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Et si l’entrepreneuriat n’avait pas que des avantages ?

Pour beaucoup l’entrepreneuriat ne possède pratiquement que des avantages. On a souvent tendance à ne voir que le bon côté de la balance, en pensant à une plus grande liberté et l’absence de contraintes. Cependant, il faut être conscient que la vie d’entrepreneur « n’est pas un long fleuve tranquille ». Être son propre patron sous-entend des contraintes et risques à prendre en compte mais également des responsabilités.

Entreprendre implique un risque financier

Lancer une entreprise suppose en général d’investir a minima beaucoup de temps, et bien souvent des sommes non négligeables. Toutes ces sommes risquent évidemment d’être perdues si l’entreprise ne rencontre pas le succès. Entreprendre comprend fondamentalement un risque puisque démarrer avec 0 euro est rare : celui de perdre l’argent investi.

Contrairement aux autres métiers, il faut également prendre en compte que votre salaire peut être directement impacté par le succès ou non de votre activité. En cas de manque de trésorerie, c’est votre salaire que vous devrez couper ou vous payer avec parfois beaucoup de retard. Vous risquez également de ne jamais pouvoir vous payer le même salaire que celui que vous touchiez en tant que salarié.

A noter que certains risques ont tout de même diminué. En effet, la contrainte par corps n’existe plus ou encore que la protection du domicile principal soit quasi de mise. Auparavant, il était indispensable de constituer une société commerciale (EURL, SA, SARL, SAS…) pour bénéficier de la séparation des patrimoines privés et professionnels. L’autre solution, non sans risques, consistait à jouer sur le régime matrimonial. On n rendait le conjoint seul propriétaire des biens du couple. Cette problématique a été notamment résolue depuis la Loi Dutreil qui permet de réaliser une déclaration d’insaisissabilité par les créanciers professionnels de la résidence principale, devant un notaire (cette démarche n’est pas rétroactive).

La fin de la tranquillité d’esprit

Lorsque l’on entreprend, il devient très difficile de séparer le temps professionnel du temps privé. Il y a toujours un nouveau défi. A défaut, vous aurez toujours tendance à lancer quelque chose de nouveau ou à prendre de l’avance. Il faut noter que l’entrepreneuriat rime souvent avec difficulté à se déconnecter, concrètement (smartphone allumé, boîte e-mail professionnelle ouverte même le dimanche, etc.).

Entreprendre induit aussi la prise en charge de lourdes responsabilités à assumer. Lorsque l’entreprise grandit, il faut parfois embaucher et choisir les personnes avec qui l’on va travailler, action pas forcément aisée. Vous prenez en quelque sorte la responsabilité de leur avenir. En effet, c’est vous qui déterminez l’orientation de l’entreprise. Ce sont vos choix qui mèneront l’entreprise à la réussite ou non, même si ce n’est pas le seul facteur. Ainsi, c’est aussi risquer de devoir licencier, à un moment donné. 

Un risque social

Ce risque peut également nuire à vos relations. Il faut noter que dans la plupart des cas, les entrepreneurs sollicitent leurs familles et leurs amis lors de la création d’entreprise pour constituer le capital.  La question à se poser est : Que se passera-t-il si vous vous révélez incapable de rembourser vos dettes ?

Aussi, il faut compter que, dans un premier temps du moins, le statut de dirigeant implique souvent une diminution de salaire. Votre capacité financière diminue. Votre statut peut ainsi apparaître comme un risque par le banquier par exemple ou encore apparaître comme moins fiable.

A prendre en compte également que votre quotidien change autant monétairement que dans votre emploi du temps. par conséquent, le risque social est réel. Vous aurez moins de temps pour vos amis ou votre famille. Il n’y a qu’à voir le nombre de couples qui se séparent pour comprendre que créer son entreprise impacte directement votre entourage.

De l’administratif en voilà

Parmi les difficultés classiques de l’entrepreneur, on compte la complexité des démarches administratives et les difficultés à gérer sa trésorerie. Faire ses comptes, déclarer ses revenus, gérer sa protection sociale, ce sont autant de tâches complexes, prenantes et généralement stressantes qui vous reviennent. Si vous n’aimez pas l’administratif, attendez-vous à subir l’entrepreneuriat.

Une protection sociale à gérer soi-même

Si dans certaines situations, le dirigeant possède le statut de salarié, il est dans la plupart des cas un travailleur non salarié (TNS). Il est souvent mis en avant que les cotisations sociales soient moins élevées que celles des dirigeants recevant une fiche de paie tous les mois. Cependant, il faut bien prendre en compte que la protection octroyée à ces TNS est moins qualitative.

En effet, les cotisations ne permettent pas d’être indemnisé en cas d’accident du travail, de maladie professionnelle, ou bien sûr de chômage résultant de la cessation d’activité. Cela peut se révéler particulièrement problématique dans les métiers comportant un risque important, comme ceux du bâtiment. Aussi, certaines prestations sont également subordonnées à l’ancienneté dans l’activité. Il faut compter, par exemple, un an d’affiliation pour pouvoir bénéficier des compensations en cas de maladie ou de maternité et le délai de carence est toujours de 7 jours pour un arrêt maladie.

Il existe néanmoins des solutions pour y remédier. Les cotisations obligatoires étant plus basses, il semble nécessaire d’épargner au moins une partie des sommes économisées pour ensuite les placer dans des assurances volontaires, privées ou non. Il est possible de s’assurer volontairement auprès de la Sécurité Sociale pour se protéger des risques liés aux accidents du travail et maladies professionnelles. Tout ce qui est versé dans des assurances complémentaires destinées à couvrir les aléas comme la vieillesse, la santé, la maternité, l’invalidité-décès, est déductible de votre revenu professionnel.

Autre alternative pour ceux que ces inconvénients rebutent. Vous pourrez aussi choisir un statut salarié (gérant minoritaire de SARL, de SAS…), ce qui vous permettra de contourner ces problèmes.

Comment rédiger une carte de vœux ?

Déjà le 22 décembre et vous n’avez pas commencé ! Certes, vous êtes très occupé par les derniers exercices comptables, par les grèves qui perturbent la présence de vos salariés et leur motivation mais vous ne devez pas oublier et vous en avez certainement l’expérience les carte de vœux sont essentiels pour consolider les liens. Pour retenir l’attention, il vous faudra faire preuve de créativité.

