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SARL : Majoritaire ou minoritaire ?

Selon que le gérant soit  majoritaire ou minoritaire, il ne dispose pas des mêmes pouvoirs à l’égard des associés même s’il possède tous les pouvoirs pour agir au nom de la société. La teneur des statuts peut influer et ils restent à prendre en compte. Mais vaut-il mieux être gérant majoritaire, égalitaire ou minoritaire ?

Le cas où il détient au plus 50 % du capital

Sa position dans la SARL

Pouvoirs de gestion : à l’égard des tiers, le gérant possède tous pouvoirs pour agir au nom de la société mais il n’en va pas de même vis-à-vis des associés. Tout dépend alors de la teneur des statuts.

  • S’ils sont muets à ce sujet tout comme l’acte de nomination, le gérant possède tous pouvoirs pour diriger et engager l’entreprise conformément à son objet social et à son intérêt. En fin d’exercice, le gérant rédige un rapport relatif à sa gestion et remis aux associés qui peuvent alors lui demander de justifier certaines décisions, mettre en cause sa responsabilité et même le révoquer pour juste motif à moins qu’il ne s’agisse d’un gérant égalitaire en possession de 50% des parts sociales.
  • Si les statuts comportent des restrictions, le gérant devra au préalable consulter ses coassociés pour obtenir leur consentement à la majorité simple.

Décisions importantes

En qualité d’associé, le gérant prend part aux votes en proportion des parts sociales en sa possession. N’étant pas majoritaire, il n’est pas en mesure d’imposer ses décisions à ses coassociés.

Risque de révocation

S’il possède moins de 50% des parts sociales, le gérant peut perdre à tout instant et à la majorité simple être révoqué par ses coassociés. Toutefois, cette révocation doit être motivée par un juste motif. À défaut, elle peut donner lieu à l’allocation de dommages et intérêts. De son côté, le gérant égalitaire, possesseur de 50% des parts sociales, ne peut être révoqué que par voie judiciaire pour cause légitime.

Son statut social et fiscal

Régime social. Le gérant relève du régime général des salariés s’il possède au plus 50 % du capital de la société, seul ou avec son conjoint, son partenaire pacsé, ses enfants mineurs ou d’éventuels co-gérants. En ce cas, il est considéré comme un gérant minoritaire.

Cotisations sociales. Il n’aura pas à s’acquitter de cotisations à défaut de revenu s’il est considéré comme gérant minoritaire et rattaché, par voie de conséquence, au régime général des salariés. A contrario, si la SARL lui verse une rémunération, il devra s’acquitter des cotisations patronales et salariales.

Retraite complémentaire. Minoritaire ou égalitaire, le gérant est tenu de cotiser au régime de retraite complémentaire des cadres.

Chômage. En cas de cumul du mandat social avec un contrat de travail portant sur des fonctions techniques, le gérant minoritaire pourra cotiser au régime d’assurance chômage des salariés si Pôle emploi note l’existence d’un lien de subordination entre lui et les autres associés. Le gérant égalitaire ou majoritaire, quant à lui, ne peut cotiser au régime de l’Unédic.

Régime fiscal. Le gérant voit sa rémunération imposée dans la catégorie fiscale des traitements et salaires. Les dividendes éventuellement perçues doivent aussi figurer à sa déclaration de revenus mais dans la catégorie des revenus mobiliers.

Si le gérant détient plus de 50 % du capital

Sa position dans la SARL

Pouvoirs de gestion : il dispose des mêmes pouvoirs que le gérant minoritaire. En fin d’exercice, le gérant rédige un rapport relatif à sa gestion. Il le remet aux associés. Ceux-ci peuvent alors lui demander de justifier certaines décisions et mettre en cause sa responsabilité. Toutefois, il leur sera impossible de le révoquer en assemblée générale puisqu’il prend part au vote.

Décisions importantes : étant majoritaire, le gérant a toute latitude pour prendre toute décision de gestion. Toutefois, s’il s’agit de décisions importantes entraînant une modification des statuts, il doit posséder 2/3 des droits de vote. Ainsi, le gérant sera notamment en mesure de décider de l’affectation des résultats de la SARL.

Risque de révocation. La révocation du gérant majoritaire peut seulement résulter d’une décision du tribunal de commerce saisi pour cause légitime par les associés.

Son statut social et fiscal

Régime social. S’il possède plus de 50% du capital de la société, seul ou avec son conjoint, son partenaire pacsé, ses enfants mineurs ou d’éventuels co-gérants, il est considéré comme un gérant majoritaire et est affilié au régime des travailleurs non-salariés (TNS)

Cotisations sociales. Il devra verser en début d’activité et même à défaut de rémunération des cotisations calculées sur une base forfaitaire s’il est considéré comme gérant majoritaire.

Retraite complémentaire. Il doit obligatoirement cotiser à un régime complémentaire des indépendants.

Chômage. S’il ne peut cotiser au régime de l’Unédic, le gérant peut souscrire une assurance chômage volontaire auprès de la Garantie Sociale de Chômage (GSC), de l’Association pour la Protection des Patrons Indépendants (APPI) ou d’APRIL par exemple. Régime fiscal : le gérant voit sa rémunération imposée dans la catégorie fiscale des traitements et salaires. Les dividendes éventuellement perçues doivent aussi figurer à sa déclaration de revenus mais dans la catégorie des revenus mobiliers.

