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La nécessité de connaître ses clients

Connaître ses clients consiste avant tout à connaître leurs profils, ce qui les intéressent mais aussi surtout leurs besoins et leurs attentes. Pour comprendre vos clients, il ne suffit pas de collecter des informations mais de sélectionner celles qui sont susceptibles d’intérêt. Il faudra ensuite les structurer afin de les exploiter aux mieux et de permettre à l’entreprise de les fidéliser ainsi que d’augmenter sa performance commerciale.

Ce qu’il faut connaître sur son client. 

S’il faut connaître son client, certaines informations sont plus déterminantes que d’autres. Dans un premier temps, il faut savoir qui sont vos clients : s’ils sont des hommes ou des femmes, leur âge, leur lieu d’habitation encore leur situation professionnelle. Vous pourrez ainsi adapter les communications marketing et même aller plus loin en vous informant sur leurs loisirs. 

Avant tout, il vous faut vous chercher les raisons qui les poussent à acheter chez vous. Cela vous permettra d’augmenter vos ventes ou de parfaire votre argumentation commerciale. Pour bien analyser leurs habitudes d’achat, vous pouvez également vous focaliser sur le moment où ils achètent et notamment les créneaux horaires dans lesquels ils achètent le plus. Pour perfectionner votre connaissance, concentrez-vous sur leur manière d’acheter. Ils peuvent ainsi utiliser aussi bien leur smartphone, qu’une tablette ou encore privilégier l’achat en magasin et avoir pris l’habitude de privilégier un mode de livraison ou de paiement. 

Il vous faut ensuite étudier leur panier et à ce qu’ils sont prêts à dépenser afin d’adapter votre politique de prix. Ensuite n’hésitez pas à vous pencher sur les motifs de satisfaction car il s’agit là d’un excellent moyen de fidélisation ou sur ce qui représente un frein à l’acte d’achat. Vous pouvez vous intéresser également à ce qu’ils souhaiteraient comme amélioration afin d’évaluer vos perspectives de modifications ou afin d’étoffer votre catalogue. Enfin, n’oubliez pas de vous renseigner sur ce qu’ils pensent de votre concurrence. Vous pourrez ainsi déterminer vos avantages concurrentiels ainsi que vos faiblesses.

L’exemple de Nike

De nombreuses marques reconnues comme Nike Hong Kong ont par exemple approfondi leurs relations avec leurs clients en améliorant l’automatisation, la segmentation ainsi que le suivi du cycle de vie des clients. Ceci afin de traiter son public de manière individualisée et d’utiliser au mieux leur base de données de contacts. Ils ont ainsi pu envoyer des emails réguliers de bienvenue, pour les anniversaires, les fêtes ou encore pour analyser les paniers abandonnés. En l’occurrence, si vous souhaitez créer une société offshore à Hongkong, il vous faudra de toute évidence faire appel à des processus bien huilés tels que KYC

Le processus pour connaître son client

La première action à mettre en place est de collecter les informations. A cette fin, Il est nécessaire de se doter d’un service client qui soit facilement accessible et joignable en utilisant les nombreux moyens qui existent sur le marché. De préférence, celui-ci doit avoir un délai d’attente très restreint et être personnalisé. 

Après avoir recueilli les informations, il vous faudra les trier notamment à l’heure du « big data » où elles s’accumulent de manière exponentielle.  Celles-ci seront à la disposition des différents services mais il serait judicieux de transmettre les informations adaptées aux besoins de chaque service afin de ne pas les induire sur de fausses pistes. 

L’organisation est la clé du succès et pour cela vous devez disposer des bons outils afin de les rendre synthétiques et exploitables. Dans l’idéal, les informations doivent être immédiatement opérationnelles notamment pour le service client ou commercial qui peuvent ainsi appréhender l’ensemble des interactions avec le client. 

Si collecter des informations représente une excellente habitude, il vous faut discerner celles qui sont porteuses d’intérêt et qui sont parfaitement fiables. Faites des mises à jour à régulières afin d’être performant. N’oubliez pas tout de même de respecter les règles RGPD. 

Créer sa société aux USA

L’Amérique fait toujours rêver plus d’un entrepreneur. L’écosystème entrepreneurial apparaît comme extraordinaire et les opportunités semblent infinies. Mais qu’est-ce qui pousse vraiment les entrepreneurs à créer une entreprise de l’autre côté de l’Atlantique. Zoom sur un pays qui en fait rêver plus d’un.

La puissance économique du pays et le revenu par habitant

Les États-Unis demeurent une puissance économique complète puisqu’ils sont présents dans tous les secteurs économiques majeurs. Cette puissance se voit à travers le rôle du dollar, qui domine le système monétaire mondial. Il suffit de voir les investissements des entreprises américaines à l’étranger pour comprendre l’opportunité qu’ils représentent. Il faut dire que le pays a de quoi attirer par sa prospérité, sa forte croissance économique et son faible taux de chômage. Le PIB par habitant y est très élevé et le pays représente en lui-même une aubaine pour ceux qui souhaitent y créer leur entreprise. 

