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Associés pour le meilleur et … en évitant le pire

Quand on crée son entreprise, on peut décider de se lancer seul ou de s’associer avec une ou plusieurs personnes. Quelles que soient les raisons qui peuvent pousser des entrepreneurs à s’associer, ils ont un avantage de taille par rapport à ceux qui sont seuls : ensemble ils ressentent moins l’état de solitude propre au chef d’entreprise puisqu’ils peuvent partager les préoccupations qui les animent.

L’association est cependant un élément risqué car c’est une décision qui les engagera pour le meilleur mais aussi pour le pire. Une association qui se passe mal peut mettre un terme à l’aventure et engendre des séquelles importantes, tant sur un point financier que relationnel ou émotionnel. Bien heureusement ce n’est pas le cas de tous. Alors, si vous choisissez cette option, voici quelques conseils à suivre pour vous permettre d’obtenir le résultat mathématique suivant : 1+1=3

1/ Définissez ensemble votre vision commune

Si vous décidez de vous associer, c’est que vous partagez a minima une vision convergente de votre projet. Il faut se méfier de ce qui pourrait vous paraître évident car ce n’est pas parce que vous avez l’impression d’être sur la même longueur d’onde que c’est le cas. Au démarrage d’une association chacun a sa propre vision du projet, sa propre manière de l’appréhender, ses propres motivations. Il est donc primordial de connaître et de respecter la vision de chacun des associés et d’en dégager de manière cohésive une vision commune. C’est au prisme de cette vision commune que les décisions pourront être prises sans risquer de créer de tensions entre les associés. Certaines questions doivent être éludées comme le fait de vouloir revendre ou non la société à terme en cas d’acheteur potentiel ou les perspectives de développement de l’entreprise à long terme.

2/ Définissez vos valeurs communes dans ce projet

Commencez par établir la liste de vos valeurs individuelles. Partagez-les ensemble et respectez celles de vos associés.  Toutes celles qui auront été identifiées resteront importantes tout au long de votre association.

Choisissez ensuite les 5 valeurs communes parmi cette liste qui répondent à la vision que vous aurez définie en première étape. Bien sûr, certaines valeurs conviendront peut-être mieux à l’un qu’à l’autre, et la seule règle à respecter est que cette liste soit acceptable pour tous car aucune décision ne devra jamais enfreindre ces valeurs. Enfreindre les valeurs revient à ne plus être en accord avec soi-même ou avec ses associés.

3/ Fixez-vous des objectifs cohésifs et individuels

Se fixer des objectifs communs peut sembler évident lorsque l’on crée une entreprise à plusieurs. Pourtant, il est utile de s’interroger en amont sur certains points qui risqueraient de rejaillir et auxquels vous n’auriez pas porté d’intérêt au démarrage.

Quels objectifs visons-nous d’ici 5 ans ? Que cela implique- t-il comme objectifs d’ici 2 ans ? D’ici 1 an ? Et d’ici 6 mois ? Rappelez-vous qu’un objectif doit être SMART, c’est-à-dire répondre aux 5 critères suivants : Spécifique (Il doit être énoncé à la 1ère personne du singulier et du pluriel), Mesurable (Il doit être concret afin de pouvoir en mesurer l’avancée), Atteignable, Réaliste, Cadré dans le temps. Et il doit être formulé de manière positive.

Regardez la formulation de ces 2 objectifs et demandez-vous lequel est le plus stimulant :

1/ nous voulons développer notre activité dans le conseil aux entreprises

2/ nous voulons intervenir dans 5 TPE sur des missions de consultation auprès des dirigeants d’ici les 6 prochains mois.

Une fois l’objectif commun formalisé, fixez-vous des objectifs individuels.

Quel objectif ai-je envie d’atteindre personnellement ? Quelle compétence ai-je envie de muscler ou d’acquérir ? Sur quoi ai-je envie de me challenger ?

Ce travail va vous permettre de construire votre plan d’action pour atteindre vos objectifs communs et d’identifier qui veut faire quoi et comment au prisme de la vision de l’entreprise, des valeurs de l’équipe et des objectifs individuels de chacun.

4/ Communiquez intelligemment

Faites des points réguliers. L’objectif de ces points est de vous permettre de vous exprimer chacun à votre tour avec pour seule règle de ne pas porter de jugement sur ce que l’autre dit. Repérez les points sur lesquels vous êtes satisfait et ceux sur lesquels vous souhaitez ajuster. Fixez-vous de nouveaux sous-objectifs et révisez votre plan d’actions en conséquence.

N’hésitez pas à créer des rituels comme des réunions (que vous ne remettrez pas à la semaine suivante). Dans l’urgence, on a tendance à ne plus communiquer avec ses associés et à se contenter d’exécuter les tâches. Le temps de disponibilité, cela se crée.

5/ Entourez-vous bien

Tout d’abord, faites-vous conseiller par un avocat pour établir votre pacte d’actionnaires, qui à l’instar d’un contrat de mariage, vous permettra de vous projeter dans l’évolution de l’entreprise et d’anticiper les éventuels problèmes qui pourraient surgir sur un plan juridique et/ou fiscal. Ce contrat n’est pas obligatoire, mais il pourrait bien vous éviter des déconvenues avec parfois des conséquences radicales.

Ensuite, si vous sentez que les relations commencent à se dégrader et que vous ne parvenez pas à un consensus, faites-vous accompagner par une personne externe à votre association pour vous aider à prendre le recul nécessaire avant que la situation ne dégénère. Il existe pour cela des coachs spécialisés dans l’accompagnement de la cohésion et du développement entre associés.

Il est coutume de dire qu’il vaut mieux prévenir que guérir. C’est pour cela qu’il est recommandé là aussi de choisir son coach au moment où l’association se crée. Il vous permettra alors de transformer efficacement votre vision commune et vos motivations individuelles en actions réussies et pérennes et d’éviter ainsi les divergences qui pourraient rapidement apparaître.

