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Investir dans une FCPI

Le Fonds commun de placement dans l’innovation (FCPI) est un organisme de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM). Agréé par l’Autorité des marchés financiers (AMF), il a pour but de favoriser l’investissement dans des entreprises innovantes. Il permet de participer au monde de demain et de concentrer ses investissements dans des innovations qui permettront de faciliter la vie de chacun et éventuellement de faire apparaître un monde meilleur. Quelques idées pour devenir un protagoniste.

Pourquoi le faire ? Quelles sont les opportunités ? 

Il s’agit avant d’une manière de réduire ses impôts sur le revenu, au-delà même d’investir dans une entreprise innovante.  L’avantage fiscal n’est pas négligeable mais soumis à condition. Les parts souscrites via une FCPI doivent être conservées pendant au moins 5 ans. Une exception existe. Vous pouvez récupérer vos fonds de manière anticipée en cas de « décès de la personne qui a souscrit les parts ou de son conjoint, d’invalidité de 2ème ou 3ème catégorie du souscripteur ou du conjoint ou en cas de licenciement » de l’un des deux. Après 5 ans, vous n’êtes pas imposé sur les plus-values réalisées et bénéficié d’une réduction d’impôt à hauteur de 18% du montant engagé (hors frais d’entrée) 

Qu’est-ce qu’une société innovante ?

Nombre de personnes évoquent les sociétés innovantes mais sans connaitre ce que recouvrent ces termes. Ses caractéristiques sont clairement émises par le ministère de l’économie :  les sociétés innovantes doivent justifier de dépenses de R&D réalisées au cours de l’exercice précèdent. Celles-ci se doivent de représenter au moins 15% des charges fiscalement déductibles de l’exercice en cours. Ce taux est réduit de à 1% pour les entreprises industrielles dites innovantes. Cependant toute société innovante doit justifier de son caractère innovant en mettant en exergue les perspectives économiques et les besoins de financement des produits, les procédés ou techniques créés. Généralement ces sociétés sont non cotées, ou cotées, notamment sur le marché Alternext. Elles doivent en quelque sorte monter leur feuille de route pour un avenir prometteur.

Quelle taille pour les entreprises ?

Pour un investissement dans le FCPI, les Sociétés doivent employer moins de 2000 personnes. Pour le FIP, les Sociétés doivent employer moins de 250 personnes. Ainsi un fonds d’investissement comme Truffle Capital a choisi d’investir dans des technologies de rupture qui sont porteuses de bien-être. Ce fonds se concentre sur les secteurs des sciences de la vie et des technologies de l’information, pour permettre aux sociétés innovantes de devenir les leaders de demain dans leurs spécificités. 

Devenir les supporters des startups 

Aujourd’hui nombre de start-up innovantes (FinTech, Big Data, InsurTech, Ecologie, transition énergétique, BioTech (chimie verte), GreenTech, MedTech…) ont montré qu’investir dans leurs idées innovantes étaient porteurs de qualité de vie et surtout de rentabilité. Les exemples se multiplient non seulement par leur crédibilité dans l’hexagone mais aussi sur la scène internationale comme le montre leur présence au CES de las Vegas. Témoignage des nouvelles perspectives, le 18 septembre 2019, un nouvel indice a vu le jour : le Next40, réunissant les 40 jeunes entreprises innovantes françaises les plus prometteuses et qui ont montré leur savoir-faire. C’est pourquoi aujourd’hui investir dans l’écosystème des startups offre de multiples opportunités.  Il faut cependant savoir que cet investissement doit avoir lieu pour le FCPI au sein de l’Union Européenne.

Investir dans l’innovation à la portée de toutes les bourses

Les investisseurs particuliers peuvent acquérir des parts de FCPI. Elles sont accessibles à partir seulement de quelques centaines d’euros et présentent donc l’atout d’être adaptés à toutes les bourses. Grâce à la diversification de ses actifs, l’investisseur réduit la volatilité de ses placements mais devra s’engager à conserver ses parts pendant une durée minimale de 5 ans. L’acquisition de parts de FCPI doit être ancrée dans une vision à long terme : en moyenne, la durée de vie de tels supports est de 8 à 10 ans.

Swish Live : le live pour les fans de sport

Jean Ferret-Chabé, Cofondateur de Swish Live, société qui propose une application mobile simple pour rediffuser les matchs en direct. Ces entrepreneurs toulousains, passionnés de sport, ont décidé d’apporter une solution pour les disciplines sous médiatisées.

Les jeux Olympiques comme inspiration

L’idée de l’entreprise leur vient lors des jeux olympiques de Rio alors que les deux fondateurs travaillent dans la même startup. Ils s’aperçoivent que de nombreuses disciplines, peu médiatisées, rencontrent pourtant des succès élevés d’audience lors de l’évènement. Ils réfléchissent alors à trouver une solution pour que les clubs et équipes de ces sports puissent diffuser de la manière la plus qualitative possible leurs rencontres et événements.

Des itérations sur la manière de faire

Les entrepreneurs recherchent les différentes solutions, dès mars 2017 : passage avec une caméra sur les évènements, utilisation d’ordinateur… Ils réalisent alors que le plus simple reste d’utiliser un outil comme le téléphone portable. Il leur apparaît évident qu’aujourd’hui « presque tout le monde possède un mobile dans sa poche. Les mobiles s’améliorant chaque année en termes de qualité d’images et l’émission de datas étant de plus en plus facilitée notamment par l’arrivée prochaine de la 5G, nous y avons vu une opportunité à ne pas rater. ». Pendant 8 mois, ils cherchent la bonne solution technique et créent en parallèle une activité de prestation de services vidéos afin de financer les premiers pas de l’entreprise et notamment le développement de l’application. Ils couvrent alors des conférences, des concerts…

Le développement de l’application

En janvier 2018, ils lancent le développement qui durera jusqu’en novembre de la même année. Il leur faut alors trouver le bon prestataire car les deux fondateurs ont un parcours d’école de commerce et non de développeurs informatiques. Ils travaillent alors sur plusieurs versions dont la « vraie première version » qui sort en mai 2018 en version bêta test. Ils testent avec les clubs l’application qui « a fonctionné et plu tout suite notamment grâce à la simplicité de l’outil ». Le bouche à oreille entraîne des téléchargements et ils se décident à recruter alors leur premier salarié, un CTO, ce qui « accélère énormément leur développement ». Les fondateurs continuent leur développement jusqu’en octobre où ils lancent ce qu’ils considèrent comme « la vraie première version ». Pour améliorer l’application et son business model, ils demandent aux utilisateurs leurs avis et retiennent finalement le modèle économique de l’abonnement, celui-ci étant mensuel ou annuel.

