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6 Conseils pour se familiariser avec le RGPD

Le RGDP a été conçu pour protéger les personnes et les entreprises de toute malveillance. Ainsi renforcer les droits des personnes, responsabiliser les acteurs traitant des données (responsables de traitement et sous-traitants) fait partie intégrantes des objectifs. Pourtant, il reste aux entreprises à se familiariser à l’esprit qui émane de ce règlement du RGPD. Focus sur 6 conseils de Dynamique.

1 – Être transparent

Le RGPD repose essentiellement sur le consentement de vos prospects, clients et utilisateurs de vos plateformes en ligne. Pour qu’il soit validé, il s’avère nécessaire que chacun comprenne la gestion de ses données personnelles. Il s’agit alors pour les entreprises de faire preuve d’une totale transparence en écrivant des conditions générales d’utilisation claires qui mentionnent distinctement le traitement des données personnelles.
Le RGPD donne plus de droits aux utilisateurs qui pourront alors faire état d’une réclamation dans le cadre d’un litige. Les mentions légales de votre site doivent donc comporter le nom de l’éditeur du site et la personne morale ou physique à laquelle s’adresser en cas de problème.

2 – S’assurer du consentement

Au sein d’une entreprise, les newsletters et les mails deviennent des pratiques courantes qui nécessitent d’être revues avec la mise en place du RGPD. Les entreprises ont pour obligation d’interroger les utilisateurs sur le
comportement à adopter face à leurs données personnelles. Dans ce cadre, vous devrez réaliser un double opt-in, ce qui consiste à interroger clairement l’utilisateur à deux reprises à l’aide de checkbox pour s’assurer qu’il consent à vos pratiques. Une fois ces changements effectués, dans l’avenir, vous aurez pour obligation de notifier vos clients, prospects et utilisateurs si vous souhaitez mettre en place une nouvelle procédure de traitement des données ou une nouvelle collecte pour vos études marketing, commerciales ou autres.

3 – Contacter ses prestataires et ses sous-traitants

Dans le cadre du RGPD, les entreprises n’envisagent pas forcément le fait que les données qu’elles collectent peuvent être transmises à d’autres structures. S’il s’agit de votre cas, il s’avère essentiel de contacter vos
prestataires ou sous-traitants afin de vous accorder sur le traitement des données collectées. Ce point ne doit pas être négligé puisqu’il faudra à votre tour en informer vos utilisateurs. Une fois le contact établi, vous devrez
réaliser un contrat clair avec vos prestataires et partenaires pour être sûr de l’utilisation des données de vos clients. En tant qu’entreprise si vous avez réalisé la collecte, vous êtes responsables aux yeux de la loi. Ce questionnement nécessite donc de se faire auprès des entreprises qui s’occupent de votre CRM, votre solution emailing, vos fournisseurs, etc.

4 – Réduire sa consommation de data

En tant qu’entreprise vous accumulez souvent de grandes quantités de données sur de nombreuses personnes. Avec le RGPD, les structures avec le moins d’informations personnelles rencontreront moins de difficultés, puisque le règlement demande que les éléments collectés aient une réelle pertinence pour l’entreprise. Il s’agit de remettre en question l’utilisation et l’importance des données que vous collectez. Si elles ne vous servent pas, supprimez-les. La bonne question à se poser reste : « Ai-je vraiment besoin de toutes ces informations sur mes clients ? ».

5 – Se renseigner sur les applications à l’international

Bien que le RGPD soit une législation européenne, le règlement peut s’appliquer différemment en fonction des lois nationales d’un pays. Si vos prestataires ou bien vos partenaires se trouvent à l’étranger, il s’avère nécessaire de se renseigner sur les mises en place qu’ils doivent effectuer. Ce point vous aidera à comprendre le traitement de votre collecte de données par d’autres acteurs pour ensuite pouvoir en informer vos clients et utilisateurs. Le RGPD fait référence à plus de 50 lois nationales d’autres pays, il est donc préférable de se renseigner pour adapter votre traitement.

6 – Se renseigner auprès de la CNIL

En France, l’organisme qui vérifie la conformité des entreprises face au RGPD est la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés, ndlr). Durant les premiers mois de l’application du règlement européen, cet
organisme a affirmé être conciliant avec les entreprises n’étant pas encore totalement au point. Les sanctions commenceront à s’appliquer début 2019, selon ses déclarations. Les entreprises disposent d’une période de plusieurs mois pour se mettre en conformité avec la réglementation. Attention toutefois, une fois le délai dépassé, les sanctions tomberont et pourraient bien mettre en péril votre activité. En cas de non-respect de la législation,
les entreprises s’exposent à une amende de 20 millions d’euros ou bien 4 % du chiffre d’affaires annuel. Pour ne pas prendre de risque, il est préférable de suivre les conseils et les multiples informations que la CNIL diffuse
régulièrement. Ce règlement engendre diverses difficultés au sein des structures, il s’agit donc de prendre les devants en contactant directement cet organisme en cas de doutes, d’erreurs ou même d’incompréhension.

Sources : www.cnil.fr

Les lois en faveur des entrepreneurs

Ces dernières années quelques lois ont fait progresser la tâche des dirigeants et futurs entrepreneurs. Elles ont aidé à l’essor de l’entrepreneuriale. Retour sur ces lois qui ont eu un réel impact sur leur quotidien.

1867

La suppression de la contrainte par corps

Elle était l’une des règles qui freinaient les entrepreneurs. La contrainte par corps est une mesure d’exécution légale qui permet d’appréhender de plein droit une personne condamnée afin qu’elle s’acquitte de son dû. Autrement dit : les débiteurs récalcitrants sont enfermés. Elle a définitivement disparu en matière civile et commerciale par une loi du 22 juillet 1867. Aujourd’hui, elle ne s’applique plus qu’aux condamnations à une peine d’amende, aux frais de justice et aux paiements au profit du Trésor. Donc oui faire faillite ne rime plus avec emprisonnement…

1994

La création de la société par actions simplifiée (SAS)

La loi du 3 janvier 1994 instaure la SAS. Si au départ, elle ne pouvait être constituée qu’entre des sociétés d’un capital d’au moins 1,5 million de francs, elle a subi de nombreuses évolutions qui lui ont permis de devenir l’une des formes d’entreprise préférée des entrepreneurs. Elle a d’abord été ouverte en 1999 à toutes personnes physiques ou morales et a immédiatement connu un formidable développement principalement en raison de la liberté contractuelle et du statut social du chef d’entreprise.

