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Télétravail : les entreprises françaises sont-elles vraiment prêtes ?

Les entreprises françaises ont dû faire face aux grèves et désormais au Coronavirus. Pour s’adapter à la situation des grèves et pour éviter les absences et retards les entreprises ont dû contraintes utiliser le télétravail dans la mesure où celui-ci s’avérait possible. Dans la situation épidémique qui commence à perturber fortement le monde du travail, le télétravail est apparu comme une solution pour éviter les regroupements et surtout la diffusion de la maladie dont on ne connaît pas bien les conséquences sur la santé. Mais les entreprises françaises ont-elles déjà en amont pris les mesures pour mettre en place le Télétravail ?

Un changement nécessaire 

Selon le baromètre « Maturité Digitale des entreprises françaises » de Smartlane 2019, les salariés seraient nettement favorables à ce changement. 

Pour 54% d’entre eux il s’agirait d’abord de réduire ou supprimer le temps de trajet travail-domicile. Et il faut bien le constater si aujourd’hui on parle de 7 heures de travail journalier, il faut bien additionner le temps de trajet au temps de travail pour réellement prendre en compte connaître le nombre d’heures consacrées au travail. Le gain de temps serait ainsi considérable.

Ensuite, il faut constater que la notion d’autonomie et de responsabilité a largement évolué avec l’apparition d’internet et des mobiles. La confusion entre vie personnelle et professionnelle est de plus en plus courante avec une possibilité d’être joints à tout moment et 36% estime qu’ils pourraient ainsi mieux concilier vie personnelle et professionnelle. Les salariés deviennent plus autonomes et aujourd’hui 36% seraient favorables au télétravail afin de planifier des horaires de travail selon les besoins et le même pourcentage pour être plus efficaces.

Enfin, il faut bien constater que le trajet maison-bureau est loin d’être écologique et que l’on pourrait parfaitement se dispenser de faire ces trajets, d’autant plus si c’est pour se retrouver avec pour seul interlocuteur votre ordinateur et comme échanges les mails avec les équipes ou la hiérarchie.

Si les dirigeants sont globalement plus réticents, il faut bien constater que 56% y sont favorables pour favoriser la conciliation entre vie professionnelle et personnelle alors que 45% le sont pour répondre aux attentes des salariés et les fidéliser. 

Les avantages du télétravail 

Si le télétravail attire autant c’est d’abord parce qu’il fait gagner du temps de transport qui reste finalement consacré souvent … au travail. 

Ensuite, le télétravail permet de mieux prendre en compte les contraintes personnelles, ce qui devrait parfaitement être mis en exergue lors de la fermeture prochaine des écoles et crèches sur toute la France. 

La capacité à réduire les frais fixes comme ceux des bureaux reste également à prendre en compte car il n’est plus nécessaire de disposer d’autant de surfaces qu’autrefois. Les start-up n’ont pas hésité à choisir ce mode de travail qui ne pèse pas sur leur trésorerie qui est devenu grâce à leur développement une nouvelle manière de travailler qui attire plus d’un salarié car il peut adapter ses heures de travail à sa vie personnelle, débarrassé des heures de transport.

La réunionite a également tendance à disparaitre puisque l’on se contacte ou se réunit uniquement en cas de besoin. Cette réunionite si souvent décriée comme une perte de temps par l’ensemble des salariés dans les sondages émis ces dernières années. Le présentéisme est moins de mise et l’investissement s’en trouve souvent renforcé.

Enfin, la capacité à pouvoir recruter des talents qui ne sont pas forcément disponibles aux heures habituelles de travail n’est pas à négliger. 

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Les freins au télétravail.

Selon cette même étude, il y aurait tout de même quelques freins au télétravail. En tête celui des risques de sécurité des outils informatiques pour 45% des dirigeants interrogés. Mais si les freins existent c’est d’abord dans la tête des dirigeants qui opposent une résistance de principe pour 31% d’entre eux. Mais ce n’est pas tout puisque 28% pensent que les contraintes administratives sont nombreuses et compliqués. Enfin le lien social et la nécessité de se rencontrer pour créer un esprit d’équipe rebutent 13% des dirigeants.

Les managers rencontrent également des difficultés pour s’adapter puisque 40% d’entre eux ont du mal à répartir la charge de travail et le même pourcentage n’arrive pas à savoir si la situation plait ou non aux salariés qui sont concernés. Pour 38% d’entre eux, cela met à mal le lien social et la cohésion d’équipe.  

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A noter que la maitrise des outils pour le télétravail n’est pas encore totale et qu’il faudra surement former certains managers aux différents outils comme les logiciels de visio-conférence afin que chacun puisse réaliser au mieux sa mission au sein de l’entreprise. 

Il faut aussi changer les mentalités. Le lieu de travail était une sorte de sanctuaire qui rythmait la vie professionnelle.  On y apprenait à développer ses compétences et acquérir un savoir-faire, à respecter la hiérarchie et parfois même cette entreprise était liée à des tenues de travail qui marquait de façon prononcée la hiérarchie et votre poste dans l’entreprise. 

Paiements : les moyens de paiement des français

Depuis quelques années, le paiement par carte bleue fait l’objet d’une promotion. Michel Sapin, alors ministre de l’Economie, annonçait une révolution en faveur de la carte bancaire. Mais les Français et les commerçants ont-ils vraiment pris ce type de résolution ou privilégient-t-ils encore les espèces. Zoom sur les pratiques de paiement à l’époque actuelle.

Les méthodes de paiement actuelles

Selon un récent sondage OpinionWay pour SumUp le moyen de paiement préféré pour payer chez un commerçant reste la carte bleue avec 39% des votants, les indécis représentants 16%. Le deuxième moyen de paiement préféré reste les espèces avec 33% des votants mais ne semblent s’utiliser que dans des cas bien précis comme nous le verrons plus tard dans cet article. Viennent loin derrière les chèques avec seulement 10% des votants et le paiement par mobile ne représente que 2% montrant que celui-ci n’a toujours que très peu de place dans les moyens de paiement. Si les espèces semblent appréciées, il faut cependant prendre ce chiffre avec des pincettes. Le paiement par smartphone est loin de connaître le même succès puisque si 27% des commerçants disent pouvoir recevoir ce type de paiement, les consommateurs ne sont que 2% à l’utiliser  

L’utilisation des espèces

D’abord 24% des interrogés donc près d’un quart déclarent n’avoir jamais d’espèces sur eux et il faut noter que cette proportion peut étonner, qu’avec ceux disposant de moins de 30 euros sur eux (45%), ils représentent une immense majorité des Français. Seuls 28% ont des sommes supérieures. 