Un énorme marché équivalent à l’Europe 

Les Etats-Unis représentent une énorme opportunité pour ceux qui souhaitent entreprendre puisqu’ils comptaient, en 2018, environ 327 millions d’habitants. Ils constituent donc le troisième pays du monde en termes de population.  Mais aussi la diversité des cultures ouvre tous les champs des possibles. La superficie du pays est d’environ 9,6 millions de km2 et il est à ce titre le troisième ou quatrième pays du monde selon les critères utilisés. Si l’Europe compte, un peu plus de 740 millions d’habitants, les entrepreneurs rencontrent souvent la barrière de la langue puisque chaque pays a sa propre langue. Certes, l’anglais est d’un usage courant sur le plan professionnel mais lorsqu’il s’agit de diriger des équipes, il faut maîtriser la langue du pays dans lequel on implante son entreprise. Aux Etats-Unis, l’anglais est parlé à travers tout le pays ce qui supprime les nombreuses barrières linguistiques. 32 états sur 50 ont voté une loi en sa faveur, ce qui facilite l’installation pour les entrepreneurs qui sont souvent bilingues grâce à leurs études et aux échanges linguistiques.

Un écosystème qui fait rêver

Les Etats-Unis attirent également par la réunion des trois grands ingrédients qui constituent un bon écosystème entrepreneurial avec la présence de capitaux (nécessaires pour amorcer une activité nouvelle ou au développement), d’un savoir-faire avec notamment des compétences et un esprit entrepreneurial très développé. Ce savoir-faire est particulièrement présent dans la Silicon Valley, zone qui attire de plus en plus de capitaux. Le CES de las Vegas qui attirent les innovations du monde entier et qui est une vitrine incite les entrepreneurs à s’installer. Ils sont d’ailleurs fort nombreux à y participer.

Un marché sur un autre continent. 

Les entrepreneurs apprécient également de s’installer aux Etats-Unis (tout comme au Canada) du fait de la capacité à aborder les pays frontaliers. Il faut tout de même prendre en compte que les fuseaux horaires sont larges sur place et peuvent représenter une contrainte. Ces décalages restent éloignés de celui avec l’Europe avec seulement 4 fuseaux horaires. Il s’agit d’ailleurs d’une raison qui incite nombre de dirigeants à se rendre sur place ou à créer une entreprise/filiale sur place pour le développement de leur entreprise. 

Des innovations que l’on peut transposer

De nombreuses réussites entrepreneuriales françaises ont eu pour origine les Etats-Unis même si les installations n’ont pas toujours été réussies. Il faut donc constater que même s’il s’agit d’un pays à la pointe de l’innovation, il constitue une bonne opportunité quand le marché local est saturé et si vous souhaitez développer votre entreprise. Certaines innovations européennes peuvent parfaitement percer aux Etats -Unis et il n’est pas rare que les investisseurs s’intéressent aux pépites européennes qui font l’objet d’un investissement toujours grandissant. Il faut cependant savoir communiquer car les habitudes culturelles peuvent devenir un frein si elles n’ont pas été appréhendées avant l’implantation.

Les démarches pour créer son entreprise.

Si les démarches ont été relativement simplifiées pour créer son entreprise aux USA, elle reste assez complexe. Celle-ci sont différentes selon votre lieu de résidence et de la typologie de société. Pour éviter tout impair, des sociétés comme MERRIT, spécialisé dans la création des sociétés aux USA, peuvent vous aider dans vos démarches. Il reste conseillé de créer une LLC aux USA notamment si vous souhaitez employer quelqu’un ou que vous souhaitiez obtenir un prêt de la banque.

Faire connaître son entreprise avec la communication alternative

Devant les entreprises qui occupent la une des médias, les questions récurrentes qui viennent à l’esprit de tous les dirigeants : comment font-ils ? Et comment pourrais-je faire comme eux ? pour mettre mon entreprise sur le devant de la scène.

Se faire connaitre dans un monde où la communication règne en maître pour le meilleur et pour le pire car le public est un juge sans appel. Parfois certaines communications tombent à contre-courant des événements économiques, sociaux…. Ce qui était accepté devient l’objet de critiques acerbes…. Il existe les moyens que les grandes entreprises et les success story peuvent s’offrir grâce à leur budget communication qui se révèle être conséquent. Et pourtant, il leur arrive aussi d’avoir prévu une campagne onéreuse qui se retrouve mise au pilori car les actualités réduisent à néant leur impact. Mais en dehors de ces moyens, faire connaître son entreprise requiert de cerner toutes les facettes de la communication pour choisir celle qui correspond à son budget mais aussi à son public. 

Le tout est de faire du buzz ! Pour cela, le marketing sur les réseaux sociaux fonctionne bien. Grâce à Facebook et Twitter, entre autres, on peut faire connaître son entreprise à un niveau national et international en un éclair. Aujourd’hui, la présence sur ces médias web fait partie du minimum de la communication 

En un mot le « community management » ?

Le community management est la gestion de communautés de fans, d’intéressés ou d’influents. C’est l’art de parler d’un produit ou d’une marque à des consommateurs en rapport avec l’univers de ceux-ci. En France, le community management est devenu un point d’ancrage pour communiquer.

Créer du buzz sur internet

Du paysagiste à l’artisan coiffeur, en passant par l’agence de publicité, l’éditeur de logiciel, la société de services à personne, bref tout type d’entreprise peut créer du buzz sur la toile. Cela signifie jouer avec son univers, son secteur d’activité et faire parler de soi un maximum, souvent d’une manière détournée, par l’humour ou la rumeur. Cela demande d’avoir une conscience aiguisée des courants de pensée. Par exemple, en ce moment tout ce qui touche à la femme, aux animaux, à l’écologie… doit être utilisé à bon escient aux risques de se retrouver pris dans une tourmente que vous ne pourrez pas maîtriser.

