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Comment transformer un prospect hésitant en client

Transformer un prospect hésitant en client qui passe commande est l’objectif premier des entrepreneurs. Mais voila pour réussir votre challenge, il vous faut tenir compte de nombreux paramètres et développer une stratégie qui porte ses fruits mais aussi avoir les connaissances indispensables pour la mettre en œuvre. Voici quelques pistes commerciales pour vous aider à le réveiller.

Conquérir le client est loin d’être l’action la plus aisée. 

Vous avez passé de nombreux mois à peaufiner votre produit ou service, vous avez étudié la concurrence, vous avez convaincu le banquier de vous prêter de l’argent, vous avez trouvé des locaux, vous avez communiqué sur les réseaux sociaux… la liste est loin d’être exhaustive des actions que vous avez menées avec brio. Vous avez enfin lancé votre produit sur le marché (attendu de tous) et son succès était assuré. Oui mais voilà, les commandes n’affluent pas. Vous vous rendez vite compte que si vous êtes un bon gestionnaire et manager, le vendeur qui est en vous sommeille un peu trop. 

Adaptez votre discours, c’est adopter un client

N’oubliez pas que « le client est roi » alors comprenez bien les besoins de vos clients avant d’exposer votre offre. Rien ne sert de lui vendre les multiples fonctions que possède votre produit, s’il ne les utilisera pas. Il vous faudra recueillir le maximum d’informations et adapter votre discours. Personnalisez vos offres en y ajoutant par exemple son nom afin d’en optimiser l’effet. Le client doit entendre résonner : « cette offre est faite pour vous ».

Tirez sur la corde de la sensibilité

Rien ne vous empêche de faire appel à la sensibilité de votre interlocuteur pour faire ressortir des émotions. Diverses méthodes sont envisageables : être recommandé par X, trouver une égérie médiatisée pour la marque, impressionner par une communication originale etc… Il faut jouer sur des bénéfices immatériels et déceler les aspirations de vos futur(e)s client(e)s.

Trouvez l’animal qui se cache derrière votre prospect

Pensez que vous vous adressez à des êtres humains. L’effet de communauté est une des stratégies : l’homme est un animal social et il agit en fonction des autres… Pour fédérer des personnes autour de ce que vous proposez, privilégiez des images de personnes souriantes, ajoutez des témoignages percutants, utilisez la réputation d’une personne renommée, interpellez directement votre client par un « vous », trouvez une musique adéquate à la nature de votre offre, etc. Vous pouvez également jouer sur « l’effet foule » qui consiste à vous rendre davantage visible par des arguments tels que « Soyez le 1001e client convaincu ».

Valorisez votre offre

Vous devez également mettre en avant des éléments factuels comme des chiffres et des faits concrets qui justifieront l’achat. Il s’agit d’informations techniques et précises comme le pourcentage de réduction, le classement des ventes de ce produit en France. Attention toutefois à ne pas inonder d’informations votre client. Donnez envie à votre futur acheteur de bénéficier de son achat. Au lieu de jouer sur le prix, privilégiez la valeur imaginée par vos prospects par rapport à la valeur réelle. Bien entendu, il faut que la valeur perçue soit fortement au-dessus de la valeur réelle du produit.

Transformez l’utile en nécessaire

N’hésitez pas à vous servir des problèmes liés à la non-utilisation du produit. Afin d’y parvenir, vous devez mettre en avant le problème actuel et appuyer sur la résolution apportée par votre produit. Identifiez la problématique de votre futur client ou mettez en exergue ce qu’il perd ou risque de perdre. Argumentez autour du caractère innovant de votre produit et laissez agir la tentation des intéressés. L’achat d’impulsion est extrêmement fort chez la plupart des gens.

Donnez vie à votre produit

Réduisez les freins à l’achat en rassurant vos clients. Montrez qu’acheter un produit suppose parfois la prise de risque, d’autant plus lorsqu’on ne connaît ni le produit ni la marque. Rassurez vos futurs clients par des chiffres issus d’études, une offre de garantie, la promesse d’un échange si le consommateur est insatisfait, etc. Positionnez votre offre différemment de celle de vos concurrents en montrant ce qui la distingue. Vous avez la possibilité de baser votre communication sur une fonctionnalité ou sur une image. Pour conclure la vente, une démonstration serait la bienvenue… Votre objectif doit être de mettre le produit dans la main du client (ou dans son panier) afin qu’il reparte avec, comme c’est souvent le cas.

Trouver une idée de business rentable

Vous le constatez le nombre de faillite d’entreprise est en hausse et donc vous rend frileux pour créer votre entreprise. Et trouver une idée de business rentable qui soit la source d’une entreprise pérenne est loin d’être aussi aisé que certains le pensent. Ne vous laissez pas décourager par l’ambiance pessimiste qui règne en ce début de 2025 et allez de l’avant car la chance sourit aux audacieux.

Pourtant, vous possédez de multiples compétences

 De plus, vous vous sentez l’âme  d’un entrepreneur. Vous rêvez de créer votre entreprise et de vous lancer mais vous avez certes des idées mais celles qui vous viennent à l’esprit paraissent utopiques. Vous n’avez pas d’idée ? Il est vrai qu’il n’est pas toujours facile de trouver une idée de business qui soit rentable …

Trouver la bonne idée

Pas nécessairement ambitieuse, une idée business se doit d’être porteuse de valeur si vous voulez qu’elle puisse devenir rentable. Votre idée ne doit pas forcément s’apparenter à une idée révolutionnaire. Outre la nature de l’idée, la réussite de votre projet et sa viabilité, concrétisée, passe par ce que vous en faites …

Mieux vaut une idée moins bonne qu’une autre mais dont vous faites l’effort de la transformer en une idée rentable, qu’une idée innovante que vous n’exploitez pas véritablement. Avant Facebook, les réseaux existaient déjà …. Meetic n’est pas le seul site de rencontre … Tout comme Google n’est pas le seul et unique moteur de recherche qui existe … Et Perrier, vous croyez que c’est la seule boisson gazeuse du marché ?

Pour résumer, il n’existe pas réellement de nécessité quant à créer une innovation majeure dans un domaine donné. Parsemé d’un zeste d’originalité, un cocktail de volonté et de persévérance est de rigueur pour faire d’une idée LA bonne idée.

Être à l’écoute, une condition sine qua non !

Soyez à l’écoute ! Être attentif et écouter les autres détient une portée didactique. Votre entourage est une source que ne devez pas négliger. Votre capacité à les écouter, analyser et comprendre leurs problèmes est primordiale. Elle permet d’identifier la nature d’un besoin, et donc d’anticiper une demande effective. Vous pourriez proposer une idée en adéquation avec leurs problèmes, et indirectement leur demande, leur proposer votre aide en apportant des solutions (produit, service). Pour ce faire, il est bien évidemment conseillé d’identifier un problème récurrent, c’est-à-dire, dont vous entendez souvent parler et qui pose problème à de nombreuses personnes faisant partie de votre entourage. Si tel est le cas, il y a de grandes chances que ce problème soit également récurrent au sein de la population.

