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Comment déterminer le bon pivot à faire avec son entreprise ? 

L’univers complexe de l’entrepreneuriat est marqué par des virages serrés et des choix cruciaux. L’un de ces choix, souvent déterminant, est le pivot stratégique. Si on peut se dire que n’est pas fréquent, il s’agit en réalité d’un acte qui arrive bien plus souvent qu’on ne peut le penser. Or, avoir quand et comment orienter son entreprise dans une nouvelle direction demande une finesse d’analyse et une compréhension approfondie du marché. Voyons les différentes facettes qui guident la prise de décision lorsqu’il s’agit de déterminer le bon moment pour un pivot entrepreneurial.

Un regard aiguisé sur les tendances du marché

La première étape consiste à plonger dans les tendances du marché avec un regard aiguisé. Observer comment l’industrie évolue, quelles nouvelles dynamiques émergent, et comment la demande du public évolue offre une perspective essentielle. Les entrepreneurs perspicaces restent constamment en alerte pour saisir les signaux du marché. En effet, ces indices subtils peuvent indiquer la nécessité d’un changement.

L’équation financière : un examen approfondi des chiffres

Les chiffres racontent une histoire essentielle. Une évaluation minutieuse des résultats financiers de l’entreprise offre une image détaillée de sa santé globale. Une stagnation des revenus, une augmentation des coûts ou un écart par rapport aux projections peuvent tous être des indicateurs de la nécessité d’un pivot. Les entrepreneurs avertis utilisent ces chiffres comme une boussole fiable pour orienter leurs décisions stratégiques.

L’art de l’écoute active des clients

Les clients, souvent les meilleurs conseillers, détiennent la clé pour comprendre les besoins du marché. L’écoute active à travers des enquêtes, des interactions directes et des retours en ligne est une stratégie inestimable. Les commentaires des clients révèlent non seulement ce qui fonctionne actuellement, mais peuvent également indiquer des opportunités inexploitées pour un pivot bénéfique.

Se positionner dans le paysage concurrentiel

L’observation constante de la concurrence offre des perspectives. Elle vous permet de voir vers quoi tend votre marché. Si de nouveaux acteurs émergent avec des offres innovantes ou des approches novatrices, cela peut être un signal pour réévaluer la position de votre entreprise sur le marché. Une analyse compétitive régulière est indispensable pour rester agile et prendre des décisions éclairées.

Aussi, comprendre comment les nouvelles technologies peuvent influencer votre secteur d’activité est essentiel. Un pivot technologique peut parfois être la réponse pour rester en phase avec les avancées du marché. Anticiper ces changements technologiques offre une longueur d’avance précieuse.

Aligner le pivot sur la vision à long terme

Le pivot stratégique ne doit pas être une réaction impulsée par la panique. Il s’agit plutôt d’une décision alignée sur la vision à long terme de l’entreprise. Les entrepreneurs aguerris gardent leurs objectifs initiaux à l’esprit tout en étant prêts à ajuster la trajectoire pour s’adapter à la réalité changeante.

Tirer des enseignements des expériences passées

Chaque expérience, qu’elle soit couronnée de succès ou marquée par un échec, offre des enseignements inestimables. Être réactif aux retours d’expérience, analyser ce qui a fonctionné et ce qui n’a pas fonctionné par le passé, peut guider la décision de pivoter. Chaque itération devrait être vue comme une opportunité d’affiner la stratégie et de progresser.

La décision de pivoter dans le monde de l’entrepreneuriat est un acte d’équilibre délicat. Il nécessite à la fois une réflexion profonde et une compréhension fine du marché. Il nécessite également de pouvoir se remettre en cause ainsi que certains des choix précédents. Les entrepreneurs qui maîtrisent cet art savent quand ajuster leurs voiles pour naviguer à travers les vents changeants du marché. En équilibrant réactivité et alignement stratégique, ils assurent la pérennité de leur entreprise dans un monde où la seule constante est le changement.

Les actus business de novembre 2023

Retrouvez dans cet article toutes les actus business françaises à ne pas manquer du mois de novembre.

Cityscoot en cessation de paiement

Cityscoot, le pionnier français des scooters électriques partagés, est actuellement en cessation de paiemen. Elle a sollicité la protection du tribunal de commerce de Paris. Ayant remporté l’appel d’offres de la Ville de Paris en juillet pour fournir des scooters électriques en libre-service aux côtés de Yego et Cooltra, Cityscoot cherche des investisseurs pour renouveler sa flotte. La jeune entreprise, employant 168 personnes, est confrontée à des difficultés financières. Celles-ci pourraient compromettre ses engagements en l’absence de partenaires financiers.

L’appel à de nouveaux investisseurs vise à garantir le déploiement de nouveaux véhicules à Paris en 2024, essentiel pour la rentabilité et les objectifs du business plan 2025. Malgré ses 250 000 utilisateurs actifs et plus de 18 millions de trajets effectués depuis sa création en 2014, l’entreprise doit relever des défis financiers. En effet elle a revu sa valorisation à la baisse l’année dernière et s’est déjà placée sous protection judiciaire en 2022 pour restructurer ses dettes.

Vincent Bolloré va prendre le contrôle de Lagardère

Après trois ans et sept mois de bataille, Vincent Bolloré, magnat français des médias, prend le contrôle de Lagardère, son concurrent, via Vivendi, son groupe. La Commission européenne a approuvé la cession des maisons d’édition, y compris Editis, ainsi que du magazine Gala, comme dernières conditions pour garantir la concurrence dans les secteurs de l’édition et de la presse people.

Une opération à laquelle Vincent Bolloré a été contraint pour prendre le contrôle de Hachette Livre. Le groupe de Bolloré a perçu 653 M€ dans l’opération. Celle-ci « incluant le remboursement à Vivendi de la dette d’Editis à la réalisation de l’opération ». Malgré la cession d’Editis au milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, cette acquisition fait de Vivendi le troisième plus grand groupe mondial d’édition. Elle renforce sa position dans la production d’histoires et de séries à grande échelle. Elle lui offre un réseau mondial de distribution ainsi que trois médias nationaux d’information (le JDD, Paris Match et Europe 1). 