Les nouvelles méthodes de communication qui émergent.

Tout ce qui est hors média et qui agit sur les communautés a le vent en poupe actuellement. Il faut maintenant parler aux journalistes, mais aussi aux blogueurs, aux influents (ces internautes. Ceux-ci répandent la « bonne parole » sur les réseaux sociaux) et aux early adopters, les supers-consommateurs qui lancent les modes. 

Les dernières tendances dans l’événementiel 

Il faut être original, investir des lieux insolites. L’évènementiel d’aujourd’hui, ce n’est plus la location d’une salle plénière dans un hôtel ou un centre de conférences classique. Les clients veulent maintenant des lieux et des atmosphères en rapport avec leur marque, leur univers mais aussi en lien avec l’écologie…Les jardins sur les toits et terrasses font fureur et donc le buzz ! Un loft design en plein cœur de Paris, une usine désaffectée aux portes de la capitale ou une ancienne banque reconvertie en salle pour des soirées de gala. Cependant, réfléchissez à tout.

Utiliser au mieux les réseaux sociaux virtuels pour sa communication

Il faut bien évidemment s’entourer de professionnels, ayant l’habitude des réseaux sociaux et de leurs utilisations. Mais il faut également savoir et oser prendre des risques, afin de créer du buzz et de faire parler de soi. Il y a peu de temps quand nous parlions de communication sur les réseaux sociaux, on nous répondait que c’était un effet de mode et que ça allait disparaître. Maintenant, tout le monde en veut ! Il n’y a plus d’effet de mode. C’est une nouvelle façon de se renseigner sur des produits, et de vivre sa vie sociale « virtuelle ». Certains communicants en ont peur aussi car les exemples de communication ratée font pléthores.

Réussir une campagne de street marketing

L’objectif final est de faire du buzz. Il faut jouer avec la saison, avec le mobilier urbain, avec la rue, avec la météo et avec l’environnement local. La campagne de street marketing pour la sortie d’un jeu sur PlayStation 3. L’image principale du jeu était un origami. Il avait été reproduit et taggué à différents endroits de la capitale, la veille du lancement, grâce à des clean tags, c’est à dire en nettoyant le trottoir afin d’y faire apparaître le visuel. Une excellente idée qui est aujourd’hui reprise et qui donne d’excellents résultats.

Article par AXEL PEYRIÈRE | DIRECTEUR ASSOCIÉ | EDOLONE

Construire sa stratégie grâce au modèle VIP

Nombreux sont ceux qui se servent du mot stratégie à mauvais escient. La stratégie, souvent évoquée lors des réunions mais souvent mal comprise par les équipes car peu explicite. Elle sert parfois de justificatifs pour accepter ou refuser et elle est donc loin du rôle qu’elle doit jouer. Ainsi, le modèle VIP vous permet de développer une stratégie qui vous portera vers la croissance et vous évitera nombre d’écueils.

Pouvez-vous résumer votre stratégie en quelques phrases ? Quels sont vos priorités d’allocation de ressources (financières, humaines, matérielles) ? Sans stratégie clairement définie, vous risquez de piloter votre entreprise à vue, selon les opportunités, au péril de sa rentabilité. Comme l’affirme le dicton populaire, « Pour faire du chiffre, il suffit de dire toujours oui, mais pour faire du profit, il faut dire parfois non. » Or, pour savoir quand dire non, il est impératif d’avoir défini une ligne directrice : une stratégie.

Construire une stratégie, c’est réaliser des compromis entre ce que vous devrez abandonner et ce sur quoi vous ne devrez jamais transiger. Cet arbitrage entre l’accessoire et le stratégique nécessite un temps de réflexion dont un entrepreneur, par nature, ne dispose pas toujours.
Comment mener concrètement ce processus complexe ? Pour simplifier les choses, gardez à l’esprit que la construction d’une stratégie d’entreprise repose sur trois dimensions fondamentales.

1. Comment générer un écart positif et lucratif entre le coût et la valeur ?

Votre stratégie doit avoir pour objectif de dégager durablement un profit. Celui-ci vous permettra de financer la croissance, de lancer des offres nouvelles et de rémunérer vos parties prenantes (collaborateurs, actionnaires, banquiers…). Or, la génération de profit pérenne impose que vos clients valorisent votre offre au-delà de ce qu’elle vous coûte. La stratégie consiste ainsi, pour un coût C, à créer dans l’esprit de vos clients une valeur V = C+P, où P sera votre profit. Cette équation résume le modèle économique de votre entreprise (son business model). Comment générer un écart positif et lucratif entre le coût et la valeur ? C’est en créant une valeur supérieure à ses coûts (grâce à l’originalité et à la qualité de son offre, à son image et à son réseau de partenaires) qu’Apple dégage des marges dignes du luxe.

2. Comment mettre ses concurrents au tapis ?

Il ne suffit pas de définir un bon système de création de valeur, car si celui-ci peut être aisément imité, d’autres entreprises finiront par vous copier. Or, si vous avez la même stratégie que vos concurrents, vous n’avez pas de stratégie. Vous basculerez alors dans la guerre des prix, au péril de vos marges. Il est donc indispensable que votre modèle économique soit protégé de l’imitation. Il faut que votre entreprise détienne un avantage concurrentiel. Pour cela, vous devrez ériger des barrières à l’entrée, fidéliser vos clients ou encore détenir des ressources uniques. Dans tous les cas, votre stratégie peut consister soit à faire quelque chose de différent de ce que font vos concurrents, soit à faire différemment la même chose qu’eux.

