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Le travail à temps partagé : kézako ?

Le travail à temps partagé constitue une formule permettant d’employer à temps partiel des salariés qui travaillent pour plusieurs entreprises. En quoi consiste-t-elle et quels sont ses avantages ?

La 4ème édition du Baromètre annuel du temps partagé, dont le questionnaire transmis fin 2018 à l’ensemble des professionnels du temps partagé, a permis d’obtenir plus de 250 réponses (+45 % / édition précédente), notamment par l’apport des salariés des groupements d’employeurs (24% des répondants / 5% précédemment). Le baromètre met en exergue que

  • 93% des répondants souhaitent rester à temps partagé afin de profiter de la diversité des missions (35%) et d’être autonomes (26%),
  • le Travail à temps partagé se développe dans l’ensemble du territoire national et des secteurs d’activité,
  • la majorité sont des professionnels aguerris (75% ont 40 ans et +). Cependant, leur ancienneté dans le temps partagé est encore limitée (16% le pratique depuis plus de 5 ans).
  • l’entreprise adhère pleinement à ce mode de travail pour la flexibilité (27%) et l’expertise plus pointue (25%) de ces professionnels à temps partagé.

Ce baromètre souligne que de nouvelles tendances se dessinent. Le taux de non-cadre est en hausse à 25% contre 11% auparavant. 41% des professionnels sont à temps plein alors qu’ils étaient 22% l’année dernière).

Le système du travail à temps partagé

La personne qui souhaite travailler à temps partagé signe un contrat de travail avec un groupement d’employeurs ou avec une société de travail à temps partagé dont elle est salariée. Ce contrat de travail se conclut avec pour cadre la loi du 25 juillet 1985. Celle-ci permet notamment à plusieurs employeurs de se regrouper en créant une association ou une coopérative d’employeurs. Ces derniers peuvent recourir à un salarié en temps partiel mais qui travaille finalement à temps plein. Chaque fois qu’une entreprise membre du groupement fait travailler le salarié, elle doit simplement payer une facture au groupement d’employeurs en rétribution de sa prestation de recrutement et de gestion du salarié.

Les entreprises de travail à temps partagé

Elles offrent aux entreprises qui ne font pas partie d’un groupement d’employeurs la possibilité de recourir à des salariés à temps partagé qu’elles ont recrutés. les entreprises d’intérim peuvent proposer cette activité. Cependant, la loi exige que toute entreprise souhaitant fournir ce genre de prestation soit titulaire d’une garantie délivrée par un organisme financier pour assurer le paiement des salaires et des charges sociales.

Comme c’est le cas avec les entreprises de travail temporaires, le travail à temps partagé se caractérise par une relation mettant en rapport deux personnes morales (l’entreprise de travail à temps partagé et son client) ainsi que le salarié.

Le contrat de travail entre l’entreprise de travail à temps partagé et le salarié

Il s’agit d’un contrat conclu en application du Code du Travail qui en principe doit être à durée indéterminée. Par conséquence, il prévoit une période d’essai dont il faut préciser la durée. Le groupement d’employeurs (ou la société de travail à temps partagé) ne peut y mettre fin qu’en se conformant à la procédure de licenciement prévue par la loi. Par ailleurs, si le salarié travaille en dehors de la France métropolitaine, son employeur s’engage à prendre en charge son rapatriement.

Le salarié doit toujours bénéficier d’une rémunération et d’avantages identiques à ceux accordés à toute personne qui occupe un poste comparable dans l’entreprise utilisatrice. Ainsi, il pourra profiter des avantages octroyés par le comité d’entreprise, à savoir le restaurant d’entreprise et les autres avantages sociaux tels que des possibilités de vacances à prix réduits.

Le contrat liant l’entreprise utilisatrice au groupement d’employeurs (ou à la société de travail à temps partagé)

Il s’agit d’un contrat à caractère commercial. Celui-ci précise le contenu des tâches confiées au salarié, la durée prévue pour la mission, sa qualification, les horaires de travail et sa rémunération. En outre, l’entreprise utilisatrice doit s’engager à assurer l’application des dispositions légales et conventionnelles et à faire en sorte que le salarié bénéficie de conditions de travail correctes.

Les avantages pour les employeurs

Le travail à temps partagé constitue une solution intéressante pour les PME. En effet, elles ont besoin de compétences spécifiques, mais leur taille et leur structure ne permettent pas le recrutement d’un cadre ou d’un employé à temps plein. Il en résulte que le recours au temps partagé s’effectue même pour des postes à responsabilité tels que directeur financier, directeur du personnel ou directeur des réseaux informatiques.

