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Faut-il avoir peur du Big Data ?

« Grosse donnée ». Traduit de l’anglais, l’expression Big Data ne paye pas de mine. Et pourtant, nous parlons de l’une des choses les plus volumineuses que connaît notre société actuelle : nos données informatiques. En effet, nous générons chaque jour des trillions d’octets de données. Et même si pris individuellement, elles sont bénéfiques à notre quotidien, de nouveaux problèmes se posent : sont-elles toutes essentielles ? Faut-il les stocker ? Si oui, comment ? Mais ce qui intéresse les industries, bien entendu, c’est comment peut-on rentabiliser ce flux ininterrompu ?

Toutes sortes de données sont enregistrées : vos informations et vos messages sur vos sites internet et réseaux sociaux, vos images et vidéos publiées en ligne, les enregistrements des transactions d’achats en ligne, les coordonnées GPS de téléphone mobile, les résultats des capteurs utilisés pour la collecte d’informations climatiques… L’ensemble de ces données forme le Big Data.

Volume – Vélocité – Variété

Les trois facteurs à prendre en compte ici sont : 

  • le volume des données : Imaginez combien de téraoctets de tweets sont créés chaque jour sur X (Ex Twitter) ? Combien de place prendrait l’ensemble des relevés bancaires des Français sur une année ? Un volume gigantesque à stocker sur des serveurs qui font la taille de bâtiment. 
  • la vélocité des supports : La vélocité est plus importante quand on se positionne sur « du temps réel » : regardez l’ensemble des transactions commerciales qui ont lieu à chaque instant. Les banques tentent de les scruter toutes de la même manière afin de prévenir les fraudes et/ou les erreurs. Massif ! 
  • Et enfin la variété : Des images, des vidéos… À chaque instant, analysez ces informations (en fonction de leur localisation ou de la personne qui les produit) permet d’obtenir de nouvelles connaissances sur les habitudes et les envies de chacun. 

L’objectif du big data

Le but du big data est simple : rendre votre entreprise plus agile et plus performante, en sachant ce qu’attendent les clients. Tirer partie du volume de données image et vidéo pour améliorer la satisfaction client, utiliser les centaines de flux vidéo des caméras de surveillance pour contrôler les points d’intérêt, connaître vos habitudes de navigation grâce à l’ensemble des cookies et mouchards présent dans votre ordinateur… 

Tout ceci pour tirer le maximum de valeur marchande de vos informations. On peut être pour, on peut être contre, trouver que c’est à la limite de l’espionnage et des libertés individuelles, mais c’est un fait.

Des investissements dans tous les domaines

Au-delà des grands groupes de NTIC, le big data conquiert de plus en plus de domaines. Plus qu’on ne pouvait pas l’imaginer auparavant. Avec des prévisions de croissance de 15 à 20 % par an, à faire pâlir les autres segments du secteur numérique, le big data est un marché d’avenir. Les startups se multiplient pour favoriser l’alliance entre internet, donnée, et toutes sortes de domaines où elles peuvent être utiles, comme… l’agriculture.

Des perspectives d’avenir toujours plus étonnantes

Les potentialités sont infinies, et les promesses immenses. La finalité du Big Data est d’améliorer l’efficacité des prises de décision et rendre l’ensemble de la chaîne de valeur plus efficiente. 

Déjà en 2012, Eric Horvitz, codirecteur de la recherche chez Microsoft, et Kira Radinsky, chercheuse à l’institut de recherche israélien Technion prédisent une épidémie de choléra à Cuba, maladie disparue depuis cinquante ans. Personne ne s’y intéresse et pourtant… L’épidémie a vraiment eu lieu, surprenant le gouvernement et la communauté médicale. Leur objectif était de prouver que l’on pouvait prédire certains événements très spécifiques, comme des épidémies, des crises de mortalité ou des émeutes en se basant sur le passé et les probabilités.

Certaines villes américaines, comme Los Angeles, utilisent déjà massivement le big data pour déjouer les crimes avant qu’ils ne surviennent en s’appuyant sur des statistiques criminelles, outil élaboré dans le cadre d’un projet rassemblant mathématiciens, anthropologues, criminologues et policiers à l’université de Californie de Los Angeles…

Le présent comme dans le film Minority Report ? On y est plus trop loin… 

Pourquoi l’évaluation des actifs intangibles est la pierre angulaire de la finance moderne ?

Dans l’arène complexe de la finance moderne, les actifs tangibles – machines, bâtiments, inventaires – ont longtemps capturé l’attention des analystes et des investisseurs. Leur tangibilité offrait une sécurité rassurante. Toutefois, avec le vent du changement soufflant en faveur de l’économie du savoir et de l’innovation, les actifs intangibles gagnent en importance. Ces ressources invisibles, comprenant notamment les brevets, les marques et le capital intellectuel, s’élèvent comme les véritables héros de l’évaluation de la valeur d’entreprise. En effet, elle dicte souvent la capacité d’innovation et le potentiel de croissance future.

Définir l’intangible 

Les actifs intangibles sont des acteurs énigmatiques dans le récit financier d’une entreprise. Ils représentent des droits et des avantages non physiques qui résistent à la saisie et au comptage. Ces actifs incluent des éléments variés. Ils comprennent les brevets – gardiens de l’innovation technique, les marques de commerce – emblèmes de l’identité commerciale, et même l’expertise d’une équipe de gestion, ou la richesse d’une base de données client. Ces actifs sont le reflet d’un capital réputé pour sa capacité à générer des revenus futurs. Il permet d’assurer un avantage concurrentiel durable.