3. Comment cerner son périmètre ?

Une fois que vous avez défini un système de création de valeur difficilement imitable, il vous reste à le déployer sur un périmètre d’activité pertinent. Quels marchés viser ? Quels segments de clientèle ? En BtoB ou en BtoC ? Sur quelles zones géographiques ? Que faut-il faire soi-même ? Que peut-on confier à des prestataires ? Afin d’éviter le risque de dérive opportuniste dans lequel tombent beaucoup d’entreprises, partez du principe que la stratégie consiste à définir ce que l’on ne fera pas. En tant qu’entrepreneur, vous devez décider ce qui sera exclu de votre périmètre d’activité, afin de vous concentrer sur ce qui doit véritablement focaliser votre attention, vos ressources et votre énergie.

4. Valeur, Imitation et Périmètre : le VIP de la stratégie ! 

Toute décision qui entre dans ce triangle VIP peut être considérée comme stratégique. En fait, si vous êtes capable de répondre à ces trois questions (Quel est mon modèle économique ? Quel est mon avantage concurrentiel ? Quel est mon périmètre d’activité ? Vous avez déjà résolu l’essentiel des problèmes que se posent les stratèges, qu’ils soient entrepreneurs, dirigeants de grands groupes ou consultants.
Pour explorer ces trois questions, vous pouvez mobiliser toute une panoplie d’outils et de concepts que vous trouverez dans les meilleurs manuels de stratégie. Ces grilles d’analyse, ces schémas et ces matrices vous serviront également à expliciter vos ambitions d’une manière directement compréhensible par vos investisseurs. Pour élaborer votre modèle économique, construisez ainsi votre chaîne de valeur, hiérarchisez les forces de la concurrence à l’œuvre dans votre industrie et déduisez-en des facteurs clés de succès. Définissez votre avantage concurrentiel en choisissant votre stratégie générique, en dessinant un canevas stratégique et en identifiant vos ressources et compétences. Enfin, délimitez votre périmètre d’activité à l’issue d’une démarche de segmentation, au travers de l’identification de groupes stratégiques et grâce à une analyse de la valeur au long de votre filière.
Pour autant, quels que soient les outils mobilisés, souvenez-vous que ce ne sont que des outils. Leur raffinement méthodologique ne doit jamais vous écarter de ces trois questions clés : Quelle est mon offre (V) ? Quelle est ma différence (I) ? Quelle est ma cible (P) ?

Article par Frédéric FRÉRY – Professeur à l’ESCP Europe

Faire son bilan personnel et professionnel avant de se lancer dans la création de son entreprise

Se lancer dans la création d’entreprise implique la capacité à se remettre en question et donc se connaître. Aussi, se remettre en question signifie de faire un bilan aussi personnel que professionnel et bien cerner ses atouts.

Se lancer dans la création d’une entreprise n’est pas un choix anodin, ni un simple acte de volonté comme tant d’autres. Alors avant de se lancer, faire son bilan personnel et professionnel fait partie des incontournables.

Dans le passage du désir à l’action, il y a d’abord l’exploration de l’idée, puis sa vérification, enfin son partage et sa transformation en projet. Mais la lecture de son désir n’est pas toujours chose facile, tant elle fait appel à notre histoire et à nos fantasmes, à nos croyances comme à nos valeurs.

Désirer changer de métier, c’est s’engager dans un choix identitaire : de salarié à entrepreneur.

Ce passage va entraîner dans son sillage de nombreux bouleversements, car devenir entrepreneur c’est prendre le risque de chambouler tout un univers de normes et de représentations de soi rassurantes. Chacun construit au fil du temps une certaine organisation de sa vie, en aménageant des espaces privés et publics étanches, afin de se protéger. Entreprendre, c’est faire le choix de remettre en question cette organisation, c’est mélanger, imbriquer, articuler sans relâche des sphères jusqu’alors bien isolées les unes par rapport aux autres. La création d’entreprise peut être analysée comme un phénomène englobant et radical, qui implique l’individu dans sa totalité en tant qu’être humain, un phénomène qui risque de cannibaliser les pensées, les émotions et le temps de l’entrepreneur sans laisser de reste. 

Comment se préparer alors à la radicalité de l’acte entrepreneurial ?

Comment s’autoriser à faire ce choix identitaire ? Mais aussi comment prévoir ses conséquences sur soi et ses proches ? C’est ici qu’intervient le rôle du bilan, avec ou sans accompagnateur ; c’est ici que l’entrepreneur en devenir ne peut faire l’économie de l’analyse de ses motivations et de ses contraintes personnelles et professionnelles. Réfléchir à son désir de création, en comprendre les ressorts profonds, envisager les changements et en parler autour de soi, se faire aider si besoin dans cette exploration, voilà quelques étapes indispensables pour le créateur potentiel. Prendre le temps de la réflexion alors que le désir de création se vit dans l’urgence, alors que la fenêtre d’opportunité, une fois identifiée, pousse à l’action immédiate…
Et pourtant, pour construire un nouveau trajet professionnel solide et pérenne, ce temps de la réflexion et du bilan est incontournable. De même que le dialogue avec ses proches, car ils seront inévitablement affectés, eux-aussi, par le changement. Il faudra donc s’assurer de leur soutien, de leur confiance, de leur envie de participer à cette nouvelle vie d’entrepreneur. Ce n’est qu’après que le projet de création pourra se déployer librement, avec pour seules contraintes les obstacles et les défis extérieurs.

