renoncer à son projet.

Analyser les contraintes propres au produit ou à la prestation

Cette contrainte est normalement celle qui pose le moins de problèmes au créateur. Le produit, ou la prestation, fruit du projet, est en général également son origine. Néanmoins, s’assurer que l’on maîtrise le processus de fabrication, ou les tenants et les aboutissants de sa prestation, est le minimum vital du projet.
En effet, il faudra tenir compte par exemple des conséquences financières inhérentes au produit ou à la prestation comme le coût de la création d’une marque(logo, plaquette…), du coût du packaging et de la distribution, du coût du stockage et bien sûr de la taille du produit car plus le produit est volumineux, plus le stockage est important mais aussi de l’environnement si la fabrication du produit peut nuire par le bruit ou par des odeurs…et donc se trouver en difficultés par des plaintes du voisinage.

Cerner les contraintes de marché

Si un porteur de projet connaît en général son produit ou sa prestation, il n’est pas toujours conscient du marché dans lequel il va évoluer et il est donc nécessaire qu’il étudie les caractéristiques du produit ou de la prestation et son implantation sur le marché : innovant, en croissance, en pleine maturité, en déclin, saturé, fermé, dépendant d’un autre marché, captif, peu solvable, etc. Il conviendra par conséquent d’être particulièrement attentif aux caractéristiques du produit, et au prix appliqué. Ces éléments ne pourront pas être correctement évalués sans une analyse fine de la clientèle cible, mais aussi de la concurrence.

À ce titre, le créateur devra tenir compte de la contrainte géographique, mais aussi de son style de clientèle. Enfin, s’il y a un marché pour la vente, il y a également un marché pour les achats. Le choix des fournisseurs est une donnée primordiale, car le prix d’achat déterminera la marge commerciale, et les modalités de règlement accordées influenceront le besoin en fonds de roulement. Il devra envisager également les frais de communication et de prospection, les moyens qui permettront de se démarquer de ses concurrents.

Connaître les contraintes légales : fiscale, sociale, juridique

Créer une société est un acte juridique. Mais le fait de vendre ou d’acheter l’est également. Le créateur doit par conséquent comprendre que lancer une entreprise, et la gérer, revient à conduire une voiture, sans pour autant avoir le permis. À lui de comprendre, et d’apprendre, quelles sont les règles, quels sont les droits et les devoirs.

Rappelons que créer et gérer une entreprise a

  • une incidence fiscale (le créateur devient collecteur de la TVA, et est imposé sur ses bénéfices), 
  • une incidence sociale (le choix du statut social du dirigeant est primordial), et bien évidemment 
  • une incidence juridique (notamment en termes de responsabilités ou de réglementation qui imposent par exemple des contraintes d’aménagement des locaux). 

Enfin, si le porteur de projet a une idée innovante, il a la possibilité de la protéger et il devra s’adresser à L’INPI

Anticiper les contraintes liées aux moyens 

« L’entreprise à 1 euro », cela existe… surtout si le créateur, en plus de maîtriser parfaitement son idée, est un excellent financier, juriste, communicant, artisan, voire magicien ! En effet, une entreprise, ce sont des capitaux (ou des dettes) qui permettent de financer des investissements, nécessaires à l’activité. Néanmoins, le but premier d’une société est de gagner de l’argent, autrement dit, de générer des profits, afin d’avoir un retour sur l’investissement initial. Il paraît par conséquent évident que des études de faisabilité fiables, basées d’une part sur une observation fine du marché et du produit, et d’autre part sur des prévisions financières, juridiques et comptables, doivent être faites, en amont de toute formalité. Créer, c’est anticiper, pour mieux avancer. C’est pourquoi, il devra bien étudier les difficultés d’approvisionnement, la nécessité de constituer des stocks importants, les difficultés de recrutement de personnel compétent, l’obligation de consentir des délais de paiement importants.

N’hésitez pas à créer des grilles d’analyse qui vous permettront de supprimer tout obstacle à votre projet.

Article par PIERRE VIEILLARD | EXPERT | RÉSEAU EXCO

Développer sa visibilité et sa notoriété oui, mais comment ?

La visibilité et la notoriété des entreprises ont été bouleversées par internet avec son bouquet de réseaux sociaux qui imposent une nouvelle manière de se faire connaître. Certes, les clients ne boudent pas les anciennes méthodes qui attirent toujours leur attention. On pourrait dire que c’est l’association des moyens de communication offrent de nouvelles opportunités.

Les entrepreneurs le savent : pour faire décoller le chiffre d’affaires et multiplier les nouveaux contrats, la solution reste de faire connaître l’entreprise à ses clients potentiels. Quels types de médias privilégier pour communiquer sur son entreprise ? Et que penser des actions de communication « hors média » ? Quelques éléments pour faire les choix judicieux qui conduisent à une réelle visibilité dans la réalisation de votre plan de communication

Devenir une marque de référence dans son domaine, être bien présent dans l’esprit des clients potentiels… voici en quelques mots les ambitions que les jeunes dirigeants nourrissent pour leurs entreprises. Mais il ne faut pas perdre de vue que, avant de rejoindre les sociétés qui font la une sur les sommets de la popularité, l’entreprise devra effectuer un important travail de communication auprès de sa cible.
Se faire connaître représente ainsi un travail de tous les instants et une présence bien réfléchie en amont dans les médias. Ou encore une utilisation adéquate des techniques de communication hors média.

Communication média VS communication hors média

Pour faire simple, l’entreprise a le choix entre deux manières de se faire connaître : en diffusant ses publicités dans les médias ou en utilisant les techniques de communication dites « hors-média ». La communication média garde une importante efficacité même si elle reste relativement onéreuse. La communication hors-média est certes moins chère, mais elle demande une bonne dose de réflexion et parfois même d’habilité pour avoir un impact notable.
Ces deux formes de communication peuvent toutefois être combinées selon la recette qui conviendra le mieux au cas précis de l’entreprise. Car en termes de communication il n’y a pas réellement de règles même si quelques principes restent à respecter. Il n’existe que des cas particuliers d’entreprises dont les besoins de communication et les manières de toucher leur cible diffèrent.
Aux dirigeants de piocher et assembler les diverses techniques de communication qui conviendront le mieux à leurs entreprises. Il ne faut pas oublier également que le moyen de communication utilisé a un impact sur l’image de la marque. Ainsi, une campagne de mailing postal aura pour effet de vieillir l’entreprise, tandis qu’une action de marketing viral ou qu’une campagne d’envoi de sms colleront une image jeune à la marque.

La communication média

Elle est assez peu utilisée par les jeunes entreprises pour un problème de ticket d’entrée. Certaines entreprises prévoient leurs futures actions de communication au moment de leur levée de fonds et disposent ainsi du budget nécessaire pour se faire connaître rapidement à travers une stratégie de communication « coup de poing ».