Les perspectives de développement

L’entreprise couvre aujourd’hui 8 disciplines et compte quasiment doubler ce nombre dans les prochains mois. Pour se développer, les fondateurs comptent sur le côté exponentiel de la solution et le côté viral naturel du produit. Surtout que la solution possède l’avantage d’attirer à l’international : Swish Live a ainsi 50 % de ses clients à l’étranger. Pour se développer plus vite désormais et financer leur croissance, ils recherchent actuellement des partenaires et Business Angels et ont pour excellent argument une première phase déjà réussie. 

Thématique : Comment choisir son véhicule de location ou son utilitaire ?

Il est fréquent d’avoir besoin de louer une voiture ou un utilitaire que ce soit dans la vie personnelle ou la vie professionnelle. Avant de louer la première voiture venue, quelques critères restent à prendre en compte pour profiter pleinement de votre location. 

Les critères à prendre en compte 

Tout d’abord, il vous faudra considérer le lieu d’utilisation. Vous opterez davantage pour une citadine en zone urbaine et une berline/break/SUV dans le cas où votre utilisation serait plus rurale ou un utilitaire correspond également à des spécificités et des critères que nous verrons plus loin dans cet article. Une fois ce premier choix fixé, il s’agit d’en réaliser un deuxième sur le carburant de la voiture que celle-ci utilise l’essence, le diesel ou encore les modèles écologiques. Reste que l’essence reste à préférer au diesel si la distance parcourue est grande (plus de 15 000 km).  

Simultanément, vous devez prendre en compte le nombre de places disponibles. Si vous avez des enfants ou si vous vous rendez régulièrement en rendez-vous avec plusieurs personnes, le choix sera évident.  

Enfin et peut être surtout, il vous faudra considérer la sécurité et le confort, surtout si vous êtes amené à faire de longues distances ou à utiliser régulièrement votre véhicule. On pensera notamment au GPS, radar de recul, fermeture centralisée, type de boite de vitesse, climatisation, régulateur de vitesse, aide au freinage d’urgence… Autant de critères à retenir pour vous assurer que conduire votre voiture ne devienne pas un véritable calvaire.  

Le motif d’utilisation du véhicule est fondamental et vous sera d’une grande utilité pour sélectionner le véhicule le plus adapté à vos besoins. Dans le cadre d’un véhicule d’entreprise par exemple la valorisation du salarié par rapport à son statut peut entrer en ligne de compte mais aussi en fonction de l’image de votre entreprise qu’il communique au travers du véhicule.  

Vous pouvez également vous rapprocher d’agences de location de voiture et d’utilitaire comme ADA qui pourront vous conseiller si vous êtes encore indécis et que vous avez besoin de précisions complémentaires afin d’effectuer le choix le plus judicieux.  

N’oubliez pas de vérifier les conditions du contrat comme le détail du tarif notamment si vous êtes en kilométrage illimité ou forfaitaire, les options supplémentaires, le fait qu’ils prennent en compte si vous jeune conducteur ou additionnel ainsi que les garanties incluses dans le contrat. 

Le cas des utilitaires  

L’utilitaire est davantage réservé à un usage professionnel et dépend fortement de votre activité. Il s’agit d’un véritable outil de travail qui s’il est bien choisi facilite le travail du conducteur et lui fait gagner un temps précieux. Si la tendance reste de fixer son choix en fonction du prix, d’autres paramètres restent à bien identifier notamment le nombre de passagers, la nature des biens à transporter (fragiles, encombrants, salissant…). Le type d’utilitaire dépendra profondément de la nature des déplacements et un utilitaire peut convenir à un métier alors qu’un autre non. Le volume joue ainsi un rôle déterminant. La taille est notamment à prendre en compte si vous devez vous tenir debout dans votre véhicule par exemple dans le cas d’un déménagement ou encore du transport de bien volumineux. La présence de portes latérales peut parfois s’avérer décisive  pour la santé de votre dos.  

Même si cela ne peut pas paraître important, la motorisation reste à prendre en considération dans le cas de transports lourds et sur de longues distances. Les critères de confort restent également essentiels.  

Où vous renseigner ?  

Si vous hésitez encore sur le modèle des salons peuvent vous guider dans vos futures locations comme le salon de l’auto. De nombreux sites vous fourniront des conseils précis sur chaque type de véhicule et les différences notamment une fois que votre choix sera fait. Attention tout de même car la plupart des agences proposent un choix qui entre dans une même catégorie de véhicule. Il se peut donc que celui sélectionné soit légèrement différent de celui-ci choisi sur une photographie même s’il devrait être relativement proche.  

Un Dernier conseil ? N’hésitez pas à vous rapprocher au plus tôt de votre agence pour vérifier la disponibilité du véhicule. Il reste toujours désagréable de constater à la dernière minute que celui-ci est indisponible.  

Investir en toute sécurité

Les entrepreneurs souhaitent souvent réaliser des investissements afin d’assurer leur avenir. S’ils ont été capables de mener leur entreprise à la croissance, il leur est plus difficile de s’y retrouver dans les méandres de l’investissement. Certaines techniques permettent de parier sur l’avenir. Zoom sur le contrat sur différence.

Il existe sur le marché un contrat appelé CFD (contrat sur différence) qui est en fait une manière de spéculer sur les marchés financiers mais dans lequel vous n’êtes pas dans l’obligation d’acheter ou de vendre des actifs sous-jacents. Le CFD existe depuis environ 30 ans et a fait ses premiers pas à Londres sous l’égide Brian Keelan et Jon Wood, tous deux issus d’UBS Warburg.

Comment cela marche le CFD ?

Vous pouvez acheter un CFD via un fournisseur de CFD, au prix du marché actuel.  Vous aurez besoin de déposer une marge pour couvrir si le résultat se révèle négatif ainsi qu’une redevance peu élevée. Vendre des actions avec un courtier CFD s’avère facile car il vous suffit de définir la durée de votre contrat. Vous pouvez le faire sur court terme ou long terme. 

