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Négocier la reprise d’une entreprise

La reprise d’une entreprise est loin d’être une étape aisée. Lors de la reprise d’une entreprise, le dirigeant doit acquérir d’autres qualités qui n’étaient peut-être pas le cœur de ses tâches pour pouvoir déceler les forces et faiblesses de l’entreprise. La reprise d’une entreprise constitue une étape fondamentale pour un dirigeant. Pour garantir son succès, le repreneur doit maîtriser l’art de la négociation. Il doit savoir toucher la corde sensible pour que l’acquéreur puisse revenir sur sa décision. La moindre erreur peut coûter cher quant à la négociation et à l’avenir de l’entreprise. Le respect de ces quelques étapes s’impose.   

Préparer la négociation

La négociation constitue une étape pour le moins délicate dans la vie d’une entreprise, notamment en matière de reprise. Certains dirigeants n’hésitent pas à faire appel à un professionnel en la matière pour apprendre et maîtriser la technique de négociation. L’entrepreneur peut profiter des expériences d’autres professionnels du même secteur en procédant à des échanges. L’intégration d’une association ou d’un groupement de professionnels s’avère bénéfique pour l’entrepreneur. Lors de cette phase de préparation, le reprenant doit établir des arguments solides et éviter de procéder à la reprise sur un coup de tête. Il doit impérativement déterminer la principale raison pour laquelle il décide de reprendre l’entreprise.

La phase de négociation

En principe, les relations entre acheteur et vendeur demeurent très complexes. Chacun d’eux souhaite réaliser une transaction avantageuse. Lors de la négociation, les deux parties doivent s’accorder sur le prix. Il est impossible d’entamer l’opération si elles ne s’entendent pas sur une fourchette de prix. La différence de prix proposée par chacune d’entre elles ne doit pas dépasser les 20 %. À défaut, le processus risque d’échouer. Il faut tenir compte des garanties de bilan. Ces garanties concernent autant l’actif que le passif de l’entreprise. 

Il existe d’ailleurs des clauses de non-concurrence. Ces dispositifs intéressent principalement l’acquéreur. Ces clauses permettent de limiter différents conflits tels que ceux référant à l’emplacement géographique de l’entreprise. L’établissement d’une négociation précise respectant les formalités légales ou administratives s’impose. Cela garantit l’opposabilité des accords conclus entre les deux parties et facilite la résolution du problème en cas de conflit. 

Le protocole d’accord

La négociation doit faire l’objet d’un accord signé. Cette formalité garantit la formalisation des termes et des conditions de cession. Ce protocole doit contenir l’ensemble des éléments concernant la négociation. Aussi, il doit comporter les garanties ainsi que les pièces justificatives y afférentes. Pour que l’effet de la négociation puisse « être opposable à tous », il convient de faire appel à une autorité compétente pour rédiger ou assurer son authenticité. Un juriste, un notaire ou un avocat détient la capacité à assumer cette responsabilité.

Quelques conseils pour assurer le succès de la négociation

Lors de la négociation, l’entrepreneur doit garder l’initiative des débats. Il doit pouvoir imposer ses arguments et faire comprendre leur importance au cédant. En raison de l’importance de la négociation, il faut éviter les échanges téléphoniques ou par mail au profit d’un échange direct. La discrétion et la confidentialité s’imposent. L’entrepreneur ne doit divulguer que le strict minimum nécessaire au cédant. L’assistance d’un conseiller spécialisé s’avère également indispensable pour garantir le succès de la négociation. Il peut fournir des informations utiles et indispensables au processus de négociation.

Et si vous vous lanciez dans l’innovation participative ?

Quand on évoque le fait de sortir des sentiers battus, on imagine souvent un nouvel objectif donné par la direction. Celui-ci bouleversera toutes les habitudes et toutes les procédures. Pourtant, celui-ci peut être suggéré par les parties prenantes à l’entreprise et notamment des salariés.

L’innovation participative, qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit d’une démarche de management structurée. Elle a pour objectif d’inciter les collaborateurs quelle que soit leur fonction ou position au sein de l’entreprise, à émettre des idées. Elle se poursuit avec une mise en œuvre. A l’origine prévue pour l’ensemble du personnel afin d’apporter un nouvel élan, elle ne lui est plus aujourd’hui seulement réservée. Elle peut aussi bien inclure les fournisseurs, les clients/partenaires, que des contributeurs externes.

Elle a pour but principal de créer de la valeur ajoutée et d’améliorer l’organisation de l’entreprise. De même, elle peut aussi avoir d’autres rôles comme celui de recueillir des idées qui vous feront sortir des sentiers battus.

Si on peut penser que cette démarche est dédiée aux grandes entreprises de par la présence d’un personnel en grand nombre ou de moyens financiers, force est de constater que de nombreuses petites entreprises ont adopté cette démarche dès leur lancement. Et pour cause, celles-ci ont l’avantage d’être souvent plus flexibles et agiles. Elles sont contraintes d’innover et de s’améliorer continuellement pour rester compétitives.

Une démarche qui implique une remise en question

L’innovation participative nécessite une capacité à se remettre en question et de changer de paradigme mais aussi le fait d’intégrer que la direction n’est pas à l’origine de toutes les bonnes idées. Celui-ci part souvent du principe que ce sont ceux qui font qui savent. Ils demandent une certaine modestie de la part de l’encadrement et une connaissance du potentiel des collaborateurs.

Pour qu’elle fonctionne, vous devrez être capable de bouleverser vos conceptions et de soutenir une démarche avec des idées qui ne sont évidemment pas les vôtres et d’accepter de ne pas avoir été à l’origine de l’idée et de sa réussite.

