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La surinformation : une info à ne pas manquer !

La surinformation est devenue un fléau qu’il est difficile d’endiguer. Si l’ignorance est la base des illusions, de idées préconçues, celle de la surinformation demande aussi de ne pas être à la merci de l’information et de croire les informations qui tournent en boucle sur les réseaux sociaux. Les fakenews peuvent malheureusement avoir un impact sur le business de toute entreprise. C’est pourquoi il faut établir une veille systématique pour ne pas être pris au piège dans leurs filets dont on ne sort jamais totalement indemnes.

La quantité d’informations produite n’a jamais été aussi grande. Il suffit de deux jours désormais pour produire autant de données que depuis l’invention de l’écriture. C’est pourquoi on peut réellement parler de déluge tant la quantité d’informations que nous recevons chaque jour est importante. Comment alors ne pas se laisser submerger ? Comment ne pas se noyer sous les flots de données pour ne retenir que l’essentiel et l’utile ? Quel rôle va jouer le big data dans les années à venir ? Autant de questions auxquelles nous allons essayer d’apporter des réponses.

Un océan de données

On parle souvent d’un océan de données pour désigner toutes les informations produites chaque jour, et il n’y a réellement aucune exagération dans cette appellation. Ainsi, tous les deux jours, la quantité de données produite est équivalente à celle produite depuis de début de l’Internet. Dans moins de dix ans, elle sera cinquante fois plus importante à ce qu’elle est aujourd’hui. Depuis vingt ans, les usages n’ont cessé d’évoluer.

À l’époque, une disquette contenant 1,4 Mo permettant d’échanger nos fichiers, des disques durs de quelques dizaines de Mo suffisaient à stocker toutes les possessions numériques d’une entreprise. Les nouveaux usages ont induit de nouveaux besoins. Nous partageons des images en haute résolution, sauvegardons des films, publions des informations sur des réseaux sociaux à partir d’ordinateurs, de tablettes, de Smartphones, où que nous soyons et à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Des centaines de milliers de messages sont publiés sur X(Twitter), des millions de SMS sont envoyés, des centaines de millions de courriers électroniques parcourent chaque jour le réseau.

Toutes ces informations doivent être déplacées, traitées, stockées. L’essentiel des données est encore produit par des humains. Elles seront de plus en plus dans l’avenir générées par des capteurs et des automates. Un grand nombre de données issues de caméras, de stations météo ou encore de réseaux de transports urbains laissés en libre accès (open data) ou non viendront grossir chaque jour le flux des données générées par des humains.

Le big data pour traiter le flot de données

Pouvoir accéder à des volumes inimaginables de données est une chose, en faire quelque chose d’utile en est une autre. Analyser de telles quantités de données représente un défi inédit dans l’histoire du traitement de l’information. C’est de ce besoin qu’est née la nouvelle discipline du big data. Elle consiste à analyser les immenses bases de données en utilisant des algorithmes spécifiques. L’objectif est d’établir le lien entre tous les éléments enregistrés afin de mettre en exergue des informations exploitables. Mais pour être efficace, le big data doit être en mesure de délivrer le résultat des traitements très rapidement.

Pour effectuer ces opérations en quelques dixièmes de secondes, il faut naturellement déployer une puissance de calcul suffisante. Google a été précurseur dans le domaine avec les énormes quantités de données traitées par le moteur de recherche. Cependant, d’autres sociétés lui emboîtent le pas. Les débouchés sont nombreux. Ainsi la prévision d’audience pour les chaînes de télévision à la définition précise de cibles marketing en passant par le suivi et la prévention des épidémies ou même la prédiction des crimes pour mieux les empêcher, nos données intéressent tout le monde. Nos données intéressent tout le monde… y compris les pirates. Se pose donc maintenant la question ultra-sensible de la sécurité des données.

En 2011, pas moins de 24 millions de comptes ont été piratés chez Sony. De nombreuses informations personnelles et confidentielles (comptes bancaires) ont ainsi été obtenues. On ne compte plus les exemples de ce type, de plus ou moins grande ampleur, qui sont relayés régulièrement par les médias. Toutes les sociétés manipulant ces énormes quantités de données sont donc des cibles potentielles.

Ne pas se laisser submerger

S’il peut être intéressant de disposer d’un grand nombre d’informations, est-ce toujours utile, pertinent et efficace ? Nous sommes parfois dépassés par la quantité d’informations que nous recevons en permanence. Hyper-connectés, addicts aux nouvelles technologies, cet afflux de données peut finir par désorganiser notre vie, personnelle et/ou professionnelle. Au final, la quantité d’informations que nous recevons chaque jour nous rend-elle plus performants ? Est-ce réellement une aide, un atout ? Rien ne prouve à l’heure actuelle que plus de données signifie plus d’efficacité et de rentabilité. En revanche, ce qui est sûr, c’est que le traitement, l’analyse et l’utilisation de ces données demande de plus en plus de temps dans la journée.

Pour être sûr que le rapport entre le temps passé à décortiquer les informations reçues chaque jour et le bénéfice qui en découle reste positif, il est impératif de se concentrer sur ce qui est réellement nécessaire et d’éliminer le bruit, les données parasites. Ainsi, faire le tri très régulièrement dans ses abonnements à des listes de diffusion est un bon réflexe, voire un réflexe de survie. Ne conservez que les abonnements en lien direct avec votre activité. Au pire, si vous souhaitez conserver tout de même certains abonnements mais que vous savez qu’ils risquent de vous faire perdre du temps, ou qu’il s’agit d’informations secondaires en termes de priorité, utilisez une adresse email secondaire que vous ne consulterez qu’occasionnellement, lorsque votre emploi du temps vous en donnera la possibilité. Utilisez également les filtres proposés dans la plupart des logiciels de messageries ou d’agrégation de nouvelles.

Rester à l’état de l’art

De la même façon, il est important pour une entreprise de mettre à jour régulièrement ses outils de marketing et de communication. S’il est aisé de toucher de plus en plus de monde par des campagnes marketing grâce aux nombreuses données recueillies, c’est plus compliqué de cibler correctement les personnes les plus susceptibles d’être intéressées par un produit ou par un service. Trier les informations, supprimer les redondances, effectuer des recoupements et filtrer les données pour en extirper uniquement celles qui sont nécessaires, autant de fonctions indispensables à un outil opérationnel. Des outils régulièrement mis à jour en lien avec des applications de traitement big data performantes permettront de cibler vos campagnes de communication de façon parfaitement efficace.

Des comportements qui évoluent

Auparavant, il nous fallait raisonner avec moins d’informations, faire preuve de déduction, anticiper. L’abondance d’informations facilement accessibles a profondément modifié les comportements. Avec moins de données, il fallait réfléchir en amont, chercher l’information manquante ou la solution, voire, faire sans. Désormais, le flot de données étant permanent, nous avons plutôt tendance à réagir en aval, une fois l’information reçue. Cela pourrait bien à terme nous priver d’une partie de notre libre-arbitre.

La peur de manquer fait partie de l’être humain, et elle existe même pour les informations. Certaines personnes se sentent rassurées en recevant de grandes quantités d’informations. Mais est-ce une bonne chose ? Sans temps suffisant pour filtrer et assimiler les informations, elles sont acceptées telles quelles. Couper les communications, faire taire parfois le bruit permanent engendré par les différents flux ne peut qu’être bénéfique. À condition naturellement de le faire avec discernement. Tout savoir n’est pas forcément souhaitable. Il vaut donc mieux prendre le risque de rater des informations plutôt que d’être submergé et de pas pouvoir de toute façon tout exploiter.