Pour ceux qui possèdent des espèces, il s’agit généralement de payer des petites dépenses avec en tête le trio boulanger, marché et café avec respectivement 68, 56 et 58% des répondants. Pour le reste il s’agit principalement de payer la babysitteur (31%), le bureau de tabac (29%), le taxi (26%) et le coiffeur (22%).

Si les personnes possèdent des espèces c’est d’ailleurs avant tout pour payer les dépenses courantes comme le dévoile l’étude avec 72% des répondants ou pour effectuer un achat impromptu (37%). Le fait d’être rassuré aide également les espèces à exister avec 20% des répondants dont 19% estiment qu’ils le font parce que certains endroits n’acceptent pas tous les moyens de paiement. Finalement la peur ne représente que 5% des cas. 

Les commerçants pas toujours fans des cartes bleues ?

Les cartes bancaires ?

Les commerçants n’acceptent pas toujours les cartes bancaires ou à partir d’un certain montant. 47% d’entre eux déclarent avoir déjà refusé un paiement par carte bancaire.  Si les commerçants refusent de se faire payer par carte, il s’agit généralement d’une question de coût. Pour 50% d’entre eux les frais annexes (abonnement, frais de transactions…) représentent une des raisons pour lesquelles ils ne le proposent pas avec notamment le coût du terminal pour 45% d’entre eux. Ceci est d’autant plus vrai s’il existe parfois un distributeur à proximité de l’établissement pour 17% d’entre eux qui privilégient alors les espèces. Pourtant pour 36% des répondants qui se sont vus refuser le paiement par carte ils ont purement et simplement abandonné leur achat. 32% se sont déclarés agacés et seuls 31% se sont montrés compréhensifs à ce sujet.

Aujourd’hui, il faut comprendre que proposer le paiement par carte bancaire coûte de l’argent à votre commerce de manière générale. En dehors des abonnements, chaque transaction coûte de 0,20% à 0,30% par transaction. Pour des petits montants de moins de 10 euros, certains commerçants préfèrent donc ne pas le proposer. Il s’agit en effet s’agit généralement de produits à faible marge. Pour augmenter la proportion de paiement, le ministère des finances n’a pas hésité à imposer fortement aux banques le renouvellement de leur TPE pour augmenter la possibilité de payer sans contact et à demander la réduction des frais.

Une négociation ?

Si le contrat reste l’objet d’une négociation entre le commerçant et sa banque, les banques ont fait un effort dans ce domaine comme l’affirme la Banque de France. Elles auraient abaissé de -42% les minimums de perceptions moyens et à -68% sur les volumes réels de paiements encaissés par les commerçants, ce que confirme la FBF (Fédération bancaire française). 

N’oublions pas que du moment où le montant minimum est affiché, il est parfaitement légal pour un commerçant de refuser un moyen de paiement. 

Le paiement sans contact a encore du chemin à faire

Ce qui est clair c’est que le paiement sans contact a fortement incité les consommateurs à se débarrasser de leurs espèces. Celui-ci est pourtant possible jusqu’à 30 euros dans une immense majorité des cas, à 10 euros environ dans ce dernier cas. Le paiement sans contact représente d’ailleurs aujourd’hui environ 12% des paiements préférés par les consommateurs, une donnée qui reste à analyser sachant que de nombreuses personnes refusent encore aujourd’hui d’utiliser le paiement sans contact pour des raisons liées à la peur de fraude. 

En effet, si vous perdez votre carte, n’importe quelle personne peut l’utiliser. En effet, il n’existe aucun contrôle sur l’identité de la personne. De plus, elle ne fait plus le code secret. Certes le montant est limité à 30 euros et vous ne pouvez pas payer sans contact plusieurs fois de suite puisque le nombre d’utilisation est restreint. Mais il faut reconnaître que son utilisation est un véritable gain de temps quand vous êtes pressé.

L’hébergement d’un site, une action incontournable

Votre site est prêt, vous venez de lui apporter les dernières touches pour qu’il soit performant. Vous avez peaufiné chaque détail afin qu’il puisse retenir l’attention des internautes et qu’ils aient envie d’y rester. Votre discours est désormais peaufiné et vos cibles y trouvent leur bonheur. Avant de le mettre en ligne, un hébergement web est nécessaire. Sur quels critères pouvez-vous vous baser pour sélectionner un hébergement d’un site dans la jungle de propositions ?

Le choix de l’hébergeur web international ou français

Si vous comparez les prix, vous allez en trouver des prix défiant toute concurrence dans des hébergements à l’international. Vous prenez cependant  le risque de vous trouver hébergé sur des sites qui n’assurent pas une transparence optimale et qui ne vous fourniront pas une sécurité optimale. Le tarif n’est donc pas de la seule donnée à prendre en compte lorsque vous choisissez votre hébergement. Vous devez garder à l’esprit qu’il vous faut vous protéger des hackers par exemple.

Les hébergements web français sont plus sécurisés

Choisir une domiciliation en France apporte davantage de sécurité car vous connaissez ceux qui traitent vos données. Pour commencer, vous pouvez être attentif à l’emplacement des hébergeurs et vous demander s’ils sont situés dans une contrée inconnue ou lointaine ou s’ils officient avec une présence physique en France. Pourquoi ? Déjà, parce que vous pouvez  les contacter plus facilement puisqu’ils parlent français.

Ensuite vous pouvez, en général, les joindre par téléphone en cas d’urgence. Outre le fait de se faire hacker, il peut arriver que le serveur tombe en panne ou soit ralenti. Disposer d’un interlocuteur représente un plus pour  résoudre la situation dans les meilleurs délais , car il en va de votre business et donc de votre chiffre d’affaires. Avoir un hébergeur en France améliore en général la vitesse de votre site puisqu’il est hébergé dans sa localité.

Les hébergeurs en France sont disponibles

Il faut également penser que la disponibilité et l’efficacité du support jouent un rôle important. Vous pouvez avoir besoin de contacter votre hébergeur pour de nombreuses raisons, comme activer une technologie requise par une application web ou si vous avez une question technique.

La performance des infrastructures de l’hébergeur web

Il vous faut prendre en compte que tous les hébergeurs web peuvent subir de graves pannes sur leurs infrastructures, quelle que soit leur expérience ou leur taille. Il vous faut donc prendre en compte la réactivité de la plateforme par rapport. Vous pouvez vous informer de la  réputation de l’hébergeur sur la toile car s’il subit des pannes, ses clients ne mettront pas longtemps à faire des retours négatifs sur les réseaux sociaux.

Certains hébergeurs web comme o2switch possèdent une excellente réputation en ce qui concerne la qualité de leurs infrastructures. Héberger un site web chez un prestataire dont les serveurs sont fiables et les retours clients positifs est la garantie de bénéficier d’un service de qualité pour votre site web. C’est aussi l’assurance de ne pas avoir à contacter régulièrement le service client, et de pouvoir profiter d’ un site web qui fonctionne de façon optimale h24 et 7j/7, ce qui indique un excellent rapport qualité-prix.