Pourquoi évaluer l’intangible ? 

Les actifs intangibles représentent l’arsenal secret permettant aux entreprises de se distinguer. L’évaluation des actifs intangibles est devenue une nécessité impérative pour les investisseurs. Ces derniers scrutent au-delà des chiffres pour évaluer la substance et le potentiel d’une entreprise. La comptabilité traditionnelle résume une firme à ses éléments physiques. Ignorer les intangibles, c’est négliger l’essence même de l’innovation et du positionnement stratégique de l’entreprise sur son marché.

Méthodes d’évaluation 

Les actifs intangibles demandent une approche d’évaluation multiforme, révélatrice de leur nature complexe. Les méthodes comptables historiques basées sur les coûts peuvent s’avérer inadéquates. Elles sont incapables de saisir la valeur réelle d’un brevet révolutionnaire ou d’une marque iconique. Les méthodes basées sur les revenus anticipent la capacité d’un actif à générer des flux de trésorerie futurs. A l’inverse, les approches de marché exigent des comparables qui sont souvent difficiles à trouver en raison de l’unicité des actifs intangibles. L’évaluateur doit donc jongler avec prudence entre ces différentes approches, souvent dans un exercice mêlant rigueur analytique et jugement expert.

Les défis de l’évaluation 

Évaluer les actifs intangibles est une quête jalonnée d’obstacles. La nature fluctuante de la valeur de ces actifs, conjuguée à la rapidité des changements technologiques et des modes de consommation, introduit un niveau d’incertitude qui peut dérouter. La volatilité des marchés et l’impact potentiel des crises réputationnelles sur la valeur des marques ajoutent une couche de complexité à l’évaluation. La subjectivité inhérente à l’exercice exige des professionnels de l’évaluation qu’ils restent vigilants et adaptatifs, affinant constamment leurs outils et méthodes.

Impact sur les transactions d’entreprise 

Dans le ballet des fusions et acquisitions, une évaluation précise des actifs intangibles peut être le facteur qui scelle le succès ou précipite l’échec. Ces actifs deviennent des pièces maîtresses dans le jeu de stratégie financière. Leur évaluation influe sur la valeur transactionnelle d’une entreprise bien au-delà de sa simple présence dans les livres comptables. Les actifs intangibles sont souvent synonymes de potentiel d’innovation et de marché. Ils peuvent justifier des primes substantielles ou, à l’inverse, signaler des risques cachés.

Au final, les actifs intangibles représentent les joyaux cachés du monde des affaires. Ils offrent un regard profond sur la capacité d’innovation et la position stratégique d’une entreprise..

Quelques outils et astuces

L’évaluation des actifs intangibles est un domaine complexe qui nécessite non seulement une expertise en évaluation financière. Voici quelques outils et astuces qui peuvent être utilisés pour affiner ce processus :

Outils d’analyse de marché :

Des plateformes comme Bloomberg, Thomson Reuters Eikon et autres fournissent des données sur les transactions récentes, les tendances de l’industrie et les valorisations des entreprises. Elles peuvent servir de points de comparaison pour les actifs intangibles similaires.

Logiciels d’évaluation spécialisés :

Des logiciels tels que ValuSource ou les modules spécifiques de la suite Duff & Phelps offrent des méthodologies d’évaluation structurées. Ils aident à quantifier la valeur des actifs intangibles en utilisant différentes approches et scénarios.

Bases de données de brevets et de marques :

Des bases de données comme Google Patents ou l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle en France) permettent d’accéder à des informations détaillées sur les brevets et les marques de commerce, facilitant l’analyse comparative.

Réseaux d’Experts :

Le recours à des réseaux professionnels tels que l’American Society of Appraisers ou la Royal Institution of Chartered Surveyors peut fournir des ressources et des conseils d’experts dans l’évaluation des actifs intangibles.

Utilisation d’Analyses SWOT :

Une analyse SWOT (Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threats) peut aider à comprendre les atouts et les risques associés aux actifs intangibles d’une entreprise. Ils fournissent une base qualitative pour l’évaluation.

Top 10 des techniques de négociation pour conclure des accords avantageux

Naviguer dans le dédale des transactions commerciales exige une compétence que tout entrepreneur convoite : la capacité de négocier avec finesse et efficacité. Les échanges d’envergure, qu’il s’agisse de fusions-acquisitions, de partenariats stratégiques ou de négociations contractuelles, se jouent souvent sur de petits détails. Maîtrisés, ils peuvent déplacer des montagnes. Voici les dix techniques de négociation essentielles que tout négociateur avisé devrait affiner pour transformer chaque rencontre en un potentiel succès commercial.

1/ Préparation complète : La clé du succès 

La préparation est l’échafaudage de toute négociation réussie. Elle englobe la connaissance approfondie des objectifs de l’autre partie et la définition précise de vos propres buts. Cette préparation doit être holistique. Elle doit prendre en compte non seulement les aspects tangibles de la négociation, mais aussi les dynamiques psychologiques en jeu. Approcher une négociation sans une compréhension détaillée de ces éléments est comparable à naviguer sans carte ni boussole – une recette pour l’égarement plutôt que pour l’atteinte de vos destinations souhaitées.

2/ La fondation des relations 

La capacité à établir un bon rapport transcende la simple sympathie. Elle s’appuie sur la recherche active de points communs et sur le développement d’une connexion authentique. Cette connexion est la toile sur laquelle vous peindrez l’accord à venir. Elle peut commencer par un intérêt partagé ou une anecdote qui humanise la discussion. Elle transforme ainsi des adversaires potentiels en partenaires collaboratifs.