Développez votre réseau et entretenez-le !

Difficile aujourd’hui d’exister et de trouver de nouveaux débouchés dans son activité sans un véritable réseau physique et virtuel. Un capital relationnel qu’il convient de développer et surtout d’entretenir.

Pour développer son réseau, il est sage de procéder étapes par étapes. La première consiste à faire le point sur son réseau actuel. Nous avons tous un réseau. Parfois, sans le savoir. Qu’il se soit construit à partir d’une activité sportive ou culturelle, ou qu’il se soit forgé à force d’implication dans la vie politique ou associative, ce réseau est généralement plus large et plus étoffé que vous ne le croyez. Recensez toutes les personnes que vous avez croisées autour de centres d’intérêt commun et celles avec lesquelles vous avez travaillées, vous constaterez alors qu’un réseau se constitue très facilement.

Un réseau multicouches

Faites d’abord le point sur votre réseau « personnel » qui inclut les parents, l’entourage (voisins, amis, cercles familiaux, etc.) et les relations de proximité (commerçants locaux, médecins, pharmaciens, etc.). Ajoutez à cela votre réseau « professionnel » qui comprend les personnes rencontrées pendant les études et la vie active (collègues, fournisseurs, sous-traitants, clients, partenaires, etc.). Terminez par le réseau « extra-professionnel » qui intègre les partenaires sportifs, associatifs et autres. Enfin, vérifiez que vous n’avez oublié personne en listant vos contacts sur les réseaux sociaux, qu’ils s’agissent de réseaux généralistes, professionnels ou plus ciblés. Vous pourrez dès lors vous constituer un répertoire complet avec une classification des contacts en fonction des liens que vous avez tissés avec eux et de leur domaine d’activités. Certaines relations auront certainement besoin d’être solidifiées avant d’être sollicitées.

Définir un objectif 

La seconde étape consiste à définir un objectif ? Á quoi pourra bien vous servir ce réseau ? Comment l’utiliser au mieux et à quelles fins ? S’agit-il d’obtenir des informations sur un secteur d’activités bien précis ? Sur une entreprise à laquelle vous envisagez de vous adresser ? D’avoir des conseils de la part d’un expert ? D’entrer en contact avec des futurs partenaires ? Une fois l’objectif clairement défini, vous saurez vers quels contacts vous orienter. Les parents et les proches peuvent servir, mais ce sont souvent les personnes auxquelles vous ne pensez pas, qui seront les plus à mêmes de vous aider dans votre projet ou votre activité.

Faire de ses contacts des prescripteurs

N’oubliez que si votre réseau peut vous apporter beaucoup, vous aussi vous disposez d’une expertise qui peut leur être utile. Voilà pourquoi il convient d’entretenir ce réseau, de maintenir des relations constantes, mais aussi de les développer en faisant de vos contacts des prescripteurs auprès des membres de leurs propres réseaux. Pour cela, répondez avec professionnalisme à leurs sollicitations, même si dans un premier temps, elles semblent peu rentables et chronophages. En apportant vos connaissances et faisant plaisir à une personne inconnue qu’un membre de votre réseau vous a présentée, vous en ferez un prescripteur auprès des membres de son réseau. Reste à cibler les bons interlocuteurs pour ne pas perdre trop de temps.

Entretenir son réseau demande du temps

Dernière étape et non des moindres : l’entretien de votre réseau. Pour cela, il convient d’organiser et de favoriser les rencontres, de participer à des évènements (salons, foires, expositions, forums, conférences, etc.) ou des formations liées à votre secteur d’activité, de rejoindre des organisations professionnelles, des associations ou des réseaux déjà constitués, de prendre le temps d’échanger avec chaque membre, de vous impliquer dans certaines actions, voire de publier un profil spécifique sur les réseaux sociaux et en l’alimentant de manière active. Pourquoi ne pas créer un blog ou participer à des forums afin de démontrer votre expertise et de la valoriser. Encore faut-il bien planifier le temps à consacrer à ce « réseautage ».

Mais, sans développement et sans entretien, un réseau, aussi large soit-il, ne sert à rien.

WesJet, réalise le buzz pour le Noël

WesJet, une compagnie low cost canadienne est en train de créer le buzz grâce à une opération et une vidéo qui font le tour de la toile. Avec plus de 5 millions de vues en trois jours, elle réalise de nouveau un buzz. Zoom sur cette opération.

Une entreprise qui n’en est pas à son premier buzz

Si l’entreprise réussit une nouvelle fois à faire le buzz, on peut dire qu’elle est une habituée de la période de Noël. En effet, celle-ci avait déjà fait le buzz en 2012 avec un flashmob de Noël. Elle a donc décidé cette année d’en remettre une couche en allant beaucoup plus loin dans le concept avec pas moins de 106 collaborateurs volontaires. Ainsi, des employés déguisés en lutins ou en rêne, des chants de noël, des danseuses, un père noël distribuant des cadeaux… Vous trouverez l’ancienne vidéo ici.

Un nouveau buzz qui cartonne.

Si cette première vidéo était charmante, l’entreprise est allée beaucoup plus avant dans le concept cette année. Lors d’un vol entre Toronto et Hamilton (Ontorio), elle a réservé une surprise à ceux qui venaient prendre leur bagage à l’arrivée. Le concept était simple : les passagers conversaient avec un père noël dans le lounge de départ au travers d’un écran et lui disait ce qu’il désirait avant de monter dans le vol. Et on peut dire qu’elle leur a fait une sacrée surprise puisqu’ils ont eu le plaisir de découvrir leur désir réalisé à leur arrivée.

Il faut dire que les équipes y ont mis le maximum de volonté en courant (littéralement) pour aller acheter les cadeaux afin qu’ils soient présents à l’arrivée. Le personnel s’est évidemment mobilisé une nouvelle fois et montre son attachement au bonheur des clients de l’entreprise. Il n’y a qu’à regarder les réactions des passagers quand les cadeaux arrivent (par milliers) du tapis pour comprendre l’émotion ressentie. Une surprise qui aurait le mérite d’être de bon goût et qui pourrait fidéliser pour de longues années les clients de la compagnie. Comme quoi il peut y avoir du bon à transmettre ses désidératas au père noël.

Notre avis sur le buzz

Ce buzz est particulièrement réussi pour plusieurs raisons. Déjà parce qu’ils récompensent les clients de l’entreprise et qu’il prend en compte ce que les clients désirent. Ensuite, parce qu’il a lieu sur le quotidien de l’entreprise puisque les cadeaux étaient livrés en même temps que le service habituel de l’entreprise. Il s’agit donc une bonne manière de réussir une expérience client. La mobilisation des équipes est également magnifique puisqu’elle montre une forme de cohésion dans l’entreprise et pourrait donner envie de travailler dans l’entreprise à n’importe quel fan de l’esprit de Noël.

Enfin, l’effet de surprise est total car peu de gens pourraient imaginer ce qui trame pendant qu’ils sont tranquillement en train de faire leur vol. Si les cadeaux ont dû coûter une belle petite somme à l’entreprise, le retour en termes d’image et de communication en vaut largement la peine. On remarquera que dans le cadre des deux buzz ils ont allié : cadeaux, surprise, lieu de la prestation, collaborateurs, clients et bien sur l’esprit de Noël. Une belle leçon à retenir donc.