Le CFD a permis l’accès aux outils de marché à de nombreuses personnes justifiant de capitaux plus ou moins élevés. Cet accès était réservé à une sélection de personnes aux capitaux élevés pour pouvoir échanger sur les places de marché car le coût des négociations était prohibitif et guère à la portée de tous. Mais alors, comment trader des CFD ?

Il s’agit d’un produit à effet de levier. Il suffit de déposer une partie de sa valeur totale pour ouvrir une position. La négociation sur marge permet de multiplier le potentiel de profit mais il amplifie les pertes, qui sont basées sur la valeur totale du CFD.

Portefeuilles CFD court et long, kesako ?

Acquérir des CFD longs ou courts signifie parier sur la hausse ou la baisse du prix de l’actif. La différence entre le CFD long ou court est la perte potentielle ou le profit obtenu de la négociation. Si vous choisissez de prendre une position longue, vous achetez en fait une sécurité, a contrario si vous choisissez de prendre une position courte vous vendez une sécurité. 

La négociation de CFD est indiquée pour les investisseurs qui veulent récolter des bénéfices sur l’argent investi. Cependant, il comporte des risques importants et ne convient pas à tous les investisseurs. C’est pourquoi, il vaut mieux faire un essai avant de se lancer dans l’aventure.

A qui s’adresse le CFD ?

Le CFD s’adresse aux personnes qui sont à la recherche d’opportunités à court terme en général et qui veulent prendre leurs propres décisions d’investissement. Il s’agit de diversifier leur portefeuille et aux traders actifs ou passifs. Ils offrent une alternative flexible à l’investissement traditionnel mais, qu’on le veuille ou non, l’investisseur doit en amont acquérir une connaissance approfondie des risques et des avantages avant de risquer son argent. Ces investissements comportent toujours une part de risques.

Avec une base de connaissances approprié

Certes le CFD donne à l’investisseur la capacité de profiter à la fois des hausses et des baisses de marché, de limiter ses risques et d’éviter les pertes futures grâce à la couverture de postions. Il est généralement conseillé de ne pas trop risquer dans une seule négociation. Un tel « surendettement » se produit chaque fois qu’un trader débutant pense que les CFD sont une poule aux œufs d’or.

Attention ! Aucun droit de vote

Beaucoup de traders de CFD expérimentés affirment que l’un des risques dans la négociation de CFD réside dans le fait que l’investisseur n’a pas le droit de vote lors de la réunion annuelle du conseil d’administration de la société. Elle est normalement accessible à un négociant en bourse régulier. En conséquence, un trader ne peut plus déterminer la politique future de la société sous-jacente et ne peut donc pas influencer la direction des prix. Cependant, les voix d’un investisseur n’ont en général que peu de poids sur la politique de l’entreprise.

A quoi peut vous servir le réseau ?

Utiliser les réseaux sociaux est une chose mais encore faut-il savoir leur utilité. Pour une entreprise ou une marque, cette pratique constitue un moyen de communication efficace. Faire le buzz ou, à défaut, communiquer sur les médias sociaux ouvre aussi les portes au recrutement et génère du trafic pour ceux qui disposent d’un site internet.

Contrairement aux particuliers qui se servent des réseaux sociaux pour publier ou partager des informations très souvent en lien avec leurs centres d’intérêt (de type texte, photos ou vidéos) ou encore pour rechercher des personnes, les professionnels sont là pour générer du business. Le numérique, qui constitue l’essence même de la communication moderne, se révèle, pour eux, une ressource à ne pas négliger. Faire connaître son entreprise, attirer des prospects et fidéliser ses clients, se tenir informé sur les actualités de son secteur, recruter ou simplement gérer sa communauté font partie des règles du jeu.

Gagner en visibilité

Si cela peut paraître simple de prime abord, il n’en reste pas moins que démontrer sa présence sur les réseaux sociaux permet de gagner en visibilité. Un atout qui, lorsqu’ils sont convenablement utilisés, reste indéniable. Grâce à l’effet viral, des médias sociaux tels que Facebook ou Twitter représentent le moyen d’accroître la portée de ses actions pour toucher davantage de personnes. Pour une entreprise, l’acquisition de fans, de followers ou d’« amis », et surtout leurs recommandations, contribue à développer sa notoriété. Il va de soi que, pour être attractif, vos contenus doivent se révéler intéressants et pertinents, en rapport avec votre activité.

Communiquer sur les réseaux sociaux de manière active crée automatiquement une relation de proximité avec ses clients et partenaires. Le marketing de masse ayant établi une certaine distance entre les marques et les consommateurs, les réseaux se placent comme un vecteur humanisant. Quoi de mieux qu’instaurer un climat de confiance autour de votre entreprise pour améliorer son image. Notez qu’opter pour ce type d’outil de communication coûte moins cher qu’un média classique (presse, radio, télévision…) et que plus de 90 % des consommateurs sont influencés par l’e-réputation d’une marque au moment de l’achat, selon les sondages.

Un recrutement facilité

Si vous ne faites toujours pas partie du classement Great Place to Work® (et même si tel est déjà le cas), recruter s’accorde souvent avec « réseauter ». Investir les médias sociaux peut conduire une personne à la recherche d’un emploi ou même d’un stage à s’intéresser à vous et à vous contacter dans le cadre d’un recrutement. Une manière de recevoir davantage de profils de candidat et une occasion de plus de dénicher la perle rare.

Publier soi-même une offre d’embauche sur la page de votre entreprise reste également possible, et ce, gratuitement. Étant donné que vous détenez l’opportunité d’interagir avec toute une communauté, vous pouvez aussi vous faire présenter des profils intéressants par des membres de votre réseau qui en disposent dans leur carnet d’adresses. Une première sélection qui permet de gagner du temps. D’autres types de réseaux proposent d’affiner sa recherche en définissant au préalable les critères de sélection souhaités tels que le niveau de formation ou d’expérience professionnelle.

Une prospection et une fidélisation

Contrastant avec les outils du marketing traditionnel, les médias sociaux, qui possèdent souvent un système de ciblage, constituent un puissant moyen de démarchage en facilitant la prise de contact. L’annonce d’un nouveau service / produit, d’une promotion ou encore d’un évènement s’avère, en principe, rapidement relayée par les membres du réseau. Le buzz généré autour de la nouvelle permet ainsi d’attirer de nouveaux prospects. Une manière efficace d’agrandir sa base clients et de dynamiser ses ventes, à moindre coût.