Les avantages pour les salariés

Pour un salarié, le travail à temps partagé lui assure de posséder un travail à temps plein. Le fait de travailler chez plusieurs employeurs lui permet de faire des tâches plus variées et d’avoir des expériences plus enrichissantes. Les salariés profitent d’une plus grande autonomie dans le travail et d’une meilleure stabilité d’emploi car ils ne subissent pas les conséquences d’une dégradation éventuelle de la situation de leur employeur.

Cas pratique : Le temps, outil de management ou de manipulation ?

Les temps de la conjugaison sont porteurs de sens. L’utilisation et la manipulation des temps lors des discours et des entretiens est décisive. Elle constitue un véritable outil de management mais peut cependant également s’avérer être un redoutable outil de manipulation. Focus sur cet outil de management.

Outil de management ou moyen de destruction de l’humain ?

Le passé, une communication à double tranchant

Lorsque votre interlocuteur vous parle exclusivement au passé, il cherche à anéantir ce que vous êtes, ce que vous faites :

  • Vous avez fait cela… et c’était bien!
  • vous avez encore fait cela… de travers !

Ce type de phrase, sans suite sur le présent ou le futur vous isole complètement du présent et vous ferme donc l’accès au futur. Votre interlocuteur aurait dû vous donner la suite qui permet la projection dans le présent ou dans le futur afin que vous puissiez, dans le PRéSENT, PRENDRE POSITION DANS L’éCHANGE AVEC LUI, au minimum POUR LE présent.

Mais attention, lorsque votre interlocuteur parle de vous au présent, il peut chercher à verrouiller ce que vous êtes, ce que vous faites :

  • C’est bien ce que vous faites !
  • C’est mal ce que vous faites !

Que le commentaire soit positif ou négatif, cette personne prend le contrôle de votre présent. Cela mérite que vous cherchiez à vous assurer de son niveau de sincérité. VOUS DEVEZ VALIDER QU’ELLE OFFRE UNE OUVERTURE DE COMMUNICATION VERS LE FUTUR. Sinon, elle ne cherche qu’à vous verrouiller au présent (si l’action en cours n‘est pas terminée et si cette personne n’évoque pas les actions futures à conduire ou ce qu’il ne faudrait pas faire ; parler au présent comme cela est une façon de vous verrouiller.

Le futur, une communication optimiste

Lorsque votre interlocuteur vous parle au futur, il cherche à mettre en valeur ce que vous allez faire, mais en même temps il peut utiliser le temps futur pour :

  • VOUS FAIRE PEUR !
  • VOUS FAIRE REFLECHIR !

Vous devez alors mesurer si votre interlocuteur fait UN LIEN DE PROGRèS POSITIF ENTRE le PRéSENT et le FUTUR. Par ailleurs, vous devez également comprendre le NIVEAU DE RISQUE qu’il fait courir, à qui, dans sa communication (par la dimension de la tâche, sa difficulté…)

Si votre interlocuteur vous parle du futur, vous devez comprendre POURQUOI et COMMENT il va ou non s’y engager, avec vous ?

Alors lorsque vous échangez avec vos interlocuteurs, prenez le temps d’écouter le temps qu’ils utilisent et vous saurez ce qu’ils désirent faire ou ne pas faire avec vous !

Car il vous faut vous préserver des gens du passé, travailler avec ceux du présent pour préparer le futur positif de tour le monde.

Le temps de la conjugaison : Outil du manipulateur

Chacun se rappellera ce manipulateur qui avait pris en otage psychologique cette famille de notables Bordelais pour lui soutirer ses richesses.

Ce manipulateur a d’abord commencé par se faire apprécier de tous, au présent, pour gagner et sécuriser la confiance de chacun des membres de la famille (long travail d’empathie au présent, pendant de longs mois, qui l’a rendu indispensable aujourd’hui dans toute décision que chacun est amené à prendre).

Puis, une fois qu’il a eu la confiance de CHACUN DES MEMBRES, il a joué sur les peurs de chacun d’entre eux en les effrayant sur les risques d’un futur plein de dangers pour lequel il est aujourd’hui le ‘’seul’’ individu crédible et à même de pouvoir maîtriser les risques futurs de ses interlocuteurs (par son action dans le présent. Il est devenu la référence crédible que l’on écoute, à l’exclusion des propres notables et magistrats déjà en place dans cette famille).