Vous y êtes, vous avez décidé d’envoyer une jolie carte de voeux, vous avez le stylo à la main ou bien vous avez les doigts posés sur votre clavier. Le moment est venu de chercher l’inspiration. Ne brûlez pas les étapes et suivez quelques conseils qui vous aideront à rédiger avec brio votre carte de vœux !

Les questions essentielles : à qui l’envoyer ? Qui ne pas oublier ?

Certains s’isolent pour réfléchir mais pour n’oublier personne, vous pouvez créer un moment convivial dans votre entreprise et dresser ensemble la liste des destinataires. Vous verrez que la cohésion portera ses fruits en 2020.

Alors :

  • Les personnes qui vous ont soutenues en 2020 et même peut-être depuis la création de votre entreprise : une carte de vœux exprimant des remerciements sera la bienvenue pour renforcer des liens parfois distendus.
  • Les personnes qui ne sont plus dans votre environnement actuel : vous avez déjà travaillé avec eux mais vous n’avez pas eu de nouvelles commandes depuis quelques temps. C’est le bon moment de leur rappeler votre existence et de renouer avec eux.
  • Les partenaires : le véritable atout pour votre société, ce sont eux qui vous soutiennent. N’hésitez pas à les remercier eux aussi. La reconnaissance est la clef pour de futurs projets.
  • Les futurs clients :  vous êtes aux prémices de votre relation, alors la carte de vœux est toute indiquée pour tisser des liens.
  • Vos collaborateurs, à ne jamais oublier.
  • Vos business Angels et ceux qui vous ont recommandé auprès des clients.
  • Les personnes que vous avez rencontrées dans des salons, des conférences : regardez vos cartes de visites et mails…

Alors oui cet exercice demande du temps et de se poser pour qu’il ne soit pas chronophage dès le début de l’année. Faites-vous un pense-bête en notant au fur et à mesure les noms. De plus, profitez de l’opportunité, l’envoi des cartes de vœux vous conduira à mettre à jour votre base de contacts mais aussi à réaliser un tri sélectif dans les adresses obsolètes.

Quelques conseils

Dans la vie professionnelle, évitez de parler de la santé et de bonheur. Vous pouvez, tout simplement, souhaiter une douce année, une année florissante, féconde, colorée. N’hésitez pas à utiliser des mots tels que partage, ambition, défis, aventures, initiatives…

S’il est recommandé d’envoyer vos vœux la première quinzaine de janvier en France, dans les pays anglo-saxons, vous devez l’envoyer dès le mois de décembre. En tout cas, veillez à les envoyer avant la fin du mois et pour le reste du monde, ayez la délicate attention de vous intéresser aux habitudes de chaque pays… Vos partenaires y seront sensibles.

Veillez également à bien vous relire pour ne pas laisser passer des fautes d’orthographe ou d’accord.

Quelques exemples types…

Personnaliser chaque message fait partie de votre priorité. Vous pouvez donc puiser et vous inspirer dans les quelques messages pour ensuite apporter à celui que vous choisirez une nuance plus personnelle et originale :

  • « Toute l’équipe de… tient à vous remercier pour la confiance que vous lui accordez et vous souhaite bonheur et réussite dans tous vos projets ».
  • « Toute l’équipe de …vous remercie de votre confiance et vous présente ses meilleurs vœux de santé et de réussite pour l’année 2020 ».
  • « Que notre collaboration perdure en cette Nouvelle Année ! »
  • « Nous vous souhaitons (Je vous souhaite) d’atteindre vos objectifs. Bonne et heureuse année ! »
  • « Que cette nouvelle année voit s’accomplir vos rêves et réussir vos projets ! » « Que l’année 2020 vous apporte le bonheur et la réussite, le succès dans vos projets et l’accomplissement de vos rêves ».
  • « Toute l’équipe de … vous transmet ses vœux les plus sincères pour la nouvelle année ».
  • « Cher M. X, nous vous souhaitons (je vous souhaite) bonheur, joie et prospérité pour la nouvelle année, en espérant continuer à vous accompagner dans vos projets ».
  • « Nous vous souhaitons (je vous souhaite) une année à venir pleines de promesses et de succès. » 
  • « (Notre société) (Je vous remercie) vous remercie de votre confiance et vous présente ses meilleurs vœux pour l’année 2020. »
  • « (Notre société) et son équipe vous remercient de votre fidélité et vous présentent leurs Meilleurs Vœux de bonheur, santé et réussite à l’occasion de cette nouvelle année. »
  • « (Notre société) vous présente ses meilleurs vœux pour l’année 2020 ! »
  • « Toute l’équipe vous remercie de la confiance que vous lui avez renouvelée
  • et vous souhaite une bonne et heureuse année. »
  • « (Notre société) vous présente ses meilleurs vœux pour 2020. »
  • « (Notre société) vous remercie de la confiance que vous lui accordez et vous présente ses meilleurs vœux pour la nouvelle année. »
  • « Pour cette année 2020, je vous souhaite de vibrer pour des projets enthousiasmants et de les voir couronnés de succès. » 
  • « (Notre société) vous remercie de votre confiance et vous présente ses meilleurs vœux pour l’année 2020. »
  • « Nous faisons un vœu… pour que tous les vôtres se réalisent ! Bonne Année 2020 ! »
  • « Que cette nouvelle année déploie vos talents pour réaliser tous vos projets. » 
  • « Notre collaboration ainsi que votre fidélité sont la clé de notre réussite. »
  • « Que la nouvelle année 2020 soit synonyme d’évasion et de succès. »

Encore une fois, rien ne vous empêche de personnaliser vos vœux. Cela ne pourra que toucher vos destinataires et marquer leur esprit ! À vos stylos mais surtout à votre imagination !

Quelques conseils pour gérer sa colère au travail

La gestion de la colère au travail joue un rôle important au sein de la vie de l’entreprise. Ce sentiment peut affecter autant les dirigeants que les subordonnés. Elle risque de compromettre l’harmonie existante et l’ambiance générale de l’entreprise. La mésentente avec vos collaborateurs risque de provoquer des conséquences néfastes sur la production et peut perdurer sur le temps. De ce fait, la maîtrise de sa colère s’impose. 

