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Comment calculer l’amortissement

L’amortissement est une notion comptable. Il permet de prendre en compte qu’un objet perd de la valeur sur le temps (à cause par exemple de son usure ou de son immobilisation). L’amortissement permet une déduction du bénéfice imposable. En effet, il faudra prendre en compte le remplacement. Pour qu’un bien soit amortissable, il doit répondre à des conditions.

Les trois conditions

Trois conditions sont nécessaires pour qu’un bien soit considérer comme amortissable : qu’il puisse se déprécier par l’usure ou le temps, qu’il soit durable dans l’entreprise (qu’il s’agisse d’une immobilisation corporelle ou incorporelle), qu’ils soient bien inscrits à l’actif du bilan.

Quels sont les éléments amortissables ?

  • Immobilisations incorporelles : frais d’établissement (sur 5 ans), frais de recherche (sur 5 ans) et brevets, licences (sur 5 ans)
  • Immobilisations corporelles : constructions (20 à 50 ans), agencements ou aménagements (10 à 20 ans), installations techniques (5 à 10 ans), matériel de transport (4 à 5 ans), matériel de bureau ou mobilier (5 à 10 ans), micro-ordinateurs (3 ans).

Quels sont les éléments non amortissables ?

  • Immobilisations incorporelles : le fonds de commerce, le droit au bail, les marques
  • Immobilisations corporelles : les terrains et les œuvres.

La durée ou taux d’amortissement

La durée normale dépend de l’utilisation du bien. Le bien peut être amorti plus rapidement si des conditions particulières d’exploitation sont présentes ou de manière exceptionnelle. Enfin, le taux se calcule normalement à partir de la valeur d’acquisition brute du bien (ou d’apport).

Les  deux méthodes d’amortissement

• L’amortissement linéaire

Ce mode d’amortissement est obligatoire pour certains biens. Notamment, les biens dont la durée d’utilisation normale est inférieure à trois ans, les biens d’occasion, les biens non admis au bénéfice de l’amortissement dégressif.
Il peut aussi s’appliquer à tous les autres biens

Cette méthode est relativement simple, puisqu’il s’agit de se dire que le bien se déprécie de manière constante. Le montant de l’amortissement se base donc sur le nombre d’années.
Ainsi si un bien coûte 20 000 euros et que le bien est amorti sur 5 ans, l’amortissement sera de 4 000 euros (20 000 / 5) par an.
Attention : si le bien est acquis en cours d’année, il faudra déduire la fraction consommée de l’année sur le premier amortissement.

• L’amortissement dégressif

Ce type d’amortissement se réserve à certains biens :

  • Les biens neufs
  • Les biens d’au moins trois ans
  • Appartenant à l’une des catégories définies au code général des impôts.


Ce système consiste à considérer que la dépréciation du bien est plus forte dans les premières années. Les amortissements seront donc plus importants les premières années.
Il s’agit d’appliquer un coefficient . Celui-ci varie suivant la durée normale d’utilisation. Si la durée normale d’utilisation est égale à 3 ou 4 ans : 1,25, si la durée normale d’utilisation est égale à 5 ou 6 ans : 1,75, si la durée normale d’utilisation est supérieure à 6 ans : 2,25.
Prenons un exemple pour expliquer la méthode de calcul : un bien qui coûte 10 000 euros et d’une durée normale est toujours de 5 ans.
Le taux d’amortissement linéaire est de 10 000 / 5 = 2 000 soit 2 000 / 10 000 = 20%.
Le taux d’amortissement dégressif sera alors : 20 X 1,75 = 35%.
La première année si le bien est acquis au 1er janvier alors l’annuité sera de 3 500 €.
Cependant, les années suivantes : l’amortissement se calcule sur la valeur résiduelle soit dans par exemple pour la deuxième année : 10 000 – 3 500 = 6 500 €.
L’annuité sera donc égale à 6 500 X 35% = 2 275 €.
En résumé, le taux obtenu, dit « taux constant » (ici 35%) s’applique : la première année sur la valeur d’origine du bien, les années suivantes sur la valeur résiduelle (restante) du bien. Enfin, si l’annuité dégressive d’amortissement < la valeur résiduelle / le nombre d’années restante, alors l’entreprise peut faire état d’un amortissement égal à ces dernières annuités.

2021 : amortissement des véhicules de tourisme

Le plafond de déductibilité de l’amortissement des véhicules de sociétés est modifié pour les véhicules acquis ou loués en 2020 et 2021.  Les véhicules immatriculés selon le nouveau dispositif ne sont considérés comme polluants qu’à partir d’une émission de dioxyde de carbone de 165g par kilomètre en 2020 et 160g en 2021.

Ainsi, le plafond de déductibilité des amortissements se limite à 20 300€ ou 30 000€ pour les nouveaux véhicules peu polluants. Les seuils concernent les véhicules dont les émissions de CO2 sont inférieures à 50g ou 20g de CO2.

Au-delà de ces seuils, le bonus ne s’applique pas. Le plafond de déductibilité revient à 18 300€ pour les véhicules peu polluants et 9 900€ pour les véhicules les plus polluants (165g de CO2).

Un « bonus » supplémentaire s’applique aux véhicules dont le taux d’émission de CO2 est inférieur à 20 ou 60g de CO2 par kilomètre.

Le second seuil est abaissé à 50g de CO2 par kilomètre en 2020 pour les véhicules relevant du nouveau dispositif d’immatriculation.

Pour les véhicules les moins polluants, le plafond ne change pas et reste fixé à une valeur d’acquisition du véhicule de 30 000€.

Pour les véhicules immatriculés selon le nouveau dispositif : le plafond de déductibilité de 18 300€ s’applique entre 50g et 165g en 2020 et entre 50 et 160g en 2021 ; celui de 9 900€ s’applique dès 165g en 2020 puis dès 160g en 2021.

L’amortissement joue donc un rôle capital dans le plan comptable de l’entreprise.

Les 4 mauvaises raisons de se lancer

Doutes, incertitudes, stress font partie intégrantes du quotidien des salariés. Si certains parviennent à les surmonter et à continuer leur chemin tout en garantissant le succès de leurs projets, d’autres ont besoin d’un changement radical et procèdent à une reconversion. La question est de savoir à quel moment le salarié doit se reconvertir. Focus sur les quatre mauvaises raisons de se lancer dans une reconversion professionnelle en faveur de l’entrepreneuriat. 