Vous devrez également être en mesure d’avoir une ouverture d’esprit, d’écouter les idées, de remettre en cause les préjugés ou idées préconçues et surtout de ne jamais être un frein parce que vous n’êtes pas à l’origine de l’idée. Elle implique donc de savoir exprimer sa reconnaissance envers celui qui en a été le créateur.

Les contributeurs dans l’innovation participative

Contrairement à ce que beaucoup pensent les contributeurs ne sont pas uniquement des personnes que l’on a désignées. Il existe un premier cercle. Il faut pas l’ occulter. Celui-ci englobe les proches et les personnes directement impliquées dans l’entreprise comme la famille et les amis, les investisseurs ainsi que les salariés de l’entreprise.

Le deuxième cercle est généralement constitué des clients/partenaires et fournisseurs qui peuvent être impliqués dans la démarche. Toutefois, d’autres types de contributeurs sont souvent parties prenantes comme les lecteurs de votre blog, les fans de votre marque sur les réseaux sociaux voire des prospects qui peuvent vouloir s’associer à cette démarche.

Pourquoi la mettre en place ?

Déjà parce que comme le disait Françoise Aubry : « c’est celui qui fait qui sait ». Vos salariés rencontrent naturellement des difficultés et problèmes dans l’exécution de leur mission qu’ils peuvent facilement identifier. Ils sont souvent dans ce cadre directement confrontés à des problématiques auxquelles vous n’avez pas pensé ou avoir des retours que vous n’avez pas.

Que l’on parle de salariés qui sont dans la production ou de commerciaux, ils ont donc accès à des informations qui ne remontent pas forcément et dont vous n’avez pas la moindre idée. Si on parle des fournisseurs, ils peuvent, par exemple, connaître les moyens d’optimiser vos coûts.

Les clients sont également au fait des dernières innovations de ce que fait votre concurrence. Ils connaissent les points forts et faibles de votre offre. Ils peuvent largement vous orienter à plusieurs niveaux que l’on parle de développement de fonctionnalités complémentaires, de nouvelles solutions ou encore de problématiques qu’ils rencontrent.

Ce n’est bien entendu pas la seule raison d’y faire appel puisque la mise en place de cette démarche permet d’impliquer davantage l’auteur de l’idée qui aura tendance à se l’approprier. On comprendra bien que les salariés peuvent y trouver une source de motivation et les clients une source de fierté voire de fidélisation.

L’Innovation Participative comme enjeu sociétal

Cette démarche entre globalement dans une conception de la société un peu différente de celle d’autrefois. Si hier, on saluait le génie de Steve Jobs et sa vision du futur, il faut bien constater que la société s’est transformée. Aujourd’hui, on considère davantage que le savoir n’est pas concentré dans une seule personne. De plus, on pense que les dirigeants n’ont pas la science infuse.

Il est enfin établi dans les consciences que les collaborateurs peuvent apporter bien plus qu’une simple exécution des tâches. En fait, ils contribuent à la réussite de la société.

Globalement, l’innovation participative concourt à transformer l’organisation des entreprises où les hard skills étaient les seules compétences reconnues. Elle fait de plus en plus place aux softs skills.

L’innovation participative provoquée

On pense souvent qu’il suffit de mettre une boîte à idées ou un intranet pour que les idées viennent spontanément. Si leur mise en place peut effectivement provoquer un bouillonnement d’émissions d’idées dans les premiers temps, il reste qu’elles auront vite tendance à s’amenuiser au fil du temps si vous ne faites pas vivre votre démarche. Souvent, il est nécessaire de susciter l’émission d’idées. Cela implique une réelle volonté des parties prenantes de s’impliquer dans la démarche. Pour cela, la démarche doit être encouragée par la direction que ce soit au travers de sa communication ou encore dans sa prise en compte dans politique RH.
L’émission provoquée d’idée demande une certaine méthodologie et quelques outils si vous souhaitez qu’elles fonctionnent. Il s’agit en effet de convaincre ceux qui participent à phosphorer, réfléchir voire trouver des solutions et les mettre en application. Or, ce ne sont pas forcément les tâches pour lesquelles vous les avez recrutés ou qu’ils n’ont pas de véritable intérêt à le faire. Tout comme un brainstorming est histoire de méthodologie, l’innovation participative provoquée demande donc un certain savoir-faire.

Changer de cadre mental

Les deux dernières années ont bouleversé les habitudes de nombreuses entreprises. Elles ont mis les salariés en alerte par la peur par exemple de perdre leur emploi et de voir leur entreprise mettre la clef sous la porte. Ils ont donc dû mettre au panier le cadre de leur routine et s’armer d’audace. Ils ont eu l’occasion de transmettre leurs idées pour aider l’entreprise à sortir de l’impasse. Puis, Ils se sont projetés vers l’avenir. Par ailleurs, ils ont essayé de rendre possible ce qui apparaissait impossible donc il a fallu que la solidarité joue à plein et l’innovation participative la joue son rôle. 

Dans votre entreprise, que pensent donc les cadres des fêtes de fin d’année ?

Les arbres de noël nous rappellent à chaque instant la période des fêtes de fin d’année avec son traîneau de jouets professionnels. Ainsi, les départs en congés, les fermetures ou non, les cadeaux des salariés, les primes, les cartes de vœux et bien sûr le bouclage des dossiers qui ne peuvent attendre !

