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Partir en vacances : l’éternelle question du dirigeant

Comme chaque année, à l’approche de l’été, se pose la fameuse question des vacances. Si bon nombre de vos salariés les ont déjà planifiées, de votre côté, les réservations à la dernière minute vous correspondent davantage. Mais qu’en est-il des autres dirigeants, en règle générale ? Prennent-ils des jours de congés et partir en vacances ? Si oui, à quelle fréquence ? L’âge et la zone géographique entrent-ils en jeu ? Les vacances ont-elles une incidence sur la vie professionnelle et/ou privée ? Et que faire si on ne part pas cette année ? Enquête.

Le baromètre du Futur, des éléments significatifs

Selon le baromètre OpinionWay – Fondation MMA des Entrepreneurs du Futur « Forme et état d’esprit des dirigeants » 2022 (8e édition), l’équilibre entre la vie personnelle et professionnelle pourrait être mis à mal ces prochains mois. Les dirigeants d’ETI plus « préservés ». C’est l’un des points de vigilance qui émergent de cette enquête. 66 % des chefs d’entreprises anticipent déjà sur la nécessité de prioriser leur vie professionnelle au détriment de leur vie personnelle. Une proportion en hausse de 11 points sur un an. On note ici aussi une différence notable entre les dirigeants de TPE/PME et ETI. Ces derniers sont en effet moins nombreux à estimer devoir rogner sur leur équilibre de vie (54 % vs. 66 % chez les TPE et PME). On retiendra par ailleurs que ce taux d’élève à 75 % chez les agriculteurs.

Vivre sa passion ?

Vivre de sa passion, créer de l’emploi, répondre à un besoin… Autant d’éléments gratifiants qui rendent au statut d’entrepreneur ses lettres de noblesse. Mais toutes les responsabilités qu’implique sa fonction le chargent, bien souvent, d’une dose de stress difficile à gérer au quotidien. Santé, performance mais aussi niveau de bien-être en feraient alors les frais. Si des vacances bien méritées s’imposent, le dirigeant ne s’offre pas toujours ce luxe, surtout durant les premières années d’activité. Faute de temps, d’argent, sentiment de culpabilité ou peur de voir son entreprise sombrer lors de son absence, les raisons invoquées pour ne pas prendre de congés ne manquent pas. Et pourtant…

L’épuisement, un mal fréquent chez les dirigeants

C’est bien connu, les journées du chef d’entreprise sont souvent longues et denses. Qui dit journées chargées dit aussi sommeil léger. Difficile de dormir sereinement lorsqu’on a encore les chiffres de la compta en tête et une facture toujours impayée, malgré les relances… 60 % des entrepreneurs interrogés estiment que gérer leur activité est émotionnellement épuisant (d’après une étude menée par Vistaprint auprès de 500 chefs de petites et micro-entreprises en France en 2017, ndlr). Ils sont également 49 % à s’estimer travailler trop et 57 % à être régulièrement sujets à une baisse significative de leur motivation, toujours selon l’étude.

Stress et fatigue ne sont d’ailleurs pas les seuls effets constatés chez les dirigeants du fait de leur activité. 39 % des sondés auraient déjà observé une dégradation de leur vie privée à cause de leur travail. Malgré tout, les chefs d’entreprise restent encore trop peu nombreux à s’octroyer suffisamment de vacances voire, parfois, quelques jours de congés.

Ne prendre que peu de congés

En période estivale, il est recommandé de prendre, au minimum, deux semaines de vacances. Pourtant, côté entrepreneuriat, on semble bien loin du compte et des cinq semaines de congés annuels octroyés aux salariés. Pour l’année 2017, seulement 32 % des interrogés prévoyaient de prendre plus de quinze jours de congés durant l’été. S’ils estiment devoir s’accorder entre douze et treize jours pour recharger pleinement les batteries, ils ne prévoyaient qu’en moyenne 9,6 jours de repos et, pour 12 % d’entre eux, aucun. Du côté des plus de 55 ans, 60 % estimaient avoir besoin de plus de quinze jours, et seulement 40 % se les seraient octroyés.

À l’échelle d’une année entière, les entrepreneurs prendraient, en moyenne, 24 jours de congés annuels et près de 52 % d’entre eux ne s’accorderaient qu’une semaine de repos. D’après une étude réalisée par la plateforme Legastart.fr auprès de 3 000 dirigeants de TPE et PME, 50 % s’autoriseraient moins de deux semaines par an, dont 20 % prendraient moins d’une semaine. Ils ne seraient que 11 % à aller jusqu’aux quatre semaines de congés annuels et un quart seulement auraient profité des ponts de mai pour se reposer.

La peur de laisser le navire…

Mis à part le manque d’argent, les raisons qui freinent les dirigeants dans leur choix de partir en vacances portent sur la peur de partir. Selon l’étude réalisée par Vistaprint, 41 % des entrepreneurs sont stressés simplement à l’idée de laisser leur entreprise aux mains d’autres personnes. Ils seraient en effet 43 % à craindre d’un manque d’organisation en leur absence. Pour d’autres, c’est le syndrome de la culpabilité des vacances qui serait en cause. Même s’ils partent en période creuse, bon nombre de dirigeants se sentent coupables quant au fait d’« abandonner » leur entreprise afin de profiter de quelques jours de repos.

Enfin, pour 3 % des sondés, prendre des congés serait synonyme de baisse de revenus. Autant de sources d’inquiétude qui conduisent les chefs d’entreprise à ne prendre que peu de congés. Mais qu’en est-il chez les jeunes dirigeants ? L’âge serait-il un critère déterminant dans le choix de s’accorder des vacances ?

Plus jeunes, moins de vacances

Les jeunes dirigeants ne sont pas plus sereins à l’idée de laisser leur entreprise, bien au contraire. Moins expérimentés, 75 % des 18 – 24 ans craignent des problèmes d’organisation durant leur absence, contre seulement 28 % des plus de 55 ans qui, eux, auraient pris, en moyenne, trois jours de plus que leurs confrères en 2017. Bon nombre d’entrepreneurs souhaitent une certaine stabilité quant à leur activité avant de partir en congés. Plus de 50 % attendraient, minimum, entre six mois et un an après avoir créé leur société pour s’accorder des vacances. 90 % ne prendraient pas de jours « off » au cours de leur première année d’activité et 20 % attendraient deux à trois ans avant de s’autoriser quelques jours de repos.