La presse

Même si la presse vit un changement majeur et difficile, certains types de journaux tels que la presse quotidienne régionale sont encore très lus. Ce média reste très efficace, même si le prix d’une insertion est assez élevé. Tout l’enjeu est de bien sélectionner le support de presse dans lequel communiquer. Il faut éviter les presses globalisantes et davantage s’orienter vers des supports spécialisés qui touchent un lectorat bien ciblé afin d’avoir un réel impact. Il ne faut pas oublier que tous les journaux et magazines comme Dynamique d’ailleurs ont une version en ligne et donc joue un rôle crucial dans la visibilité, crédibilité et notoriété des sociétés.

La radio

Si l’on choisit ce média, il faut bien s’intéresser aux études Médiamétrie qui renseignent sur le taux d’écoute de chaque station. Les points à analyser dans ces études sont les niveaux d’écoute par âge et par catégorie socioprofessionnelle. Là encore, ce média est efficace si l’on cible bien la clientèle à toucher. Autre élément : un spot publicitaire de radio ne dure que 15/20 secondes au cours desquelles il faudra répéter 4 à 5 fois les 3 idées maximum qui constitueront le message. L’important est de ne pas vouloir être exhaustif et de chercher même à être réducteur. Oui là encore on pense au lieu d’écoute lorsque les salariés ou commerciaux… vont ou rentrent de leur travail immobilisés dans leur voiture, ils écoutent la radio et donc bien choisir quelle est la cible et si elle est pertinente pour votre entreprise.

L’affichage 

à n’utiliser que dans des cas particuliers (on n’imagine pas par exemple qu’un festival ne soit pas annoncé via des panneaux d’affichage). Le secret pour qu’une affiche soit vue par la cible de l’entreprise est de bien choisir l’endroit où la placer. Ce média coûte très cher et il vaut mieux investir dans quelques affiches bien placées que de placarder tout azimut. En fonction de la cible visée il faudra choisir également le format : 4/3, abribus, affiche en devanture des commerçants mais aussi le bon timing.

La télévision

 Un média très efficace mais qui coûte extrêmement cher. Le moment de diffusion du spot ainsi que la chaîne seront choisis en fonction de la segmentation de l’audience des programmes (infos disponibles chez Médiamétrie). Une solution intéressante et moins chère est la présence sous forme de parrainage sur des virgules entre les programmes courts type météo.

Le cinéma

 Encore plus cher que la télévision mais son impact est très fort. Les spectateurs qui visionnent les publicités diffusées avant le film sont dans un état d’esprit parfait pour pleinement recevoir le message : à l’aise, ouverts, disponibles… Actuellement, certaines chaînes de salles de cinéma proposent aux annonceurs une sélection des moments de diffusion des spots selon le film projeté ou le territoire. Les cinémas ruraux sont très intéressants à exploiter car moins chers et plus facilement accessibles.

Internet

Malgré ce que l’on peut penser, la publicité sur Internet coûte relativement cher. L’avantage est une ultra segmentation de la cible touchée car les personnes se rendent sur des sites qui leur ressemblent. Le renvoi vers des sites événementiels ou vers des promotions fonctionne bien. Le retour sur investissements est assez convenable. 

La communication hors média

Les promotions

Elles peuvent fonctionner selon le moyen de diffusion utilisé. Par envoi postal, les promotions ne fonctionnent plus du tout. Par emailing par contre, le taux de transformation avoisine les 2,5 % pour un coût quasi nul.
Les relations presse/publiques : nécessite beaucoup de temps de travail sur les fichiers et de nombreuses relances mais peut très bien fonctionner. Le taux de déchets reste très important et les résultats ne peuvent être quantifiés. Il ne faut pas systématiquement chercher à ce qu’un article soit réalisé sur l’entreprise. Ce qui fonctionne très bien et qui a pour effet de crédibiliser la société sont les interventions du dirigeant dans le cadre des fameux « avis d’expert ». Les sondages qui vous rendent visibles car les journaux vont reprendre votre nom de manière systématique pour citer la source.

L’événementiel

 à manier avec parcimonie car cela coûte cher. Il faut payer le lieu, les intervenants, les animations et la collation. Il ne faut pas oublier de définir l’objectif de l’évènement en dégageant les 3 ou 4 messages essentiels à diffuser à travers chaque élément et qui détermineront les choix à faire dans l’organisation. L’avantage de l’événementiel est qu’il permet de se mettre en relation avec ses clients de manière conviviale dans un autre cadre que celui de la prospection pure. 

Le parrainage

 Il faut être vigilant car l’entreprise confie ainsi une partie de son image à une entité extérieure. L’entreprise peut donc demander des comptes au parrainé pour être sûr de ce qui se cache derrière la marque. Cette technique permet de démultiplier la communication et notamment sur des cibles ou un territoire que l’entreprise ne peut habituellement toucher. N’oubliez pas de participer aux clubs de foot, de tennis de tables …et aux événements de votre région ou quartier. La proximité est une des meilleures stratégies pour la communication.

Avoir son site Internet

Aujourd’hui avoir un site institutionnel est un incontournable, mais est tout sauf suffisant. Il existe de multiples possibilités désormais de faire connaître son entreprise via Internet et pour un budget très restreint. On peut créer des mini sites dédiés à un produit ou à un événement, être présent sur les sites communautaires de type Facebook ou sur les forums de discussion… L’avantage de l’immédiateté de la communication offert par le net pousse néanmoins l’entreprise à un renouvellement constant. La peur de la non maîtrise de l’outil Internet explique sûrement la frilosité actuelle des entreprises à s’engager dans les nombreuses possibilités de communication accessibles sur le web.
Les sms : extrêmement intrusifs mais très peu rejetés par les gens. Une technique de communication en plein essor et qui a un fort impact.

Google Ad Words

Celui-ci peut avoir un impact considérable lorsqu’elle est bien maîtrisée. Avant d’être convenablement maîtrisé, cette technique permet d’obtenir un bon positionnement sur Google et donc d’être repéré par les clients potentiels. Le choix des mots clés achetés est la clé du succès ou non d’une campagne Ad Words. Le budget est relativement limité et totalement maîtrisable.

Le street marketing et le marketing viral : une technique très efficace et en plein essor pour un coût assez faible. Pour que cette technique fonctionne, il faut rechercher les idées originales et qui marqueront le public. En ce moment, les Clean-tags, des pochoirs éphémères sur le trottoir sont très en vogue car leur efficacité est très forte.

3 conseils pour que les PME boostent leur communication

1. Soignez votre référencement 

Sans un bon référencement, aujourd’hui une entreprise n’existe pas ! Pour cela, il convient de choisir quelques mots clés qui seront martelés sur le site. Avant de les choisir, il est intéressant de voir les mots utilisés par la concurrence pour se différencier. Attention Google a un algorithme redoutable qui lui permet de démasquer les arnaques.