Fourgon boucle un tour de table de 10 millions d’euros

La start-up basée dans le Nord de la France, se distingue en tant que supermarché en ligne zéro déchet. Fondée par Charles Christory, Stéphane Dessein et Maxime Tharin, elle utilise des camionnettes électriques jaunes pour livrer des produits exclusivement dans des contenants en verre réutilisables. La société vient de lever 10 M€. Elle propose une large gamme de produits allant des boissons à l’épicerie et aux articles ménagers. Les clients rendent les contenants vides lors de chaque livraison, favorisant ainsi la consigne et la récurrence des achats. Fourgon, qui compte actuellement 43 000 clients, vise la rentabilité d’ici deux à trois ans. Ceci, malgré la concurrence croissante dans le secteur du zéro déchet. La société dispose de 20 entrepôts en France et emploie 300 personnes. 

PayFit a vu trois syndicats se créer

Durant le premier semestre 2023, trois syndicats ont été créés chez la licorne française PayFit. Il s’agit d’une occurrence rare dans le monde des start-ups et de la French Tech. Les syndicats, CFDT, CGT et Printemps écologique, ont évoqué une nouvelle méthodologie de service client. Celle-ci créerait de la pression et des préoccupations concernant le paiement des heures supplémentaires. PayFit, spécialisée dans la paie, se confronte à des revendications syndicales, signe de la maturité croissante de la French Tech, marquée par des postes de direction traditionnels, le développement d’entreprises par d’anciens employés de start-ups, la recherche de rentabilité plutôt que d’hypercroissance et la présence de structures syndicales.

La plus grande usine de Plastique PET recyclé

À Messein, près de Nancy, en Meurthe-et-Moselle, la plus grande usine de production de plastique PET recyclé a récemment ouvert ses portes sur un ancien site sidérurgique réaménagé en faveur de l’économie circulaire. Le fonds d’investissement américain Ara Partners, spécialisé dans la décarbonation industrielle, détient depuis 2021, majoritairement l’entreprise (85%). Fondée par deux associés français expérimentés dans la chimie (BASF) et la gestion des déchets (Veolia), la société Aloxe vise à devenir le plus grand producteur indépendant de granules de plastique recyclé en Europe. L’usine, ayant bénéficié d’un investissement de 25 M€, emploie actuellement 36 salariés. Elle prévoit d’augmenter ce nombre à 45 d’ici la fin de l’année 2023.

Jolt Capital reprend BioSerenity

BioSerenity, une start-up développant des dispositifs médicaux connectés pour faciliter le diagnostic et la prise en charge des patients atteints de pathologies chroniques, a été placée en redressement judiciaire. Trois offres de reprise ont été formulées, dont celle du fonds de capital-risque Jolt Capital. Finalement, Jolt Capital a repris la start-up. Elle a notamment injecté plus de 20 M€ et repris une grande partie des 300 salariés. Jean Schmitt, président de Jolt Capital, souligne que BioSerenity possède une technologie solide et une équipe compétente. En 2022, la société a enregistré un chiffre d’affaires de 47,7 millions d’euros.

Phenix vers la rentabilité

La start-up antigaspi Phenix, fondée par Jean Moreau, adopte une approche de rentabilité et d’efficacité après avoir réalisé une série C de 15 M€ l’année dernière. La stratégie de la société inclut une réduction des effectifs, la diminution des coûts marketing BtoC, la fermeture de certains marchés étrangers, et une renégociation de contrats. Le principal changement réside dans un recentrage vers le modèle BtoB. En effet, Phenix permet aux distributeurs et industriels d’écouler leurs invendus auprès d’associations.

La verticalité BtoC devient une option du modèle BtoB. Elle offre aux clients diverses solutions, y compris le don aux associations, la vente BtoC, et l’alimentation animale. Ces changements ont conduit à une croissance prévue du chiffre d’affaires de 15,2 millions à 18 millions en 2023, avec un Ebitda positif d’un million d’euros. Elle marque donc un virage vers la rentabilité pour la start-up. Après neuf années d’existence, Phenix envisage de ne plus lever de fonds. L’entreprise explore des options telles que le rachat par un acteur industriel, un concurrent, ou un fonds de private equity. 

De nouveaux fonds de capital-risque

Malgré les défis actuels, de nouveaux acteurs émergent dans le monde du capital-risque français. Parmi eux, Yellow, qui vient de clôturer un fonds de 30 millions d’euros. Ceci, pour investir dans des start-ups européennes en pré-amorçage. Ce mouvement de création de nouveaux fonds de capital-risque s’observe depuis deux ans en France, avec des initiatives telles qu’Emblem, Galion.exe, Origins, Varsity Capital, et Slate Venture Capital. Ces fonds, souvent dirigés par d’anciens investisseurs et entrepreneurs à succès, forment un écosystème dynamique et complémentaire. Cette nouvelle génération d’investisseurs cherche à adopter des approches différentes, avec des thèses d’investissement distinctes. Un groupe WhatsApp initié par Roxanne Varza, directrice générale de Station F, rassemble ces acteurs. Il témoigne de la maturation de l’écosystème tech français. Ces nouveaux émergents se démarquent en étant opérationnels. Ils offrent une expertise spécifique, et en s’impliquant pour soutenir les start-ups de leur portefeuille. 

Créer son entreprise ne s’improvise pas !

« Ma petite entreprise,  Connaît pas la crise… ». Ces quelques paroles de la populaire chanson d’Alain Bashung pourraient faire écho à certains entrepreneurs, au business florissant. Mais, force est de constater que certains ne dépassent pas le cap fatidique des trois premières années. Alors, comment ont-ils fait pour perdurer ? Eh bien, ils n’ont pas laissé de place au hasard. Voici quelques erreurs à ne pas commettre quand on se lance pour créer son entreprise … (Et la liste n’est pas exhaustive.)

Pas d’entreprise sans motivation ?