Faites votre bilan personnel et professionnel 

Vous pouvez créer une page Word qu’il sera aisé de compléter ou bien de le rédiger sur papier.
• Ma situation actuelle
– Votre situation professionnelle
– Votre situation personnelle,
– Vos contraintes familiales.
• Mon expérience professionnelle
– Les secteurs d’activité,
– Les métiers,
– Les missions confiées,
– Les savoir-faire*
– Vos principales sources de satisfaction et d’insatisfaction.
*Attention !
Distinguez : Ce que vous savez faire et que vous faites avec plaisir / Ce que vous savez faire mais que vous n’aimez pas faire / Ce que vous ne savez pas faire mais que vous aimeriez faire.
 Mes diplômes, langues et formations
– Toutes les formations (même courtes ou celles qui paraissent anecdotiques).
– Seriez-vous prêt(e) à en suivre de nouvelles ? Lesquelles ?

 Mes loisirs
– Vos centres d’intérêt et loisirs passés, présents et rêvés.
– Souhaiteriez-vous intégrer l’une de ces passions dans votre projet futur ?

 Les secteurs d’activités
– Quels sont vos secteurs de prédilection ?
– Pour quelles raisons ?
– Classez-les par ordre prioritaire.
Mes motivations
– Qu’est-ce qui vous pousse à entreprendre ?
– Quels sont vos objectifs ?
– Comment saurez-vous que vous les avez atteints ?
Mes valeurs
Décrivez vos valeurs
-la famille,
-l’argent,
– la reconnaissance sociale,
– l’épanouissement…)

Et classez-les par ordre prioritaire.
Comment ces valeurs pourraient être présentes dans votre futur projet ? 

Portraits croisés 

1. Réalisez votre portrait, en vous décrivant tel que vous pensez être,
2. Faites-le réaliser par au moins deux personnes de votre entourage, en vous inspirant des grands domaines suivants :
– votre tempérament, vos qualités, vos défauts
– vos compétences
– les environnements, les métiers, les secteurs d’activité dans lesquels vos proches vous verraient bien évoluer, même si les domaines sont très éloignés de ce que vous faites aujourd’hui ou de ce que vous avez fait par le passé.
Consultez  l’article Réaliser son bilan personnel avant d’entreprendre

Article par MIRUNA RADU, DR | RESPONSABLE DU MASTER | ADVANCIA

Start up : comment faire des économies d’énergie ?

Faire des économies en général est important pour son porte-monnaie mais aussi pour l’environnement. Il existe plusieurs outils qui peuvent être mis en place afin de baisser visiblement le coût de l’énergie au sein de son business mais aussi afin d’améliorer son empreinte carbone. Quels sont les gestes à adopter ?

Astuces simples

Il existe des gestes simples que vous pouvez adopter sans casser votre tirelire. Par exemple éteindre les lumières lorsqu’on quitte une pièce, ne pas surchauffer les bureaux, conserver la chaleur en implantant des portes, isoler correctement les murs et plafonds mais aussi faire attention à ses équipements électriques et ne pas ouvrir la fenêtre lorsque la clim est allumée et bien d’autres. 

Une astuce simple à adopter de suite est l’installation d’ampoules basses consommations pour vos bureaux (et chez vous, si vous ne l’avez pas déjà fait). 

Ces ampoules consomment quatre à cinq fois moins d’électricité qu’une ampoule standard. Certaines entreprises mettent en place des détecteurs de mouvements pour s’assurer que l’éclairage n’est actif que lorsque le personnel se trouve dans la pièce en question, c’est peut-être hors budget pour votre start-up mais un point à se rappeler pour le futur. La source de lumière la plus écologique est bien entendu la lumière naturelle, alors on n’hésite pas à ouvrir les volets le plus souvent possible.

Une autre astuce simple à mettre en place est d’installer des éclairages intelligent, par exemple installer un télérupteur afin de faire des économies d’énergie particulièrement ceux avec une minuterie… Vous pouvez retrouver ces installations chez des distributeurs comme RS Components.

L’utilisation d’internet

Tout le monde utilise internet de nos jours et encore plus pour une start-up dans l’informatique ou le marketing et pourtant la pollution générée par internet est comparable à celle du transport aérien selon Greenpeace. Il est essentiel pour les entreprises de mettre en place des bonnes pratiques comme par exemple :

  • Supprimez régulièrement ses e-mails, spams et poubelle ;
  • Eviter de streamer de la musique, vidéos lorsque vous êtes au bureau ;
  • Eteindre son ordinateur le plus souvent possible (pause-déjeuner par exemple) ;
  • Utilisez des moteurs de recherche écologique comme Ecosia ;
  • Evitez les pièces jointes lourdes.

Pour éviter d’avoir une facture salée après l’ouverture de votre start-up, il est important de faire un diagnostic (par un professionnel ou par vos soins selon vos connaissances) vous pourrez ensuite mettre en place un système d’éclairage, chauffage et de climatisation adéquats mais faites aussi passer le message à vos employés concernant les bonnes pratiques sur la consommation d’internet. 

30 citations pour booster votre moral !