L’instinct de fuite

Conflits avec les collègues et les supérieurs hiérarchiques, harcèlement, licenciement, crises au sein de l’entreprise, différentes raisons qui peuvent provoquer une sensation de mal-être chez un salarié. Celles-ci peuvent même affecter les cadres et les dirigeants d’entreprise. 

Mais créer son entreprise car vous ne désirez que fuir votre entreprise actuelle représente une mauvaise raison de vous lancer dans l’entrepreneuriat. Certes, vous pouvez désirer bâtir vous-même une culture d’entreprise ou vous pouvez souhaiter que l’on vous écoute davantage. Néanmoins, cela ne vous oblige pas pour autant à vous lancer dans une reconversion radicale. Vous disposez d’autres alternatives, comme changer d’entreprise, trouver un poste adapté à vos compétences et votre savoir-faire ou encore proposer de nouveaux programmes pour sortir votre entreprise de la crise. L’entrepreneuriat est davantage une question de conviction que de réponse à une situation que vous n’appréciez pas. A défaut, vous pourriez vite devenir tyrannique à votre tour. 

Se lancer pour l’argent

Sur le plan professionnel, certains domaines s’avèrent plus bénéfiques et plus rentables que d’autres. Vouloir gagner plus d’argent à tout prix et se lancer dans l’entrepreneuriat pour gagner plus n’est pas souvent la bonne solution. Déjà, vos chances de succès sont souvent moindre que vos chances d’ « échecs ». Ensuite, il faut considérer que l’entrepreneuriat s’accompagne souvent d’une baisse de salaire. 

Accepter un emploi mieux rémunéré représente souvent une meilleure option si vous souhaitez multiplier votre salaire. Savoir saisir la meilleure opportunité ne signifie pas prendre des décisions hâtives et prématurées, sans études, ni analyses des enjeux y afférents. Vous devez comprendre avant de vous lancer qu’un risque inhérent pèse et que vous ne pourrez l’éviter totalement. 

Se lancer pour l’argent demeure donc une mauvaise idée car en cas de coup dur, vous risquez fort de jeter l’éponge. Avant d’entreprendre, n’hésitez pas à établir un bilan regroupant les conséquences possibles de votre reconversion professionnelle qu’elles soient positives ou négatives.

L’influence de l’entourage

En règle générale, l’avis des proches importe beaucoup. Il ne faut toutefois pas se laisser influencer et induire en erreur lors de la prise de décision. Pour vous encourager à vous lancer, certains de vos proches n’hésitent pas à vous vanter la qualité de votre idée. S’il reste une bonne source pour confronter votre projet, il faut bien comprendre que leur objectivité peut être à désirer. Vous ne devez pas vous lancer car les autres ont la conviction que cela va marcher et que vous avez un diamant entre les mains mais parce que vous avez vous-même cette conviction. 

Ne vous laissez en tout cas jamais influencer par le besoin de plaire à votre famille. Vous demeurez le seul à pouvoir connaître vos compétences et vos envies. Vous êtes donc la seule et l’unique personne capable de déterminer ce qui est le mieux pour vous et votre carrière. 

L’ambition mal placée

L’ambition constitue un élément incontournable qui motive d’autant plus à se lancer. Pourtant tout le monde n’est pas capable de diriger une entreprise et une idée, même brillante, ne suffit pas à symboliser réussite même avec tout le travail du monde. Vous devez vous connaitre vous-même et vos limites. Il faut déterminer les enjeux de cette décision qui est d’entreprendre. Nombreux sont les salariés qui rêvent de posséder leur propre boîte et de devenir leur propre patron mais diriger sa propre entreprise représente d’énormes responsabilités ainsi qu’une dose de motivation et de volonté considérable.

Certains traits de caractères ne collent peut-être pas avec l’entrepreneuriat et peuvent davantage convenir à un emploi salarié. Si vous êtes d’un profil très sécuritaire par exemple, il peut se révéler pénible d’avoir votre entreprise quand les moments difficiles arrivent. La société traverse souvent, au cours de sa vie, des hauts et des bas. Cela exige de la souplesse, de la patience et surtout, de la ténacité. Pour lancer sa propre entreprise, les compétences et les connaissances ne suffisent pas et vous devrez disposer d’une capacité par exemple à résister à une forte pression. 

Pitigaïa, 3 mompreneures engagées

Portrait d’Aline, Céline et Ravahiti, fondatrices de la jolie marque Pitigaïa, la marque qui facilite la vie des futurs parents en leur proposant des articles de puériculture sains pour bébé.

Comment vous avez-vous eu l’idée de créer votre entreprise ?

Cela faisait déjà deux ans que nous testions notre activité en coopérative d’activité et d’emploi (CAE). Cette idée nous est venue à Céline et moi tout simplement parce que nous sommes maman de trois enfants chacune. Pendant, la grossesse, nous avions ce désir de nous remettre à la création. J’ai un diplôme de styliste et j’avais un peu mis cela de côté depuis quelques années.

Comment vous êtes-vous rencontrées ?

J’avais déjà commencé mon activité en tant que microentreprise et elle était déjà dans la CAE et elle a trouvé ma carte par hasard quelque part. Nous faisions toutes les deux des articles pour bébé mais nous ne faisions pas du tout les mêmes produits. Céline était spécialisée dans tout ce qui était nomade, pour faciliter les sorties en famille et moi je faisais plus ce qui était des jouets liés à l’éveil et accessoires de la chambre donc des univers complémentaires.

Nous avons discuté et elle m’a parlé de la CAE, ce qui m’a beaucoup plu car je savais que j’étais encore employé mais que j’allais me retrouver au chômage. Ce qui est sympa c’est que cette activité me permet de garder ses allocations tout en testant mon activité au sein de la coopérative. Cela m’a sécurisée et j’ai fermé ma micro-entreprise. Nous avons commencé à travailler ensemble sur des collections communes et nous avons créé une marque commune « trois petits chamailleurs » dont la box de grossesse où nous envoyons chaque mois un article qui va l’aider la future maman à se projeter et qui lui servira quand le bébé arrivera et nous offrons à la fin un cadeau pour la femme qui vient juste de devenir mère.


Une troisième associée vous a rejointes ?

Oui elle est arrivée en fin mars de l’année précédente ! Il se trouve que quand nous avons décidé de sortir de la coopérative pour pouvoir nous développer et accéder à des financements, nous avons pris le temps de monter notre projet avec un business plan, le prévisionnel et les statuts. Nous avons cherché quelqu’un pour gérer un petit peu la communication, les réseaux sociaux, etc. et il s’avère que Ravahiti DANIEL recherchait un stage pour valider son master de marketing produit jeunesse et elle n’avait pas la possibilité de partir loin puisqu’elle avait un petit garçon de 4-5 ans. Elle devait rester sur Angoulême et avant la fin de son stage nous ne voulions plus qu’elle parte et elle ne voulait plus partir non plus. Elle avait vécu la naissance de l’entreprise Pitigaïa et est devenue associée.