Une mauvaise infrastructure peut avoir des conséquences catastrophiques car de nombreux clients risquent de le contacter en même temps et il mettra un certain temps à vous répondre ou à résoudre le problème. Un site qui ne marche pas pendant plusieurs jours risque d’être rapidement déserté par les internautes et il est toujours désagréable de ne pas pouvoir contacter à ce moment son service clientèle, engorgé par les réclamations.

Bien observer la technologie utilisée pour la rapidité

Il vous faut également prendre en compte la technologie utilisée. Si elle n’est pas de pointe ou implantée depuis longtemps, il se peut qu’elle ne soit pas la plus performante sur le marché actuel et qu’elle ralentisse votre site.

N’hésitez pas à contrôler la  capacité de l’espace de stockage qui peut, si elle est trop basse, vous poser des difficultés ultérieures. Il reste évident que selon la taille de l’espace alloué le prix n’est pas le même, mais il faut reconnaître que selon la taille, la réactivité du site est bien meilleure. Vous pouvez afficher des pages web plus rapidement.

Des éléments cachés ?

Regardez également si l’offre proposée inclut un vrai packaging afin que vous ne soyez pas obligé de souscrire des options qui dès le départ sont nécessaires à la navigation des internautes et qui vous coûteront plus cher. Le nom de domaine (par ex. : mon-site.com) est généralement compris dans le prix mais il peut toujours être judicieux de le vérifier. Il reste plus simple  de gérer votre domaine chez la même société qui héberge votre site internet et vos adresses email. La connexion entre votre site, vos adresses mails, mais également votre nom de domaine se fera ainsi automatiquement. À défaut, vous devrez ajuster manuellement la zone DNS de votre domaine

La plupart des hébergeurs le font et incluent : les certificats SSL gratuits, la protection Anti-DDoS, la technologie SSD pour les fichiers et bases de données, une sauvegarde régulière des fichiers et bases de données ainsi que le support de technologies de cache. Il ne coûte cependant rien de vérifier.

La durée de l’engagement et la possibilité de résiliation restent des critères de choix, comme lorsque vous choisissez un abonnement pour votre smartphone. Vous pouvez vous retrouver coincé avec un hébergeur qui ne marcherait pas bien et dont vous ne pourriez vous séparer qu’après une longue durée.

Deux types de serveurs : le dédié ou le mutualisé

Le serveur dédié est le plus répandu auprès des grandes entreprises et consiste à utiliser  un serveur dédié qui ne stocke qu’un unique site web . L’avantage est qu’il implique une réactivité optimale du site web. Il se révèle assez onéreux car les prix se situent entre une dizaine et plusieurs centaines d’euros par mois. Cela pose aussi un gros problème écologique, dans la mesure où très peu de sites nécessitent un serveur dédié.

Quant au serveur mutualisé, il possède certes des caractéristiques techniques identiques mais ce serveur stocke plusieurs sites, ce qui implique que la réactivité du serveur mutualisé est moindre mais que ses prix sont plus compétitifs.

Il vous faut donc prendre en compte la nature de votre site. Par exemple : si votre site internet est un site marchand ou à forte audience, le serveur doit pouvoir gérer de nombreuses connexions.

Un hébergement gratuit ?

Ils existent mais  nous vous conseillons de vous méfier de telles offres. De base, tout simplement parce qu’héberger un site nécessite une infrastructure coûteuse et de solides compétences techniques, et qu’un hébergement gratuit est dans ce cas hautement suspect.

La disponibilité, la performance et la sécurité des données de votre site ne sont également pas garanties.  L’avantage d’avoir un hébergeur payant est qu’il ne fermera pas du jour au lendemain en vous laissant avec tous les problèmes que cela implique et notamment la perte de vos données sans sauvegarde.

En 2020, quelles sont les tendances de l’e-commerce ?

Les cyber-acheteurs ne font qu’augmenter chaque année et selon Médiamétrie, il serait 1,7 millions de plus cette année. Les habitudes d’achat se transforment et la confiance dans les sites en ligne s’est considérablement renforcée depuis quelques années. Si elles se sont modifiées c’est tout l’achat en ligne qui semble bouleversée comme le montre cette étude et les entreprises vont devoir en conséquence s’adapter aux nouvelles tendances de l’e-commerce.

L’interaction entre les internautes 

Si les internautes raffolent des tchats en ligne, il faut bien considérer que les entreprises ne sont pas encore équipées pour répondre à cette demande, 75% d’entre elles ne les ont pas encore intégrés à leur stratégie marketing. On comprend bien que ce ne soit pas si facile que cela. En effet, la réponse aux différents tchats demande des ressources supplémentaires afin de gérer les demandes rapidement, l’internaute ne souhaitant pas la plupart du temps attendre pendant plusieurs heures qu’on lui réponde avec son tchat ouvert. Il s’agit d’une véritable demande puisque 90% des consommateurs préfèrent utiliser les messageries comme Messenger ou WhatsApp pour communiquer avec les entreprises. Avec l’arrivée de l’Intelligence Artificielle, une partie de la conversation peut aujourd’hui être gérée même s’il reste souvent nécessaire de mettre en place des ressources pour pouvoir répondre à des demandes plus élaborées. 

La tendance à la personnalisation

La nouvelle génération dite « Digital Native Vertical Brands » (DNVB) cherche aujourd’hui une personnalisation de plus en plus poussée. Elles n’hésitent pas à participer à la « conception, la fabrication et la distribution de leur(s) produit(s) ». La tendance va être naturellement à ce que le produit soit donc unique tout en préservant ses qualités essentielles. Cette personnalisation est souvent à la charge du client par le biais d’une automatisation. La couleur d’un modèle ou encore la capacité à personnaliser celui-ci à son prénom en sont des bons exemples. 

La sécurisation plus poussée

La Directive Européenne sur les Services de Paiement (DSP2) devrait bientôt rendre l’authentification par voie biométrique comme la norme d’ici 2022. Selon une étude Visa, 2016, 2/3 des consommateurs souhaiteraient y avoir recours pour mieux sécuriser leurs transactions. Mais concrètement, qu’est-ce que c’est ? Il s’agit d’une technologie qui permet de prendre en compte vos caractéristiques physiques (comme votre empreinte du doigt que vous avez peut-être utilisée pour l’Apple store par exemple) ou comportementales propres (comme la reconnaissance vocale). Elle permet d’authentifier que vous êtes bien l’auteur d’une transaction grâce à la « mesure du corps humain ». Elles n’ont pas toutes le même niveau de fiabilité cependant. 