C’est fait. Vous souhaitez devenir votre propre patron. Vous êtes gagné(e) par l’enthousiasme. Et l’entreprise peut vous sembler sécurisée et simple. Il faut dire que des statuts, comme celui d’auto entrepreneur, simplifie les démarches. En quelques clics, vous serez le bienvenu dans la cour des entrepreneurs. Mais soyons pragmatique, quel que soit le statut adopté, le secteur envisagé, les moyens financiers et matériels dont vous disposez, une chose demeure primordiale : la motivation. Il s’agit d’un moteur qui fera la différence au début, certes, mais aussi tout au long de la vie de l’entreprise. L’équation est simple : pas d’entreprise sans motivation.

Une idée qui n’a pas été mûrie

Se lancer dans l’entrepreneuriat nécessite d’avoir parfaitement mûri son idée. Comment ? L’idée est souvent le fruit d’une expérience personnelle, d’un rêve d’enfants que l’on souhaite concrétiser, ou simplement d’une rencontre… Une fois l’idée choisie, encore faut-il la soumettre à certains tests. Le regard critique de son entourage (amis, familles) est un bon indicateur. Et si le projet est largement rejeté par ce panel, il faut s’interroger sur sa pertinence. Il convient aussi de ne pas choisir la facilité. Vos compétences professionnelles ou académiques peuvent être sécurisantes. Mais cela n’est pas un gage de sécurité.

Un plan de développement bâclé

Créer une entreprise sans avoir réaliser un plan de développement structuré ne permet de se projeter dans l’avenir.  C’est donc partir à l’aveugle et vers l’échec. Le business plan est un outil essentiel… qui  répond à quelques interrogations :

  • quelle est la situation de l’entreprise à cet instant T ?
  • vers quel objectif se dirige-t-elle ?
  • comment va-t-elle atteindre ses objectifs ?
  • quel sera la progression de l’entreprise ?

A noter que le plan pourra évoluer par la suite selon  vos objectifs, les financements, etc.

Ne pas connaître le marché

Time is money ! Traduisez le temps, c’est de l’argent. Mais se précipiter dans la création de son entreprise sans avoir sondé de façon minutieuse le marché, est une erreur fondamentale. L’étude de marché du secteur dans lequel vous vous insérez, permet une connaissance de la concurrence. Ouvrages, articles de presse, sites spécialisés… Il existe de nombreuses sources pour explorer le terrain… Si cela doit prendre plusieurs mois,…Armez-vous de patience. Ce sera un gain de temps par la suite.

Ne pas se remettre en question

Devenir entrepreneur n’est pas un long fleuve tranquille. Mais un parcours où il faut sans cesse évaluer, s’auto évaluer,… pour pouvoir à un moment donné, si nécessaire, prendre des décisions. Ce peut être l’abandon du concept de départ, une transformation radicale de son activité, etc. En somme, il s’agit de toujours être à l’affût des tendances, des envies du moment. En définitive, un entrepreneur ne doit jamais se reposer sur ses lauriers !

Choix des collaborateurs…

L’entreprise que vous avez créée marche bien. Si bien, qu’il va vous falloir vous associer ou choisir un ou plusieurs collaborateurs. L’objectivité et la compétence sont de mises. Et ses compétences doivent être complémentaires aux vôtres. Enfin, pour trouver la personne. Outre les sites de Pôle Emploi,… Le bouche à oreilles peut aussi être un bon moyen de recruter un collaborateur. Sachez que l’on ne vous recommandera jamais une personne dont on n’est pas sûr… Une question de crédibilité.

Ne pas faire appel à des experts

Vouloir tout résoudre seul peut ne pas être bénéfique pour l’entreprise. Même si vous êtes dotés de compétences plurielles, certains dossiers demeurent complexes. La solution ? Faites appel à un expert dans le domaine. Bien sûr, cela a un coût pour l’entreprise. Mais cela vous évitera, peut-être, certains tracas ultérieurs… Comptabilité, droit,… Vous pourrez choisir comme bon vous semble, la personne avec qui, vous pourrez établir une relation professionnelle pérenne.

La technique de l’appel à l’émotion

Il est une vérité universellement reconnue qu’un consommateur en quête d’authenticité est souvent guidé par les sentiments qu’éveille en lui une marque. Dans une période où les interactions humaines sont filtrées par des écrans et des appareils, l’émotion devient la monnaie d’échange ultime dans le domaine du marketing. La technique de « L’appel à l’émotion » ne se contente pas de capter l’attention, elle forge un lien viscéral avec le consommateur.

L’essence du storytelling émotionnel

Qu’est-ce qui fait battre le cœur du consommateur ? Une bonne histoire. Et pas n’importe laquelle : une histoire qui éveille une palette d’émotions, depuis la nostalgie jusqu’à l’aspiration, en passant par la joie et parfois même le chagrin. Les campagnes publicitaires qui réussissent sont celles qui racontent une histoire avec laquelle le consommateur peut tisser un lien personnel, un récit qui donne un sens et une âme à la marque.

Considérez la stratégie adoptée par certaines marques de luxe. Elles ne vendent pas de simples accessoires; elles vendent un héritage, une tranche d’histoire, une appartenance à un club exclusif. Quand un consommateur achète une montre de luxe, il n’achète pas uniquement un mécanisme précis enveloppé dans un design élégant, mais une part de tradition et d’excellence.

La puissance de l’image : une connexion instantanée

Les fils d’actualités se transforment en avalanche d’informations. Or, une image frappante peut agir comme un îlot de tranquillité. Elle permet une connexion instantanée. Une photographie bien choisie ou une illustration unique parle directement au cœur des gens. Souvent sans qu’un mot ne soit prononcé. Ces images deviennent les icônes de la marque, les totems d’une promesse non verbale entre le consommateur et l’entreprise. Un enfant jouant sous la pluie, un vieux couple se tenant par la main, la majesté tranquille d’un paysage au crépuscule – ces images déclenchent des torrents d’émotions, et c’est précisément ce qui rend le message de la marque inoubliable.