Et vous pourrez ensuite faire appel à lui de manière ponctuelle afin qu’il vous accompagne au fil de votre développement.

Former ses commerciaux de A à Z : un investissement rentable !

Le nerf de la guerre pour une équipe commerciale, c’est de vendre. Mais vendre, cela s’apprend et n’est pas une faculté innée même si beaucoup pense que c’est le cas. Il peut être judicieux pour une entreprise d’opter pour la solution « formation » afin d’améliorer la performance commerciale de ses équipes. Il existe sur le marché de nombreuses formations, permettant en quelques semaines d’acquérir les compétences d’un ingénieur d’affaires lors de stages très intensifs. Pourquoi et comment former des commerciaux inexpérimentés ?

De nombreuses compétences à acquérir

On perçoit souvent le commercial comme quelqu’un qui aurait une faculté innée à vendre. Si vous pouvez être affable et plaire à beaucoup de personnes et savoir argumenter voire manipuler les mots, la vente n’est pas juste une question de blabla. Il existe des réflexes et des techniques de vente qui ne s’improvisent pas et sont basées en grande partie sur l’écoute. Il ne suffit pas de sortir un discours commercial pré-fait pour performer dans la vente et si vous avez des commerciaux, vous devez en prendre conscience. Certes la motivation à prendre son téléphone joue par exemple mais est loin d’être suffisante pour réussir. 

Il existe des techniques que l’on parle de prospection téléphonique, physique, par réseaux … qu’il faut connaître. Maitriser les étapes par exemple dans un rendez-vous est loin d’être un automatisme naturel. Il s’agit de véritables compétences à acquérir (qui ne sont pas que techniques), ne serait-ce que pour bien construire l’argumentaire de vente en fonction du besoin exprimé ou non par le client. Il faut arrêter de penser également qu’il suffit que l’entreprise ait le meilleur produit ou encore que le client ait un besoin immédiat pour que les commerciaux réussissent à réaliser des ventes sans effort. 

Des formations accélérées au besoin

Vous l’aurez compris : il s’agit souvent de les former vos commerciaux notamment pour qu’ils sachent répondre aux objections, analyser le besoin, créer du lien avec le client, entretenir leur fichier commercial, utiliser certains outils ou encore prendre conscience qu’ils doivent écouter le client. 

Certaines formations accélérées existent et permettent à vos commerciaux d’acquérir des soft skills nécessaires à la vente et à progresser de manière qualitative. Une fois formés par la structure, ils s’adapteront très facilement aux méthodes de vente de l’entreprise, sans être bridés par de mauvais reflexes d’expériences passées….

Le but si vous souhaitez former des commerciaux reste de transformer les « mauvais » et « moyens » en commerciaux STAR assoiffés d’indépendance et de commissions grâce à une parfaite maîtrise des techniques de ventes. 

Former c’est gagner de l’argent sur le temps

Etant donné que vous assurez surement le paiement d’un fixe ou que vous ne souhaitez pas cramer vos chances avec vos clients avec un vendeur incompétent, former vos salariés peut être vraiment utile. Cela représente, certes, un coût dans un premier temps mais un gain financier sur le temps : un commercial formé rapporte beaucoup plus et augmente considérablement son taux de transformation.

Aussi, il sera indiscutablement plus heureux dans l’entreprise. Il est naturel pour un commercial de se sentir mieux quand il vend plus par mécanique naturelle. Fidéliser de bons commerciaux au travers de formations n’est donc pas inutile. Rien ne sert également de cumuler les commerciaux qui n’arriveront pas à s’installer dans le temps car vous allez perdre du temps à recruter et à former sans arrêt vos nouvelles recrues qui n’auront que des performances limitées. Un commercial formé est souvent un commercial qui signe, alors pourquoi s’en priver ?

Pour conclure :

Considérons la force de vente comme un véritable cœur pour l’entreprise : un organe central qui nourrit l’entreprise à l’aide de ses artères « commerciales ». D’où l’intérêt de bien former et dynamiser l’équipe pour éviter l’infarctus !

Réseaux sociaux et réseaux physiques : deux approches complémentaires

Vous le savez, les réseaux sociaux représentent un outil précieux pour étendre sa visibilité et maintenir son cercle de relations, proche de soi. À une époque où le virtuel revêt une importance primordiale, concevoir une stratégie de réseautage sans disposer de compte Facebook ou LinkedIn paraît difficile. Un réseau physique reste, néanmoins, comme son nom le suggère, composé de personnes réelles. Reste à savoir comme faire interagir vos profils en ligne avec les réseaux physiques ? Les détails. 

La nécessité d’être présent sur les réseaux sociaux

En l’espace de quelques années, Facebook, Twitter, Snapchat, Instagram ou encore TikTok ont conquis notre espace personnel en s’immisçant jusque dans nos téléphones, au plus près de nous. Les profils sur les réseaux sociaux confèrent une visibilité très étendue à leurs détenteurs, qui se rendent publics aux yeux du monde entier et véhiculent une certaine image d’eux-mêmes. 

Il peut donc s’avérer utile, pour une entreprise ou à titre personnel, de disposer d’un compte sur ces médias et de le mettre à jour. Ces plateformes permettent de tenir toute une communauté informée de vos actualités en temps réel. Vous gagnez ainsi en visibilité mais également en popularité si vos contenus plaisent et interpellent. Dernier argument mais pas des moindres : il s’agit d’une ressource essentiellement gratuite ! Plusieurs fonctionnalités avancées se révèlent payantes mais il reste tout à fait possible de promouvoir sa société via des comptes créés gratuitement sur LinkedIn ou Twitter, par exemple. À titre d’illustration, la marque de jus de fruits Innocent a connu un succès retentissant grâce à l’entretien et à la mise à jour régulière de sa page Facebook. Les réseaux sociaux permettent ainsi d’étendre sa visibilité mais aussi d’entretenir ses relations avec le monde réel.