Exit l’achat, bonjour la location

Autre tendance de l’e-commerce actuellement, la location est devenue la règle. Fini le temps où chacun voulait devenir propriétaire de son bien et où cela signifiait réussite sociale. Si l’investissement immobilier reste dans les habitudes traditionnelles, les français sont nombreux aujourd’hui à privilégier la location à l’achat. La tendance existait déjà dans un certain nombre de secteurs comme le cinéma ou l’automobile. Toutefois, elle tend à se généraliser à d’autres biens comme l’électroménager, voire le secteur vestimentaire. Selon un sondage France TV Info, 2017, il serait ainsi 70% des Français à privilégier l’usage sur la propriété. 

Une augmentation de la e-vente en BTOB

Le BtoB n’échappe à la règle selon laquelle les ventes passent de manière constante par internet. Les ventes en ligne auraient ainsi augmenté de près de 50% selon une étude de la Fevad 2019. Si cela est vrai c’est avant tout parce que l’investissement sur l’e-commerce a augmenté de la même manière pour les acheteurs industriels qui y consacrent désormais 49% de leur budget. Les entreprises restent peu nombreuses à se spécialiser sur le créneau du BtoB sur internet, il existe donc une véritable opportunité si on en suit les méthodes d’achat. 

La Vidéo prend une place prépondérante

Pour 2020, le format vidéo devrait se démocratiser. Elle devrait être prochainement davantage présente sur les sites et un site qui contient de la vidéo possède selon une étude pour Vidéo Explainers 53 fois plus de chances d’atteindre la 1ère page de Google. Elles génèrent 12 fois plus de partages même si elles sont en général orientées sur des sujets viraux et demandent des coûts de production beaucoup plus importants. Une donnée à prendre en compte pour les futurs comportements à venir. 

La vente par abonnement, une tendance

Si l’abonnement avait disparu dans certains domaines, il tend à refaire surface et les articles de consommation courante n’y échappe pas. De plus en plus de produits sont concernés par des abonnements réguliers. Cette tendance montre particulièrement un attachement à la marque et à la volonté des clients d’y être reliés. Si celle-ci est parfois très contraignante, elle peut donc représenter une bonne pratique pour les années à venir afin de fidéliser les clients et s’assurer d’une récurrence du chiffre d’affaires. Selon une étude Odoxa & Emakina, 2018, 64% des 18-25 ans « consommeraient des produits ou services par abonnement ».

D’autres éléments sont également à prendre en compte comme le fait que l’écart générationnel tend à se réduire (Aujourd’hui 84% de cyberacheteurs ont ainsi + de 65 ans). Le passage responsive à l’adaptive design ou encore l’arrivée des achats responsables n’est pas à négliger. 

Dénicher des opportunités de business

Dénicher des opportunités de business quand on est lancé dans l’entrepreneuriat fait partie des échanges et dialogues entre entrepreneurs. On s’enthousiasme des découvertes des uns et des autres. Les interviews des entrepreneurs commencent souvent par comment vous est venue l’idée ?  La presse recèle d’exemples d’idées, du parcours d’entrepreneurs et de leur cheminement. 

S’il y a du business partout, encore faut-il pouvoir le trouver ! Les bonnes affaires ne sont pas toujours si faciles à dénicher. Voici quelques conseils qui pourront peut-être vous aiguiller.

Servez-vous de l’actualité. 

L’actualité constitue une mine d’informations et d’opportunités business considérable lorsque l’on est entrepreneur. Servez-vous en pour trouver des idées business que vous pourrez ensuite développer. Des entreprises d’autocars comme Transdev ou Stagecoach qui ont su profiter de la libéralisation du transport par autocar prévu par la loi Macron adoptée en juillet 2015 pour accroître leur business. En 2014, la boutique de luxe parisienne Colette se faisait dévalisée par deux ravisseurs. Quelques heures après, deux internautes proposaient sur internet des tee-shirts estampillés « J’ai braqué Colette » pour un prix unitaire de 25 €. Une idée originale qui a rencontré un franc succès puisqu’ils étaient en rupture de stock deux jours après. 

Proposez des solutions alternatives à ce qui existe déjà. 

Vouloir casser des situations monopolistiques peut être une idée pour développer un business. Des entreprises d’auto-école à bas coût comme Ornikar ou PermiGo qui proposent une solution alternative aux consommateurs qui ont besoin de passer leur permis de conduire. L’objectif étant de s’immiscer dans un marché déjà existant en voulant casser les prix jugés trop importants. Xavier Niel lorsqu’il a créé son entreprise de téléphonie mobile Free, déstabilisait ainsi le marché que se partageaient Orange, Bouygues et SFR. Si cette solution peut s’avérer payante, il faut toutefois faire preuve de diplomatie avec ses concurrents car ils n’hésiteront pas à vous mettre des bâtons dans les roues.

Inspirez-vous de ce qui se fait à l’étranger. 

N’ayez pas une simple vision franco-française du business. Regardez ce qui se fait dans les pays voisins et prenez-en de la graine. Originaires des Etats-Unis, les commerces de restauration rapide ambulants appelés Food Trucks sont apparus en France dès 2011 avec « Le camion qui fume », premier concept du genre lancé sur le territoire français par une américaine, Kristin Frederick. Depuis, il existerait plus de 300 Food Trucks répartis sur tout le territoire, une révolution dans le secteur de la restauration rapide ! Cependant, un concept qui fonctionne à l’étranger ne fonctionnera pas obligatoirement en France et inversement. Les cultures étant différentes d’un pays à l’autre, il demeure préférable d’étudier le marché avant de lancer son business.

Observez la vie quotidienne.

Asseyez-vous quelques instants dans votre canapé et repassez-vous le film de votre journée dans la tête. Vous verrez qu’il existe des tas de solutions qui pourraient améliorer votre vie quotidienne mais que personne n’a encore créées. Vous venez de perdre vos clés et ne savez pas où elles se situent ? Pourquoi ne pas inventer un petit appareil qui permettrait de les géolocaliser ? Cet appareil existe déjà, il s’appelle Wistiki. Il a été lancé par trois frères qui cherchaient constamment leur chat dans les placards. Grâce à ce petit boîtier qu’il suffit de faire sonner via son smartphone, ils peuvent retrouver plus facilement leur animal de compagnie. Partir d’un problème quotidien pour lancer un projet entrepreneurial, c’est ce que ces jeunes français ont réussi à réaliser. 

Rencontrez d’autres entrepreneurs.

Échanger avec d’autres entrepreneurs peut vous permettre de trouver des idées pour entreprendre. C’est à cela que servent les clubs d’entrepreneurs. Ces clubs vous proposent en général trois formats de soirée : les conférences qui permettent d’échanger avec des invités sur un thème donné, les ateliers pratiques qui se concentrent le plus souvent sur une problématique d’entreprise et les soirées networking qui permettent aux membres de mieux se connaître et d’échanger sur leurs attentes futures ou leur activité s’ils possèdent déjà une entreprise. Ces clubs possèdent plusieurs avantages : ils vous permettent à la fois d’augmenter votre carnet d’adresses, d’apprendre de l’expérience des autres membres et ainsi de ne pas reproduire les mêmes erreurs, de trouver des solutions pour votre business en partageant les difficultés que pouvez rencontrer et également d’apprendre à vendre son projet entrepreneurial auprès d’autres personnes.