Les licornes, kezako ?

Dans le domaine de l’économie, le terme de licorne, traduction de unicorn en anglais, désignait initialement une start-up installée sur le sol américain, ayant moins de 10 ans d’existence et valorisée sur le marché avec une estimation dépassant le milliard de dollars, avant même sa cotation en bourse. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Créé en 2013 pour désigner des start-up américaines au succès financier sans égal, le terme de licorne s’est désormais intégré au vocabulaire économique du monde entier et n’est plus seulement réservé aux entreprises américaines.

Il y a environ 300 Licornes dans le monde en 2019 et la très grande majorité se trouve en Chine et aux US. A ce jour, la France ne compte officiellement que six Licornes :  BlaBlaCar, OVH, Daitaku, Meero,  Ivalua et Doctolib depuis sa levée de fonds.

Les principes pour être une licorne

Il ne suffit pas de peser financièrement très lourd sur le marché pour intégrer le très prisé classement des licornes mondiales. L’origine du terme appliqué aux entreprises provient d’une étude économique réalisée en 2013 par Aileen Lee, fondatrice du fonds d’investissement Cowboy Ventures, qui avait réalisé un état des lieux des entreprises les plus prospères créées après 2013. Cette étude a conduit à démontrer que moins de 0,1 % des entreprises ayant bénéficié de financement par un capital risque atteignait une valorisation de plus d’un milliard de dollars dans la décennie suivante.

Pour souligner la rareté de ce phénomène, elle choisit le terme de « unicorn », en référence à l’animal fantastique, fascinant et mystérieux. à l’image des très talentueuses start-up américaines Airbnb, Dropbox ou encore Snapchat. Ces entreprises sont installées sur le sol américain (même si ce n’est pas forcément leur pays d’origine). Elles possèdent la particularité d’avoir moins de dix ans et une valorisation supérieure à un milliard de dollars. Enfin, toutes les entreprises classées comme licornes ne sont pas (ou pas encore) cotées en bourse. 

Les origines du succès

Mais comment ces toutes jeunes entreprises peuvent-elles alors connaître un tel succès financier sans même entrer en bourse ? Elles surfent sur deux tendances fortes de ces dix dernières années. La première ? Les nouvelles technologies. Par-dessus tout, les licornes profitent d’un contexte monétaire qui leur est très favorable, dans lequel les investisseurs ont choisi de miser massivement, après que de nombreux fonds en capital-risque aient fait le mauvais choix de ne pas investir dans l’entreprise alors naissante de Facebook.

Si on prend souvent en compte la valorisation d’une entreprise pour définir s’il s’agit d’une licorne ou non, celle-ci reste cependant une donnée très subjective. Une start-up peut lever plusieurs millions de dollars de fonds, basculer ainsi au-delà du milliard de dollars de valorisation, mais ne pas être très rentable ou avoir une rentabilité forcée. Les investisseurs posent des conditions drastiques de retour sur investissement nullement prises en compte dans la valorisation utilisée pour l’établissement du classement. Il convient de regarder les chiffres parfois vertigineux de la valorisation avec une certaine mesure, pour bien appréhender le poids réel de ces entreprises.

Un phénomène pas si rare dans l’économie mondiale

Le phénomène est désormais en pleine expansion, puisque l’on comptait « seulement » 82 entreprises valorisées à plus d’un milliard de dollars en janvier 2015. Elles étaient 134 mi-septembre de la même année. Les dernières études économiques font état de près de 300 licornes dans le monde en 2019. BlaBlaCar, OVH, Daitaku, Meero,  Ivalua et Doctolib ont ainsi réussi à se hisser dans le très convoité classement des 300 start-up pesant plus d’un milliard de dollars. Les analystes ont désormais inventé un nouveau terme, pour désigner les entreprises remplissant les mêmes critères que les licornes, mais à la puissance 10 : les decacorn. Celles-ci suivent le même principe mais sont valorisées à plus de 10 milliards de dollars.

Le continent européen, terre potentielle ?

À l’échelle mondiale, les licornes sont au nombre de 300 dans le dernier classement émis par CB Insights, société de conseil et d’analyse dans le domaine de l’économie, dont quarante proviennent du continent européen. L’organisme GP Bullound, dans son étude « European Unicorns : Do The Have Legs ? » se penche sur le phénomène des licornes européennes, pour mieux cerner leur profil.

De Skype à Zalando, en passant par le français BlablaCar, l’étude a passé au crible les 40 entreprises européennes valorisées à plus d’un milliard de dollars. L’Europe n’a pas à rougir de ses entreprises, puisqu’en 2014, 13 nouvelles start-up intégraient le classement mondial des licornes, contre 22 la même année aux Etats-Unis.

Il convient de noter que la valorisation entre les deux continents est sans commune mesure, puisque l’ensemble des licornes européennes pèsent 120 milliards de dollars au total, alors que Facebook en pèse 230 milliards à lui seul. Ainsi, la valorisation moyenne des licornes européennes avoisine les 2,1 milliards de dollars, pour un âge moyen se situant autour de 8 ans. Les licornes européennes se sont essentiellement développées dans le domaine de la fintech (nouvelles technologies appliquées au domaine de la finance), de l’e-commerce, du software et du market place. En Europe, c’est le Royaume-Uni qui compte le plus de licornes en Europe, suivi par la Suède, l’Allemagne et la Russie. La France se positionne elle en 5e position avec six entreprises en course.

Un succès français à l’américaine

Le succès des six entreprises françaises au milieu de très grands noms de l’économie mondiale a de quoi surprendre au premier abord, et pourtant, il semblerait bien qu’il existe un modèle de succès économique en France. Les six entreprises, aujourd’hui considérées comme des licornes sur un plan international, se sont développées dans des domaines totalement différents, avec des méthodes bien distinctes. Alors quel est le secret commun de leur réussite ? Les six dirigeants s’accordent à dire que l’essentiel demeure de trouver le bon modèle économique et de s’y tenir, pour pouvoir se développer très vite et à l’international. Les marchés français et européens s’avèrent trop restreints et ne suffisent pas à réaliser une success story capable de faire rentrer l’entreprise dans le royaume des licornes.

Pour y parvenir, il reste donc nécessaire de trouver des créneaux novateurs encore inexploités dans ces pays. Un succès que Vente-privée a failli ne pas connaître sur le marché américain. Celui-ci ayant été freiné par un modèle de vente auquel les marques américaines n’adhéraient pas du tout. Le recrutement joue également un rôle prépondérant pour gravir rapidement les échelons des classements. Et à ce jeu-là, les Américains ont bien souvent un temps d’avance. Développeurs, webmasters,… sont autant de domaines dans lesquels il importe d’opérer un recrutement de choix pour pouvoir faciliter les levées de fonds.

Les futures licornes internationales, européennes et françaises

Les experts s’accordent tous à dire que les entreprises qui intégreront le classement très prisé des licornes représentent l’avenir pour les investisseurs de capitaux. Il est devenu indispensable de pouvoir prédire au plus juste quelles start-up émergeront dans les deux à six prochaines années. Elles sont ainsi scrutées à la loupe, pour suivre leur évolution. Des listes de noms d’entreprises très prometteuses émergent régulièrement, que ce soit sur le plan international, européen ou français. Ces pronostics sont susceptibles de conditionner fortement les levées de fonds futurs de ces start-up.