3/ L’écoute active 

Pratiquer l’écoute active, c’est se lancer dans un ballet de communication où chaque mouvement et chaque geste de votre partenaire sont méticuleusement observés et interprétés. C’est accepter de mettre en pause ses propres pensées pour s’immerger totalement dans le monde de l’autre. Vous démontrez ainsi une véritable considération pour ses perspectives et besoins.

4/ La flexibilité : trouver le terrain d’entente 

La flexibilité est la souplesse qui permet à la négociation de fléchir sans rompre. Les parties les plus habiles savent que la flexibilité ne signifie pas faiblesse, mais la capacité de s’adapter et de remodeler les offres pour répondre aux besoins mutuels. Comme le roseau qui plie mais ne rompt pas, le négociateur flexible maintient l’intégrité de ses objectifs tout en naviguant les caprices du dialogue commercial.

5/ La fixation du point de référence 

En jetant l’ancre, vous ne définissez pas seulement les premiers termes de la négociation, mais vous créez un effet psychologique qui peut orienter subtilement toute la discussion subséquente. Bien posée, l’ancre a le pouvoir d’encadrer les perceptions et les attentes. Vous donnez ainsi l’avantage à celui qui l’a jetée en premier lieu.

6/ La concession calculée : donner pour recevoir 

Concéder avec sagesse, c’est reconnaître que le chemin vers un accord est pavé d’échanges réciproques. Il s’agit d’un jeu d’équilibre où chaque geste de bonne volonté doit être mûrement réfléchi, toujours avec l’objectif ultime de forger un chemin commun vers un bénéfice mutuel. Vous évitez ainsi les pièges d’une générosité mal placée ou d’une rigidité contre-productive.

7/ L’art du silence ou les pauses stratégiques

Dans l’arsenal du négociateur, le silence est souvent l’arme la moins utilisée et pourtant l’une des plus puissantes. Utilisé avec discernement, il peut transformer l’espace de la conversation, exerçant une pression inaudible mais palpable, qui pousse souvent l’adversaire à révéler plus qu’il ne l’aurait souhaité ou à accepter des termes qu’il aurait autrement contestés.

8/ Le BATNA : connaitre son meilleur alternatif 

Le BATNA n’est pas simplement une option de repli; c’est une position de pouvoir. Connaitre votre meilleur alternatif à un accord négocié vous donne une assise de confiance. Révéler votre BATNA peut être une démonstration stratégique de force. En effet, vous signalez à l’autre partie que votre engagement dans la négociation est mesuré et que vous êtes prêt à marcher si les termes ne sont pas satisfaisants.

9/ La clarté des termes 

Dans l’échiquier complexe de la négociation, chaque pièce doit être positionnée avec précision. Les termes vagues sont comme des pions mal placés, susceptibles de renverser toute la stratégie. Une communication claire et sans ambiguïté est donc cruciale pour construire un accord solide et compréhensible pour toutes les parties.

10/ Le closing : sceller l’accord avec assurance 

Le final d’une négociation est aussi significatif que son ouverture. Sceller l’accord est un acte délicat qui nécessite rapidité et précision. Il est essentiel d’immortaliser l’accord avec un document officiel qui acte les engagements de chacun. Vous cristallisez ainsi la confiance et les termes négociés en un pacte concret et actionnable.

Votre petite entreprise connaît-elle la crise ?

Connaissez-vous la différence entre les entreprises rentables et qui se développent et celles qui ne parviennent qu’à assurer un revenu décent à leurs dirigeants, souvent au prix de nombreuses heures de travail ? Réponse : Dans les unes le dirigeant exerce le métier de dirigeant alors que dans les autres il n’exerce que le métier de l’entreprise.

Une différence de taille

Les premiers savent identifier et saisir les opportunités de création de valeur et de développement. C’est à cela, à la formalisation des savoir-faire, à leur démultiplication et au management de leurs équipes qu’ils consacrent l’essentiel de leur temps. Les seconds cherchent à incarner les savoir-faire de leur entreprise : ils font le métier de l’entreprise. Ils sont au four et au moulin. En effet, ils délèguent peu et mal et ils ne jouent donc pas leur rôle de dirigeant. Beaucoup n’ont d’ailleurs aucune idée de ce en quoi consiste exactement ce rôle.

Les conséquences pour les petites entreprises

Ils le paient au prix fort, d’un investissement personnel généralement lourd, pour en retirer en fin de compte bien peu de perspectives et de profits. Car ces dirigeants ne peuvent ni ne savent capitaliser sur leurs savoir-faire pour orchestrer le développement de leur entreprise. Il y a en France plus de 3 millions de petites entreprises de moins de vingt salariés (59% d’entre-elles n’ont aucun salarié). Et dans la plupart de ces petites entreprises, les dirigeants sont des techniciens. Ce sont des hommes ou des femmes de l’art qui connaissent le métier de l’entreprise sur le bout des doigts.

En revanche, ils n’ont pour la plupart que des compétences limitées en management stratégique et en conduite du développement. Et c’est fort dommage car, bon nombre de ces petites entreprises (une large étude nous a permis d’estimer leur nombre à 800.000 environ) auraient le potentiel nécessaire pour se développer et devenir des entreprises prospères : des savoirs faire techniques inédits, des produits innovants, des potentiels de marchés, notamment à l’export, dont elles ne savent pas tirer partie.