Demandez-vous si les gens sont prêts à dépenser de l’argent pour votre produit ou service, s’ils font des recherches sur Internet pour trouver une solution à leurs problèmes, si vos futurs clients potentiels disposent de beaucoup d’autres solutions face à eux pour résoudre leurs problèmes.

Scrutez les innovations

Observez autour de vous, mais à plus large échelle. Sur le plan de l’innovation, certains pays semblent plus avancés que la France. C’est notamment le cas des Etats-Unis ou du Japon. Faites ainsi importer un concept de l’étranger et révolutionnez la France. Pour cela, vous devez rigoureusement vous tenir informé de toutes les nouvelles idées business, et ce, dans le monde entier. Se focaliser sur un ou deux pays sur lesquels nombre de personnes sont déjà focalisées, une idée mais l’ouvrir aux 195 pays pourraient vous offrir eut être 195 idées !!!

Cherchez les améliorations à apporter

Vous pouvez d’ailleurs partir d’une idée existante et entrevoir une politique d’amélioration. Un produit innovant est déjà présent sur le marché mais n’est pas simple d’utilisation ou semble, après réflexion, ne pas être totalement abouti. Vous pensez pouvoir l’améliorer, lancez-vous ! Gardez à l’esprit que de nombreuses entreprises innovent un produit. Mais un nombre considérable d’entreprises s’attachent à améliorer un produit déjà innové en analysant ses perspectives d’évolution.

Il va de soi que pour créer une entreprise autour de son idée business, il faut être motivé. Pourquoi ne pas tout simplement trouver une idée business autour de votre centre d’intérêt ou de l’une de vos passions. Quoi de plus épanouissant que de construire son entreprise autour d’un projet qui vous tient réellement à cœur.

Achetez une idée

Vous ne trouvez pas d’idée ? Achetez-là ! Il existe aujourd’hui une plateforme en ligne (comme Inventive) mise en place par une start-up innovante permettant de déposer une idée, et de la vendre. Vous avez donc la possibilité d’acheter une idée. Il vous est permis de tester son potentiel économique.

D’un point de vue technique

Trouver une idée d’offre qui soit rentable passe par certains critères. Outre le fait de se démarquer de ses concurrents, vous devez impérativement vous assurer que votre idée et, non seulement réalisable, mais également qu’elle est viable. Pour ce faire, il vous faut élaborer votre stratégie marketing.

Commencez par définir de manière approfondie votre activité, votre domaine d’activité, la nature exacte de votre produit et/ou service.

Ensuite, définissez vos clients, c’est-à-dire votre cible, ainsi que le type d’offre que vous proposerez. L’idée est de proposer un produit et/ou service qui répond à une demande. Cela suppose que la demande soit préexistante. Il ne s’agit donc pas de créer la demande mais simplement d’y répondre. Vous pouvez tenter de créer une demande mais cela présente beaucoup plus de risques, vous n’êtes pas sûr que cela fonctionne auprès de votre cible. Pour être sûr de répondre à la demande des consommateurs, vous devez bien évidemment leur demander. Pour cela, vous pouvez effectuer des sondages, enquêtes, etc. Vous pouvez avoir recours à des brainstormings afin de recueillir les impressions de votre équipe.

Quelques idées …

Coaching pour le développement personnel, comptabilité en ligne, restaurant/fast-food, site de rencontre pour seniors, vendeur à domicile indépendant, agence de communication, courtage de nom de domaine, vente d’appareils technologiques, rédaction et référencement des sites, soins esthétiques express, produits cosmétiques bio, guide touristique, producteur de talents, rénovation immobilière, vente de matériels de sport spécialisé par discipline, location auto-moto, vente de produits de luxe sur internet, services de formation, vente de photo sur internet, lingerie et mode, animation de blogs et forums, articles de puériculture, création graphique et imprimerie, vente d’un e-book, … Et pleins d’autres encore ! De quoi faire pour enfin vous lancer …

Pour finir, construisez votre business model (modèle d’affaires). Il est question d’analyser votre technique de vente, la manière dont vous comptez vous y prendre pour vendre votre produit et/ou service. Vous devez vous reporter à une fine analyse par rapport aux coûts et aux recettes (fournisseurs, service client, distribution, chiffre d’affaires prévisionnel, etc.). Cette étape est essentielle à la mise en place de votre système de rentabilité.

Bien préparer le premier entretien avec son banquier

Quand on est entrepreneur ou qu’on souhaité le devenir, un des partenaires incontournable est le banquier. Souvent nous avons beaucoup  d’illusions à son sujet et les expériences malheureuses ou les critiques à leur égard de la part de votre environnement s’imposent à votre esprit et vous avez une vue peu objective. D’abord parce qu’il n’existe pas un banquier  mais des banquiers qui ont eux-mêmes chacun leur parcours et donc il faut écarter tous les stéréotypes de votre esprit. Voici quelques conseils pour préparer ce fameux premier entretien le banquier. La rencontre avec un banquier doit toujours et avant tout écarter les émotions liées à l’optimisme ou au pessimisme. 

Le banquier est avant tout le salarié d’une entreprise.

Le banquier représente une entreprise qui lui donne des objectifs à atteindre. De plus, son intérêt est de vous accorder un crédit mais à condition que votre dossier soit fiable. Son objectif est donc d’analyser avec rigueur votre capacité de remboursement et de percevoir les failles de votre dossier. Alors autant bien préparer cet entretien pour convaincre votre banquier.  Votre projet est mûr et vous avez décidé de vous lancer dans la création d’entreprise ? Il va alors falloir passer le grand oral devant un banquier. Le premier rendez-vous est crucial, car il déterminera les relations que vous entretiendrez avec votre banque.. 

Sachez où vous aller

Se fixer des objectifs

Se fixer des objectifs demeure la première chose à faire au moment de se préparer à votre premier entretien avec la banque. N’oubliez pas que vous n’aurez pas deux fois l’occasion de faire une bonne première impression… Il est donc crucial d’aborder l’entretien en tant que conquérant. Déterminez avant tout quel est votre objectif principal et définissez précisément quels sont les buts secondaires. Quels que soient ceux que vous vous fixez, vous ne pourrez les atteindre sans tenir compte de l’interlocuteur qui se trouvera en face de vous. Anticiper l’état d’esprit du banquier et se mettre dans sa peau devraient vous permettre d’anticiper les questions qu’il pourrait soulever lors du rendez-vous. En agissant ainsi, vous canaliserez vos réactions, car vous pourrez tranquillement préparer un argumentaire pour répondre aux interrogations de votre conseiller et le convaincre de la viabilité de votre projet. 