2. Usez des relations publiques 

 Si l’entreprise est très localisée territorialement. Cette technique paye toujours à moyen terme.et oui 

3. Basez-vous sur des bases de données prospects qualifiées 

 La première chose qu’une entreprise doit faire pour réaliser sa communication. Pour cela, l’achat de bases de prospects reste un bon filon.


Article par YANNIK HENNEQUIN | DIRECTEUR ASSOCIÉ | AGENCE PEUPLADES

Entreprendre en solo

Entreprendre en solo est révélateur de votre volonté de vous lancier dans l’aventure entrepreneuriale et vous oblige à ne dépendre de personne et à affronter les difficultés. Courage, persévérance, maîtrise de soi…vous allez devoir faire surgir vos qualités, développer votre potentiel !!! Mais n’est pas la condition de l’être humain !

Un projet vous tient à cœur ou l’envie de devenir votre propre patron vous titille mais vous n’avez pas trouvé le ou la partenaire idéal(e) pour vous lancer dans l’aventure. Que cela ne tienne ! Voici quelques conseils pour lancer votre business… en solo !

Réfléchissez et ouvrez les yeux

C’est la réalisation d’une étude de marché qui permet de valider le projet. Inutile de penser combien cela va me coûter. Commencez par réaliser votre propre étude de marché Pour cela, relevez les manches et mettez en place une veille concurrentielle pour localiser les entreprises qui proposent la même offre, le nombre d’employés, les prix pratiqués, leur CA. La toile est une caverne d’Ali baba dans laquelle vous pouvez puiser une source de renseignements. Les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI) et l’INSEE peuvent fournir ces informations également. Référez-vous aux nombreux sondages publiés par Opinionway, IFOP,… qui vous donnent des clefs. Lisez les articles de presse parus sur le secteur… 

Analysez la faisabilité sans complaisance 

Après avoir ciblé votre clientèle, il est nécessaire d’établir une stratégie pour vous faire connaître. Même si votre idée est originale, unique et innovante, il faut se demander si le produit répond bien à un besoin ou si vous allez créer un besoin ! Enfin, il existe de nombreux organismes qui aident à la création d’entreprise tels que les CCI, les Chambres de métiers, ou encore les pépinières d’entreprises. 

Levez les barrières : lancez-vous !

Avec la mise en place du nouveau statut d’auto-entrepreneur et même de portage salarial, le créateur d’entreprise a le choix pour se lancer en solo. Le statut d’auto-entrepreneur est plébiscité mais celui de portage salarial avec les protections et garanties qu’il propose n’est pas en reste. Plus d’une demande de création sur deux se fait aujourd’hui sous ce régime. Le statut d’auto-entrepreneuriat possède de nombreux atouts :

  • La création d’entreprise est très simple et s’effectue sur Internet en quelques clics
  • Pas besoin d’apport de capital 
  • Une comptabilité réduite à la tenue d’un registre recettes/dépenses
  • Aucune obligation de publication de comptes
  • La franchise de TVA

Un auto-entrepreneur :

  • Ne déclare pas la TVA
  • Ne facture pas la TVA
  • Ne récupère pas la TVA 

Pour un auto-entrepreneur, Hors Taxes (HT) = Toutes Taxes Comprises (TTC).

  • Le montant des cotisations sociales proportionnel au chiffre d’affaires
  • Le choix de versement mensuel ou trimestriel des charges sociales
  • La possibilité de déclarer en ligne son chiffre d’affaires pour un prélèvement automatique des charges sociales sur votre compte bancaire
  • Pas d’impôts ni de cotisations sociales à payer en l’absence de recettes

Mais aussi des avantages et exonérations possibles

  • Aide à la création d’entreprise (ACCRE) permettant de réduire ses charges sociales pour accompagner le début d’activité
  • Option possible pour une déclaration et un paiement simplifié de l’impôt sur le revenu

Imposition : ce que l’année 2020 apporte au régime auto-entrepreneur

Un abattement forfaitaire

L’abattement forfaitaire est appliqué au chiffre d’affaires déclaré et correspond au bénéfice imposable de l’auto-entrepreneur. Il est déterminé par l’administration fiscale, il est différent selon votre activité :

  • 71 % du CA pour les activités d’achat-revente ou de fourniture de logement
  • 50 % du CA pour les autres activités relevant des BIC
  • 34 % du CA pour les BNC

Les plafonds annuels seront portés respectivement à 170 000 euros et 82.800 euros. L’idée est de faire bénéficier davantage d’entrepreneurs individuels de la facilité du régime micro-social et micro-fiscal. Notamment les artisans qui ont sans cesse dénoncé une concurrence déloyale de la part de leurs collègues installés en

Posez-vous les bonnes questions

Tester des idées et/ou rechercher un complément de ressources sont les deux principales motivations pour créer sa propre entreprise. Avant de se lancer dans un projet de création d’entreprise, il est nécessaire de se poser de bonnes questions :

  • Quelles sont mes qualités, quels sont mes défauts ?
  • Quelles sont mes compétences professionnelles, techniques ? 
  • Est-ce que ma formation et mes compétences techniques sont en rapport avec mon projet ?
  • Est-ce que je suis prêt à modifier mes habitudes de vie (travailler le week-end, le soir, accepter une baisse de revenus) ?

Créer une entreprise exige également de solides compétences en gestion. Pour bâtir un projet, il faut « apprendre à entreprendre » et pour cela, il est possible de suivre une formation spécialisée, de consulter des organismes de conseil à la création d’entreprise.
Salariés, fonctionnaires, étudiants, retraités, demandeurs d’emploi… Toute personne physique peut créer son entreprise.

Article par PASCAL GILQUIN | RESPONSABLE DES FORMATIONS FINANCE-COMPTABILITÉ-GESTION |
CSP FORMATION

Les tendances sur les achats de Noël

A la veille de Noël, on peut se demander quelles sont les tendances des français en termes d’achats de Noël. Un récent sondage OpinionWay pour Rakuten réalisé auprès d’un échantillon de 1003 Français âgés de 18 ans et plus, nous en dit plus notamment sur les habitudes de revente des cadeaux.

L’achat en magasin domine toujours.

Premier constat : l’achat continue de se faire majoritairement en magasin avec 34% des sondés contre 20% sur Internet essentiellement. Cette dernière part est plus élevée de 11% chez les 18-24 ans alors que l’achat en magasin atteint 48% chez les 65 ans et plus. Les habitudes ont donc une influence sur la manière d’acheter les cadeaux. A noter tout de même que l’utilisation des deux canaux restent le schéma de prédilection. 44% déclare d’ailleurs le faire autant en magasin que sur internet. 