Son fonctionnement est essentiellement défini par les statuts contrairement à la SA, ce qui représente un premier avantage, mais elle a aussi séduit pour ses avantages sociaux : elle est en effet le substitut idéal à la société anonyme (SA) car elle permet aux dirigeants majoritaires de bénéficier du régime de protection sociale des salariés. Elle est aujourd’hui régie par les articles L227-1 à L227-20 et L.244-1 à L.244-4 du code de commerce. Autre avantage : alors que la SA doit compter au moins sept actionnaires, la SAS ne nécessite que deux associés minimum. Elle peut même être constituée par un seul associé dans le cadre d’une SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle). Mais cette forme a également connu des améliorations : depuis le 1er janvier 2009, le capital social d’une SAS est librement déterminé par les associés fondateurs dans les statuts, la loi n’exigeant plus de montant minimum. La responsabilité reste limitée aux apports et tous les types d’apports sont acceptés (en numéraire, en nature ou en industrie).

Dernier petit plus : contrairement à la SA, le recours à un commissaire aux comptes n’est pas obligatoire si la SAS dépasse deux des trois seuils suivants : 1 million d’euros de total de bilan, 2 millions d’euros de chiffre d’affaires HT, 20 salariés permanents en moyenne. Ces avantages sont tels que, la SA, qui était adoptée jusqu’en 2000 environ 40 % des PME ne représente plus aujourd’hui que 10 % des entreprises.

2003

La loi Dutreil où la quasi absence de capital social

Depuis la loi pour l’initiative économique du 1er août 2003, dite loi Dutreil, les entrepreneurs peuvent créer une société avec 1 euro de capital. Les SARL ont particulièrement été touchées puisqu’elles devaient posséder un capital minimum jusqu’alors fixé à 7 500 €. Même si le capital social n’est plus obligatoire, c’est en réalité toute la réflexion autour du projet de création d’entreprise qui a été favorisée. Plutôt que d’être freiné par le montant, les créateurs ont été invités à réfléchir sérieusement au montant qui convient à leur projet. Ils doivent prendre en compte les investissements et le besoin en fonds de roulement pour financer les premières années de l’entreprise. Cette loi n’a pas fait l’unanimité à ses débuts.

Les partisans du « pour » avançaient qu’elle doperait les créations de très petites entreprises et favoriserait les projets modestes, certaines activités ne nécessitant pas forcément de capital initial. Ceux du « contre » dénonçaient une illusion, que les structures ont besoin d’un minimum de matériel et de fonds de roulement pour fonctionner. Ils avançaient également que les banques n’accepteraient pas de prêter à ceux qui ne pouvaient pas réunir ce capital et que la cessation de paiement pouvait rapidement arriver. La plus importante critique résidait dans l’image de sérieux pour le créateur vis-à-vis des parties prenantes que ce soit les clients, fournisseurs, salariés,… Avec du recul, si dans les faits, il peut être compliqué de véritablement créer une entreprise sans fonds, il faut bien avouer que selon l’activité exercée, le montant du capital social peut être tout à fait accessoire ou décisif pour l’image de l’entreprise. 

2008

La loi sur l’auto-entrepreneur

Le régime d’Auto-entrepreneur a été lancé en 2008 par Hervé Novelli afin de simplifier la gestion administrative et de favoriser la création d’entreprise. Il simplifie fortement les « formalités de création, d’interruption et de cessation d’une activité professionnelle individuelle à but lucratif ». Pour débuter sous ce régime, il suffit de s’inscrire directement en ligne pour créer son entreprise. Mais ce n’est pas seulement en cela qu’il se différencie des autres formes : il simplifie le paiement des cotisations sociales, des impôts et des taxes qui sont regroupés dans une cotisation unique proportionnelle au chiffre d’affaires.

Depuis son démarrage au 1er janvier 2009, il a connu un vaste succès et représente la moitié des créations d’entreprises. L’engouement pour ce régime se comprend facilement : il permet de démarrer son activité et de la tester sans pour autant nécessairement créer une société. Après de vives critiques sur l’inégalité entre les statuts, le principe de cotisation unique a été abandonné dès 2011 : les taux ont été augmentés et les auto-entrepreneurs ont été assujettis à la CFE et la Contribution à la Formation Professionnelle (CFP). Par la suite, il a été fusionné avec le statut fiscal de la micro-entreprise.

Malgré ses effets bénéfiques, ce régime a été vivement critiqué car il entrainerait une dérégulation du travail, en favorisant la sous-traitance et de la flexibilité, dans un contexte de crise. Il est vrai qu’entre « liberté d’entreprendre » ou « auto-aliénation », la frontière reste mince. Il a été également avancé que celui-ci servirait à augmenter la flexibilité et la productivité (par la précarisation) des entreprises et serait détourné pour éviter les cotisations sociales. Reste qu’aujourd’hui, il est indéniable que de nombreuses personnes ont réellement testé une activité par ce biais.

2013

Suppression du fichage banque de France en cas de faillite

 Le décret du 2 septembre 2013 publié dans le Journal officiel du 4 septembre a permis le défichage d’environ 145 000 personnes inscrites au FIBEN sous le code 040. Sous cette appellation incompréhensible se cachait une sanction pour les dirigeants ayant connu une liquidation judiciaire : le fichage auprès de la Banque de France qui les poursuivait pour les activités futures. Ce décret pris à la suite d’une déclaration du Président de la République lors de la clôture des Assises de l’entrepreneuriat, a donc supprimé le code 040 de l’indicateur FIBEN (Fichier bancaire des entreprises) des dirigeants. Concrètement, ce dernier permet de centraliser les informations relatives aux entreprises. Celui-ci est notamment utilisé par les établissements de crédit afin de vérifier la solidité de leurs créances et de réaliser une échelle de risque de défaillance.

Cette notation qui avait vocation à être dénuée de tout jugement de valeur sur les capacités de gestionnaire du dirigeant, prenait donc en compte les éventuelles faillites. Il dissuadait ainsi les entrepreneurs d’oser créer une entreprise par peur de se planter car le code 040 demeurait le plus souvent considéré par les banques comme une véritable « interdiction de gérer ». L’article 1er du décret précise ainsi qu’aucune codification différente de la codification 000 ne peut être attribuée dans le cas du prononcé d’une seule liquidation sur une période de cinq ans. Entré en vigueur le 9 septembre 2013, il s’est appliqué aux situations en cours et a permis de supprimer du fichage de nombreux dirigeants, à l’exception de ceux faisant l’objet d’une décision d’interdiction de gérer ou une faillite personnelle.

Mai 2019 La loi PACTE

Le PACTE poursuit deux objectifs : faire grandir les entreprises pour qu’elles créent plus d’emplois et redéfinir la place de l’entreprise dans la société afin de mieux associer les salariés. Le projet de loi se décline en trois volets : des entreprises libérées, des entreprises plus innovantes, des entreprises plus justes.