QAPA, la solution digitale Adecco, a interrogé 1 004 personnes afin de savoir si les mœurs avaient changé depuis 2020. Une enquête qui montre que l’engouement pour les célébrations de Noël est toujours d’actualité dans les entreprises. Cette année, 66 % décorent leur entreprise contre 41 % en 2020. Mais si 61 % pensaient en 2020 qu’il est un peu hypocrite de fêter Noël avec ses collègues, ils sont 59 % dans ce cas en 2022, ce qui est une donnée non négligeable comme celles qui nous permettent de constater l’évolution : 38 % vont s’offrir des cadeaux (21 % en 2020), 23 % prendront un pot ou un apéro avec leurs collègues (9 % en 2020), et pour les personnes en distanciel, 14 % organiseront une visio spéciale Noël (contre 11 % en 2020).

Les sentiments ne sont plus les mêmes

Mais ce qui est plus intéressant, c’est la réponse à la question à la question « Pensez-vous que ce soit important de maintenir ce type d’évènement festif malgré la situation actuelle et le risque d’une nouvelle vague de la covid-19 ? »

 30 % des Français répondent « oui » alors qu’ils étaient seulement 4 % en 2020. 24 % n’ont pas d’avis sur ce point. 46 % pensent qu’il faut arrêter, soit beaucoup moins qu’en 2020 (79 %).

En entreprise ?

Une grande majorité des Français estime que célébrer Noël sur leur lieu de travail n’est pas un rituel. En effet, 59 % trouvent cela « très hypocrite » (61 % en 2020) et 46 % que c’est juste « un moment peu agréable à passer » (58 % en 2020). Cependant, d’autres y trouvent des aspects positifs. 38 % veulent conserver cette tradition (33 % en 2020), 31 % estiment que cela est bon pour le moral et 16 % que cela renforce l’esprit d’équipe.

Pour 30 % des cadres interrogés associent Noël à une source de … stress.

Mais quelles en sont les raisons ?

Les fêtes de fin d’année sont associées à une période de rush pour boucler les dossiers (50 % des cadres). Certaines entreprises ferment et cette fermeture implique de ne pas laisser des dossiers qui devraient valoir aux cadres de rencontrer des difficultés dès leur retour ou dès le début de l’année car certaines échéances ont des dates impératives.

Fermeture imposée ?

La fermeture imposée par des entreprises pendant les fêtes de fin d’année concerne une minorité non-négligeable des cadres interrogés (40 %). Parmi eux, 21 % travaillent au sein d’une entreprise qui fermera ses portes entre Noël et le jour de l’an et 19 % se verront imposer quelques jours de fermeture (comme par exemple les 24 et le 31 décembre). Les fermetures en fin d’année sont également plus nombreuses dans les entreprises comptant entre 50 à 499 salariés (51 % à 48 %). C’est en revanche dans les entreprises les plus grandes que les fermetures sont les moins nombreuses car les effectifs permettent de dispatcher les absences selon les services.

Et pourtant la fermeture des entreprises pendant les fêtes d’année est fortement plébiscitée par les cadres.

Les fêtes de fin d’année, l’occasion d’organiser des moments conviviaux

L’ambiance des fêtes de fin d’année s’impose dans les entreprises par les habitudes qui permettent de tisser un lien et au fond la trêve de noël serait dans l’esprit de créer un moment détaché des pressions habituelles et empreint de solidarité et de bienveillance.

Les événements sont multiples et s’adaptent en général à la taille de l’entreprise : événement festif comme un goûter ou un cocktail (47 %) ; arbre de Noël pour les enfants des collaborateurs et animations événementielles (42 %), remise de chèques cadeaux (42 % également).

80 % des cadres interrogés déclarent avoir au sein de leur entreprise au moins un événement organisé par leur Direction à l’occasion des fêtes de fin d’année, c’est dire l’importance de cette période.

Et les cadres milléniaux ?

Les cadres de moins de 35 ans se distinguent nettement de leurs aînés. Ils sont systématiquement plus nombreux que la moyenne à organiser des moments de convivialité au travail (37 % contre 29 % chez leurs collègues de 50 ans et plus), à proposer des sorties en soirée (33 % vs 23 %), ou encore à procéder à l’échange de cadeaux (32 % contre 10 %). C’est d’ailleurs sur ce type d’initiative que l’écart générationnel est le plus marqué (22 points). Ils sont enfin et également les plus nombreux à organiser des concours du plus beau ou ridicule pull de Noël (13 % vs 4 %).

Un tiers des cadres interrogés (33 %) organise avec leurs collègues un moment de convivialité au sein du bureau (petit-déjeuner, repas, goûter). Ils sont un peu moins nombreux, (un peu plus d’un quart) à proposer un moment de convivialité en soirée à l’extérieur du bureau que ce soit dans un restaurant, un bar, etc. (27 %).

Les habitudes de fêtes de fin d’année rencontrent l’adhésion des cadres mais aussi de l’ensemble des salariés car la symbolique de noël et des fêtes de fin d’année dans les familles influencent les comportements en entreprise.

Dissolution de l’entreprise individuelle : comment faire ?

La dissolution de l’entreprise individuelle n’est pas complexe mais elle demande de connaître les processus pour conduire sans obstacles ce moment particulier. Les raisons qui amènent les dirigeants à dissoudre leur entreprise peuvent être nombreuses. Dans tous les cas, ils doivent se conformer aux dispositions légales. Pour faire simple, le dirigeant doit suivre quelques formalités pour dissoudre son entreprise individuelle, il doit également payer ses dernières cotisations sociales et les autres charges liées à la cession.