Cultivez votre confiance en vous

Avant le premier entretien, doper sa confiance en soi est un impératif ! D’abord, s’entraîner à l’oral peut constituer un atout. Avec la pratique, vous maîtriserez votre sujet de mieux en mieux, et vous obtiendrez au fil du temps une confiance et une aisance à l’oral grandissante, ce qui constituera assurément un gage de sérieux pour votre interlocuteur. À l’inverse, afin de ne pas verser dans l’excès de confiance et si vous ne voulez pas paraître trop sûr de vous, une bonne solution reste la traditionnelle liste de points forts et faibles. Dressez-la avec des personnes de votre entourage, car ils porteront un regard objectif et critique sur le sujet.

Ainsi, face au banquier, vous saurez mettre en avant vos atouts quand il le faut, tout en ayant conscience des moments où ce dernier pourra exploiter vos faiblesses. Si vous avez un peu de temps avant l’entretien, mimez un faux rendez-vous avec l’un de vos proches dans le rôle du banquier. Enfin, lors de l’entretien, n’hésitez pas à valoriser l’expérience professionnelle que vous avez vécue avant la création de votre boîte. De tels arguments viendront donner du poids au sérieux de votre projet et appuieront vos compétences. 

Préparez un dossier béton

Bien sûr, l’un des incontournables de la préparation d’entretien demeure la réalisation de son dossier. Plus ce dernier apparaît complet, plus le sérieux du créateur ressortira lors de l’entretien. Parmi les documents essentiels à rassembler, n’oubliez pas votre CV, une brève présentation de votre parcours et de vos motivations en adéquation avec le projet, la liste actuelle de vos partenaires commerciaux, vos précédents relevés de comptes personnels ainsi que le dernier avis d’imposition. Côté entreprise, il est indispensable de décrire précisément son secteur économique, le projet, les éléments financiers, le statut juridique, la date de début d’activité, le projet de bail commercial. Dans votre dossier devront également figurer le business plan, le plan de trésorerie et le compte de résultats, qui demeurent trois éléments fondamentaux dont le banquier a besoin pour attester de la qualité de votre projet.

Attention néanmoins, le dossier ne doit pas devenir une suite de documents inexploitables. Il s’agit simplement de présenter de façon concise et précise les éléments qui constituent l’ensemble de votre projet. Privilégiez la mise en avant des données commerciales et financières afin que le conseiller puisse se faire une idée précise de votre vision d’entrepreneur. 

Soignez le pré-entretien téléphonique

C’est inévitable, vous devrez passer un coup de téléphone à votre banquier avant de le voir en direct ! Et ce « pré-entretien » téléphonique possède tout autant de valeur (voire plus !) que l’entretien physique. Bien souvent, c’est à cette occasion que le conseiller distillera un nombre important de questions, le rendez-vous individuel n’intervenant que pour confirmer ou non l’acceptation du dossier. Il demeure donc important d’établir une relation de confiance avec son banquier, dès le premier contact téléphonique. Vous devez tout maîtriser sur le bout des doigts pour que le banquier vous considère comme quelqu’un de sérieux avant de vous recevoir. 

Venez accompagner

Se déplacer à ce premier rendez-vous en compagnie de vos associés n’est pas une mauvaise chose, au contraire ! Pour le conseiller, cela signifie que chaque membre de votre équipe est impliqué à 100 % dans le projet, et cela ne fait que confirmer la crédibilité et la motivation des fondateurs. Vous pouvez également vous faire accompagner par l’un des nombreux organismes d’aide à la création d’entreprise. Aux yeux du banquier, il s’agit d’un élément important car ces structures apportent une expertise supplémentaire. 

Peaufinez la forme

Dernier élément, mais non des moindres : le premier entretien avec le banquier nécessite aussi de votre part un petit effort sur la forme. Soignez d’abord votre manière de vous habiller. Exit le jean et les baskets ! Privilégiez la veste et la chemise. L’image de sérieux passe aussi par l’apparence vestimentaire, c’est un fait. Et par-dessus tout, évitez de donner une image de tête en l’air. Pour cela, il vous suffit d’appliquer deux conseils essentiels : soyez à l’heure au rendez-vous, et n’oubliez aucun document ! Simple, mais pas si facile à mettre en application pour tout le monde… À vous de jouer !

La mise en place de grille salariale en entreprise

La transparence est devenue un critère fondamental dans les relations professionnelles, la gestion des salaires est plus que jamais un enjeu stratégique pour les entreprises. Or, la mise en place d’une grille salariale permet d’assurer non seulement l’équité au sein de l’organisation, mais aussi pour créer un climat de confiance et de motivation. Alors pourquoi s’en priver ?

Les entreprises doivent désormais s’adapter à cette nouvelle ère de la transparence en matière de rémunération. Cela passe par la construction d’une grille salariale bien définie, cohérente et flexible. Dans cette mise en place, les ressources humaines (RH) ont un rôle clé à jouer. Cette stratégie ne doit pas seulement se contenter de fixer des rémunérations, mais aussi de refléter les valeurs de l’entreprise en matière d’égalité, de reconnaissance des compétences et de rétention des talents.

Pourquoi mettre en place une grille salariale ?

Une grille salariale est un outil qui permet d’organiser de manière structurée et cohérente la rémunération des employés en fonction de critères précis tels que le poste, l’expérience, les compétences, les responsabilités et les résultats individuels ou collectifs. Contrairement à une rémunération floue ou discrétionnaire, la grille salariale établit des bornes salariales claires et des règles transparentes pour déterminer les rémunérations. Cela permet de limiter les écarts injustifiés et de renforcer la confiance entre les collaborateurs et les équipes RH.

Or, la mise en place d’une grille de salaire a plusieurs avantages indéniables pour l’entreprise et notamment sur :

  • L’équité et la transparence : En définissant des critères objectifs pour les salaires, la grille salariale garantit que chaque employé est rémunéré de manière équitable en fonction de son niveau de responsabilité et de son expertise. Cela réduit les risques de discriminations salariales.
  • L’attraction et la rétention des talents : Une rémunération claire et compétitive est un facteur important dans l’attraction des talents. Elle permet aussi de fidéliser les collaborateurs en leur offrant des perspectives salariales transparentes et une vision à long terme de leur évolution professionnelle.
  • La motivation et la performance : En alignant la rémunération sur les performances et les compétences, l’entreprise incite ses collaborateurs à donner le meilleur d’eux-mêmes et à s’investir pleinement dans leurs missions, sachant que leurs efforts seront reconnus et récompensés de manière équitable.
  • La simplification administrative : La grille salariale simplifie le travail des équipes RH en standardisant les processus de rémunération, réduisant ainsi les erreurs et les malentendus. Cela permet aussi de faciliter les révisions salariales, les augmentations et les négociations.