Quelles ont été les grandes étapes ?

La création a eu lieu en juin 2020 mais Pitigaya est née aux yeux du monde en septembre 2020 même si nous étions en coopérative dès 2018. Nous avons développé notre partenariat toutes les deux et nous avons lancé la marque Les 3 P’tits Chamailleurs ainsi que La box. Nous avons pris des contacts notamment avec la néonatalité de notre secteur avec une activité qui se développait vers les professionnels ou revendeurs. Pour aller plus loin, il nous fallait créer notre structure. En septembre 2020, nous avons lancé une campagne de crowdfunding sur Tudigo. L’idée était de tester l’appétence du public pour nos produits et nos engagements.

Nous voulions réunir des fonds notamment pour passer par des ateliers chantiers d’insertion, nous faire labelliser GOTS car nous ne confectionnons plus nous-mêmes depuis que nous avons lancé la marque Pitigaïa. C’est quelque chose qui nous tient particulièrement à cœur et que nous voulons conserver. Le site internet est sorti le 5 novembre avec deux mois de retard et il faut dire qu’avec la crise sanitaire nous avons dû ressourcer tout nos produits car l’entreprise à laquelle nous devions faire appel était en rupture totale sur les matières. Nous avons un peu loupé la période des fêtes car le lancement a eu du retard et là nous sommes en train de rattraper, ce qui est plutôt sympa.

Quels sont les futurs axes de développement ?

Nous aimerions que nos produits puissent être les plus accessibles possibles pour tout le monde. Nous ne voulons pas qu’ils ne soient réservés qu’à certaines personnes. Toutefois, nous essayons d’avoir des produits sains, avec un réel engagement pour protéger la santé des tous petits. Enfin, nous ne souhaitons pas que cela soit réservé seulement à des personnes qui ont les moyens et nous voulons élargir le public en proposant notamment nos articles dans des crèches, des lieux d’accueil où les enfants passent du temps même si les parents n’ont parfois pas la capacité de les acquérir pour eux. Nous voulons être présentes chez les spécialistes, les enseignes spécialisées comme bébé 9. Déjà, nous nous orientons peut-être à faire quelque chose d’un petit peu plus généralisé.

Mais du coup, nous avons pour but de réaliser aussi une vraie démarche de pédagogie car il vaut mieux acheter moins, mais de meilleure qualité. Nous préférons des objets qui durent, déjà pour la planète et éviter des matériaux de mauvaise qualité ou encore des scandales comme les Ouïgoures qui montrent qu’il faut bien savoir qui est la personne qui a fabriqué le bavoir à 2 euros et si elle n’a pas été rémunérée à sa juste valeur. Il s’agit de revenir ces valeurs du made in France. Toutes ces valeurs là nous voulons les transmettre à travers nos produits qui sont les supports de notre valeur. Nous avons le désir de montrer qu’il est possible de faire proprement notamment en supprimant les matériaux dérivés du plastique et faire du vrai bio et exemple qu’il n’y ait pas du polyester.

Comment fonctionne votre activité aujourd’hui ?

Il y a une activité de vente directe des articles sur notre site Internet pour les particuliers. Nous avons démarché des revendeurs aussi pour la notoriété et les professionnels de la petite enfance, dans les crèches ou les maternités, etc. De plus en plus de maternités et de crèches ont une démarche écoresponsable, que ce soit sur les matériaux qu’ils utilisent, les produits ménagers ou les textiles également.

Vous avez l’air d’être engagées pour des matériaux ?

Oui, d’ailleurs j’aimerais peut-être faire un petit « coup de gueule » sur des matériaux qui sont à la mode et qui ont le vent en poupe comme le bambou. On en fait partout a promotion actuellement en disant que c’est naturel, antibactérien, cela ne demande pas d’eau pour pousser… La réalité, c’est que l’on déforeste à tout va dans les pays d’Asie pour pouvoir les planter.

On fait de la culture intensive sur ces matériaux-là. Sachant que le bambou est à la base un matériau cassant et que pour qu’il devienne une fibre souple pour être filé, il faut le dissoudre dans des bains de produits chimiques, d’acide sulfurique, etc. C’est extrêmement hydrophage et on n’a aucun retour sur la santé des enfants C’est de la viscose de bambou et non un produit naturel. Le bambou c’est bien mais il faudrait arrêter de le transformer en n’importe quoi. Je trouve que cela représente vraiment une mise en danger de la vie d’autrui et c’est très mauvais pour la planète. C’est la raison pour laquelle nous cherchons à avoir des produits naturels et certifiés avec la certification internationale la plus élevée. 

Ne rien laisser au hasard avant d’embaucher

Vous êtes dirigeant et votre entreprise traverse une bonne passe économique. Vous hésitez même à embaucher de nouvelles personnes pour pérenniser cette bonne période. A l’inverse, la volonté de redonner un souffle à la société peut vous conduire à procéder à des recrutements. Faire appel à de nouveaux employés peut représenter une opportunité si votre trésorerie le permet. Avant d’embaucher et de vous lancer dans le recrutement à tout va, voici la marche à suivre.

Prendre en compte les besoins 

Tout d’abord, il est nécessaire de bien se concentrer sur la situation de votre entreprise. L’environnement économique global est à scruter surtout s’il affecte vos capacités de développement mais il vous faut également vous concentrer sur le fait qu’il affecte ou non votre domaine d’activité. Si certains connaissent des difficultés pendant les crises (y compris sanitaires), d’autres tirent au contraire leur épingle du jeu. Autrement dit, il se peut que la France connaisse une période de croissance tout comme de récession mais que cela n’affecte pas forcément votre entreprise dans le sens de tout le monde. 

Dans un premier temps, il est donc important de bien vous centrer sur votre entreprise en occultant au maximum les facteurs externes et de constater dans quelle phase elle est. Une fois cette étude sérieusement effectuée, vous prendrez la mesure réelle des besoins de votre entreprise dans les mois voire les années à venir. Un regain d’activité et l’embauche d’un nouvel employé semble s’avérer nécessaire. Au contraire, une baisse des ventes futures voire présentes et le licenciement d’un membre de votre effectif peut devenir inéluctable. 