Une déclaration de radiation au CFE

Le propriétaire de l’entreprise doit effectuer une déclaration de radiation au CFE (Centre de formalité des entreprises). La date de cessation d’activité doit être mentionnée dans cette déclaration. Vous avez un mois à la suite de cette date pour déposer la déclaration. Si votre entreprise n’a existé que pendant 12 mois ou moins, vous devez suivre le formulaire cerfa n°12383*02. Mais si votre activité a dépassé les 12 mois, suivez le formulaire cerfa n°11932. Le CFE se chargera par la suite d’informer l’administration des impôts et les caisses sociales. Cependant, envoyez tout de même des courriers aux caisses et aux impôts pour les informer de la clôture de votre compte.

Une déclaration à l’administration fiscale

Une entreprise individuelle a un délai de 60 jours pour informer l’administration fiscale de la cessation de son activité. Le dirigeant devra informer des derniers bénéfices de son entreprise, à savoir les bénéfices qu’il n’a pas encore déclarés pendant la dernière déclaration d’impôt. Vous avez généralement 45 jours pour rassembler les dossiers suivants : une déclaration des résultats de l’entreprise, un résumé du compte de résultats et une déclaration du chiffre d’affaires pendant la dernière période d’activité. Vous devrez également déclarer votre solde du compte de TVA. Pour faire le calcul, vous devrez soustraire le montant de la TVA collectée aux clients avec le montant de la TVA déductible.

Vous aurez 30 jours pour effectuer la déclaration si vous êtes une entreprise du régime réel normal, mais si vous êtes une entreprise du régime réel simplifié, vous possédez 60 jours pour établir la déclaration. Votre déclaration vous permet de vous débarrasser des cotisations foncières des entreprises à partir du moment où vous avez déclaré votre cessation. Une demande de remboursement peut se faire dans le service des impôts appelé « service d’assiettes ».

Une déclaration aux organismes sociaux

Une déclaration au RSI est indispensable pendant les 30 jours qui suivent la cession d’activité. Le RSI effectuera à son tour la radiation de votre société. Vous aurez par la suite un délai de 90 jours à partir de la date de cessation pour livrer votre compte de revenus pendant l’année de cessation et l’année précédente. À partir de ces revenus, la RSI compte les cotisations que vous devrez payer. Vous devrez également effectuer la radiation du régime d’assurance vieillesse au RSI ou dans les caisses d’assurance vieillesse si vous effectuez une profession libérale. Vous devrez effectuer une cotisation prévisionnelle. Si vous êtes un commerçant ou un artisan, la cotisation est calculée à partir du dernier jour du trimestre de votre date de cessation, et va être régularisée par la suite. Pour les professions libérales, la cotisation est calculée jusqu’au dernier jour du trimestre après la date de cessation.

Bien gérer la relation avec votre banquier

Beaucoup de personnes croient que la banque représente un ennemi un peu rigide et qu’une relation de rapport de force est obligatoirement nécessaire. Ébranlée par la crise, l’image de la banque auprès des professionnels a souffert. Pourtant le banquier reste un interlocuteur de premier plan dans la vie de l’entreprise. Alors mieux vaut connaître quatre règles de base pour que celui qui pourrait bien être votre meilleur allié ne soit pas un frein aux projets de votre société. Afin de mettre toutes les chances de votre côté, pour faire de votre banquier un vrai allié de votre entreprise, il suffit de suivre quelques règles simples.

Ne pas tout miser sur la relation avec votre interlocuteur

Votre banquier, même si vous pouvez le traiter amicalement, n’est pas votre meilleur ami. S’il est essentiel d’entretenir des rapports cordiaux avec lui, il est impératif de ne pas tout miser sur cet aspect, déjà parce qu’il n’est pas rare que le conseiller change. Autre aspect, une bonne relation peut vous permettre de négocier certains détails commerciaux avec votre banque mais pas beaucoup plus. En effet, dans le cas d’une demande de financement, le banquier à qui vous présentez votre projet n’a généralement aucun pouvoir de décision. C’est le plus souvent une commission qui statuera sur votre demande. Il est donc beaucoup plus important de présenter un dossier clair, complet et argumenté qui donnera à la banque l’envie de répondre favorablement à votre demande, que de passer votre temps à sympathiser avec votre banquier.

Préparer un dossier de financement complet et de qualité

Toute demande de financement est assortie d’un dossier dont la teneur varie en fonction de l’objet de la demande. Pour une création ou une reprise d’entreprise, il convient de se présenter (quel est mon parcours, mon patrimoine, mon « train de vie ») et de présenter un business plan détaillé. Point incontournable : la présentation du projet à des tiers, qui en valideront le contenu et la clarté. L’idéal est de consulter des spécialistes de la création/reprise d’entreprise tels que les conseillers en CCI, les experts-comptables,… Dans le cas de demande de financement pour des investissements ou de la trésorerie, la forme de la présentation et le dossier présentant le contexte ne doivent pas non plus être négligées. Ce sont elles qui détermineront la réponse donnée par la banque.

Ne pas ignorer les pratiques bancaires

Deux points sont incontournables :

  • la durée d’amortissement des biens financés, qui doit être inférieure à la durée totale du prêt

Il est indispensable de maîtriser ces deux points et de les comprendre lorsqu’on entame une négociation avec son banquier. Si ces deux principes ne sont pas respectés, vos chances de succès sont nulles donc autant ne pas faire de demande.

Se renseigner sur les délais d’instruction

Les délais d’étude du dossier varient en fonction du montant emprunté et peuvent être plus ou moins longs. Selon les montants sollicités, le dossier peut être étudié par une délégation départementale, régionale voire nationale. Inutile donc d’appeler votre banquier tous les jours ! A défaut, vous pourriez vite le braquer contre vous.