Au niveau international, une quinzaine d’entreprises sont pressenties pour atteindre le statut de licornes dans les mois à venir. Cette relative proximité fait quelque peu perdre son prestige au statut de licorne, mais il n’en reste pas moins que le cap du milliard de dollars demeure très attractif. En Europe, sans surprise, c’est le Royaume-Uni qui semble abriter le plus grand nombre de potentielles futures licornes, suivie par la Suède. 

Les licornes, phénomène de mode ?

Le phénomène a certes de quoi fasciner tous les chefs d’entreprise, mais de quoi inquiéter également. Rappelons que la valorisation de ces entreprises est sans lien avec la bourse, puisqu’une licorne n’y est pas encore par définition. La richesse de ces start-up provient quasi exclusivement des levées de fonds qu’elles peuvent réaliser. Mais c’est ici que le bât blesse puisque le niveau de valorisation des start-up classées comme des licornes est parfois sans commune mesure avec les profits réellement générés sur le marché. Ces dernières années, les investisseurs se sont montrés prêts à investir des sommes colossales, si le concept s’avérait être séduisant et prometteur, faisant penser à la création d’une nouvelle bulle. De peur de passer à côté d’un nouveau phénomène technologique comme ont pu l’être Facebook, Google ou Uber, les détenteurs de capitaux ont injecté des sommes folles dans des entreprises ayant peu d’années d’existence. 

Un ralentissement de l’investissement

Au cours du deuxième semestre 2015, on avait assisté à un ralentissement des levées de fonds, y compris par les plus importantes entreprises, telles qu’Airbnb. De même, un tel afflux de quantités d’argent dans des jeunes entreprises, qui pour certaines ne sont même pas encore rentables, a de quoi mettre en péril l’équilibre économique. Autre limite des licornes, elles se résument bien souvent à une valorisation, ce qui fait totalement oublier l’humain derrière, en ne mettant pas en lumière les salariés et leurs actions. Ce point faible des licornes pourrait aisément devenir leur talon d’Achille dans les années à venir. 

Infographie: D'où viennent les licornes ?  | Statista

Se renouveler pour la nouvelle année !

Vous êtes rempli de bonnes résolutions que vous avez peut-être posées sur le papier. Parmi elles, vous avez décidé que tout serait différent cette année et que vous alliez changer radicalement du tout au tout la face de votre entreprise. Voici un petit guide qui peut vous aider à savoir comment faire et à trouver des moyens de vous renouveler pour la nouvelle année.

Faire un brainstorming général 

Vous pouvez convier l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise à un brainstorming ou plusieurs collaborateurs pour commencer cette nouvelle année. L’invitation peut commencer par vos salariés mais peut également prendre en compte les fournisseurs ou les clients. Il s’agit d’une thématique qui peut être générale ou particulière : comment apporter de la plus-value au client ? Comment améliorer l’offre de l’entreprise ? Vous avez le choix et pouvez même en faire plusieurs. Les idées qui vont émerger peuvent conduire à tracer votre guideline de l’année entière. 

Faire émerger les problèmes de vos salariés

Vous pouvez tout simplement lancer une vaste consultation sur l’ensemble des problèmes rencontrés et tenter de les résoudre. Vous pouvez même faire en sorte qu’ils soient les acteurs du changement et proposent des solutions. Celui qui fait c’est souvent celui qui sait alors pourquoi ne pas leur demander tout simplement. Le changement peut être un changement complet et vous pouvez mettre en place une démarche d’innovation participative qui va changer les règles de l’entreprise et la manière de prendre les décisions. Les possibilités sont vastes, très vastes. 

Lancer un sondage sur les clients

Les avis clients sont fondamentaux pour les entreprises et vous devez les prendre en compte si vous souhaitez vous améliorer et progresser. N’hésitez pas à prendre en compte ce qu’ils aiment chez vous et ce qu’ils n’aiment pas. Il ne s’agit pas de changer ce qu’ils aiment en voulant résoudre ce qu’ils n’aiment pas. Vous pourrez ainsi améliorer vos forces comme vos faiblesses et proposer une offre toujours plus attractive. Vous pouvez dans le même ordre d’idées vous poser la question sur ce que vous pourriez leur apporter de plus par rapport à leur offre. Parfois, cela ne vous coûtera pas une somme mirobolante mais apportera un maximum de satisfaction. 

Procéder à un audit interne

Si vous ne savez pas par où vous y prendre, des sociétés spécialisées peuvent vous aider à vous apporter une valeur ajoutée à votre stratégie. Il faut y mettre de l’argent, certes, mais cela peut vous donner l’ensemble des axes de progression et vous permettre de tracer les pourtours de votre future organisation. C’est notamment le cas si vous faites des audits sur les processus qualité par exemple ou si vous décidez d’auditer le bien-être de vos salariés. Chaque pan de l’entreprise peut être repensé et amélioré que l’on parle de commercial, de recrutement, de bien-être, de qualité, de rentabilité… Vous avez l’embarras du choix ! C’est aussi l’occasion d’analyser vos forces et faiblesses et de travailler sur les unes et les autres. 

Définir des valeurs et un sens

Si vous souhaitez profondément changer vos habitudes (et motiver les équipes également), vous pouvez commencer par définir qui vous êtes. Il s’agit de définir la mission de l’entreprise et de lister les valeurs qu’elle doit respecter pour atteindre cette mission. Une entreprise ne doit jamais entrer en contradiction avec ses valeurs et doit être porteuse de sens pour que les équipes s’impliquent au maximum. La mission que se fixe l’entreprise doit être attractive et souhaité par l’ensemble des équipes. Vous avez un but commun et vous pouvez le réaliser tous ensemble alors pourquoi ne pas changer la raison d’être de votre entreprise ? Le chiffre d’affaires n’est pas le seul élément à prendre en compte. 

Intégrer les nouvelles tendances et technologies

Votre entreprise a peut-être pris un coup de vieux depuis son lancement et il peut être venu le temps d’intégrer de nouvelles habitudes. Il est peut-être judicieux de considérer avec un nouveau regard les dernières technologies, les dernières tendances et habitudes des entreprises pour vous renouveler. Si la tendance naturelle est de résister au changement quand une entreprise tourne, il ne faut peut-être pas que vous ratiez le train de la nouveauté. Une nouvelle tendance peut rapidement affecter votre business et il vous sera particulièrement difficile de mettre en place de nouveaux outils par exemple si vous ne vous y prenez pas en amont. Pour connaître les nouvelles tendances rien de plus simple : rendez-vous sur les salons ou encore lisez la presse. La curiosité est une qualité primordiale pour un dirigeant.

Penser aux produits connexes

Votre entreprise possède un savoir-faire qui peut très certainement être utilisé pour développer des produits connexes. Il s’agit simplement de penser aux produits que vous pourriez proposer aux mêmes clients par exemple et dont il aurait besoin. Parfois, Il suffit parfois simplement d’avoir l’information pour le réaliser sans beaucoup d’efforts. Il est possible que cela vous demande plus d’investissement et que vous ayez besoin d’acquérir des compétences pour satisfaire ce nouveau besoin. N’hésitez pas à interroger les clients sur leurs habitudes de consommation pour envisager de nouvelles opportunités. Vous pourriez bien être surpris ! 