Côté culpabilité, les jeunes dirigeants ne font pas exception à la règle puisque 40 % des 18 – 24 ans se sentent coupables de s’octroyer des vacances. Seulement 11 % se seraient permis plus de quinze jours de congés à l’été 2017, 39 % des 18 – 24 ans auraient pris moins de huit jours et enfin, 14 % n’auraient pris aucun jour de congé.

Des disparités régionales

Si l’on sait désormais qu’il existe des différences quant au nombre de jours de congés pris par les dirigeants selon leur âge, reste à savoir s’il existe des disparités en fonction des zones géographiques. En comparaison avec ceux issus du reste de la France, les entrepreneurs parisiens se montreraient plus enclins à s’accorder des jours de congé et partir en vacances. Pour l’année 2017, ils auraient été 68 % à prendre plus de quinze jours pendant l’été, contre 52 % pour les chefs d’entreprise issus du reste de l’Hexagone. Un an auparavant, les Parisiens se seraient par ailleurs accordés, en moyenne, 10,2 jours de congés, contre 9 pour les autres.

Un constat qui s’explique, en partie, par le niveau de scrupule ressenti par ces populations : 22 % des entrepreneurs de la Capitale se sentiraient coupables de partir en vacances, contre 40 % pour ceux résidant au nord-est du territoire. Une autre des justifications repose sur le fait que les dirigeants parisiens ont tendance à penser qu’ils travaillent trop. 56 % d’entre eux estiment en effet qu’ils vont au-delà de leurs limites, contre 47 % pour le reste de la France.

S’autoriser des vacances décomplexées

Il est clair que les dirigeants ont tendance à ne pas s’accorder assez de vacances et, parfois même, à justifier ce choix par des prétextes révélateurs. C’est, par exemple, le cas en ce qui concerne le sentiment de culpabilité, souvent ressenti par les entrepreneurs qui laissent leur société le temps de quelques jours de repos. Sachez que s’accorder des vacances n’est pas une option démesurée mais essentielle (cet avantage n’est pas uniquement réservé aux salariés !).

Pour ôter tout sentiment de culpabilité, prenez quelques simples précautions. D’abord, privilégiez les périodes d’activité creuses ou ralentissements saisonniers pour partir en vacances. Non seulement vous partirez le cœur plus léger mais, en plus, vous minimiserez les risques (il est rare qu’une grosse commande survienne en plein mois d’août…). En ce qui concerne l’organisation, mettez à jour votre tableur dédié à la compta et planifiez l’ensemble de vos relances de sorte à ce qu’elles soient faites avant juillet. Gardez à l’esprit que, pour éviter toutes répercussions négatives, l’anticipation est la clé. Et rappelez-vous, vous avez tout autant le droit, en tant que dirigeant, de vous accorder un peu de repos, alors cessez de culpabiliser.

Partir en vacances : Savoir se déconnecter

Ça y est, vous avez (enfin) réservé vos vacances ! Une semaine au soleil pour commencer, c’est déjà ça, d’autant plus que c’est la première fois que vous laissez votre entreprise aux mains de vos salariés. Vous êtes sur la plage, sous un cocotier, un cocktail à la main mais voilà, toutes les trente minutes un réflexe que l’on pourrait qualifier de tic incontrôlable vous conduit à chercher les touches de votre Smartphone.

Vous ne pouvez pas vous empêcher de regarder vos mails, d’y répondre et, plus grave encore, d’appeler vos salariés un peu trop régulièrement pour une histoire de facture qui peut très bien attendre… Sachez déconnecter ! Si depuis le 1er  janvier 2017, la législation française a mis en place le Droit à la déconnexion afin de respecter le temps de repos des salariés, les dirigeants n’ont, eux, pas d’obligation. Ils seraient d’ailleurs 57 % à consulter leurs e-mails ou leur téléphone portable professionnel durant leurs vacances.

L’enjeu demeure de délimiter le « on » du « off ». Si l’on en croit l’étude menée par Legastart.fr, 75 % des dirigeants travaillent durant leurs vacances, dont 25 % tous les jours. Et parmi ceux qui affirment ne pas travailler, 55 % jettent tout de même un œil à leurs e-mails. Certes, vous pouvez parfaitement garder le contact mais le tout est de ne pas en abuser. Consulter ses mails deux fois par jour, par exemple, et appeler deux à trois fois dans la semaine ses salariés pour prendre des nouvelles de l’activité semble un bon compromis.

Décompresser pour préserver sa santé

38 % des interrogés auraient déjà été affectés physiquement du fait de leur activité, toujours selon l’étude menée par Vistaprint. Et leur santé mentale ne se porterait pas franchement mieux si l’on en croit les 59 % qui affirment avoir fait l’objet de troubles du sommeil liés à la gestion de leur entreprise et les 57 % qui disent avoir senti une augmentation de leur niveau d’anxiété.

Prendre des vacances est fortement recommandé par les professionnels de la santé et permet de prévenir le risque de burn-out. Deux tiers s’estimeraient en meilleure forme physique et mentale après quelques jours de vacances. Plus précisément, 80 % se sentiraient plus énergétiques à leur retour de congés, 72 %, plus créatifs et plus détendus, 68 %, plus productifs, et 57 % plus patients avec leurs collaborateurs. Pour un dirigeant, s’accorder quelques jours serait également bénéfique du point de vue de ses performances. Il s’agit aussi d’un investissement dans le travail. Qui veut aller loin ménage sa monture…

Concernant la vie personnelle, 60 % affirment que celle-ci  s’en porte mieux après s’être octroyé un peu de repos. Et pour finir, 74 % d’entre eux se sentiraient plus heureux à leur retour de vacances. Ainsi, quel que soit le nombre de jours pris ou même la destination, accordez-vous du temps pour souffler. Un simple weekend à la campagne ou à la mer suffit parfois pour vous vider la tête et vous redonner de l’anxiété.

Que faire si on ne part pas ?

Il arrive parfois que, même avec toute la meilleure volonté du monde, certains ne puissent, pour une période donnée, pas partir en vacances. Lorsque tel est le cas, il peut arriver, lors d’une baisse d’activité saisonnière notamment, de se sentir désarçonné. Pas de panique, c’est bien connu, un chef d’entreprise a toujours quelque chose à faire. D’abord, ne pas partir en vacances ne signifie pas ne pas prendre du tout de jours de congés. Faire du sport, lire, marcher, s’allonger au soleil dans un parc, boire un verre en terrasse… Autant d’activités que vous pouvez faire près de chez vous. En plus de vous aérer l’esprit, c’est également l’occasion de prendre du recul sur votre activité : quelles actions ont été menées cette année ? Qu’est-ce qui a fonctionné et qu’est-ce qui n’a pas marché, et pourquoi ? Que pourrait-on lancer pour la rentrée ?