Les outils du développement des PME 

Pour être en mesure de le faire, et du même coup contribuer à muscler le secteur des PME, générer de la croissance et créer des emplois, il ne manque qu’une chose à ces dirigeants : Des outils et une méthodologie de construction et de conduite du développement de leurs entreprises. Lesquels leur permettraient d’identifier systématiquement les potentiels de création de valeur qui sont à leur portée. Et d’exploiter les plus intéressants d’entre eux.

Testez vos capacités à construire et conduire le développement

Et vous ? Quel genre de dirigeant d’entreprise êtes-vous ? Pensez-vous exploiter au mieux les potentiels de votre entreprise ? Votre management est-il en cohérence avec vos objectifs ?

Pour le savoir, vous pouvez réaliser un test gratuitement et sans engagement. Cela ne vous prendra que trois minutes et me permettra de vous faire un retour d’information commenté sur vos marges de progression en tant que dirigeant : Pour tester vos capacités à entreprendre : Le test MACE

Expliquer l’entrepreneuriat à un enfant 

Si vous pensiez que pitcher devant des investisseurs était le summum de la pression, attendez de devoir expliquer le concept de votre startup et entrepreneuriat à un enfant intrigué par le monde des adultes. C’est une aventure où « Je ne sais pas » est un monstre plus effrayant que le croque-mitaine. Préparez-vous à plonger dans l’océan des pourquoi et à naviguer sur les vagues des comment avec rien d’autre que votre radeau d’imagination.

Le « pourquoi » sans fin 

Chaque entrepreneur doit être un conteur, capable de tisser des récits captivants autour de concepts complexes. Mais lorsque votre auditoire mesure à peine plus haut que trois pommes, vous devez déployer les voiles de l’imaginaire pour transformer les notions d’entreprise en aventures épiques. C’est un art délicat qui exige de peindre avec les couleurs vives de l’enfance. Ceci, tout en restant fidèle au tableau de l’entrepreneuriat.

L’approche enfantine :

« Je suis comme le capitaine d’un navire dans une grande mer d’idées. Et tu sais quoi ? Mon équipage et moi, on cherche des trésors cachés. Parfois, on trouve des îles pleines de surprises où on peut construire de nouveaux jeux ou inventer des histoires que tout le monde peut entendre. »

L’absurde du quotidien 

À travers les yeux d’un enfant, les adultes mènent une existence énigmatique, peuplée de rituels incompréhensibles. Les transformer en récits fascinants requiert une pointe de créativité et une pincée d’humour. Et bien que les journées puissent parfois sembler répétitives et chargées, dans le monde de l’imaginaire, elles sont remplies de quêtes héroïques et de rencontres fantastiques.

L’approche enfantine :

« Tu sais, quand tu joues avec tes copains, parfois vous vous disputez pour savoir qui va être le roi de la colline ? Au travail, on fait un peu pareil. On parle beaucoup pour s’assurer que chacun ait sa chance de glisser sur le toboggan et de temps en temps, on doit faire la paix avec un gros câlin. »

Les chiffres comme des bonbons 

Pour un enfant, les chiffres sont souvent des abstractions ludiques, des quantités mesurant le temps jusqu’à l’anniversaire ou le nombre de bonbons dans le bocal. Le défi est de les traduire en quelque chose de tangible. Un peu comme choisir la bonne couleur dans une boîte de crayons pour colorier son dessin préféré.

L’approche enfantine :

« Compter les pièces, c’est comme quand on trie nos jouets. On regarde ce qu’on a, ce qu’on veut garder ou ce qu’on peut échanger. Et si on compte bien, on peut même s’offrir cette super fusée dont on a parlé pour aller sur la lune. »

Le concept de l’échec 

L’échec est souvent un monstre sous le lit pour bien des adultes. Cependant, pour un enfant, c’est juste un autre puzzle à résoudre. Ils possèdent cette résilience innée, un superpouvoir que beaucoup d’entrepreneurs tentent de redécouvrir au fil de leur parcours semé d’embûches.

L’approche enfantine :

« Et tu sais, quand on tombe, on ne reste pas par terre. On se relève, on secoue nos genoux et on montre à tout le monde comment on saute encore plus haut. C’est comme ça qu’on devient plus fort, même quand c’est un peu difficile. »

Expliquer le monde de l’entrepreneuriat à un enfant est une forme d’alchimie douce. Il s’agit d’un processus où l’on distille des concepts complexes en essences pures et simples. C’est un défi, mais aussi un privilège. En cherchant à rendre notre travail accessible aux enfants, nous revisitons les fondations mêmes de notre passion. Il faut se reconnecter avec la curiosité sans limites de l’enfance. Là où chaque question est une porte ouverte vers l’infini. Peut-être que, dans le reflet de leurs yeux grands ouverts, nous pouvons retrouver l’éclat originel de notre propre rêve entrepreneurial, ce rêve qui nous a poussés à créer et à innover. 

Comment gérer le stress et la pression ?

La création d’une entreprise est une quête où courage et ambition rencontrent souvent l’adversité sous forme de stress et de pression. Cet itinéraire, semé d’embûches, exige des entrepreneurs qu’ils acquièrent la maîtrise de soi. Il s’agit de transformer les obstacles en tremplins vers le succès. Voici quelques stratégies pour vous aider à apprivoiser les vagues tumultueuses de l’entrepreneuriat.

La nature du stress : la comprendre 

Le stress est le compagnon de route de chaque entrepreneur, une ombre familière dans le paysage de la création d’entreprise. Comme le sel donne sa saveur à la nourriture, le stress, en juste mesure, peut rehausser les performances. Il stimule la créativité et la résolution de problèmes. Il vous pousse surtout à l’action et vous permet d’être alerte. Cependant, quand il dépasse le seuil de l’utilité, il peut devenir corrosif. Il peut éroder le moral, la santé, et même la pérennité de l’entreprise. 