Au-delà de la prospection, ce moyen de communication sert également à fidéliser ses clients. L’utilisation des réseaux ouvre une fenêtre de dialogue destinée à communiquer directement avec sa communauté. L’occasion de répondre à leurs éventuelles questions ou de les informer d’une nouveauté, quelle qu’elle soit. Une démarche qui sera d’autant plus appréciée que vos clients se sentiront écoutés et privilégiés. En instaurant de la sorte le dialogue, ils auront naturellement tendance à se tourner vers vous en cas de besoin.

Les avis : une bonne source d’amélioration

Certains, probablement trop sûrs d’eux ou qui manquent de recul, ne pensent pas toujours à recueillir des avis utilisateurs ou consommateurs. Pourtant, ils représentent LA priorité étant donné qu’il s’agit de votre cible ! Si tous les commentaires ne sont pas à considérer (faux comptes, insultes, remarques hors sujet…), une bonne partie peut servir à mieux cerner votre cible, ses besoins et ses attentes. En suivant un certain nombre de conseils pertinents tels que leurs avis sur un produit ou service, l’atteindre deviendra plus aisé. Globalement, il est question de bénéficier de retours d’expérience utilisateurs plus ou moins intéressants, sans avoir recours à un sondage ou une enquête. Plus compliqués à mettre en place, ces derniers peuvent toutefois, si besoin est, venir compléter les informations récoltées.

Un trafic qui peut augmenter

Il s’avère fréquent que les internautes surfant sur la page Facebook d’une entreprise ou d’une marque, par exemple, se rendent ensuite sur leur site internet. C’est ce qu’on appelle l’effet de rebond. Le caractère viral des médias sociaux, entraîné par les recommandations de ses différents membres, accentue ce phénomène. D’un autre côté, multiplier les publications ou partages de liens pointant vers son site web sur un réseau social, favorise le référencement naturel ou SEO (Search Engine Optimisation, « Optimisation des moteurs de recherche », en français, ndlr). Cette technique consiste à améliorer le positionnement d’une page sur Google, qui prend en compte le contenu diffusé sur les réseaux.

Augmenter la fréquentation dans mon magasin

Les idées reçues sur les magasins pullulent et les informations données par les médias qui annoncent toujours une présence catastrophique dans les magasins en raison du contexte actuel ne favorisent guère, selon leur prévisions la venue des clients dans les magasins. Or, au lieu de s’apitoyer sur votre sort, il est important de relever le défi d’attirer un maximum de clients. A l’instar de boulangeries et pâtisseries, où l’on voit de longues queues hors du magasin et d’autres qui n’attirent pas les clients, il faut rechercher le déclic qui fera que votre magasin deviendra un incontournable.

Si posséder une enseigne en propre peut constituer une première étape dans le développement de son business, encore faut-il réussir à attirer les clients. Quelles sont les clés pour faire venir encore et toujours plus de prospects dans votre magasin ?

Choisissez minutieusement votre zone de chalandise.

Plusieurs solutions s’offrent à vous dans l’objectif de vous rendre visible et accessible d’un maximum de consommateurs. Il est possible de vous installer dans la galerie marchande d’une grande surface. Certes, vous ne serez pas le seul magasin installé aux alentours mais votre zone de chalandise sera importante. Si vous n’aimez pas vous retrouver enfermé à l’intérieur d’un bâtiment (en l’occurrence un centre commercial), vous pouvez également vous installer en plein cœur d’une rue piétonne.

Jouez la carte du bouche à oreille.

Il n’y a pas forcément besoin de dépenser beaucoup d’argent pour se faire de la publicité. Le bouche à oreille représente un moyen de communication vieux comme le monde. Encore faut-il savoir l’utiliser ! 

Faites de vos clients les ambassadeurs de votre commerce.

Misez tout d’abord sur votre relationnel avec les clients. Soyez aimable, serviable, arrangeant envers vos clients existants, vous pourrez ainsi compter sur eux pour qu’ils vous fassent une bonne publicité. Il vous est possible d’ajouter un produit en plus de la commande réalisée par le client ou bien même de proposer des bons de réduction pour des prochains achats. N’hésitez pas non plus à entretenir une relation sur le long terme. Cela passe par l’envoi régulier d’une newsletter ou bien l’instauration d’une carte de fidélité à la suite d’un premier achat. 

Réalisez des campagnes marketing efficaces.

Plusieurs techniques marketing existent pour attirer le client dans votre boutique. Vous pouvez recourir au street marketing en distribuant des flyers aux alentours de votre magasin afin d’inciter les passants. Cette stratégie permet de vous faire connaître facilement et de diffuser votre marque au plus grand nombre. Avec les nouvelles technologies, il devient de plus en plus aisé d’utiliser des outils numériques vous permettant de solliciter votre prospect.

Il vous est possible d’adopter une technologie intitulée le « geofencing » qui se base sur la géolocalisation des clients pour envoyer sur le téléphone portable de ceux qui se trouvent proches de votre enseigne des alertes concernant des promotions ou des informations sur votre magasin. L’application PassVip qui recense les cartes de fidélité et les bons plans du moment des boutiques peut être un outil intéressant à utiliser. Les informations concernant votre boutique seront transmises à l’utilisateur de l’application qui pourra les voir lorsque celui-ci passera près de votre enseigne.  

Mettez en valeur votre façade extérieure.

Pour attirer l’œil de vos futurs clients et marquer votre différence avec les boutiques avoisinantes, au-delà des produits que vous proposez en boutique, la première chose que le client va identifier reste votre devanture. Optez pour un décor extérieur original tout en restant en accord avec la charte graphique et les valeurs de votre marque afin de susciter la curiosité des passants.

Comme pour une affiche de cinéma ou la couverture d’un livre, la façade de votre boutique représente l’élément qui fera que votre client franchira ou non le seuil de votre porte. Vous pouvez également mettre en valeur l’extérieur de votre enseigne en réalisant une vitrine inédite. Pensez à changer votre vitrine selon les époques de l’année en choisissant des thématiques en rapport avec les fêtes de l’année : Halloween, Noël, Saint Valentin, Pâques. Les « Galeries Lafayette » constituent un bon exemple de boutique qui a réussi à se démarquer par ses vitrines qui proposent régulièrement des scènes d’animation variées et thématiques.

Misez sur un décor intérieur original. 