Les motifs de la revente de cadeaux de noël

Ce n’est pas une grande surprise de voir que le premier motif de revente d’un cadeau est qu’il ne plaît pas pour 45% des sondés et qu’il manque d’utilité pour 39%. Suit juste après le fait que les personnes préfèrent le revendre plutôt que de le jeter (26%). Le manque de coordination dans l’achat de cadeaux entre les différents acheteurs entraîne aussi la revente. 23% déclare ainsi revendre car ils ont reçu deux fois le même cadeau. D’autres raisons externes comme le besoin d’argent (14%) ou le fait de s’acheter ce qui fait vraiment plaisir (14%) clôture les motifs de revente. 

Les moyens de revente des cadeaux de Noël

Il est clair que la revente par internet domine. En effet, 49% des sondés passeraient par un site de petites annonces du type le Bon coin et 19% par des sites dédiés comme Rakuten ou Amazon. Les anciennes méthodes comme la mise en vente dans des brocantes / au marché aux puces, la revente à des personnes de l’entourage ou encore le fait de passer de vendre dans des boutiques physiques de type Cash Converters arrivent loin derrière avec 10% pour chaque méthode. 

Les freins à la vente de cadeau de Noël

Si les gens hésitent encore à revendre leur cadeau de noël, c’est avant tout pour des questions de scrupules (42%) ou encore qu’ils préfèrent le donner plutôt que le vendre (35%). D’autres freins comme l’apparente difficulté (20%) ou encore l’oubli (15%) et la perte de temps (12%) clôture cette liste. Ceci pourrait constituer une idée de service pour les entrepreneurs qui souhaitent diminuer les freins à la revente ou une piste d’amélioration pour les différentes méthodes de revente. 

Les Français plus compréhensifs qu’on ne le pense

Il est tout de même à noter que 30% des français comprendraient que l’on revende leur cadeau. 6% seraient même amusés. Attention tout de même car 19% se déclarent vexés voire tristes (16%) dans le cas où ils apprendraient que vous revendez leur cadeau alors que 12% seraient surpris. Il ne faut donc pas trop se vanter de vendre les cadeaux reçus. A noter que 49% des Français préfèrent les stocker quelque part chez eux plutôt que de les revendre. 31% préfèrent les donner à des gens qui en ont l’utilité et 22% à des associations. Fait amusant 8% d’entre eux attendent le Noël suivant pour les offrir à quelqu’un d’autre.

Grève : comment les entreprises se sont adaptées ?

La grève contre la réforme des retraites devrait perdurer, semble-t-il, encore un long moment. Les entreprises ont dû réagir et s’adapter aux conditions. Si dans certains cas, les solutions ont pu paraître évidentes dans d’autres, certains métiers ont rencontré des difficultés particulières. On imagine mal un maçon faire du télétravail par exemple.

La solution de base : le télétravail

Certains dirigeants restent opposés au fait que leurs salariés ne se rendent pas sur le poste de travail. Ils mettent souvent en avant que la productivité serait moindre, que les échanges moins fluides et que l’esprit d’équipe serait affecté. Pour les autres, le télétravail a représenté la solution. De nombreux postes et notamment tous ceux fortement liés à l’informatique peuvent effectuer les tâches à distance. Pour que le télétravail soit efficace, il demeure nécessaire de mettre en place des outils de télécommunication performants comme Teamviewer, Slack, Trello, Skype, Hang out ou encore Dropbox. Dans l’idéal, le télétravail se fait aux horaires classiques de bureau afin que vos équipes ne se retrouvent pas confrontées à un décalage. L’objectif est d’éviter la perte de temps et le stress des collaborateurs.

Le décalage des horaires de travail

La deuxième solution a été de décaler les horaires de bureaux en laissant les salariés adapter leurs horaires à leurs possibilités de transport ou à essayer d’éviter l’affluence. Dans la plupart des cas, elles ont laissé les collaborateurs terminer plus tôt afin qu’ils puissent prendre les transports tant qu’ils circulaient encore. La plupart des lignes fonctionnaient partiellement aux heures de pointe et permettaient de se rendre au bureau malgré les conditions difficiles. 

La récupération des heures perdues

Celle-ci se pose lorsqu’il y a une réduction du nombre d’heure en dessous de 35H. Si dans la plupart des cas, les dirigeants offrent ces heures, vous pouvez l’imposer et le salarié ne peut pas refuser de les effectuer. L’imposer reste peu conseillé à moins de vouloir vous mettre votre salarié à dos. Attention tout de même car, si c’est votre salarié qui est en grève, ses heures ne peuvent pas faire l’objet d’un dispositif d’heures perdues à effectuer. N’oubliez pas qu’il faut informer l’inspecteur du travail des interruptions collectives de travail.  Vérifiez également qu’il n’y ait pas d’accord collectif d’entreprise, d’établissement ou de convention ou encore un accord de branche. La récupération ne peut se faire n’importe comment et vous ne devez faire rattraper plus d’1 heure par jour et les heures perdues doivent se faire dans les 12 mois suivant leur perte. Celles-ci ne sont pas majorées. 

La voiture d’entreprise/covoiturage d’entreprise

Certaines entreprises ont mis à disposition des parcs de voitures. Pour les plus habiles d’entre elles, elles ont organisé les trajets afin que certains salariés puissent en récupérer d’autres. Il faut tout de même prendre en compte les embouteillages et mettre en place une communication efficace pour que les salariés soient informés du trajet des collaborateurs qui n’ont pas les moyens de se rendre sur place. Bien entendu, il ne s’agit pas de forcer vos salariés à en récupérer d’autres car vous pourriez mettre votre salarié dans une obligation qui n’est pas conforme à la loi et la légalité de votre demande pourrait être remise en cause. 

Le covoiturage en général

Pour se déplacer, de nombreux salariés ont fait appel au covoiturage. Attention tout de même car comme pour la voiture, les routes dans Paris ou en Ile-de-France étaient surchargées. Certaines applications comme Blablacar et Citygo ont connu un vif succès. On pensera également aux voitures ou scooters en libre-service. Vous devez cependant créer votre compte.

La mise à disposition d’abonnements pour les vélos et trottinettes

Certaines entreprises n’ont pas hésité à mettre les moyens en offrant carrément des vélos et des trottinettes à leur salarié. Une solution tendance surtout dans Paris qui peut vite mettre la bonne ambiance dans l’entreprise. Vous suggérez à vos collaborateurs un moyen de locomotion qui pourrait être utilisé dans d’autres circonstances et qui permettrait à vos salariés d’éviter la proximité désagréable des transports en commun. Pour d’autres, elles ont même pris en charge l’achat d’abonnements. 

Le paiement de taxi

Pour les entreprises les plus riches ou les plus impactées, certaines n’hésitent pas à payer le taxi afin que les salariés puissent se rendre ou rentrer de leur lieu de travail. Il s’agit d’une solution onéreuse mais confortable qui permet d’avoir les salariés qui ne peuvent pas être absents de leur poste d’être présents.