C’est tout l’enjeu de la GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences), une base théorique du management qui permet d’accorder les ressources humaines aux besoins de votre entreprise. Alors n’hésitez plus à vous pencher sérieusement sur la gestion de vos effectifs pour identifier de façon rigoureuse et précise les réels besoins de votre entreprise à venir, selon son activité économique du moment, son état de forme mais aussi les perspectives futures qui s’annoncent déjà.

Ne rien laisser au hasard

Bien gérer vos besoins et bien les anticiper, c’est mettre toutes les chances de votre côté pour affronter l’avenir. Il n’existe finalement pas de moment idéal pour embaucher mais il ne s’agit pas de faire n’importe quoi n’importe quand. 

Tout est affaire d’étude de votre entreprise, de son environnement et de sa santé financière et économique. Il s’agit avant tout de bon sens puisqu’il s’agit de ne pas prendre une mesure sous un coup de tête mais bien en étudiant l’ensemble de vos prévisions, y compris de trésorerie. Rien ne sert de recruter en masse, si vous voyez qu’elle ne tiendra pas jusqu’à l’arrivée des résultats escomptés. 

Finalement, le bon moment est celui où l’arrivée d’un employé supplémentaire s’impose d’elle-même, selon vos besoins anticipés et non pas pour répondre à une éventuelle « bonne affaire ». Plus vous vous concentrerez sur l’étude de votre entreprise, plus vous réduirez cette part de hasard. Le bon moment pour embaucher reste celui où votre entreprise en aura le plus besoin et où son absence pourrait peser sur les résultats de l’entreprise. 

Savoir rester objectif

Il faut comprendre que recruter représente souvent autant un risque qu’une opportunité. S’il ne s’agit pas de s’emballer à chaque signal avant-coureur, il ne faut pas non plus trop attendre pour ne pas se retrouver à la traîne. La grande difficulté reste dans l’arbitrage entre ces deux notions même si des indicateurs peuvent vous permettre de prendre votre décision comme la transformation des demandes ou encore un recul du chiffre d’affaires. 

Si personne ne peut prédire l’avenir, la mise en place d’indicateurs objectifs peut vous permettre de prendre cette décision. Vous pouvez également consulter vos clients pour savoir dans quelle mesure une demande peut augmenter ou diminuer à l’inverse. La plupart des entrepreneurs mettent rapidement en place des indicateurs clés qui leur permettent de savoir dans quel sens le vent tourne et de pouvoir s’adapter au besoin à la demande croissante. 

N’oubliez pas qu’un recrutement peut prendre du temps avant d’avoir des effets et que ce n’est pas parce que vous recrutez que les effets seront tous immédiats. 

Préparer la venue de votre collaborateur

Beaucoup pensent qu’il suffit de recruter une personne clé qui possède un savoir-faire établi pour que la mayonnaise prenne. Malheureusement, c’est rarement le cas si vous ne donnez pas un coup de pouce à la bonne intégration de ce collaborateur. 

Que l’on parle de documents expliquant le fonctionnement de l’entreprise, sa culture ou tout simplement de nommer une personne qui l’aidera à s’intégrer aux membres existants de l’entreprise, il s’agit avant tout de bien faire en sorte qu’il ne se perde pas à l’arrivée. Il doit comprendre globalement votre entreprise et faire en sorte que le matériel nécessaire à l’exécution de son travail, par exemple, soit présent à son arrivée n’est pas une perte de temps.

Si sa venue est à préparer pour lui, elle peut l’être également pour les collaborateurs dont certains peuvent percevoir l’arrivée comme une menace pour leur poste. Pour que l’intégration se passe bien, il faut que chacun comprenne bien les enjeux qui vous poussent à vouloir recruter et ce que la personne va apporter à l’entreprise. A défaut, l’ambiance peut vite devenir délétère et votre recrutement pourrait bien ne pas fonctionner.

Ces expressions et mots pour faire partie de la communauté des entrepreneurs sans embûche

Très vite, quand on se lance dans l’aventure entrepreneuriale, on se rend compte qu’il existe tout un vocabulaire, expressions et mots, non pas pour faire tendance mais tout simplement parce ce qu’il représente une réalité, des besoins, des actions à mener.

Les mots de l’entrepreneuriat sont souvent issus de mots anglais, qui pour celles et ceux qui ne maîtrisent pas la langue de Shakespeare, rendent encore plus obscurs leur compréhension. Focus sur les incontournables. 