Mon entreprise à la Une des Journaux

Les entrepreneurs voient des articles, des interviews, des podcasts d’entrepreneurs aussi bien débutants dans l’entrepreneuriat que chevronnés et qui ont pignon sur rue. Or, force est de constater que les raisons qui font qu’ils sont à la une des médias sont plurielles. Si bon nombre d’entrepreneurs pense qu’il suffit d’une bonne idée et d’un bon projet pour que les médias parlent d’eux, la tâche est loin d’être aussi facile qu’escomptée. Les Relations Presse (RP) demeurent souvent la solution la plus utilisée pour se faire remarquer des médias. Zoom sur la pratique.

Le principe des Relations Presse

Dans la majeure partie des cas, les entreprises décident de faire appel à une agence de communication ou RP afin de transmettre une information définie au préalable. Il s’agit de toucher un public précis et susceptible d’être intéressé par son message. L’objectif reste de promouvoir une actualité qu’elle soit orientée produit ou institutionnelle. Ce qu’elles recherchent en général est l’impact média, tant d’un point de vue visibilité que gain de notoriété. Cela même lorsqu’une marque est déjà connue et reconnue.

Dans le cadre de cet effort de communication, les RP peuvent jouer un rôle important. En effet, elles connaissent généralement bien les médias susceptibles d’être intéressés par votre information. Si certaines communiquent à tout va, d’autres diffusent sélectivement les médias afin de ne pas spammer les journalistes et de rester dans leur bonnes grâces.

Le processus à mettre en place

Si vous souhaitez faire appel à une agence, vous devez tout d’abord identifier avec précision ce que vous en attendez, vos priorités et le message que vous cherchez à faire passer.

Les bonnes relations presse peuvent vous orienter dans la définition et le pilotage de votre stratégie média. Elles deviennent en quelque sorte le porte-parole de votre entreprise auprès des médias.

L’agence de relations presse a pour mission de vous accompagner et de vous conseiller à partir d’une analyse de votre problématique et de la compréhension de votre environnement. C’est pour cela que les RP s’inscrivent avant tout dans une démarche de long terme, sous l’angle de la collaboration. S’il est possible de faire appel à une agence pour une action ponctuelle, le client doit être conscient que le travail de mise en visibilité effectuée sera ensuite à refaire ou à consolider lors d’un prochain événement et/ou lancement produit.

La sélection de votre agence

Toutes les agences ne se valent pas et possèdent des différences à ne pas négliger. Pour bien choisir votre agence de RP, vous devez vous poser les bonnes questions :

  • Les prestations répondent-elles à votre besoin ?
  • Quels seront les outils de supervision mis à votre disposition ?
  • Quel temps vous sera consacré par l’équipe ?
  • Quelle est la qualité du relationnel de l’agence avec les journalistes ?

Le choix d’une agence de RP se fait après étude de différents critères. Notamment, sa notoriété, la recommandation ou les services et offres qu’elle propose.

Leur tâche est aussi de détecter les moments clefs comme les salons, les expositions, les interventions du gouvernement. Ceux-ci mettent à la une leur secteur d’activité, les circonstances qui sont les moments de l’année comme les fêtes entre autres. 

Comment montrer sa reconnaissance ?

Si certains dirigeants s’attribuent tous les mérites du succès, force est de constater que l’immense majorité reconnaît que l’implication des salariés reste le facteur clé du succès de leur entreprise. Il est clair que votre entreprise n’ira jamais aussi loin ni aussi vite que si elle ne rencontre pas l’adhésion de vos salariés. Alors comment faire pour que vos salariés sachent que vous êtes conscient de leur investissement ? Comment montrer sa reconnaissance ?

La récompense pécuniaire

Que l’on parle d’une augmentation de salaire ou d’une prime, il s’agit souvent de la manière de base de récompenser vos salariés liée à la conception que tout travail mérite salaire. Bien entendu, cette solution n’est pas à choisir sans discernement car vous pourriez vite affecter la rentabilité de votre entreprise et surtout la rendre déficitaire par excès de reconnaissance.

Attention également aux avantages considérés comme acquis lorsque vous utilisez à outrance notamment les primes, qui deviennent de ce fait une obligation et ne sont plus un signe qui marque votre reconnaissance. Ainsi un droit devient acquis selon 3 critères : la généralité, la constance et la fixité. Il est général lorsque vous l’attribuez à l’ensemble de vos salariés ou à une catégorie (ex : véhicule ou d’un treizième mois). La constance s’évalue par rapport à la périodicité et la répétition. Enfin la fixité s’évalue par le montant mais également lorsque vous fixez une modalité de détermination (ex : pourcentage des bénéfices)

Le compliment qui fait plaisir

Cela ne coûte pas grand-chose mais cela fait beaucoup d’effet. Ce n’est pas parce que dans votre tête vous pensez qu’un salarié a particulièrement fait du bon travail que vous devez vous retenir de lui dire. Il n’est pas question évidemment de les complimenter sans réelle raison mais bien de reconnaître quand son travail est particulièrement bien fait ou apporte une valeur ajoutée. Vous pouvez faire ce compliment en privé comme en public même si vous devez faire attention à ne pas créer de jalousie ou de ne pas oublier systématiquement une personne qui mériterait également des compliments. Le pire serait de les adresser, parce que vous êtes mal informé, à la mauvaise personne. Vous pourriez obtenir l’effet inverse de celui escompté. Choisissez également soigneusement les termes que vous allez utiliser.

La prise en compte des opinions et idées

Si des entreprises le font systématiquement et qu’elles ont mis au centre de leur ADN, la prise en compte de l’opinion de chaque salarié, ce n’est peut-être pas votre cas. Prendre en compte les idées de vos salariés représente une manière de montrer votre reconnaissance mais également de souligner que chaque individu est essentiel à la réussite de l’entreprise. En plus de vous donner des idées, rien ne vous empêche de leur proposer d’exécuter celles qu’ils désirent. Vous leur permettez ainsi de changer leur quotidien et de goûter aux joies de l’intrapreneuriat.