La colère : un signe de faiblesse

Il faut réaliser que manifester une colère excessive à ses subordonnés ne constitue en rien une preuve d’autorité mais une preuve de faiblesse. Dans la majorité des cas, la colère survient car il existe une distorsion entre vos attentes et ce que la personne produit ou doit produire. 

Il s’agit en réalité du fait que vous n’arrivez pas à concilier la réalité avec vos prévisions. Cela provoque un écart considérable entre dirigeant et subordonnés se trouvant dans une situation d’incompréhension générant d’importantes mésententes notamment quand le salarié pense donner le meilleur de lui-même.

Pour éviter cela, le dirigeant doit essayer de comprendre que lui ou ses subordonnés ne peuvent pas tout gérer, notamment les imprévus. Savoir accepter les défauts ou la non atteinte des objectifs par les collaborateurs demeure le meilleur moyen pour limiter les colères excessives. Dirigeants et salariés constituent tous deux des êtres humains. Ils peuvent commettre des erreurs et détenir de nombreux défauts (lenteur, mauvaise foi, manque de savoir-vivre…). Et au final, si cela ne marche pas, c’est surement parce que vous avez quelque part mal fait quelque chose ? 

Comment maîtriser sa colère au bureau ?

Gérer sa colère ne signifie pas qu’il ne faut pas se mettre en colère. Même si vous êtes contrarié, il ne faut pas hésiter à montrer ses émotions, mais en les maîtrisant.

Se recentrer sur soi

Se mettre hors de soi au bureau ne constitue pas la meilleure manière de montrer son mécontentement. À la connaissance d’une nouvelle troublante et désagréable, il convient de prendre une bonne respiration avant de manifester une réaction quelconque. Dans le cas où la situation risque de dégénérer, il faut relativiser en sortant de la situation conflictuelle et en vous demandant si les conséquences sont si importantes que cela. Il n’y a pas mort d’homme et vous aurez largement oublié cet évènement dans deux ans alors pourquoi vous prendre la tête ? Cherchez plutôt les solutions ! 

Les solutions diplomatiques

Pour gérer sa colère au bureau, il existe des solutions diplomatiques. Pour cela, il suffit de prendre un peu de recul et considérer les choses en dehors de l’affectif. Une approche objective permet d’enlever la part émotionnelle : présenter les faits, partager ses émotions de sorte à faire sortir sa colère de manière plus pacifique, proposer des solutions et surtout de mettre en place de nouvelles stratégies pour éviter la répétition de certaines circonstances, sources de la colère. Les erreurs sont courantes mais doivent avant tout servir d’apprentissage.

Amortir le choc

Cela exige énormément de compréhension et de considération d’autrui. Il convient de distinguer l’acceptable de l’inadmissible tout en restant zen. Dans le cas où les circonstances vous accusent, il faut assumer. Dans le cas contraire, il ne faut pas hésiter à se justifier poliment et avec diplomatie. 

Il s’agit également de réaliser que vous êtes le chef d’entreprise et que c’est votre rôle de rassurer vos équipes ou de faire en sorte que tout se passe bien. Ce n’est pas en hurlant que vous allez résoudre le problème alors autant vous remettre en question et réaliser que vos salariés ne seront que plus productifs si l’ambiance reste bonne. Vous ne pouvez pas être celui qui pourrit l’ambiance. 

Exprimer ses émotions

La colère demeure constructive dans une relation, que ce soit entre collaborateurs ou entre dirigeants et subordonnés. L’harmonie de la relation au sein d’une entreprise repose sur la confiance et le partage. Ainsi, il ne faut pas hésiter à exprimer ses émotions en évitant de les refouler. Les plus optimistes arrivent à transformer leur colère en énergie positive leur permettant d’assurer une vie plus sereine au bureau.

Exprimer son mécontentement sans s’emballer reste un exercice difficile mais il convient de ne pas trop accumuler. Plutôt que de laisser la mayonnaise montée, autant dire très rapidement que cela ne vous plait pas. 

Commercialiser un nouveau produit : comment faire ?

Lancer un nouveau produit quand on a déjà une activité n’est pas une action aussi facile que l’on pourrait penser. Même si l’on suppose qu’il va nous offrir de nouvelles opportunités et une croissance du chiffre d’affaires, le lancement n’est jamais sans risques. Les difficultés auxquelles les entreprises sont confrontées sont de natures diverses, et bien souvent, des obstacles se présentent. Le premier : une communication inappropriée vers les clients qui ne s’intéressent pas au produit. Mais comment faire pour commercialiser un nouveau produit ? 

Anticiper avec l’étude de marché

La vente d’un nouveau produit est un challenge. Comme pour tout lancement de produits, l’entreprise doit mener une étude de marché afin de vérifier que le produit répondra à un besoin. Il s’agit de positionner le produit, de connaître ses consommateurs mais également d’avoir les éléments qui vous permettrait de les séduire. Autre point essentiel de cette étude de marché : analyser les nouvelles tendances ou encore la concurrence qui ne sera pas forcément la même d’un produit à un autre.

L’étude de marché sert parfois de moyen de promotion d’un produit puisque vous pouvez trouver par ce biais vos premiers « early adopters » dont certains peuvent attendre impatiemment la sortie de votre produit grâce à votre présentation alléchante. 

Bien sélectionner le prix pertinent du produit

Avant de présenter le produit sur le marché, les stratégies de tarification pour le produit doivent être prêtes. Il ne s’agit pas de donner un prix aléatoire en fonction de votre ressenti mais bien de connaître le prix qui correspond à l’image que vous voulez donner à votre produit, aux capacités financières de vos futurs acheteurs mais également qui vous permettent de réaliser une marge suffisante. Encore une fois, l’étude de marché et une analyse approfondie seront vos meilleurs atouts. 

Bien analyser sa cible

Avant de vendre le produit, il est important pour l’entreprise d’appréhender le marché qu’elle veut cibler. Il ne s’agit pas de toucher tout le monde mais de comprendre qui est votre cœur de cible, autrement dit ceux qui achèteront en priorité vos produits. 

Les erreurs en la matière sont courantes et il n’est pas rare de voir certaines communications complètement inadaptées être diffusées lors d’un lancement de produit. Cette étude n’est pas aussi facile à mettre en place que l’on pourrait penser car les typologies de clients sont nombreuses. Vous devez au maximum affiner votre étude et vous intéresser aux goûts, préférences et dégoûts. 