  • Bankable : secteur, start-up, entrepreneur capables d’attirer des investissements.
  • Board : principal organe de direction d’une société, incluant ses investisseurs, « comité stratégique ».
  • « Je vais participer à un networking en zoom » : le networking, qui avant le confinement se déroulait en présentiel souvent à l’issue de salons et de conférences,  est le fait de  participer à des rencontres dans lesquelles il est aisé de se constituer un réseau de relations notamment dans un but professionnel. Dans ce type de rencontres qui sont souvent initiées par des clubs ou des salons vous devez savoir que les candidats sont nombreux et qu’il vous faudra vous démarquer. Les tours de table sont parfois organisés pour que vous puissiez en l’espace d’une à deux heures rencontrer un maximum de personnes et aussi échanger vos cartes de visite virtuelles afin de développer votre business.
  • « Super ton pitch ! » : le temps c’est de l’argent et à la manière d’une brève journalistique vous pouvez dire l’essentiel en peu de mots. Le pitch représente une présentation expresse (en quelques phrases maximum) de son projet d’entreprise. Tout entrepreneur doit être capable d’expliquer de manière succincte mais pertinente le fonctionnement de son produit/service. Il est souvent désigné pour caractériser la présentation devant les Business Angels ou lors des concours. Cette forme de présentation venu des Etats-Unis appelé aussi, l’Elevator pitch, « argumentaire d’ascenseur », est une très brève présentation orale qui permet d’expliquer en quelques phrases un projet et donc d’aller à l’essentiel.
  • Love money : elle se traduit littéralement par l’« argent de l’amour » et se définit par « épargne affective de proximité ». Il s’agit de l’argent de proches, famille et amis, qui deviennent alors actionnaires de la société. Le love money est aussi appelé « les 3 C » : cousins, copains et cinglés !
  • Crowdfunding / crowdequity / Crowdlending ou financement participatif : emprunter en général par le biais des plateformes de crowdfunding (financement participatif par le don), crowdlending (les internautes deviennent votre banque) et le crowdequity (les internautes deviennent actionnaires).
  • Les Business Angels : ce sont des personnes qui investissent une partie de leur argent dans une jeune entreprise à qui elles adressent des conseils. Ses principales motivations sont la recherche de plus-values en capital ou la volonté de favoriser l’émergence des entreprises leader de demain.
  • « J’ai fait un premier tour de table » : Il ne s’agit pas de la présentation ou de l’interrogation des participants dans une réunion mais lors de la réalisation d’une levée de fonds, « un premier tour de table » permet de récolter de l’argent pour financer son projet. Ce premier  tour de table s’effectue souvent auprès des proches (Love money) ou des Business Angels.
  • « J’ai monté mon activité en mode Bootstrap » : dans la langue traditionnelle, ce mot  signifie fonds propres. L’entrepreneur crée son entreprise sans recourir à un financement extérieur, uniquement avec ses fonds propres, sa trésorerie personnelle.
  • Closing : dernière étape d’un investissement (ou d’un désinvestissement), à l’issue de laquelle tous les documents juridiques sont signés, les fonds sont versés par les investisseurs financiers et la transaction est réalisée.
  • Les Fonds propres : montant des investissements apporté par le créateur d’entreprise et ses associés lors de la création de l’entreprise. Ils permettent notamment d’apporter une garantie pour les créanciers qui financent le reste de l’investissement nécessaire à la création de l’entreprise.
  • La Levée de fonds : il s’agit d’un processus permettant de faire appel à des investisseurs extérieurs pour réunir les fonds nécessaires au développement de l’entreprise.
  • Closing : dernière étape d’un investissement (ou d’un désinvestissement), à l’issue de laquelle tous les documents juridiques sont signés, les fonds sont versés par les investisseurs financiers et la transaction est réalisée.
  • Disrupter :  effectuer des changements, des innovations en bouleversant les habitudes d’un secteur.
  • Le Benchmarking : Il s’agit d’une méthode systématique d’évaluation des offres concurrentes ou des entreprises reconnues comme leader. La finalité est de déterminer, analyser et s’approprier les bonnes pratiques des organisations les plus performantes.
  • Le BFR – Besoin en Fonds de Roulement : Il désigne la différence entre les actifs et les passifs d’exploitation d’une société. Il représente dans la majorité des cas un besoin de financement auquel l’entreprise est confrontée. On en parle généralement pour désigner la différence entre les délais de paiement de vos clients et ceux de vos fournisseurs. 
  • Le story telling : il permet de rendre le discours plus vivant (ex : avocat qui aide les entreprises en difficulté, avec à la fin un happy end avec le client qui sort de l’impasse). Raconter une histoire permet de rendre le récit plus attractif et plus mémorable, mais aussi lui permettre d’être en résonance avec une de ses connaissances.
  • Licorne (Unicorn en anglais) : start-up qui dépasse le milliard de dollar de valorisation.
  • Coworking : Il désigne un espace de travail partagé par plusieurs entreprises dans un même lieu. Si à la base le coworking était réservé pour désigner des entreprises travaillant dans un « open space  », il indique de plus en plus un espace de travail où les entreprises sont incitées à se rencontrer et où des interactions sont créées.
  • Scalable / Scalabilité : capacité du produit de s’adapter au changement d’échelle et de grandeur quand la start-up se développe.
  • Think tank : il s’agit d’un laboratoire d’idées, d’un groupe de réflexion.
  • Data Privacy : mesures prises par une société pour protéger les données de ses clients. Définies par la Règlement Général (Européen) sur la Protection des Données (RGPD ou GDPR en anglais).
  • Droit de préemption : clause contractuelle habituelle qui permet aux actionnaires de racheter en priorité les actions des autres actionnaires qui veulent céder.
  • Executive summary ou Execsum (Résumé opérationnel) : synthèse très courte du business plan en quelques pages qui doit permettre à l’investisseur en capital de se faire une idée précise du projet qui sera suivie du business plan.
  • FOMO : fear of missing out ou FOMO, la peur de louper quelque chose qui pousse à être tout le temps connecté sur tous les réseaux à la fois.
  • Lean start-up : concept développé par Eric Ries : The lean startup qui consiste à identifier les problèmes et les solutions, la clientèle et ses attentes et besoins, identifier les coûts, les indicateurs clés et les sources de revenus.
  • Retargeting (reciblage) : technique de publicité en ligne utilisée par les spécialistes du marketing pour refaire de la publicité auprès des personnes qui ont déjà visité leur site Web.
  • Responsive : capacité d’un site Web à afficher son contenu avec un confort de navigation optimal pour toute taille d’écran (tablette, smartphone ou ordinateur).
  • SEO : Search Engine Optimization : optimisation pour les moteurs de recherche, et notamment Google pour améliorer la visibilité des pages web grâce à l’utilisation de mots-clés, de balises, de liens.

Nouvelles règles pour les cookies et autres traceurs

Le délai accordé pour mettre en conformité les sites et applications mobiles aux règles en matière de traceurs a pris fin le 31 mars 2021. L’évolution des règles pour les cookies applicables, clarifiées par les lignes directrices et la recommandation de la CNIL, marque un tournant et un progrès pour les internautes, qui pourront désormais exercer un meilleur contrôle sur les traceurs en ligne.

Des internautes clairement informés des finalités des traceurs

Désormais, l’ensemble des usages liés aux traceurs doit être présenté à l’utilisateur au moment où celui-ci doit faire son choix. Pour des raisons de clarté et de concision, une première description peut se limiter à une brève présentation des objectifs poursuivis par les cookies (premier niveau d’information. Elle sera suivie par une description plus détaillée (second niveau d’information).

Refuser les traceurs doit être aussi simple que les accepter

L’internaute doit consentir au dépôt de traceurs par un acte positif clair. Notamment, le fait de cliquer sur « J’accepte » dans une bannière cookie. Son silence, qui peut passer par la simple poursuite de la navigation, doit dorénavant s’interpréter comme un refus. Aucun traceur non essentiel au fonctionnement du service ne pourra alors être déposé sur son appareil.

La CNIL a également estimé que l’intégration d’un bouton « Tout refuser » sur le même niveau et sur le même format que le bouton « Tout accepter » permet d’offrir un choix clair et simple pour l’internaute. Il est aussi possible, par exemple, d’offrir explicitement à l’internaute la possibilité de refuser les traceurs en fermant le bandeau cookies. En revanche, la seule présence d’un bouton « Paramétrer » en complément du bouton « Tout accepter » tend, en pratique, à dissuader le refus. Il ne permet donc pas de se mettre en conformité avec les exigences posées par le RGPD.

Les murs de traceurs (« cookie walls ») : une pratique licite ?