Attention tout de même car ce n’est pas parce qu’un salarié vous donne une idée qu’il veut nécessairement la mettre en œuvre ou que vous ne devez pas faire preuve de discrétion sur l’émetteur d’une opinion. La reconnaissance passe également par le fait de tenir au courant votre salarié que vous souhaitiez la mettre en place ou si vous n’en avez pas l’intention de lui en expliquer les raisons. N’hésitez pas à vous renseigner sur l’innovation participative si vous ne connaissez pas la pratique car elle est génératrice d’implication.

La valorisation par la communication

Que l’on parle de communication interne ou externe, cela fait toujours plaisir d’avoir la reconnaissance pour un travail qui a porté ses fruits. Si des collaborateurs préfèrent rester discrets, une bonne partie d’entre eux verra d’un bon œil que vous communiquiez sur la réussite d’un travail auquel ils ont contribué. La mise en avant de chiffres sur lesquels ils ont une influence constitue une manière détournée d’agir. Cependant, certains apprécieront d’être nommés ou interviewés. Prenez tout de même en compte la personnalité de votre collaborateur. En effet, quelques collaborateurs ont en horreur le fait d’être mis en avant et se sentent mal à l’aise face à une surexposition. N’hésitez pas à leur demander si cela ne les dérange pas que vous le fassiez oralement et surtout par écrit physique ou numérique.

L’augmentation des libertés

Si la responsabilisation de chacun demeure une bonne pratique, l’augmentation du sentiment de liberté représente une bonne manière de récompenser ses salariés ou du moins de leur montrer que vous leur faites confiance. Les contraintes comme les horaires de bureau, les jours de présence obligatoire ou encore la fixité des congés peuvent se réduire dans bien des cas. Permettre à chacun de s’organiser comme bon lui semble devrait devenir rapidement une généralité pour bon nombre d’entreprises. Il n’y a qu’à regarder les statistiques des salariés qui désirent désormais pouvoir travailler de chez eux depuis l’épidémie de coronavirus pour constater qu’il s’agit d’un véritable avantage pour eux.

Toutes les formes de cadeaux

Que l’on parle de cadeaux ponctuels ou de chèques cadeaux, ils sont toujours les bienvenus, surtout s’ils correspondent aux besoins de vos salariés. N’hésitez pas à vous informer sur ce qui pourrait faire plaisir à vos salariés car ils matérialisent votre reconnaissance (tout comme les primes). Attention car certaines personnes préfèrent une prime et peuvent se dire que vous n’avez pas cerné leurs besoins. La mise en place d’une centrale d’achat qui fournit des avantages aux salariés ou encore de tickets restaurants peut également représenter une forme de reconnaissance. Cependant, dans la majorité des cas, ils sont vite banalisés par les salariés et que des salariés les considèrent comme un acquis ou un droit.

Les éventuels évènements

Si on les utilise majoritairement pour réaliser des team building, une sortie restaurant ou encore un voyage peut représenter une forme de reconnaissance pour vos équipes, surtout s’ils ne sont pas dans un cadre de travail trop contraignant. Attention tout de même car ils immobilisent parfois vos salariés dans une zone géographique ou des horaires qu’ils ne souhaitent pas consacrer à l’entreprise. Même si vous les invitez, cela peut vite représenter une contrainte pour eux et il vous faudra vérifier qu’ils prennent vos invitations comme une source de satisfaction.

Mon positionnement exclut des clients potentiels ? Tant mieux !

Quand on crée son entreprise, il est courant de penser très rapidement à sa marque et à son positionnement. Si la tendance parfois est de prendre un public large et de répondre à tous les besoins possibles ou de toucher un maximum de personnes pour générer un maximum de business, il ne s’agit pas forcément d’une bonne option.

La peur de déplaire ?

Dans ce processus, il y a souvent la peur sous-jacente qu’en étant trop spécifique on exclut des clients potentiels qui ne se reconnaîtraient pas en nous car l’entrepreneuriat consiste souvent à proposer une offre en conformité avec nos goûts, nos valeurs et notre personnalité en tant que porteur de projet. Ainsi le désir d’une adhésion totale à la marque devient un impératif.

Finalement la peur réside dans le fait d’exclure et c’est ce qu’on veut à tout prix éviter. On entend souvent ainsi : « Je ne veux pas exclure tel ou tel type de personnes à cause d’un positionnement de marque trop pointu ou trop spécifique ». Ainsi, on voit régulièrement venir des porteurs de projet qui restent dans un positionnement ultra-consensuel et lissé, qui ne laisse rien voir de leurs valeurs ou de leur personnalité par angoisse de déplaire.

Pourtant, il ne faut pas craindre cela ! Il faut surtout se poser les bonnes questions, celles qui sont orientées sur les clients et sur les services ou produits qu’on propose : Qu’est-ce qu’exactement vous apportez aux autres ? Qu’est-ce que vous vendez ? Quels problèmes vous résolvez avec ce que vous proposez ? Et à qui vous le vendez ?

Soyez orienté Client

A partir du moment où on est clair avec notre objectif, ceux qui ont besoin de ce qu’on propose seront attirés par notre marque. Il s’agit de répondre exactement à leurs besoins. Donc il n’y a pas de sentiment d’exclusion.

Il reste également à accepter qu’il est préférable de ne pas plaire à tout le monde sauf à perdre votre personnalité et d’ailleurs ce serait quand même impossible. Il s’agit avant tout de penser à satisfaire à un certain type de besoin mais également à vos envies. Parce que le problème c’est que bien souvent, quand on ne veut pas prendre de risques et qu’on reste dans le très consensuel, personne ne s’y reconnaît vraiment non plus.