Il présente des mesures pour libérer les PME des contraintes qui pèsent sur leur croissance à toutes les étapes de leur développement. La création d’entreprise est simplifiée afin de réduire les coûts et les délais. Cela repose notamment sur la mise en place d’une plateforme en ligne unique pour gérer les formalités de création, le regroupement des registres d’entreprises pour éviter les doubles immatriculations et la redondance des démarches administratives.

Le projet de loi facilite la croissance des PME en allégeant et en simplifiant drastiquement les obligations liées aux seuils d’effectifs, hors seuils de représentation du personnel.

Pour les chefs d’entreprises ayant connu l’échec, le projet de loi réforme également les procédures de liquidation judiciaire et de rétablissement professionnel afin d’en faciliter l’accès aux petites entreprises et de simplifier la reprise d’activité. C’est un droit au rebond qui permet aux petits entrepreneurs de tirer les leçons de leur expérience pour recommencer rapidement une nouvelle activité.


Le big data, grand héros de la web révolution

Ce phénomène symbolise la dématérialisation de notre société hyper-connectée. Le big data marque le passage à l’ère numérique et la prépondérance du virtuel dans nos modes de vie et traduit le bouleversement profond de nos comportements. Pas de clic en arrière possible. 

En 2020, le facteur humain semble revenir sur le devant de la scène. Une réflexion autour des aspects éthiques de la donnée est d’actualité. Ainsi l’utilisation du big data dans l’étude médicale concernant le peu d’efficacité, voire la dangerosité d’un traitement à la chloroquine contre le coronavirus est remise en question. Une étude réalisée grâce au big data sans que les scientifiques aient approché de patients. Elle a inséré le doute et la confiance dans leur utilisation.

Deux mots pour des centillions d’informations.

Tout le monde en parle, mais de quoi s’agit-il concrètement ? Le terme « Big Data », en français « données massives » ou « méga-données », désigne l’explosion quantitative de ces unités que les outils classiques de gestion, d’archive et d’analyse ne peuvent plus endiguer. On parle d’environ 2,5 trillions d’octets de données produites chaque jour, provenant des informations basiques de notre quotidien : SMS, vidéos, e-mails, signaux GPS.

Leur nombre est tel qu’il faille créer une solution numérique d’échelle supérieure adéquate à ce nouvel ordre de grandeur. En 2020, elles s’élèveront à 40 zettaoctets selon l’étude IDC-EMC « Extracting value from chaos. » Dès lors, le Big Data force à repenser la conception et l’appréhension de notre monde. Phénomène d’autant plus étonnant que les 90 % des données récoltées actuellement ont seulement 2 ans d’existence. Les « géants du Web » sont les premiers à vouloir relever le défi technologique du XXIe siècle, parmi eux : Google, Yahoo, Facebook. Pour ces « pro-Big Data », le phénomène s’explique avec la règle des 5V.

La règle des 5v. . 

Comme son nom l’indique, elle s’articule autour de cinq notions qui commencent par la lettre « v ». Le volume, de l’incroyable production exponentielle d’informations à chaque seconde estimée à 50 000 gigaoctets en 2020. La vélocité avec laquelle s’élaborent et se déploient ces données neuves en temps réel, prenant parfois un aspect viral. Chaque minute ce sont 204 millions de messages électroniques envoyés, 216 000 publications postées sur Instagram, 277 000 tweets émis et 72 heures de vidéos téléchargées via YouTube.

Autant d’images, de vidéos, de textes, ou de voix qui restent soumises à analyse, comparaison, reconnaissance, et classement grâce à la variété des outils de la technologie Big Data. Actuellement, 90 % des données sont « non structurées. » Il faut prouver la véracité des informations collectées, les authentifier afin de ne pas leur ôter de la valeur marchande. Soit le profit potentiel que peuvent en tirer les entreprises qui les utilisent. Le Big Data devient un sérieux atout selon les gestionnaires et les économistes qui le voient même comme un manque à gagner pour les non-usagers. Selon une étude Qlik, seuls 2 % des entreprises ne le mettent pas au cœur de leur transformation digitale.

La croissance forcée d’internet.

L’avènement du Big Data va de pair avec un tout nouveau domaine technologique qui lui est propre. À commencer par le traitement instantané des informations grâce à ses bases de données NoSQL, plus adaptées aux données non-structurées que le traditionnel SQL (Structured Query Language, soit le langage de requête structuré). Suivi des infrastructures du serveur qui distribuent ces traitements sur des milliers de « nœuds », ou unités informatiques connectées. Il s’agit du traitement massivement parallèle (Hadoop) accéléré à son tour par le stockage des données en mémoire (Memtables) qui réduit la durée des requêtes. Ces systèmes d’exploitation et de sauvegarde agissent en temps réel pour une maintenance plus intelligente des Data Warehouse (entrepôts de données). Ce schéma évolue très vite et impose la cadence à ses process, constamment réactualisés afin d’optimiser leur performance.

Quel avenir pour ce phénomène ?  

Le système de méga-données a métamorphosé le paysage numérique et le laisserait en ruine s’il venait à disparaître sans « héritier ». Mais si jamais rien ne dure sur internet, tout évolue et se transfigure. Dans ce contexte, il n’est plus légitime de s’interroger sur la longévité de Big Data, devenu incontournable et quelque part immortel. Les grands comme les petits acteurs du web s’y mettent. C’est la marche à suivre pour rester à la page et ne pas se faire doubler par une concurrence avant-gardiste. Le marché mondial des données massives, en pleine expansion, se chiffrera bientôt en centaines de milliards de dollars.

Les entreprises en tout genre y allouent une part grandissante de leur budget marketing. Le Big Data devient l’instrument commercial par excellence et ouvre la voie à la Business Intelligence, à l’analyse et à l’Internet des objets. Ensemble, ils génèrent l’économie de demain, celle de la numérisation globale. Ce domaine, prédictif par nature, requiert algorithme, statistique et même intelligence artificielle, pour anticiper la valeur et le cours des données futures. Ces dernières sont freinées dans leur envol, en raison de l’excès quantitatif et de la carence qualitative des informations qu’elles véhiculent. Jugées « incertaines », elles verront leur exploitation diminuer, bien qu’elles règnent déjà en despote sur le web. Le Big Data devient le principe et le moteur de tout acte numérique.

Fête des mères, 7 juin 2020, un réel business mais pas que !

La fête des mères c’est demain, dimanche 7 juin. Mais ce n’est pas n’importe quelle fête des mères. Il s’agit de celle qui se situe après un confinement de deux mois avec des magasins, des restaurant et cafés fermés. Deux mois d’arrêt de nos habitudes favorites et qui nous ont privés de relations sociales.