Il s’agit d’un catalyseur à double tranchant. Le stress, cet aiguillon piquant, peut inciter l’entrepreneur à se surpasser, à affiner ses méthodes et à dépasser ses propres attentes. Il faut reconnaître ce potentiel stimulant, mais également savoir quand le signal d’alarme retentit, indiquant qu’il est temps de ralentir. La gestion efficace du stress est donc une compétence critique, nécessitant autant de prudence que d’habileté.

La cartographie des pressions 

L’identification des sources de stress n’est pas une tâche aisée. Elle requiert une introspection et une analyse minutieuse des différents aspects de l’activité entrepreneuriale. Il est courant de ne pas prendre le temps de se demander ce qui nous met la pression. Pourtant, comprendre d’où proviennent les pressions est comparable à diagnostiquer une maladie avant de prescrire un traitement. Chaque stress a son antidote, qu’il s’agisse de défis logistiques, de tensions interpersonnelles ou de doutes intérieurs.

L’art et la science de la gestion du stress

La gestion du stress requiert un équilibre entre l’art de l’autorégulation émotionnelle et la science des techniques éprouvées. La méditation, par exemple, peut sembler une pratique ésotérique. Cependant, elle est soutenue par une solide recherche démontrant son efficacité dans la réduction de l’anxiété. L’exercice physique, de son côté, est plus qu’un simple défouloir ; c’est une alchimie qui transforme le stress en énergie et en clarté mentale.

L’équilibre à rechercher

La recherche d’un équilibre entre vie personnelle et responsabilités professionnelles est souvent décrite comme la quête du Saint Graal dans le monde de l’entrepreneuriat. Il est essentiel de s’éloigner régulièrement de la mêlée pour se ressourcer, de redécouvrir des plaisirs simples qui éloignent de la constante pression de performance. C’est dans cet espace personnel sacré que l’entrepreneur peut se retrouver et se renouveler.

L’écosystème de travail : terreau de la productivité

Un environnement de travail sain et stimulant est l’équivalent d’un sol fertile pour la croissance. Ce n’est pas seulement une question d’esthétique ou de confort. Il s’agit de créer une dynamique où chacun se sent valorisé et entendu. Une culture d’entreprise où le stress est reconnu et géré ouvertement devient un atout. Elle  transforme les défis en occasions de renforcement de l’équipe.

La philosophie de la résilience 

La résilience n’est pas seulement une réaction naturelle aux difficultés. Il s’agit d’une compétence qui se cultive et se renforce avec le temps et l’expérience. Dans l’entrepreneuriat, elle se traduit par la capacité à rester agile, à pivoter lorsque les conditions l’exigent, et à toujours garder un œil vers l’avenir, même dans le cœur de la tempête.

Encadré : conseils pratiques pour les entrepreneurs

  • Commencez et terminez votre journée par une activité non liée au travail : que ce soit une promenade matinale ou la lecture d’un chapitre de votre roman préféré avant de vous coucher, ces moments peuvent créer des îlots de sérénité dans votre routine quotidienne.
  • Développez un rituel de détente : cela pourrait être une courte séance de yoga, une méditation de cinq minutes, ou simplement une technique de respiration profonde pratiquée régulièrement tout au long de la journée.
  • Utilisez la technologie à bon escient : des applications de gestion du temps aux outils de méditation guidée, la technologie, si elle est bien utilisée, peut être un allié précieux dans la lutte contre le stress.
  • N’oubliez pas de célébrer les petites victoires : chaque étape franchie mérite reconnaissance, et s’arrêter pour apprécier le chemin parcouru peut être incroyablement revitalisant.

Avec ces principes en poche, les entrepreneurs peuvent se forger une armure contre les assauts du stress et de la pression, avançant avec assurance et sérénité dans l’aventure exaltante de la création d’entreprise.

Favoriser la croissance de votre entreprise ? Possible !

Les crises économiques successives et mondiales forcent de nombreuses grandes et petites entreprises à licencier leurs employés ou à mettre la clé sous la porte. D’autres ne savent toujours pas ce qu’il faut faire à ce sujet. Cependant, certaines grandes entreprises survivent. Et s’en sortent plutôt bien ! Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi certaines entreprises prospèrent malgré leurs difficultés et réussissent à favoriser la croissance de leurs entreprises ? La réponse est simple: elles n’ont qu’une obsession : servir leurs clients. 

De nombreux chefs d’entreprises disent avoir cessé leur service client en raison de problèmes de trésorerie et d’un nombre important d’autres facteurs. En réalité, le service client fourni n’était pas suffisamment important pour développer les ventes.
Ces quelques conseils vous permettront de doubler, voire de tripler, les ventes de votre entreprise en ces temps d’économie morose.

Le client doit être au cœur de vos affaires

Que votre entreprise vende aux professionnels ou aux particuliers, vous ne pouvez pas survivre longtemps sans clients. Comme ils le disent si bien, « ‘le client est roi’ ». Certains d’entre vous se disent en lisant ceci : « Je le sais déjà ». Mais d’abord, savoir ne suffit pas, et une petite piqure de rappel n’a jamais fait de mal ! Peu d’entreprise pratique ce qui pourtant permettrait de rester productif, de stimuler les ventes de votre entreprise et d’augmenter le flux de trésorerie, en particulier au cours de périodes difficiles : Fournir constamment un service client d’exception.