La pratique des cookie walls revient à conditionner l’accès à un site à l’acceptation du dépôt de traceurs.
Par sa décision du 19 juin 2020, le Conseil d’État a jugé que la CNIL ne pouvait interdire de manière générale et absolue le fait de conditionner l’accès à un site web à la possibilité d’exploiter des données à des fins de ciblage publicitaire.
Plus récemment, le CEPD a publié une déclaration relative au projet de futur règlement ePrivacy dans laquelle il considère les utilisateurs devraient toujours se voir proposer des alternatives équitables par le même fournisseur de service? Ce la indépendamment du secteur d’activité et du modèle économique de l’éditeur.

Une thématique prioritaire de contrôle en 2021

La CNIL va désormais réaliser des contrôles pour évaluer l’application des règles relatives aux traceurs, en application de l’article 82 de la loi Informatique et Libertés et des articles 4.11 et 7 du RGPD sur le consentement, telles que synthétisées dans ses lignes directrices.
Par cette action, la CNIL entend répondre aux attentes des internautes de plus en plus sensibles aux problématiques de traçage sur internet, comme en témoignent les plaintes constantes qu’elle reçoit sur ce sujet.
Si des manquements sont constatés à l’issue de contrôles ou de plaintes, la CNIL pourra utiliser l’ensemble des moyens mis à sa disposition dans sa chaîne répressive et prononcer, si nécessaire, des mises en demeure ou des sanctions publiques. 

Pourquoi changer de métier et devenir chef d’entreprise ?

Votre profession et votre savoir-faire ne sont pas enfermés dans la structure organisationnelle pour laquelle vous travaillez. Vous pouvez très bien l’exercer dans une autre entreprise ou à votre compte. Si certains désirent se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, reste à savoir ce qui se cache derrière cette décision car la direction d’entreprise diffère souvent de la simple exécution de votre métier. Le changement ne doit pas se faire sous la contrainte, au risque de vous noyer ou même de tuer la passion que vous pouvez avoir pour votre métier. Pourquoi changer de métier et devenir chef d’entreprise ? La décision doit être le résultat d’une analyse bien fondée.

Changer de métier : se méfier des mauvais choix

Il existe plusieurs secteurs d’activités dans lesquels vous pouvez en général exercer votre savoir-faire. Il est rare que vous n’ayez qu’une seule compétence et se lancer dans la création d’une entreprise doit d’abord se faire en fonction de votre personnalité, vos centres d’intérêt, vos formations et surtout vous devez savoir pourquoi vous le désirez et les contraintes qu’engendrent cette fonction. Certains se trompent parfois et idéalisent le métier de chef d’entreprise. Ils se retrouvent confrontés à une réalité bien différente de celle qu’ils attendaient. En ne voyant qu’une partie de la belle vie des amis ou voisins par exemple, on a tendance à se dire « pourquoi pas moi ? » mais l’homme à tendance à ne pas réaliser ce qui se cache derrière cette image : rythme de travail, exigences de résultats, capacité à être résilient, difficultés …

Pour vivre d’une passion

Devenir chef d’entreprise c’est avant tout en finir avec une routine et pouvoir se lancer dans une passion. C’est parfois, avant tout, l’occasion de sortir d’un cadre qui ne vous apporte aucune possibilité joie ou qui ne vous convient pas et dans lequel vous vous êtes enfermé. L’absence de communication au sein d’une entreprise, la pression, la maltraitance, un salaire insuffisant et un travail à court terme sont les principales raisons qui incitent à lancer sa boîte. En réalité, c’est avant tout la conviction que vous avez dans votre projet qui doit vous conduire à vous lancer et le fait de vous lancer dans une belle aventure.

Attention tout de même car si les opportunités d’entreprendre ne manquent pas, il faut savoir se méfier car dans un premier temps, la voie de l’entrepreneuriat entraine une diminution de salaire qu’il vous faudra prendre en compte (et ce pendant des années). Également, vous devez avoir à l’esprit qu’il existe le risque de ne pas pouvoir arriver à en vivre et que se lancer implique souvent également de ne plus compter ses heures et une résistance au stress.

La reconversion pour une nouvelle activité

Il n’est certes pas toujours facile de trouver le bon secteur où entreprendre. Se former au métier de chef d’entreprise représente un travail de longue haleine car vous allez toucher à tout. Que ce soit directement ou indirectement, le chef d’entreprise doit prendre des décisions dans tous les domaines et avoir une bonne vision d’ensemble de son entreprise. Si s’associer peut représenter une bonne opportunité pour ne pas toucher à tout, le dirigeant se retrouve souvent au four et au moulin et à prendre des décisions dans des domaines qu’ils découvrent. 

Que l’on parle de marketing, de gestion, de commercial, de communication ou encore de conception du produit, le ou les chefs d’entreprises décident de tout. Vous ferez des erreurs mais c’est l’apprentissage qui compte car on ne peut être expert de tous les domaines. Être chef d’entreprise consiste d’abord à maîtriser rapidement plusieurs professions dans un temps très court et donc à avoir une activité variée qui ne vous laissera guère de temps pour vous ennuyer.

Des changements à observer

Attention tout de même car la reconversion ne doit pas s’effectuer à la légère. Devenir chef d’entreprise ne revient pas simplement à vivre de sa passion ou encore à changer d’activité. Il s’agit avant tout de prendre le risque d’être satisfait en cas de réussite mais aussi d’être déçu si vous n’y parvenez pas. Vous pouvez dans ce second cas, le vivre comme un échec personnel et il vous faudra donc vous y préparer même s’il ne s’agit en réalité que d’une expérience et d’un apprentissage. 

Avant de se lancer, tout créateur doit savoir que son temps de travail se multipliera ainsi que l’énergie utilisée aussi. Faire un bilan personnel peut être particulièrement utile afin de bien comprendre les raisons qui vous poussent à entreprendre et ne pas vous lancer pour de mauvaises raisons. 

Votre capacité d’endurance sera remise à rude épreuve donc autant vous informer, demander des conseils, faire des recherches, afin de bien comprendre le contour de cette profession très particulière. Vous augmentez vos chances de réussite si vous ne vous bercez pas d’illusion. 

Quelle que soit l’activité dans laquelle vous souhaitez vous lancer, n’hésitez pas à échanger et à rester à l’écoute des professionnels.

fr.statista.com

Respecter la vie privée par une entreprise, par où commencer ?

La CNIL offre quelques conseils pour bien respecter la vie privée de nos clients et propose de suivre une démarche qui permet de ne pas faire de faux pas. Suivez le process !