La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a exhorté les Français à « ressortir » et à « consommer » les 60 milliards d’euros « mis en épargne » pendant le confinement afin de « faire repartir » l’activité et « combattre » la crise économique et sociale. Depuis la fin du confinement le 11 mai, l’activité a « redémarré » mais « c’est quand même très progressif », a souligné sur Radio classique Muriel Pénicaud, en insistant sur les risques que la crise sanitaire faisait peser sur l’économie et sur l’emploi.

 « Cet argent, c’est bien aussi qu’il recircule, parce que c’est ce qui va faire repartir le commerce, l’industrie, ça aidera beaucoup à la reprise d’activité », a-t-elle insisté.

En bref, elle incite les Français à reprendre une vie normale. Quelques idées pour faire plaisir et pour dépenser l’argent à bon escient puisqu’il est censé servir la bonne cause.

Le restaurant, l’incontournable

Enfin, pas besoin de faire la cuisine que depuis deux mois nombre de mères de famille ont dû s’astreindre à faire midi et soir pour sa merveilleuse progéniture. Alors, pour la première grande sortie, le restaurant est incontournable et ne vous inquiétez pas les restaurants sans aucune exception vous accueillent les bras ouverts pour cette soirée. Là le groupe familial n’a pas besoin de barrières sanitaires draconiennes puisqu’il s’agit d’un groupe restreint et même les masques sont inutiles pour les clients !

Le cadeau, la cerise sur le gâteau

Le nec plus ultra est d’offrir au dessert mais cela peut être à l’entrée un cadeau. Mais lequel ? Ne vous inquiétez pas pour le choix car les entreprises sont dans les starkings blocks pour combler les désirs. Vous le savez bien puisque vos boites emails sont envahies de suggestions les plus diverses et s’entremêlent que ce soit bien sur les parfums, les produits de beauté, les décorations car le confinement a fait surgir plus d’une frustration et plus d’un besoin. Vous avez l’embarras du choix et il vous suffit de vous renseigner discrètement ou d’avoir observé une activité du moment pour trouver les cadeaux en adéquation. 

La carte, le geste raffiné

Un cadeau oui mais avec une attention délicate. N’oubliez donc pas la petite carte que l’on aime garder et qui fait chaud au cœur mais qui permettra à votre libraire de retrouver le sourire. Il est vrai qu’à l’heure du numérique, elle peut vite être oubliée mais qu’elle représente une excellente manière de se remémorer tout au long de l’année que vous y avez pensé même quand vous n’êtes pas forcément disponibles.

Vous êtes à la veille mais heureusement les boites de livraison sont prêtes à livrer en quelques heures chrono. Certes, vous devrez peut-être y ajouter un supplément mais pour que le cadeau arrive à temps, ne pas être pingre fait partie de la règle du jeu.

Attention : trois générations de mères sont aujourd’hui sur le devant de la scène : les arrière-grand-mères, les grand-mères et les mères et donc il faut trouver le cadeau adapté à chacun.

Voici quelques idées de cadeaux que les mères souhaiteraient recevoir

  • Parfums, cosmétiques (36%). Attention ! nombreuses sont ceux qui ont adapté les maquillages écologiques, bios
  • Fleurs, plantes. Vous avez le choix entre le bouquet de cinéma et la plante fleurie 
  • Bijou, montre et les dernières tendances 
  • La déco pour la maison
  • Livres, films, musique 
  • Vêtements ou accessoires de mode
  • Confiserie, chocolat (18%)

Netto ou l’utilisation des chats pour faire buzzer

La guerre fait rage sur le marché de l’alimentaire où le discount a pris une place prépondérante. Née de la volonté du groupe Les Mousquetaires afin de disposer de points de vente spécialisés dans le discount, l’enseigne Netto s’est illustrée par une campagne mettant en scène les chats les plus célèbres du Net.

Une campagne décalée et réussie

Cette campagne, au succès bien plus large que prévu, avait pour objectif principal de faire parler de la marque sur un ton décalé et humoristique. On peut dire sans hésiter que la mission est accomplie puisque la publicité a réalisé pas moins de 9 millions de vues sur YouTube. Si on peut s’attendre à une publicité à grand budget, de prime abord, elle se contente, en réalité, de mettre en scène des chats déjà célèbres sur le net. Le principe ?

Réunir les plus célèbres de la toile pour des vidéos humoristiques où ils réalisent tout bêtement des actions drôles et qu’ils répètent ce pour quoi ils sont célèbres. Une différence notable réside dans le fait que l’action se déroule dans un supermarché Netto et que les différents chats y font leur course. Chacun dévoile tour à tour le « talent » qui l’a rendu célèbre. On peut y voir un chat qui sourit alors qu’il passe en caisse, un autre qui supplie « Non ! Non ! Non ! » quand un autre saisit le dernier produit qu’il voulait acheter, celui-ci ne se privant pas de lui lancer son regard assassin ou encore un dernier qui pianote à la caisse. Le montage s’accompagne d’ une musique pour le moins… originale mais qui donne le sourire.

Une nouvelle manière de faire la com

Cette vidéo représente une véritable leçon d’école pour toutes les entreprises qui désirent réussir à bien faire parler d’elles. L’enseignement principal n’est pas tant dans la réunion de plusieurs buzz que dans le message que véhicule discrètement la vidéo. La publicité vante subtilement les mérites de la marque : le prix et la qualité des produits. Mais ce n’est pas tout. Elle véhicule une image positive de l’entreprise puisqu’elle montre clairement que l’entreprise est sérieuse mais ne se prend pas au sérieux. Rappelons qu’à l’heure d’Internet et des réseaux sociaux, une entreprise qui réussit à faire parler d’elle est avant tout une entreprise qui arrive à capter l’attention du consommateur moderne en adoptant un ton différent, plus proche de celui d’une génération connectée. Et il faut le constater, les actions qui font aujourd’hui le buzz sont celles qui sont, comme celles de Michel et Augustin, basées sur l’humour.

Exit les publicités… à l’ancienne

Si, par le passé, les campagnes publicitaires parlaient de l’entreprise sur un ton solennel et professionnel, en transmettant un message à destination des consommateurs qui n’avaient pas vocation à être partagé, les publicités actuelles sont bien différentes. Elles cherchent, aujourd’hui, à créer une relation particulière entre le client et l’entreprise, basée sur la sympathie et sur un intérêt commun. Elles prennent surtout en compte un nouveau type de client : celui du 2.0 qui n’hésite pas à transmettre sur les réseaux sociaux les actions de communication qu’il trouve amusante. Dans tous les cas, l’objectif reste simple : faire rire pour susciter l’intérêt des consommateurs pour une marque ou un produit précis qui s’intéressera par la suite à cette dernière.