Autrement dit, servez vos clients au lieu de leur vendre vos produits et services. Ne vous focalisez pas sur la vente. Concentrez-vous sur les besoins du client et votre habilité à y répondre. Je ne parle cependant pas de vos habitudes concernant le service client, comme le service client de base. Dans ce contexte économique, si vous voulez augmenter vos ventes et faire face à vos concurrents, vous devez fournir un service client exceptionnel.

Trois niveaux de service client

1/ Le service de base. 

Les clients ont des attentes. Fondamentalement, vous avez compris les attentes de la clientèle et vous y répondez. Si Les clients ne sont pas satisfaits, ils n’hésiteront pas à vous délaisser. Ils iront voir la concurrence rapidement.

2/ Vous devriez vous surpasser. 

Autrement dit, donner plus que vous devriez. Cela peut paraître comme un paradoxe pour l’entreprise de donner plus qu’elle ne devrait. Il suffit de suivre cette sagesse intemporelle, ‘‘donnez et vous recevrez’’. Si vous voulez que votre entreprise se développe, il vous faut dépasser les attentes de vos clients. Donner ne signifie pas nécessairement dépenser beaucoup d’argent pour rendre votre client heureux. La qualité du service se retrouve dans de petites attentions : offrir à vos clients un cadeau pour leur anniversaire, toujours recevoir avec le sourire, écouter activement leurs besoins et répondre patiemment à leurs questions. 

L’idée principale est donc que vos clients se sentent spéciaux à vos yeux. Traitez-les comme des clients spéciaux, car ils le sont. C’est le meilleur moyen de toucher les clients à un niveau émotionnel. D’ailleurs, la gestion des affaires est complètement sujette aux émotions. Les clients se justifient toujours en utilisant la logique. Cependant, ils achètent tous en fonction de leurs émotions.

3/ Un service exceptionnel. 

C’est là que la magie opère. Vous devriez porter toute votre attention sur ce point. Vous-même et l’ensemble de vos employés devriez avoir une véritable obsession pour la délivrance d’un service client exceptionnel. Chaque client devrait repartir en disant : ‘‘ Quel merveilleux service ! ’’ Si vous pouvez produire cette impression dans l’esprit de votre client, le prix ne sera plus jamais un problème. Et vous réduirez considérablement votre budget marketing. Pourquoi ? Car un client satisfait et heureux se fait la voix de votre entreprise.

Vos clients, les ambassadeurs de votre entreprise 

Lorsque vous et votre équipe étonnez chaque client par un service de qualité, ils passeront le mot pour vous. Je suis sûr que vous avez entendu cela avant, mais il est bon de le répéter… le bouche à oreille est la meilleure forme de marketing. Si vous délivrez continuellement un service client exceptionnel, vos clients parleront de vous avec leurs amis, voisins et collègues. Ils se souviendront de vous et n’hésiteront pas à évoquer le nom de votre entreprise au cours de leurs conversations.

Un petit exercice pratique. Commencez par vous asseoir tranquillement avec un stylo et une feuille de papier. Demandez-vous : « Que puis-je faire pour améliorer la satisfaction de mes clients ? » Concentrez-vous uniquement sur leurs intérêts personnels. Laissez aller votre créativité. Partez ensuite surprendre vos clients. Comme dit l’adage : « Un client satisfait en vaut deux ! »

S’allier pour régner : le marketing de référence croisée

La concurrence est féroce, certes. Cependant, des alliances stratégiques inattendues peuvent émerger, redéfinissant le concept de compétition. Le marketing de référence croisée, technique séculaire remise au goût du jour, permet à des entreprises aux offres complémentaires de tisser des liens pour le bénéfice mutuel et celui des consommateurs.

L’art de la complémentarité en affaires 

Le marketing de référence croisée est semblable à un partenariat matrimonial dans le commerce : deux entreprises s’unissent pour le meilleur, espérant esquiver le pire. Chaque société apporte son unique expertise et sa clientèle dévouée à l’autel des affaires, dans l’espoir de former une synergie profitable. En effet, lorsqu’un fabricant de smartphones s’associe à un créateur de contenus numériques exclusifs, le message n’est pas seulement que le téléphone est intelligent; c’est aussi que son utilisation est infiniment enrichie par le contenu qu’il permet de déguster.

Le « modus operandi » du partenariat 

Illustrons avec une analogie culinaire : un vigneron réputé s’associe à un fromager artisanal. Les vins sont suggérés en fonction des fromages, et vice-versa, dans une danse gustative qui valorise les nuances de chacun. La réciprocité des promotions croisées est une recette dont chaque ingrédient, seul, est moins savoureux. Les clients, attirés par la promesse d’une expérience sensorielle enrichie, sont plus enclins à débourser pour le duo que pour la note solo.

L’écho du succès 

Le principe est simple : une voix porte loin, mais un chœur harmonieux voyage encore plus loin. Lorsque des entreprises s’unissent pour mener une campagne publicitaire, elles amplifient leur message à travers leurs réseaux combinés. Le bénéfice est  une portée élargie à moindre coût et une validation croisée des produits. L’union de deux marques peut ainsi résonner plus fort que la somme de leurs efforts individuels. Il résonne comme une mélodie parfaitement accordée qui capte l’attention du public.