Faire un break

La créativité vient souvent quand on ne l’attend pas. Pour se renouveler, il faut parfois s’éclaircir les idées et ne pas rester englué dans le travail quotidien. N’hésitez pas alors à voyager ou encore à aller faire des activités culturelles. Si vous pouvez bien entendu partir à la rencontre des entreprises de votre secteur dans les autres pays ou encore d’autres entreprises et voir leurs différentes pratiques plus globalement, prenez du temps pour libérer votre esprit créatif. Sortez de votre bulle et de vos habitudes. Votre cerveau a besoin de s’aérer pour continuer à penser différemment. A défaut vous pourriez bien vous enfermer dans votre quotidien et vos habitudes. 

Faire un bilan de vous-même

La manière de renouveler son entreprise commence souvent par se renouveler soi-même. Si vous souhaitez que votre entreprise change, il vous faudra peut-être évoluer vous-même. Une entreprise reste empreinte par l’esprit de son dirigeant et de ses valeurs. Faire un bilan personnel vous permettra d’aller de l’avant à titre personnel et de changer certaines de vos perceptions et comportements. Vous pourriez prendre de grandes décisions à titre personnel qui pourrait bien entièrement renouveler l’entreprise. Vous décidez que vous voulez rendre les gens heureux autour de vous ? Pourquoi ne pas commencer au sein de votre entreprise. 

Autodidacte et successfull, c’est possible !

Ces entrepreneurs possèdent tous un point commun : ils ont fait fortune en bâtissant des sociétés à succès… sans avoir fait HEC, l’INSEAD, l’ESCP Europe et consorts ! Voici cinq parcours d’entrepreneur autodidacte et successfull à découvrir.

Gary Anssens

Gary Anssens fonde en 2008 la plateforme alltricks.com. Cet autodidacte de 35 est devenu entrepreneur à l’âge de 20 ans à la suite d’un accident. Il se lance dans sa passion le sport. Il  regroupe plus de 500 marques parmi lesquelles Shimano, Sram, Mavic, Michelin, Nike, Asics, Oakley, Garmin, Salomon, The North Face … Plus de 50 000 produits répartis dans chaque discipline : composants, vélos, équipement route, VTT, running, triathlon, outdoor, nutrition, GPS …Par ailleurs, il livre en 24h en France, Espagne, Italie, Belgique, Allemagne et au Royaume-Uni. Alltricks livre également plus de 70 autres pays à travers le monde. Ilpossède un point de vente physique proche de Paris depuis 2015. alltricks.com compte 140 personnes. En 10 ans, son volume d’affaires passe de 100k€ à 65M€ et le dirigeant ne cesse de se lancer des défis.

Jean-Claude Bourrelier, PDG et fondateur de Bricorama

Issu d’une famille modeste et avec un père atteint d’une maladie professionnelle, le PDG de Bricorama a commencé à travailler à 14 ans. Après l’obtention d’un CAP charcutier, il s’installe à Paris pour chercher du travail. Il sera apprenti boulanger puis vendeur au sein de l’enseigne Black & Decker. En 1975, il se lance dans le négoce d’outils de bricolage et ouvre son premier magasin à Paris. Il acquiert la chaîne « Bricorama » au groupe anglais Kingfisher en 1992. Aujourd’hui, son groupe exploite 238 magasins pour un chiffre d’affaires de 675 millions d’euros en 2014.

Jacques Dessange, fondateur des salons de coiffures du même nom

Il a appris le métier de coiffeur avec son père, dans le salon familial. Avec son certificat d’étude en poche, il monte à Paris en 1945 pour exercer sa passion et prend des cours à l’école de coiffure L’Oréal. En 1954, Jacques Dessange lance son premier salon. à ce jour, le groupe Dessange, ce n’est pas moins de 1 900 salons franchisés dans 47 pays (dont 400 en France) et un chiffre d’affaires 2015 de 62,5 millions d’euros.

Alain Afflelou, fondateur du géant de l’optique français

Pour construire son empire, le plus célèbre lunetier français n’a pas fait d’études de commerce. Il possède un diplôme de l’école supérieur d’Optométrie de Paris obtenu en 1970. Il ouvre son premier magasin d’optique en 1972 à Bordeaux. Six ans après, il se lance dans une campagne marketing, en proposant à ses clients des montures à moitié prix. Cette offre reçoit un franc succès à l’époque. En 1993, son réseau de boutiques dépasse les 400 points de vente et continuera à se développer jusqu’à aujourd’hui en France mais aussi à l’étranger (Suisse, Belgique, Portugal, Espagne, Maghreb, Côte d’Ivoire et Liban). Le chiffre d’affaires du groupe Afflelou est désormais de 739,8 millions d‘euros.

Gérard et Patrick Pariente, fondateurs de la marque de prêt-à-porter Naf Naf

Gérard et Patrick Pariente ont été lauréats des victoires des Autodidactes en 1995. Ce prix a été créé en 1989 par le Harvard Business School Club de France. En 1973, les deux frères ouvrent leur premier magasin de vêtements dans le quartier du Sentier à Paris. Dix ans après, ils lancent leur première collection baptisée « Naf Naf », tiré du surnom de Patrick. Fort de leur talent inné pour le commerce, les deux entrepreneurs réussissent à hisser leur marque sur le podium des leaders français des vêtements, accessoires et maroquineries. Dès 1992, la marque se déploie en Europe et notamment en Russie à partir de 1997. Aujourd’hui, l’entreprise compte 4 500 points de vente dans le monde entier et réalise 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2010.

Fraser Doherty, millionnaire à 22 ans en vendant ses confitures maisons

Certains entrepreneurs n’ont pas attendu pour faire fortune. Muni d’une leur idée et de leur ténacité, ils sont devenus millionnaire. À l’instar de l’écossais Fraser Doherty, qui a tout juste 14 ans, commence à faire des confitures sans sucre ni additifs ajoutés grâce à la recette de sa grand-mère. SuperJam, sa société, connaît un excellent début jusqu’à ce qu’un grand supermarché au Royaume-Uni lui propose de vendre ses confitures. À 22 ans, le jeune écossais devient millionnaire et sa société a réalisé 1,2 million de livres de chiffre d’affaires à peine deux ans après sa création. 

Ces terribles réflexes à combattre

Quand on est au travail, on développe parfois de mauvaises habitudes et terribles réflexes qui peuvent vite nuire à notre productivité mais aussi à notre santé. Zoom sur quelques-unes d’entre elles et les manière de les combattre.

La tendance à la procrastination 

S’il y en a bien une qui affecte bon nombre de personnes c’est bien celle-ci et elle arrive vite, très vite. Elle arrive en général lorsque vous avez une tâche très longue ou que vous n’aimez pas faire. Résultats la tendance à la remettre à plus tard vous guette. D’abord, vous pouvez la combattre en l’insérant dans votre to do list à un moment précis. Si vous pouvez commencer par une tâche particulièrement rapide à exécuter le matin pour lancer la machine, elle peut suivre celle-ci ou une autre qui n’est aussi pas trop longue à faire.

Vous aurez ainsi le sentiment d’avoir déjà avancé et il sera plus aisé de la traiter. Si vous n’y arrivez décidément pas, il suffit de la décortiquer en une multitude de tâches qui font que vous allez la réaliser petit-à-petit. Ce ne sera donc plus une tâche que vous aurez à accomplir mais une multitude. 