Si cette information est utile en termes de communication, elle l’est également aussi pour déterminer la façon dont le produit doit être vendu.

Etablir une stratégie de communication

La communication est souvent un élément déterminant lors de la sortie d’un produit. Il faut dire que si personne ne sait que vous lancez votre produit, vous risquez fort de ne jamais rien vendre. En réalité, Il ne suffit pas d’avoir le meilleur produit pour qu’il se vende tout seul. Il faut avant tout communiquer et aujourd’hui grâce aux réseaux sociaux, nous avons de nombreux moyens à notre disposition.

Pour communiquer, vous devez déjà bien cerner votre cible mais aussi savoir l’image que vous souhaitez donner à votre produit et avoir créé une identité en amont. Vous devez étudier chaque support de communication (internet, télévision, médias papiers, publicité sur téléphone, réseaux sociaux…) afin d’en déterminer la pertinence et la cohérence. 

Gérer son trac pour une meilleure communication

La prise de parole en public peut provoquer une certaine dose de stress chez l’orateur. Selon une étude, chaque prise de parole augmente le rythme cardiaque et le battement du cœur peut excéder les 100 pulsations par minute. En même temps, le taux d’adrénaline croît. Ces réactions génèrent des manifestations extérieures : bouche desséchée, voix plus aiguë, constipation, gargouillement de l’estomac, nervosité, tremblements émanant de certaines parties du corps… Gérer son trac permet d’appréhender ces réactions qui risquent gravement de compromettre la capacité de communication d’un individu. 

Identifier les craintes / Banaliser l’exercice

Pour résoudre facilement le problème de trac, il demeure indispensable de déterminer son origine. Il provient principalement de la peur des regards d’autrui et des réactions de l’auditoire, d’un manque de confiance en soi… Dans une bonne autre partie des cas, il s’agit de la pression que l’on se met soi-même à réussir l’exercice. La véritable question demeure : est-ce que l’exercice est si important que cela ? Vous ne risquez pas votre vie lors d’une présentation orale et votre image ne sera pas écornée comme cela en cas de manquement. Prenez l’exercice comme un jeu et non comme un enjeu majeur. Vous devez éviter de vouloir satisfaire toutes les attentes de son auditoire et reconnaître que nul n’est parfait !

Apprendre à gérer les trous de mémoire

Dans la majorité des cas, le trac se manifeste par le trou de mémoire, la perte du fil du discours… À chaque manifestation de trac existe une voire plusieurs solutions. Ainsi, si l’orateur fait souvent l’objet de trous de mémoire, il doit préparer des fiches contenant les points essentiels de son discours sans oublier les détails les plus importants ou encore il peut s’appuyer sur une préparation power point par exemple. Pour pallier le problème lié au manque de confiance en soi, l’orateur peut également se mettre dans des conditions optimales et s’assurer une tenue vestimentaire impeccable par exemple. 

Décontracter le corps

Le stress induit la contraction des muscles qui favorise le mal-être de l’orateur. Ainsi, avant de commencer le discours, il lui faut se décontracter. Quelques exercices de respiration permettent d’éliminer la montée d’énergie bloquante. La prise de parole provoque certaines réactions du corps favorisant le blocage de la respiration. De ce fait, le cerveau n’est plus alimenté en oxygène, ce qui génère l’arrêt des fonctions intellectuelles. Ainsi, la décontraction du corps demeure indispensable pour éviter le blocage de la respiration. Eviter de commencer votre présentation les bras croisés et vous concentrer sur cet élément pourrait vous éviter de faire monter la pression trop fortement. 

La préparation intellectuelle 

Que ce soit sur le plan moral ou intellectuel, la préparation constitue une étape cruciale. Mentalement, l’orateur doit s’armer d’un état psychique positif. Tout ce que vous préparez vous rassure sur les aléas. Vous devez considérer votre auditoire comme un allié ou un partenaire de jeu. Un orateur se préparant intellectuellement assure son discours à 75 %. Cela consiste à analyser les caractéristiques du public, à déterminer la manière idéale de s’adresser à lui, à préparer le sujet du discours de façon très détaillée ou encore à préparer une accroche percutante…

S’exercer régulièrement

L’exercice contribue incontestablement à favoriser la lutte contre le trac. Il faut constamment essayer de se mettre en situation. L’orateur dispose de nombreuses alternatives : demander l’heure ou la direction à un inconnu dans la rue, solliciter l’aide d’un proche pour enrichir son sens de communication et de relation publique, s’exercer devant le miroir en réalisant une simulation… Pour assurer l’efficacité de l’exercice, il faut surtout éviter de repousser ses prises de parole. L’attente favorise le trac, car il augmente l’anxiété.

Mettre des amis dans le public

Avoir un visage amical dans l’assemblée peut vous permettre de vous mettre dans de bonnes conditions. Vous n’êtes plus face à un public inconnu mais devant un ami à qui vous racontez votre présentation. Demandez-lui de se mettre dans une zone visible de l’assemblée afin de pouvoir la chercher du regard pendant votre intervention. Elle pourra également vous faire des retours sur ce que vous pouvez améliorer par la suite ou encore les phrases les plus pertinentes qui ont accroché votre public. 

Les professionnels en la matière recommandent la pratique de la visualisation qui consiste à approfondir l’analyse de la crainte. Cet exercice exige énormément de concentration et requiert une grande volonté de lutter contre le trac. Il s’agit de réaliser une simulation du trac afin de découvrir les réactions du corps en présence d’une telle situation.

Employer un ami : bonne idée ?

La tendance naturelle en matière de recrutement des premiers salariés consiste à s’adresser à son réseau de proches. Employer un ami, qui peut sembler judicieuse à la base, peut s’avérer délétère. Zoom sur les avantages et inconvénients de cette solution.

Les avantages à employer un ami

Vous le connaissez bien

Connaître les qualités professionnelles de votre ami ou les qualités personnelles d’un futur salarié représente un avantage indéniable pour vous. Méfiez-vous cependant de ce que la personne pense d’elle-même ou de ce qu’elle vous a raconté à titre amical. Elle n’est pas forcément très objective et vous ne la cernez pas forcément sur le plan professionnel. Ainsi, ce n’est pas forcément parce qu’il est très jovial dans sa vie privée qu’il est forcément un bon professionnel ou se comporte de la même manière en entreprise.