La symphonie des sens : le marketing multisensoriel

Le marketing ne se limite pas à ce que nous voyons ; il s’agit également de ce que nous sentons, touchons, goûtons et entendons. Les marques qui embrassent le marketing multisensoriel créent des expériences qui enveloppent le consommateur. Elles le transportant dans un univers où chaque interaction renforce l’attachement à la marque. Le doux crépitement d’un emballage, le parfum subtil libéré à l’ouverture d’une bouteille, la mélodie distinctive qui accompagne l’allumage d’un appareil électronique – chaque élément est méticuleusement conçu pour éveiller une résonance émotionnelle et sensorielle.

L’empathie : l’atout ultime du marketeur

La capacité à se mettre à la place du client est l’outil le plus précieux dans le kit du marketeur. L’empathie permet de comprendre non seulement ce que le client désire mais aussi ce qu’il ressent. Les marques qui font preuve d’empathie dans leur communication voient leur message amplifié par le bouche-à-oreille. En effet, les consommateurs n’hésitent pas à partager une histoire qui les a touchés profondément.

L’éthique et l’authenticité 

Avec une telle puissance vient une grande responsabilité. L’authenticité et l’intégrité sont essentielles. Les consommateurs d’aujourd’hui sont avisés et peuvent facilement discerner entre les marques qui utilisent les émotions de manière sincère et celles qui manipulent les sentiments à des fins mercantiles. Une marque doit toujours veiller à respecter ses clients et à ne jamais abuser de leur confiance émotionnelle..

Quelques outils & astuces 

La mise en pratique de l’appel à l’émotion dans le marketing exige une compréhension nuancée de la psychologie des consommateurs. Aussi, il faut une application créative de divers outils et techniques. Voici quelques conseils pratiques pour les marques souhaitant intégrer efficacement cette stratégie dans leurs efforts marketing

1/ Comprendre le public cible :

Effectuez des études de marché pour comprendre les motivations, désirs, et craintes du public cible. N’hésitez pas à utiliser les personas marketing pour simuler et comprendre les émotions du client idéal.

2/ Développer un message centré sur le client :

Racontez une histoire qui résonne avec les expériences ou aspirations personnelles du public cible. Pour cela, utilisez un langage qui évoque des images et des sentiments plutôt que de se concentrer uniquement sur les caractéristiques du produit.

3/ Musique et audio :

Intégrez de la musique et des sons qui complètent et renforcent le message émotionnel de la narration. Tenez compte du tempo, de la clé et du genre musical pour aligner les effets sonores avec l’histoire de la marque.

4/ Authenticité :

Surtout, assurez- vous que les histoires et les émotions partagées sont authentiques et reflètent les valeurs de la marque. Évitez l’exagération ou la dramatisation qui peut paraître insincère.

Le TOP 10 des conseils pour réussir en freelance

Le monde du freelancing offre une aventure professionnelle riche en liberté et opportunités. Cependant, pour prospérer dans cet univers compétitif, il est essentiel de maîtriser l’art de l’autonomie tout en maintenant une excellence professionnelle. Voici un guide détaillé, recueillant les conseils pratiques et les stratégies éprouvées, pour vous aider à atteindre le succès et réussir en freelance.

1/ Définissez votre niche avec précision 

Bien que la diversité des opportunités en freelance soit vaste, la spécialisation reste une stratégie clé. Identifiez vos compétences distinctives et recherchez une niche où vos talents peuvent briller. En devenant l’expert incontournable dans un domaine spécifique, vous attirerez naturellement des clients.

2/ Construisez une présence en ligne convaincante 

Votre présence en ligne est votre vitrine virtuelle. Créez un portfolio professionnel qui met en valeur vos réalisations passées. Optimisez vos profils sur les plateformes freelances majeures et assurez-vous que vos réseaux sociaux reflètent votre personnalité professionnelle.

3/ Établissez des tarifs réfléchis et concurrentiels 

La tarification est un équilibre délicat entre la valorisation de votre travail et la compétitivité du marché. Des tarifs transparents et équitables établiront la confiance avec vos clients tout en reflétant la valeur de votre expertise.

4/ Maîtrisez l’art de la gestion du temps 

La vie en freelance peut parfois être imprévisible, avec des périodes de charge de travail intense. Apprenez à planifier efficacement votre temps, à définir des échéances réalistes et à maintenir un équilibre entre vie professionnelle et personnelle pour assurer votre bien-être.

5/ Investissez dans votre développement professionnel 

Les freelances qui se démarquent sont ceux qui investissent dans leur formation continue. Restez à jour avec les dernières tendances de votre secteur, développez de nouvelles compétences et positionnez-vous en tant que professionnel à la pointe.

6/ Cultivez des relations professionnelles durables 

Le succès en freelance va au-delà des compétences techniques. Construisez un réseau solide en participant à des événements de l’industrie, en utilisant les médias sociaux de manière stratégique et en collaborant avec d’autres freelances. Les recommandations personnelles et les partenariats peuvent être la clé de nouvelles opportunités.

7/ Transparence et professionnalisme sont la clef 

La communication transparente sur les délais, les tarifs et tout changement potentiel dans un projet renforce la confiance avec les clients. L’ajout d’une touche personnelle et professionnelle à vos interactions contribuera à fidéliser votre clientèle.

8/ Gestion financière rigoureuse 

En tant que freelance, la gestion financière est de votre ressort. Tenez un suivi précis de vos revenus et dépenses, planifiez pour les périodes plus calmes, et assurez-vous de disposer d’un fonds d’urgence.

9/ Diversifiez vos sources de revenus 

Évitez de dépendre d’une seule source de revenus. Diversifiez vos compétences et offrez différents services pour élargir votre clientèle. Cette diversification peut également vous protéger des fluctuations du marché.

10/ Apprenez à dire « non »

L’une des compétences les plus déterminantes en freelance est la capacité de dire non. Ne surchargez pas votre emploi du temps au détriment de la qualité de votre travail. En apprenant à refuser les projets qui ne correspondent pas à vos objectifs, vous vous assurez de maintenir une qualité constante.

La gestion administrative une obligation ? Non : un outil stratégique !