L’influence de la Silicon Valley

La Silicon Valley est devenue une référence. Elle est citée à tout bout de champ même par ceux qui ne l’ont approchée que par les médias, les interviews de ceux qui y travaillent. Elle représente le pôle des industries de pointe et se situe  dans la baie de San Francisco  dans l’État de Californie et elle est liée à la présence de deux universités prestigieuses. : l’université Stanford1 et l’université de UC Berkeley, qui ont un poids considérable dans la recherche. Mais bref, la Silicon Valley possède une influence sur les start-up d’aujourd’hui. Parmi ces influences deux phénomènes restent particulièrement à noter : celle de la cool attitude dans les entreprises et celle du lean start-up. Zoom sur ces deux tendances venues d’ailleurs. 

Le cool management

Les nouvelles méthodes de management font rage dans les entreprises mais s’il y en a bien une qui connaît un essor, c’est bien le management à la cool. Avec une ambiance plus détendue fort est à parier que vos salariés viendront avec plaisir au travail et feront tout pour rester dans votre entreprise où ils se sentent bien. Grâce à celle-ci, au-delà même du gain en termes de productivité souvent annoncé, avoir une entreprise qui est réputée pour être la place où il fait bon travailler est gratifiant.

Au vu du nombre d’heures où vous risquez d’être présent dans votre entreprise, cela pourrait même vous plaire. Pour commencer, faites du tutoiement la règle, retirer votre costume cravate et mettez-vous à l’aise. Un peu d’humour ne faisant jamais de mal, vous pouvez même vous y essayer pour détendre l’atmosphère. N’hésitez surtout pas à mettre de la bonne humeur car vous transmettez la culture d’entreprise. 

Pensez confort et cadre. 

Votre entreprise peut se mettre en mode start-up et vous pouvez facilement mettre l’ambiance dans vos locaux qu’il vous plaît. Ne copiez donc pas les grands groupes car le cadre est souvent plus austère que dans les start-up. N’étant pas forcément un spécialiste de l’art-déco, vous pouvez à l’image de très nombreuses pousses, donner un budget à chaque salarié afin qu’ils puissent y mettre sa touche personnelle. Quelques espaces verts peuvent être appréciés et les espaces de détentes avec babyfoot, billard, flipper, table de ping-pong voire une console de jeux vidéo sont souvent appréciés. Pour que la détente se fasse, vous devrez montrer l’exemple et inviter vos collaborateurs à essayer avec vous ses activités qui pourraient bien par la suite devenir synonymes du bon vivre dans votre entreprise. Pour compléter ces éléments de décors, pensez au confort de vos salariés et enlevez-leur des préoccupations.

Certaines entreprises n’hésitent pas à créer un pressing interne, à obtenir des places en crèche privée ou encore à créer une salle de sport pour garantir un maximum de liberté. Chacun y gagne du temps. Pour compléter votre ambiance de rêve, vous pouvez aussi organiser quelques fêtes qui vous permettront de fédérer vos équipes. Chaque évènement de l’entreprise peut être une belle occasion de casser la frontière : signature d’un nouveau contrat, arrivée d’un nouveau salarié, anniversaire… 

Le lean start-up

Autre tendance venue d’ailleurs, celle du lean start-up. Si comme nous l’avons vu au début de ce dossier, la réactivité est devenue la reine, il faut se l’avouer : vous allez jouer une véritable course contre la montre. Créée par Éric Ries en 2008, l’objectif de la méthode consiste à diminuer les coûts, liés à la création d’entreprise, en diminuant le temps avant la mise sur le marché. Cette méthode induit de faire tester le produit à vos clients potentiels le plus rapidement possible avant qu’il ne soit diffusé à la totalité de votre cible.

Grâce à cette confrontation au marché, vous pouvez avoir de nombreux retours rapides qui vous permettront de déterminer les qualités et lacunes de votre produit ou service et de corriger le plus rapidement possible ses défauts à l’aide du feed-back provenant de vos clients. Le gain de temps et d’argent peut s’avérer énorme s’il ne rencontre par le succès attendu. Cette approche reste possible dans les start-up où la réactivité est un incontournable.

Les avantages de la méthode. 

Vous l’aurez compris, cette méthode reste simple mais surtout elle est efficace et peu coûteuse. Elle implique cependant le risque que votre produit ou service ne conviennent pas à vos clients. Elle vous évite les travers de vouloir proposer un produit parfait, sachant qu’on peut toujours améliorer son produit. Autre avantage ? Elle évite de partir sur des a priori et d’adapter au mieux votre produit aux désirs de vos clients. Cette technique qui a aujourd’hui prouvé son efficacité, avec de grandes entreprises comme CRITEO qui l’ont mis en place, vous permet de limiter l’incertitude sur votre projet et de vérifier rapidement vos hypothèses.

Si vous souhaitez aller au-delà, sachez que certaines start-up américaines comme Facebook n’hésitent à aller plus loin. Elles prônent le « fail harder » (échouer plus fort) qui consiste à encourager les équipes qui échouent. Vous pouvez ainsi aider vos équipes à dépasser leurs peurs, à faire preuve de plus de créativité et à prendre les risques nécessaires pour innover toujours plus.

Si vous souhaitez la mettre à place. 

Définissez rigoureusement les testeurs de votre produit car ils doivent être représentatifs de vos futurs clients. Faites ensuite rapidement tester votre produit ou service à vos cibles afin de déceler le plus rapidement possible les points faibles. Recueillez un maximum de retour et analysez avec soin le retour et les critiques. Non seulement ce sont eux qui seront les premiers à vous recommander mais vous pourrez identifier les points à améliorer et les axes prioritaires de travail. Deux possibilités s’offrent vous. Soit une majorité de vos clients a apprécié et vous pouvez le lancer sans attendre, soit il ne convient pas en l’état. Vous devrez analyser de manière approfondie leurs critiques afin de déterminer l’ordre de priorité de vos actions. N’hésitez pas à les associer car ils seront vos early adopters, ceux qui vous permettront de commencer. 

7 KPI à analyser absolument pour comprendre vos internautes

Comprendre le comportement, l’évolution des mentalités des internautes est la clef pour développer une stratégie à bon escient. Se servir des 7 KPI est une boussole qui permet de cerner la manière d’agir des internautes et de répondre ainsi à leurs attentes.