Ne pensez pas toujours à la création !

Le business n’est pas toujours synonyme de nouveauté. Si la créativité ne constitue pas votre qualité première, il vous est toujours possible de reprendre une activité existante. Vous serez ainsi votre propre patron et pourrez gérer vos collaborateurs et votre projet sans pour autant être à l’origine de l’idée entrepreneuriale que vous développez. Une autre solution consiste à s’associer avec une personne qui vous est complémentaire. C’est le cas des entrepreneurs qui possèdent l’idée mais qui n’ont pas la technique pour la réaliser. Ils s’associent le plus souvent à des ingénieurs qui détiennent les capacités techniques pour réaliser le projet mais qui n’ont pas la fibre entrepreneuriale. Enfin, une troisième solution serait de rentrer dans un réseau de franchise.

Comment se gère le coronavirus en entreprise ?

En quelques jours, la réglementation du travail est en train de s’adapter aux circonstances exceptionnelles dues au coronavirus en entreprise. Les dirigeants, en première ligne, doivent répondre aux inquiétudes de leurs salariés. Ceux-ci se trouvent confrontés dans leur vie personnelle et donc en corollaire dans leur vie professionnelle aux contraintes du coronavirus qui pourraient notamment bientôt fermer les écoles.

Le coronavirus sera « considéré comme un cas de force majeure pour les entreprises », a annoncé Bruno Le Maire. Cela signifie que, « pour tous les marchés publics de l’État, si jamais il y a un retard de livraison de la part des PME ou des entreprises, nous n’appliquerons pas de pénalité », Ce dernier a également annoncé des « possibilités de recours à l’activité partielle » et « l’étalement des charges sociales et fiscales pour les entreprises qui en auront besoin ». 

Selon Muriel Pénicaud, les organisations syndicales et patronales se sont engagées à relayer les mesures pour aider les entreprises et les salariés. « 25 millions de salariés et 1,3 millions d’entreprises sont concernées ». Elle a souligné par ailleurs que « L’employeur a une responsabilité en matière de santé et de protection des salariés ».

Quelles obligations pour l’employeur ?

Selon le code du Travail, l’employeur a l’obligation de protéger la santé de ses salariés. Il doit donc mener des actions de prévention des risques professionnels, informer et former ses salariés, et mettre en place une organisation adaptée aux risques. De plus, il doit adapter ses mesures aux changements de circonstances exceptionnelles de cette épidémie avec :

l’interdiction de tout déplacement professionnel (suspension des voyages d’affaires) 

  • la restriction des voyages vers les zones à risques (définies et actualisées sur le site santé publique au fur et à mesure de l’évolution de l’épidémie) ;
  • la fourniture de masques et/ou gel antibactérien et/ou gants jetables aux personnels ;
  • le travail à domicile ;
  • la mise en quarantaine des salariés provenant de zones à risque ;
  • l’affichage d’informations sur les mesures de protection.

Que faire en cas d’un salarié d’une zone à risque ?

L’employeur doit mettre en place les mesures suivantes pendant les 14 jours suivant le retour d’un salarié d’une zone à risque ou en cas de contact avec une personne infectée. Il doit réorganiser le poste de travail après analyse des risques en privilégiant le télétravail. Dans le cas où le télétravail n’est pas possible, le salarié doit éviter les lieux où se trouvent des personnes fragiles. De plus, l’employeur doit supprimer toute sortie ou réunion non indispensable (conférences, meetings, etc.) et le salarié doit éviter les contacts proches (cantine, ascenseurs, etc.).

L’employeur doit consulter le comité social et économique en cas de modification importante de l’organisation du travail (article L. 2312-8 du code du travail). Le recours à la visioconférence est encouragé si nécessaire pour éviter les contacts physiques et, si l’urgence l’exige. L’employeur peut prendre des mesures conservatoires avant d’avoir effectué la consultation.

Comment mettre en œuvre le télétravail ?

Le télétravail peut être mis en œuvre lorsque l’aménagement du poste de travail est rendu nécessaire pour permettre la continuité de l’activité de l’entreprise et pour garantir la protection des salariés.
L’article L. 1222-11 du code du travail mentionne le risque épidémique comme pouvant justifier le recours au télétravail sans l’accord du salarié. La mise en œuvre de celui-ci dans ce cadre ne nécessite aucun formalisme particulier.

L’employeur peut-il restreindre l’accès du lieu de travail au salarié ?

Si l’employeur ne peut adapter le poste du salarié en vue de limiter les contacts et si le télétravail n’est pas compatible avec l’activité, il peut demander au salarié de rester à son domicile.
Le salarié peut prendre contact avec l’agence régionale de santé via leur site internet, ou la plateforme téléphonique nationale : 0800 130 000 (appel gratuit), afin qu’un médecin habilité par celle-ci procède le cas échéant à l’établissement d’un avis d’arrêt de travail correspondant à la durée d’isolement préconisée.
Si le salarié ne bénéficie pas d’un arrêt de travail délivré par le médecin de l’ARS, mais que l’employeur lui demande de ne pas se présenter à son travail, sa rémunération est maintenue et sa période d’absence assimilée à une période normalement travaillée ouvrant le bénéfice aux mêmes droits que les salariés présents dans l’entreprise.

Quelle est la situation de mon salarié placé en quarantaine ?

La mise en isolement pendant 14 jours est prescrite par le médecin de l’Agence régionale de santé pour les salariés en application du décret n° 2020-73 du 31 janvier 2020. Elle concerne les salariés en provenance de certaines zones à risques. Le contrat de travail est suspendu pendant cette période. Les droits à indemnisation du salarié sont identiques à ceux prévus en cas d’arrêt de travail.

Un salarié de votre entreprise doit garder son enfant qui fait l’objet d’une demande de respect d’une période d’isolement, quels sont ses droits ?

S’il ne dispose pas d’une autre solution de garde, votre salarié peut prendre contact avec l’agence régionale de santé via leur site internet, ou la plateforme téléphonique : 0800 130 000 (appel gratuit), afin qu’un médecin habilité par celle-ci procède à l’établissement d’un avis d’arrêt de travail correspondant à la durée d’isolement préconisée de l’enfant.

Comment puis-je adapter mon activité à la baisse ?