Les colères noires

Quand quelque chose nous énerve au travail et surtout quand elle peut avoir des conséquences fâcheuses, il peut être tentant de se mettre en colère et de passer ses nerfs sur le responsable. Oui mais voilà d’une part cela ne sert à rien parce que vous ne serez pas forcément mieux compris. D’autre part, si la personne réagit de façon inappropriée, elle peut entraîner une chaîne de conséquences incontrôlables.

Dans un premier temps, il s’agit d’un exercice simple. Vous devez prendre quelques secondes pour souffler et laisser passer la colère immédiate. Vous pouvez aller vous boire un verre d’eau par exemple. Ensuite, il vous faut relativiser les conséquences. De toute manière, le mal est déjà fait donc autant se concentrer sur les solutions plutôt que sur le fait de vous énerver. Une fois la situation résolue, prenez du temps pour réfléchir aux différentes manières qu’elles ne se reproduisent plus. Enfin, faites une activité qui vous déstresse comme du sport avant d’en discuter avec la personne concernée. 

L’orthographe et les envois rapides

Vous devez aller vite et vous enchaîner les tâches sans véritablement contrôler tous les éléments. Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. Concernant l’orthographe, il s’agit pour vous d’intégrer qu’elle montre votre professionnalisme. Le client ou le destinataire est également sensible au fait que vous passiez du temps et que vous preniez le temps de vous relire. Chaque personne est importante et vous devez apporter le même soin à répondre à cette personne qu’à une personne que vous admirez. Est-ce que vous enverriez cet email si votre interlocuteur était votre idole ? Les envois trop rapides peuvent eux carrément vous nuire. Certains documents envoyés trop rapidement à la mauvaise personne peuvent se révéler des bombes à retardement pour vous. N’hésitez pas à vous demander si le destinataire et le bon avant de cliquer sur envoyer. 

Les retards à répétition 

Ils arrivent à certaines personnes d’avoir du mal à être à l’heure au travail. Si la fatigue peut jouer, il s’agit généralement de mauvaises habitudes qui impliquent vos retards. Le premier défi reste de ne pas résister à l’appel de morphée qui vous dorlote le matin. Une attraction irrésistible vous emmène vers votre lit. Pour l’éviter, vous devez prendre l’habitude de sortir immédiatement de votre lit quitte à programmer votre réveil plus tard. Rien ne sert de mettre douze réveils si vous attendez le dernier pour vous lever.

L’autre défi reste de prévoir trop juste votre départ. Si vous devez arriver à une certaine heure, n’hésitez pas à garder une marge de manœuvre confortable. Il vaut mieux être en avance qu’en retard donc autant prendre votre temps, une fois que vous serez prêt plutôt que de compter sur le train de 08H12 et qui arrivent à 08H55 alors que votre rendez-vous est à 09H. Il vous faut anticiper certaines difficultés qui pourraient vous retarder. Surtout, vous devez prendre à cœur le fait d’arriver à l’heure et considérer le retard comme un manque de respect pour la personne qui vous attend par exemple. 

Les distractions incessantes

Cette réalité est d’autant plus vraie si vous travaillez de chez vous. Il peut être rapidement tentant de se regarder un épisode d’une série pour se détendre ou de céder à l’appel des réseaux sociaux et de consulter trop régulièrement vos notifications. En premier lieu, sachez que vous avez le droit de vous déconnecter. Personne ne vous en voudra si vous n’êtes pas disponible une heure sur votre réseau préféré.

Vous pouvez donc enlever les notifications si elles vous incitent trop à les consulter. Il s’agit donc d’une véritable prise de conscience à avoir : vous n’êtes pas obligé d’être réactif tout le temps. En deuxième, les distractions doivent être au maximum éviter. Il vaut mieux donc que votre bureau ne se situe pas au même endroit que votre télévision. Il s’agit également de limiter celles-ci dans le temps : un épisode, c’est bien mais deux c’est trop. Vous pouvez également définir des tranches horaires où vous pouvez vous reposer et vous détendre. 

Un monde en révolution

Ce qui mettait des décennies à évoluer, à changer peut être bouleversé en un instant car les innovations permanentes ne cessent d’offrir de nouvelles opportunités, les nombreux porteurs de projet recherchent à répondre aux attentes de consommateurs plutôt que de leur imposer leur produit mais aussi à répondre aux besoins suscités par les bouleversements. Ainsi, avec la prise de conscience écologique, avec l’information qui ne permet plus de se cacher sous des apparences trompeuses, on ne peut que constater que le monde est en révolution. Si les entreprises ont changé depuis les années 50 c’est avant tout parce que le monde a changé notamment avec le développement d’internet, des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle. Il a profondément modifié la donne rendant la compétition mondiale et les échanges plus rapides.

Internet n’est pas la seule chose qui ait changé notre environnement. Les téléphones portables représentent un bon exemple d’un autre type d’influence. Que ce soit à titre personnel ou professionnel, l’arrivée des mobiles a profondément modifié certains comportements. On peut noter qu’il était peu fréquent de les indiquer dans les années 90 sur les curriculum vitae, mais qu’il est désormais devenu presque paradoxalement aussi étrange d’y inscrire les lignes fixes actuellement. Il n’est d’ailleurs pas rare que les entreprises fournissent les téléphones portables à leurs employés et même les lignes fixes des entreprises disparaissent petit à petit des entreprises. 

Une augmentation du nombre d’échanges

Selon une étude réalisée par la société Adobe auprès de 1 600 cadres aux États-Unis et en Europe (France, Royaume-Uni et Allemagne), les cadres passeraient un peu plus de 5 heures et demie par jour à consulter leurs e-mails. Autant dire que cette activité est devenue une part dominante de leur occupation journalière. Le phénomène s’est tellement amplifié que des cures de « digital détox » ont vu le jour. C’est désormais dans la vie privée que se prolongent les échanges puisque 74 % des cadres français avouaient regarder leurs e-mails professionnels en dehors de leurs heures de travail. Le Smartphone a quant à lui encore étendu le phénomène puisque 69 % déclaraient regarder leurs e-mails, professionnels ou personnels, directement sur leur téléphone portable. 

La réduction des délais

Internet a augmenté le nombre des échanges mais avant tout la rapidité des échanges. S’il fallait autrefois attendre plusieurs jours voire plusieurs semaines pour qu’un courrier arrive et s’armer de patience, la plupart des échanges sont devenus instantanés. Plus besoin d’attendre : la transmission est immédiate. La réactivité et la rapidité sont devenues de manière logique de grands atouts dans un monde où les échanges se font en temps réel. De nombreuses petites entreprises ont profité de cette avancée pour s’imposer. Et force est de constater que le fonctionnement des entreprises en a été profondément perturbé notamment du fait de la présence de mécanismes de suivi de la livraison. L’attente client s’en est trouvée transformée, influant à son tour sur le fonctionnement des entreprises. Il n’est plus possible de se cacher derrière la poste ss retrs, et elle contraint à avoir une certaine transparence

L’éclatement des frontières

Internet n’a pas eu qu’un effet sur le nombre d’échanges et les délais. Un autre effet de son arrivée réside dans l’éclatement des frontières. De nombreuses petites entreprises se sont mises à attaquer des marchés internationaux et à se fournir à l’étranger. Des pans entiers d’activité des entreprises se sont vus externaliser dans des pays lointains pour des raisons de coûts ou pour renforcer la compétitivité des entreprises. La compétition entre les entreprises est devenue beaucoup plus intense grâce à la facilité à se fournir des informations. Comparer de nombreux fournisseurs sans se déplacer et, ce, peu importe l’endroit géographique où ils se trouvent, est devenu un jeu d’enfants qui obligent les entreprises à étudier avec précision leurs prix. 