Quelles informations avez-vous sur vos clients et fournisseurs ?

« J’ai un fichier de clients et de fournisseurs. Quelles informations puis-je inclure ? »

« Je souhaite installer des caméras de vidéosurveillance dans mon magasin. Quelles mesures dois-je prendre ? »

« Est-ce que je peux envoyer ma prospection commerciale par courrier à toutes les personnes de la région ? »

Dans de nombreuses situations, vous pouvez avoir des informations sur les personnes qui permettent de les identifier : ce sont des données personnelles. Il peut s’agir du nom ou prénom, du numéro de téléphone, de l’adresse postale ou de messagerie électronique, un visage et même une voix.

Pourquoi faire attention à ces informations ?


Au-delà du respect de la loi, qui est contrôlé par la CNIL, respecter la vie privée et
les droits de personnes, c’est :

  • créer un sentiment de confiance chez vos clients ;
  • améliorer votre efficacité commerciale ;
  • mieux gérer votre entreprise ;
  • éviter la perte ou l’altération des données de votre entreprise.

Pourquoi faire attention à ces informations ?


Au-delà du respect de la loi, qui est contrôlé par la CNIL, respecter la vie privée et les droits de personnes, c’est :

  • créer un sentiment de confiance chez vos clients ;
  • améliorer votre efficacité commerciale ;
  • mieux gérer votre entreprise ;
  • éviter la perte ou l’altération des données de votre entreprise.

POUR SAVOIR OÙ VOUS EN ÊTES, complétez la check-list créée spécialement pour les TPE / PME !


Dans tous les cas, vous devez respecter le règlement général sur la protection des données (RGPD) et la loi Informatique et Libertés.
Attention : remplir cette check-list ne garantit pas une conformité au RGPD.

J’identifie tous les fichiers de mon entreprise (exemples : recrutement, gestion de la paye, clients, etc.)

Je fais le tri dans mes fichiers

  • Je note l’objectif de chaque fichier (exemple : gestion des factures, fidélisation client, etc.)
  • Je fais la liste des informations que j’enregistre pour chaque fichier et je vérifie qu’elles sont toutes indispensables pour mon objectif. Dans le cas contraire, je les supprime et ne les demande plus.
  • J’identifie, pour chaque fichier, qui peut avoir besoin de ces informations (employés, partenaires, prestataires…)
  • J’identifie, pour chaque fichier, combien de temps je dois garder chaque type d’informations (et ne les conserve pas au-delà !)

Je respecte toujours l’information et les droits des personnes

  • Je préviens mes clients et fournisseurs des données que je détiens sur eux
  • J’indique pourquoi je collecte des données (par exemple pour gérer les inscriptions à un évènement).
  • J’indique qui a accès aux données (quels types de salariés, quels partenaires).
  • J’indique combien de temps les données sont conservées. (ex. : un mois pour les enregistrements vidéo).

Enfin, je sécurise mes données


Les mesures de sécurité à prendre doivent être adaptées à la sensibilité des informations et aux risques. Vous ne laisseriez pas traîner vos espèces ou bijoux !
C’est la même chose pour les données personnelles, surtout celles de vos clients.

  • J’adopte une bonne hygiène numérique (mise à jour de l’antivirus et des logiciels, mots de passe forts, sauvegardes régulières des données).
  • Je mets mes documents sensibles dans un coffre-fort ou une armoire sécurisée dont je suis le seul à connaître la combinaison ou à en avoir la clé.
  • Je sensibilise l’ensemble des salariés, et mon entourage, aux enjeux liés à la vie privée et à la sécurité des données.

La transformation numérique et les Ressources humaines

La transformation numérique de l’entreprise commence par une dématérialisation des services internes, des procédures et des données, qui va permettre aux collaborateurs de travailler de manière performante. En effet, les salariés voient leur travail transformé et certaines tâches répétitives et sans valeur ajoutée ne plus faire partie de leur planning mais aussi d’autres tâches qui ne font pas partie de leurs compétences habituelles devenir leur nouveau métier.

Comment réussir la digitalisation ?

Plusieurs actions permettent de réussir la digitalisation. Elles peuvent être pour certaines menées de façon concomitante et pour d’autres de manière indépendante ou à la suite les unes des autres.

Identifier les personnes clefs au sein de votre entreprise

Dans le cadre de la mise en place de la digitalisation, il existe déjà un existant qu’il vous faudra transformer. Il s’agit donc de prendre en compte notamment la capacité de votre personnel à accepter le changement car tout le monde ne sera pas forcément prêt à se former ou encore à l’adopter. Vous devez absolument identifier les personnes qui pourraient freiner la démarche car elle implique avant tout de bien comprendre leurs arguments pour pouvoir leur apporter les réponses adéquates et obtenir leur adhésion.

Impliquer vos managers

Si vous voulez réussir la mise en place de la digitalisation, il est incontournable que vos managers s’impliquent. Pour ce faire, ils doivent donc eux-mêmes bien comprendre les raisons d’être de la transformation digitale car ils vont servir de relais à la transmission des informations nécessaires à la réussite du projet.

Vous former en tant que dirigeant, former vos managers

Réussir la transformation digitale demande une préparation minutieuse et pertinente de la formation des collaborateurs et des équipes de management. La formation du ou des dirigeants et des managers aux enjeux du digital est le levier sans conteste de la réussite.
Il est donc essentiel que les dirigeants et managers de l’entreprise aient une formation qui leur permette de comprendre et d’assimiler la transformation digitale et la façon dont elle s’appliquera au sein des activités de l’entreprise. Il ne faut jamais s’y lancer sans préparation. D’ailleurs, il faut mettre tous les atouts de votre côté pour transmettre le savoir-faire et les connaissances du digital grâce à des sessions de e-learning et ainsi sensibiliser les équipes de management aux enjeux de la transformation, à ce qu’elle ouvre comme possibilités et dresser un tableau des évolutions prévues.

Le processus est long et nécessite une stratégie claire et efficace. Selon les entreprises, le travail de transition peut être plus ou moins complexe. Il peut être utile d’assembler une équipe dédiée à la communication autour du sujet du numérique, afin de procéder à l’information et la formation de tous les membres de l’entreprise. C’est par l’information que les craintes peuvent être apaisées, et les problèmes résolus.