Il peut vous fournir des retours quand vous n’êtes pas là

En tant qu’ami, il aura aussi tendance à vous fournir des informations qui ne seront pas officielles. Quand vous n’êtes pas là, il pourra vous informer des personnes qui ne font rien, dissipent les autres, râlent dans votre dos ou encore tentent de liguer les autres salariés contre vous. Il pourra aussi vous transmettre les différents griefs justifiés des collaborateurs à votre encontre pour vous permettre de vous améliorer.

Une rupture qui peut se trouver facilitée

En cas de non correspondance par rapport au poste, de désaccord ou de difficultés rencontrées par l’entreprise, la rupture peut s’en trouver facilitée même si rien ne vous le garantit. Votre ami aura peut-être tendance à vous laisser plus de marge qu’à un employeur lambda sur ses droits. Conscient de la difficulté de la situation qui n’est ni facile pour vous ni pour lui, il pourrait choisir de ne pas vous faire un procès par pure vengeance ou à ne pas être tatillon sur de petites erreurs de votre part.

Le fait qu’il sera plus respectueux des règles de l’entreprise

En tant qu’ami, il se conformera (en principe) plus facilement aux règles de l’entreprise, comprenant l’importance pour vous si vous lui expliquez ce qu’elles représentent à vos yeux. Mieux, il pourra même inciter ses collaborateurs à les respecter également et montrer lui-même l’exemple. Il pourrait devenir rapidement un porte-parole efficace surtout s’il est apprécié.

Il donnera le maximum en principe

Employer un ami revient d’abord à travailler avec une personne de confiance. Consciente de votre situation, la personne peut faire en sorte de donner le maximum pour faire décoller votre entreprise. Il pourrait chercher à faire grandir votre boite sans regarder vraiment ses horaires, ni se plaindre des efforts supplémentaires qu’il devra fournir pour vous aider.

Il reste plus sympathique de travailler avec un ami

Travailler avec des amis, quoi de mieux ! L’ambiance s’en trouvera positivement affectée et votre proximité avec vos salariés pourrait se renforcer. Ceux-ci pourront voir une autre facette de votre personnalité qui s’exprimera au contact de votre ami et pourrait vous rendre beaucoup plus sympathique.

Les inconvénients à employer un ami

Perdre un ami en licenciant

Les conflits demeurent une banalité dans l’entreprise. En dehors même de ce cas, les contraintes économiques ou encore l’inadéquation par rapport au poste pourraient entraîner une séparation (licenciement) avec votre ami. Cela peut générer des conflits et votre ami qui vous connaît, à l’inverse, pourra utiliser des éléments que les autres salariés ne connaissent pas contre vous. Perdre un ami est déjà difficile dans ce genre de cas alors vous retourner contre lui…

Les rapports amicaux peuvent être faussés 

Une fois votre ami embauché, vous devenez techniquement son patron. Il se peut que votre rapport avec lui soit modifié de ce fait et que vous ne cherchiez plus trop à rencontrer celui que vous voyez tous les jours. De plus, à force de le fréquenter, il se peut que vous ne le supportiez plus… Ce qui à petite dose peut être agréable, peut devenir très pesant à dose quotidienne.

Les rapports professionnels peuvent être plus difficiles

Imposer les règles de votre société à votre ami peut s’avérer une tâche difficile si celui-ci ne comprend pas qu’il n’a pas de passe-droit. Il peut d’autre part chercher à jouer sur l’affect pour éviter d’y être soumis. Ceci peut engendrer des jalousies, nuire à votre ambiance d’équipe et à terme mettre à mal votre autorité. Attention !

Il peut communiquer des infos personnelles

Si vous cherchez à être discret sur votre vie personnelle, votre salarié pourra parfois révéler des informations personnelles qui pourraient nuire à votre image en tant que patron. Une anecdote sur une soirée trop arrosée, des bêtises que vous aviez faites quand vous étiez salarié ou encore et tout simplement un récit détaillé de vos défauts peut rapidement vous décrédibiliser. Prenez soin de l’avertir sur ce point avant votre collaboration ou vous pourriez en payer les conséquences.

Vous pouvez être décrédibilisé

Le recrutement d’un ami pourrait vite tourner au vinaigre si certains de vos collaborateurs estiment que ce recrutement n’est pas le meilleur. Certains peuvent estimer que vous auriez pu faire mieux en recrutant d’autres profils qui correspondaient mieux notamment si celui-ci s’avère peu compétent. Même si faire appel à votre réseau est une facilité, votre DRH peut trouver malvenu que vous lui imposiez un profil qu’il corresponde ou non au poste.

Avoir un ami en tant qu’employé a ses avantages mais aussi ses inconvénients. A vous de bien prendre en compte les pour et les contre avant de vous lancer dans ce recrutement

Quand entrepreneur rime avec menteur…

Lorsqu’on lance son business, il faut parfois recourir à des procédés quelque peu discutables et certains ont une tendance à mentir. Bien sûr, certains vous répliqueront « impossible que j’ai recours à ce genre de choses ». Cependant, voici le top 3 des mensonges de l’entrepreneur …

1) « Ces estimations représentent une moyenne basse »

Il faut bien l’avouer, au lancement de son entreprise, l’entrepreneur n’a aucune idée de ce que donneront les ventes à l’avenir. Alors on crée un chiffre que l’on juge « crédible » mais aussi suffisamment élevé pour attirer l’attention des investisseurs. Il faut le constater : Dans 90% des cas l’entrepreneur n’atteint pas ses « projections basses ».

Ce mensonge se hisse brillamment à la première place tant il demeure récurrent dans la bouche des nouveaux entrepreneurs. Et pour cause, il est quasiment impossible de passer à côté car vous n’êtes parfois juste pas objectif. Certes, votre étude de marché vous donne une indication mais elle est souvent là pour montrer votre sérieux, montrer que le marché à un potentiel et n’en dit pas plus. Il est logique de dire aux investisseurs « vous voyez ce chiffre d’affaires attractif là, c’est vraiment si tout se passe mal, dans le meilleur des cas nos bénéfices seront bien plus importants. Les chiffres peuvent en attester ! »

2) « La force de notre entreprise, c’est avant tout l’expérience de son équipe »

« L’expérience de son équipe », sans rire ? Vous qui, après avoir monté votre boite, avez choisi vos collaborateurs parce qu’il s’agissait d’amis avec qui vous passiez vos soirées à écumer les bars lorsque vous étiez étudiants ? Ces mêmes personnes qui n’ont jamais mis les pieds dans une entreprise autrement que dans le cadre de stages et avec qui vous n’avez jamais vraiment travaillé. De surcroît, une équipe qui n’a probablement que peu d’expérience dans l’entrepreneuriat.