La vie d’entrepreneur n’est pas tous les jours rose : prises de risque, décisions, stress, surmenage, … Tous ces facteurs peuvent parfois vous mettre le moral en berne ! Voici donc 30 citations qui vont vous booster au quotidien et vous conduire à réfléchir :

1.« Le succès c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme. »

Winston Churchill

2. « La première règle de la réussite, ne jamais remettre au lendemain l’exécution d’un travail. »

Emmeline Raymond

3. « Une période d’échec est un moment rêvé pour semer les graines du succès. » 

Emmeline Raymond

4. « La bonne humeur a quelque chose de généreux : elle donne plutôt qu’elle ne reçoit. »

Alain 

5. « Si vous mettez votre cœur dans la réalisation de vos projets, si la passion vous dévore et que rien ne vous arrête succès il y aura. »

Mathieu Thomas

6. « Soit A= un succès dans la vie. Alors A = X + Y +Z …. X = travailler. Y = s’amuser. Z= se taire. »

Albert Einstein

7. « Le succès est la somme de petits efforts, répétés jour après jour. »

Leo Robert Collier

8. « Le succès n’est pas la clé du bonheur. Le bonheur est la clé du succès. Si vous aimez ce que vous faites, vous réussirez. » 

Albert Schweitzer

9. « Les conditions essentielles pour réussir sont la patience et la certitude du succès. » 

John D.Rockefeller

10. « Nous avons tendance à mesurer la réussite à l’importance de notre salaire ou à la grosseur de nos voitures plutôt qu’aux liens que nous cultivons avec les autres. »

Martin Luther King

11. « Le secret du succès est de faire de ta vocation tes vacances. »

Mark Twain

12. « Une grande part de mon succès est attribuable à ma capacité de me convaincre que je peux réussir quelque chose, même si je n’y connais rien. »

Anthony Robbins

13. « La bonne humeur est un bon compagnon de voyage. » 

Paul de Kock 

14. « Il n’y a qu’une seule réussite : arriver à vivre sa vie comme on l’entend. »

Christopher Morley

15. « La vie m’a enseigné au moins une chose : si quelqu’un avance avec confiance en direction de ses rêves et qu’il s’efforce de mener l’existence qu’il a imaginée, il jouira d’une réussite hors du commun. »

Henry David Thoreau

16. « Nos doutes sont des traîtres Et nous privent de ce que nous pourrions souvent gagner de bon Parce que nous avons peur d’essayer. »

Shakespeare

17. « Lorsqu’on a 20 ans aujourd’hui, on n’a pas le droit de pas tenter quelque chose.  »

Pierre Lescure

18. « Si vous êtes déterminé à devenir avocat, vous avez fait plus de la moitié du chemin … Sachez que votre volonté de réussir est plus importante que tout.  »

Abraham Lincoln

19. « La difficulté ou l’obscurité d’un sujet n’est pas une raison suffisante pour le négliger. »

 Alexis Carrel

20. « Le secret de la réussite est d’apprendre à se servir de la douleur et du plaisir, au lieu de laisser la douleur et le plaisir se servir de vous. En agissant ainsi, vous contrôlez votre vie. Sinon c’est votre vie qui vous contrôle.  »

Anthony Robbins

21. « Chaque fois que vous voyez une entreprise qui réussit, dites-vous que c’est parce qu’un jour quelqu’un a pris une décision courageuse.  »

Peter Drucker

22. « La confiance en soi est le premier secret du succès.  »

Ralph Waldo Emerson

23. « Peu importe le succès, il s’agit d’être grand, non de le paraître. » 

Romain Rolland 

24. « On ne va jamais si loin que lorsque l’on ne sait pas où l’on va. »

Rivarol

25. « Celui qui réussit se concentre sur ce qu’il attend de la vie, et non sur ce qu’il ne veut pas. » 

 Napoleon Hill

26. « En vérité, le chemin importe peu, la volonté d’arriver suffit à tout. »

Albert Camus

27. « Ce qui est fait n’est plus à faire. » 

Proverbe français

28. « A l’hiver succède toujours le printemps. »

Nichiren Daishonin

29. « Vous ne pouvez choisir ni comment mourir, ni quand. Mais vous pouvez décider de comment vous allez vivre. Maintenant. »

Joan Baez

30. « La souffrance fait partie de la vie. Sans souffrances, nous ne pourrions savourer le véritable plaisir ni nous réjouir. Quand nous comprenons cela, le fait d’être en vie devient alors une joie en soi. »

Joséi Toda

Les secrets d’une organisation efficace

Une organisation efficace demande avant tout de scanner notre manière de travailler pendant une semaine voire un mois et s’imposer ce travail qui prend du temps mais qui permet de devenir efficace.

Avec cette méthode, on peut voir par exemple d’où viennent les pertes de temps et construire ensuite une organisation performante ; elle permet de constater aussi les moments où nous sommes les plus productifs, les sollicitations qui nous font perdre du temps et apprendre à les gérer.

Il est important de savoir s’organiser pour pouvoir atteindre ses objectifs et rester productif. Pour vous aider à bien vous organiser dans votre travail, ou dans vos projets personnels, vous devez avant tout bien gérer votre temps. Sachez que les personnes qui réussissent sont celles qui accordent de l’importance à la planification et aux études
préalables.