D’un autre côté, cette période creuse s’avère également l’occasion de faire tout ce que vous n’avez pas le temps de faire habituellement : ranger l’environnement de travail, trier les documents, tester d’autres manières de fonctionner (facturation, gestion des e-mails…) ou encore améliorer sa visibilité sur les réseaux sociaux. Vous savez désormais ce qu’il vous reste à faire. Et, qui sait, peut-être partirez-vous sur une île ensoleillée l’été prochain !

La diversité, clef de l’innovation

Innover est la préoccupation de nombreux dirigeants dans ce monde concurrentiel. Constat est fait que des équipes multiculturelles permettent de réussir le challenge de l’innovation. Cependant, elles demandent à chacun des collaborateurs et des managers de s’ouvrir à d’autres manières de penser et bien sûr de dépasser ses limites. Pourquoi la diversité est importante dans la société ?

La diversité, c’est avant tout écouter

La diversité culturelle en entreprise est le binôme du dialogue. Sans faire l’effort d’écouter l’autre, il est difficile de dépasser les barrages de la langue et de la culture. Dialoguer c’est surtout quitter ses idées préconçues et laisser parler l’autre avant de lui imposer nos idées qui sont certes géniales mais qui le sont peut-être moins que celles de notre interlocuteur.

Selon le sondage OpinionWay pour Le Labo de la Fraternité, réalisé auprès de la population française, 1013 personnes du 24 au 26 avril 2019, la diversité est un des piliers qui caractérise la France. 87% estiment que la France est un pays de diversité (dont 28% qui estiment qu’elle l’est tout à fait). La France apparaît comme un pays respectant les autres car tolérant (64%), ouvert d’esprit (63%) et respectueux des différences (61%). Cette diversité apparaît comme enrichissante pour les individus (75%), ouvrant notre société sur le monde (72%) et favorisant la créativité (70%). 68% des Français ont néanmoins le sentiment que la diversité crée des problèmes et des conflits. Elle demande aussi de faire des efforts pour dépasser les idées reçues et les conceptions transmises par notre éducation.

Pour innover : comprendre les différences culturelles

Travailler avec des collaborateurs issus de plusieurs nationalités demande de cerner des principes de base. Ce n’est pas parce que votre interlocuteur parle un anglais parfait que sa maîtrise de cette langue lui permet de communiquer facilement. Néanmoins, il témoigne de son bagage culturel. Ainsi, la compréhension et l’analyse des situations sont fortement influencées par l’apprentissage de notre langue d’origine qu’elle soit écrite ou orale. Pour schématiser notre approche, la langue allemande met le verbe à la fin alors que la langue française met en général le verbe au début.

Ainsi, un traducteur devra attendre la fin de la phrase de son interlocuteur allemand pour bien saisir sa pensée et ne pas commettre d’erreur d’interprétation. Or, en France le pivot de la langue est le verbe placé en début de phrase. Il permet donc de cerner plus rapidement la pensée. Il en découle une attitude totalement opposée entre les deux nationalités.

De même, notre alphabet et ceux de certains pays asiatiques comme la Chine et le Japon fondés sur des idéogrammes induisent une manière d’analyser ou de considérer la globalité les détails de manière totalement nouvelle. La façon d’approcher un projet va permettre de le voir sous des aspects différents. Il s’agit d’un atout considérable pour innover ou apporter des améliorations à un produit puisqu’elle va susciter notre créativité.

Former ses équipes à la diversité

Pour éviter les conflits liés à des différences, il faut donc former les personnes à les reconnaître. Il faut aussi les entraîner à respecter la manière de travailler de chacun. Mais aussi leur apprendre à rechercher chez l’autre des idées innovantes ou des solutions aux problèmes rencontrés comme on le ferait dans une veille concurrentielle. Ainsi, chercher ce que l’autre fait de mieux pour s’en servir de tremplin et pour faire surgir sa propre créativité. Les échanges doivent être fructueux.

Ainsi, le souci du détail des Japonais qui peut nous rendre hystériques en raison de la lenteur qu’il induit doit être bien expliqué et compris. Il est lié aux idéogrammes qui, lorsqu’un trait a mal été inscrit, il peut changer le sens de la phrase. Quant à notre manière de synthétiser, elle peut a contrario leur apporter dans la réflexion d’un projet une richesse.

Les Français sont friands des idées venues d’autres pays et notre patrimoine culturel en est un témoignage. Dans l’aventure entrepreneuriale, ces différences doivent être prises en compte pour développer notre créativité.

Les enjeux actuels de la publicité

A l’heure actuelle, les publicités utilisent non seulement les canaux traditionnels de communication mais aussi ceux qui sont liés aux nouvelles technologies. Cependant, elles sont confrontées aux nouvelles aspirations des consommateurs. Quels sont les enjeux actuels de la publicité ?

Selon le baromètre du marché unifié publicitaire de Kantar, au 1er trimestre 2023, celui-ci se contracte. Sur le périmètre observé par l’IREP (télévision, cinéma, radio, presse, publicité extérieure, courrier publicitaire, imprimés sans adresse) incluant une estimation globale des recettes digitales par France Pub, les recettes publicitaires nettes totales s’établissent à 3,844 milliards d’euros au 1er trimestre 2023.

Le marché digital total (estimation France Pub) ralentit considérablement sa progression à tout en dépassant largement le niveau du premier trimestre 2019. En ce qui concerne, les 5 médias (presse, radio, cinéma, télévision et publicité extérieure), incluant leurs recettes digitales), ce marché est en baisse par rapport au 1er trimestre 2022 et n’a pas retrouvé le niveau du 1er trimestre 2019 .

Kantar, leader mondial de la data, des insights et du consulting, a publié son étude annuelle. Il y explore les points de tension dans le secteur des médias et de la communication. Dans sa troisième édition, elle a combiné les points de vue des leaders de l’industrie avec ceux de consommateurs connectés dans 5 des plus grands marchés publicitaires du monde. (Brésil, Chine, France, Royaume-Uni et États-Unis ; avec 1 000 consommateurs issus de chaque marché). Cette édition étudie certains des enjeux majeurs pour les marques, les médias et les agences à l’ère de la sincérité.