Pour résumer : À vouloir plaire à tout le monde, on ne plaît à personne…

D’ailleurs, on peut illustrer le propos avec quelques exemples de marques qui, en visant une cible d’image très spécifique et pointue ont réussi à attirer une population beaucoup plus large qui se reconnaissait en partie dans la marque et adhérait à ses valeurs.

The Kooples, a priori une marque de jeunes cools en couple. Est-ce que tous ses clients sont des couples de djeuns qui sortent écouter du rock au bus palladium ? Non, j’ai même plutôt tendance à croire le contraire.

Et aussi American Apparel, qui a priori fait des vêtements pour les californiens gays qui aiment le disco, mais qui en réalité, plaît à un public beaucoup plus large parce qu’elle répond à un besoin de vêtements casual qui portent la mention «cool».

Et aussi Michel & Augustin qui ont dynamité ce qui se faisait en matière de communication dans l’alimentaire, qui y ont mis toute leur personnalité et leur différence et qui ont créé une marque dans laquelle beaucoup de gens très différents se reconnaissent en termes de valeurs.

Bref, cette liste de marques qui réussissent auprès du grand public avec un positionnement osé s’avère très longue…

Donc, si vous m’avez suivi, vous aurez compris qu’en marketing comme dans la vie, il ne faut pas avoir peur de déplaire, il faut juste être authentique et être vous-même, parce que ça tombe bien, personne d’autre ne l’aura fait avant.

Le e-learning : une méthode de formation internationale

La plupart des centres de formation proposent aujourd’hui des modules online depuis l’épidémie de coronavirus. Le e-Learning ne date pas d’hier. Il s’est d’abord développé dans de nombreux pays et notamment au Mexique, aux Etats-Unis, au Canada et dans les pays nordiques européens.

Une méthode qui ne date pas d’hier

Dans ces pays, il était déjà devenu un mode majeur de formation depuis 1999 au moins. Quant aux pays émergents, ils y avaient déjà massivement recours afin d’avoir accès à un savoir et savoir-faire coûteux. En France, la crise (souvent accélératrice des comportements à venir) a eu raison des résistances frileuses de nombre de grands groupes français qui l’ont désormais mis en place massivement mais aussi des enseignants qui craignaient que cette évolution ne fasse disparaître leur savoir-faire et savoir-être.

Mais, le e-Learning, qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit simplement de se former par Internet : une formation à distance, interactive et multimédia. Voilà pour la définition de base ! Reste à ne pas le confondre avec la visioconférence qui se déroule aussi à distance et par l’intermédiaire d’internet. Le limiter à cette définition conduit cependant à en réduire l’intérêt car il possède de nombreux avantages qu’il faut prendre en compte.

Les deux premiers sont dans le gain d’argent et de temps puisqu’il est souvent moins coûteux du fait de l’absence de locaux et évite des déplacements mais c’est loin d’être les seules raisons pour lesquelles il se répand de plus en plus.

Les autres avantages du e-Learning

Plusieurs autres éléments font qu’il s’est largement répandu : d’abord sa capacité à mesurer l’efficacité de la formation. Aujourd’hui, le suivi de la progression dans l’apprentissage est devenu courant et la possibilité de tester son acquisition de connaissance tout au long de la formation représente un réel plus.

Ensuite, la possibilité d’y faire appel à toute heure a également séduit plus d’une entreprise et d’un salarié. La formation reste souvent disponible à toute heure du jour et de la nuit permettant de s’adapter à l’emploi du temps de chacun.

Aussi, les champs d’application sont extrêmement larges : les langues, la bureautique, le management au sens large. La possibilité de rajouter du contenu et l’enrichir est également appréciée. Au final, il s’agit d’un contenu « sur étagère » à des tarifs très avantageux.

Le e-Learning a également l’avantage d’être un excellent support pour obtenir une formation homogène à l’international. La plupart des sociétés en font un moyen de former toutes leurs filiales avec le même contenu, traduit en plusieurs langues. Et de suivre à distance les résultats de chaque pays, en observant les résultats de chaque individu.

Des contenus devenus sur-mesure

Le but du e-Learning reste de faire de la formation, un outil au service de l’efficacité des entreprises mais surtout le e-Learning permet de bâtir des contenus de formation sur mesure.

Si les premières esquisses du e-learning ressemblait à des cours en ligne, les contenus sont devenus de plus en plus interactifs permettant de prendre en compte les forces et faiblesses de chaque apprenant. Le contenu s’adapte au fur et à mesure des bonnes ou mauvaises réponses et permet ainsi de pallier des faiblesses.

A Noter qu’il existe aussi d’autres utilisations du e-learning et notamment on pensera aux jeux interactifs, les « serious games », mais aussi les business games. Ceux-ci permettent de faire « jouer » toute une société, sur l’arrivée d’un nouveau produit, ou à l’occasion d’une fusion etc.

Si le e-learning connait un vaste succès, reste que dans bien des cas l’interaction avec un humain demeure souhaitable pour plusieurs raisons parmi lesquelles la motivation et la personnalisation. 

Comment détecter une opportunité de développement ?

Les opportunités sont partout, il suffit de regarder autour de soi. Quand on est dirigeant, il n’est pas rare de chercher des opportunités pour développer son business. Pour ce faire, il existe plusieurs techniques de base qui peuvent vous permettre de les trouver mais également de les évaluer. Zoom sur les premières sources d’opportunité de développement.