La technologie au service des RH

 L’un des principaux défis auxquels les responsables RH sont confrontés lorsqu’ils mettent en place une grille salariale est la gestion et la mise à jour régulière des données salariales. La digitalisation et l’utilisation de logiciels adaptés peuvent grandement faciliter cette tâche. Ils offrent des outils permettant de centraliser, d’analyser et de mettre à jour les informations salariales en temps réel.

Un logiciel de gestion de la rémunération représente un atout précieux pour la gestion des grilles salariales. Ces outils permettent de centraliser les informations salariales et d’analyser les écarts entre différents collaborateurs ou entre les niveaux de responsabilité, en s’appuyant sur des données précises. Mais ce n’est pas tout puisqu’ils permettent également de simplifier les révisions salariales ou encore d’assurer la conformité légale. En effet, les logiciels de gestion salariale aident également à s’assurer que la grille salariale respecte les lois et régulations en vigueur concernant la rémunération, telles que les règles sur l’égalité salariale entre hommes et femmes.

Vous pouvez surtout, automatiser les calculs de salaire, gérer les évolutions salariales (dans le temps et d’ajuster les grilles en fonction des promotions ou des changements de responsabilité) et éviter les erreurs humaines.

La mise en place d’une grille salariale : comment s’y prendre ?

Vous pouvez créer votre grille salariale efficace et juste mais ce n’est pas une tâche simple. Cependant, elle reste une étape incontournable pour les entreprises modernes. Plusieurs étapes sont nécessaires pour réussir cette démarche et la rendre véritablement bénéfique à l’organisation.

1/ Analyser les données du marché

Avant de construire une grille salariale, il est important de prendre en compte les tendances salariales du marché. Cela permet d’aligner les rémunérations de l’entreprise avec celles pratiquées dans le même secteur ou pour des postes similaires. Des outils et des rapports spécialisés peuvent aider les équipes RH à obtenir ces informations et à ajuster les grilles salariales en conséquence.

2/ Établir des critères de rémunération objectifs

Les critères pour déterminer les salaires doivent être aussi objectifs que possible. Cela inclut les années d’expérience, les qualifications, les certifications, les responsabilités, ainsi que les performances individuelles et collectives. Ces critères doivent être clairement définis et compris de tous, afin d’éviter toute ambiguïté ou perception d’injustice.

3/ Définir les échelles salariales

Une fois les critères établis, il convient de définir des échelles salariales qui correspondent à chaque niveau de responsabilité et d’expertise. Il est important de tenir compte de l’évolution du marché du travail, de l’économie et des objectifs de l’entreprise. La grille salariale peut comporter plusieurs tranches, appelées « bandes salariales », qui définissent les fourchettes de rémunération pour chaque groupe de postes.

4/ Impliquer les parties prenantes

Pour garantir l’adhésion de l’ensemble des collaborateurs, il est essentiel d’impliquer les managers et les équipes RH dans la conception de la grille salariale. Leur retour d’expérience et leur connaissance des réalités terrain permettront d’ajuster les critères de rémunération en fonction des spécificités des différents services ou départements.

5/ Communiquer et suivre régulièrement la grille salariale

Une fois la grille salariale mise en place, il est important de communiquer de manière claire et transparente sur son fonctionnement et les critères qui la déterminent. Cette communication doit être régulière et accessible, afin que chaque collaborateur sache comment sa rémunération est déterminée et ce qu’il peut faire pour progresser dans la grille. De plus, il est recommandé de suivre et d’ajuster périodiquement la grille salariale en fonction des évolutions du marché, des performances de l’entreprise et des attentes des collaborateurs.

Où implanter le siège social de son entreprise ?

Une fois les étapes préliminaires de création terminées, l’implantation du siège social est l’une des premières décisions qu’un entrepreneur doit prendre lors de la création de son entreprise. Plus qu’une simple formalité administrative, elle aura un impact majeur sur plusieurs aspects de votre activité : la fiscalité, la gestion, la visibilité de l’entreprise et la proximité avec les clients ou partenaires. Mais où et comment choisir le lieu idéal pour le siège social de votre société ?

La localisation géographique et image

L’emplacement de votre siège social entreprise ne se résume pas uniquement à une question de praticité : il impacte l’image que vous allez véhiculer. En fonction du secteur d’activité, l’adresse de votre entreprise peut contribuer à votre image de prestige, de professionnalisme, de proximité avec les clients, ou encore de dynamisme. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle de nombreuses entreprises optent pour la domiciliation entreprise car les adresses proposées sont souvent prestigieuses.

Par exemple, une société de services, un cabinet de conseil ou une agence de publicité pourra privilégier un emplacement en centre-ville ou dans un quartier d’affaires. Ces zones sont souvent synonymes de professionnalisme et peuvent attirer une clientèle haut de gamme. En revanche, une entreprise de production ou une startup technologique pourra choisir une zone moins centrale, avec des loyers plus abordables, sans pour autant compromettre son développement. Il s’agit donc de garder cette information en mémoire avant de vous décider.

L’emplacement en fonction de l’activité et l’accessibilité

Aussi, la proximité géographique avec vos clients et partenaires peut être le critère essentiel. Si vous vendez des produits physiques ou si vous avez une activité nécessitant des livraisons fréquentes, il peut être judicieux de s’implanter près des grands axes de circulation ou des zones industrielles. En revanche, pour une entreprise de service, l’important sera peut-être davantage d’être à proximité d’autres entreprises ou d’un écosystème particulier, comme un quartier d’affaires ou une zone technologique.

Outre la proximité avec vos parties prenantes, l’emplacement de votre siège social doit aussi être accessible. Si votre entreprise reçoit régulièrement des clients ou partenaires, un emplacement bien desservi par les transports publics ou situé dans une zone bien connue peut faciliter leur accès.

La proximité avec les collaborateurs et les ressources humaines

Même si ce critère est souvent négligé, l’emplacement de votre siège social doit également tenir compte dans l’idéal de la localisation de vos collaborateurs. En effet, un siège social mal situé pourrait entraîner des difficultés pour attirer et retenir des talents. Pour les entreprises qui prévoient de recruter localement, il est important de choisir un emplacement facilement accessible, de préférence bien desservi par les transports en commun.

Si vous comptez embaucher plusieurs salariés, notamment dans des secteurs compétitifs comme la tech, le marketing ou le design, choisir un emplacement proche d’autres entreprises ou d’un bassin d’emplois peut rendre votre entreprise plus attractive pour les candidats. Certaines zones urbaines ou quartiers sont réputés pour leur écosystème d’entrepreneurs et de startups, ce qui peut vous aider à attirer des talents. Cela est particulièrement pertinent dans des villes comme Paris, Lyon ou Bordeaux, où la concentration d’entreprises facilite la mise en réseau.