Le dispositif d’activité partielle peut être sollicité par les entreprises dans le cadre de circonstances à caractère exceptionnel (article R. 5122-1 du code du travail). Les salariés qui, tout en restant liés à leur employeur par un contrat de travail, subissent une perte de salaire imputable soit à la fermeture temporaire de l’établissement (ou de partie de l’établissement), soit à la réduction de l’horaire de travail habituellement pratiqué dans l’établissement en deçà de la durée légale du travail, bénéficient dans des conditions fixées par décret en Conseil d’Etat, d’une allocation spécifique qui est à la charge de l’Etat.

Quelles sont les conséquences sur le contrat de travail ?

Lorsque les salariés sont placés en position d’activité partielle, le contrat de travail est suspendu mais non rompu. Ainsi, sur les heures ou périodes non travaillées, les salariés ne doivent pas être sur leur lieu de travail, à disposition de leur employeur et se conformer à ses directives.
Le contrat de travail étant suspendu, les salariés perçoivent une indemnité compensatrice versée par leur employeur. Cette indemnité doit correspondre au minimum à 70 % de la rémunération antérieure brute et peut être augmentée par l’employeur. En cas de formation pendant l’activité partielle, cette indemnité est portée à 100 % de la rémunération nette antérieure.

Quelle compensation financière pour l’employeur ?

Pour accompagner le versement de l’indemnité, l’employeur bénéficie d’une allocation forfaitaire cofinancée par l’Etat et l’Unédic :
b) 7,74 euros pour les entreprises de moins de 250 salariés ;
c) 7,23 euros pour les entreprises de plus de 250 salariés.

Comment faire une demande d’activité partielle ?

Toutes les demandes doivent être déposées sur le portail dédié https://activitepartielle.emploi.gouv.fr/ en amont du placement effectif des salariés en activité partielle. Les demandes sont instruites sous un délai de 15 jours par l’unité départementale territorialement compétente.

Quels sont les cas éligibles à l’activité partielle ?

L’activité partielle est une mesure collective. Différents cas de figure peuvent se manifester dans le cadre de l’épidémie, en fonction desquels le périmètre des salariés pouvant être placés en activité partielle devra être ajusté.

Le décret du 31 janvier que stipule-t-il ?

Le décret* publié le 31 janvier 2020 permet l’octroi d’indemnités journalières sans délai de carence** aux personnes faisant l’objet d’une mesure d’isolement (du fait d’avoir été en contact avec une personne malade du coronavirus ou d’avoir séjourné dans une zone concernée par un foyer épidémique de ce virus et dans des conditions d’exposition de nature à transmettre cette maladie).

Ainsi, les personnes placées en isolement par précaution pour éviter un risque de propagation du coronavirus en France bénéficient d’un arrêt de travail et d’indemnités journalières pouvant aller jusqu’à 20 jours.

Les « parents dont l’enfant fait l’objet d’une mesure d’isolement et qui ne peuvent pas se rendre au travail » pourront aussi bénéficier de cette mesure « pour garder leur enfant », a précisé le ministre de la Santé.

Le décret prévoit la possibilité d’ouvrir le droit aux indemnités journalières même si le salarié ne remplit pas les conditions de cotisations pour l’ouverture de ces droits.

Attention ! Pour bénéficier de ces dérogations et être indemnisé en cas d’isolement, il faut avoir été identifié par l’Agence régionale de Santé (ARS). Car, pour être valable, l’avis d’interruption de travail ne doit pas être délivré par n’importe quel médecin, mais par celui désigné par le directeur général de l’ARS. Et c’est l’ARS qui transmet la liste des assurés faisant l’objet de ces dispositions à chaque organisme local d’assurance-maladie.

La déclaration sur Internet

« Afin de faciliter les démarches des familles et d’alléger la charge de travail » des acteurs du système de santé, « un service en ligne dédié a été créé par l’Assurance maladie, à destination des employeurs de tous les régimes de sécurité sociale (régime général, régime agricole, régimes spéciaux et travailleurs indépendants) ». Le parent concerné est ainsi invité à « solliciter son employeur », chargé de remplir le formulaire « accessible sur le site internet dédié https://declare.ameli.fr/».

Comment recruter lorsqu’on est auto-entrepreneur

Vous êtes auto-entrepreneur (entrepreneur individuel) et vous avez besoin de recruter des salariés. Vous ne savez pas quelles sont vos possibilités suivant votre statut. Soyez rassuré, vous pouvez tout à fait recruter des salariés en respectant les mêmes règles que tout entrepreneur. Pour autant, recruter ne reste pas simple pour un auto-entrepreneur.

Votre chiffre d’affaire est l’élément principal

Avant les contraintes juridiques se pose la question du chiffre d’affaires. En effet, même en atteignant le plafond du CA, vous n’êtes pas en mesure de recruter un salarié à temps plein et sur une longue durée. Dans ce cas, pensez aux missions, plus adaptées à votre portefeuille. En effet, le plafond du CA annuel d’un auto-entrepreneur est limité à 32600€ HT annuel s’il exerce une activité de service et à 81500€ s’il s’agit d’une activité de vente.

Or, le recrutement d’un salarié nécessite une trésorerie conséquente. Il ne faut pas oublier les charges patronales, les charges sociales, etc. Pour cette raison, il est vivement conseillé à l’auto-entrepreneur de se rapprocher de professionnels. Notamment, les conseillers financiers, les comptables, les juristes, etc. afin de faire le point et d’étudier ensemble la ou les solutions qui lui permettront de faire face à ses besoins. Après la clarification des diverses possibilités, des solutions restent envisageables. Pour l’essentiel, deux solutions particulières paraissent les plus adéquates pour l’auto-entrepreneur en matière de recrutement :

Recruter avec le titre emploi-service entreprise (TESE)

Le titre emploi-service

Le Titre emploi service entreprise (Tese) est un dispositif gratuit du réseau des Urssaf. Il est destiné à simplifier les formalités sociales liées à l’emploi de salariés. Mais aussi à faire gagner du temps aux employeurs dans la gestion administrative de leur personnel. L’adhésion et les déclarations s’effectuent obligatoirement en ligne à partir de la rubrique « Espace employeur« .

Dans ce cas, pour l’embauche d’un salarié en direct, de type CDD, il est recommandé d’opter pour le système TESE afin de faciliter totalement votre démarche de recrutement 

Le système TESE vous permet de regrouper et ainsi d’alléger la déclaration préalable à l’embauche, le contrat de travail, le bulletin de paie et le certificat de travail.