Beaucoup trop d’entreprises échouent du fait d’une mauvaise gestion. L’inexpérience ou le manque d’investissement des dirigeants dans les travaux de gestion n’est pas une fatalité. Faisons le tour des facteurs à prendre en compte pour favoriser une gestion administrative efficace dans une startup. 

Le syndrome de « l’Homme-orchestre »

Ce n’est pas pour rien qu’on désigne l’entrepreneur comme « un Homme-orchestre ». Il ou elle doit se battre sur tous les fronts à la fois. Or, les entrepreneurs ou repreneurs d’entreprise tiennent généralement le discours suivant, lors de la phase d’amorçage de leur projet : « J’ai besoin de consacrer un maximum de temps au développement de mon cœur de métier et à mes clients, le reste sera structuré plus tard ».

Alors, plus les dossiers non traités s’accumulent, moins il y a de chance que quelqu’un en vienne à bout. Cette situation, fréquente, finit par générer des difficultés d’exploitation : clients mécontents, fournisseurs et banquiers inquiets, pénalités et amendes pour non-respect des obligations légales… Il faut donc s’y intéresser rapidement et mettre en place les processus qui vous permettront de ne pas cumuler le retard. 

La qualité du reporting dépend de la gestion au quotidien

Les difficultés liées à la gestion sont d’autant plus regrettables, quand le modèle économique de l’entreprise, rentable, présente les conditions d’un succès entrepreneurial. Dans ces cas-là, le manque de contrôle de la gestion éclate au grand jour au pire moment : quand l’amorçage aboutit, qu’il faut faire face à une demande croissante tout en asseyant la réputation de l’entreprise. À ce moment précis, les dirigeants ont besoin de crédibilité pour convaincre des partenaires de les suivre à l’étape suivante. 

Quand le carnet de commandes est bien rempli et que les conditions du développement sont réunies, ce n’est vraiment pas le bon moment d’être épinglé pour des déclarations fiscales et sociales en retard, des tableaux de bord inexistants ou un prévisionnel de trésorerie approximatif. Le suivi administratif et comptable est plus qu’une obligation légale : il conditionne la qualité du reporting et des prévisions chiffrées indispensables pour le pilotage de l’entreprise.

De leur point de vue, les salariés, eux aussi, attendent des dirigeants une maîtrise de la gestion et de l’organisation, pour s’investir sans retenue dans le développement de l’entreprise.

Se donner les moyens d’une gestion saine.

Les statistiques INSEE le prouvent : les entreprises bien capitalisées, dès le départ et qui continuent à investir assurent plus facilement leur pérennité que celles qui se lancent avec des moyens trop modestes. Logique mais à savoir…

En effet, mettre en place, une organisation comptable et administrative efficace implique des investissements en temps et en argent. Les dirigeants qui s’entourent de soutiens et de conseils créeront plus rapidement un système de gestion crédible, qui leur permet de disposer d’informations objectives : ils savent où ils en sont et peuvent argumenter sur la stratégie, chiffres indiscutables à l’appui.

Enfin, le dirigeant doit s’investir personnellement dans la mise en place d’un outil de gestion adapté. Il sera ainsi plus à même d’embaucher les bons profils pour tenir la comptabilité, l’administration des ventes et le reporting à jour. Ici encore c’est une question de moyens financiers, mais pas seulement : un entrepreneur qui accepte de consacrer du temps comme acteur de sa gestion saura mettre en place les délégations et le contrôle interne adaptés.

Notons au passage, qu’en matière de création ou reprise d’entreprise, l’expérience semble compter davantage que le diplôme de l’entrepreneur.

Stratégies alimentaires entrepreneuriales : pas de pause déjeuner … 

Dans l’arène effervescente de l’entrepreneuriat, chaque instant devient une occasion de stimuler l’innovation. Oubliez les simples pauses déjeuner et plongez dans l’univers délicieusement décalé des « réunions nutritionnelles stratégiques ». C’est bien plus qu’un repas, c’est une expérience gastronomique entreprenante, un mélange parfait de gourmandise et de génie entrepreneurial. La stratégies alimentaires entrepreneuriales, pas de pause déjeuner, une habitude bien entendu qu’il ne faut pas avoir.

Le petit-déjeuner, une série d’épiphanies culinaires 

Le lever du soleil marque le début d’une journée entrepreneuriale bien avant la première tasse de café. Le petit-déjeuner devient une série d’épiphanies culinaires, où les céréales et le café fusionnent pour donner naissance à des idées révolutionnaires. La table du petit-déjeuner devient le laboratoire où l’entrepreneur concocte les ingrédients de sa prochaine grande réalisation. Malheureusement, l’entrepreneur ne voit pas souvent cette table. 

La pause-café, oasis de découvertes culinaires

La pause-café n’est plus simplement une pause détente. C’est devenu une oasis de découvertes culinaires, un moment où l’espresso devient un allié de choix pour échanger des idées géniales. Entre deux gorgées, naissent les alliances gastronomiques et les plans audacieux. Cependant, l’entrepreneur a tendance à abuser de ces moments. On en viendrait presqu’à croire, qu’il passe son temps à collectionner ces instants pour affiner ses stratégies. 

Le déjeuner, un rendez-vous stratégique avec la gourmandise

Là où beaucoup voient une simple pause déjeuner, l’entrepreneur visionnaire voit une opportunité stratégique. Le déjeuner devient une « réunion nutritionnelle stratégique », un moment où les saveurs exquises se marient harmonieusement aux idées novatrices. Sushis, sandwiches ou salades, chaque bouchée devient une source d’inspiration. Le problème reste que le déjeuner est le repas le plus souvent négligé par les entrepreneurs. Il n’est pas rare de voir le chef d’entreprise déjeuner à son bureau. 

Les dîners d’affaires, des banquets pour négociateurs avertis

Les dîners d’affaires ne sont plus simplement des repas, ce sont des banquets stratégiques où l’on discute contrats autour d’un plat raffiné. Les serveurs deviennent des alliés, les menus, des traités diplomatiques. L’entrepreneur sait que le succès se mijote aussi autour d’une table bien dressée et d’un repas réussi. Le tout est de ne pas choisir le mauvais endroit. 