Se servir du virtuel pour entretenir son réseau physique

Les médias sociaux confèrent à leurs utilisateurs la possibilité de se décrire et de conquérir toujours plus de followers mais aussi d’entretenir virtuellement leurs relations avec eux. Facebook et Twitter disposent tous deux d’un système de messagerie instantanée, de même que Snapchat, qui en constitue un à lui tout seul. Les réseaux professionnels tels que LinkedIn présentent aussi ce système et se destinent aux personnes souhaitant parler business, alors sachez saisir cette opportunité ! 

Cette fonctionnalité permet de dialoguer en temps réel avec un membre de votre communauté et donc, a fortiori, d’entretenir votre réseau. De fait, les possibilités offertes sont multiples : vous pouvez partager des informations et lancer un débat ou une conversation, aborder directement des connaissances pour prendre des nouvelles ou même fixer un rendez-vous professionnel encore plus rapidement que par téléphone. Ne perdez pas de vue qu’un réseau reste, avant tout, composé de personnes réelles. Ces derniers constituent un véritable outil pour maintenir ces relations stables mais ne peuvent remplacer un contact physique avec ceux qui gravitent autour de votre société.

Utiliser les réseaux pour rencontrer d’autres professionnels

Utiliser les médias sociaux pour entretenir et agrandir son réseau, c’est bien. Le rencontrer en vrai, c’est toujours mieux ! Le virtuel peut vous aider à consolider votre cercle de relations, à le souder et à rencontrer ses membres mais ne peut en aucun cas se substituer à de bons vieux événements en présentiel. Facebook, par exemple, permet d’inviter plusieurs membres à participer à une sortie. Les personnes conviées peuvent même répondre si, oui ou non, elles comptent venir. 

Se servir de ces sites pour planifier une rencontre se révèle d’ailleurs bien plus simple que si vous utilisiez votre téléphone ou envoyiez des mails à tout le monde. Les membres gèrent, eux-mêmes, la demande et vous n’avez pas à les solliciter à maintes reprises pour savoir s’ils ont bien vu votre annonce.

Le réel pour influencer le virtuel

La relation réseau social en ligne/réseau physique fonctionne dans les deux sens ! Lorsque vous vous trouvez face à vos relations professionnelles, n’hésitez pas à leur parler de votre page LinkedIn, sur laquelle vous relayez toutes les actualités relatives à votre entreprise. Averti, votre interlocuteur pourra s’y rendre et, s’il est intéressé, relayer le lien vers votre site à ses propres connaissances. Vous gagnerez ainsi en visibilité et, avec internet, les choses peuvent aller très vite. Il s’agit d’un cercle vertueux susceptible de vous faire grandir d’un coup mais attention, toutefois, au bad buzz ! Si vous diffusez une mauvaise publicité ou une information inexacte, ceux qui la recevront auront une bien mauvaise image de vous.

Les réseaux de professionnels qui allient virtuel et réel

Certains clubs d’entrepreneurs, conscients de la complémentarité des aspects virtuel et réel, proposent un réseau de professionnels déjà construit et conçoivent des interfaces afin que les membres puissent dialoguer entre eux. Messagerie instantanée, organisation d’événements, ces structures allient web et rencontres physiques pour permettre aux entrepreneurs d’élargir et d’entretenir le réseau de ces deux façons, somme toute, indissociables.

La période d’essai, une protection pour l’employeur ?

Si l’on considère souvent la période d’essai comme une période de test pour le salarié, il s’agit surtout d’une période de protection pour l’employeur qui peut ainsi évaluer les capacités professionnelles de sa nouvelle recrue. Mais croire que lors d’une période d’essai on peut faire ce que l’on veut et remercier le salarié, selon sa convenance, n’est pas une vérité. Quelles sont les obligations à connaître ?

Qu’il s’agisse d’un CDD ou un CDI, l’employeur comme le salarié est protégé par ce qu’on appelle la période d’essai. Cependant, celle-ci n’est pas obligatoire et doit être prévue expressément dans le contrat de travail ou la lettre d’engagement, en mentionnant sa durée et les conditions de son éventuel renouvellement.

Quel est l’objectif de la période d’essai ?

Il s’agit de permettre à l’employeur de contrôler les compétences du salarié notamment au regard de son expérience et de sa mission. Globalement, elle représente une période de test pour le salarié mais a contrario le salarié pourra vérifier si le poste et l’entreprise correspondent bien à ses attentes. Jusqu’à la parution de l’article 2 de la Loi de modernisation du marché du travail parue au Journal officiel le 26 juin 2008, aucun délai de préavis n’était légalement exigé. Les tribunaux pouvaient simplement sanctionner au cas par cas les ruptures trop rapides. Depuis 2008, le Code du travail prévoit des délais. Toutefois, les deux parties peuvent toujours s’accorder sur une rupture immédiate.

Quelle durée pour les CDI ?

La durée maximale légale de la période d’essai initiale d’un CDI est fixée :
– à 2 mois pour les employés et ouvriers. Elle est renouvelable une fois (soit 4 mois maximum),
– à 3 mois pour les techniciens et agents de maitrise. Elle est renouvelable une fois (soit 6 mois maximum),
– à 4 mois pour les cadres. Elle est renouvelable une fois (soit 8 mois maximum),

Toutefois 3 conditions doivent être réunies :
• La possibilité de renouveler la période d’essai est prévue par accord de branche étendu,
• Elle doit être clairement indiquée dans le contrat de travail (ou la lettre d’engagement),
• Il doit y avoir un accord manifeste du salarié pour renouveler la période d’essai, durant la période d’essai initiale, par écrit ou par courriel.

Elle débute obligatoirement au commencement de l’exécution du contrat de travail. Il n’est pas possible de différer le début de la période d’essai.

Attention !

La possibilité de renouvellement de la période d’essai doit être prévue dans le contrat de travail ou la lettre d’engagement : l’employeur doit formuler une proposition écrite au salarié, qui doit l’accepter également par écrit.
Quand un salarié continue à travailler au-delà de la période d’essai sans avoir signé d’avenant au contrat, il est considéré comme embauché de façon définitive.