Les congés et RTT

Certaines entreprises ont proposé à leur salarié de prendre en avance leurs congés et leurs RTT afin qu’ils ne soient pas affectés par les grèves. Certains salariés les ont demandés naturellement. Autres pratiques des entreprises : donner certains jours de congés supplémentaires en fermant l’entreprise. Attention tout de même à ne faire pas d’inégalités en accordant à certains des congés et à d’autres non. Il s’agit de fermer l’ensemble des services. 

Leyton et le sponsoring de la Transat Jacques Vabre

La transat Jacques Vabre s’est terminée il y a quelques jours. L’entreprise, qui sponsorisait un Class40, c’est à dire un monocoque de 12m, est arrivée en deuxième position dans sa catégorie, une très belle performance ! Cet événement, qui a débuté le 27 octobre au Havre pour s’achever à Salavador de Bahia, nous a permis de mieux comprendre les raisons du sponsoring nautique pour Leyton.

Mais pourquoi la voile ? 

Si Sam Goodchild (skipper) et Fabien Delahaye (co-skipper) ont pris les commandes du navire, l’histoire a en réalité commencé grâce au skipper Arthur Le Vaillant (blessé cette année), très engagé sur les questions d’environnement. Suite à sa rencontre avec François Gouilliard, PDG du Groupe, les 2 hommes s’aperçoivent qu’ils ont des valeurs communes que sont la performance, l’esprit d’initiative et l’engagement pour la planète. Le PDG, fan de voile également, perçoit que les valeurs de son groupe peuvent ainsi être mises en avant, d’autant que les actions RSE (Responsabilité Sociale de l’Entreprise) sont coordonnées dans un cadre commun. Le groupe cherche alors à créer des synergies entre ses différentes initiatives, à optimiser les résultats et à suivre l’impact des actions grâce à un tableau de bord global des indicateurs de performance. Si on peut se dire que la voile apparait évidemment comme un mode de voyage moins polluant, il faut en réalité prendre en compte l’empreinte carbone globale. Leyton est d’ailleurs le premier à avoir mesurer celui-ci en prenant en compte la conception du bateau et les différents matériaux nécessaires. Il s’agit en effet d’innover pour permettre de toujours plus protéger nos océans. 

Pour le groupe, la transat Jacques Vabre est également l’occasion de lancer le programme #GreenLeyton, qui consiste à sensibiliser les 1400 collaborateurs de l’entreprise sur le développement durable et à échanger sur les initiatives potentielles dans ce domaine. Leyton agit toute l’année en faveur de l’environnement, en permettant, par exemple, à 5 start-ups de sociétés innovantes dans le développement durable de participer au CES de de Las Vegas. L’immeuble « BE ISSY », dans lequel Leyton s’est installé il y a quelques semaines, répond également à cette démarche environnementale et énergétique. 

Les autres raisons probables de ce sponsoring.

La passion de la voile et de ses valeurs, un engagement actif et permanent en faveur du développement durable… Leyton a t’il d’autres motivations pour sponsoriser ce sport ?

L’exposition médiatique de l’événement est une autre des motivations du groupe. Elle permet de se faire connaitre afin d’inciter de jeunes recrues à rejoindre l’entreprise. Il faut dire que le recrutement demeure l’un des enjeux majeurs du groupe qui a poursuivi une croissance rapide. Attirer les talents reste essentiel pour l’entreprise, notamment car l’ADN de marque est d’être agile pour repérer les meilleurs profils. Associé au fait que la valeur « développement durable » séduit de plus en plus les nouvelles générations, sensibles au choix d’un sport peu polluant, Leyton fait partie des entreprises désirables…

D’autres raisons à l’engagement de Leyton ? Fédérer les équipes, tisser des liens forts avec les clients fans de voile ou souhaitant découvrir ce sport et l’euphorie d’un départ de course… Posséder un bateau peut permettre de réaliser des team building ou encore d’inviter ses clients à bord afin de prendre du temps pour mieux les connaitre. Il est possible de mieux cerner les enjeux de chacun et d’obtenir d’éventuels retours sur les collaborations. 

Finalement, de nombreux messages sont présents dans le fait d’investir dans ce domaine. Il s’agit donc d’insister sur certaines valeurs. D’abord, le fait de marquer que l’on peut toujours faire mieux, puisque la voile, qui apparait comme un sport non polluant, possède finalement une empreinte carbone. Et l’investissement montre que l’on peut toujours innover, un des fondamentaux du groupe. 

A propos de Leyton : il s’agit d’un cabinet de conseil, créée en 1997, afin d’aider les entreprises à améliorer leur performance globale. 3 domaines sont particulièrement visés : financement de l’innovation, transition énergétique, services externalisés. Le Groupe connait une croissance de 20% par an et a permis à ses clients de bénéficier de 500 millions d’euros de ressources supplémentaires pour leur développement. Le groupe, qui compte aujourd’hui 14 000 clients et 1400 collaborateurs à travers le monde, peut se targuer d’une moyenne d’âge des employés de 32 ans et d’une progression interne puisque 65% des directeurs sont issus de ses rangs. Le groupe, présent dans 10 pays en Europe et en Amérique du Nord, possède 8 bureaux en France et ouvre prochainement une succursale en Allemagne. 

Eviter les pièges qui se dressent sur la route du cédant

La décision de céder son entreprise trouve son origine dans multiples raisons : retraite, nouveau projet ou tournant à prendre avec les innovations qui se profilent…La liste est longue mais il apparaît naturel de céder son entreprise. La céder c’est décider de passer à une autre étape et donc de s’y préparer avec le même œil optimiste que l’on prend quand on crée son entreprise.

Le parcours du dirigeant qui décide de céder son entreprise est loin d’être un long fleuve tranquille.
L’affection qu’un dirigeant porte à son entreprise est toujours très forte, notamment lorsqu’il en est le fondateur. Qu’il s’agisse de transmettre son entreprise à une autre personne, ou aux enfants, c’est souvent une étape mal vécue. Pour le bien de tous, faites le deuil de votre entreprise. Voici quelques conseils pour vous en sortir dans le tumultueux chemin de la cession de votre entreprise.

Vendre à un moment inadéquat

Une large majorité des dirigeants vendent leur entreprise lorsqu’ils sont en difficulté. La vente se fait lorsque le dirigeant à l’impression d’être dans une impasse. Comment savoir si c’est le juste moment ? Cette question, si elle se pose, met en évidence l’absence de vision pour l’entreprise. La difficulté à faire aboutir une vision à 3 ans peut être le signe que c’est le moment de vendre l’entreprise.

Ne pas réussir à se séparer de son entreprise

L’attachement du dirigeant à son entreprise est souvent très fort, il l’est d’autant plus si le dirigeant en est aussi le créateur. Il est essentiel pour effectuer la séparation avec son entreprise, d’identifier ce qui est important pour son propre équilibre et éventuellement de travailler en parallèle sur un objectif de reconversion désirable.