Informer régulièrement votre banquier

Ce n’est pas le jour où vous aurez besoin d’un financement que vous devrez aller voir votre banquier. Il doit dans l’idéal comprendre le fonctionnement de votre activité afin de pouvoir vous épauler, vous conseiller sur d’éventuels placements ou sur des solutions utiles. Informer votre banquier régulièrement vous permet d’anticiper les difficultés voire de mettre en place avant elles des solutions. Ce n’est pas quand vous n’allez plus avoir de trésorerie que vous pourrez négocier une autorisation de découvert par exemple.

Que ce soit pour financer une création ou une reprise d’entreprise, un investissement ou de la trésorerie, votre banquier peut être un allié de taille. Alors visez juste, sachez ce que vous pouvez légitimement obtenir et argumenter votre demande. Ce sont les clés de succès simples mais efficaces d’une relation réussie avec son banquier.

Le concours Lépine et les créateurs d’innovations, success story

Depuis plus de 120 ans, fondé en 1901 par le Préfet de Police Louis Lépine, le concours n’a cessé d’accueillir les innovations. Du lave-vaisselle aux lentilles de contact, ces inventions primées font aujourd’hui partie de notre vie quotidienne. En 2022, ce n’est pas moins de 358 innovations qui ont été présentées avec souvent des objets de la vie quotidienne qui feront de nombreuses success story.

Ainsi, le site dans la présentation du concours Lépine souligne les caractéristiques de ce concours :

« Chaque Inventeur est d’abord un entrepreneur qui se lance dans un projet, celui de créer puis de développer le fruit de ses idées et de ses recherches. Derrière une invention présentée se cachent une histoire et un parcours humain totalement uniques.

Par ailleurs, il faut savoir que certaines inventions sont nées d’une problématique rencontrée en famille, entre amis ou dans un contexte bien particulier, mais chacune d’entre elles est utile car elle offre une réponse à un besoin. Le Concours Lépine est une aventure humaine, dans laquelle les Inventeurs participants prennent place chaque année. Mais il constitue aussi et surtout un tremplin dans le développement d’un projet ».

1901 – Les mouchoirs hygiéniques

La première invention récompensée au concours Lépine est à portée de main… depuis 115 ans ! Ainsi, avec ses mouchoirs hygiéniques jetables, monsieur Bleton a changé les habitudes de millions de gens et remis les mouchoirs aux grandes occasions. Cependant, Il faut dire que la machine à laver n’existait pas et qu’il fallait les sécher. Aujourd’hui, le mouchoir en papier, défendu pour ses avantages hygiéniques, a totalement éclipsé son équivalent en tissu, malgré son impact environnemental.

1903 – La lampe torche

En 1898, l’Américain Conrad Hubert met au point un premier modèle de lampe de poche. Mais les piles ont peu de puissance et la lumière est peu intense. Or, MM. Henry et Lenud crée une lampe de poche avec un éclairage plus puissant en 1903, qu’ils nomment « la dix mille éclairs ».

1919 – Le stylo à bille

On écrivait seulement au stylo-plume. Enfin, en 1919, M. Pasquis est primé au concours Lépine et propose une idée révolutionnaire : une petite bille à la pointe du stylo permet d’étaler l’encre sur le papier. L’idée est améliorée jusqu’en 1950, lorsque Marcel Bich lance un stylo à bille devenu célèbre : le Bic.

1921 – Le fer à repasser

Constantin Caroni présente le tout premier fer à repasser fonctionnant à la vapeur et déjà même équipé d’un thermostat. Avant son invention, on mouillait un tissu appelé pattemouille, puis on chauffait le fer sur une plaque avant de repasser. En fait, un travail fastidieux qui demandait un travail à temps plein. Il est primé au concours, mais jugé par les industriels dangereux. Les fers à vapeur seront commercialisés une vingtaine d’années plus tard.

1923 – L’aspirateur

La création de l’aspirateur date de 1901 et a connu de multiples rebondissements. Mais la machine est alors extrêmement encombrante et fonctionne à l’essence. Puis, une version manuelle est présentée au Lépine, en 1907 : le Birum, une sorte de seringue à pompe à main géante. Ainsi, les comptoirs Madeleine proposent l’aspirateur électrique, en 1923 . En 1945, l’aspirateur Tornado remporte le concours Lépine. C’est la première fois qu’un aspirateur balai est présenté, c’est-à-dire que le moteur et le sac sont sur le tube d’aspiration.

1930 – La tondeuse à gazon

Avant 1830, on coupe l’herbe à l’aide d’une faux. Un Britannique invente ensuite la première tondeuse. Elle est manuelle : il faut la pousser pour faire tourner un rouleau équipé d’une lame coupante. De nombreux modèles de tondeuses, électriques cette fois, voient le jour, dont celle de M. Poulain.

1931 – Le presse-purée

Jean Mantelet l’emporte avec son  » moulin à légumes « , créé après que sa femme lui a servi une purée pleine de morceaux. Son moulin est un appareil rotatif pourvu d’un tamis et capable de passer indifféremment tous les légumes. Il est l’une des plus grandes réussites du concours Lépine : vendu alors 15 francs, il en vend plus de 2 millions d’exemplaires entre 1932 et 1935.

1948 – Les lentilles de contact

L’inventeur Rouvereau remporte, en 1948, le concours avec ses verres de contact correcteurs. Une idée qui va révolutionner le quotidien de millions de personnes jusque-là obligées de porter des lunettes.

1953 – La cocotte-minute

Georges Lavergne décroche le concours avec son autocuiseur Mélanie, appelé cocotte-minute. Sa fermeture spécifique permettant une cuisson plus hygiénique, plus rapide et plus sûre que les marmites traditionnelles.