Quelle durée pour les CDD ?

Lors de la signature d’un contrat à durée déterminée, la période d’essai est plafonnée à un jour par semaine dans la limite de deux semaines maximum pour les CDD inférieurs à six mois, un mois pour les autres. La loi a fixé des durées maximales. Toutefois, les parties peuvent se mettre d’accord et fixer une durée plus courte.

Comment calculer la période d’essai ?

La période d’essai correspond à un temps de travail effectif. Il conviendra donc de décompter correctement sa durée en identifiant les dates exactes de début de fin de période, tout en incluant les évènements susceptibles d’impacter sa durée. En cas d’absence du salarié pour maladie, fermeture de l’entreprise, congé annuel, congé sans solde, congé enfant malade…, on peut prévoir une prolongation de l’essai correspondant au nombre de jours calendaires d’absence, dans la limite de l’essai restant à courir.
La période d’essai débute obligatoirement au commencement de l’exécution du contrats de travail. La fin de la période d’essai a lieu le dernier jour à minuit.

Quel est le délai de prévenance ?

Pendant toute la période d’essai, employeur comme salarié peuvent décider de rompre le contrat à tout moment, sans motif ni procédure. Quand la rupture est le fait du salarié, celui-ci doit respecter un délai de prévenance de 48 heures (ramené à 24 heures si son temps de présence est inférieur à huit jours).

Quand la rupture est à l’initiative de l’employeur, le salarié doit être prévenu dans un délai de préavis égal au moins à :

  • Inférieure à 8 jours : 24 heures
  • Entre 8 jours et 1 mois de présence : 48 heures
  • Entre 1 mois et 3 mois de présence : 2 semaines
  • Après 3 mois de présence : 1 mois.

Si le délai de prévenance n’a pas été respecté, la période d’essai, renouvellement inclus, ne peut pas pour autant être prolongée. En cas de non-respect du délai légal de prévenance, l’employeur doit verser une indemnité compensatrice au salarié, sauf s’il a commis une faute grave. Son montant est égal au montant des salaires et avantages que le salarié aurait perçus s’il avait travaillé jusqu’au terme du délai de prévenance dû (indemnité compensatrice de congés payés comprise).

La rupture de la période d’essai peut avoir lieu à tout moment, même si le salarié est absent, sauf si la cause de son absence est liée au travail (maladie professionnelle, accident du travail). Dans ce cas, l’employeur devra attendre son retour. L’employeur n’a pas besoin de motiver sa décision, et la procédure de rupture n’est soumise à aucun formalisme particulier. La lettre de rupture peut être envoyée en recommandé avec accusé de réception ou remise en main propre, avec date et signature de la main du salarié et de l’employeur.

Quelques cas particuliers 

La période d’essai d’une salariée enceinte ne peut être rompue du seul fait de son état de grossesse. L’employeur doit être en mesure de justifier que sa décision est due à d’autres motifs, liés au travail.

Dans le cas où un salarié a été victime d’une maladie professionnelle ou d’un accident du travail, l’employeur ne peut pas rompre la période d’essai.

Les motifs de la séparation sont étrangers au travail (intention de nuire pour des raisons personnelles, divergences syndicales, discrimination, etc.)

La décision n’est pas vraiment liée à la personne même du salarié, par exemple un motif économique.

Si l’employeur interrompt la période d’essai tout de suite après l’embauche, on jugera donc qu’il n’a pas pris le temps de vérifier les capacités professionnelles du salarié (Arrêt 22/11/95 de la Cour de Cassation). Il ne faut pas oublier que la période d’essai est destinée à évaluer les compétences professionnelles du salarié, toute rupture pour des raisons non liées à la personne même du salarié est considérée comme abusive par la justice (Arrêt du 20/11/2007 de la Cour de Cassation).

5 conseils à un entrepreneur introverti

La vision de l’entrepreneur d’aujourd’hui est celle de quelqu’un de très à l’aise dans les interactions sociales, qui puise son énergie dans le monde extérieur, qui va de l’avant, qui aime tenir le devant la scène. Bref, un extraverti. Mais qu’en est-il en réalité ? Bill Gates, Mark Zuckerberg ou encore Jeff Bezos, sont des introvertis et ils ne sont pas les seuls à avoir développé leur entreprise avec succès. Si vous êtes plutôt réservé, posé, prône à la réflexion, plutôt à l’aise dans les échanges individuels, voici 5 conseils à un entrepreneur introverti pour utiliser votre tendance à l’introversion à votre avantage !

1/ Réseautez quand vous avez fait le plein d’énergie

L’introversion décrit notre façon de perdre ou de gagner de l’énergie. Les introvertis en gagnent dans la solitude et la réflexion. Alors rechargez vos batteries avant de vous rendre à cette soirée réseau ou clients que vous craignez tant. Si vous y allez sans avoir fait votre plein d’énergie, vous risquez fort de perdre votre temps à vous ressourcer entre deux contacts qui vous épuiseront au fur et à mesure. Prenez le temps de bien penser à votre événement avant de vous y rendre et vous démultiplierez ainsi votre impact.

2/ Misez sur la qualité de vos contacts

Être introverti implique que chaque nouveau contact va vous demander un effort. Il ne s’agit pas d’aller voir tout le monde mais de miser sur la qualité des contacts. Autrement dit, moins de contacts mais plus de présence. Vous pouvez prendre plus de temps à chaque interlocuteur et utiliser votre capacité d’écoute et votre curiosité comme des atouts dans la construction de relations clients ou partenaires. N’hésitez pas à en abuser.

3/ Devenez l’expert de votre domaine

Vous adorez lire, faire des recherches dans les domaines qui vous passionnent. Faites le bilan de toutes ces connaissances et structurez-les pour développer une approche d’ « expert ». Les introvertis, même s’ils ont du mal parfois à prendre la parole en public, peuvent parfaitement être un expert de leur domaine et publier régulièrement des articles de fonds. Il n’est pas nécessaire d’être sur le devant de la scène pour être reconnu comme un ponte d’un secteur.