Ce manipulateur s’en ensuite appuyé sur la défense des valeurs du passé de cette famille pour maîtriser leur présent et prendre le contrôle de leur futur (Il leur a SUBTILISé leur argent ; je crois des millions d’Euros).

Alors lorsque vous échangez avec vos interlocuteurs, prenez le temps d’écouter le temps de la conjugaison qu’ils utilisent et vous saurez ce qu’ils désirent faire ou ne pas faire avec vous car il faut vous préserver des gens du passé, travailler avec ceux du présent pour préparer le futur positif de tout le monde.

Apprenez à foncer… sans aller dans le mur !

Le moment tant attendu est enfin arrivé. Ce moment que vous n’espériez plus. Vous pensiez même que la période de stagnation allait être encore longue. Gardez votre sang-froid ! Il vous faut alors démultiplier vos efforts, foncer et surtout agir à bon escient.

Votre start-up s’envole, votre travail porte enfin ses fruits et vous connaissez maintenant une croissance démesurée ? C’est un très bon signe. Cependant, comme en temps de crise, il faut s’adapter pour ne pas foncer droit dans le mur. La réussite demande encore du travail, ce n’est pas encore fini !

Votre chiffre d’affaires explose et les carnets de commandes se remplissent à la vitesse éclair !

Ces bonnes nouvelles, synonymes de croissance rapide, évoquent néanmoins une réalité à double tranchant. Beaucoup d’entreprises ont ainsi mis la clé sous la porte à cause de la mauvaise gestion d’une croissance rapide. Gérer une croissance express ne s’improvise pas. Elle demande de mettre en place une véritable stratégie de croissance. Gare à l’effet euphorisant des résultats positifs, veillez à ce que cette explosion ne soit pas ponctuelle !

Le maître-mot : anticiper ! Le chef d’entreprise doit déjà commencer à définir sa stratégie de développement : soit le mode de l’assaut brutal, qui vous fera obtenir des résultats en peu de temps, soit le style de l’attaque méthodique, plus longue. Celle-ci comporte moins de risques. Pour une forte croissance express, la clé est souvent de passer par une importante levée de fonds. Cette entrée d’argent va permettre d’accélérer le rythme de la production, de se doter de nouveaux outils et de procéder à des recrutements pour accompagner la croissance. Le développement est alors souvent accompagné d’un bel effort de communication et marketing afin d’augmenter rapidement la notoriété de l’offre. La stratégie de croissance plus « raisonnable » consiste à prendre son temps, à financer l’entreprise le plus souvent en fonds propres, et à ne pas chercher à démultiplier les offres afin de ne pas amoindrir la qualité du produit ou du service.

Surveiller sa trésorerie

En pleine croissance, les commandes vont logiquement s’accumuler. Vous aurez besoin de fonds supplémentaires pour que votre trésorerie puisse ne pas tomber dans le rouge, pour pouvoir embaucher et pour ne pas être contraint à ralentir votre développement. La progression du chiffre d’affaires va automatiquement augmenter les besoins en fonds de roulement (BFR) de l’entreprise. Problème, malgré la multiplication des contrats, l’argent met parfois du temps à être versé à l’entreprise. En cause, le délai de paiement, souvent très peu favorable aux petites entreprises. Certains clients peuvent chercher à les allonger bien au-delà des réglementations.

N’hésitez pas à contacter votre conseiller bancaire. Il pourra renflouer temporairement votre solde négatif grâce à plusieurs mécanismes tels que l’affacturage des créances clients, ou le rachat des factures par la banque. Pour ne pas épuiser votre trésorerie, financez vos achats de matériel via un prêt d’équipement dédié ou un financement locatif (location financière, crédit-bail). Autre solution, vous pouvez opter pour la réalisation d’une levée de fonds, auprès d’investisseurs privés ou avec un fonds d’investissement. Ne sous-estimez néanmoins pas le temps qu’elle peut vous prendre. L’argent peut mettre de longs mois à arriver enfin dans votre capital. Dans tous les cas, dans cette période complexe de croissance, se faire accompagner par un expert est plus que jamais crucial.

Mais surtout, créez un retroplanning pour examiner chaque poste afin de voir comment agir sur les postes délicats qui risqueraient de vous mettre dans la position inverse !

Pourquoi est-ce important de mettre en avant des témoignages de vos clients ?