La prise en compte des avantages fiscaux

Un autre critère souvent négligé par les créateurs d’entreprise est l’impact fiscal de l’implantation du siège social. L’endroit où vous choisissez de domicilier votre société peut influer sur la fiscalité locale et sur les impôts que vous devrez acquitter.

En effet, certaines régions ou villes offrent des incitations fiscales pour attirer de nouvelles entreprises. Il peut s’agir d’exonérations temporaires de certaines taxes locales, comme la taxe foncière ou la cotisation foncière des entreprises (CFE), ou encore de réductions sur les charges sociales pour les entreprises qui choisissent certaines zones géographiques. Par exemple, certaines zones de revitalisation rurale (ZRR) permettent des avantages fiscaux pour les entreprises qui s’y installent.

De la même manière, certaines zones géographiques bénéficient de régimes fiscaux très avantageux, comme les zones franches urbaines (ZFU) ou les zones d’aide à finalité régionale (AFR). En choisissant d’implanter le siège social dans ces zones, vous pourriez bénéficier de réductions sur l’impôt sur les sociétés, de subventions à l’investissement ou encore d’exonérations de charges sociales. Ces dispositifs sont souvent dédiés aux entreprises créées dans des zones où la création d’emploi est une priorité pour les pouvoirs publics.

Focus sur la domiciliation d’entreprise : une solution flexible

Si vous ne souhaitez pas vous engager dans la location d’un local commercial ou si votre activité ne nécessite pas de bureau physique, la domiciliation d’entreprise peut être une excellente alternative pour implanter votre siège social. Cette solution vous permet de disposer d’une adresse professionnelle sans avoir à louer un espace physique. C’est une option particulièrement avantageuse pour les créateurs d’entreprises, les travailleurs indépendants, ou ceux qui lancent une activité à distance.

La domiciliation permet à une entreprise de disposer d’une adresse administrative pour recevoir son courrier, sans avoir à se soucier de la gestion d’un local. De plus, cette adresse peut être prestigieuse (par exemple, un quartier d’affaires à Paris). Les services de domiciliation incluent également des prestations comme la gestion du courrier, des services de secrétariat, ou encore la mise à disposition de salles de réunion.

De plus, la domiciliation est particulièrement flexible. Si votre entreprise évolue rapidement ou si vous changez de projet, la domiciliation vous permet de changer d’adresse facilement et sans coûts supplémentaires importants.

Zoom sur le référentiel de compétences

L’un des enjeux majeurs actuels consiste à attirer, développer et retenir les talents au sein des organisations. Pour ce faire, les entreprises utilisent la gestion stratégique des compétences et c’est ici qu’entre en jeu le référentiel de compétences, un outil clé dans la mise en place d’une gestion des talents performante et durable. Comment le référentiel de compétences peut transformer le talent management dans votre entreprise ?

L’évolution du talent management

Le concept de talent management a évolué au fil des décennies. Traditionnellement, il se limitait à l’acquisition de talents et à leur rétention dans l’entreprise. Cependant, avec la digitalisation et la mondialisation, la gestion des talents est devenue une discipline plus stratégique et plus complexe. Aujourd’hui, elle englobe des aspects allant de la formation continue à la gestion de la performance, en passant par l’adaptation des rôles aux compétences futures.

Or, les entreprises qui réussissent sont celles qui parviennent à anticiper les besoins en compétences et à gérer leur capital humain de manière proactive. Le talent management est ainsi devenu un levier stratégique essentiel pour assurer l’alignement des ressources humaines avec les objectifs de l’entreprise et les tendances du marché.

Le référentiel de compétences : un outil fondamental

Un référentiel de compétences est un document structuré qui liste les compétences clés nécessaires au bon fonctionnement de l’entreprise. Celui-ci permet de définir de manière précise les compétences attendues pour chaque poste, ainsi que les niveaux de maîtrise requis pour chaque compétence. En ce sens, il sert de base de référence pour évaluer les employés, identifier les besoins en formation ou encore à planifier les carrières et même organiser les recrutements.

Mais pourquoi un référentiel de compétences est-il si important pour le talent management ? D’abord, il offre une vision claire des compétences présentes et manquantes dans l’organisation. Il permet ainsi aux responsables RH d’élaborer des stratégies de recrutement et de développement adaptées aux besoins spécifiques de l’entreprise. De plus, le référentiel est un excellent outil pour la gestion de la performance : il définit des critères objectifs pour évaluer les employés et suivre leur progression.

Un référentiel de compétences est également un excellent moyen de faciliter les échanges entre les différentes équipes de l’entreprise. Il garantit que les compétences sont partagées et comprises par tous, et permet de mettre en place des formations internes cohérentes et efficaces. C’est un véritable guide pour toute l’organisation, assurant ainsi la transparence et la cohérence dans la gestion des talents.

Le rôle stratégique du talent management

Le talent management est aussi devenu une composante essentielle de la stratégie globale des entreprises. Gérer efficacement les talents ne se limite pas à recruter les meilleures personnes, mais implique aussi de maximiser leur potentiel tout au long de leur parcours professionnel au sein de l’organisation. Cela passe par la gestion de la performance, la formation continue, le développement des compétences et la gestion des carrières.

Or, réussir à intégrer le talent management dans sa stratégie globale permet d’anticiper les besoins futurs en compétences et à adapter leur capital humain en fonction de ces besoins. Cela inclut la planification de la succession pour les postes clés, l’identification des talents à haut potentiel et la mise en place de programmes de développement pour les employés.

Un bon talent management permet également de renforcer l’engagement des employés. Lorsque les collaborateurs voient qu’ils ont des opportunités d’évoluer, qu’ils bénéficient de formations pertinentes et qu’ils sont évalués de manière juste et transparente, leur motivation et leur fidélité à l’entreprise s’en retrouvent renforcées.

L’intégration du référentiel de compétences

Le référentiel de compétences et le talent management ne sont pas des concepts séparés, mais des éléments complémentaires d’une stratégie RH intégrée. En effet, un référentiel de compétences efficace permet d’orienter et de guider le talent management de manière plus précise et plus ciblée.

Prenons l’exemple d’une entreprise qui décide de mettre en place une nouvelle stratégie digitale. Un référentiel de compétences adapté à cette stratégie permettra d’identifier les nouvelles compétences nécessaires pour accompagner cette transformation (compétences en digitalisation, gestion de projet agile, etc.). Ensuite, le talent management interviendra pour définir comment développer ces compétences en interne (formation continue, recrutement de profils externes, évolution des métiers). L’intégration du référentiel dans le talent management permet également de mettre en place des parcours de carrière clairs pour les employés. En fonction de leur niveau de maîtrise des compétences requises, ils peuvent être orientés vers des formations spécifiques ou des projets particuliers.