Confondre les intérêts du dirigeant et des actionnaires

Dans de nombreux cas, le dirigeant de PME est aussi actionnaire : céder son entreprise doit répondre à la fois à son objectif de dirigeant et à celui d’actionnaire. Il convient de différencier les critères personnels et professionnels de son objectif de revente. Dans le cas d’une équipe d’actionnaires il est important de travailler sur un objectif partagé en amont et de lever les difficultés si elles existent.

Se laisser déborder, faute de temps

Bien souvent, le dirigeant repousse les délais, travaille dans l’urgence et a du mal à se retrouver dans une situation sereine pour traiter la revente de son entreprise. Pourtant le marché lui n’attend pas et le dirigeant risque ainsi de passer à côté d’opportunités intéressantes. Il convient de travailler sur sa propre organisation et sur la gestion de son temps afin d’établir un projet de revente réaliste tout en assurant le quotidien. Pour cela, l’idéal est de se faire accompagner par un professionnel de la transmission.

Tomber dans l’irrationnel lors de l’évaluation de son entreprise

Il existe des décalages d’évaluation souvent importants entre repreneurs et cédants. Cela peut être dû à un problème de communication ou de cible mal adaptée. Une tendance à inconsciemment vouloir saboter la transaction peut aussi être à l’œuvre. Il convient de faire preuve de pragmatisme et de lucidité, d’utiliser des outils d’évaluation objectifs, de baser son analyse sur des faits et de faire appel à un expert.

Mal gérer ses émotions

Si l’objectif n’est pas clair, l’après-cession n’est pas anticipé ou que le dirigeant travaille dans l’urgence, il y a de forte chance pour que l’attitude de celui-ci ne soit pas sereine. Lorsqu’il se présente face à un repreneur potentiel ses comportements trahissent cet état, les craintes se transmettent au repreneur. Transmettre des angoisses conduit à augmenter l’incertitude pour le repreneur. Le cédant doit mesurer ses émotions, comprendre leur sens, en déduire les actions à poser.

En quoi consiste une séparation réussie ? 

Il s’agit d’abord des sentiments que l’on ressent lorsqu’ on est confronté à la séparation d’un objet ou à une personne. Dans votre cas, cette perte concerne votre entreprise. Cette séparation est souvent très difficile à gérer. C’est pour cette raison qu’elle requiert du temps. Le détachement doit commencer quelques mois avant la cession de votre fonction de dirigeant.

Article par Raphaël OUDAR – Manager Coach Diffusion

Comment bien céder son entreprise ?

Céder son entreprise est loin d’être une sinécure et fait appel à de nombreuses compétences techniques pour gérer les aspects financiers, sociaux, fiscaux et juridiques. Cela demande également une bonne maîtrise des méthodes d’évaluation, des techniques de négociation ainsi qu’une excellente connaissance de son marché.

Etre entouré par des conseils avisés peut s’avérer très utile pour vous accompagner à toutes les étapes de cette démarche, dont le processus global s’étale généralement sur une durée de neuf à douze mois. Bien préparer son dossier, identifier les meilleurs repreneurs et savoir conclure la vente seront les garants d’une opération de cession d’entreprise réussie.

Bien se préparer avant de céder son entreprise

Une cession peut s’effectuer pour de multiples raisons : préparer départ à la retraite du dirigeant, valoriser son patrimoine professionnel, nécessité de se rapprocher d’un acteur de taille plus importante pour accélérer son développement ou encore pour des raisons personnelles ou familiales. Chaque cession d’entreprise revêt un caractère spécifique et demande de comprendre les motivations qui amènent cette décision. Dans tous les cas, une cession d’entreprise demande une préparation minutieuse et nécessite en amont d’avoir une idée précise de la valeur de son entreprise sur son marché, détachée de toute valeur affective. 

Le dirigeant a en effet, souvent tendance à surévaluer ou sous-évaluer son entreprise. Dans le premier cas, il rencontrera l’écueil de ne pas trouver de repreneur. L’énergie et le temps passé à défendre un prix trop élevé pourrait même entraîner des conséquences néfastes pour l’entreprise car son dirigeant, s’étant détourné d’une partie de son rôle opérationnel et rencontrant un échec dans ses négociations, peut rencontrer une perte de motivation, déstabilisant ainsi ses équipes à moyen terme. Dans le second cas, c’est une partie de son patrimoine professionnel qui n’aura pas été valorisé à sa juste valeur.

Pour effectuer une évaluation objective de votre entreprise, il a recommandé d’être accompagné par un cabinet de conseil en cession d’entreprise, avec une vision impartiale et des experts qui lui apporteront les arguments nécessaires pour défendre le juste prix de votre entreprise. Pour bien céder son entreprise, le dirigeant devra également réaliser en amont un bilan détaillé des principales forces et faiblesses de son entreprise : activité, savoir-faire, moyens de production, mode de distribution, positionnement sur son marché, concurrents, contraintes juridiques et réglementaires, etc. Cette revue exhaustive vous permettra de préparer un argumentaire de vente auprès des futurs repreneurs, en mettant en avant les points forts de votre entreprise et en anticipant les objections quant à ses éventuelles faiblesses.

Trouver les bons acquéreurs pour son entreprise

Trouver des acquéreurs nécessite d’avoir une excellente connaissance de son marché et de son environnement. A l’heure d’Internet, il pourrait être tentant de se contenter d’une recherche sur des annuaires, des sites ou des plateformes spécialisés pour identifier des repreneurs potentiels. Pourtant, les enjeux sont trop importants pour se limiter à une approche approximative. Il est important de viser la qualité plutôt que la quantité des repreneurs potentiels, au risque de mettre en péril le maintien de la confidentialité, indispensable pour mener à bien ce type opération sans déstabiliser l’entreprise.

Il ne faut pas perdre de vue que les modalités de la cession et notamment le prix dépendent directement de la qualité de l’acquéreur : sa capacité financière à réaliser l’opération, son intérêt stratégique pour l’entreprise, les synergies commerciales ou industrielles qu’il pourrait apporter à l’entreprise ou encore ses perspectives de développement. Le meilleur candidat est souvent celui qui, en plus des conditions financières, permettra à l’entreprise d’être pérenne et aux salariés de vivre cette étape en toute sérénité.

Enfin, pour bonifier les conditions de la cession de l’entreprise, il est nécessaire d’organiser une réelle compétition entre plusieurs acquéreurs et ne pas limiter ses discussions auprès d’un seul repreneur potentiel. Cette démarche nécessite ainsi une très bonne connaissance du marché et de ses acteurs et exige de nombreuses compétences. Elle peut être menée efficacement par des experts en cession d’entreprise qui vous permettront d’identifier les repreneurs les plus pertinents pour votre entreprise.

S’avoir s’entourer de conseils avisés pour bien céder son entreprise

Plus d’un dirigeants ont vu leur acquéreur se désister au dernier moment et ont perdu un temps et une énergie considérable, car ils avaient tout misé sur un seul acquéreur sans avoir suffisamment cerné ses hésitations. Il est nécessaire pour conclure la vente d’être accompagné de professionnels qui éliminent rapidement les acheteurs peu fiables.