Si l’apparence extérieure demeure primordiale pour attirer le client, la décoration intérieure ne doit pour autant pas être délaissée car elle fidélisera aussi votre clientèle ! Un client qui vient pour la première fois dans votre magasin et qui découvre un univers différent de ce qu’il a pu trouver ailleurs aura plus de chance de revenir. Choisissez donc la bonne décoration pour votre boutique ! Cela passe à la fois par un esthétisme visuel avec la reprise des codes couleurs de votre marque mais également des indications précises pour que le client puisse se repérer facilement.

De nombreux magasins ont fait de leur décoration d’intérieur leur spécificité. C’est le cas du géant suédois Ikéa qui construit tous ses magasins de la même manière, en forme de labyrinthe. Une fois entré à l’intérieur, le client doit passer par tous les compartiments de l’enseigne avant de pouvoir en sortir. La marque Desigual a pour sa part choisi un concept de magasin unique puisqu’elle mise à la fois sur une couleur, un odorat et une sonorité bien spécifique créant un univers qui lui est propre.

Créez des partenariats entre boutiques.

Afin d’augmenter votre base de données clientèle, une solution consiste à développer des partenariats avec d’autres magasins. Il reste intéressant d’établir une relation partenariale avec une enseigne proposant des produits connexes aux vôtres. Il serait également stratégique de s’associer avec des magasins situés dans la même zone géographique que vous. Concernant la forme de ces partenariats, vous pouvez proposer à l’un de vos clients un bon d’achat valable dans une boutique proche de la vôtre. Dans tous les cas, le partenariat que vous tisserez avec cette autre boutique devra être profitable à votre client si vous voulez qu’il revienne vers vous par la suite. 

Optimisez votre présence sur le web.

La communication reste un passage obligé si vous souhaitez conquérir de nouveaux clients. Plutôt que de se pencher sur des campagnes audiovisuelles ou radiophoniques qui risquent de vous coûter cher, privilégiez l’utilisation d’internet pour augmenter votre visibilité. Dans un premier temps, un référencement de votre boutique sur Google Maps devrait vous apporter de nombreux clients addicts au smartphone. Une stratégie de communication « online » sur les réseaux sociaux vous permettra aussi de gagner en notoriété et de capter une nouvelle clientèle en la dirigeant vers votre boutique physique.

Sachez qu’aujourd’hui, la plupart des internautes recherchent des informations sur internet avant d’aller acheter les produits en magasin : c’est que l’on appelle le phénomène du « web-to-store ». À vous d’utiliser le potentiel du web pour drainer du trafic en magasin ! En 2012, Facebook comptait plus de 26 millions de membres actifs en France soit autant de potentiels clients pour votre marque ! Cette plateforme, très adaptée pour des formats d’images et de vidéos, reste un moyen de communication sur lequel vous pouvez à la fois traiter des informations sérieuses et légères. Avec 1,8 million de « likes » envoyés par minute, vous pouvez en peu de temps réaliser un buzz autour de votre enseigne ou des produits que vous proposez à la vente.

Intégrer les bons réseaux !

Agathe Wautier, CEO et co-fondatrice de The Galion Project, nous partage ses secrets pour développer votre réseau. Interview d’une fondatrice qui a su fédérer autour d’elle les entrepreneur(e)s de la tech dans une ambiance décontractée.

Le galion project, qu’est-ce que c’est ?

Nous nous définissons comme le think tank des entrepreneurs en hyper croissance. C’est un raccourci car en réalité il y a deux piliers. Le premier est un véritable réseau de partage entre pairs, que nous souhaitons sanctuariser. C’est par là d’ailleurs que tout a commencé. Le deuxième est le think tank grâce auquel nous créons des outils et partageons des idées pour aider l’écosystème tout entier. Nous réfléchissons à choisir un terme plus approprié car celui-ci a des connotations politiques qui sous-entend que nous sommes des lobbyistes alors qu’en réalité nous ne produisons que des outils et des publications qui sont réalisés par les entrepreneur(e)s pour les entrepreneur(e)s. Nous n’avons pas d’agenda politique même si nous avons conscience d’avoir une influence. Aujourd’hui nous sommes principalement présents en France, à New-York, San Francisco et à Londres et réfléchissons à nous internationaliser encore davantage.

Qu’est-ce qui t’a donné l’envie de créer ce réseau ?

C’est venu petit à petit. J’avais envie de changer de travail car la liberté me manquait. Quand j’ai démarré The Galion Project, je ne me rendais pas compte de ce que cela allait générer. C’est parti d’une rencontre avec un entrepreneur puis avec d’autres, qui ont suscité le besoin de nous voir plus souvent. Nous avons senti une envie des entrepreneur(e)s de la French Tech de créer une respiration, un endroit où ils pouvaient échanger entre eux sans cabinet de conseils, venture capital ou avocats.

Pourquoi est-ce important d’être dans des réseaux aujourd’hui ?

Énormément de choses passent par le réseau : c’est une des clés de la réussite. Il est plus difficile de faire tout, tout seul. On va plus vite quand on est entouré. Le fait de connaître les bonnes personnes au bon moment aide à déclencher des actions et à accélérer. Pour certain(e)s entrepreneur(e)s, le Galion est un moyen de briser leur solitude et de résoudre des problèmes ensemble.

À l’heure des réseaux sociaux, pourquoi un réseau physique ?

Je suis convaincue que le passage par la rencontre physique est fondamental. C’est à ce moment-là que des affinités profondes se créent et que les gens nouent des liens forts entre eux. Les discussions en physique peuvent durer des heures : les entrepreneur(e)s viennent pour vivre le moment présent. En ligne ou par téléphone, ils ou elles ont un agenda serré.

Bien évidemment, chez les dirigeants, la passion de l’entrepreneuriat est le premier point commun. Ils peuvent parler de leur business sans tarir. L’idée d’ajouter une dimension sport pendant laquelle on partage des aventures fortes fait tout de suite tomber des barrières. Vivre des moments intenses ensemble ça marque à vie, et surtout ça donne envie de revoir les personnes avec lesquelles tu as vécu cette expérience. Les entrepreneur(e)s de la French Tech sont sursollicité(e)s. Le Galion propose un format différent des déjeuners, diners ou autres meet-up. Les Galion breaks se déroulent sur 2 ou 4 jours, nous partons faire du kite, du ski ou du yoga : les entrepreneurs peuvent vraiment déconnecter. Ils s’offrent l’une des denrées les plus rares de nos sociétés contemporaines : du temps pour réfléchir, échanger et partager. Cela leur permet d’accélérer leur business sans contraintes.