Vos clients : la première source

Cela peut paraître évident mais la première génératrice d’opportunités se trouve chez vos clients. Déjà parce qu’ils utilisent votre produit / service et connaissent ses carences et ses atouts. Ils peuvent autant détecter aussi bien une fonctionnalité inutile qu’une fonctionnalité complémentaire qui leur permettrait par exemple de gagner du temps et surtout ils souhaitent avoir un produit ou service tout-en-un. Ils peuvent également vous indiquer certaines fonctionnalités qui existent chez votre concurrent ou votre prestataire auquel ils font appel et qui pourraient venir compléter votre offre. Ensuite, ils sont d’excellents clients parce qu’ils sont … déjà passés à l’acte d’achat. Ils auront donc un taux de transformation beaucoup plus important que vos prospects en cas de présentation d’une nouvelle offre ou d’une nouvelle fonctionnalité. Les impliquer dans les nouvelles offres représente souvent une bonne pratique pour les fidéliser donc pourquoi ne pas faire d’une pierre deux coups.

La concurrence : une évidence

Votre concurrence a fait certains choix dans l’ouverture de nouvelles opportunités. Savoir vers où elle s’oriente représente bien évidemment une bonne pratique pour détecter des innovations judicieuses à apporter. Si cela ne vous donnera pas un coup d’avance par rapport à eux, cela permet souvent de ne pas avoir un train de retard. Ils auront souvent déjà fait le travail d’évaluation de l’opportunité par rapport à leur activité ce qui pourrait vous faire gagner du temps. Attention tout de même car ils prennent des risques qui peuvent s’avérer de temps en temps peu opportuns. Copier ce n’est pas tout le temps gagner surtout quand il s’agit d’innovations même si certains s’en sont fait une spécialité.

Vos salariés comme détecteur d’opportunités

Que l’on parle des commerciaux mais également de tous les métiers de l’entreprise, il s’agit d’une véritable pépinière d’idées. Déjà, vos commerciaux se retrouvent confrontés en permanence à la difficulté de la vente et connaissent les freins à l’acquisition de votre offre mais ce ne sont pas les seuls ! Les opportunités peuvent apparaître à tous les niveaux et chaque métier est confronté à des difficultés qui peuvent être à l’origine par exemple d’économie et réduire ainsi vos coûts. Ainsi, une activité redondante dans un métier peut se révéler une énorme perte de temps et d’argent pour l’entreprise et la digitaliser vous permettra de consacrer vos salariés à des tâches à valeur ajoutée. Faire des brainstormings avec vos équipes peut représenter une bonne pratique qui implique toujours plus vos équipes et tisse une dynamique fructueuse.

Vos savoir-faire et les domaines connexes

Votre activité entraîne souvent un savoir-faire en interne que vous maîtrisez. Si vous évoluez dans un domaine, ces mêmes compétences sont souvent utiles dans d’autres métiers ou secteurs. Par exemple, les compétences de rédaction ne sont pas essentielles que pour les sites internet d’informations comme dynamique-mag.com mais dans beaucoup d’autres domaines. Disposer de compétences en interne est donc souvent une manne pour le développement. N’hésitez pas à les lister afin de savoir si vous pouvez saisir certaines occasions pertinentes qui se présentent car vous avez les ressources en interne.

Les innovations et les médias

Les médias communiquent souvent sur les entreprises qui cartonnent à l’étranger, les nouvelles technologies qui s’imposent ou encore les nouvelles manières de s’organiser ou de travailler. Toutes ces informations représentent une excellente source d’informations pour détecter les opportunités. Rester informé vous évitera de vous retrouver obsolète. Certains grands groupes ont raté des changements majeurs et ont disparu. Ne ratez pas le coche en gardant un œil sur ce qui apparaît. Demandez-vous sans peur si ces innovations ne risquent pas de bouleverser profondément votre métier et dans ce cas n’hésitez pas à anticiper. Sortir des habitudes et de l’inertie sera parfois difficile mais peut être source d’un développement incroyable. Il n’y a qu’à voir le nombre de success story qui ne sont que des transformations d’une vente par minitel à une vente par internet.

L’esprit ouvert partout

Les opportunités existent partout y compris dans des domaines qui n’ont rien à voir avec le vôtre ! Pour détecter les opportunités, il s’agit de garder l’esprit ouvert à chaque instant. N’hésitez pas à vous demander si quelque chose que vous utilisez dans la vie quotidienne ou que vous appréciez pourrait fonctionner au sein de votre entreprise et apporterait une plus-value. Tout ce que vous appréciez reste source de possibilités même si dans certains cas, elles ne seront pas transposables. Un exemple simple réside dans les avis clients qui vous suggèrent des idées par leurs reproches ou par leurs souhaits. Ce n’est pas parce que vous faites des métiers très différents comme la restauration ou la vente de matériel informatique, qu’ils ne sont pas utiles dans les deux cas. 

7 conseils pour améliorer l’expérience utilisateur et le référencement sur YouTube

Lorsque l’on upload une vidéo sur YouTube, on pense que le simple fait de la charger sur le leader des plateformes vidéo nous assurera succès et trafic. Malheureusement, cela ne fonctionne pas comme par magie et c’est loin d’être la seule démarche à faire. A l’instar de la rédaction d’un texte pour le web, il faut prendre soin à la mise en ligne de sa vidéo. 

Bien évidemment, rien ne remplacera une bonne stratégie de communication pour faire connaître sa vidéo. Pour ceux qui veulent dans un premier temps ne communiquer que par le référencement naturel, voici 7 conseils à suivre lors de la mise en ligne d’une vidéo.