1. L’évolution de la notoriété de votre marque.

À chaque moment de votre aventure entrepreneuriale, vous devez être en mesure de savoir ce que votre marque évoque à l’extérieur de l’entreprise. Pensez à utiliser des outils comme Google Trends, si vous avez déjà une certaine notoriété. Par ailleurs, évaluer la notoriété de votre marque passe aussi par l’étude des conversations sur votre entreprise, qu’il s’agisse de commentaires, de likes, de téléchargements, d’impressions de bannière…

2. Le pourcentage de nouvelles visites.

 Le but des investissements que vous réalisez sur le web, c’est de faire venir à vous des nouveaux clients ! Le pourcentage de nouvelles visites est donc un indicateur clé pour savoir si votre marque attire du monde de l’extérieur ou non. L’intérêt, pour tout entrepreneur, de mesurer le pourcentage de nouvelles visites, est de savoir de quelle source (ou mot-clé) elles. Vous pourrez ainsi étendre la portée de votre marque en développant particulièrement les produits référencés sur ce mot-clé en particulier !

3. Le taux de clic.

Il s’agit du rapport, exprimé en pourcentage, entre le nombre de clics sur un élément et le nombre d’affichages de celui-ci. Concrètement, une bannière publicitaire affichée 1 000 fois qui aura reçu 10 clics affiche un taux de clics de 1 %. Il s’agit d’un KPI très utilisé dans le domaine de la publicité online ainsi que pour les clics effectués dans les pages de résultats d’un moteur de recherche.

4. le taux de rebond.

C’est un indicateur clé en ce sens qu’il mesure le pourcentage d’internautes qui sont entrés sur une page Web et qui ont quitté le site juste après, ne voyant donc ainsi qu’une seule page de votre plateforme. C’est intéressant d’analyser le taux de rebond car, si ce dernier est élevé, cela signifie que vos visiteurs ne trouvent pas ce qu’ils veulent… et que vous pourrez travailler à améliorer cette insatisfaction !

5. La durée moyenne de la visite.

En lien direct avec le taux de rebond, la durée moyenne définit le temps sur votre internaute passe sur votre site. Ce temps moyen est entendu pour un internaute qui est actif, qui visionne des vidéos, qui clique, qui s’inscrit à des événements, etc. Il s’agit donc d’un indicateur clé pour comprendre le comportement de vos internautes.

6. Le taux de conversion.

 Il s’agit du ratio, en pourcentage, entre le nombre de personnes ayant effectué une action donnée par rapport à la population globale de vos internautes. Une conversion correspond à la réalisation d’une action considérée comme l’aboutissement d’un processus, par exemple : le téléchargement d’un livre blanc, la soumission d’un formulaire, une vente, etc.

7. L’abandon du tunnel d’Achat.

Concrètement, le taux d’abandon représente le pourcentage de personnes qui ont quitté le site internet avant d’avoir payé, alors qu’ils avaient des produits dans leur panier. Le taux d’abandon est un indicateur important pour déceler ce qui bloque votre internaute à acheter ou finaliser un achat entamé.

« Entrepreneur » s’accorde-t-il au féminin ?

Entrepreneuse…Entrepreneure ? L’orthographe du mot n’est pas le seul point qui pose problème au sein d’un univers malheureusement encore majoritairement masculin. Malgré les évolutions, la France affiche un retard notable en matière d’égalité hommes-femmes. Difficultés à obtenir des financements ou encore manque de confiance en soi, frappent la réalité des femmes entrepreneures. « Entrepreneur » s’accorde-t-il au féminin ? Alors, peut-on réussir dans l’entrepreneuriat quand on est une femme ? 

En 2019, les femmes ont représenté 40 % des créateurs d’entreprises en France. Certes, la parité n’est pas encore atteinte mais il existe une réelle évolution. Elles représentaient 29 % en 1987 et 33 % en 2000. 

Elles ne représentent seulement que 14 % des dirigeants de plus de dix salariés, si l’on en croit le site les Échos. « Statistiquement, considérer que les femmes sont moins attirées par l’entrepreneuriat n’a aucun sens », assure Séverine Le Loarne, professeure-chercheur à Grenoble École de management et spécialiste de l’entrepreneuriat féminin. Et si autant de femmes que d’hommes créaient leur entreprise, la France enregistrerait un gain de croissance de l’ordre de 0,4 % par an. Soit la création d’environ deux millions d’emplois sur vingt ans, selon l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économique). Bilan de ce constat : mieux promouvoir l’entrepreneuriat féminin semble capital. 

72 % des femmes entrepreneures sont diplômées d’un Master ou d’un Doctorat

Les créatrices d’entreprises sont les plus diplômées par rapport à leurs homologues masculins. Si près de trois quart d’entre elles ont un diplôme un Bac+5 ou d’un doctorat, les entrepreneurs masculins représentent 62 % dans cette catégorie de diplômes. 

Les entreprises dirigées par les femmes sont en moyenne 8 % plus rentables que celles dirigées par des hommes

Bien que l’entrepreneuriat reste encore majoritairement masculin, les femmes entrepreneures présentent de meilleures performances. Les entreprises dirigées par des femmes affichent en moyenne une rentabilité opérationnelle de 8 % contre 5,7 % chez les hommes. 

Quand l’entrepreneuriat se féminise…

Ces dernières années, ce sont près de 163 millions de femmes qui ont créé une entreprise alors que 111 millions d’entre elles dirigeaient des sociétés déjà constituées, d’après le dernier rapport du Global Entrepreneurship Monitor (GEM), qui porte sur 74 pays répartis un peu partout à travers le monde. À l’échelle internationale, la création d’entreprise à l’initiative des femmes démontre une progression de l’ordre de 10 %, de quoi réduire de 5 % l’écart avec les hommes. « Ce constat illustre non seulement l’importance des femmes entrepreneures dans le monde, mais met également en évidence leur contribution à la croissance et au bien-être social », explique Donna Kelley, professeure au Babson College et co-auteur du rapport.

« Les femmes entrepreneures apportent un revenu à leurs familles, elles génèrent des emplois dans leurs communautés et créent des produits et des services dont bénéficie la société dans son ensemble », ajoute-t-elle. En France, on enregistre seulement 36 % de femmes entrepreneures en 2016. Un taux dont la tendance est, elle aussi, à la hausse puisqu’il avoisine les 40 % pour l’année 2017. Un bilan encourageant mais encore insuffisant.

La France, en retard en matière d’égalité hommes-femmes

Bien que le défi de créer son entreprise soit relevé par de plus en plus de femmes, ces dernières souffriraient d’un déficit d’image dans l’univers entrepreneurial. En matière d’égalité hommes-femmes, la société française fait état d’un retard notable par rapport à ses voisins européens. Qu’il s’agisse d’inégalités salariales, du fameux « plafond de verre » qui freine voire empêche leurs évolutions de poste, les femmes peinent à faire bouger les lignes dans le monde professionnel. La lutte contre les préjugés étant encore d’actualité, les hommes peuvent se montrer, parfois, réticents face à une femme qui se lance dans l’aventure entrepreneuriale. Près de deux tiers des femmes ayant créé une société perpétuent, néanmoins, leur activité trois ans après son lancement, selon Challenges.fr, soit une proportion comparable à celle des hommes. Il n’y aurait donc là, mesdames, aucune raison de ne pas sauter le pas !