Pour autant, il n’y a pas de quoi s’indigner, vous n’alliez quand même pas dire la vérité et ruiner vos chances par la même occasion lors d’une levée de fonds par exemple. Il vaut mieux mettre en avant les compétences professionnelles que les raisons qui vous ont poussé à choisir votre associé. 

Les clients et les financeurs sont rassurés par l’expérience alors il est naturel d’être tenté d’enjoliver un peu les choses. Attention cependant à ne pas se faire coincer, le risque est grand. Ils peuvent creuser et vous risquez d’être rapidement découvert. Même si vous avez peu d’expérience, vous avez certainement tout de même des qualités qui intéressent les investisseurs et des exemples qui en attestent, mieux vaut se baser dessus. 

3) « Nous avons déjà plusieurs clients et d’autres sont en passe de signer »

Sur la deuxième marche du podium, le fameux mensonge sur ses clients. Tout entrepreneur passe par l’étape où il est en discussion avec plusieurs prospects mais n’a encore conclu de contrat avec aucun d’entre eux.

Il s’agit certainement d’un des mensonges les plus courants, et au final, il se comprend. Vous n’avez pas encore de clients et tous vos prospects vous demandent avec qui vous avez déjà travaillé… Et il en faut bien un parfois pour amorcer la pompe. Vous leur répondez alors sans sourciller que les premiers contrats viennent d’être signés alors que ce n’est pas le cas du tout.

Ce mensonge rate la première place de peu mais n’a pas démérité pour autant. Il a encore de beaux jours devant lui.

Si vous avez d’autres mensonges en tête capables de bouleverser la hiérarchie, n’hésitez pas à les partager avec nous !

Savoir gérer son stress pour améliorer les conditions de travail

Pourquoi tant d’hommes (et de plus en plus de femmes) managers et dirigeants d’entreprise voient le stress comme une chose normale et même nécessaire sans se rendre compte du danger qu’il représente s’il n’est pas maîtrisé ? Comment savoir gérer son stress pour améliorer les conditions de travail ? Découvrons-le ensemble !

Pour la majorité, il s’agit de décideurs, de chefs d’entreprise pour lesquels le stress est le carburant indispensable leur permettant de tout supporter : respecter les délais, tenir leur engagement et conduire tout droit au Graal de la réussite professionnelle. Cependant, un environnement stressant peut, à la longue, non seulement handicaper le dirigeant mais aussi détériorer lentement les relations avec ses équipes. Le stress peut être certes un booster mais peut impacter durablement la productivité de l’entreprise. Alors, attachez vos ceintures, voici quelques clés pour ne plus vous laisser dominer par le stress.

Réalisez que vous êtes accro au Stress !

Si le stress est une réaction normale qui permet de se surpasser, le stress chronique lui n’est en aucun cas bénéfique quoi que vous en disiez ! Il crée une atmosphère de pression au travail et nous épuise, joue sur notre mémoire, altère la qualité de notre sommeil et nous rend plus fragile face aux agressions.

Les conséquences ne s’arrêtent pas à la sphère professionnelle car il crée également des tensions au sein de votre famille et dans vos relations amicales. En fait, même si vous êtes accro à son adrénaline en tant que manager, indépendant, pilote d’élite, PDG ou dirigeant d’une start-up, le stress au quotidien n’est tout simplement pas bon pour vous et vos salariés.

Pensez à ralentir votre vitesse de pointe !

Trouver son équilibre, être heureux, se faire plaisir et être solidaire sont au final les meilleurs outils de productivité qui existent au monde. Et vous savez quoi ? Ils sont gratuits…

Vouloir toujours être dans l’accélération est le meilleur moyen de ralentir. Véritable stratégie gagnant/ gagnant : ralentir ! Vous verrez que votre sommeil s’améliorera, votre taux de cortisol (hormone de stress) diminuera et avec lui beaucoup de vos problèmes de santé et d’anxiété. Plus vous serez engagé dans ce type d’action, plus vous pourrez les mettre en place au sein de vos équipes. Un nombre surprenant de dirigeants ne croit toujours pas aux liens entre le cadre de travail, la productivité et le bonheur.

Les témoignages de chefs d’entreprises démontrent que les instants de repos sont pourtant fondamentaux en matière de bien-être, d’engagement des salariés et de productivité. Evidemment les résultats ne sont pas forcément quantifiables immédiatement. Mais en quoi cela peut-il faire du mal à votre entreprise, ou est-ce que cela pourrait faire du bien à vos salariés ?

Soyez fier et heureux de ce que vous faîtes !

Ayez une vision globale : plutôt que de focaliser votre inquiétude et votre stress sur les petits détails du quotidien ! Assurez-vous de prendre le temps de vous concentrer sur la façon dont votre travail contribue à créer quelque chose de plus grand que la production journalière ou les prévisions financières. A force de vous focaliser sur les tâches quotidiennes, vous en oubliez que votre objectif est bien plus ambitieux et qu’il nécessitera davantage d’endurance que de vitesse.

Soyez fier et heureux de ce que vous faites (satisfaction d’un client, solution à un problème, salarié content, valeurs en accord avec vos ambitions…). Prenez conscience de ce qui fonctionne dans votre entreprise et mettez-le en avant chaque jour. Il est souvent plus facile de se concentrer sur les erreurs, les défauts, les retards ou les difficultés, plutôt que d’axer son regard sur ce qui marche bien. Vous pouvez aujourd’hui décider de noter toutes les choses qui fonctionnent et de les partager avec votre équipe (sans oublier de féliciter vos collaborateurs, qui ont besoin comme vous, de reconnaissance).

Donnez l’exemple…

Les moments de pause ou déjeuners se transforment-ils systématiquement en réunion de travail ? C’est le signe que vous transmettez votre stress et que vous contaminez tout le monde. Du coup, alors que cet instant aurait pu être un moment de détente, vous êtes sous tension dès le début de l’après-midi et vous le transmettez à tout le monde.