4/ Faites simple

Votre tendance à l’introspection et à l’amélioration peut vous conduire à l’inaction surtout si vous êtes perfectionniste. Vous pouvez rapidement vouloir tout faire parfaitement mais la perfection n’est pas de ce monde et elle ralentit fortement l’action. Gardez en tête que le plus court chemin est souvent la ligne droite. Le perfectionnisme n’est pas toujours votre ami et il peut s’avérer contre-productif.

5/ Soyez vous-même

Beaucoup d’introvertis essaient d’agir comme des extravertis et cela leur demande énormément d’énergie. Or, les deux modèles ont leur qualité et même si vous pouvez envier les extravertis, ce n’est pas votre manière de penser et vous pouvez largement faire différemment et utiliser vos différences comme des atouts. Rappelez-vous que le charisme et le leadership découlent de notre capacité à être à l’aise avec nous-mêmes et à nous accepter telles que nous sommes avant tout. 

Comment se faire payer ?

Tout travail mérite salaire et pour les entreprises, il en est de même avec le paiement des factures. Mais il arrive souvent que l’entrepreneur soit obligé de réclamer son dû. L’inquiétude de ne pas être payé fait partie des sources de stress. Alors comment se faire payer ?

Bien éditer ses facturer

Cela peut paraître élémentaire mais vérifier les informations lorsque vous éditez votre devis, vous évitera de le faire lors de la facturation. Il convient de vérifier que les informations lui conviennent et que tout a bien été pris en compte. Si certains ne feront pas l’effort de vérifier car ils veulent juste connaître le prix, la plupart des personnes réellement intéressées regarderont de près surtout si vous leur signalez que c’est ce qui figurera sur votre facture. Éditer sa facture rapidement demeure aussi un garant de se faire payer au plus tôt. Il ne faut pas s’attendre à être payé dans des délais courts si vous éditez votre facture bien après la prestation.

Toujours privilégier la voie amiable

Le recouvrement d’une facture doit toujours privilégier une voie amiable. Assigner le débiteur en justice, sans avoir auparavant cherché à comprendre les raisons du non-paiement est le contraire de relations harmonieuses. Ainsi, tout entrepreneur devra faire l’effort de contacter son débiteur afin de chercher à comprendre pourquoi le débiteur ne peut honorer sa dette.

Si cet appel ne permet pas d’avancer, il convient d’adresser des relances. Le cas échéant par e-mail ou courrier et parfois les deux simultanément. Il ne faut pas hésiter dans vos lettres les indemnités de retard qu’il facturera en cas de non-paiement immédiat. Mais mettre en exergue le préjudice subi en raison de l’absence de paiement est judicieux. C’est en effet la réalité de nombreuses entreprises.

Si le débiteur ne s’exécute toujours pas, la mise en demeure par lettre recommandée devient indispensable. Vous débutez ainsi une procédure contentieuse.

L’issue de la voie amiable

La saisie des Tribunaux

Si le débiteur n’a toujours pas répondu à vos différentes sollicitations, malgré les différentes relances, alors il convient de ne plus hésiter et de saisir les Tribunaux compétents (Tribunal de commerce, Tribunal d’Instance ou Tribunal de Grande Instance) en référé. Pour une telle procédure, un avocat n’est pas obligatoire quoique toujours recommandé). Au vu des factures impayées, le Tribunal pourra émettre un titre exécutoire . Le créancier transmettra à un huissier afin d’opérer une saisie sur le patrimoine du débiteur.

L’injonction de payer

La requête en Injonction de Payer est efficace pour les petites créances et cette procédure possède l’avantage d’être peu onéreuse. A défaut de paiement ou d’opposition, le créancier reçoit un titre exécutoire un mois après la signification de l’ordonnance par voie d’huissier. Elle se déroule en l’absence de votre débiteur qui ne sera pas convoqué au tribunal.

L’assignation en Référé : si la créance est certaine (contestations non sérieuses), l’assignation en Référé est très efficace. Cette procédure, dictée par l’urgence, est très rapide et radicale. En effet, la décision de justice rendue, même si elle n’est que provisoire, n’en demeure pas moins exécutoire (possibilité de faire des saisies). Si, une fois l’ordonnance de référé provision rendue, le débiteur persiste à ne pas honorer sa dette, le créancier peut faire saisir les biens de son client par un huissier, et se payer ensuite sur le prix de leur vente via la saisie-vente. Ce référé est souvent utilisé lorsque le créancier veut agir rapidement et qu’il existe un risque d’appauvrissement du débiteur (le rendant par conséquent incapable de rembourser sa dette).

L’assignation au fonds. Cette procédure sera privilégiée si d’une part le montant de la créance est suffisamment important pour couvrir les honoraires d’un avocat et si d’autre part le débiteur a des moyens de défense qui nécessitent un débat contradictoire. Les délais de procédure sont généralement plus longs.

Quand faut-il faire intervenir un huissier ?

C’est l’huissier de justice qui procède à l’exécution du jugement : signification, sommation de payer, saisies … Ce sont autant d’actes que cet officier ministériel a pour mission de mettre en place pour exiger le paiement, en se rendant par exemple à son domicile pour saisir ses biens puis les vendre. Le recouvrement judiciaire par un huissier est indispensable quand votre débiteur ne s’exécute pas spontanément.

A savoir !

Les démarches proposées ci-dessus concernent la procédure classique de recouvrement de créances. Toutefois, pour les sommes qui ne dépassent pas 4000 euros, la loi Macron de 2015 a instauré une nouvelle procédure permettant de se faire payer une dette par huissier sans passer par un juge.

Comment accueillir un nouveau salarié ?