1956 – Le 1 000 Bornes

En 1947, Edmond Dujardin invente le jeu L’Autoroute, inspiré par son travail dans une auto-école. 10 ans plus tard, il est primé pour un autre jeu, celui des 1 000 Bornes. Edmond Dujardin présente son jeu familial, En 1956. Le but est simple : être le premier à atteindre les 1 000 km. Aujourd’hui encore, il s’en vend plusieurs centaines de milliers par an dans le monde. Il est décliné en applications et en jeux-vidéos.

1983 – L’aspivenin

André Emerit est primé en 1983 pour son système simple d’aspiration du venin. Il lance son entreprise dans la foulée, Aspivenin. C’est une pompe à vide sur laquelle on peut adapter des ventouses de plusieurs formats. L’Aspivenin est conseillé pour des piqûres d’insectes, piqûres de guêpes, frelons, abeilles ou autres insectes.

1998 – Le fauteuil roulant électrique

Une révolution pour les personnes porteuses d’un handicap moteur. L’inventeur Jean-Marie Mocquot remporte le premier prix du Concours Lépine en 1998 pour son fauteuil électrique roulant qui favorise la mobilité des personnes en situation de handicap moteur. Il leur donne également la possibilité de s’installer facilement dans une voiture sans quitter son fauteuil.

2016 – Application web pour protocoles diabétiques

Benoît Mirambeau, un directeur de supermarché de 48 ans, dont la mère souffre depuis des années du diabète, va mettre au point une application pour protocoles diabétiques. Son invention remporte le prix du président de la République en 2016. Elle permet de suivre de manière plus fiable leur traitement en transcrivant son protocole de soin dans le logiciel. Lorsque le malade mesure son taux de glycémie, le logiciel lui indique exactement quelle dose d’insuline il doit s’injecter. 

Définir son discours de marque

Composante incontournable de l’identité d’une marque, le discours associé joue un rôle essentiel pour donner du sens et créer du lien. Même si certains considèrent encore que cela n’a pas plus d’intérêt que cela, les études démontrent l’impact de la vision, du sens et des valeurs sur la performance des entreprises. Voici quelques conseils utiles pour définir un discours de marque fort et pérenne…

1. Cohérence et compréhension

Un bon discours de marque doit véhiculer le positionnement et les valeurs de l’entreprise. Il exprime un savoir-faire, une expertise, un engagement (…) et met l’accent sur la valeur ajoutée d’un concept, ce qui le rend unique. Les décisions ne doivent jamais aller à l’encontre de ses valeurs, ne serait-ce que pour des soucis de communication alors formaliser le discours en ce sens est loin d’être superflu.

Conseil : utilisez des mots simples, clairs et évocateurs. N’hésitez pas à formuler et reformuler votre discours en substituant des mots par des synonymes : faites danser les mots ! N’oubliez pas que les messages sont si nombreux que vous devez éviter d’être noyé par ceux de vos concurrents entre autres !

2. Définir un style rédactionnel

Sur la forme, le langage employé peut renforcer l’identité et la crédibilité d’une marque : soignez l’orthographe et les tournures de phrases ; définissez un style rédactionnel facilement identifiable ou encore privilégiez un ton particulier qui ne laissera pas indifférent. Dans l’idéal, on doit pouvoir reconnaître votre marque même sans qu’elle soit citée.

Exemple : la marque Oasis cartonne avec son style fun et décalé, ses jeux de mots et ses personnages attachants.

3. Transformer un discours technique en avantages clients

Le consommateur d’aujourd’hui souhaite combler des désirs et vivre des expériences. Le discours doit donc combiner à la fois des éléments rationnels et émotionnels renforçant la dimension symbolique et l’imaginaire associé à la marque. C’est d’ailleurs une des bases quand vous vous adressez à votre prospect. On est davantage touché par des avantages que par des fonctionnalités.

Exemple d’un langage technique : « Chaque portion d’Activia de Danone contient plus d’un milliard de bonnes bactéries actives BL, ou bifidobactéries, appelées Bifidobacterium lactis DN -173-010 ». Transformé en bénéfice client : « un yaourt délicieux et nutritif aidant à améliorer le confort digestif. »

Conseil : changez de posture en vous mettant à la place de vos clients, quels sont leurs désirs ? Quelles expériences souhaitent-ils vivre en utilisant vos produits ? Puis transformez les caractéristiques techniques de votre produit (ou service) en bénéfices clients.

4. Raconter une histoire

La communication narrative (ou « storytelling » : l’art de raconter une histoire) permet de mieux capter l’attention, susciter l’attachement à la marque et emporter l’adhésion de vos clients. Elle n’est donc pas à négliger. Il peut s’agir d’une histoire qui commence souvent par les fondements de l’entreprise. Les journalistes le savent bien. C’est pourquoi ils excellent dans l’art du titre et du chapô.

Conseil : n’hésitez pas à vous faire accompagner par un expert en stratégie de marque et en storytelling pour l’élaboration de votre discours.

3 raisons d’être cohérent(e) dans vos outils marketing

Souvent seul(e) à développer une activité, l’entrepreneur(e) possède rarement un budget de communication conséquent. Ce n’est pas parce que vous n’avez que peu de moyens et que vous devez faire les choses par vous-même que votre marketing ne doit pas être cohérent. Il est utile d’avoir des outils marketing mais comment faire avec zéro (ou très peu) de finances ?

Il faut déjà vous rappeler que votre premier outil marketing, c’est VOUS ! Alors la question est simple : comment rester en cohérence avec vous-même ? Quoi que vous fassiez, que ce soit une carte de visite, une plaquette, un flyer, un site web, une affiche, un e-mail, une enseigne, participer à un salon, à un club d’entrepreneurs, à des réseaux sociaux… Le maître mot doit rester la COHÉRENCE ! Pourquoi ?