Que demandent les consommateurs ?

Une publicité sincère et transparente 

Les consommateurs reçoivent toutes sortes d’informations par les multiples canaux dont ils sont les clients. Pour les consommateurs, la transparence est essentielle. Pour 2/3 des consommateurs (67%), il est important de clairement identifier toutes les communications assujetties aux marques. C’est pourquoi, leurs publicités doivent être clairement annoncées.

Utilisez les données de manière responsable

Si la publicité doit regagner l’intérêt et la confiance des consommateurs, ce doit être par une utilisation plus responsable des données. Cela signifie qu’il faut limiter la fréquence des communications. De plus, il faut éviter les reciblages non pertinents, tout en mettant davantage l’accent sur les campagnes de branding en plus des messages promotionnels à court terme.

La clarté de la source des informations constitue un sésame.

Le « Trust Index » DIMENSION révèle que plus d’1 consommateur connecté sur 2 (53%) fait confiance aux articles de la presse écrite. A contrario de la méfiance croissante envers les médias, une stratégie mixte, intégrée et authentique, en ligne et hors ligne, apparaît fondamentale. Les médias d’actualité et la publicité peuvent diriger les consommateurs vers les sites des marques.

Les marques doivent faire preuve d’authenticité, de sincérité, de transparence et d’ouverture dans leur communication en ligne.

Ainsi, 44% des consommateurs connectés disent que leur opinion sur les marques est influencée par l’information qu’ils trouvent en ligne. Ceci augmente à la fois les risques et les opportunités, à chaque étape de la communication. Cela on peut le constater avec les buzz qui font et défont la réputation d’une marque.

Le ciblage de la publicité

Le premier point, la pertinence du message et du ciblage est plus importante que jamais. S’assurer que le message est transmis à la bonne personne, et au bon moment, tout en étant pertinent dans son propos, est crucial.

Le deuxième point, l’importance du contenu détermine la décision du consommateur. Pour 48% d’entre eux, la qualité du contenu, qu’il soit exclusif et non disponible ailleurs sont les principales motivations pour souscrire un abonnement.

De plus, l’influence de la publicité diminue puisque moins de 3 consommateurs sur 10 (31%) la considèrent comme une source d’information sur les marques.

Aujourd’hui, les consommateurs se tournent davantage vers les réseaux sociaux (42%) et vers les amis et la famille (53%). Autrement dit, le bouche à oreille tient plus d’importance pour le consommateur connecté que le discours des marques (via la publicité, leurs sites web ou comptes sociaux).

Et l’ad-blocking a-t-il vécu ses beaux jours ?

Il semble s’être stabilisé car la part des consommateurs connectés qui bloquent les publicités reste stable (21%). Cependant, il pourrait constituer une réelle difficulté pour la pérennité et le développement de la publicité en ligne. Cependant, le blocage des publicités est moins répandu au Brésil. En Chine, 60 % des consommateurs utilisent (parfois ou toujours) un adblocker, un logiciel antipub. Toutefois, il est de plus en plus courant de vendre des services premium sans publicité. Les consommateurs d’ailleurs considèrent être une forme de blocage de publicités. En effet, c’est eux qui décident de poursuivre l’aventure  et donc de payer les options supplémentaires.

Partir installer son entreprise… en province, rêve ou réalité ?

Vous venez de passer plusieurs week-end de mai en province et ce week-end de pentecôte vous conforte dans l’idée de poser vos valises une fois pour toutes en province. Depuis longtemps, vous rêvez de quitter la capitale et sa banlieue pour installer votre entreprise en province pour mieux vivre et profiter dans les moments de repos ? Vous rêvez d’un environnement bucolique, pour oublier les embouteillages et les transports qui vous font rager chaque matin. Est-ce envisageable ?

Toutes les personnes qui partent en province ou qui souhaitent partir en province recherchent avant tout une meilleure qualité de vie. Mais aussi un environnement économique propice à leur développement.

Trop stressés à Paris, ils goûtent souvent pendant les vacances les joies de la province. Ils la quittent pour retourner à Paris pour travailler avec une certaine nostalgie. Ainsi, leur idée de s’installer en province devient omniprésente. De plus, les régions leur proposent des opportunités intéressantes et même des aides à l’installation. Ils se laissent séduire et partent créer une entreprise en province grâce à leur expertise.

Le TGV, l’avion et les nouvelles technologie un tandem gagnant

Aujourd’hui, il est possible de vendre ses produits et ses services partout en France et dans le monde depuis n’importe quel endroit muni d’une connexion internet. En outre, le TGV a réduit les distances. D’ailleurs, il bat des records de temps (pour aller à Paris de Nantes, il faut environ 2h). Internet permet aujourd’hui de travailler en réseau, avec des fournisseurs de toute l’Europe entre autres et des collaborateurs installés dans le monde entier.

S’installer en province, un enjeu économique !

S’installer en province c’est aussi réduire ses coûts. En outre, les loyers d’un bureau ou d’un local d’activité (stockage, commerce) sont parfois jusqu’à 5 fois moins élevés en province qu’en région parisienne… Et cela même dans les grandes villes provinciales. Les salaires y sont aussi moins élevés qu’en Île-de-France.

Des régions qui n’attendent que vous !

Les créateurs sont particulièrement bien accueillis en région. Par exemple, des structures d’accueil leur sont proposées comme des agences de développement économique. Notamment, dans la région nantaise, des CCI, de la collectivité territoriale ou d’associations locales les soutiennent. Dans certains cas, un accompagnement sur-mesure sera proposé, voire des aides financières ou matérielles (locaux, matériels informatiques…).

Quelques exemples d’entreprise qui ont choisi la province

Bordeaux, une région qui séduit

ManoMano, leader dans le bricolage et le jardinage en ligne, s’est installé après 5 années de croissance à Paris, dans la région bordelaise. Cette entreprise compte aujourd’hui plus de 2 millions de clients et 1600 marchands. Elle est devenue une plateforme internationale, présente sur 6 marchés européens. A la suite d’une levée de fonds de 60 millions d’euros en 2017, elle a décidé de poursuivre son aventure à Bordeaux. Pour les dirigeants c’est une métropole facile d’accès (TGV, avion, fleuve…) et de plus un pôle économique attractif. De plus, la position de la ville en termes de notoriété du bien vivre lui permet d’attirer les meilleurs talents dans le domaine de la tech. Particulièrement, les développeurs dont elle a besoin pour s’accroître.