Impact du référentiel de compétences sur la performance

Un référentiel de compétences bien conçu et bien intégré dans une stratégie de talent management a un impact direct sur la performance de l’entreprise. Il permet non seulement de mieux répondre aux besoins de l’entreprise, mais aussi de garantir un alignement parfait entre les compétences disponibles et les objectifs à atteindre.

De plus, il contribue à la rétention des talents, car les collaborateurs se sentent valorisés lorsqu’ils voient que leurs compétences sont reconnues et qu’ils bénéficient d’un véritable accompagnement dans leur développement professionnel. Une gestion transparente des compétences, couplée à un talent management performant, permet ainsi d’optimiser les ressources humaines de l’entreprise et de mieux répartir les tâches. Alors pourquoi s’en priver ?

Qu’est-ce qu’un bon management aujourd’hui ?

Le management est au cœur de la performance et du bien-être des organisations. Les attentes des employés et des employeurs ont évolué au point de transformer le management.

Le management est au cœur de la performance et du bien-être des organisations. Les attentes des employés et employeurs ont évolué et ont remis en question les habitudes.

Le constat est clair : le rôle du manager ne se limite plus à diriger. Il s’agit désormais de fédérer, d’inspirer et de guider les équipes vers un équilibre entre performance, épanouissement et durabilité. Il est utile d’explorer en profondeur les éléments qui définissent un bon management aujourd’hui.

Les piliers des bonnes pratiques en management

S’il existe des nouvelles pratiques à la mode, nous parlons ici des approches éprouvées qui favorisent à la fois la performance organisationnelle et le développement des collaborateurs. Elles reposent sur une combinaison de compétences techniques, comportementales et relationnelles. Ces pratiques, bien que variées, s’articulent autour de plusieurs piliers fondamentaux. En résumé, les bonnes pratiques en management consistent à créer un environnement où les objectifs sont atteints grâce à la collaboration, la motivation et la valorisation des talents. Mais elles ne sont pas figées : elles doivent évoluer pour s’aligner sur les nouvelles dynamiques du travail.

La communication efficace, adaptabilité et intelligence émotionnelle

Un bon manager doit être capable de transmettre des informations claires, compréhensibles et adaptées à ses interlocuteurs. La communication bidirectionnelle est essentielle : écouter activement les membres de son équipe et encourager le dialogue favorise la résolution des problèmes et renforce la confiance. Aussi, un manager doit savoir ajuster ses méthodes et son leadership en fonction des circonstances.
Nouvelle donne : Gérer ses propres émotions et comprendre celles des autres sont devenues des compétences indispensables. Un manager empathique saura désamorcer les tensions et favoriser un climat de travail harmonieux.

L’autonomie, responsabilisation et reconnaissance

Ce phénomène s’est bien amplifié depuis les différents confinements et les managers doivent désormais savoir déléguer et offrir de l’autonomie à leurs équipes. Cela les contraint à des objectifs clairs tout en laissant de la liberté dans leur mise en œuvre. Cette approche permet aux collaborateurs de se sentir valorisés et compétents.
Féliciter un employé pour un travail bien fait ou montrer de la gratitude pour les efforts fournis contribue à maintenir une motivation élevée. Les bonnes pratiques incluent la reconnaissance formelle (récompenses, promotions) et informelle (remerciements, encouragements). Ceci oblige les managers à investir dans leur propre développement et dans celui de leurs équipes. Il s’agit de rester compétitifs tout en répondant aux aspirations des collaborateurs.

Évolution des attentes
Les attentes des employés et des employeurs ont considérablement changé ces dernières décennies, en particulier sous l’effet de la mondialisation, de la transformation numérique et des crises récentes (comme la pandémie de COVID-19). Ces mutations redéfinissent le cadre du management.

Les attentes des employés

Aujourd’hui, les employés ne se contentent plus d’un salaire attractif. Ils recherchent un travail qui ait du sens et un impact tangible sur l’organisation et la société. Intégrer une entreprise avec des valeurs fortes, une mission claire et des objectifs en phase avec leurs propres aspirations est devenu leur priorité. Le sens au travail, source de motivation profonde, est désormais un critère décisif dans le choix d’un employeur.
Par ailleurs, l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle est au cœur des attentes. Le télétravail et les nouvelles méthodes de travail ont redéfini les frontières entre ces deux sphères, rendant la flexibilité organisationnelle indispensable. Les employés souhaitent évoluer dans un cadre qui respecte leur temps personnel et leur permet de concilier leurs engagements professionnels avec leurs besoins personnels.
Enfin, les opportunités de développement détiennent un rôle décisif dans la satisfaction des collaborateurs. Les générations actuelles attachent une grande importance à la progression de leur carrière, que ce soit à travers des formations, des mobilités internes ou un accompagnement personnalisé. Combiné à un environnement de travail sain, basé sur la bienveillance et la prévention des risques psychosociaux, cela crée une culture d’entreprise propice à l’épanouissement et à l’engagement.

Les attentes des employeurs

Les employeurs font face à des défis de plus en plus complexes liés à l’attractivité, à la fidélisation des talents et à la gestion de la performance. Pour répondre aux exigences du marché, ils attendent de leurs équipes un engagement fort, où chaque collaborateur contribue activement à la réalisation des objectifs fixés. La motivation et l’implication sont maintenant des critères essentiels pour assurer la réussite collective. L’adaptabilité figure également parmi les attentes prioritaires. Dans un monde en perpétuelle évolution, marqué par des transformations technologiques et des changements économiques rapides, les entreprises recherchent des talents capables de se former, de se réinventer et de s’ajuster à de nouveaux contextes. À cela s’ajoute l’importance croissante de la collaboration : travailler en équipe, souvent dans des environnements multiculturels ou diversifiés, est incontournable pour maintenir la cohésion et atteindre des résultats optimaux.

Conclusion

Enfin, l’innovation est un impératif pour rester compétitif. Les employeurs misent sur des esprits créatifs, aptes à proposer des idées originales et à trouver des solutions innovantes aux défis actuels. Le manager se situe au cœur de ces enjeux, chargé de concilier des attentes parfois divergentes. Son rôle consiste à créer une synergie entre les ambitions stratégiques de l’entreprise et les aspirations personnelles des collaborateurs, tout en maintenant un équilibre propice à la performance durable.