Comment bénéficier du TESE

Pour bénéficier des avantages de TESE, vous devez effectuer les formalités liées à l’embauche ( déclaration unique d’embauche [DUE] et contrat de travail), une déclaration pour les organismes de protection sociale qui gèrent des régimes collectifs et obligatoires comme l’Urssaf, l’assurance chômage, les caisses de retraite complémentaire et supplémentaire, l’organisme de prévoyance, la caisse de congés payés pour le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) ou la caisse interprofessionnelle de congés payés.
Si vous souhaitez recruter un salarié et que ce dispositif vous intéresse, adressez-vous directement et sans plus attendre à votre URSSAF ou au centre national de traitement du

Le Titre emploi service entreprise c’est un seul formulaire en ligne pour accomplir les formalités liées à l’embauche : déclaration préalable à l’embauche (DPAE) et contrat de travail. Une seule déclaration en ligne pour les organismes de protection sociale gérant des régimes collectifs et obligatoires: Urssaf, assurance chômage, caisses de retraite complémentaire et supplémentaire, organisme de prévoyance, caisse de congés payés pour le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) ou caisse interprofessionnelle de congés-payés, notamment pour les secteurs transport, manutention, nettoyage industrie  mais aussi pour gérer le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu et un seul règlement pour les cotisations de protection sociale obligatoire dues et pour l’impôt sur le revenu prélevé à la source si vos salariés sont imposables.

Les conditions pour faire appel à un stagiaire

Le recrutement d’un stagiaire au sein de votre auto-entreprise représente une solution très accessible à plusieurs points de vue. Néanmoins il est conseillé de vous renseigner sur toutes les conditions dictées par la convention de stage. N’oubliez pas que le recrutement d’un(e) stagiaire suppose un encadrement constituant un processus tripartite entre le stagiaire, l’école et l’entreprise.

D’un point de vue administratif, soyez tranquille, vous n’avez aucune obligation à effectuer dans le cadre de ce type d’embauche. Cela simplifie nettement l’approche et la gestion. Recruter un stagiaire est bénéfique pour l’entreprise. Outre le faible coût de la « gratification » versée au stagiaire, vous bénéficierez d’exonérations (sous certaines conditions), ce qui n’est pas négligeable en ces temps de crise.

Pour en connaître les modalités, l’auto-entrepreneur pourra trouver informations et réponses auprès de l’école de son stagiaire. Celle-ci pourra le renseigner précisément selon chaque cas de figure. Ainsi, recruter un stagiaire présente l’avantage de répondre à votre besoin sans fragiliser la pérennité financière de votre auto-entreprise.
Pour davantage de renseignements rendez vous sur le site du ministère du travail, de la solidarité et de la fonction publique. Ce dernier vous informera sur tous les points relatifs à l’emploi d’un stagiaire. Il vous permettra de comprendre son fonctionnement et les avantages qui en découlent.

A savoir !

Une gratification minimale est versée si la durée du stage est supérieure à :

  • 2 mois consécutifs (soit l’équivalent de 44 jours à 7 heures par jour) au cours de la même année scolaire ou universitaire,
  • Ou  à partir de la 309e heure de stage même s’il est effectué de façon non continue.

En dessous de ces seuils de durée, l’organisme d’accueil n’a pas l’obligation de verser une gratification. Si le montant horaire de la gratification est inférieur à 3,90 €, le stagiaire est exonéré de cotisations sociales.

Le montant versé par l’organisme d’accueil est fixé :

  • soit par convention de branche ou par accord professionnel étendus,
  • soit, à défaut, par des dispositions réglementaires. Dans ce cas, le montant minimum varie en fonction de la date de signature de la convention de stage.

La gratification est versée à la fin de chaque mois et non pas en fin de stage. Elle est due dès le 1er jour de stage, et non pas à partir du seuil des 2 mois de stage.

La gratification peut être versée de 2 manières :

  • soit en fonction du nombre réel d’heures effectuées par mois,
  • soit par lissage par mois de la totalité des heures effectuées durant le stage

La « raison d’être » de l’entreprise, moteur de croissance selon Matthieu Malige, directeur financier du groupe Carrefour

La loi Pacte permet aux entreprises de choisir une « raison d’être » en sus de leur objet social. Pour Matthieu Malige, directeur financier du groupe Carrefour, avoir préempté le thème de la transition alimentaire est une des raisons de la bonne santé du groupe.

Une croissance réalisée en accord avec des valeurs de la transition alimentaire

Grâce à une bonne connaissance du secteur retail, et des problématiques sociétales actuelles, les équipes dirigeantes de Carrefour ont choisi de préempter le sujet de la transition alimentaire. Selon Matthieu Malige, directeur financier du groupe, ce choix stratégique a permis de décupler la croissance.

Cette stratégie pour mettre en valeur les sujets qui sont chers aux dirigeants du groupe permet également de poursuivre les objectifs de satisfaction clients. Cette promesse en faveur d’une production alimentaire plus respectueuse de l’environnement est appuyée par 15 engagements : 5 engagements sur la confiance, 5 engagements sur le service et 5 engagements sur la proximité avec le client. 

Une stratégie centrée sur la réponse aux besoins des clients

Le choix de la transition alimentaire comme raison d’être est étroitement lié à un besoin croissant des clients de transparence notamment sur la composition des produits. Pour mieux comprendre comment Carrefour pouvait continuer de satisfaire les besoins de ses consommateurs, Alexandre Bompard, Président-directeur général, a annoncé que le NPS (Net Promoter Score) allait devenir un indicateur clé pour les équipes du groupe. 

L’objectif ? Gagner 15 points d’ici 2022. Matthieu Malige, directeur financier du groupe Carrefour, a salué cette décision majeure qui acte l’importance de nouvelles synergies entre le volet financier et la relation client. Pour cause, le NPS est un outil de gestion utilisé pour évaluer la fidélité des relations clients d’une entreprise. Il est corrélé à la croissance des revenus.

Préparez votre location saisonnière

La location saisonnière est une formule alléchante pour gagner de l’argent en peu de temps. Que vous choisissiez de louer votre résidence principale ou secondaire, il faut penser à tous les aspects. Le nettoyage est l’un des aspects les plus importants pour mettre votre locataire à l’aise. Vous souhaitez louer un bien à Toulouse ? Découvrez dans cet article les astuces pour bien préparer votre location saisonnière et pour savoir comment trouver une femme de ménage à Toulouse.

Qu’est-ce qu’une location saisonnière ?

De plus en plus, on entend parler du concept de location saisonnière qui était encore peu populaire il y a quelques années. Il s’agit en effet pour un propriétaire de mettre son logement en location pendant quelques mois au cours de l’année. Avant la location saisonnière n’était autorisée qu’aux personnes ayant des résidences secondaires ; aujourd’hui il est possible de mettre sa résidence principale en location. Le concept est alors plus accessible et plus de personnes se jettent à l’eau. Seulement avant de prendre l’initiative de louer votre bien, vous devez connaitre les aspects à mettre en priorité. Pour une location à Toulouse par exemple, il faudra penser à une femme de ménage à Toulouse qui rendra votre bien propre avant sa mise sur le marché.