Récolter plus qu’on sème 

Les partenariats bien choisis sont semblables à une culture intercalaire, où différentes plantes sur un même terrain s’entraident pour une récolte plus abondante. Les entreprises, en croisant leurs promotions, s’entraident pour atteindre des segments de marché autrement inaccessibles. Par exemple, une compagnie aérienne qui promeut des destinations où ses passagers peuvent profiter d’offres exclusives dans des hôtels partenaires cultive non seulement son image de marque, mais aussi une expérience utilisateur intégrale et mémorable.

Les pièges à éviter 

Toutefois, ce n’est pas une alliance sans risques. Un mariage d’affaires mal assorti peut s’apparenter à une recette ratée où les saveurs se heurtent plutôt que de s’harmoniser. Une entreprise au service client défaillant ou à l’éthique douteuse peut ternir l’image de sa moitié plus vertueuse. Le choix des partenaires doit être mûrement réfléchi. Aussi, les termes de l’échange, doivent être équilibrés et transparents pour éviter les faux pas.

Quelques outils & astuces pour sa mise en place : 

Il existe plusieurs outils et astuces qui peuvent faciliter la collaboration et maximiser les résultats. Voici quelques suggestions :

Plateformes de collaboration :

Des solutions comme Slack, Asana ou Trello peuvent faciliter la communication et la gestion de projet entre les équipes de différentes entreprises. Une coordination fluide est déterminante pour assurer que les campagnes marketing croisées sont lancées au bon moment et avec des messages cohérents.

Promotions croisées ciblées :

Utilisez des données clients et des analyses de marché pour créer des offres personnalisées qui répondent aux besoins et aux intérêts de vos clients respectifs. Des outils d’analyse de données comme Google Analytics peuvent vous aider à comprendre les comportements des clients et à affiner vos campagnes.

Stratégie de contenus conjoints :

Développez une stratégie de contenu qui intègre les messages des deux marques de manière organique. Des plateformes comme BuzzSumo ou Hootsuite peuvent aider à planifier et à exécuter des campagnes de contenu croisées sur les réseaux sociaux et autres canaux de communication.

Programmes de fidélisation partagés :

Mettez en place des programmes de fidélisation qui récompensent les clients pour l’utilisation croisée des produits et services des entreprises partenaires. Des outils comme LoyaltyLion ou Smile.io peuvent aider à créer et à gérer ces programmes.

Suivi et analyse des performances :

Utilisez des outils d’analytique avancés pour suivre les performances des initiatives de référence croisée. Des plateformes comme Tableau ou Mixpanel peuvent fournir des insights détaillés sur l’efficacité des campagnes et le retour sur investissement.

Feedback Continu :

Mettez en place un système de feedback régulier avec les partenaires et les clients pour recueillir des avis sur la stratégie de référence croisée. Utilisez des outils comme SurveyMonkey ou Google Forms pour créer des enquêtes et collecter des données.

Les 10 erreurs courantes à éviter lors d’une création d’entreprise

Lorsque vous plongez dans le monde trépidant de la création d’entreprise, le piège du zèle sans direction vous guette. Pour éviter de se laisser dépasser par la complexité de cet univers, identifier les erreurs les plus communes est crucial. Cet article vous guidera à travers le dédale entrepreneurial et mettra en lumière les dix erreurs courantes à éviter et à contourner pour les fondateurs de startup désireux de réussir.

1/ Naviguer à l’aveugle 

La passion pour une idée peut aveugler même les plus visionnaires des entrepreneurs. Ne pas s’armer d’une recherche de marché complète, c’est partir à la conquête d’un territoire inconnu sans carte ni boussole. Pourtant, cette étape est capitale : elle vous enseigne les contours du terrain, les besoins des clients et les mouvements des concurrents, vous évitant de miser sur un marché inexistant ou saturé.

2/ Le client ignoré : produit avant problème

Un écueil récurrent est de créer des solutions en quête de problèmes, au lieu de répondre à des besoins concrets. Aller à la rencontre des clients potentiels, comprendre leur quotidien, et tester votre produit dans des conditions réelles peut vous révéler des vérités sur le marché que vous n’auriez jamais déduites depuis le confort de votre bureau. Sortez de votre zone de confort et allez à sa rencontre ! 

3/ La sous-estimation des ressources nécessaires

Il est facile de se laisser surprendre par les dépenses cachées de l’entrepreneuriat. Prévoir un coussin financier pour les imprévus peut faire la différence entre une startup qui survit à la tempête et une qui se noie dans les flots tumultueux de la gestion de trésorerie. Le financement est le moteur de votre startup ; sans lui, même la meilleure des idées stagnera.

4/ Négliger la planification

Sans un plan financier rigoureux, les premiers succès peuvent rapidement se transformer en défaites coûteuses. Des projections financières précises et réalistes sont indispensables pour naviguer avec succès. Ces chiffres sont le phare qui guide le navire de la startup à travers les bancs de brouillard de l’incertitude économique.

5/ L’échec de se différencier

Dans l’arène bondée des startups, l’originalité et l’unicité de votre proposition de valeur sont vos meilleures armes. Si vous n’arrivez pas à articuler clairement en quoi votre startup est différente, vous risquez de devenir un murmure inaudible dans le chœur des offres concurrentes. Faites briller votre marque de son propre éclat pour capturer l’attention et l’imagination du marché.

6/ Sous-estimer les implications légales

Il est tentant de reléguer les considérations légales au second plan. Cependant, les complications juridiques peuvent surgir tel un kraken, engloutissant les ressources et l’élan de la startup. Protéger la propriété intellectuelle, comprendre les régulations et établir des contrats solides dès le début est un investissement qui porte ses fruits en sécurité et stabilité.