Quelles sont les bonnes pratiques quand on intègre un réseau ?

Cela va paraître facile et évident mais c’est de lui accorder du temps : si tu ne dédies pas de temps au réseau, tu n’en retires rien. Mon conseil est de choisir le réseau qui nous correspond et qui nous est utile par rapport à nos objectifs : pur business, développement personnel, lobbying etc… Contrairement aux apparences, je suis moi-même assez timide et dois donc faire un effort pour être à l’aise dans « les réseaux ». C’est la raison pour laquelle j’ai créé un réseau différent, décontracté où tout le monde peut échanger d’égal à égal. Mon conseil : « Inutile de courir tous les réseaux, mieux vaut en choisir un ou deux et leur dédier du temps. » En ce qui concerne le Galion, je demande aux entrepreneur(e)s de participer au moins à un dîner par trimestre et de faire un Galion break tous les 18 mois à 2 ans. C’est le minimum.

Comment on choisit finalement son réseau ?

En fonction de ses objectifs du moment et de ses envies. L’essentiel est de se fixer un ou des objectifs clairs et de bien cerner la raison pour laquelle on intègre ce réseau. On sous-estime en France l’importance des réseaux en général alors que dans les milieux anglo-saxons, ceux-ci sont plus développés et très efficaces. On vient y chercher un véritable « retour sur investissement ».

Quels sont les principaux apports du galion en l’occurrence ?

Le mieux serait de le demander aux membres. De manière subjective, je pense qu’il apporte un moment de respiration et une prise de recul sur son activité. L’entrepreneuriat est un vrai marathon : il faut des moments pour s’oxygéner et reprendre des forces. Le Galion est le lieu idéal pour cela. Il permet de sortir de son entreprise, de prendre du temps pour soi et de rencontrer ses pairs.

Même s’ils sont très bien entourés avec les meilleurs associés, investisseurs ou salariés, les entrepreneurs sont souvent seuls face à des décisions difficiles. Il n’existe rien de mieux que de rencontrer d’autres personnes qui ont vécu la même situation et qui peuvent te conseiller. Il ne s’agit pas de juger ou de dire comment faire mais de partager son expérience. Ensuite, il y a des diners thématiques avec des sujets techniques et plus philosophiques. Nous avons également mis en place une plateforme qui réunit toutes les publications et nous utilisons Telegram, qui permet de poser des questions spontanées à la communauté.

Comment est-ce que tu utilises les réseaux sociaux ?

J’ai beaucoup moins le temps qu’avant, je les utilise surtout à usage professionnel. Pour le pro : c’est LinkedIn et pour le perso : Instagram où je peux passer des heures. LinkedIn me permet de relayer un certain nombre d’articles mais aussi de faire de la veille. Sinon je passe le plus clair de mon temps sur Whatsapp qui est le meilleur outil pour échanger avec mes entrepreneur(e)s . C’est une vraie messagerie. Je n’ai pas de stratégie de « personal branding » poussée sur les réseaux sociaux.

L’idéal est de définir une stratégie sur les réseaux sociaux, avec une ligne éditoriale claire et des objectifs précis. Chaque réseau a sa cible et ses codes, on ne parle pas de la même façon sur Linkedin, Facebook ou Instagram. A mon sens, il faut choisir le réseau sur lequel on va investir du temps. Comme pour les réseaux physiques, mon conseil est de choisir celui qui nous ressemble, se fixer des objectifs et être rigoureux.

Est-ce qu’il y a des bonnes pratiques ?

Bien sûr ! Les entrepreneur(e)s les plus doué(e)s en la matière sont tous très rigoureux(ses) : ils ou elles publient souvent, rebondissent sur l’actualité, apportent leurs réflexions personnelles ou commentent l’écosystème. Ceux que je suis écrivent des tribunes ou des articles longs dans lesquels ils partagent leurs expériences. Je pense à Simon Dawlat, Céline Lazorthes, Frédéric Mazzella ou encore Tatiana Jama et Alice Zaguri qui sont pour moi des exemples en la matière. En tout cas, c’est très utile car les réseaux sociaux permettent de créér son propre média et de s’adresser directement aux gens, sans filtre.

Y a-t-il une complémentarité réseau physique–social ?

Oui. Personnellement, je suis plus réseau physique même si certaines personnes arrivent à se créer des personnages publics uniquement par le biais des réseaux sociaux. Selon moi, la rencontre physique permet plus de profondeur, on ne pourra jamais remplacer une rencontre « les yeux dans les yeux». N’oublions pas que 80 % de notre langage est non verbal !

As-tu un conseil ?

Pour moi, savoir construire son réseau, le maintenir et l’enrichir est une des clés pour réussir. Il faut y dédier du temps. Personnellement, j’ai commencé́ un CRM où je note le maximum d’informations après avoir pris un café avec une nouvelle personne. C’est un fichier que je mets à jour régulièrement. C’est un vrai travail au quotidien mais cela m’aide à structurer mon réseau et solliciter les personnes au bon moment. Ensuite, faire partie d’un réseau comme Le Galion par exemple, me semble aujourd’hui essentiel car il permet à la fois de développer son entreprise et de grandir soi même.

Une anecdote au galion ?

Il y en a plein ! Ce sont toujours des histoires extraordinaires de rencontres. Comme ce sont des entrepreneurs, ils ont toujours envie de changer le monde. Alors quand on les met ensemble naissent naturellement des projets extraordinaires. Ils ou elles s’associent pour monter des entreprises, co-investissement, s’entraident et parfois même rachètent les sociétés les un(e)s des autres. Il faut suivre ! 

« Pour moi, savoir construire son réseau, le maintenir et l’enrichir est une des clés pour réussir. Il faut y dédier du temps. »

Quelques questions à se poser avant de s’engager avec un associé

Avant de vous lancer dans l’aventure sur un coup de cœur, se poser des questions est incontournable. Car s’associer engage l’avenir de votre entreprise mais aussi le vôtre si votre associé se trouvait aux antipodes de ce que vous aviez espéré. Au même titre que le mariage, une association professionnelle est souvent pleine d’attentes et d’enthousiasme au début mais peut rapidement virer au désastre. Alors pour ne pas que l’histoire se termine devant un tribunal ou par la faillite de votre entreprise, nous vous proposons quelques questions à vous poser avant de choisir votre associé.

Qu’est-ce que l’arrivée de cet associé m’apporterait ?