Nantes Saint Nazaire, un pôle attractif

La moitié des entreprises implantées à Nantes Saint-Nazaire en 2018 sont originaires d’Ile-de-France : Sfeir, Pherecydes Pharma, Mistras…. Quelque 40 entreprises sont originaires d’Ile-de-France, signe de l’attractivité de cette région. La raison en est qu’elles trouvent à Nantes un vivier de collaborateurs qualifiés. Parmi ces entreprises implantées dans la région , les entreprises de services informatiques (Inside Group, Nova Technology), les entreprises de solutions e-commerce (groupe vente-privée, Certeo), ou encore des starts-ups au service des nouveaux modes de consommation (Via Terroirs) font partie des entreprises pour qui cette région était un choix. De surcroît, l’émergence d’activités liées à l’intelligence artificielle, telles que Syllabs (robots rédacteurs), Owkin (santé) ou Silent Sensors (IOT) montrent combien cette région est dynamique.

Pour tous ces entrepreneurs, le choix de s’implanter dans la métropole Nantes Saint-Nazaire se révèle stratégique pour leur activité tant par son dynamisme économique que par sa proximité de Paris.

Alors, c’est le moment de partir !

Les coffres-forts numériques, la sécurité avant tout

Face aux problèmes informatiques qui mettent en danger les entreprises, leur réflexe est de protéger leurs documents professionnels dans des coffres-forts numériques. Les dirigeants sont conscients que personne n’est à l’abri de soucis informatiques. Ils savent que la perte des données ou la contamination du système par un virus ne sont pas seulement pour les autres. Comment faire ?

Le coffre-fort numérique ?

C’est un service en ligne d’archivage des données et des documents sensibles. Celui-ci se déroule sur la durée que vous décidez. Il permet à une entreprise de dématérialiser et sécuriser le stockage des documents liés à son activité professionnelle.

Qui a accès au coffre-fort numérique ?

 L’accès au coffre-fort est personnalisé. Ainsi des documents ne sont accessibles qu’à une personne, d’autres à tous les collaborateurs ou à une équipe. Chaque utilisateur dispose donc de ses mots de passe personnels. Ainsi, cette gestion des accès assure la sécurité et la confidentialité des documents stockés.

Que stipule le décret ?

Le 1er janvier 2019, un décret a fixé les conditions pour que les utilisateurs d’un coffre-fort électronique puissent récupérer leurs données sans difficultés. Les services de coffre-fort numérique avec la dématérialisation sont devenus de précieux outils. C’est pourquoi, les  ressources humaines les utilisent  pour de nombreuses opérations (dématérialisation des bulletins de paie), banques (l’open-banking entrant pour agréger des factures). Ce décret fixe les règles pour la réversibilité, c’est-à-dire la récupération des données déposées.

Comment faire ?

Le demandeur peut les récupérer par une seule demande par voie électronique. L’opérateur se doit de prendre les précautions nécessaires pour que la récupération soit « complète, intègre et [réalisée] dans un délai raisonnable » selon le décret.

De plus, les données seront restituées soit dans leur format d’origine, soit dans un « format électronique ouvert, structuré, couramment utilisé, aisément réutilisable et exploitable par un système de traitement automatisé de données ».

Ce format doit être clairement explicité lors de la conclusion du contrat initial et l’information aisément accessible. Le contrat doit aussi préciser les conditions dans lesquelles des données peuvent être converties. Enfin, la réversibilité doit être garantie durant douze mois en cas de cessation du service.

Pourquoi un coffre-fort numérique ?

Les entreprises se préoccupent de la conservation numérique des documents. En effet, les ordinateurs professionnels peuvent subir la perte des données, la contamination du système par un virus, le vol du matériel informatique ou encore des sinistres. Ceux-ci conduisent à mettre la clef sous la porte en raison de la perte de leurs données. Perdre ses fichiers, c’est perdre entre autres sa clientèle. Il est donc crucial de développer des solutions externalisées de sauvegarde des informations et des documents. Ainsi, ceux liés aux banques et aux assurances ainsi qu’aux documents administratifs tels que les bulletins de salaires, les contrats et factures, les papiers officiels, quittance de loyer…

Mais comment choisir la plateforme ?

Les plateformes qui proposent un service de coffre-fort numérique sont pléthores. Or, il est conseillé de choisir une solution sécurisée, auprès d’un prestataire de confiance et reconnu. Vous devez être attentif à la diversité des formats acceptés, à la présence d’un outil de recherche performant ou au processus de dépôts des documents. Pour sélectionner un prestataire adressez-vous à votre expert-comptable ou à  votre  banquier. Le service doit être modulable et sans limite de taille de stockage.

 Le coffre-fort numérique permet d’accéder quand le client le souhaite à ses documents. Il peut les visualiser ou les imprimer à partir d’un ordinateur connecté à Internet, où qu’il soit. Pendant toute la durée du contrat l’utilisateur peut exercer à tout moment et à titre gratuit son droit à la récupération des données et documents, sans restriction quant au nombre d’opérations de récupération.

Les normes de référence pour un coffre-fort électronique adapté

Il existe des normes qui permettent de choisir un coffre-fort en toute sécurité. Vérifiez avant de le sélectionner qu’il suit les normes suivantes:

  • la norme NFZ42-020 
  • la certification ISO27001 
  • la norme NF Z42-026 
  • la norme NF42-025 ;
  • la certification AFNOR NF 203 
  • la norme eIDAS 
  • l’agrément SIAF 

Pas besoin d’être accompagné pour créer !

Une rumeur court que maintenant avec la dématérialisation et la simplification des démarches administratives l’accompagnement n’est pas nécessaire lors de la création d’entreprise. L’entrepreneur peut réussir sans être accompagné et sans apport extérieur. Qu’en est-il ?

Il est facile de penser que les experts sont trop généralistes et ne connaissent pas le terrain. En conséquence, ils ne sont donc pas à même de vous expliquer comment développer votre offre ! Et s’il y a un point dans le développement de votre entreprise que vous ne comprenez pas bien, il vous suffit de lire des ouvrages. Ces derniers regorgent de bons conseils… Vous pouvez aussi demander conseil à un ami entrepreneur. Et puis, aujourd’hui Internet recèle de nombreux conseils. Pourtant, vous le savez bien la difficulté est de se retrouver dans la jungle des informations. Et finalement de vous retrouver face à des conseils payants dont vous ne connaissez pas la fiabilité.