1/ Pour faire reconnaître votre la légitimité et l’authenticité

Si vous produisez des outils marketing/communication qui vous ressemblent, vos interlocuteurs seront rassurés de constater que votre discours est authentique et légitime. Surtout que bien souvent ce qui fait la différence c’est le relationnel. Pour que votre prospect devienne votre client, il doit reconnaître que c’est VOUS. (Je vous rappelle que votre premier outil de communication, c’est VOUS). Comme vous avez un message cohérent avec vous-même, que vous savez que votre offre répond à un besoin bien spécifique, que vous répétez ce message plusieurs fois auprès des personnes concernées, alors vos prospects sauront que c’est VOUS qui proposez la solution qu’ils recherchent.  Capitalisez donc sur vos acquis. Déclinez de manière cohérente les actions déjà mises en place afin de construire votre notoriété de façon à être immédiatement reconnu.

2/ Pour optimiser votre rentabilité.

Vous n’avez pas de budget (ou en tous cas, très peu). Il n’est pas donc utile de réinventer la roue à chaque fois. Pour rentabiliser chacun de vos investissements, pensez à décliner les éléments principaux…

a. Votre nom

Si vous n’avez pas de nom pour votre entreprise, cela peut ne pas être un problème. En fonction de votre activité vous pouvez utiliser votre nom personnel. C’est à vous de décider. Cela fait partie de votre stratégie.)

Par contre, même si vous avez un nom d’entreprise, indiquez toujours votre nom personnel dans vos actions de communication (et surtout, n’oubliez pas votre n° de téléphone et votre adresse e-mail !). Rappelez-vous que votre premier outil de communication, c’est VOUS. Votre interlocuteur a besoin de savoir À QUI il s’adresse. Il a besoin de savoir qu’il y a une vraie personne qui s’intéresse à lui/elle.

b. Votre logo

Si vous n’en avez pas, réfléchissez-y… ce n’est pas toujours utile, surtout si vous capitalisez sur votre nom personnel. Mais un signe de reconnaissance visuelle reste très important pour être identifié rapidement. Dans le cas où vous en avez un, utilisez toujours le même. Il est important que tous les Gaspard et Laetitia qui vous lisent sachent que c’est bien VOUS.

c. Votre carte de visite

 Vous n’y couperez pas. C’est votre tout premier outil de communication indispensable. C’est une extension de vous-même. Vos interlocuteurs, vos contacts, ont besoin de savoir comment vous recontacter… Cette carte de visite doit également être en cohérence avec vous. Même si elle n’est pas définitive, même si vous avez encore des ajustements à faire sur votre logo… Allez-y. N’attendez pas de tout avoir. Agissez… Surtout qu’il existe des solutions rapides et très peu onéreuses pour se faire faire des cartes de visite… quelquefois même gratuitement… Si vous n’en connaissez pas, pensez à faire une recherche sur le web !

d. Votre « univers visuel »

Il peut être très simple avec une typo : il s’agit de la police de caractère que vous utilisez sur tous vos outils de communication, cohérente graphiquement avec votre logo. Vous pouvez utiliser une ou plusieurs couleurs : évitez d’en utiliser plus que 2 ou 3 maximum.

Si vous pouvez créer un visuel générique : il s’agit d’un visuel, une illustration, une « ambiance visuelle » que vous utilisez régulièrement dans tous vos outils marketing. Avec ces 3 ingrédients, qui sont bien entendu en cohérence avec VOUS, avec le service que vous offrez et avec votre cible, vous n’avez plus qu’à décliner vos différentes actions marketing.

Pourquoi est-ce que je vous parle de communication cohérente ? Tout simplement parce que c’est souvent la porte d’entrée à une réflexion marketing… C’est la partie visible de l’iceberg. Or pour que cette communication ait un sens et soit efficace, elle a besoin d’être bien ancrée dans une réflexion marketing plus approfondie qui se fait par étapes successives.

Des éléments qui peuvent vous donner une nouvelle direction

Une fois votre bilan fait, rien ne vous empêche de réfléchir sur certains grands items qui ont souvent une influence directe sur vos choix stratégiques et qui peuvent largement vous orienter vers de nouvelle direction et nouvelles opportunités.

Prendre en compte les évolutions technologiques

Peu importe que l’évolution soit technologique ou technique, vous devez absolument les scruter si vous ne souhaitez pas devenir rapidement obsolète. Ce n’est pas quand une innovation est présente chez vos concurrents que vous devez les adopter car la mise en place prend un certain temps et les premiers arrivants sont souvent ceux qui dominent le marché par la suite. Les exemples d’entreprises qui n’ont pas su s’adapter au virage numérique ou d’internet sont légion.

Même s’il est plus aisé de s’adapter une fois toutes les bonnes pratiques reconnues, force est de constater que vos clients risquent vite de se désintéresser de votre offre le temps que vous l’implantiez. Il vous faut donc surveiller celles-ci, surtout celles dont tout le monde parle, et réfléchir aux possibilités d’adaptations dans votre secteur. Ce n’est pas parce qu’une innovation est à la mode qu’elle va le rester, donc n’hésitez pas à vous interroger sur la plus-value qu’elle apporte à vos clients ou à vos process en interne.

Vérifier les usages des clients

Ce n’est pas parce que vos clients restent malgré le fait que votre offre ne soit plus adaptée qu’ils vont rester éternellement. Elle doit suivre leurs usages pour ne pas se retrouver totalement dépassée. Pour cela, rien ne vous empêche de demander à vos commerciaux leur opinion via un sondage ou une enquête. Il s’agit souvent de privilégier une approche qualitative et notamment de les interroger sur ce qu’ils ont pu voir d’intéressant dans la concurrence. Les questions ouvertes sur l’amélioration de service ou produit peuvent avoir dans ce cadre un intérêt tout particulier.