Les premiers pas dans une entreprise demeurent essentiels ! L’intégration d’un nouveau salarié ne doit pas se faire à la légère. Elle doit être pensée en amont afin que celle ou celui que vous avez mis tant de temps à recruter n’ait pas envie de fuir dès les premières heures. Kit de l’intégration !

Un nouveau salarié sur cinq, selon les statistiques, quitte l’entreprise dès le premier jour de travail. Pour éviter de gaspiller votre énergie et faire fuir le candidat que vous avez sélectionné en investissant votre temps précieux et vous retrouver à nouveau à devoir sélectionner des candidats, vous devez préparer un accueil chaleureux et professionnel afin de le mettre à l’aise et de faciliter son intégration au sein de l’équipe et des différents services qui lui donneront envie de s’impliquer et de devenir votre meilleur collaborateur.

Tout le monde l’a vécu, être le petit nouveau dans une entreprise n’est jamais un moment facile. S’intégrer dans des équipes qui sont constituées peut se révéler être un moment d’angoisse. Kit de l’intégration !

Informer les collaborateurs de son arrivée

Préparer l’arrivée d’un nouveau salarié commence par informer les personnes de l’équipe et de l’entreprise. Surtout celles et ceux qui vont collaborer avec lui. Il est toujours désagréable d’arriver dans un service où personne ne sait qui vous êtes et ce que vous faites là, voire que vous pensiez être un intrus. Il n’y a rien de pire que des collègues qui apprennent au dernier moment son arrivée. Les collègues non prévenus risquent de faire un accueil plutôt glacial avec des regards qui en disent longs sur leur mécontentement. De quoi, donner envie de partir sur le champ. N’omettez personne lors de la diffusion de l’information, aussi bien ses futurs collaborateurs que les services administratifs… L’idéal restant d’avoir une personne qui sera chargée de l’accueil du collaborateur.

Préparer son espace de travail

Bien préparer l’espace de travail fait partie du b.a.-ba de l’accueil. Contrôlez avant qu’il n’arrive que tout le matériel nécessaire à sa fonction soit bien installé dans son espace de travail. Quand on parle de matériel, il s’agit également des logiciels, bien évidemment. Rien ne sert de fournir un ordinateur où rien n’a été configuré. D’autre part, cela représente une perte de temps et donc d’argent pour votre entreprise.

Visiter l’entreprise, un incontournable

Faire le tour des services et présenter les collaborateurs est une évidence souvent omise ! Il pourra ainsi repérer où se trouvent les différents services mais aussi des éléments basiques comme les toilettes ou les sources pour se fournir de l’eau (voire du café). Le nouveau venu se sentira plus à l’aise et intégré ne serait-ce que par le temps que vous lui consacrez. Prendre ce moment est tout sauf une perte de temps. Le présenter aux collaborateurs autour d’un petit déjeuner serait le nec plus ultra. Les collègues eux aussi ne perdront pas leur temps car la cohésion des équipes passe par l’ouverture aux autres.

Présenter votre entreprise et son fonctionnement

La présentation de votre entreprise demeure un moment essentiel. Le nouveau salarié doit connaître dès son arrivée les bases de votre entreprise ! Présentez-lui l’histoire et de votre activité. Vous pouvez en profiter pour lui inculquer vos valeurs et y ajouter des anecdotes. Dès son premier jour au sein de l’entreprise, le nouveau talent doit se sentir attendu et savoir que son rôle est important pour l’avenir de l’entreprise.

Ce premier jour doit représenter le jour J, non seulement pour le nouveau collaborateur, mais également et surtout, pour l’entreprise. Certes, vous pouvez déléguer cette tâche à un collègue. Cependant, vous devez lui demander de réaliser cet accueil à votre place pour qu’il prenne au sérieux cette mission et lui demander de vous en rendre compte. Rien ne vous empêche d’agrémenter votre présentation par des documents qui lui permettront de regarder au calme le fonctionnement : organigramme, valeurs, … Tout est bon pour une bonne intégration.

Accompagner le nouveau salarié

Si, au sein de l’entreprise, vous choisissez de nommer « un tuteur » pour aider à l’intégration du nouveau salarié, veillez à ce qu’il soit expérimenté, disponible, volontaire et désireux de transmettre connaissances et expertise. Les difficultés pour comprendre les tâches à exécuter ou le fonctionnement de l’entreprise sont nombreuses. Désigner un tuteur à votre nouveau salarié représente une belle manière de faire comprendre le fonctionnement et la culture de l’entreprise

Votre nouveau salarié pourra compter sur lui pour le guider, l’aider en cas de difficulté ou encore lui apprendre certaines tâches. Ce contact doit être établi dès le début de la prise de fonction de votre nouveau salarié. Il doit figurer parmi les premières personnes qu’il rencontre et son rôle sera aussi de veiller à son intégration dans les équipes. L’afflux d’informations des premiers jours constitue un réel obstacle pour le nouveau collaborateur. Pour le fidéliser, le manager doit l’aider en l’assistant dans la compréhension de ses missions.

Établir un suivi régulier de ses missions

Les premiers jours de travail du nouveau collaborateur doivent faire l’objet d’un suivi. Le suivi permet d’établir des évaluations qui consistent à déterminer l’évolution positive ou négative de votre nouveau collaborateur afin d’obtenir des informations précises sur les éventuelles améliorations qui doivent être réalisées.

En quelques mots, l’arrivée d’un nouveau salarié se prépare. Accueillez-le de la meilleure façon possible afin de créer un lien dès les premiers pas de ce dernier dans votre entreprise.

L’entrepreneur social en vous

Vous êtes porteur de projet, salarié d’un grand groupe ou dirigeant d’une PME et souhaitez ardemment vous lancer dans l’équitable, l’éthique, le responsable, et le solidaire, l’écologique, le local … bref faire grandir votre entreprise, votre association, vos enfants ou votre esprit …dans un monde plus « juste » et meilleur.