La finalisation de la vente se matérialise par la signature des actes de cession, qui demandent des connaissances juridiques particulières en droit des affaires et des entreprises. Ils sont généralement rédigés par des avocats spécialisés. Les engagements juridiques pris lors de la signature de la cession d’entreprise peuvent avoir des conséquences très lourdes dans les mois et années qui suivent la cession, qu’il ne faut pas négliger.

Et les négociations de la documentation juridiques sont souvent très sensibles. Les derniers points d’achoppement sur les actes juridiques ont tendances à crisper les parties. Des conseils rompus à ces négociations vous permettront de défendre au mieux vos intérêts, sans perdre de vue l’objectif de finaliser la vente de votre société.

Les contrats signés lors d’une cession d’entreprise inclus généralement un protocole de cession adossé à une garantie d’actif et de passif. Cette dernière doit s’appréhender avec beaucoup d’attention : déclarations préalables, plafond, durée, seuil de déclenchement / franchise, garantie de la garantie, modalités de calcul du préjudice ou de mise en œuvre de la garantie,  tous ces sujets doivent être faire l’objet d’une grande vigilance de la part du dirigeant. 

Si vous souhaitez défendre au mieux vos intérêts et céder votre entreprise dans de bonnes conditions, il est important de vous faire accompagner par un cabinet de conseil en fusion acquisition spécialisé.

Source : https://auris-finance.fr/10-conseils-pour-ceder-son-entreprise-dans-de-bonnes-conditions/

Les plateformes Ad-exchange, des pépites publicitaires ?

Avec la révolution technologique de ces deux dernières décennies, le secteur de la publicité est entré dans une nouvelle ère digitale. Les plateformes Ad-exchange se sont considérablement développées au niveau mondial et représentent une pépite incontournable pour toute entreprise souhaitant faire de la publicité. Qu’est-ce qu’une plateforme Ad-exchange ? Quels sont ses avantages et ses limites ? Explications.

Une nouvelle  étude parue sur Recode et menée par l’agence Zenith avance que nous passerons bientôt plus de temps en ligne qu’à regarder la TV. 

L’étude annonce que dès 2019, 170,6 minutes seront consacrées quotidiennement aux activités en ligne comme le shopping sur des sites e-commerce, le visionnage de vidéos sur YouTube ou le partage de photos sur Facebook. La TV ne devrait quant à elle représenter que 170,3 minutes. 

Selon l’agence Zenith dans son rapport « Mobile Advertising Forecasts 2017 », l’année prochaine, 66 % des personnes de 52 pays seront propriétaires d’un Smartphone. Elle constate que les tablettes, les appareils mobiles sont, en priorité, le moyen d’accès à internet pour la majorité des utilisateurs. 73 % du temps passé sur internet en 2018, et 70 % pour cette année, se feront à travers ces supports. En conséquence, les investissements publicitaires suivent ces tendances, un mouvement qui continuera de s’affirmer dans les prochaines années ?

Qu’est-ce qu’une plateforme Ad-exchange ?

Tout comme la bourse, une plateforme Ad-exchange est une place de marché. Spécialement dédiée à l’achat et la vente d’espaces publicitaires sur internet, l’offre et la demande se rencontrent pour négocier, sur le principe des enchères en temps réel, communément appelées Real Time Bidding (RTB). Concrètement, les annonceurs, agences, par exemple, peuvent acheter directement des emplacements publicitaires mis en vente par les éditeurs, comme les médias sociaux ou les sites web. Pour pouvoir accéder à ces plateformes, les différents intervenants doivent payer un droit d’entrée.

Représentant une petite révolution dans le secteur de la publicité, où les budgets de communication des entreprises ont indéniablement subi les conséquences de la crise, des géants de ce monde, et des moins grands, ont flairé le bon filon en se positionnant sur ce marché : Google avec sa plateforme DoubleClick, Yahoo avec Right Media, Orange avec Ad Market, ou encore Microsoft avec Advertising Exchange, pour ne citer qu’eux.

Quels sont les avantages du système ?

Si le modèle séduit autant, aussi bien du côté des acheteurs que des vendeurs, c’est que les plateformes Ad-exchange procurent des avantages conséquents.

Leur principal intérêt est de pouvoir apporter de la transparence dans les achats d’espaces publicitaires. Contrairement au système classique, vous savez précisément quel emplacement vous achetez, et à quel prix. Chaque offre précise concrètement quel type d’espace (bannière, lien…) est mis en vente, sur quel site internet, et à destination de quelle cible.

Concernant les coûts, les plateformes Ad-exchange permettent une rationalisation des budgets publicitaires des entreprises, ceux-ci étant considérablement réduits notamment grâce au principe d’enchères et à la rapidité du modèle par rapport à une place de marché classique.

Le gain de temps offert par le système constitue, en effet, un avantage non négligeable. Cette rapidité s’apprécie du fait de plusieurs éléments. Certaines étapes du processus habituel, comme le brief préalable de l’annonceur, n’ont plus lieu d’être. La négociation, par le biais des enchères, et l’achat éventuel qui en découle puis la mise en ligne de la publicité, se font en temps réel.

Un modèle complexe mais fructueux

Si les plateformes Ad-exchange ont fait leur preuve et permettent de toucher des millions d’internautes, des progrès restent néanmoins à faire pour une meilleure identification des cibles de prospects des entreprises.

Le système repose principalement sur le « retargeting », c’est à dire la catégorisation et le ciblage des internautes selon les sites et les pages qu’ils ont déjà consultés, donc en fonction de l’intérêt qu’ils ont démontré. La problématique est d’arriver à les identifier et les toucher avant qu’ils aient affiché leurs intentions, et les annonceurs y travaillent activement. On parle ainsi d’approche prédictive. Celle-ci consiste à étudier la clientèle actuelle de l’entreprise dans ses moindres détails et d’en définir les caractéristiques, puis de cibler la publicité auprès des internautes ayant les mêmes points communs.

De nombreuses entreprises se sont donc tournées vers les plateformes Ad-exchange lors de leur création permettant à celles-ci d’enregistrer une croissance à plusieurs chiffres. Ce marché est désormais structuré car les entreprises ont pu apprécier leurs taux de retours sur investissement et se montrent donc de plus en plus exigeantes quant aux retombées des campagnes.

Dépassez votre peur : faites du marketing en ligne

Il est un temps où l’on pensait qu’avec Internet, écrire ne serait plus utile. Mais non c’est bien le contraire des prédictions. Ecrire est devenu incontournable et ne peut plus être l’apanage d’un service !!! Le marketing en ligne qu’on attribuait aux professionnels se doit d’être maîtrisé par les dirigeants faute de se retrouver comme on le voit trop souvent à la merci d’un article ou tweet qui est sur la toile avant que le regard stratégique du dirigeant n’y ait apporté les corrections indispensables.