Comprendre les résistances avant tout

Avant de mettre en œuvre la digitalisation, il faut vous pencher sur les résistances qu’elle va entraîner. Il faut tout d’abord assimiler qu’il existe des résistances bien différentes. Certaines procèdent de la peur qui est, par nature, souvent irrationnelle alors que d’autres types peuvent s’avérer fondées et vous orienter sur des pistes d’amélioration. Dans la cas de la digitalisation, il s’agit dans la majorité des cas d’une route vers l’inconnu si ce n’est pour vous, au moins pour vos équipes. Vous devez donc bien comprendre l’origine des résistances afin ne serait-ce que d’avoir le discours adéquat ou prendre les mesures appropriées.

Impliquer vos collaborateurs

Les réticences des collaborateurs sont à bien prendre en compte parce que cette transformation va bousculer leurs habitudes et remettre en cause leurs compétences. Certes, ils sont conscients que c’est un passage obligatoire. En effet, ils sont déjà face à l’intrusion des nouvelles technologies tant dans leur sphère professionnelle que leur vie privée. Afin de les aider, les ressources humaines doivent proposer diverses formations pour les conduire à cerner les enjeux de la digitalisation et à appréhender les usages et processus qui s’installeront au sein de l’entreprise.

Si les collaborateurs peuvent prétexter la surcharge de travail, il sera nécessaire de mettre en place des formations e-learning pratiques. Elles évitent les longues formations et à l’aide de MOOC (des cours en ligne), les collaborateurs pourront acquérir les connaissances indispensables. Que ce soit par la numérisation des documents, les lois qui en découlent ou encore les réseaux sociaux, l’apprentissage des nouvelles technologies et de leurs pratiques est une obligation pour le développement de l’entreprise.

Pourquoi mettre son business plan à jour tous les ans ?

Si le business plan est souvent critiqué même lors de la création de l’entreprise, parce qu’il s’avère souvent peu réaliste, il demeure un outil particulièrement utile à tous les stades de l’entreprise. Vous l’avez sûrement rédigé avec minutie et au prix de nombreuses remises en question. Vous avez dépensé beaucoup d’énergie. Cependant, comme de nombreux entrepreneurs, une fois cette phase passée, vous décidez de ne pas le ranger dans un coin de votre ordinateur. S’il devient rapidement obsolète, il peut avec l’actualisation devenir un référentiel et une boussole. Pourquoi mettre son business plan à jour tous les ans ? Explications.

Ne pas perdre la ligne conductrice

Compris entre 20 et 50 pages, il est surtout l’occasion de poser la base de ce qu’est votre business même s’il évoluera probablement avec le temps. Le business plan reste la vitrine de votre future entreprise. Il décrit, entre autres : votre présentation personnelle, la forme juridique, les prestations envisagées, la clientèle ciblée, l’environnement concurrentiel, les moyens matériels, humains, promotionnels ou financiers disponibles et nécessaires ainsi que les chiffres prévisionnels.

Si l’ensemble des chiffres risquent d’évoluer et s’affiner, le business plan demeure un outil primordial pour garder votre ligne de conduite et aller dans un sens qui vous évitera de vous éparpiller dans tous les domaines. Il présente votre projet d’entrepreneur et votre vision long terme. Il peut vous permettre de vous rappeler les raisons qui ont fait le succès de votre entreprise dans les premières années. En outre, il peut vous permettre de comprendre les raisons d’un virage sur le business model et de les analyser à froid. 

A noter que vous pouvez autant confier la réalisation de votre business plan à un expert-comptable que le créer par vous-même. Des logiciels spécifiques édités par les grands noms de la comptabilité française existent si vous souhaitez vous faciliter la tâche. 

Pour mettre à jour vos prévisions

De par sa complexité, le business plan a tendance à être mis de côté par les entrepreneurs dès lors que leur entreprise a démarré. Néanmoins, il convient de rappeler que l’outil vous permet de suivre votre activité et de la comparer à vos prévisions antérieures. 

Le suivi peut prendre la forme d’un tableau de bord avec les éléments de contrôle suivants : mise en œuvre des moyens et des actions prévus, respect des coûts, atteinte du chiffre d’affaires prévisionnel… Pour aller plus loin, il peut vous aider concernant la trésorerie, les amortissements, les financements, les résultats… Le mettre à jour revient donc à l’affiner. En effet, votre expérience terrain vous indique les variables non atteintes et qu’il vous faudra prendre en compte. 

Il est clair que les capacités du business plan, en matière de prévisionnel, ne s’arrêtent pas à la phase préalable de création du projet, et elles demeurent essentielles à l’entreprise quelle que soit sa période de vie. L’outil vous permet d’avoir un temps d’avance et une vision de l’avenir en termes de chiffre d’affaires, bilan et compte de résultats. Cette notion d’anticipation vous permet par exemple de prévoir des adaptations ou d’organiser de nouvelles perspectives de développement pour votre activité. Votre business plan est donc un outil de planification et d’aide à la décision.

En effet, il vous permet de voir si vos prévisions sont justes dans le temps, mais également de faire apparaître s’il y a lieu de nouveaux points sur lesquels vous devrez porter votre vigilance pour l’avenir, et ce en intégrant les évolutions de marché survenues. Nous pouvons citer en exemple l’arrivée d’un nouveau concurrent qui pourrait avoir des répercussions sur le chiffre d’affaires de l’entreprise ou de la digitalisation massive d’un métier.

Votre business plan peut toujours prêt à servir

Il est important de mettre à jour régulièrement le business plan car il peut toujours vous être utile notamment pour vos investisseurs passés mais aussi futurs. La mise à jour régulière de votre business plan peut vous être demandée. Mais surtout elle peut vous servir en cas d’une levée de fonds ou lorsqu’un besoin en financement se fait sentir. Si vos bilans peuvent vous permettre souvent de vous en sortir, ce n’est pas toujours le cas et la mise à jour quelques années plus tard peut se révéler chronophage si vous l’avez laissé de côté depuis des années. Ne vous laissez donc pas surprendre et pensez à vous y pencher régulièrement. 

D’un point de vue plus global, l’ensemble des partenaires de l’entreprise sont assez friands de cet outil et apprécient que vous le leur communiquiez de temps en temps s’ils vous en font la demande. Surtout le business plan peut vous permettre de mettre à plat avec vos associés, voire vous-même, la stratégie de l’entreprise qui peut avoir fortement évolué avec les retours du terrain. Une réunion sur celui-ci peut être l’occasion de rediscuter de certains points et de partager ses convictions sur l’avenir avant d’arriver à une situation de blocage. Votre associé peut par exemple avoir une vision de l’avenir de l’entreprise qui a été modifiée et ne pas vous en parler. De la même manière, cela peut être votre cas.