Les témoignages des clients font partie intégrante des sites des entreprises. En effet, ils mettent en scène des personnes qui ont essayé vos produits ou services. Utilisés souvent dans les publicités comme dans les émissions qui présentent des produits à acheter, ils suscitent la confiance. D’ailleurs, ils proposent des personnes dont la notoriété n’est plus à faire ou des personnes dont l’expérience ou le vécu sont incontestables.

Dérivé du concept sociologique dit de la « preuve sociale », les témoignages de clients sont utilisés par les entreprises pour conquérir de nouveaux prospects. Mais aussi pour se faire connaître auprès des journalistes. Pourquoi les marketeurs sont-ils si enthousiastes à recourir à ce système ? Réponses.

Les avantages perçus du recours à la technique de la « preuve sociale »

Selon certaines études sociologiques, le concept de la « preuve sociale » permet d’obtenir un large consensus d’un public cible pour un service ou un produit nouvellement mis sur le marché. Le principe du mécanisme est simple. En effet, lorsqu’un individu est face à un phénomène sociologique nouveau qu’il n’a jamais expérimenté auparavant, il aura tendance à rechercher un comportement-référence pour agir . Autrement dit, chacun de nos comportements face à un phénomène donné inconnu est en réalité influencé par celui de nos semblables.

C’est sur la base de ce constat que les marketeurs ont ainsi eu l’idée de mettre en place les fameux « témoignages clients ». Grâce à ces derniers, ils disposent d’un moyen d’influence de poids pour attirer la clientèle vers les produits et/ou services insérés sur leurs sites. Malgré nos capacités à effectuer des choix éclairés, il reste en effet indéniable que face à la preuve de l’engouement de plusieurs individus pour une activité, un produit ou un service (par exemple le nouveau clip d’un artiste sur « youtube »), l’on aura naturellement tendance à nous ruer également sur le même site pour visionner ladite vidéo.

La pertinence de la méthode

Les avantages sont donc tout simplement légion :

  • une  aide à la prise de décision pour les nouveaux clients. Les témoignages permettent en effet de surmonter la peur de l’inconnu ;
  • un développement rapide d’un phénomène collectif d’engouement envers le produit et/ou service. C’est ce que l’on appelle le fameux effet « boule de neige » ;
  • une  abondance de témoignages de satisfaction en génèrent d’autres (phénomène de mimétisme) …

Comment mettre efficacement en place des témoignages clients ?

Pour mettre en valeur efficacement les témoignages clients sur son site web, différentes méthodes sont possibles :

  • La technique du nombre d’étoiles. Celle-ci consiste à permettre aux clients d’un site donné d’exprimer leurs avis relatifs à un produit ou un service proposé par le biais d’une notation sous forme de nombre d’étoiles. Ainsi, plus un produit obtiendra un nombre d’étoiles élevé, plus il devancera les autres situés dans la même catégorie. De nombreux sites de référence font appel à ce système tels « Amazon » ou encore « Allociné » …
  • La technique de la mise en place d’une page « témoignages ». Le principe consiste à consacrer une page spécifique sur le site pour permettre aux clients satisfaits de poster leurs témoignages de satisfaction. Pour une meilleure efficacité de la méthode, l’idéal sera de permettre aux témoins d’afficher en vis-à-vis de leurs témoignages ou bien leurs logos, ou bien leurs photos. Le tout dans une optique de partenariat gagnant-gagnant.
  • La méthode « chiffrée ». Le principe réside dans l’affichage, en face du produit ou service proposé, d’un compteur qui comptabilise le nombre de clients qui ont déjà « sauté le pas » en payant pour ce service ou produit. Cette méthode est particulièrement prisée par les sites de voyage. 

Comment définir la valeur ajoutée de mon entreprise ?

La valeur ajoutée est considérée comme un indicateur qui permet de mesurer la croissance et la pérennité d’une entreprise. Elle offre aux partenaires, aux clients et aux banques entre autres une assurance sur l’avenir de l’entreprise. Or, la valeur ajoutée décrit une réalité complexe, qui dépasse le simple cadre de la donnée chiffrée.  Focus.

La valeur ajoutée : qu’est-ce que c’est ?

La valeur ajoutée est la valeur nouvelle créée par une entreprise au cours de son cycle de production. Pour l’évaluer, il faut soustraire de la production (mesurée par le chiffre d’affaires) la valeur des consommations intermédiaires, c’est-à-dire les biens et services intégrés à un produit ou détruits lors de sa production. Elle mesure en effet la contribution d’une entreprise donnée à la production totale de l’économie.  Elle sert de base au calcul pour la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).