Un manque de confiance en soi 

Si les mentalités évoluent quant au statut des femmes, l’entrepreneuriat ne demeure pas la priorité de ces dernières en comparaison avec les hommes. « Les femmes ont peur de prendre des risques », lance la présidente du National Women Entrepreneur Council (NWEC), et de se lancer dans un projet d’avenir. En cause : les stéréotypes. Lorsqu’elles parviennent à dépasser les idées reçues, on remarque que les femmes ont tendance à entreprendre davantage dans des secteurs, traditionnellement, plus féminins tels que la communication, la culture ou la mode. Rares sont celles qui entreprennent dans le bâtiment, par exemple.

Côté soutien, la confiance en soi c’est là où le bât blesse : les différents acteurs (partenaires, investisseurs, banques…) démontrent une tendance à l’évitement lorsqu’on parle de femmes entrepreneures. Il faut également savoir que 56 % des femmes s’autocensurent en ne demandant pas d’aide à une banque, selon l’étude Occurrence pour BNP Paribas de 2017. Encore plus difficile donc, par rapport aux hommes, d’obtenir un financement… Le gouvernement s’est saisi de la question et propose une aide spécifique dédiée aux femmes qui créent leur entreprise. 

La garantie EGALITE femmes (ex FGIF)

La garantie EGALITE femmes (ex FGIF)  est le seul dispositif national dédié aux femmes entrepreneures. Son objectif est de faciliter l’accès au crédit bancaire des femmes pour financer la création, la reprise ou le développement de leur entreprise. 

35 % des femmes entrepreneures estiment avoir besoin d’un soutien sur le plan financier dans leur recherche de fonds, selon une étude menée par OpinionWay au début de l’année 2017. Pour les aider, l’État a mis en place, depuis 1989, ce qu’on appelle le FGIF (Fonds de Garantie à l’Initiative des Femmes).

Son objectif ? Faciliter l’accès au crédit bancaire des femmes pour financer la création, la reprise ou simplement le développement de leur entreprise, quels que soient le statut de l’entrepreneure (sans emploi, salariée…), la forme juridique de la société ou son secteur d’activité. Seule condition : l’entreprise bénéficiaire doit avoir été créée ou reprise depuis moins de cinq ans (et être dirigée par une femme, bien entendu). L’année dernière, ce fonds de garantie aurait accompagné près de 2 382 femmes entrepreneures pour un montant total de 70 millions d’euros… Pour obtenir ce prêt, la responsabilité de l’entreprise doit être assumée en titre et en fait par une femme.

Le garantie EGALITE femmes intervient sur des prêts de 5.000€ minimum, pour une durée de prêts comprise entre 2 et 7 ans. Le FGIF couvre 70% du montant du prêt, dans la limite de 45.000€. Les cheffes d’entreprises peuvent en bénéficier pour financer des besoins de fonds de roulement et/ou des investissements (hors crédit-bail). De plus, la banque s’engage à ne pas prendre de caution personnelle.

Pour plus d’infos sur ses conditions d’obtention, renseignez-vous auprès du fonds territorial du réseau France Active de votre région. 

La Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) : un mode de vie pour l’individu et l’entreprise

Plus une nécessité qu’une tendance, la RSE s’appuie désormais sur des nouveaux services, plateformes et initiatives pour se promouvoir. La participation active de l’entreprise, à ce niveau, ne cesse d’augmenter.

Les principaux enjeux de la RSE

L’efficience économique, l’équité sociale et la responsabilité environnementale constituent les principaux enjeux de la RSE. Au niveau de l’économie, les moyens employés dans ce sens sont l’innovation, la productivité et la prospérité ; tandis que la santé et le bien-être de la communauté, les droits de l’individu, le partage équitable des ressources font partie des objectifs visés par l’équité sociale. Quant à la responsabilité environnementale, son action se concentre sur des objectifs touchant la biodiversité, les aménagements du territoire, la quantité/qualité de l’eau, les changements climatiques, mais surtout sur l’utilisation des ressources disponibles (renouvelables et non renouvelables) et la gestion des produits. Pour résumer, ces enjeux concernent trois secteurs majeurs de l’activité humaine : financier, environnemental et social. En se renforçant mutuellement, chacun d’entre eux bénéficie de leur interaction. Les initiatives environnementales auront un impact sur les
projets sociaux et il pourra en découler une valeur financière

Quels sont les avantages pour une entreprise à s’impliquer ?

Plus que jamais, les entrepreneurs sont appelés à jouer un rôle primordial dans le développement durable. En contrepartie, cette implication influence positivement leur réputation et booste leurs performances sur le plan des revenus. De nombreuses grandes entreprises semblent déjà l’avoir bien compris et pensent à leur avenir en concrétisant cette tendance au sein de leur structure. Certains leaders sur le marché comptent bien l’implanter. Ils n’hésitent pas à s’impliquer et dévoilent leurs engagements RSE sur plusieurs années. Danone se dit prêt à être la première entreprise à mission du CAC40 pour renforcer ses engagements sociaux, environnementaux et créer de la « valeur durable ». Cette proposition présentée lors du conseil d’administration le 19 mai sera soumise à l’Assemblée générale des actionnaires qui se tiendra le 26 juin à huis clos en raison de l’épidémie.

La RSE peut également s’étendre à l’efficacité et la qualité des produits. Le fait de rendre un produit encore plus sécuritaire, plus sain et efficace en améliore la valeur et cela se traduit habituellement par une augmentation du nombre de nouveaux clients. De plus, les acheteurs du secteur public demeurent plus enclins à inscrire dans leurs cahiers des charges les noms des fournisseurs soucieux du développement durable et de l’environnement. Le groupe Renault semble lui aussi soucieux des enjeux de la RSE au vue de sa politique qui vise à réduire leur empreinte environnementale et user raisonnablement de nos ressources naturelles. La Zoé, première voiture électrique grand public, confirme cette volonté. L’humain ferait également partie de leurs préoccupations puisqu’ils veillent à la santé des usagers de la route, des riverains et de leurs salariés, tout en rejoignant le principe de l’égalité des chances.