A partir de demain, ne laissez plus la conversation déraper vers le travail… Engagez les discussions avec vos managers et vos salariés sur des sujets qui touchent aux valeurs de l’entreprise ou encore à ce qu’ils ont fait le week-end. Si certains vous regardent comme si vous reveniez de Mars, permettez-leur de s’exprimer, de les embarquer dans votre vision long terme et non sur le travail du quotidien.

Vous verrez au fil du temps vous allez influencer le sentiment d’appartenance de vos collaborateurs à votre entreprise, ces moments deviendront riches de partage et rechargeront vos batteries pour toute la journée. Il suffit juste de ralentir un peu pour parfois accélérer.

Comment bien réussir sa prestation orale

Stress et panique vous gagnent avant de commencer votre intervention ? Vous vous rendez simplement compte, malgré un sujet que vous jugiez intéressant, que votre public baille, le regard perdu dans le vide. Éviter ce type d’incident est pourtant plus simple qu’il n’y paraît. Entre préparation, exercices et conseils…, voici notre guide pour devenir un excellent orateur.

Bien se préparer avant de monter sur scène

La préparation constitue l’étape basique et essentielle de votre prestation. Sauf être un pro de l’improvisation, une intervention se prépare. Il s’agit de commencer par savoir qui vous voulez convaincre et surtout de déterminer le ou les messages que vous souhaitez délivrer. Inutile de multiplier les messages. En effet, votre auditoire n’en retient rarement plus de trois. Il s’agit donc d’abord de résumer votre pensée en deux ou trois points fondamentaux qui seront développés lors de votre intervention. Une fois vos besoins définis, il ne reste plus qu’à préparer votre discours en suivant votre fil conducteur.

Apprendre par cœur ou non ?

En général, il est conseillé de ne pas apprendre votre texte par cœur pour garder du naturel et à simplement connaître les sujets à aborder. En clair, savoir de quoi vous allez parler et maîtriser votre sujet.

Après avoir établi les grandes lignes de votre discours, répétez-le plusieurs fois et enregistrez-vous à l’aide d’un microphone ou, encore plus efficace, filmez-vous. De la sorte, vous pourrez analyser vos défauts et les corriger. Notez que ne pas dépasser le temps que vous vous êtes fixé est important. Pensez toujours à vous chronométrer pour respecter le temps imparti et ne pas risquer de perdre votre auditoire en cours de route. L’idéal est de présenter votre discours à une personne qui ne connaît pas ou peu le sujet afin de savoir si celui-ci est suffisamment simple, clair et compréhensible.

Il se peut cependant qu’apprendre par cœur votre discours vous rassure mais il vous faudra alors inclure des éléments qui font « naturels » et qui dégage la spontanéité.

Une présentation accompagnée

A moins d’être un orateur né, une prestation est toujours plus « vivante » si elle se voit accompagnée d’un PowerPoint qui résume vos propos grâce aux différents slides réalisés. Ce dernier se doit de suivre le plan établi par la présentation mais attention, il ne doit en aucun cas comprendre l’ensemble de votre discours mais simplement des mots-clés !

Il ne s’agit pas d’assommer votre auditoire et qu’il soit concentré sur la lecture de vos slides mais bien qu’elles accompagnent votre propos.  Y inscrire des phrases complètes conduirait votre auditoire à les lire plutôt qu’à vous écouter alors oubliez les phrases à rallonge et privilégiez les chiffres-clés, les graphiques ou encore de simples images.

Ces exercices pour être à l’aise à l’oral

Toujours dans l’idée de vous préparer psychologiquement, cet ensemble de petits exercices devrait vous permettre de vous recentrer et d’évacuer tout stress inutile.

Parmi eux, les exercices permettant une meilleure respiration peuvent se révéler très utiles. Lorenzo Pancino, coach expert de la voix et des techniques de communication et média, invite au sein de ses vidéos, à respirer trois fois par le nez, le tout en fermant les yeux et en souriant pour libérer votre colonne d’air. Les exercices de diction, très utilisés, au théâtre peuvent, eux aussi, être bénéfiques. Par exemple : « Sage chasseur âgé aux yeux chassieux, sachez chasser sans chien chose aisée, ce chat chauve caché sous ces six chiches souches de sauge sèche » ou encore « Un gradé dragon dégrade un dragon gradé ».

Le but est, d’abord, de les lire lentement puis, de plus en plus vite. Sachez également que le simple fait de lire des textes à haute voix, régulièrement, permet de travailler son rythme, son ton et le volume sonore de sa voix.

La prise de parole : comment capter l’attention ?

L’essentiel, dans votre prise de parole, est d’attirer l’attention de sorte à ce que votre public se montre le plus intéressé possible par votre discours. Pour y parvenir, commencez par le remercier d’être venu, présentez-vous (nom, fonction) et annoncez (si cela n’était pas déjà indiqué) combien de temps va durer votre discours.

S’en suit la fameuse phrase d’accroche : celle qui va capter l’attention. Elle peut se faire à travers une question, une amorce, une anecdote ou, pourquoi pas, par une petite histoire… D’après Howard Gardner, professeur à l’Université Harvard, « les histoires sont l’arme la plus puissante dans l’arsenal d’un leader ». Ne vous arrêtez, toutefois, pas là et essayez de capter l’attention tout au long de votre discours. Ne devenez surtout pas un orateur monotone et rappelez-vous de vos exercices pour rythmer votre voix. Gardez à l’esprit que vous devez animer une sorte de conversation entre le public et vous.

Vous n’êtes pas qu’une voix !

Notez que votre voix n’est pas le seul outil que vous devez maîtriser : votre corps et donc votre gestuelle entrent également en jeu. La communication non verbale passe à travers vos gestes, vos expressions, vos sourires… Illustrez vos propos ! Par exemple, lorsque vous énumérez plusieurs points d’affilée, utilisez vos doigts. Occupez l’ensemble de l’espace disponible et ne restez pas figé.