Les en-cas, carburant de l’ingéniosité

Entre deux réunions et trois coups de fil, l’entrepreneur ne se contente pas de grignoter un en-cas. C’est un moment sacré où chaque noix ou barre énergétique devient le carburant de l’ingéniosité. Une pause gustative nécessaire avant de plonger dans le prochain défi entrepreneurial.

De même la pause-café de l’après-midi représente un interlude gourmand. L’après-midi n’est pas simplement une période de fatigue, c’est aussi le moment idéal pour une pause-café réconfortante. Chaque gorgée devient un interlude gourmand, un moment d’accalmie avant la prochaine rafale d’idées géniales. Les entrepreneurs savent que derrière chaque tasse se cache une bouffée d’inspiration.

Le souper, une cérémonie de clôture gastronomique 

Le souper n’est pas simplement le repas du soir, c’est une cérémonie de clôture d’une journée bien remplie. Chaque bouchée est savourée avec délice, évaluant les accomplissements de la journée et préparant le terrain pour les projets du lendemain. Un véritable festin intellectuel.

Ainsi, la prochaine fois que vous apercevrez un entrepreneur s’attabler avec délice, souvenez-vous, ce n’est pas simplement un repas, c’est une stratégie alimentaire élaborée. Car pour un entrepreneur, chaque moment, même devant une simple assiette de pâtes, est une opportunité de nourrir le corps et l’esprit. Bon appétit et que la créativité soit avec vous !

Comment trouver le bon talent pour son entreprise ? 

Les premiers recrutements demandent une analyse approfondie des besoins de l’entreprise. Ils ne sont pas à prendre à la légère car un mauvais recrutement peut mettre en péril votre entreprise. Voici les stratégies et les tactiques qui peuvent aider les entrepreneurs à trouver le talent idéal pour leur entreprise.

Analysez vos besoins 

L’étape préliminaire d’un recrutement réussi consiste à définir clairement les besoins de l’entreprise. Cela va au-delà de la simple description de poste. Il s’agit de comprendre les compétences techniques et interpersonnelles requises. Cette analyse exhaustive permet de créer un profil de candidat idéal. Elle facilite par la suite la recherche et n’est donc pas une étape à négliger. Elle vous permettra notamment de faire un tri objectif des candidatures. Si vous ne savez pas comment faire, vous pouvez faire appel à un cabinet de recrutement tel que Voluntae. Celui-ci pourra vous accompagner dans votre démarche et notamment la structurer.

Utilisez les plateformes de recrutement et cabinet

Les plateformes de recrutement en ligne offrent un accès à un large éventail de talents, mais une approche stratégique est à mettre en place. Utilisez des sites spécialisés dans votre secteur pour sélectionner les professionnels qualifiés. Optez pour des options de publicité ciblée pour maximiser la visibilité de vos offres d’emploi. Les réseaux sociaux professionnels comme LinkedIn peuvent également être des outils utiles pour élargir votre recherche. 

Trouver les talents qui façonnent l’avenir de votre entreprise nécessite un regard personnalisé. Notre cabinet de recrutement spécialisé offre un processus sur mesure, où chaque profil est soigneusement sélectionné pour s’harmoniser avec la vision et les valeurs de votre organisation.

Pierre-Gilles Bouquet, Fondateur du cabinet Voluntae.

Investissez dans le réseautage professionnel actif

Le réseautage est une composante essentielle du recrutement réussi. Participez à des événements sectoriels, des salons de l’emploi, des conférences et des meetups. Établissez des relations dans votre domaine, car ces connexions peuvent être une source précieuse de recommandations. Le bouche à oreille peut souvent amener des candidats pertinents à votre porte.

Construisez une marque employeur forte

La perception de votre entreprise en tant qu’employeur influe sur votre capacité à attirer des talents de qualité. Mettez en avant vos valeurs, votre culture d’entreprise, et les opportunités de développement professionnel que vous offrez. Créez du contenu engageant sur vos plateformes en ligne pour montrer les coulisses de votre entreprise. Les candidats cherchent des entreprises qui correspondent à leurs aspirations professionnelles et personnelles.

Conduisez des entretiens structurés et informatifs

Les entretiens sont l’occasion de comprendre le candidat au-delà de son CV. Adoptez une approche structurée avec des questions spécifiques liées au poste, mais n’oubliez pas d’aller au-delà des compétences techniques. Évaluez les compétences interpersonnelles, la résolution de problèmes et l’adaptabilité. Les entretiens structurés garantissent une évaluation plus objective des candidats.

Offrez des avantages 

Un package de rémunération compétitif est un prérequis, mais les avantages complémentaires peuvent faire la différence. Proposez des programmes de formation continue, des horaires flexibles, des opportunités de télétravail, ou des avantages sociaux attrayants. La flexibilité est de plus en plus recherchée par les candidats, et les entreprises qui l’offrent se démarquent sur le marché.

Mettez en place un processus d’intégration 

Un « onboarding » bien structuré garantit une intégration réussie des nouveaux employés. Offrez-leur une compréhension approfondie de la culture de l’entreprise, des responsabilités de leur poste, et des opportunités de croissance. Cela contribue à fidéliser les employés et à créer un environnement où ils peuvent s’épanouir.

Utilisez les tests et les exercices pratiques

Complétez les entretiens par des tests et des exercices pratiques. Cela permet d’évaluer les compétences réelles des candidats et de déterminer s’ils peuvent appliquer leurs connaissances dans des situations réelles. Les projets pratiques peuvent également fournir un aperçu précieux de la manière dont les candidats résolvent les problèmes.

Cultivez une communauté engagée sur les réseaux sociaux

Utilisez les réseaux sociaux pour créer une communauté engagée autour de votre marque employeur. Partagez des histoires de réussite d’employés, des événements d’entreprise, et encouragez les interactions. Une présence active sur les médias sociaux crée un lien suivi avec les candidats potentiels.

Faites appel à vos employés pour des recommandations

Les recommandations d’employés actuels peuvent être parmi les sources de recrutement les plus fiables. Encouragez vos employés à recommander des candidats qualifiés, offrant éventuellement des incitations pour les références réussies. Cela peut accélérer le processus de recrutement tout en garantissant une meilleure adéquation culturelle.