Il faut notamment vous intéresser aux technologies qu’ils utilisent par ailleurs et qui peuvent être pertinentes tant du point de vue de votre communication que de l’utilisation de votre produit ou service. Il s’agira parfois d’implémenter certaines fonctionnalités utiles voire de créer un service complémentaire qui plaira à votre client et qui pourrait vous offrir des opportunités. A noter qu’il peut être judicieux de consulter vos clients sur vos futures améliorations car ils peuvent non seulement vous aider à vous améliorer mais ce sont eux qui recommanderont sûrement votre offre auprès de leurs pairs et donc de vos clients.

Faire attention aux modifications de lois et règlements

Celles-ci peuvent être fatales à votre entreprise voire vous faire encourir des sanctions parfois lourdes alors autant les prendre en compte. Il s’agit autant d’être au courant des lois et règlements qui paraissent que de surveiller la législation européenne notamment si vous êtes à la recherche de nouvelles opportunités. Dans un monde du numérique, l’observation des lois concernant la RGPD n’est par exemple pas superflue et vous permettra de respecter le cadre légal. Certes, il reste difficile de suivre toutes les nouvelles lois tellement la profusion est dense mais vous pouvez vous rapprocher de votre corps de métier ou de votre expert-comptable pour vérifier que vous êtes à jour.

Se protéger contre la cybercriminalité

Aujourd’hui bien plus qu’autrefois, la sécurité sur internet est mise à rude épreuve. Si beaucoup d’entreprises ont réussi à se mettre à la page d’internet, la sécurité informatique joue un rôle particulièrement important. L’innovation en la matière est constante même s’il suffit la plupart du temps d’avoir de bonnes pratiques pour éviter de vous mettre en danger. Elle est cependant devenue essentielle notamment à cause des pratiques de Fishing/Hameçonnage, Hacking, menaces pesant sur les données, immobilisation de site internet…

Pour ne pas avoir des sueurs froides, il s’agit donc de vous protéger le plus rapidement possible et de vérifier que vous êtes bien à la page même si elle est parfois très difficile à contrer. 

Êtes-vous prêts à manager une rentrée compliquée ?

La rentrée ne se prête pas toujours à la joie et à l’optimisme. Paperasse et dossiers : c’est souvent ce qui attend le manager à chaque rentrée. Et lorsque les collaborateurs ne sont pas encore prêts à travailler, c’est au dirigeant que revient la lourde tâche de gérer l’humeur du personnel. Dans un environnement professionnel, il faut savoir faire des compromis, et c’est toujours au manager de montrer l’exemple. Il n’est pas évident de rétablir l’ambiance au travail après quelques semaines de break, il faut l’admettre. Si vous n’avez pas d’idées pour mieux gérer votre rentrée, voici quelques conseils pour manager une rentrée compliquée.

Représenter personnellement l’attitude à adopter 

Le manager est le miroir dans lequel ses collaborateurs se reflètent. Sachez que votre entourage interprète vos attitudes et comportements dans les moments difficiles. Votre mine déconfite, votre regard hagard, vos soupirs ou même votre allure affaissée sont autant des signes qui génèrent une forte inquiétude chez les autres. Vous devez donc leur montrer par votre attitude que vous êtes prêt. Pour ce faire, adoptez un comportement corsé : allure déterminée, respiration lente, voix audible avec un lent débit et des intonations sur les mots et expressions importants. 

Surtout gardez le sourire puisque celui est communicatif.  Vous devez leur faire part de l’engagement professionnel et vous montrer dynamique. Parce que vous n’êtes pas un acteur, vous devez juste reposer votre idée sur la conviction. Vous pouvez vous dire des mantras qui incitent à la proactivité, par exemple : « il est possible de prendre part à la construction de l’avenir »« faire du travail de qualité pour les clients et les usagers garantit notre service »

Adapter son langage à la situation

En termes de communication, les managers non avertis tombent souvent dans deux pièges très courants. Le premier est le défaitisme. Quand l’entreprise connaît un échec, ou lorsque la situation est désespérée et que l’avenir de la société est incertain, l’erreur à ne pas commettre est d’arborer une mine défaite. Le deuxième est l’angélisme. C’est la situation qui amène à des constats de ce style : « qui veut peut »« la crise n’est qu’une opportunité, nous avons toujours eu une bonne étoile »« les choses s’arrangeront d’elles-mêmes ». Erreur ! Le discours à tenir doit être le plus proche de la réalité/vérité. Vous pouvez par exemple dire à ce moment que : « la situation est difficile, si nous restons les bras ballants, elle ne fera qu’empirer. J’ai confiance en vous pour relever les défis. Pour ma part, je m’y engage ».

Focaliser l’équipe sur les résultats immédiats

Les collaborateurs peuvent être aspirés par des réactions passives. Souvent, en cas de difficultés, une tendance trop facile est de dire que personne n’a le pouvoir sur la situation, que ce n’est de la faute de personne, et qu’il est donc plus convenable d’attendre et de voir ce qui va arriver plus tard. C’est ce qui caractérise … la passivité ! On peut la déceler par les phrases classiques comme « nous n’y pouvons rien », « y’a qu’à », « faut qu’on », « tout changer ! ». Pour éviter que cela n’arrive, concentrez chacun et l’équipe sur l’obtention de résultats immédiats. Les progrès visibles et les actions à court terme sont des signes de vitalité.