De l’anticipation à la réaction

Depuis quelques années, le caractère visionnaire des entrepreneurs en a même perdu un peu de son éclat. Le monde devient de plus en plus un monde de la réaction, comme en témoigne les nouvelles méthodes comme le lean start-up ou celles liées à l’amélioration continue qui s’applique tout particulièrement bien dans le web. Vous pouvez grâce à votre réactivité vous adapter au marché et aux besoins de vos clients et proposer des services que vous n’aviez pas inclus dans votre stratégie. La capacité à récolter de l’information a, de manière parallèle, augmenté et les retours clients et pris de plus en plus d’importance.

Une entreprise peut désormais savoir en direct le taux de satisfaction, analyser les difficultés rencontrées et procéder aux modifications nécessaires. Les versions betas sont devenues légion et même la citation suivante de Steve Jobs peut paraître obsolète : « Vous ne pouvez pas demander aux clients ce qu’ils veulent et ensuite essayer de le leur donner. Au moment où vous l’aurez créé, ils voudront autre chose ». 

De la réaction à la prédiction

Si les entreprises réagissent de plus en plus, l’accumulation de données pourrait inverser la donne. Les données numériques créées dans le monde seraient passées de 1,2 zettaoctet par an en 2010 à 2,8 zettaoctets en 2012 et s’élèveraient à 40 zettaoctets en 2020. Certains n’hésitent pas à avancer que le big data pourrait aider les entreprises à réduire leurs risques et faciliter la prise de décision. Mieux, elles pourraient à l’avenir faire de l’analyse prédictive grâce aux différentes données accumulées. D’autre part, l’expérience client pourrait être disséquée et devenir de plus en plus personnalisée. 

L’apparition de nouveaux business model

C’est l’ensemble du système qui a changé. S’il y a encore peu de temps la notoriété des leaders mondiaux se mesurait grâce à leurs produits physiques, celle-ci aujourd’hui s’appuie sur d’autres critères. Si certaines entreprises ont utilisé internet comme un nouveau canal de ventes, d’autres l’ont intégré complètement dans leur business model. De nombreuses success story aujourd’hui ne résident d’ailleurs plus dans la capacité à produire un objet de qualité mais à mettre en relation des utilisateurs avec des producteurs. Certaines d’ailleurs ne possèdent plus aucun stock. 

Des métiers dépassés par le numérique

Vous l’aurez compris, internet a entraîné de profondes mutations. Pour faire face à celles-ci et pour conserver son emploi, la formation des actifs s’est étendue sur toute la vie, brisant le schéma traditionnel : « On se forme jeune, on travaille adulte et on se repose à la retraite ». La mutation a été plus profonde puisque dans certains secteurs, ce ne sont plus les compétences qui ont évolué mais bien le métier. De nombreuses tâches sont devenues automatisées (notamment les plus répétitives) et les emplois se transforment parfois brusquement et requièrent de nouvelles aptitudes intellectuelles. C’était déjà le cas dans les différentes révolutions industrielles. 

5 facteurs qui déclenchent l’achat chez le consommateur

Voici cinq raisons pour lesquelles un consommateur serait prêt à payer quelque chose qu’il pourrait trouver gratuit ou moins cher autre part.

L’immédiateté

Le fait de ne pas avoir à attendre la mise à disposition d’un produit peut « stimuler » l’acte d’achat pour le consommateur. On paie une place de cinéma une dizaine d’euros alors que l’on peut louer le DVD pour 2 euros six mois plus tard. Ce qui est payant est la jouissance instantanée et ce qui est gratuit est la jouissance différée. Le consommateur aurait dû s’y prendre avant mais pris par le temps, par un manque de trésorerie ou pris par le fait de remettre au lendemain, il doit absolument acheter sur le champ. Et même s’il est conscient qu’il paye plus cher, il ne pourra pas reculer, prisonnier des circonstances.

Avoir un produit personnalisé

Ici, on touche un cœur sensible de la communication entre une marque et ses clients. Un paquet de bonbons Haribo ne vaut quasiment rien. En revanche, un paquet de Haribo avec des messages personnalisés coûte beaucoup plus cher. Ce qui est payant est la version customisée et ce qui est gratuit est la version standard. 

Avoir accès à l’« interprétation »

On ne fait pas payer le produit en lui-même, mais son interprétation. Une prise de sang, par exemple, coûte en elle-même moins de 1 euro. Son analyse peut multiplier par 10 ou 100 ce coût initial faible. Une information de presse brute peut être gratuite, mais sa mise en perspective dans un article d’analyse peut devenir payante. Un grand nombre de sites de presse parient sur cette information à deux niveaux avec l’adoption du modèle freemium. Ce qui est payant est le bien ou service qualifié et ce qui est gratuit est le bien ou le service brut.

L’authenticité

Selon le rédacteur en chef de Wired, c’est l’un des facteurs clés de la décision d’achat. On éprouve toujours plus de confiance à posséder un produit authentique et certifié. En Chine, la contrefaçon des grandes marques de luxe est courante. Pourtant, cela n’empêche absolument pas les consommateurs de s’acheter la vraie marque dès qu’ils en ont les moyens. Ils savent parfaitement que l’original a plus de qualité que la copie. Ce qui est payant ici est la confiance dans une marque. Ce qui est gratuit (ou presque) est la copie pour le simulacre. Se distinguer des autres par un produit de marque en fait rêver plus d’une et d’un. C’est pourquoi les marques jouent sur ces créneaux et d’ailleurs les cadeaux en sont le symbole : on n’achète un produit de marque pour faire plaisir et pour montrer son estime….

Obtenir un produit « incarné »

Acheter un CD peut paraître banal si le produit lui-même est interchangeable avec un autre. Par contre, un artiste de musique apportant systématiquement un plus à son packaging proposera une valeur ajoutée au consommateur de ses musiques. Ce produit « incarnera » donc l’artiste. Ce qui est payant ici est le produit original qui se rapproche de l’exemplaire unique. Ce qui est gratuit est un produit anonyme de masse. C’est pourquoi les sportifs ou les stars de manière générale sont si souvent sollicités. Il faut bien entendu que le produit corresponde aux achats des consommateurs et ne soit pas éloigné de la sphère de vie des consommateurs.

9 erreurs de stratégie des entrepreneurs

Si l’on observe les entrepreneurs qui réussissent ou ceux qui doivent changer de business model, il est des stratégies qu’il vaut mieux x écarter car elles ont montré leurs impacts négatifs sur les enjeux de l’entreprise. Zoom sur ces 9 erreurs de stratégie.

Croire que l’on va réussir en vendant sans marge. 

Le low-cost a le vent en poupe si l’on prend le temps de regarder les différentes actualités économiques à ce sujet. De toute évidence et dans de nombreux secteurs, les entreprises qui proposent une offre, bien moins chère que celle des concurrents présents sur le même segment, rencontrent parfois un franc succès. Mais là encore, il faut être prudent : les bas prix ne sont pas nécessairement une condition indispensable à la réussite. Bien des entreprises qui ont construit leur concept sur les coûts bas et sur le modèle du low-cost ont fait faillite à trop vouloir rechercher le prix le plus bas et le plus intéressant pour le client. Attention à ne pas trop diminuer vos marges et prenez en compte que dans bien des domaines, un prix bas signifie mauvaise qualité. Un prix bas n’est pas nécessairement gage de sécurité et de satisfaction pour le client.