Soyez à l’écoute des retours des candidats

Demandez des retours d’expérience aux candidats, qu’ils soient sélectionnés ou non. Cela offre une perspective précieuse sur la perception de votre entreprise sur le marché du travail. Les commentaires constructifs peuvent également vous aider à améliorer votre processus de recrutement.

Restez à l’affût des tendances du marché du travail

Les tendances du marché du travail évoluent constamment. Restez informé des nouvelles technologies, des changements dans les attentes des employés, et des évolutions du paysage professionnel. Adapter votre approche de recrutement en fonction des tendances actuelles garantit que votre entreprise reste compétitive sur le marché du talent.

Comment se remettre d’un échec entrepreneurial ? 

L’univers entrepreneurial, souvent glorifié pour ses succès retentissants, est tout autant caractérisé par ses défis et ses échecs. Se remettre du fait de devoir fermer son entreprise, bien que difficile, peut être une opportunité pour un entrepreneur d’embrasser la croissance personnelle et professionnelle. Loin des clichés habituels, voici un guide humain sur la manière de rebondir après un échec entrepreneurial.

Accepter et analyser la réalité

La première étape vers la récupération est l’acceptation sans réserve de la réalité. Éviter la tentation de minimiser ou de nier l’échec crée un socle solide pour la reconstruction. Une analyse honnête des raisons de l’échec, en mettant à nu les erreurs et les influences externes, sert de fondement pour un rebond réussi. Il ne s’agit pas de se trouver des excuses mais bien de comprendre pourquoi le succès n’a pas été atteint. Il y a certes des considérations externes à prendre en compte mais l’échec entrepreneurial provient souvent d’une accumulation d’erreurs ou de décisions qui n’ont pas permis à l’entreprise de décoller. 

Transformer les erreurs en leçons 

Chaque échec cache ainsi une leçon précieuse. Les entrepreneurs qui se relèvent avec succès ne considèrent pas leurs erreurs comme des fardeaux, mais comme des opportunités d’apprentissage. L’essentiel n’est pas de ne jamais commettre une erreur mais de ne pas la reproduire. Il s’agit de transformer ces expériences infructueuses en une feuille de route pour l’avenir. Cela vous permet d’éviter les pièges similaires à l’avenir.

Redéfinir les ambitions

Une défaite peut parfois nécessiter une réévaluation de ses objectifs. Cela ne signifie pas abandonner ses aspirations, mais plutôt les ajuster pour mieux correspondre à la réalité du marché et aux leçons apprises à travers l’échec. Ces nouveaux objectifs doivent être réalistes, mesurables et axés sur la croissance personnelle et professionnelle. 

Cultiver la résilience

La résilience devient le pilier central de la réussite post-échec. Elle permet de faire face aux revers avec courage et de rebondir avec détermination. Nourrir la résilience implique de cultiver une perspective positive, de renforcer la confiance en soi et de se concentrer sur les aspects constructifs de la situation. Ce n’est pas parce que vous avez connu un échec entrepreneurial que vous êtes mauvais et que vous devez tout remettre en question. Vous devez dans tous les cas développer votre capacité à gérer le stress et à maintenir une attitude positive comme un atout majeur.

Chercher un soutien humain

L’échec peut être une expérience solitaire, mais la récupération ne doit pas l’être. Chercher le soutien de mentors, de pairs entrepreneurs, voire de professionnels de la santé mentale, offre une bouée d’encouragement. Les conseils extérieurs et les perspectives différentes jouent un rôle crucial dans le processus de guérison. 

Explorer de nouvelles perspectives 

Se remettre d’un échec ne se résume pas à la guérison, mais aussi à l’exploration de nouvelles opportunités. C’est l’occasion de se réinventer, de diversifier ses compétences et peut-être même de se lancer dans un nouveau projet. Les entrepreneurs prospères sont souvent ceux qui considèrent les échecs comme des tremplins vers de nouvelles aventures.

Aussi, l’entrepreneuriat est un domaine dynamique où l’adaptabilité est essentielle. La récupération post-échec implique souvent de s’ajuster aux nouvelles réalités, de changer de stratégie, voire de se réinventer. Les entrepreneurs résilients sont capables de s’adapter aux évolutions du marché et d’utiliser l’échec comme une source d’inspiration pour l’innovation.

La récupération après un échec entrepreneurial n’est pas un processus linéaire. C’est un voyage complexe qui demande du temps, de la réflexion et de l’engagement. Les entrepreneurs qui réussissent à se relever considèrent souvent l’échec comme une étape nécessaire vers le succès. En acceptant, apprenant et rebondissant avec résilience, ils tracent un chemin vers la reconstruction et redéfinissent leur parcours avec une sagesse nouvellement acquise. La véritable victoire réside dans la capacité à se relever après une chute, prêt à relever de nouveaux défis avec une perspicacité renouvelée.

Les actus économiques de novembre 2023

Retrouvez dans cet article toutes les actus économiques françaises à ne pas manquer du mois de novembre.

Le Black Friday, scruté par les professionnels

Le Black Friday joue un rôle dans la consommation en France, particulièrement en période d’inflation et de pression sur le pouvoir d’achat. Les commerçants espèrent que les promotions de fin novembre inciteront les consommateurs à dépenser malgré la crise. Il faut dire qu’il représente une part significative des ventes annuelles. Originaire des États-Unis, le Black Friday est devenu le moment phare de l’année commerciale en France, dépassant même Noël, avec une extension vers une « Black Week » voire un « Black November ». Les consommateurs l’attendent et effectuent sur cette période environ 52 % de leurs achats en ligne. Ils recherchent des réductions allant jusqu’à 50 %. De nouvelles tendances émergent, telles que l’utilisation de l’intelligence artificielle pour les recherches en ligne et le paiement fractionné. Cependant, il reste à souligner que la vigilance est nécessaire en raison de pratiques manipulatoires et de faux rabais pendant cette période.