Evitez les péripéties inutiles

Le fait de ne pas être accompagné dans la création d’entreprise vous fera traverser deux fois plus de difficultés ! Des péripéties qui vous apprendront beaucoup de choses sur l’entrepreneuriat. Vous pourrez ainsi conseiller énormément d’amis entrepreneurs qui, comme vous, ont fait le choix de ne pas se faire accompagner ! Les professionnels de l’entrepreneuriat tels que les CCI, bpifrance…et les associations d’entrepreneurs et clubs peuvent vous délivrer de précieux conseils et vous faire gagner ainsi beaucoup de temps. Comment pourrez-vous par exemple savoir tout seul que vous avez droit à telle aide ou à telle subvention ? Être accompagner c’est mettre une corde de plus à son arc pour viser le succès ! 

La création d’entreprise, toujours le vent en poupe

Selon l’Insee, en février 2023, le nombre total de créations d’entreprises tous types d’entreprises confondus rebondit. Cette hausse est due au rebond des immatriculations de micro-entrepreneurs (+3,4 % après ‑1,6 %). Cependant, les créations d’entreprises classiques diminuent très légèrement (‑0,2 % après ‑8,8 %). En données brutes, le nombre total d’entreprises créées sur les douze derniers mois (mars 2022 à février 2023) augmente de 1,1 % par rapport à celui des mêmes mois un an plus tôt (mars 2021 à février 2022). En janvier 2023, le nombre d’entreprises créées s’élève à 86 798. 

Une étude d’Odoxa pour Vistaprint montre que 71% des jeunes entreprises expriment la nécessité d’être mieux aidées et conseillées dans la recherche de nouveaux clients. 52% des interrogés confient que le moment le plus difficile se situe lors de la croissance de leur entreprise. En effet, il s’agit d’une étape cruciale qui nécessite un changement de posture pour le dirigeant. Ce dernier doit ne plus se centrer sur ses compétences managériales mais sur de délégations afin de suivre la croissance rapide de l’entreprise. Cette absence d’accompagnement au moment du développement est citée en premier par tous les dirigeants de PME quelle que soit la taille de leur structure, son ancienneté et son secteur. 31% des dirigeants de jeunes entreprises disent se sentir seuls pour faire des choix.

Plus d’un tiers des TPE/PME manque d’accompagnement

39% des entreprises soulignent un manque d’accompagnement au moment de leur création. C’est une étape cruciale pendant laquelle les entrepreneurs se focalisent pour réussir au développement des produits et/ou services et non sur les tâches de management.

La recherche de financements (65%) et le démarchage/la conquête de nouveaux clients (55%) s’avèrent être les points essentiels. Ceux-ci nécessitent des conseils d’experts, de mentors ou de coachs. Ce besoin est flagrant chez les entrepreneurs les plus récents, à savoir ceux qui ont créé ou repris leur entreprise depuis moins d’un an. Ils sont 71% à avoir besoin d’être mieux aidés et conseillés dans la recherche de nouveaux clients.

Méthodologie : Enquête d’Odoxa pour Vistaprint réalisée auprès d’un échantillon de chefs d’entreprise et indépendants interrogés par internet du 19 mars au 2 avril 2019. Échantillon de 603 chefs d’entreprise (PME) et indépendants avec répartition territoriale

Soyez toujours au top sur internet et les réseaux sociaux

Nous sommes rarement conscients des négligences qui peuvent finalement nuire à notre e-réputation et à notre chiffre d’affaires. Quelques conseils qui vous le verrez seront bénéfiques pour être au top sur internet et les réseaux sociaux.

Les réseaux sociaux font partie intégrante de la vie de tout un chacun. Pour les dirigeants ou les managers, ils sont devenus à la fois des alliés et des ennemis. Ils offrent d’une part une gratuité de l’information et d’autre part un danger permanent pour la crédibilité de l’entreprise et de ses collaborateurs.

Protégez vos données informatiques

Submergés par les tâches, nombre des dirigeants de start-up ne protègent pas leurs données informatiques : perte et vol des données n’arrivent pas qu’aux autres. Or, le coût de cette négligence peut mettre en difficulté l’entreprise. Il est essentiel de mettre en place les outils indispensables pour protéger les données de l’entreprise (antivirus, logiciels adaptés, sécurisation du site, sauvegarde régulière sur plusieurs disques durs, Cloud Computing…),  de s’intéresser aux derniers logiciels performants et ne pas se contenter de celui que l’on a installé il y a déjà un certain temps mais aussi de former vos collaborateur et leur faire prendre conscience des dangers qu’ils font courir à l’entreprise lorsqu’ils ne suivent pas les recommandations et les procédures. Ne jamais remettre à demain la sécurité de vos données !

Adaptez votre site internet à toutes les plateformes

Les consultations des sites internet sont devenues « nomades » avec l’utilisation généralisée des smartphones et des tablettes. Il est donc crucial de mettre en place un site optimisé pour le mobile afin de conserver vos clients et mais aussi d’en attirer d’autres. Aujourd’hui l’acte d’achat se réalise directement grâce au mobile et le paiement Paylib et d’autres nouveautés à venir dans les prochains mois vont rendre indispensables d’adapter son site internet aux dernières innovations tant sur l’achat que le paiement.

Ajoutez des contacts avec discernement

Croire que parce que l’on multiplie les contacts on va acquérir plus de visibilité, de crédibilité et notoriété fait partie des erreurs dues à une méconnaissance de l’utilisation de réseaux sociaux.

Collectionner les amis virtuels sur LinkedIn ou Viadeo n’est d’aucune utilité si ceux-ci n’ont rien à vous apporter personnellement. Il faut sélectionner soigneusement chaque personne pour ensuite les solliciter de façon directe et personnalisée. Vouloir absolument engranger de nouveaux contacts en permanence sans discernement n’a pas vraiment de sens pour développer un réseau pérenne. Pour ce faire, il faut cibler vos attentes, vos besoins et établir une stratégie réfléchie sur les réseaux sociaux.

Mettez à jour votre profil sur vos réseaux sociaux

Créer un compte à votre entreprise sur chaque réseau social sans distinction et oublier de le mettre à jour est, on peut le dire, peu professionnel. Après avoir sélectionné les médias sociaux qui vous seront les plus utiles, tenez-le à jour. Si vos contacts se rendent sur la page de votre société et que ses dernières actualités remontent à mathusalem, votre crédibilité en pâtira. Les réseaux de type Facebook ou Twitter, qui mêlent pages personnelles et professionnelles, peuvent diffuser des articles sérieux comme des messages plus légers. Si vous n’avez aucune actualité à transmettre, optez pour un message sympathique adressé à vos contacts mais ne laissez jamais une telle page tomber en désuétude. Il en va de même sur les réseaux professionnels, mettez-les à jour régulièrement.