Conseil n°1 : Travailler son titre

C’est peut-être bête à dire, mais ajouter des mots-clés dans son titre est très efficace et surtout primordial ! Vous pouvez changer le titre autant de fois que vous le voulez alors n’hésitez pas à tester ce qui fonctionne le mieux. Cela permettra d’identifier tout de suite le sujet pour l’internaute et c’est bon pour le référencement. Demandez-vous ce que vous taperiez pour trouver votre vidéo. Plus le titre est pertinent, plus vous aurez de visite. 

Conseil n°2 : Travailler sa description

Il existe de nombreuses vidéos qui ont une description minimaliste ou tout simplement inexistante ! Encore une fois, soigner la description de la vidéo en y mettant ce que l’on va y voir et en détaillant un peu le contexte et le contenu sera bénéfique pour le référencement. Cela permet également d’améliorer le confort et l’expérience utilisateur pour l’internaute qui sera orienté vers un contenu qui correspond réellement à sa demande. 

Conseil n°3 : Renseigner des mots clés et expressions

On n’y pense pas souvent, mais le fait de renseigner des mots-clés avec la vidéo demeure important. Cela n’aura pas forcément une incidence directe au référencement ; mais cela sera utile lorsque votre vidéo sera terminée. Ainsi, YouTube propose à la fin de chaque vidéo, des vidéos similaires qui pourraient plaire à l’internaute. C’est ici que les mots-clés jouent leur rôle avec un minimum de 3 mots (ou expressions) et un maximum de 6/7.

Conseil n°4 : Personnaliser le look de sa chaîne

Cela n’a pas d’effet sur le référencement mais plutôt sur l’expérience utilisateur. C’est un point souvent négligé mais personnaliser sa chaîne YouTube à l’aide d’une photo de profil, d’une bannière, d’une couleur de fond, renforce son image de marque. Elle permet aussi de rajouter des informations utiles à l’internaute. On peut ainsi customiser sa chaîne en fonction d’un évènement par exemple. Dans le même registre, il est aussi possible d’uploader une miniature de vidéo personnalisée qui renforcera l’envie à l’internaute de cliquer.

Conseil n°5 : Renseigner le lieu du tournage

L’internet devient de plus en plus géolocalisé. Dans les paramètres avancés de la vidéo, il est possible de renseigner le lieu de tournage de la vidéo. A l’heure du CoSoLoMo (Contenu, Social, Local, Mobile), jouer sur la proximité représente un réel atout pour la communication sur un territoire. Ce paramètre prend alors tout son sens notamment pour ceux qui sont particulièrement à tout ce qui se passe dans leur région.

Conseil n°6 : Créer des sous-titres

Vous ne le saviez peut-être pas, mais notre ami Google scanne les sous-titres des vidéos. Cela rajoute du contenu et de la pertinence à sa vidéo lors d’une requête. Et il n’y a pas que les sous-titres dans une autre langue, même des sous-titres en français sont utiles. Pensez à l’accessibilité des personnes sourdes et malentendantes ou encore à ceux qui n’ont pas la possibilité de mettre du son au bureau 😉

Conseil n°7 : Utiliser la programmation InVideo et les Annotations

Cela se voit de plus en plus à la fin des vidéos. Vous savez, ces petites vidéos et ces liens cliquables directement sur l’image. Si l’on prend le temps de comprendre comment ça marche, cet outil est vraiment puissant. On peut simplement laisser l’algorithme de YouTube afficher les vidéos (voir conseil n°3) mais grâce à cet outil, on peut maîtriser les vidéos que l’on veut montrer à l’internaute. Dans une stratégie de communication globale, cela est très utile et empêchera la vidéo d’un concurrent d’être suggérée à la fin de votre vidéo.

Conclusion

Bien que ces conseils soient utiles pour parler à la machine et participer au référencement naturel, il ne faut pas oublier que l’on publie les vidéos tout d’abord pour des humains. Une vidéo bien renseignée sera utile au référencement mais montrera aussi à l’internaute le sérieux de l’entreprise ou de la personne qui publie la vidéo. C’est aussi dans cette logique que vous devez orienter votre communication vidéo.

Powerpoint le plus fidèle allié de votre communication

Une présentation powerpoint ne peut en aucun cas se faire au dernier moment. Si beaucoup ont tendance à la réaliser à la dernière minute, il s’agit rarement d’une bonne pratique. Certes vous avez la capacité de créer des diapositives en quelques minutes grâce à la performance du logiciel mais vous pouvez vite transformer votre présentation en une cacophonie.

C’est le fil conducteur de votre présentation qui permettra à chacun de constater votre esprit synthétique et analytique. Les diapositives (slides) ne sont pas un collage d’effets visuels. C’est la cohérence et l’ordre du contenu qui permettent à chacun de bien comprendre votre cheminement. Sans ceux-ci vous n’obtiendrez pas l’adhésion de votre public.

A noter également que le support de présentation sert d’accompagnement : il ne vous remplacera jamais. Vous êtes le chef d’orchestre de la présentation et elle doit appuyer celle-ci et non vous remplacer. Celle-ci doit mettre en exergue vos idées, les chiffres avec des phrases courtes et simples et ne doivent pas être exhaustives.

Le but n’est pas d’avoir des lecteurs assidus de vos slides mais que l’attention reste sur vous !

Réfléchir avant de concevoir les diapositives

Plusieurs points sont à garder à l’esprit lorsque vous créer vos slides :

  1. Quel est mon message ? Il ne s’agit pas d’insérer trop de messages. Souvent il reste conseillé d’avoir un message principal et éventuellement un deuxième au maximum.
  2. Comment transmettre mon message de la façon la plus dynamique et la plus claire possible ?
  3. Avec quel graphique et visuel communiquer avec mes interlocuteurs pour qu’ils visualisent bien mes propos ?
  4. Comment présenter de façon claire et valorisante le contenu de mon offre ?
  5. Ma présentation est-elle assez personnalisée ?
  6. Mes idées sont-elles bien explicites ?