Travailler avec quelqu’un ne doit pas être une obsession, parfois c’est une mauvaise idée. Il faut impérativement vous demander si votre associé potentiel vous apportera une valeur ajoutée à de ce dont vous disposez actuellement. Son profil doit être complémentaire au vôtre. Si vous avez de l’argent, vous pouvez chercher un associé qui vous apporterait un accès au marché et/ou à des partenaires.

SI le relationnel n’est pas votre fort, vous aurez tout à gagner en cherchant quelqu’un qui a le contact plutôt facile et qui pourra donc vous appuyer dans l’activité purement commerciale. Dans l’idéal sa personnalité et ses compétences doivent être complémentaires aux vôtres. Il sera peut-être plus facile de vous entendre avec votre associé s’il a un profil similaire mais en final son apport s’en trouvera grandement diminué. Si vous possédez les mêmes compétences, vous devrez choisir de recruter une personne qui vous apporte ce qui fait défaut à votre entreprise. De toutes les façons, si votre entreprise d se développe, il faudra recruter des personnes avec des profils différents (commercial, informaticien, spécialiste de la communication…).

Son engagement sera-t-il le même que le mien ?

Il est important d’être d’accord sur l’engagement qu’aura chacun dans l’entreprise. Vos attentes en termes d’engagement doivent converger avec les siennes. Pour maximiser vos chances de réussite, il est préférable que votre engagement soit le même que le sien. Attention à ce point, particulièrement si vous voulez vous associer avec un ami. Au début il y a l’excitation, l’enthousiasme de travailler ensemble mais ils peuvent vite laisser place aux tensions et à l’énervement si vos engagements respectifs dans l’entreprise diffèrent. 

N’oubliez pas de tenir compte des habitudes de travail de votre associé qui peuvent devenir un point de conflit difficile à vivre : travailler tôt, travailler tard, travailler la nuit, rester chez soi pour travailler…  

Quelle est sa vision de l’entreprise ? 

Cette question est véritablement cruciale pour que votre association réussisse. Vous devez être sur la même longueur d’onde sur le type de business que vous voulez faire. Avez-vous les mêmes valeurs par exemple ? Cette question est importante car elle est régulièrement génératrice de conflits. Il peut s’agir de la place des relations humaines, du style de management, de communication…

Si les compétences et la confiance demeurent fondamentales, la personnalité joue surtout au moment des difficultés car il s’agit de prendre des risques ou des décisions qui obligent à écouter l’autre et à ne pas se laisser envahir par les émotions.

S’entourer des bonnes personnes est une tâche délicate mais néanmoins indispensable pour réussir : « L’art de la réussite consiste à savoir s’entourer des meilleurs » (John Fitzgerald Kennedy).

Améliorez votre image pour votre business

Qui n’a jamais rêvé d’être aussi identifiable que de grandes marques telles que Coca-Cola, Apple ou Google ? Si certains ont l’ambition de conquérir le monde, d’autres espèrent simplement influencer les consommateurs dans un univers toujours plus concurrentiel. Mais comment s’y prendre ? Comment comment améliorez votre image pour votre business ?

Votre image sur les réseaux sociaux donne naissance à votre « e-réputation ». Il en va de même en ce qui concerne votre entreprise et / ou votre marque. Toutefois, Il faut bien distinguer l’image de marque ou « branding », celle voulue par l’entreprise, de l’e-réputation, qui renvoie à celle qui est perçue. Il s’agit de l’ensemble des représentations et jugements de valeur véhiculés sur la toile et associés à une entité donnée. Dans un univers hyperconcurrentiel, renvoyer une image de qualité se révèle un avantage considérable pour se démarquer. Si la sur-médiatisation reste un moyen efficace en investissant notamment dans la publicité, recourir aux réseaux sociaux permet également de bâtir une image durable.

Dans la transparence totale

Dans une société où la liberté d’expression prône, particulièrement sur les médias sociaux, difficile de mentir à ses clients ou prospects sur son entreprise. Vous vous devez de communiquer de façon explicite et intelligible. L’orthographe de vos publications peut, à ce propos, passer pour un détail mais il n’est rien de plus provocateur, aux yeux des consommateurs, que de laisser des fautes lorsque vous publiez un post sur Facebook. Cela vous vaudra systématiquement une remarque désapprobatrice des internautes et n’améliorera pas votre image. Au contraire, vous risqueriez de passer pour une entreprise peu rigoureuse voire négligente. Pas top pour ceux qui recherchent un produit ou service de qualité…

L’utilisation recommandée des images

Plutôt que de faire de longs discours mettant en avant les raisons pour lesquelles il faut absolument devenir leurs clients (et dont les internautes ne sont que peu friands), certaines entreprises optent pour la simplicité. Souvent plus compréhensibles et plus « parlantes », elles postent alors des images sur leurs différents réseaux. À titre d’exemple, la chaîne Big Fernand, n’hésite pas à mettre en scène ses équipes et les prendre en photo avant de les partager. Publier quelques photos de vos locaux ou de vos salariés (l’idée étant qu’ils paraissent heureux de travailler chez vous) favorise la transparence avec les consommateurs. Parmi les dernières tendances, prendre des selfies lors d’un événement permet de refléter la bonne humeur présente dans votre entreprise.

Une réactivité devenue nécessaire

Selon la taille de votre structure et le nombre de commentaires qu’elle génère sur les réseaux sociaux, prévoir un modérateur peut s’avérer utile. Imaginez des internautes qui ne soient ni clients ni prospects mais cherchent tout bonnement à vous nuire en postant des messages négatifs voire d’insultes. Mieux vaut prévenir que guérir. Toujours sur la logique de gestion des commentaires, y répondre, dans le délai le plus court possible, demeure fondamental. En répondant à vos commentaires, il vous est possible d’apporter des réponses en se plaçant comme un expert, de démontrer votre implication, de guider ses visiteurs pour maximiser le taux de conversion mais aussi de démentir certains a priori ou jugements peu objectifs. Souvenez-vous que, plus vous y répondrez rapidement, plus vous renverrez aux consommateurs l’une des images indispensables à toute entreprise : la réactivité.