Comment savoir si votre concept est rentable ?

Même si le produit nous séduit et que nous constatons qu’il plait à un certain nombre de personnes de notre entourage, rien ne nous dit s’ils sera un concept rentable car pour être rentable, il faut de nombreux clients ou des clients qui ont les moyens d’investir dans un produit ou service au prix élevé.

Certes, vous avez l’idée du siècle et donc vous pensez que cela serai aisé de trouver des clients. Il faudra vous en assurer avant d’investir votre temps et votre argent.

Les porteurs de projet ont souvent peur de passer de leur situation actuelle (retraité, salarié, étudiant, indépendant, etc.) au statut d’entrepreneur. Existe-t-il des moyens de savoir, avec certitude, si un futur produit ou service est rentable avant même de le mettre sur le marché ?

Généralement, les porteurs de projets sont confrontés au même dilemme : la crainte de ne pas voir leur future start-up prendre le chemin du succès. Ainsi, de nombreuses personnes ne se lancent jamais. Plusieurs raisons le justifient.
La plus courante : croire que faire le premier pas est trop compliqué.
Pourtant, parfois, si vous mettez quelques éléments en place, vous pouvez savoir si votre concept est rentable dès le début du projet.

Réalisez une étude de marché

La réalisation d’une étude de marché permet de mesurer la faisabilité d’un concept et de vérifier si le service ou le produit proposé correspond à un réel besoin des consommateurs. Voici les trois étapes à suivre :

  • Faire une recherche documentaire sur le marché visé. L’objectif ? En connaître les rouages. Vous devez tenir compte de tous les aspects : caractéristiques, taille, taux de croissance et rentabilité de ce marché ainsi que la concurrence (directe et indirecte), le mode et le coût de distribution, les fournisseurs potentiels et le cadre juridique dans lequel votre activité évolue.
  • Réaliser une étude sur le terrain. Rencontrez vos futurs clients pour recueillir un maximum de feedbacks. Vous devez donc réaliser une étude qualitative et une étude quantitative. Ainsi, vous pourrez adapter votre stratégie à la cible.
  • Rédiger un rapport d’étude de marché à partir de la synthèse des informations recueillies.

Réalisez un business plan

Encore appelé plan d’affaires, le business plan est un document conçu par le porteur de projet. Il fait le point sur la stratégie à adopter et les prévisions financières. Il permet de trouver des financements ainsi que de connaître la rentabilité du concept.

Créez une page web de présentation de votre futur produit ou service

Au lieu de développer un site web entièrement, créez uniquement sa page d’accueil. Donnez des détails sur votre futur produit. Utilisez un style accrocheur pour rédiger une présentation. Donnez tous les détails sur les avantages du produit. Insérez dans le texte un formulaire d’inscription pour récupérer les e-mails de vos futurs clients. En une phrase, prévenez-les que votre site n’est pas encore lancé, mais que vous souhaitez leur avis, lors d’une conversation téléphonique par exemple.

Faites de la publicité

Si votre produit colle avec un besoin particulier sur internet, vous pouvez aussi acheter de la publicité sur les sites spécialisés. Si personne ne clique dessus, déduisez-en que le besoin n’existe pas. Dans le cas contraire, récupérez les contacts pour affiner votre présentation par mail ou par téléphone. Réalisez également une ou deux vidéos de quelques minutes sur votre service ou produit. Diffusez-la sur YouTube, sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, etc.) et sur la page d’accueil que vous avez réalisée. Les « j’aime » et commentaires vous permettront de savoir ce que vos futurs clients pensent de votre produit.

Testez votre produit dans la rue

Ciblez un quartier ou une rue, puis testez directement votre produit sur les clients. Distribuez des flyers portant un message accrocheur dans les magasins et boîtes aux lettres. Déposez-en quelques-uns sur les pare-brise.
N’oubliez pas de marquer en gras votre numéro de téléphone et votre adresse e-mail. Si personne ne vous rappelle au bout de quelques jours, changez de quartier et de rue et améliorez votre stratégie de distribution. Avec un peu de chance, vous aurez un retour sur votre campagne rapidement.

Référez-vous aux organismes d’aide à la création d’entreprises

En France, il existe plusieurs organismes d’aide à la création d’entreprises. Les plus connus sont l’agence pour la création d’entreprises et la Chambre de Commerce et d’Industrie. Vous pouvez soumettre votre concept à ces organismes pour qu’ils vous aident à savoir s’il est rentable. Pensez également à confier un échantillon de votre produit à une boutique spécialisée dans la vente des produits de start-up, par exemple le magasin Neoshop.

Créez un blog sur le sujet de l’entreprise

La réalisation d’un blog sur le sujet de votre future entreprise est un plus pour susciter l’intérêt des internautes. Il suffit d’écrire régulièrement des articles et de les publier sur votre blog, tout en insérant des mots-clés spécifiques et liens vers la page de présentation de votre produit. Plus les internautes seront attirés par le contenu de votre blog, plus ils montreront leur intérêt pour le produit ou le service que vous proposez. N’hésitez pas à demander à vos lecteurs de s’abonner à votre newsletter pour recevoir vos nouveaux articles par e-mail.

Ne parle pas de ton idée aux autres

Les conseils et les donneurs de leçons quand on entreprend sont kyrielles. Mais ils sont souvent guidés par la peur et une prudence qui sont loin de l’ADN des entrepreneurs. Or, entreprendre, c’est prendre des risques. Focus sur les mauvais conseils à écarter de votre pensée et de vos actions. Pourquoi ne parle pas de ton idée aux autres ?

« Ce sont vos modes de pensées qui décident si vous allez réussir ou échouer. »

Henry Ford, fondateur de Ford Automobile

Le conseil à suivre scrupuleusement pour être certain de ne jamais créer.

L’essentiel, vous suggère-t-on, lorsqu’on se lance dans la création d’une entreprise, est de protéger le secret d’une idée, de la garder jalousement. Car si un autre entrepreneur tombe sur votre idée géniale qui va révolutionner le marché, il va en profiter et vous devancer ! Pour éviter qu’elle ne s’ébruite et que vous soyez tenté d’en parler à d’autres, il vous faut éviter, selon certains, de fréquenter les clubs business, emplis de pilleurs d’idées.