Des pratiques qui favorisent la RSE

De nombreuses bonnes pratiques restent à mettre en place au sein de l’entreprise comme s’assurer de la gestion efficace des déchets, des bruits et des odeurs mais également veiller à utiliser toutes les ressources disponibles. Surtout une entreprise désirant s’inscrire dans cette démarche devra prendre en compte qu’elle peut apprendre de ses clients, de ses collaborateurs et des communautés environnantes. Afin de s’inscrire dans cette démarche, elle peut se lancer, par exemple, dans un objectif de certification ISO 14001. Une vérification plus rigoureuse des produits que l’entreprise fabrique, particulièrement au niveau de leur empreinte écologique et de leurs répercussions sociales, favorise les entreprises qui souhaitent progresser. Enfin, l’entreprise doit souscrire à l’équité salariale et au respect des droits de la personne si elle souhaite s’inscrire véritablement dans cette démarche.

Initiatives et projets

L’État, les entreprises et les intervenants de la société civile comme les organisations non gouvernementales et les associations, constituent les principaux acteurs de la RSE. Aussi, au cours des quinze dernières années, nous avons vu apparaître une panoplie de recommandations, d’injonctions, de protocoles et de codes de conduite pour la promouvoir et la développer. En 2003, par exemple, la France adoptait la Stratégie nationale de développement durable, dans le cadre d’une démarche écolo-responsable. Celle-ci, toujours d’actualité, est axée sur les ressources de l’environnement, la diminution de l’empreinte écologique due aux activités industrielles et recherchent les solutions pour contrôler le gaspillage ; le fait de contribuer à améliorer les conditions de travail, ainsi que la réalisation concrète d’économies budgétaires font également partie du programme.

Qu’il s’agisse de l’action d’un seul individu ou d’une entreprise, les efforts déployés concernent également la qualité de l’eau, la consommation en papier, l’économie des coûts et des répercussions des énergies. Mais aussi l’adoption d’une politique d’achat qui privilégie non seulement le respect de la personne mais aussi celui de tout ce qui constitue l’environnement. Au niveau de la construction, des expériences axées sur la durabilité ont permis aux intervenants de ce milieu de privilégier des standards de type AFNOR et ISO (International Standards Organization).

Les gouvernements ?

Les gouvernements, quant à eux, comptent sur le grand réseau Internet pour faire la promotion de ces stratégies auprès du public et contribuer à leur réalisation. Depuis, de plus en plus de pays ont adopté le nouveau programme de développement durable de l’ONU, qui s’articule autour de dix-sept objectifs et d’un accord mondial sur la recherche de solutions en regard des changements climatiques. Les experts réalisent que le concept de développement durable donne lieu à des répercussions importantes dans les grandes multinationales – tant au niveau des prestations commercialisées que des technologies. Son impact, en particulier sur les méthodes de travail, se retrouve également dans les petites et moyennes entreprises.

L’éclatement des structures pyramidales

Depuis quelques années, on assiste à un véritable éclatement des structures pyramidales au sein des entreprises. Chefs de plus en plus accessibles dans des open spaces avec moins d’intermédiaires. Qu’est-ce qui poussent ces entrepreneurs à supprimer ces échelons ?

La principale raison du changement…

L’idée peut paraître saugrenue au premier abord tant on peut se demander pourquoi on supprimerait un échelon hiérarchique qui vous soumet des rapports précis sur l’avancée des équipes. La raison de leur remise en cause est simple : le besoin de réactivité s’est accéléré et les innovations se doivent d’être de plus en plus rapides. La réaction des entreprises est devenue un réel critère de leur survie. Les informations ne pouvant être désormais stockées à la base pendant de longs moments, les entreprises ont enlevé ces intermédiaires afin de faire circuler l’information plus vite, mettant en contact la personne la plus proche du terrain avec le décisionnaire. Le client lui aussi est devenu acteur et peut désormais agir sur le produit qu’il consomme. Grâce aux nouvelles technologies de l’information, il peut le faire correspondre aux attentes du client.

… Mais ce n’est pas la seule

La réponse la plus rapide à la demande n’est pas la seule raison qui pousse les entreprises à supprimer la hiérarchie. Une d’entre elles en particulier ressort des différentes études : l’implication des salariés de l’entreprise. De manière logique moins il y a de responsables, plus chacun se pense… responsable. Les sociétés aujourd’hui leaders dans certains domaines ont diminué leur nombre de salariés et chacun est investi d’une responsabilité accrue. La valorisation de chaque membre de l’équipe est devenue une priorité pour les entreprises et il est une évidence que chaque individu représente un rouage indispensable sans lequel la machine ne peut avancer. Cette manière de fonctionner est d’autant plus importante dans les petites structures où la réactivité demeure souvent l’un des points forts.

La mise en place

Si ce nouveau type de management vous intéresse, commencez par supprimer les signes distinctifs liés à la hiérarchie traditionnelle en vous l’appliquant d’abord à vous-même. Le premier signe distinctif qui apparaît aux yeux des collaborateurs est le fameux bureau du président. Installez-vous comme vos collaborateurs au cœur de l’open space. D’autres signes distinctifs existent comme les fameux costumes-cravates dans le travail que vous pourrez réserver à vos rencontres professionnelles significatives. Car s’il y a bien une personne que l’on copie dans l’entreprise, c’est vous. De la même manière, les véhicules de fonction et autres avantages visibles par les autres salariés sont à supprimer pour éviter de créer une différenciation.

Chacun doit penser être traité de la même manière. Une fois cette première étape terminée, responsabilisez tout votre personnel et n’hésitez pas à le faire dès le recrutement. Sélectionnez les profils en fonction de leur capacité à être autonome et à prendre des responsabilités. Pour que ce type de management fonctionne, vous devrez leur déléguer certains pouvoirs afin que vos collaborateurs puissent prendre eux-mêmes des décisions porteuses de succès. Pour une réussite totale, la clef est d’inciter votre collaborateur à prendre des risques.

Valorisez ceux qui le méritent

Absence de distinction ne rime pas forcément avec absence de reconnaissance. Une fois le nombre de managers diminués, n’oubliez pas que si le traitement doit être égal, la récompense au mérite ne doit pas forcément disparaître pour autant. Dans de nombreuses start-up sans hiérarchie, il reste possible d’obtenir des primes, celles-ci étant attribuées par les autres salariés. Dans tous les cas, prenez bien garde à ce que des jalousies ne se créent pas et que l’attribution des primes soit juste car vous pouvez rapidement déstabiliser votre ambiance. Introduisez des critères justes pour leur attribution et faites en sorte d’avoir des objectifs que chacun puisse essayer d’atteindre. Rien ne vous empêche de mettre en place des indicateurs qui prennent en compte le nombre de projets lancés par le manager, ceux aboutis, ceux qui ne le sont pas, ceux auxquels il faudrait apporter des ressources…