Bordeaux, métropole la plus attractive

Selon une enquête réalisée par Odoxa pour le nouvel observatoire des métropoles, Bordeaux est considérée comme la métropole la plus attractive de France. L’enquête a été menée en septembre dernier auprès de 312 dirigeants et 1 085 salariés de différentes entreprises en France, évaluant les préférences parmi les douze plus grandes métropoles nationales. Les résultats montrent que Bordeaux, Lyon et Lille sont perçues comme les trois métropoles les plus attractives tant par les chefs d’entreprise que par les salariés.

La qualité de vie, l’environnement et l’immobilier sont les critères les plus importants pour les salariés, tandis que les chefs d’entreprise accordent également une grande importance au dynamisme économique. Selon KPMG, cette étude marque un tournant, soulignant que la qualité de vie, la culture et l’éducation deviennent des éléments non négociables dans l’attractivité des métropoles. Ainsi, environ 74 % des salariés français se disent prêts à s’installer dans l’une des douze métropoles testées si une opportunité professionnelle se présente, avec 44 % prêts à partir sans condition.

Le black Friday comme solution pour les cadeaux ?

Pour réduire les coûts, les Français privilégient l’achat pendant les périodes promotionnelles (40 %). Le Sofinscope souligne que 58 % des personnes anticipent leurs achats de cadeaux sur plusieurs mois. De plus, 60 % planifient des achats à court terme pour obtenir des réductions sur les produits alimentaires. Aussi, 62 % des consommateurs perçoivent le Black Friday comme une opportunité pour effectuer leurs achats de fin d’année. Cependant, des comportements surprenants émergent, avec 15 % des Français qui envisagent de revendre les cadeaux pour augmenter leurs revenus. Malgré la vigilance budgétaire, huit personnes sur dix se dirigent vers des actions écoresponsables, avec 38 % affirmant respecter leurs bonnes résolutions de l’année pendant les fêtes.

Les titres-restaurants inchangés

La réduction prévue de la liste des aliments pouvant s’acheter avec les titres-restaurants, envisagée pour le 1er janvier 2024, ne verra pas le jour. La mesure actuelle, en vigueur depuis août 2022, permet d’utiliser les titres-restaurants pour l’achat de tous les produits alimentaires, même ceux qui ne sont pas immédiatement consommables et qui nécessitent une cuisson ou une préparation ultérieure. Il a été précisé que le plafond d’utilisation de 25 euros par jour restera également inchangé. Cette mesure, introduite pour s’appliquer jusqu’au 31 décembre 2023, s’étendra donc en 2024.

L’inflation en recul ?

Bien que l’inflation en France ait montré des signes d’accalmie en reculant à 4 % en octobre, elle impacte encore le pouvoir d’achat des Français. La baisse de l’inflation n’est pas inédite, ayant déjà eu lieu sept fois au cours des deux dernières années. Le taux actuel, bien que le plus bas depuis février 2022, se mesure par rapport à une période où l’inflation était déjà élevée (6,2 % en octobre 2022). En comparaison avec novembre 2021, considéré comme le pic de l’inflation, les prix des produits alimentaires ont augmenté de manière significative. Les salaires ne suivent pas le rythme de l’inflation, créant un écart marqué au printemps-été 2022. L’Insee note une baisse continue du volume alimentaire de consommation depuis décembre 2021, atteignant près de -8 % en avril 2023. 

Un Noël sous le signe de l’économie

Une étude menée par Havas Market avec Yougov indique que six personnes sur dix prévoient de limiter leurs dépenses en cadeaux. 44 % des Français expriment leur intention de faire de nombreux « petits cadeaux » pour satisfaire un plus grand nombre de personnes dans leur entourage. Concernant les repas festifs, 36 % prévoient de simplifier le menu et 17 % envisagent de réduire le nombre d’invités. Selon une enquête Fevad/Toluna Harris Interactive, les dépenses liées aux cadeaux et aux préparatifs devraient diminuer de 8 % par rapport à 2022, atteignant 369 euros. Le montant moyen consacré à Noël, y compris les transports et la tenue, serait de 549 euros, soit -19 euros par rapport à 2022 selon un sondage de CSA Research pour Cofidis.

Des congés supplémentaires à cumuler

La Cour de cassation française a récemment statué en faveur des travailleurs en reconnaissant leur droit de cumuler des congés payés pendant un arrêt maladie, conformément à une directive européenne en vigueur depuis 2003. Cette décision, bien accueillie par les syndicats, oblige les employeurs à attribuer des congés payés même en cas d’absence pour raison de santé. Par ailleurs, elle supprime la limite de temps pour les accidents de travail.

Auparavant, la France ne respectait pas cette directive européenne, mais la Cour de cassation a confirmé que le droit européen prévaut sur le droit français. En l’occurrence, les salariés en arrêt maladie de plus d’un mois verront désormais leurs congés payés accumulés pendant cette période. La décision, faisant jurisprudence depuis le 13 septembre, suscite des préoccupations chez les employeurs, représentés par le Medef, qui estiment que son application coûtera 2,7 milliards d’euros/an en cotisations sociales aux entreprises. La question de sa rétroactivité reste en suspens, avec des incertitudes quant à son application et à sa portée temporelle.

La France à nouveau premier producteur de vin

La France reprend la première place mondiale dans la production de vin, dépassant l’Italie. Cependant, une chute de 7 % de la production mondiale, qui a atteint son niveau le plus bas depuis 1961 en raison de conditions climatiques est à noter. L’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV) a estimé ces tendances dans sa première évaluation des vendanges 2023. En Italie, la production a chuté de 12 %, tandis que la France, bien que connaissant une stabilisation globale, a connu des disparités régionales, avec des défis tels que la propagation du mildiou dans le Bordelais et le sud-ouest, et des vagues de chaleur et de sécheresse dans le Languedoc-Roussillon.

Malgré ces défis, des volumes considérables sont à prévoir dans des régions spécifiques comme le Cognac, la Corse et la Champagne. L’OIV souligne que cette baisse de production pourrait rééquilibrer le marché mondial, compte tenu d’une consommation mondiale en déclin et de stocks élevés dans de nombreuses régions.