Vous connaissez par cœur l’agenda des COP, les objectifs du millénaire pour le développement, les principes de l’économie sociale et solidaire, les cahiers des charges des organismes de contrôles et/ou labels bio équitables et écologiques qui trônent sur votre bureau. Seulement…

Un changement dont vous pouvez être la source

Souvent la tendance est de considérer que c’est aux autres de se lancer. En effet, vous avez de nombreux projets à portée sociale et peu de moyens pour les réaliser. Il est naturel de se dire que le grand groupe leader dans votre secteur d’activité devrait ouvrir la voie et qu’il n’aurait besoin que d’un an pour développer une filière que vous mettriez 5 années sur vos propres deniers. A quoi bon vous lancer ? Il est naturel de se dire qu’il vaut mieux attendre qu’une entité ayant la capacité financière pour le faire ouvre la voie !

Mais vous le savez mieux que personne le changement vient toujours de la base, de ces entrepreneurs dans l’âme, salariés ou dirigeants de PME ou d’association qui décident un jour de prendre le risque d’aller à contre-courant ou hors des sentiers battus. La route est longue et difficile. Pourtant, le changement auquel vous aspirez n’arrivera pas sans vous. D’ailleurs, les grands groupes bénéficiant de la surface financière nécessaire pour réaliser vos projets n’attendent que vous Entrepreneurs et PME plus agiles et plus ambitieuses pour faire bouger les lignes. En attendant votre innovation économique à portée sociale, leurs ressources sont redistribuées dans des projets moins responsables… Alors qu’attendez-vous pour les guider ?

Un exemple pour une chaîne vertueuse

Seulement on a rarement envie d’être l’histoire des PME responsables, pionniers de la cosmétique biologique par exemple, qui se sont vu absorber ! Que ce soit Sanoflore et l’Oréal, Melvita et l’Occitane, les exemples sont nombreux… Qui a envie de voir son œuvre récupérée par un grand groupe ?

Vous a priori ! Si vous avez à cœur d’accroître l’impact de votre action. Veillez cependant à ne pas vous associer au premier venu ! En effet, céder une part ou la totalité du capital de son entreprise à un grand groupe peut-être la seule issue pour mener vos projets à terme. Est-ce à dire que vous vendriez votre âme au diable ? Tout dépend de votre aptitude à défendre vos valeurs. Et vous le savez mieux que personne, la ténacité est l’une de vos meilleures qualités d’entrepreneur.

Une réticence à travailler

Vous pouvez craindre le choc entre le carcan de la réglementation bio, équitable, RSE…et votre réalité d’entrepreneur. Votre quête d’indépendance et de liberté d’entreprendre est-elle compatible avec un système de contrôle et d’audit régulier par des tiers qui bien souvent ne connaissent pas les réalités de votre activité ?

Vous êtes plus libre qu’un entrepreneur « classique » car le monde de l’économie sociale et solidaire est en construction et vous en êtes l’artisan. Peu importe les audits et les cahiers des charges, vous saurez vous adapter voire améliorer ses systèmes de contrôle administratifs qui grèvent parfois votre activité. Ce, dès lors que l’entrepreneur social en vous recherche constamment l’équilibre entre son intérêt et celui de la société. C’est dans ce temps d’analyse et d’évaluation du champ des possibles, dans cette réflexion sur l’impact économique social et écologique de votre activité que réside votre liberté.

Le transfert d’argent : un marché dynamique

Le marché du transfert d’argent continue son expansion notamment grâce au transfert d’argent que l’on peut effectuer en ligne tant sur ordinateur que sur les mobiles et donc peut se faire là où on se trouve sans être obligés de se rendre dans un bureau. Si ce marché a longtemps été dominé par certains acteurs, de nouveaux challengers arrivent et les concurrencent notamment en présentant des frais moins élevés et des solutions différentes.

Un marché fortement prometteur

Il faut dire que ce marché est fortement prometteur puisqu’en 2018, le volume mondial des transferts d’argent (entre particuliers) représentait déjà 689 milliards de dollars car il répond à un véritable besoin de la vie quotidienne et s’adapte à toutes les situations. Il est particulièrement dynamique dans les pays en développement puisque selon un rapport de la Banque mondiale, 529 milliards étaient à destination des habitants de pays en développement, avec des taux cependant assez prohibitifs puisqu’ils avoisinaient les 7% en moyenne et peuvent dépasser les 10% dans certaines régions d’Afrique, même si les banques peuvent proposer des frais encore plus élevés. A noter que rien que depuis la France, ce ne sont plus de 19 Md€ qui sont envoyés à l’étranger par an, notamment à destination des familles.

Le développement de nouvelles solutions : les cartes prépayées

Le développement du marché s’explique d’abord par l’arrivée de nouvelles méthodes pour transférer l’argent. On pensera notamment aux cartes prépayées, qui se sont énormément développées et possèdent un certain nombre d’avantages. Elles sont en fait des cartes de paiement (Visa ou Mastercard) qu’il suffit de créditer via des recharges que l’on peut acheter en ligne ou parfois dans les bureaux de tabac. Celles-ci ne sont donc pas rattachées à une banque et fonctionnent comme un « wallet » ou portefeuille monétaire. Vous pouvez ainsi faire vos achats dans la limite du plafond disponible sur la carte et de manière anonyme car la carte n’est pas reliée à un compte en banque.

Surtout, cela permet d’effectuer des achats qui ne sont pas uniquement en ligne ou de retirer de l’argent, ce qui peut se révéler utile pour les personnes non bancarisées et comme on peut le constater, elles sont fort nombreuses. Ce système est très utilisé pour envoyer de l’argent à ses proches notamment à l’étranger et permettent de répondre ainsi à des besoins qui s’avèrent, entre autres, urgents. Il suffit que la personne qui reçoit de l’argent ait la carte. En général, une personne achète la carte, la donne (par exemple à son cousin à l’étranger) et la recharge de temps en temps via notamment https://allo.monisnap.com/fr/cartes-prepayees/pcs suivant les besoins de la personne réceptrice. Elle permet de rassurer la personne qui se trouve dans un pays éloigné et de se rassurer en sachant que la personne ne se retrouvera pas à court d’argent en cas de difficultés.