Trouver le fil conducteur

Pour trouver le fil conducteur et ne pas vous égarer, voici 7 questions qui vous permettront de mettre en ordre les idées qui se bousculent dans votre esprit. Elles sont souvent dénommés le QQCCOQP :

  • Quoi ?
  • Quand ?
  • Comment ?
  • Où ?
  • Qui ?
  • Pourquoi ?
  • Combien ?

Maîtriser les plans

La maîtrise des différents types de plan fondamentaux vous permettra de structurer votre présentation. Celui sélectionné doit l’être en fonction du message que vous souhaitez mettre en avant. Tous les plans ne se valent pas selon votre message. A vous de bien choisir un pertinent parmi :

  • Plan chronologique ou linéaire
  • Plan par opposition
  • Plan thématique
  • Plan dialectique.

Appliquer avec rigueur les principes suivants dans votre texte

  • Clarté
  • Cohérence
  • Lisibilité
  • Concision
  • Synthèse
  • Simplicité.

Si vous désirez produire une présentation percutante qui aura de l’impact sur votre auditoire, voici quelques principes à respecter :

  • Ne la faites pas à la dernière minute mais prenez le temps nécessaire (36h minimum de préparation)
  • Planifiez et structurez votre contenu pour développer votre message

Le contenu

  • Faites émerger les mots clés liés à ce message
  • Réduisez au maximum le texte de vos diapositives. Trop souvent les présentateurs ont tendance à faire des phrases à rallonges qui rendent horrible la lecture.
  • Intégrez une idée par diapositive

Comment rédiger les titres ?

  • Les titres pleins : porteurs du message essentiel : ils apportent une information : Le management de projets événementiels
  • Les titres vides ne donnent aucune précision et n’apportent aucune information : Le management
  • Privilégiez les titres pleins pour la transmission d’un message

Le titre doit :

  • Être court et percutant
  • Comporter au maximum 6 mots
  • Ne comporter ni point ni virgule

Garder une cohérence graphique sur tout votre support

Exploitez la règle des 10-20-30 définie par Guy Kawasaki :

  • 10 diapositives : cela oblige à la concision.
  • 20 minutes de présentation : au-delà, l’attention de l’auditoire diminue.
  • 30 de taille de police : pour mettre moins de texte sur votre diapositive.
  • Utilisez 5 lignes maximum par diapositive et ne dépassez pas 6 mots par ligne
  • Respecter l’homogénéité des polices de caractère et leur taille sur tout le support
  • Illustrez avec des visuels percutants et de bonne qualité
  • Éliminez les listes à puces (pas comme ce texte)

Contrôler et maîtriser la cohérence graphique et visuelle

  • Évitez les images Clipart (trop communes) et personnalisez vos supports avec des visuels adaptés à vos propos.
  • Évitez d’intégrer des animations, des formes superflues ou des ombres si cela n’amène aucune valeur ajoutée à vos propos.
  • Travaillez les contrastes de façon très nette et pensez à la projection qui dénature souvent les couleurs et qui rend certains supports illisibles.
  • N’ayez pas peur de laisser 50 % de la surface de votre diapositive vide, cela permet de bien mettre en relief votre idée et de laisser les éléments respirer les uns par rapport aux autres.

N’oubliez pas de vous relire et de vous faire relire pour supprimer toutes les fautes d’orthographe

Pendant la présentation, rien ne perturbe plus l’attention que des fautes d’orthographe.

Ne lisez pas ce qui est indiqué à l’écran, mais développez vos idées, illustrez-les par des visuels qui vous aideront aussi à mémoriser vos propos.

Attention !

Lors de la projection, les couleurs apparaissent en général plus claires.

Il est bon de savoir que 10 % de la population ne différencie pas les couleurs et donc il faut en tenir compte dans vos présentations.

L’imprévu, une donnée à prendre en compte

Lorsque l’on entreprend, une chose est sûre : rien ne se passe jamais comme prévu. Par nature, vous aurez toujours des éléments qui échappent à votre contrôle et qui vous arrivent. Savoir gérer l’imprévu demeure un impondérable lorsque l’on crée ou dirige une entreprise. Zoom sur quelques bonnes pratiques pour mieux les prendre en compte. 

Savoir gérer les imprévus émotionnellement

La première chose à savoir faire quand un imprévu arrive est de ne pas paniquer. Trop nombreux sont les entrepreneurs qui sont impactés émotionnellement par l’arrivée d’une nouvelle qui ne va pas dans le sens de leur projet. Si le pic d’adrénaline peut être salvateur notamment en cas de réelle urgence, il est très (trop) souvent contreproductif. Déjà parce que vous ne devez pas communiquer le stress à vos équipes et surtout pas leur faire payer quelque chose qu’ils ne maitrisent peut-être pas. 

Savoir gérer les imprévus commence par ne pas tomber dans l’émotionnel lorsque vous avez une (mauvaise) nouvelle. Si vous êtes submergé, n’hésitez pas à vous demander si cette nouvelle est si terrible que cela. L’enjeu est de traiter le plus rationnellement l’imprévu et avec efficacité. Paniquer n’apporte rien si ce n’est une perte de temps supplémentaire. 

Apprendre à vous réorganiser

Lorsqu’un imprévu arrive, il ne s’agit pas de tout laisser tomber pour le traiter forcément en priorité. Déjà, il faut vous intéresser au degré d’urgence de celui-ci. Le traitement peut parfois attendre plusieurs heures. Surtout, interrompre ce que vous êtes en train de faire peut s’avérer contreproductif notamment si vous êtes sur une tâche courte. Chaque tâche que vous reportez pour mettre l’imprévu en priorité peut perturber le bon déroulement d’autres projets. 