Les salariés et leur entreprise en 2024Lancé en janvier 2024 par Lead Opinion auprès d’un échantillon représentatif de 2 000 salariés du privé et d’entreprises publiques, représentatif de la population salariée de ces 2 secteurs.
L’étude révèle que 3 salariés sur 4 sont globalement satisfaits du mode de management pratiqué au sein de leur service. Les 3 principales attentes des collaborateurs vis-à-vis de leur manager : en premier lieu, l’écoute et le soutien 46 %, en second, le traitement avec respect et bienveillance (46 %), enfin, l’ encouragement et capacité à motiver (39 %). Le respect et la bienveillance arrivent en 1ère attente chez les moins de 25 ans (41 %), tandis que les seniors de 45-54 ans attendent principalement de l’écoute et du soutien (49 %) et de l’encouragement/motivation (43 %). On observe sensiblement les mêmes attentes selon la CSP. Ces postures contribuent à créer un environnement de travail propice à la satisfaction et à l’engagement, et mettent en évidence l’importance de la mise en place d’une gestion humaine à la fois bienveillante et inclusive au sein des organisations.

Un management humain et inclusif

Le management humain et inclusif s’impose aujourd’hui comme une nécessité dans les organisations modernes. Un management humain valorise l’individu en prenant en compte ses besoins psychologiques. Cela passe par une écoute active, essentielle pour comprendre et répondre aux préoccupations des collaborateurs, ainsi que par une gestion équilibrée de la charge de travail afin de préserver leur santé mentale et physique. Encourager les employés, célébrer leurs réussites et les soutenir face aux défis contribuent également à leur épanouissement et à leur engagement. Ces pratiques créent un climat de confiance et favorisent la motivation individuelle et collective.
Un management inclusif, quant à lui, s’appuie sur la reconnaissance des différences et la promotion de l’équité. En luttant contre les biais dans les processus de recrutement et de promotion, en créant un sentiment d’appartenance et en favorisant la collaboration interculturelle, les entreprises peuvent bénéficier d’une diversité enrichissante. Ces approches génèrent des avantages significatifs : une meilleure rétention des talents grâce à un sentiment de valorisation, une productivité accrue portée par des équipes motivées, et une image de marque renforcée, attractive pour les clients comme pour les futurs collaborateurs. Un management humain et inclusif constitue donc un levier évident pour concilier performance et bien-être.

6 conseils pour rendre des prévisions financières aussi réalistes que possible

Dans ce climat d’incertitude où le budget de l’État n’est toujours pas bouclé en ce début d’année, il apparaît peut-être irréaliste de faire des prévisions financières qui pourraient être bouleversées par une décision gouvernementale. Pourtant l’entrepreneur doit envisager tous les scénarios.

Les prévisions financières peuvent parfois sembler utopiques. Il arrive parfois que l’on se pose la question si la réalité est réellement prise en compte lors du calcul de ces chiffres. En tant que chef d’entreprise ou dirigeant, vous vous posez la question de savoir quelles sont les façons idéales pour rendre ces prévisions financières proches de la réalité et comment ne pas vous fourvoyer ? Comment éviter tous décalages entre les prévisions et la réalité à venir ? Quelques conseils.

1. Établissez des prévisions objectives

Afin d’éviter toute initiative vaine, prenez le temps de bien définir l’étendue de vos prévisions, l’objet réel de vos attentes. Quel type de prévisions souhaitez-vous obtenir : à court terme ? À long terme ? Plus vos prévisions seront précises et porteront sur des données objectives, plus les banques (ou autres investisseurs) seront aptes à vous accompagner dans votre projet si besoin est.

2. Imaginez tous les scénarios possibles

Ensuite, et toujours dans le cadre de la préparation de vos prévisions financières, il est très important de prendre en compte la multiplicité des scénarios possibles. Prenons l’exemple d’une prévision concernant les ventes de votre entreprise. Il se peut tout à fait que votre activité ne varie d’aucune façon, ou qu’à l’inverse un événement vienne tout chambouler. Afin d’anticiper ces brusques changements pouvant faire irruption dans le cadre de la gestion de votre entreprise, n’hésitez pas à les considérer ou du moins à les imaginer lors de la réalisation de vos prévisions. C’est pourquoi, le maître-mot en l’occurrence est d’anticiper. D’ailleurs, les prévisions financières ne laissent rien au hasard ni à l’improvisation. Enfin, vous devez toujours envisager une situation imprévue qui vous oblige à traverser une tempête et de comment vous allez naviguer par vents violents.

3. Recherchez toutes les données pertinentes

Une fois tous les scénarios envisagés avec rigueur et sérieux, vient le temps de définir l’ensemble des données dont vous disposez d’ores et déjà. Si votre prévision financière porte sur vos ventes de l’année prochaine, recherchez tous les chiffres relatifs aux ventes actuelles de votre entreprise. Ne prenez pas le risque de vous éparpiller et de vous compliquer la tâche en prenant en compte des chiffres inutiles à votre prévision. Une bonne prévision financière repose sur des données savamment calculées, précises et rigoureuses.

Pour retrouver tous ces chiffres, n’hésitez pas à chercher dans les documents internes à votre entreprise, mais également en vous aidant de sources externes (concurrence, clientèle). Des entreprises spécialisées peuvent réaliser ces recherches (sondage clientèle, étude de concurrence) pour vous et à moindre coût, ce qui peut s’avérer très utile.

4. Utilisez les outils adaptés

Aujourd’hui, il est proposé sur le marché de nombreux outils performants et faciles à utiliser. Un tableur peut tout à fait correspondre à vos besoins, mais sachez que bon nombre de logiciels dédiés aux prévisions financières permettent d’effectuer tous les calculs possibles sans difficultés. Afin de réaliser votre prévision, il est primordial de choisir les outils pertinents. Des cabinets de prévisions financières existent également, mais les prestations restent assez onéreuses. Plus vos outils seront performants et qualitatifs, plus vous aurez de chances d’obtenir des prévisions financières proches de la réalité du business.

5. Analysez tous vos processus

Qu’il s’agisse de processus de production, de fabrication ou de tout autre type de processus faisant partie de la gestion de votre activité, prenez également le temps de bien les découper, de bien définir les différentes tâches qui entrent en compte dans ces schémas et leurs conséquences et impacts. Cette étape vous permettra d’obtenir une connaissance accrue de votre entreprise, ce qui n’est jamais inutile pour faire coller vos prévisions financières à la réalité du marché.

6. Mettez à jour vos données en vue de prévisions réalistes

Et pour que toutes ces étapes ne soient pas réalisées en vain, prenez le temps de bien mettre à jour l’ensemble des données disponibles, de les comparer avec les autres entreprises de votre secteur afin d’avoir un premier recul sur votre activité. Ce n’est qu’en replaçant les données actuelles de votre entreprise dans un contexte global que vous pourrez établir des prévisions en lien avec la réalité inhérente à l’activité de votre entreprise. Vous le savez, les innovations ne cessent de bouleverser le monde de l’entreprise. Vous ne devez jamais occulter cette réalité pour vous rendre à même d’être compétitif.