Prendre en compte le « personal branding »

Cette technique de marketing personnel consiste à gérer son image et, de fait, sa réputation. Pour faire simple, l’idée est de se vendre comme l’on promouvrait une marque. Il est question de mettre en avant ses compétences, ses qualités, ses valeurs, ses réalisations,… Autant d’éléments qui vous permettront de vous positionner comme un expert sur la toile. Présents sur le web, de manière volontaire ou non, nombreux sont ceux à disposer d’une identité numérique. L’un des premiers réflexes lorsqu’on décroche un rendez-vous professionnel avec une personne que l’on n’a jamais rencontrée auparavant, s’avère donc de la « Googliser ».

Les traces qu’on laisse sur internet ne peuvent, en principe, pas être effacées mais on peut tenter de les influencer : l’art du personal branding. Pour ce faire, utiliser des outils à forte valeur de référencement comme les réseaux sociaux constitue un vrai plus. Cela est d’autant plus important que votre image est souvent identifiée à celle de votre entreprise. Si vous pensez à Steve Job, vous pensez automatiquement à Apple. Si vous pensez à Xavier Niel, vous pensez à Free… L’inverse peut également se révéler vrai.

Quelques astuces à connaître

Sur les médias sociaux, certaines fonctionnalités ne sont que peu utilisées mais pourraient vous permettre d’améliorer votre maîtrise des réseaux. Facebook permet, à titre d’exemple, de surveiller les publications de vos concurrents sans forcément devenir amis avec eux mais, simplement, en créant une « liste d’intérêts » et en lui ajoutant des pages. Grâce aux fonctionnalités LinkedIn, vous pouvez aussi exporter vos connexions afin d’obtenir les adresses mail de vos contacts. Pour ce faire, cliquez sur « Réseau », puis sur « Contacts » et enfin, sur la roue d’engrenage située sur la droite. Le lien « Export LinkedIn Connections » apparaîtra à l’écran.

Sur Twitter, il vous est possible de rendre vos photos virales en taguant jusqu’à dix comptes, de préférence qui ont un rapport avec vos publications, qui recevront alors une notification. Vous pouvez également, sur Instagram, être informé instantanément d’une publication d’un ou plusieurs comptes. Pour activer ce paramètre, rendez-vous sur le compte en question, cliquez sur les trois points situés en haut à droite, puis sélectionnez « Activer les notifications pour les publications ».

L’entrepreneuriat est un marathon, pas un sprint

Au fur et à mesure des interviews des entrepreneurs de Dynamique, on découvre des histoires extraordinaires d’entreprises qui ne sont jamais du copier-coller avec une autre entreprise. Si elles possèdent des racines communes liées aux qualités indispensables de l’entrepreneur pour mener à bien sa vision, les opportunités, les difficultés, le contexte, les évolutions les obligent à prendre des chemins inattendus. Un entrepreneur peut au travers d’une histoire d’entrepreneur ressentir que son projet sera viable ou bien se donner du courage pour tenter l’aventure.

Dans le monde de l’entrepreneuriat, les succès ne se font pas du jour au lendemain. S’il y a une qualité commune à tous les entrepreneurs qui réussissent, c’est bien la persévérance.

Non, vous ne rencontrerez pas le succès du jour au lendemain

En non, mauvaise nouvelle si vous pensiez l’inverse (ce qui est tout de même peu probable) l’entrepreneuriat ne paye pas instantanément. Les succès qui se font du jour au lendemain n’existent pas. Les premiers mois suivant la création de l’entreprise seront sans aucun doute beaucoup plus compliqués que ce que vous imaginiez. Ils seront générateurs d’énormément de travail et de stress… mais de très peu de revenu. Si vous arrivez à dégager pendant les premiers mois un revenu vous permettant de payer votre nourriture et votre carte de métro, ce sera déjà un exploit ! Et que dire si ce revenu couvre votre loyer !

Il faudra de la volonté et de la ténacité pour survivre aux premiers mois fatidiques. Vous n’aurez aucune certitude, votre trésorerie ne se contentera pas de suivre gentiment les niveaux que vous aviez indiqués dans votre Business Plan. Le chemin sera long et il vous faudra être solidement accroché pour résister.

Au cours des premiers mois, beaucoup de personnes vont certainement vous dire que vous devriez arrêter là, que vous devriez limiter la casse et retrouver un emploi. Si vous croyez vraiment en votre idée, vous devrez continuer tout en affrontant le regard des autres, qui doutent de vous et de votre entreprise. Il faudra certainement aussi changer votre plan de départ parce que finalement il y a quasiment aucune chance pour que tout se passe comme prévu.

Une idée fausse qui nuit aux entrepreneurs

C’est parfois cette fausse idée de l’immédiateté du succès des entrepreneurs qui leur donne une image négative en France. Si vous conservez cette idée en tête, en plus d’avoir une image faussée des entrepreneurs, vous compromettez grandement vos chances de succès si vous lancez votre entreprise.

Il est vraiment important d’avoir le bon état d’esprit quand on se lance dans une aventure telle que l’entrepreneuriat. Ne croyez pas que ce que l’on dit de l’entrepreneuriat ne s’applique qu’aux autres et que vous êtes au-dessus parce que votre idée est révolutionnaire.

Entrepreneurs et marathoniens, même combat

Le parallèle avec le sport est à ce titre très instructif. Les entrepreneurs sont un peu comme les marathoniens, la course est longue, difficile et requiert une importante préparation. Les marathoniens doivent s’entraîner pendant des mois, surmonter des difficultés, des baisses de forme, parfois des blessures. Ils doivent également courir sous toutes les conditions, même les moins favorables… Sans parler des emplois du temps extrêmement chargés, qui laissent peu de place aux autres activités. En soi, ils doivent faire de nombreux sacrifices pour avoir une chance d’être performants le jour de l’épreuve.

Ce n’est pas les blessures physiques qui touchent les entrepreneurs mais ils doivent cependant impérativement être bien préparés pour affronter des conditions parfois très compliquées. Le plus dur, c’est que ces conditions compliquées peuvent durer de quelques mois à plusieurs années. Quand on se lance, on ne sait jamais d’une part si son entreprise va être florissante mais surtout combien de temps il lui faudra pour franchir le cap et devenir stable et pérenne.

En résumé, avoir du succès quand on est entrepreneur demande énormément de persévérance, de ténacité mais surtout de temps. N’est pas Instagram qui veut. Il est, comment dire,… légèrement improbable que Facebook vous propose 1 milliard pour vous racheter alors que vous n’êtes encore qu’une jeune pousse. Ce n’est certainement pas non plus la fièvre d’achat de Yahoo qui vous permettra de faire fortune rapidement.