Savoir gérer le temps

La première chose à faire lorsque l’on veut mieux s’organiser est de trouver un système fonctionnel pour organiser son temps. Dresser la liste des choses à faire à travers une « To do List » est la méthode la plus connue. Elle consiste à noter dans un carnet, sur des aides mémoires, ou dans un agenda la liste des choses à faire. Cette manière de s’organiser n’est pas la meilleure parce qu’elle ne va pas vous permettre de centraliser vos actions dans un
système que vous pourrez revoir partout où vous serez. Améliorer ce système vous permettra d’avoir une organisation plus fonctionnelle afin de la rendre plus efficace. Vous avez le choix entre la gestion numérique et la gestion papier. Il est juste important d’avoir quelque chose de plus pratique. Ne pas négliger l’étape de la préparation de votre emploi du temps parce que c’est très important. Prenez le temps qu’il faut afin d’attribuer à chaque
tâche un temps donné. N’essayez pas de caser tout en une journée, le secret réside dans la segmentation des tâches

Accorder plus de temps à vos priorités

Il existe trois degrés de priorité dans la famille des actions et tâches que nous réalisons tous les jours. Il y a les tâches que nous devons faire tous les jours, les projets ponctuels et les projets d’avenir. La catégorie des tâches quotidiennes rassemble toutes les actions que vous devez faire quotidiennement au bureau. Elles vous prendront moins de temps, mais sont importantes et surtout, vous ne pourrez pas les remettre à un autre jour ou à un autre moment. Par exemple, la lecture de vos mails ou le remplissage des fiches. Les projets se situeront au deuxième degré, c’est quelque chose que vous pourrez faire après les tâches quotidiennes. Pour être plus efficace et plus organisé, vous pourriez les sectionner afin d’obtenir des petites tâches réparties sur un temps donné. Quant aux projets d’avenir, ils devront être notés sans pour autant être associés à une date précise. Il est juste important que vous puissiez vous en rappeler. 

La répartition des tâches

Pour être efficace et mieux avancer collectivement, il est important d’attribuer une fonction à chaque tâche. Quand les activités de l’entreprise commencent à s’accumuler et que la personne en charge n’arrive plus à s’occuper de sa tâche, vous devez désigner une autre personne pour lui venir en aide. De cette manière, les tâches seront terminées à temps et les collaborateurs forgeront des liens.

Les 10 pièges à éviter quand on veut faire connaître son entreprise

Faire connaître son entreprise à l’heure où les boites e-mails sont envahies par les entreprises qui vantent leurs mérites, est devenu une difficulté majeure. Certes chacun cherche à utiliser la force des réseaux sociaux et leur impact sur les internautes mais il est des points essentiels à maîtriser qui peuvent vous éviter de gagner du temps.

Accroître sa notoriété, augmenter ses ventes, élargir son réseau… Aujourd’hui, la communication est essentielle pour développer son activité. Si une majorité de dirigeants de petites et moyennes entreprises l’a bien compris, beaucoup sont encore réticents à l’idée de sauter le pas. Pourtant, l’investissement peut être somme toute raisonnable en regard des possibilités et des opportunités qu’offre une vraie communication d’entreprise. Voici pour vous aider quelques pièges à éviter.

1. S’engager selon l’air du temps

Une communication efficace est une communication pertinente et réfléchie. Demandez-vous toujours à quoi cette communication va vous servir. En fait, revenez aux questions fondamentales pour vous guider : QQOQCCP, pour « Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Combien ? Pourquoi ? ». Cette méthode certes simpliste représentera déjà 50 % du chemin parcouru.

2. Calquer sa communication sur celle des grandes entreprises 

Reproduire à moindre échelle ce que font les grands ne peut que vous desservir. Vous devez rester fidèle à vos valeurs et votre culture, sous peine de déstabiliser vos cibles.
Vous connaissez La Fable de la Fontaine : « La grenouille qui voulait se faire plus grosse qu’un bœuf ». 

Alors ne l’imitez jamais !

3. Inonder vos clients de messages stéréotypés

Privilégiez un message unique et simple pour chacune de vos cibles. Plus les messages sont nombreux, moins ils sont impactants ! A chaque cible, son message

4. Bouder les journalistes 

Le journaliste est un professionnel, qui a autant besoin de vous que vous avez besoin de lui. N’ayez pas peur d’engager la conversation : plus vous resterez ouvert, plus les journalistes auront le réflexe de venir vers vous.

5. Confondre marketing et communication. 

Le marketing et la communication sont deux secteurs complémentaires mais non substituables. Porter vos efforts sur les deux vous permettra de maximiser votre retour sur investissement.

6. Vider votre trésorerie dans une campagne média inappropriée

Si la perceptive d’investir dans une campagne TV ou radio est parfois séduisante, la marque, la réputation et la crédibilité se construisent sur la durée. Il est donc préférable de se fixer des objectifs à long terme et surtout en choisissant des campagnes média moins coûteuse mais qui touchent votre cible sans vous ruiner.
Listez tous les types de communication et regardez celle qui vous convient le mieux.

7. Sous-estimer la communication interne.

Vos collaborateurs sont les premiers ambassadeurs de votre entreprise. Les informer et les impliquer sont autant de pratiques simples qui permettent de souder les équipes et de renforcer leur motivation. Leurs éloges à l’extérieur de l’entreprise sont un des premiers vecteurs de communication. C’est la raison pour laquelle l’innovation participative permet de récolter des idées judicieuses et de fédérer les équipes autour d’un projet et pourquoi pas sur un projet pour mieux communiquer.

8. Imiter vos concurrents. 

N’ayez pas peur de vous différencier en faisant preuve d’innovation. Votre plan de communication vous aidera à détecter vos besoins et à décliner vos propres messages. Copier-coller n’est jamais une idée pertinente. L’originalité permet de se démarquer de la concurrence et non le contraire.