Trois clés pour un modèle d’entreprise pérenne

Le goût d’entreprendre et de mener à terme des projets susceptibles de créer de la valeur est le leitmotiv des chefs d’entreprises. C’est un challenge économique qui nécessite une organisation rigoureuse et un plan d’action précis pour résister et devenir leader dans son secteur d’activité. Mais, quel modèle d’entreprise adopter pour y parvenir sur le long terme ?

Souder les équipes pour faire émerger de nouvelles idées

La motivation est la qualité première pour produire des résultats, optimiser ses ventes et être concurrentiel. C’est pourquoi, un entrepreneur ambitieux doit s’entourer de professionnels capables de mener à bien des projets pérennes et de les promouvoir dans le monde. Dans cette optique, l’implication des employés est primordiale. Le modèle de l’entreprise doit susciter l’enthousiasme du personnel.

Ainsi, certaines TPE/PME ont bien compris qu’il était nécessaire de refonder la vision entrepreneuriale autour d’intérêts communs. Régulièrement, des séminaires sont ainsi organisés au sein de ces structures économiques, afin de souder et de booster le moral des équipes. Cela permet également d’apporter des idées nouvelles au sein de l’entreprise et de partir à la conquête des marchés avec des produits innovants. Cependant, il est nécessaire de faire attention à ne pas créer des actions artificielles qui sèment le doute dans vos équipes. Le maître mot est quand même de développer des relations humaines conviviales  qui respectent les valeurs de vos équipes.

Mener une politique interne cohérente

Par le biais des réseaux internet, l’entreprise dispose aujourd’hui de tous les moyens de communication utiles pour promouvoir, diffuser et vendre ses produits dans le monde. En revanche, la communication interne est souvent négligée. Les informations ne circulent pas convenablement, au détriment d’une société qui ne parvient pas à optimiser ses projets. Pour bien s’exporter, une société a besoin d’une politique interne d’entreprise cohérente, où chaque employé représente un maillon de la chaîne et que les objectifs des uns et des autres convergent dans la même direction. Certes les échanges  par Visio ont facilité les relations mais attention rien ne vaut les rencontres en présentiel.

S’appuyer sur des secteurs porteurs pour coller aux attentes des clients

Le plus difficile en entreprise est de proposer des biens ou des services qui correspondent réellement aux attentes des clients sur la durée et d’afficher des prix compétitifs sans mettre son activité en danger. Pour s’assurer une évolution positive et une durabilité dans le temps, l’entreprise a tout intérêt à s’appuyer sur les secteurs porteurs. Ainsi, la démarche entrepreneuriale efficace est aujourd’hui écologique. Le développement durable est un concept qui plaît. Les gouvernements mettent des dispositifs en œuvre pour encourager toutes les innovations qui vont dans le sens de l’environnement. Exemple : les crédits d’impôts et subventions pour les équipements générant des économies d’énergie.

Le développement durable n’est pas une lubie du moment, il est devenu le phare qui va éclairer les décennies à venir. Alors, inutile de choisir des faux-semblants. Implantez-le dans votre entreprise pour être en adéquation avec la protection de la planète.

Stratégie de décarbonation en France

La stratégie de décarbonation en France vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

La feuille de route de la décarbonation

Le gouvernement cherche depuis 2021 à établir une planification en matière de climat et d’énergie : la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC), la Programmation pluriannuelle sur l’énergie (PPE) et le Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC) par le biais de trois documents qui regroupent la Stratégie Française pour l’énergie et le climat (SFEC).
Cette stratégie vise à traiter de manière cohérente les enjeux de décarbonation et à renforcer l’articulation entre l’atténuation et l’adaptation au changement climatique :

  • La SNBC et la PPE doivent garantir pour tous les secteurs (transports, agriculture, bâtiments, industrie, énergie, déchets) une adéquation entre le besoin et la ressource (énergie, capacité industrielle des filières, disponibilités de compétences…) soit 2030, soit pour 2050.
  • La SNBC et la PPE sont une contribution certaine à l’objectif collectif de l’Accord de Paris : maintenir l’élévation de la température moyenne bien en-dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et si possible à 1,5°C.
  • La SNBC établir le calendrier en matière d’atténuation pour l’ensemble des secteurs, production et transformation d’énergie compris.
  • La PPE traduit de manière plus opérationnelle, pour les 10 années à venir, les orientations de la politique énergétique.
  • La SNBC et la PPE prennent en compte les variabilités de l’évolution du climat futur.

Comment produire de l’énergie pour décarbonner ?

Nucléaire :

lancement d’un programme de construction d’EPR 2 et redressement de la disponibilité du parc existant afin d’atteindre un niveau de production d’a minima 360 TWh/an et si possible de 400 TWh/an.

Photovoltaïque :

multiplier jusqu’à 6 fois la puissance installée en 2022.
Chaleur renouvelable et de récupération : multiplier par 2 la consommation de chaleur entre 2022 et 2035.

Biocarburants :

augmenter de 40 % leur usage d’ici 2030 par rapport à 2019.

Biogaz :

multiplier par 5 la production d’ici 2035.

Hydroélectricité :

augmenter de 2,8 GW notre capacité en incluant notamment des stations de transfert d’énergie par pompage (STEP) pour augmenter les capacités de stockage de l’électricité.

Hydrogène :

atteindre 8 GW déployés d’ici 2035.

Éolien terrestre :

atteindre 1,5 GW de capacité supplémentaire par an, soit le maintien du rythme actuel de développement.

Quelle est son ambition ?

L’ambition est là mais elle exige une coordination évidente entre les différents acteurs. On le voit bien lors des négociations actuelles, il est difficile d’obtenir un consensus. Le refus de l’un oblige à rabattre les cartes. Pourtant les signaux d’alerte sont nombreux. Certains en font une analyse qui montre que seul leur intérêt financier actuel compte et que le citoyen semble avoir peu d’influence. Tout le monde l’a compris, il faut que les catastrophes soient suffisamment conséquentes pour que les pouvoirs publics agissent mais comme on peut le constater dans les régions françaises touchées par les inondations, les sinistrés doivent affronter les difficultés de reconstruction dans la plus grande solitude.

LA TRAJECTOIRE, SECTEUR PAR SECTEUR

Les dernières PPE (Programmation pluriannuelle de l’Énergie) et SNBC (Stratégie nationale bas-carbone), viennent d’être annoncées par la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher. Elles ont pour objectif de donner la trajectoire pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. L’objectif est de réduire de 50 % les émissions brutes de GES d’ici 2030 par rapport au niveau de 1990 (l’objectif était de – 40 % dans la précédente SNBC) « en cohérence avec le Pacte vert européen. ».