L’arrivée du numérique comme solution

Le numérique prend une place de plus en plus importante par rapport au transfert d’argent liquide. Il est à noter que selon Business Insider Intelligence qui a publié une étude sur le blog de la Banque Mondiale, le transfert d’argent numérique devrait représenter 50% du volume total l’année prochaine contre 35% en 2018.

Dans un contexte où les étudiants font des études à l’étranger ou de collaborateurs qui ont des missions ponctuelles, il est évident que le numérique est devenu la solution clef dans le transfert d’argent.

Le malaise des dirigeants des petites PME traditionnelles

Depuis des mois, tous les acteurs de l’économie s’accordent à dire que les entreprises françaises rencontrent des difficultés. Nos PME traditionnelles semblent fortement pénalisées par des charges salariales élevées, une pression intenable sur la trésorerie (délais de paiement, commandes confirmées tardivement, négociations commerciales des prix très tendues …) et une fiscalité trop changeante. La récente multiplication des faillites et entreprises en difficulté pousse à se dire que nous sommes dans une situation difficile.

Depuis quelques années, le milieu politique n’a eu de cesse de s’engager à prendre des mesures pour améliorer la situation financière que subissent ces PME : mise en œuvre de la Loi de Modernisation de l’Économie, lancement de la Banque Publique d’Investissement, demande aux banques de soutenir les besoins de financements des entreprises, crédit d’impôt, ensemble de lois pendant la COVID… autant de mesures pour laisser aux entreprises un peu d’air en vue de reprendre leur développement.

Des solutions trop limitées

Force est de constater que ces mesures ne ciblent pas la majorité des entreprises.

Côté pile, les dernières décisions gouvernementales répondent principalement aux attentes des grandes PME exportatrices, entreprises innovantes et grosses entreprises françaises.

Côté face, 96,8 % des entreprises françaises, celles qui embauchent de 1 à 19 salariés, ont fait le dos rond pendant un temps, peinent aujourd’hui à maintenir les emplois. Elles finissent malheureusement par s’essouffler. Constat inquiétant quand on sait que ces TPE détiennent la majorité des emplois e. Elles créent environ 30% de la valeur produite de notre pays.

A l’inverse des moyennes et grandes entreprises, les TPE, de nature plus traditionnelle, ne bénéficient d’aucune notoriété. Elles ne cherchent pas à se délocaliser pour améliorer leur profit . De plus, elles n’ont personne pour injecter des centaines de milliers d’euros afin de soutenir leur activité. Pour elles, les suppressions d’emplois liées à la crise sont moins voyantes, quelques-unes par-ci par-là. Mais au final, il ne s’agit pas des 8000 licenciements d’un grand constructeur automobile. Non, ce sont des dizaines de milliers de salariés qui sont touchés par les défaillances dans les TPE

Des TPE désabusées et seules

Oubliés des médias et des politiques, face à une réglementation fiscale et administrative qui évolue sans cesse, les dirigeants de TPE se sentent souvent seuls. Confrontés à des problèmes de trésorerie grandissants qui fragilisent la situation financière de leurs entreprises, ils subissent plus directement la faiblesse de la consommation intérieure. Ils ont du mal à obtenir des aides à l’investissement et ne bénéficient que rarement du soutien de leur banque. Ceci sans compter les délais de paiement qui demeurent trop longs notamment pour les TPE travaillant avec des grands groupes ou des services de l’Etat. Toutefois, on doit noter une amélioration en la matière.

L’ensemble de ces difficultés s’appuie sur une situation conjoncturelle qui ne va pas s’arranger. Elle inquiète de plus en plus les dirigeants de TPE. Les mesures prises ces dernières années ont été certes bénéfiques pour les entreprises de plus de 50 salariés. Néanmoins, elles changeront peu la situation des petites entreprises.

Car difficile pour ces dirigeants d’entreprises « traditionnelles » de parler d’innovation, de trouver de nouveaux marchés pour bénéficier des mesures décidées par le gouvernement… cela n’est pas toujours possible. Ce sont aussi eux qui sont en première ligne face au mécontentement de leurs salariés.

Des orientations plus justes et spécifiques pour l’avenir

Au monde de l’entreprise français d’être plus uni et « patriote » économiquement. Il est temps de changer notre manière de travailler entre fournisseurs et sous-traitants en consolidant les relations, en devenant partenaires au lieu de rechercher l’amélioration des marges à tout prix.

Aux moyennes et grandes entreprises d’aller dans ce sens pour tirer vers le haut ces petites entreprises. En effet, elles ont toutes les mêmes objectifs de rentabilité et de croissance. Elles sont toutes créatrices d’emplois.

Au gouvernement de donner plus de clarté, de simplicité, de pérennité et de perspectives dans les mesures de changement qui sont prises. Quatre éléments indispensables pour une gestion cohérente et saine de l’entreprise.

Aux TPE, qui ne peuvent plus attendre, de raisonner en termes d’amélioration de leur compétitivité, car ce n’est pas un sujet réservé aux grandes entreprises. Une compétitivité qui peut passer par une maîtrise des coûts, un des leviers de la performance économique. Il n’est pas nécessaire de mettre en place des solutions logicielles lourdes et coûteuses pour y parvenir.

La mise en place de bonnes pratiques au sein des entreprises est une solution de compétitivité. En l’absence d’aides conjoncturelles gouvernementales, pour les dirigeants, le chemin vers ce gain de productivité et de compétitivité passe par un retour aux fondamentaux (mise à plat des coûts, des processus opérationnels, clarification des postes clients et fournisseurs…) en vue de mieux répondre aux objectifs finaux de l’entreprise. L’accompagnement du dirigeant sur ces questions de gestion est une action concrète et peu coûteuse pour ceux qui sont prêts à franchir le pas et désireux de passer la tempête.