Priorisez le ménage dans la préparation de votre location saisonnière

Erreur à ne pas commettre, vos hôtes ne doivent en aucun cas apercevoir la moindre tache sur le sol ou des déchets sur le tapis par exemple. Le ménage doit véritablement apparaitre parmi vos priorités en matière de location saisonnière. Non seulement il donne plus de vie à votre bien, mais aussi rassure le locataire qui se sent dans un environnement propre et sain. Avant l’arrivée des locataires, il faut effectuer un aménagement des pièces :

  • Sortir les poubelles ;
  • Laisser les portes et les fenêtres fermées ;
  • Débrancher les appareils électro ménagers ;
  • Videz les placards ;
  • Classer convenablement les meubles.

Trouvez une femme de ménage à Toulouse pour le nettoyage de votre bien

Avant sa mise en location, votre bien doit être impeccable côté propreté alors tâchez de trouver une personne professionnelle pour effectuer le nettoyage. Plusieurs sites d’annonces et mettent à la disposition des utilisateurs, les contacts de femmes de ménage à Toulouse. Parcourez les sites en ligne, mais pas que. Un travail bien fait est toujours recommandable. Tournez-vous vers vos contacts et consultez des personnes ayant déjà bénéficié des services de femmes de ménage à Toulouse, dans le cas d’une location saisonnière. Une recherche bien menée vous permettra de dénicher une professionnelle pour effectuer le clean up dans votre maison. 

Les étapes de préparation de votre location saisonnière

Plusieurs étapes se situent en amont de la mise en location saisonnière de votre bien. Le but est de suivre une bonne démarche pour effectuer une location fructueuse.

Faites appel à un agent immobilier

En tant que professionnel du métier, l’agent immobilier va donner une meilleure visibilité à votre bien. Il pourra effectuer de meilleures négociations, car il est plus averti des tarifs pratiqués sur le marché, de plus vous déléguez les tâches de gestion administrative et gagnez du temps. Cliquez ici pour voir comment trouver un bon agent immobilier.
https://www.agence-etoile.fr/

Recourez aux sites d’annonces immobilières

Les technologies numériques ont développé un nouveau mode de fonctionnement dans les habitudes. Les usagers recherchant des biens à louer ont plus tendance à consulter les sites d’annonces depuis leur maison ou leur lieu de service. 

Faites de belles photos représentatives

C’est certainement l’aspect premier que regarde un potentiel locataire. Plus il est mis en valeur, plus ses atouts sont valorisés sur les photos, plus vos chances de trouver preneur sont élevées.  

Les raisons de faire évoluer son business plan

L’aventure entrepreneuriale n’est pas fixée par le business plan. S’il dessine une feuille de route, il n’écarte pas les péripéties en tous genres. Cette feuille de route à l’image d’une course de bateaux fera que son navigateur va choisir d’autres options que celles qu’il avait prévues en fonction du vent, des tempêtes et parfois du calme plat. Il fera de son évolution une preuve que dans l’aventure, il est celui qui sait adapter et trouver le moyen qui le conduira à la réussite.

Vous avez établi votre business plan il y a déjà quelques années. Celui-ci comprend une étude de marché, présente votre équipe, votre produit, votre stratégie et son impact chiffré. Oui mais voilà, les prévisions que vous avez faites s’avèrent la plupart du temps différentes de la réalité. Alors pourquoi et comment le mettre le jour ?

Le business plan est un outil primordial pour l’entrepreneur. Il vous permet de présenter à vos investisseurs potentiels ou réels, votre plan de bataille. En général, il est compris entre 30 et 50 pages et fait avec précision une analyse de votre marché et définit votre positionnement par rapport à votre concurrence ainsi que les moyens qui vont vous permettre de vous installer sur votre marché. Alors pourquoi le mettre à jour ?

La connaissance de votre marché évolue

Vous connaissez de mieux en mieux votre marché. A force d’objections et de comparaisons (par vos clients la plupart du temps), votre vision du marché évolue. Ceux qui n’étaient pas vos concurrents le deviennent et inversement. Les vérités initiales peuvent s’avérer complètement fausses ou de nouveaux éléments que vous ne connaissiez pas peuvent apparaître. Mettre à jour votre business plan, vous permet de prendre en compte ces nouvelles données et de vous donner une image de votre société dans son univers. Le marché évolue également de lui-même, certains concurrents prennent un positionnement différent de celui que vous avez connu.

Votre propre positionnement aussi…

En dehors de votre marché que vous pouviez ne pas connaître parfaitement, c’est votre positionnement qui peut avoir changé. Votre meilleure connaissance du marché ou la confrontation au terrain génère souvent des modifications. Criteo qui a fait évoluer plusieurs fois son business model en est l’exemple type. Pour réussir vous devez avant tout savoir vous adaptez à votre marché et prendre en compte les éléments qui le composent ou qui l’affecte. Un entrepreneur se reconnaît par rapport à sa capacité d’adaptation à son marché.

Votre stratégie peut être modifiée

La stratégie que vous aviez prévue initialement peut évoluer. Votre connaissance du marché ou encore les nombreux tests que vous avez effectués peuvent vous conduire à prendre des décisions sur le long terme différentes de celles que vous aviez prévu initialement. Vos moyens peuvent avoir évolués de manière positive ou négative. Il vous faudra donc le prendre en compte pour faire évoluer votre stratégie de pénétration ou de développement sur votre marché. 

Vos données chiffrées s’affinent

Mais ce n’est pas tout. La réalité vous confère des chiffres plus exacts. Vous pouvez donc affiner la plupart des données. Vos projections notamment seront affectées par la confrontation terrain. Afin d’avoir une vision claire de votre développement et de prendre du recul, il est recommandé de mettre à jour votre business plan par rapport à ceux-ci. Le suivi de votre activité étant essentiel, n’hésitez pas à faire évoluer votre business plan en même temps. Avoir une bonne vision de l’évolution de son chiffre d’affaires, de sa structure de coûts… est essentielle pour piloter efficacement votre entreprise. Votre business plan reste avant tout un outil de planification et d’aide à la décision.

Un outil de communication efficace

Le business plan est avant tout un outil de communication efficace avec vos investisseurs. Il est donc primordial de le mettre à jour afin que ceux qui ne sont pas confrontés directement au terrain comprennent les évolutions et puissent s’imprégner de votre expérience. Mettre à jour le business plan vous permet de communiquer efficacement avec eux. 

Vous l’aurez compris, le business plan n’est pas un outil sans intérêt. Au-delà de simples projections destinées à convaincre des investisseurs, il vous permet de mettre à plat votre vision du marché et de définir votre stratégie par rapport à celui-ci. Outil essentiel d’aide à la décision, il vous permet de suivre les évolutions par rapport à vos prédictions. Sa mise en place reste fastidieuse mais est souvent très utile …