S’il vous venait à l’idée de demander conseil, vous prenez le risque que votre interlocuteur soit un concurrent simulateur. Votre idée, vous n’en parlerez qu’aux prospects une fois que le produit sera fabriqué, vous glisse-t-on. C’est oublier que faire miroiter un nouveau produit avec de nouvelles fonctionnalités auraient pu mettre l’eau à la bouche de votre futur client. Pour préserver au maximum votre idée, restez dans votre coin. Travaillez seul sur votre projet. Ainsi, au moins vous serez sûr de ne rien risquer…et de traîner des regrets.

« Il ne faut pas attendre que ce soit parfait pour commencer quelque chose de bien. »

Abbé Pierre, fondateur d’Emmaüs.

Comment ne rien gagner ?

Sûr de ne rien risquer certes, mais également de ne rien gagner ! Une chose est certaine, très rares sont ceux qui réussissent seuls. Parler d’une idée à d’autres entrepreneurs permet de bénéficier de leurs points de vue. Ils  enrichiront le concept. Et si vous ne testez pas l’impact de votre idée de produit ou service sur vos clients potentiels, qui vous dit que votre offre plaira réellement ? Peut-être que leurs suggestions vous permettront d’améliorer votre produit et de devenir leader du marché ? Et surtout n’oubliez pas : l’idée est importante, mais c’est souvent le charisme de l’entrepreneur qui fait la différence. Si vous êtes le meilleur pour développer votre idée, vous n’avez rien à craindre ! 

« Les gagnants trouvent des moyens, les perdants des excuses. »

F.D Roosevelt, 20ème président des Etats-Unis

La magie du bouche à oreille !

Il est vrai, votre produit est tellement génial et innovant que les gens qui le découvriront en parleront naturellement aux autres ! Donc inutile d’investir et de mettre votre trésorerie en péril pour communiquer.

Et vos donneurs de leçons, ceux qui en savent plus que les autres, vous l’ont rappelé les vraies bonnes idées se propagent d’elles-mêmes, par le bouche à oreille, comme par magie. Ce ne sont que ceux qui proposent de mauvais produits et qui ont de l’argent à dépenser inutilement qui sont obligés de faire de la publicité.

C’est vrai, les bons produits se font connaître tout seuls…Sur une autre planète et d’ailleurs si c’était le cas pourquoi ceux qui ont réussi utilisent-ils la publicité ! Mais malheureusement le business est loin de ressembler à un monde féérique ! Et le marché est surtout sensible aux actions de marketing et de réseaux sociaux. Bien sûr votre produit peut se faire connaître par le bouche à oreille simplement. Mais en optant pour la stratégie de communication de la viralité naturelle, votre produit a de bonnes chances de disparaître purement et simplement ! Pour aller vite et informer les consommateurs massivement sur votre produit, rien de mieux qu’un bon petit plan de communication ! 

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Gestion : connaître quelques principes fondamentaux

Certaines personnes sont allergiques à la gestion et sont prises de panique devant les différents tableaux de bord. La gestion d’une entreprise, d’une société est une chose délicate, voire complexe mais pas difficile. Il suffit que vous maîtrisiez quelques principes fondamentaux et vous pourrez mener à bien votre gestion !

Nous avons tous des préférences ou des facilités pour effectuer certaines tâches. Mais se contenter de réaliser en priorité ce qui nous est facile est loin d’être l’attitude idéale pour un dirigeant. Il est indispensable de bien cerner les bonnes pratiques.

Limiter vos dépenses 

Si vous êtes en pleine phase de démarrage, évitez de faire des dépenses inutiles. Il faut faire preuve de vigilance durant cette phase. Limitez vos frais fixes. Donc pas de factures excessives ni de rémunération trop élevée. Si cela peut réduire les coûts, exercez d’abord vos activités au sein de votre domicile ou faites du co-working ! N’oubliez pas que les dépenses haussent au fur et à mesure que les bénéfices augmentent.

La solution ? Une meilleure organisation

Les résultats satisfaisants reposent entièrement sur cette bonne organisation. Il faut savoir organiser les diverses tâches : la facturation, les livraisons, les échéanciers. La gestion de temps est précieuse. Si les délais-clients prolongés accroissent les besoins, le retard de la facturation crée des crédits invisibles. Ainsi donc, les tâches essentielles et urgentes passent en priorité, celles qui sont secondaires mais urgentes seront déléguées et les tâches ni importantes, ni urgentes sont à traiter en dernier ou éventuellement à supprimer.

En classant ses tâches quotidiennes de la sorte, on gagne en efficacité et surtout, on s’affranchit de cette désagréable impression d’être sans cesse débordé. Mais il ne faut pas oublier aussi de maîtriser le poste clients-fournisseurs. Pour ce faire, essayez de diversifier vos sources d’approvisionnement et de surveiller la santé financière des fournisseurs stratégiques pour éviter la rupture des stocks.

L’importance de la qualité de produits et des services

L’image que vous reflétez au départ est très importante pour le devenir de votre entreprise. C’est grâce à la qualité de produit que vous offrez à votre client que vous gagnerez sa confiance.

Puisque la réussite dépend de la qualité des produits offerts sur marché, pensez à faire un contrôle régulier, que cela concerne le produit ou le service. Essayez toujours de garder cette confiance car il très difficile de la renouer si vous la rompez.

Les inventaires sont-ils nécessaires ?

Le contrôle de la quantité globale et la quantité de chaque produit est une tâche non négligeable dans une entreprise. Cela doit être fait de façon régulière. Vous pouvez procéder soit à un inventaire physique que l’entreprise a l’obligation d’effectuer au moins une fois par an à la date de clôture du bilan, soit à un inventaire comptable établi de manière permanente grâce au fichier stock. Ces études permettront aux chefs d’entreprises de déterminer le niveau de stocks optimums, les stocks outils et de produire ou de vendre sans gonflement ni risque de rupture.

La gestion d’une entreprise sous-entend un professionnalisme 

De nombreuses personnes ont dû travailler dur avant d’avoir pu créer leurs entreprises. Les autres ont hérité de l’entreprise de leurs parents. Mais quelle que soit la façon dont vous avez obtenu ou créé votre entreprise, vous devez toujours agir en bon professionnel et tout faire pour réduire les fautes de gestion.

N’hésitez pas à vous faire accompagner

Pour bien établir une gestion fluide, faites-vous accompagner par