9. Écarter les coachs de la communication

Une communication non professionnelle aboutit souvent à un budget qui part en fumée. Entourez-vous de professionnels qui peuvent vous accompagner dans l’élaboration de votre plan et de vos contenus.

10. Oublier de communiquer sur vos valeurs 

Sortez du discours marketing, parlez de vous, de vos valeurs, de votre parcours et de vos collaborateurs. À l’heure du développement durable, élargissez votre réseau et votre discours.

Article par CHRISTOPHE GOUDY | MANAGING DIRECTOR | HOTWIRE FRANCE

Top 20 des conseils à donner à de futurs entrepreneurs

Vous avez un projet et l’heure arrive de le concrétiser. Seule 1 entreprise sur 2 franchit le cap des 5 ans d’activité, c’est dire l’importance d’un lancement réussi ! Voici 20 conseils pour réussir à conférer de solides fondations à votre entreprise.

Il arrive souvent à l’entrepreneur de se focaliser sur un ou deux points et d’y consacrer toute son énergie. Or être entrepreneur pour réussir doit avoir une vision globale et donc s’attacher à ne laisser aucune zone d’ombre. Il est donc essentiel à travers les conseils donnés ci-après de dresser une liste d’action à mener qui vous permettra avec un calendrier de devenir performant dans tous les domaines.

Forgez votre motivation

La création d’entreprise peut s’apparenter à un parcours d’obstacles. Une forte motivation et une grande confiance en vous et votre concept vous octroieront les ressorts nécessaires pour vaincre toutes les tracasseries qui ne manqueront pas de surgir, souvent là où vous ne les attendez pas. Une motivation à toutes épreuves est nécessaire !

Définissez clairement la valeur ajoutée de votre projet

Quel que soit votre projet, à défaut d’offrir un concept radicalement nouveau, il doit apporter un plus qui se démarque de l’offre existante. Identifiez clairement cette valeur ajoutée et mettez-là en avant. Elle est la clé de voûte de votre édifice entrepreneurial.

Effectuez une vraie étude de marché

Le meilleur créateur ne vaut que par ce qu’il offre ! Evaluez la pertinence de cette dernière et son adaptation au marché local. Evaluez la concurrence.

Protégez votre patrimoine

Opter pour un statut juridique qui limite votre responsabilité en cas de difficulté (SARL/EURL, SAS, SA notamment).

Evaluez votre besoin en financement

Sachez évaluer les dépenses de lancement prévisibles. Ne comptez pas vivre de votre entreprise avant un certain temps. Hors micro-entreprises, 35 % des créateurs démarrent avec plus de 16 000 euros, 20 % avec moins de 2 000 euros. Pensez-y !

Trouvez des financements

Sachez séduire un banquier et entretenir un vrai partenariat avec ce dernier. Visez également des Business Angels aptes à comprendre votre domaine d’activité.

Recherchez les aides existantes

Le créateur d’entreprise peut bénéficier d’aides pour lancer son entreprise et d’allègements de cotisations sociales. Renseignez-vous !

Soyez méthodique

Avancez étape par étape pour développer votre entreprise de la façon la plus pragmatique possible. Établissez un plan de développement !

Entourez-vous !

N’entamez pas ce parcours seul. Les chambres de commerce et d‘industrie (CCI), les chambres de métiers et d’artisanat, les boutiques de gestion et les incubateurs vous apportent un suivi et parfois un tutorat déterminant. S’associer peut également constituer une bonne idée !

Faites-vous connaître

Trouvez des associés, des financements et attirer le regard sur votre concept implique d’être connu. Utilisez tous les ressorts disponibles. Réseaux sociaux, concours de jeunes créateurs, presse… Tout est bon pour faire connaître votre marque !

Conjuguez habilement technique, commercial et marketing

Affinez votre produit ou votre concept au plan technique sans jamais perdre de vue sa commercialisation et la composante marketing.

Identifiez les bons collaborateurs

Choisissez des collaborateurs aux compétences variées et complémentaires des vôtres.

Sachez déléguer et faire confiance

En tant qu’entrepreneur, vous avez besoin de temps. Sachez déléguer pour vous concentrer sur l’essentiel !

Prenez des risques

L’entrepreneuriat n’est jamais un long fleuve tranquille. Soyez prêt à faire des choix risqués mais potentiellement gagnants.

Tenez vos engagements

Soyez professionnel. Ne faites jamais défaut ni à vos partenaires, ni à vos clients, ni à vos collaborateurs.

Soignez votre comptabilité

On ne gère pas une entreprise à l’aveuglette. Votre comptabilité doit être précise et vous fournir des indicateurs de navigation fiables.

Soyez à l’écoute

Vous avez du talent mais vous ne serez jamais omniscient. Ecoutez vos clients, vos partenaires et vos collaborateurs. Ils peuvent vous éclairer sur la marche à suivre pour se développer.

Dosez vos dépenses

Trouvez le bon équilibre entre les dépenses liées au développement, aux équipements et au marketing.

N’embauchez qu’au moment opportun

L’embauche doit rapporter de la valeur ! Recrutez bien et au bon moment.

Ne vous découragez pas

Certes, si l’aventure ne décolle pas, il faut savoir parfois abandonner. Mais tant que la situation n’est pas désespérée, accrochez-vous et donnez-vous du temps pour convaincre et faire croître votre CA !