Évitez surtout de croiser les bras, ce qui reverrait un message négatif, une attitude de fermeture mais encore plus vous ferait garder la pose pendant toute votre présentation. N’oubliez pas le contact visuel : vous êtes parfois devant un nombre important de personnes. Ainsi, essayez de dispenser vos regards à l’ensemble de la salle. Autrement, vous risquez de donner l’impression aux autres auditeurs de ne pas être importants et de les détourner de vous. Sachez aussi que toute cette gestuelle permet de transmettre vos convictions. Certaines expressions sont d’ailleurs à bannir telles que les « euh », « donc » ou « alors », qui rendent votre discours plat et lassent pour le public. Parfois, le silence leur permettra, néanmoins, d’avoir le temps d’enregistrer vos informations.

Pour vous inspirer

Vous pouvez vous inspirer des discours de Steve Jobs (à ne pas confondre avec son management !), grand orateur entrepreneurial. Il utilisait certaines techniques comme celle de la répétition en répétant plusieurs fois ses messages essentiels afin qu’ils marquent les esprits. Il employait également la pensée par trois : ce rythme ternaire lui permettait de raconter trois histoires, de présenter trois fonctions, d’amener trois grandes idées pour, au final, ne vendre qu’un seul produit : l’iPhone.

Vous avez les clés en main pour ne pas vous laisser envahir par le stress ou la monotonie lors de vos prestations orales. Apprenez à aimer votre voix et à maîtriser votre message afin que celui-ci soit délivré le plus efficacement possible.

8 idées reçues sur le design web

Il existe des idées reçues lorsque l’on évoque le design web. Nous avons décidé de mettre à mal celles qui nous semblent obsolètes voire complètement fausses et qui ne correspondent plus à l’évolution des sites internet. Vous verrez, il y en a peut-être quelques-unes que vous pensiez pourtant vraies !

1 – La règle des 3 clics.

Il faudrait, selon les idées reçues, que toute information soit disponible en 3 clics. Si cette règle a bel et bien existé, elle n’est aujourd’hui plus efficiente dans l’ergonomie. Elle est même dépassée car elle ne prend pas en compte le visiteur. En effet, celui-ci ne s’en va pas de votre site car il a fait trop de clics mais parce qu’il ne trouve pas l’objet de sa recherche. Or, la tendance est de vouloir la respecter, à tout prix par certains webmasters, et induit parfois des pages très chargées. Or, si celui-ci se noie dans chacune de vos pages, il risque bien de fuir votre site et vous aurez l’effet inverse de celui escompté. Il vaut donc mieux faciliter sa navigation.

2 – L’ergonomie et le design seraient antagonistes

Si on prend cette maxime, l’ergonomie serait censée tuer le design ou l’inverse. En réalité, il s’agit d’un mixe des deux puisque la structure ergonomique doit faciliter la navigation et que le design doit apporter une sensation de plaisir. Au final, le fondamental reste de respecter le fait que votre site doit plaire à votre internaute de toutes les manières possibles. Ils n’ont rien d’antagonistes puisque le design vous permet d’apporter une meilleure hiérarchie visuelle par les couleurs ou encore les zones de respiration. En réalité, l’ergonomie et le design ont des fonctions complémentaires qui sont d’être pratiques et appréciables.

3 – S’occuper de l’ergonomie à la fin

L’ergonomie est à considérer tout au long de la création de votre site internet. Il faut d’ailleurs prendre en compte les problématiques dès l’origine car elle influence l’ensemble. Elle n’est donc pas indépendante comme on pourrait le croire des autres métiers comme le marketing, le design ou le référencement. Il est très compliqué de ne la prendre en compte qu’à la fin car cette organisation va ajouter des délais pour votre projet si finalement elle était inadaptée. Il faut donc faire tout au long du projet des tests ou des maquettes pour vous assurer qu’elle est fiable. A défaut, vous perdrez du temps et de l’argent…

4 – Mon site doit être 100% ergonomique

Cette idée est totalement fausse également car un site qui ne fait que respecter toutes les règles d’ergonomie ne pense pas en tant qu’internaute. L’ergonomie doit contribuer à augmenter le niveau de qualité et non être le but en soi. Rappelons-le : votre site doit donner du plaisir et ce n’est pas son ergonomie qui donnera forcément envie à votre utilisateur de s’y rendre ou qu’il attirera forcément du monde mais son contenu.

5 – Le focus groupe remplace le test utilisateur

On pourrait se dire qu’un bon focus groupe peut remplacer un test utilisateur. Cette méthode qui est basée sur des questions et des avis vous permet en effet d’obtenir un avis subjectif par nature. Le test utilisateur à l’inverse vous permet d’observer le comportement de chaque internaute. Celui-ci est donc beaucoup plus objectif et vous permet d’adapter votre ergonomie. Ce n’est pas parce que tout le monde pense que le bouton serait bien à gauche qu’il doit se situer à gauche dans la pratique.

6 – Le site doit être conçu pour tout le monde

La tendance est de penser qu’un site internet doit être utilisable par tout le monde et qu’il faudrait qu’un novice soit capable de forcément utiliser votre site. Or, il s’agit d’une fausse vérité puisqu’en réalité il s’agit non pas d’un internaute lambda mais des vôtres. Dans la réalité, il s’agit de prendre en compte leur profil et leurs habitudes et non celles d’une personne qui ne correspond pas à votre visiteur. Ne les surestimez pas en pensant qu’ils vont tout apprendre et comprendre intuitivement et ne faites pas non plus l’inverse car vous pourriez bien nuire à la navigation en voulant absolument les guider par exemple.

7 – Les internautes détestent scroller

La légende veut que les internautes détestent faire défiler les pages vers le bas. Sauf qu’aujourd’hui, c’est plutôt recommandé dans plusieurs cas. Par exemple, si cela vous permet d’aider pour accéder à certaines fonctionnalités ou encore si les informations qui demandent un défilement vers le bas sont secondaires. En réalité, la difficulté reste de hiérarchiser les deux points afin que l’information la plus pertinente soit dans la barre au niveau de la ligne de flottaison alors que la moins importante doit se retrouver tout en bas.

8 – Vos visiteurs auraient tous le même mode de lecture

Il était courant dans les annales de la lecture papier d’affirmer que les lecteurs ont une lecture en Z alors que les internautes seraient en F. En réalité, il n’y a pas de sens de lecture prédéfini et ce sont les habitudes (qui changent d’une personne à l’autre) qui font qu’on lit davantage d’une manière ou d’une autre. La lecture en F est aujourd’hui devenue majoritaire car les sites sont conçus pour une lecture de cette manière. Selon l’apparence de votre site, elle pourrait donc être bien différente.