7/ L’erreur de l’absence de marketing 

Penser que votre produit ou service va naturellement trouver son chemin vers les consommateurs est un mythe. Sans une stratégie de marketing dynamique et une compréhension de la manière dont votre message résonne auprès de votre audience, même la plus brillante des inventions pourrait languir dans l’obscurité. Investissez dans le marketing pour éclairer le chemin entre votre produit et vos clients.

8/ Le mauvais recrutement

Le recrutement ne se limite pas à embaucher les plus brillants ; il s’agit de forger une équipe qui partage votre vision et votre culture d’entreprise. Une embauche hâtive peut se révéler plus coûteuse qu’un poste vacant. Prenez le temps de choisir des individus qui non seulement possèdent les compétences nécessaires mais qui sont également prêts à ramer dans le même sens que vous.

9/ Naviguer sans repères 

Dans l’univers de la startup, les données sont vos alliées les plus précieuses. Elles vous permettent de mesurer les progrès, d’identifier les tendances et d’anticiper les changements. Des métriques de performance clairement définies sont essentielles pour valider votre modèle d’affaires et optimiser votre stratégie.

10/ Résister au changement

Il est vital d’être flexible et réactif face aux feedbacks et aux évolutions du marché. Un plan d’affaires n’est pas gravé dans le marbre ; il doit être un document vivant, susceptible d’évoluer. L’entêtement à suivre un plan défectueux peut mener à passer à côté d’opportunités de pivoter vers un succès plus grand.

Encadré : Astuces 

  • Écoutez activement votre marché : soyez à l’écoute des signaux faibles qui peuvent annoncer des changements de tendances.
  • Cultivez l’agilité : dans un monde en perpétuelle mutation, la capacité à s’adapter rapidement est une compétence inestimable.
  • Privilégiez la qualité du recrutement : au-delà des compétences, recherchez des collaborateurs dont la vision et les valeurs sont en synergie avec celles de l’entreprise.
  • N’oubliez pas l’importance du réseau : construisez et entretenez un réseau solide pour soutenir la croissance de votre startup.

Les erreurs font partie du parcours entrepreneurial, mais les connaître et les anticiper peut ouvrir la voie à un voyage plus serein vers le succès.

7 idées reçues sur l’accessibilité numérique

L’accessibilité numérique fait souvent parler d’elle, mais un grand nombre d’idées reçues la poursuivent continuellement. Détaillons-les et démêlons le vrai du faux…

Les personnes handicapées ne peuvent pas accéder au contenu des sites Internet

Bien sûr que si ! Si un site web est conforme aux standards d’accessibilité, les personnes handicapées pourront utiliser leurs aides techniques et auront accès à tout le contenu. 
C’est d’autant plus important pour elles que cela leur permet d’obtenir des informations ou bien de passer commande via Internet en évitant des déplacements qui leur sont souvent difficiles.

Un site accessible est forcément un site sobre et triste

Non ! Il est tout à fait possible d’obtenir un site accessible tout en conservant un graphisme agréable. Toutes les fonctionnalités peuvent être envisagées, l’accessibilité n’est pas une limite mais une chance : celle d’avoir un code de qualité, clair, structuré et compatible avec tous les types de supports (mobiles, tablettes tactiles…)

Seules les personnes handicapées tirent un bénéfice de l’accessibilité numérique

Faux ! Un site accessible bénéficie à tous les utilisateurs. Par exemple, des contrastes conformes aux standards permettront à tous de naviguer facilement sur un site. Vous avez sans doute déjà tous rencontré sur un site un lien gris pâle sur fond blanc, qu’il faut chercher longtemps avant de le trouver. Sur un site accessible ce lien serait suffisamment contrasté pour être visible par tous.

L’accessibilité coûte cher mais elle n’a aucun retour en termes d’investissement

Faux ! Décider de prendre en compte l’accessibilité lors de la création d’un site a certes un coût mais la qualité du code généré facilitera la maintenance et l’évolution du site et réduira donc les coûts de maintenance. De plus, le référencement naturel n’en sera que meilleur.
Rendre un site accessible après sa mise en ligne aura un coût plus important, d’où l’importance d’intégrer l’accessibilité dès le début d’un projet.

L’accessibilité numérique ne s’applique pas aux applications informatiques

Si ! Tous les supports sont concernés, que ce soient les fichiers de type PDF ou les applications utilisées par un salarié dans le cadre de son travail. Les sociétés ont souvent des politiques d’embauche de personnes handicapées mais ne prennent pas en compte l’accessibilité numérique dans les applications-métiers. Les salariés handicapés se heurtent donc à de grandes difficultés pour remplir leur mission au quotidien.

Un site web rendu accessible n’est qu’une vitrine pour l’image de l’entreprise

Non ! Un site accessible montre la volonté d’une entreprise de valoriser le travail des personnes handicapées et de voir les informations qu’elle diffuse accessibles à tous. Il est l’aboutissement d’une démarche réelle d’intégration de tous les utilisateurs.

Un site accessible ne se voit pas, il n’est donc pas rentable

Oui et non ! Effectivement un utilisateur ne verra pas qu’un site est accessible, sauf s’il est handicapé et utilise des aides techniques.
En revanche, l’accessibilité est un gage de qualité du code, améliore le référencement naturel, et réduit les coûts de maintenance. Un site accessible est donc rentable !

L’accessibilité numérique ne peut apporter que de bonnes choses à votre site, soyez-en convaincus ! Souhaitez-vous que les informations que vous diffusez soient accessibles à tous ? Alors demandez au webmaster ou développeur qui gère votre site web de respecter les normes en vigueur!