Croire que l’on va conquérir le monde en un temps record. 

A l’instar d’entreprises françaises (souvent de grands groupes) qui connaissent un réel engouement économique à l’étranger depuis quelques années déjà comme « Michelin », « Carrefour », « LVMH », « Total », ou encore « PSA », vous rêvez vous aussi de conquérir le monde. Même si votre produit ou concept a fait ses preuves dans l’hexagone, rien ne dit qu’il s’exportera avec le même succès. Ne négligez pas les barrières naturelles qui se dresseront devant vous ; les différences culturelles et sociales inhérentes à chaque pays, tout comme les facteurs économiques qui diffèrent là aussi, comparés au marché français. Si vous parvenez à trouver des marchés étrangers « demandeurs », pourrez-vous suivre au niveau des capacités de production pour satisfaire cette demande ? Autant de difficultés et d’obstacles qui risquent de modérer votre envie de conquérir le monde. Mais s’il existe des opportunités au niveau mondial, vous pouvez toujours tenter de les saisir et de voir où elles vous mèneront.

Croire que seuls les grands groupes sont les maîtres de l’innovation. 

L’innovation technologique possède une importance majeure dans le monde de l’entreprise. L’avènement du numérique fait partie des impératifs à prendre en compte lors de la création d’un business. Les entrepreneurs se disent parfois que seuls les grands groupes ont accès à cette innovation car ils disposent des moyens financiers pour la mettre en œuvre. Idée reçue là encore car les PME et TPE peuvent aussi profiter de l’innovation technologique à moindres coûts. Les start-up profitent de leur créativité et de leur imagination pour développer des concepts innovants sans avoir à débourser des sommes astronomiques en R&D. En adoptant une stratégie marketing judicieuse les plus petites entreprises ont ainsi accès à cette innovation qui est gage de compétitivité, comme de nombreuses start-up récompensées à la French Tech du Consumer Electronic Show 2016 comme le lauréat Hydrao avec sa douche connectée.

Croire qu’avec internet, on peut tout faire. 

Avec l’avènement d’Internet et des technologies numériques, le tout connecté possède de nombreux avantages mais aussi un certain nombre d’inconvénients. Le succès de certains jeunes Youtubeurs comme Squeezie, Norman fait des Vidéos ou Andy Raconte illustre certaines idées reçues sur le Web. Si créer une entreprise à partir de rien reste toujours possible sur Internet, en revanche très peu d’entre elles arrivent à tirer leur épingle du jeu sur la durée. Encore faut-il connaître précisément l’utilité d’un tel outil et savoir l’exploiter avant de monter un business plan viable. L’exemple des start-up illustre parfaitement cette démonstration car leur utilisation des technologies numériques n’est qu’un moyen de faire leur promotion et d’asseoir leur notoriété plutôt que l’axe majeur de leur stratégie. 

Croire que créer son entreprise c’est complexe. 

Réputée, parfois pour sa lenteur administrative, ses contraintes légales et ses nombreuses obligations à respecter avant de créer une entreprise, la France a souvent mauvaise réputation à l’étranger. Le World Economic Forum classe même au 126e rang mondial sur 144 pays l’hexagone en matière de complexité administrative. Seulement, l’aspect administratif de la création d’une entreprise, c’est beaucoup simplifié depuis 10 ans. Emblématique de cet allègement administratif, la création en 2009 du statut de l’auto-entrepreneur a boosté les créations annuelles d’entreprises. Depuis le nombre de créations d’entreprises ne cessent d’augmenter et dépassent toutes les prévisions ! Ce statut permet de créer son entreprise en quelques clics. Créer sa boîte n’a rien de très compliqué, le premier obstacle est certainement psychologique ! Il vous appartient de vous convaincre de vos capacités à réussir !

Croire que l’on générer de l’emploi sans difficultés. 

Soyons clairs, les chiffres de bpifrance contredisent totalement cet espoir. Seuls 10 % des entreprises emploient de salariés à leur démarrage et le nombre de ces derniers est en moyenne de deux ! Une embauche est un investissement important pour l’entrepreneur et elle ne doit s’effectuer que dans le cadre d’un plan de développement conforté par les réalisations déjà obtenues. Sachez définir le poste à honorer : les missions à remplir, les responsabilités directes et transverses, les évolutions possibles et pour finir son intitulé précis. Le développement de l’entreprise induit l’embauche qui lorsqu’elle est réussie nourrit elle-même celui-ci. Un cercle vertueux à rechercher mais à ne surtout pas forcer aux risques de déstabiliser l’édifice. Soyez patient et avancez étape par étape, tout vient à point à qui sait attendre. 

Croire que les salariés vont s’impliquer naturellement. 

Le chef d’entreprise doit être un leader qui se donne à fond et qui donne l’exemple à ses employés. Il est le premier à croire en la réalisation des objectifs de sa boîte. Avant d’embaucher un salarié, il doit être certain de son importance dans le démarrage et l’exécution de ses activités. En jouant correctement votre rôle de leader, vous aurez plus de facilité à responsabiliser les salariés. Si un salarié remarque que son patron s’investit, il aura davantage tendance à lui emboîter le pas. Cependant, il reste rare qu’il fasse plus que vous pour votre boîte. Il demeure certain que vous aurez plus de chance de les voir investis si vous pensez à eux, en créant par exemple un bon cadre de travail ou en motivant vos salariés en leur concédant certains avantages. Ainsi, ils auront du plaisir à donner le meilleur d’eux-mêmes. 

Croire que l’on est peu de choses face à un grand groupe. 

La peur d’être dans l’ombre du leader du marché vous empêchera de déployer tout votre potentiel pour réussir. Si vous êtes décidé à entreprendre, vous devez prendre des risques et assumer vos échecs. Ce n’est pas parce qu’une grande entreprise est dans le même secteur que vous que vous ne pouvez pas avoir votre part du marché. Le plus important, c’est de faire la différence en tenant compte par exemple des réalités de votre localité. Visez d’abord les consommateurs les plus proches et mettez un accent particulier sur l’avantage qu’ils ont à vous préférer. Ce n’est pas parce que le groupe Auchan s’est installé dans votre localité que vous allez abandonner votre projet de création d’une épicerie au coin de votre rue. Misez sur la fraîcheur de vos produits, la proximité et le rapport qualité/prix. 

Croire que l’on doit ouvrir une boutique avec pignon sur rue. 

L’emplacement à son importance lorsque les services ou les biens proposés intéressent le plus grand nombre. Si vous offrez un excellent rapport qualité/prix, votre client fera des kilomètres pour vous retrouver et payer votre produit. Que vous soyez bien installé à proximité d’une grande voie ou dans une ruelle, sachez que votre client s’intéresse d’abord à ce que vous proposez comme prestations ou produits.

Dans certains secteurs comme celui de la mode et du prêt-à-porter, une boutique avec pignon sur rue peut faire la différence, mais si vous ne convainquez pas vos clients de la qualité de vos produits et des tarifs raisonnables, ils seront tentés d’aller voir ailleurs. Avant d’opter pour un emplacement plus visible et plus accessible, mais cher, organisez-vous correctement pour proposer des prestations d’excellente qualité. Ainsi, vous séduirez votre clientèle. N’hésitez pas à demander l’avis des clients afin de leur proposer si possible des prestations sur mesure.