Les entrepreneurs et les dirigeants de TPE/PME osent tout, c’est souvent à ça qu’on les reconnaît. Pourtant, il est une discipline dans laquelle ils se montrent parfois frileux : le marketing en ligne. Ce domaine leur apparaît réservé à des professionnels aguerris et ils craignent par leur manque d’expérience de se décrédibiliser…

Parlez-leur d’écrire un article de blog ou d’animer une présence régulière sur les réseaux sociaux : vous vous retrouverez souvent au mieux avec un regard fuyant, au pire avec une réaction de défiance. Vous avez aussi du mal à vous lancer ? 

Voici 5 réponses aux arguments les plus entendus lorsqu’il s’agit de communiquer sur internet.

Le marketing en ligne, c’est simple (en fait)

Bien sûr, on peut prendre en exemple les entreprises qui ont pignon sur rue comme Oasis ou Orange, mais il est souvent plus aisé de se faufiler dans le marketing en ligne. Comme pour tout ce que vous entreprenez, il est important de procéder par étapes. Lorsque les résultats seront au rendez-vous, il sera temps d’accélérer la cadence et de se montrer encore plus créatif.
Pour bien commencer, prenez une feuille de papier et notez les démarches concrètes que vous vous engagez à suivre régulièrement. Par exemple, vous pouvez prévoir : un article de blog toutes les deux semaines, deux tweets par semaine avec le lien d’un de vos articles ou d’une page de votre site internet, un retweet par semaine d’un de vos prescripteurs, deux post par semaine sur Facebook ou dans des groupes Viadeo selon que vous êtes en B2C ou en B2B, trois commentaires par semaine sur des articles de blogs que vous suivez
En suivant cette routine simple, vous vous retrouvez déjà en haut des marches. La régularité vous assure en plus de pouvoir contrôler ce qui fonctionne correctement et ce sur quoi porter vos efforts.

Communiquer en ligne, ça vaut le coup !

Selon une étude de Hubspot, une entreprise qui blogue 1 à 2 fois par mois a 73% de prospects en plus par rapport à une entreprise qui ne le fait pas. Des statistiques similaires se retrouvent pour les entreprises qui décident d’utiliser les réseaux sociaux.
Lorsqu’on choisit de faire du marketing en ligne, qu’on suit des règles simples et qu’on est régulier, c’est certain : on trouve des clients par internet.
Premièrement, la notion du “tout ou rien” n’existe pas : on peut très bien commencer petit (mais le faire correctement donc), voir les résultats et décider de la suite à donner et des orientations à privilégier.
Deuxièmement, tout est mesurable : du nombre de visiteurs qui consultent votre site internet à la proportion d’internautes qui cliquent sur tel ou tel bouton, la technologie vous permet facilement d’avoir accès à des informations de valeur. Cela vous permet alors d’orienter votre stratégie et d’avoir un impact à votre mesure et le plus efficace possible.

Avec peu de ressources, on peut déjà trouver des clients par internet

Qu’entend-on par ressources ? On parle de temps, d’argent ou d’énergie, de compétences aussi. Le constat est qu’en s’appliquant une mécanique régulière, simple et surtout à la mesure de ses ressources, on peut déjà obtenir des résultats en termes de prospection entrante par internet.

Créer du contenu est à la portée de tous et nul besoin de maîtriser les toutes dernières avancées en matière de numérique, pour prendre à son compte certains outils démocratisés et dont l’usage est présenté sur de nombreux blogs ou espaces en ligne (les centres d’aide des services que vous utilisez sont à cet égard souvent riches d’informations).
Finalement, les 3 points à explorer pour rendre l’utilisation de vos ressources efficace sont :
1. Votre vision stratégique : quels sont vos objectifs concrets ? Vous pouvez vouloir vendre des produits en ligne, obtenir des appels entrants, ou recevoir des demandes de devis par exemple.
2. Votre écosystème : en identifiant qui sont les membres de votre entreprise, vos partenaires, vos cibles et vos concurrents, vous pourrez mettre en place des démarches qui tiennent compte de leur propre utilisation d’internet
3. Les actions à effectuer : il faut noter ce que concrètement chacun des acteurs de votre communication sur internet fera régulièrement – même s’il n’y a que vous ! Poster un lien sur un profil de réseau social ne prend qu’une minute, l’important c’est de le faire régulièrement pour en mesurer l’efficacité sur le long terme.

À chaque fois, repartez de vous : ce que vous êtes, à qui vous vous adressez, ce que vous proposez et pourquoi, qu’avez-vous décidé de consacrer à tel ou tel poste de votre entreprise.

Tout le monde a quelque chose à dire – vous aussi !

La peur de la feuille blanche … il faut bien l’avouer, nous l’avons tous un jour ou l’autre connue. Commençons d’abord par rappeler que, sur votre blog ou sur vos réseaux sociaux, vous ne parlez pas uniquement d’actualité. L’objectif de ces espaces est d’attirer des visiteurs sur votre site internet. Pour cela, vous devez proposer du contenu utile, informatif ou divertissant. Ça peut être de l’actualité bien sûr, mais aussi des fiches pratiques, des plaidoyers ou des synthèses sur tel ou tel sujet. L’important, c’est que ce soit de qualité.

Il existe des astuces et des façons d’avoir toujours un sujet prêt à être traité. Par exemple, vous pouvez prévoir de :
 noter toutes les questions que vous posent vos clients : ce sont probablement des interrogations qu’ont également vos prospects en devenir
• appliquer la règle des questions : une fois que vous tenez un sujet, déclinez-le en le soumettant aux interrogations “qui ? comment ? pourquoi ? avec qui ? …”
• expliquer ou présenter votre expertise en pièces détachées : vous êtes chef restaurateur ? C’est le moment de proposer régulièrement une recette originale !
Bien souvent, on pense qu’on n’en sait pas plus que les autres. Vous ne savez peut-être pas plus que ceux qui vous entourent et que vous côtoyez régulièrement : normal, vous avez la même expertise. Déjà pour ceux-là, il est bon d’avoir des piqûres de rappel. En ce qui concerne toutes les personnes à qui vous vous adressez en tant que professionnel, lire des contenus intéressants sur votre spécialité, les aidera et les fera se rapprocher de vous.

Un public fédéré pour des actions d’éclat

Ce n’est qu’à la condition d’avoir une communauté assemblée autour d’un angle commun que vous pourrez organiser des opérations de marketing en ligne plus rock’n’roll ! On voit trop souvent des concours organisés ou des lancements de produit en ligne annoncés mais sans réelle répercussion puisque la diffusion se fait sur un nombre restreint d’internautes.
En assurant une présence régulière, c’est ce matelas indispensable que vous constituez. Il vous permettra de réussir des opérations de communication plus ponctuelles puisque vous solliciterez une communauté habituée à interagir avec vos contenus.

Article par Camille Blaise