Concrètement, n’hésitez pas à noter l’imprévu notamment s’il peut être traité par la suite. Vous pourrez très bien l’implanter dans votre to do list une fois que vous aurez terminé votre tâche en fonction de son urgence. Prévoir ainsi des moments pour traiter les imprévus dans votre journée demeure rarement un luxe et vous devez rapidement évaluer le temps que vous prendra la gestion de cet imprévu.

Déléguer, une solution parfois intelligente

Gérer l’imprévu soi-même représente souvent une perte de temps non négligeable. Pouvoir déléguer toutes les tâches demeure une solution efficace notamment pour ne pas trop perturber votre programme quotidien. N’hésitez pas à mettre en place pour chacune de vos fonctions une manière de gagner du temps même si elle entraîne un surcoût. Il s’agit parfois de rogner sa marge plutôt que de perturber votre emploi du temps, notamment si cela risque de mettre du retard sur l’ensemble de vos projets. A noter que chaque retard entraîne des requêtes supplémentaires qui peuvent rapidement finir par vous submerger.

Faire des réunions sur les imprévus 

Cela peut paraître simple mais dans bon nombre de cas les imprévus sont prévisibles. Alors autant lister les plus récurrents pour déterminer les solutions que vous pouvez envisager en amont. Gérer l’imprévu vous évitera de vous pencher sur la question lorsque vous serez en plein rush. Vous pouvez gagner ainsi un temps considérable plutôt que vous retrouver dans une situation où vous devez être au four et au moulin. N’hésitez donc pas à les prévoir et parfois à mettre en place de solutions même si le problème n’est pas survenu. Avoir prévu en amont une difficulté de trésorerie ou un retard de paiement par exemple, vous permet parfois de le traiter facilement alors qu’il aurait pu complètement bloquer votre chaîne d’approvisionnement

Comment parler prix ?

La plupart des chefs d’entreprises et des indépendants déclarent éprouver des difficultés à parler prix avec leurs clients et prospects. Il s’agit souvent de la phase de la discussion commerciale qui pose problème. Les raisons d’un tel inconfort peuvent être nombreuses : peur du rejet, que ses prix soient jugés trop chers, ou tout simplement être gêné à parler argent. Dans tous les cas, il est impératif d’arriver à passer outre ces blocages pour la bonne santé de votre entreprise. Voici quelques astuces (non exhaustives) pour vous aider à aborder ce point.

Le silence est d’or 

Adoptez une attitude calme et sereine et annoncez vos prix en regardant votre interlocuteur droit dans les yeux et attendez. Rien ne presse et ne vous lancez pas immédiatement dans la justification.

S’il vous dit que vous êtes trop cher, n’oubliez pas qu’être plus cher se justifie vis-à-vis par ce que vous apportez à votre client. Le prix reste à mettre en relation par rapport à votre prestation. Laissez-le réagir sans vous lancer dans des justifications sans fin. Ecoutez son argumentation et notez les différents points.  

Évitez d’utiliser les fourchettes !

Vous n’êtes pas à table : vous n’avez pas besoin de dire des « fourchettes ». Si vous expliquez à un prospect que votre tarif est entre 100 et 150 euros de l’heure, il ne retiendra que 100 alors autant ne pas annoncer n’importe quoi. Si vous n’êtes pas sur du tarif, autant lui dire que vous reviendrez vers lui dans la journée ou quelques jours plus tard.

De la même manière, ne doutez pas et surtout bannissez l’expression « c’est négociable » de votre vocabulaire. La négociation ne doit se faire que si vous le faites vraiment par exemple en enlevant certaines prestations supplémentaires ou encore en lui demandant de faire des actions comme vous payer immédiatement ou de prendre des commandes supplémentaires.

Pensez toujours au client

Enrobez votre prix pour le rendre plus digeste ! Il s’agit de faire comprendre en quoi votre produit répond à ses besoins en priorité. Pour cela, vous devez déjà connaître ce besoin et donc lui demander ce qui fait qu’il recherche un produit / service. Votre client ne vous reçoit pas en rendez-vous par hasard alors autant en savoir plus sur sa recherche.

Une fois ces éléments connus, annoncez les caractéristiques clés de votre produit / service qui sont en adéquation avec ses besoins. Rien ne sert de parler de la couleur d’une voiture que vous vendez si cela ne l’intéresse pas.

Pour cela, vous pouvez commencer par résumer ses besoins et les faire confirmer. Vous pouvez commencer par lui dire « si je vous donne un produit qui répond à tel et tel besoin, est-ce que cela correspond à vos attentes ? »

Il s’agit avant d’annoncer son prix de bien structurer votre argumentaire sur les points forts de votre offre pour lui.

Une fois le prix annoncé et en cas d’objection, revenez sur les besoins exprimés par le client. Mettez-vous de son côté pour qu’il comprenne que vous voulez avant tout, le satisfaire. Par exemple : « Vous m’avez bien dit que vous cherchiez un produit qui avait telle et telle performance ? »

Il existe d’excellents ouvrages sur le sujet. N’hésitez pas à vous former pour mieux comprendre votre client et ainsi agir comme il le faut. Votre confiance en vous-même augmentera et par conséquent vous serez plus convaincant dans vos propositions.

Enfin, gardez courage même dans l’adversité. Rappelez-vous que si vous ne perdez jamais de devis et ne subissez pas d’objections sur votre prix, c’est que vous ne vendez pas assez cher !