La valeur ajoutée se définit de façon classique comme « l’ensemble des richesses créées par l’entreprise ».

La valeur ajoutée d’une entreprise est le supplément de valeur qu’elle crée sur des biens ou services provenant de tiers (fournisseurs, prestataires…).

Une définition bien trop large pour en comprendre les enjeux pour votre business.

Ainsi, par exemple, une entreprise de fabrication de meubles en bois. L’entreprise fabrique ses meubles pour ensuite les revendre. L’entreprise passe donc commande d’une certaine quantité de bois, pour ensuite le transformer en meubles de toutes sortes. Elle met donc en application un ensemble de techniques, de savoir-faire et de compétences. Et cet ensemble possède un coût : les salariés, l’énergie utilisée pour la production et bien d’autres choses encore. Dans la mesure où ces différents coûts ne sont pas un poids démesuré sur la valeur ajoutée, ils génèrent une valeur ajoutée par l’entreprise dans le cadre de son activité industrielle et commerciale.

Un autre exemple pour mieux cerner la notion de valeur ajoutée, celui d’un négociateur en tissus. Le professionnel achète des lots de tissus qu’il revend ensuite à des entreprises du même secteur. La valeur ajoutée est plus faible. En effet, l’entreprise achète puis revend immédiatement ses biens et ne propose aucune opération de transformation réalisée. Sa seule stratégie est d’acheter et de revendre.

Ces deux exemples servent à illustrer de façon simple et pratique de ce qu’est réellement la valeur ajoutée créée par une entreprise. Elle résulte de l’ensemble des transformations que l’entreprise peut mettre en œuvre sur un produit, ou sur une ou plusieurs matières premières, et ce à but commercial.

Augmenter la valeur ajoutée de son entreprise pour pérenniser l’activité

La valeur ajoutée est indispensable au bon fonctionnement d’une entreprise. Pour reprendre l’exemple de l’entreprise de négoce en tissus, la société ne tient économiquement que grâce à la marge qu’elle dégage de l’achat et de la revente de ses tissus. Mais cette marge est limitée étant donnée la faible valeur ajoutée au produit. Cependant, une entreprise qui met en œuvre un savoir-faire particulier peut grandement augmenter la marge du fait de cette importante valeur ajoutée. Si les produits du marché du luxe sont si onéreux, c’est grâce aux procédés de fabrication uniques et originaux, bien souvent longs et précis. Ceux-ci témoignent d’un savoir-faire historique et sans concurrence aucune.

Ainsi, pour augmenter la valeur ajoutée créée par votre entreprise, n’hésitez pas à développer un savoir-faire, une compétence particulière. Elles rendront votre produit unique aux yeux des clients. D’une simple particularité que vous saurez donner à votre produit, le résultat économique de votre entreprise peut se voir multiplier. Alors sachez bien repérer ce sur quoi vous pouvez améliorer votre produit, le différencier de la concurrence, et par là même augmenter la valeur ajoutée, et conférer à votre entreprise l’assurance d’une santé économique fiable sur le long terme. La valeur ajoutée vous pouvez la créer grâce aux innovations qu’elles soient dans la fabrication, la livraison, le service après-vente, la relation avec le client, les ressources humaines … qui fait que lorsque les clients parlent de vous, ils citent de manière spontanée votre valeur ajoutée.

7 idées reçues sur la stratégie marketing

La stratégie marketing est souvent considérée par certains dirigeants comme une perte d’énergie. Lorsqu’une société débute son activité, elle doit connaître parfaitement son marché, ses clients et les besoins qu’elle va satisfaire. Il est indispensable qu’elle étudie ses concurrents et les produits qu’ils proposent. Souvent négligée, la stratégie marketing doit être élaborée avec soin. Cependant, il existe encore de nombreux clichés sur cette thématique. Quels sont-ils ?

La stratégie marketing, une perte de temps

Certains entrepreneurs estiment qu’une stratégie marketing reste coûteuse et qu’elle n’a aucune utilité. En effet, elle est constamment remise en cause par des circonstances et des évolutions d’un marché constamment aux prises des différentes actualités nationales et internationales. Les mois de confinement qui ont remis en cause tous les salons, les conférences en sont un témoignage. Or, une stratégie, ballottée par la peur ou les idées reçues est loin d’être pertinente. Le marketing va déterminer la cible et le positionnement de vos articles. Il convient donc d’élaborer une stratégie marketing fondée sur une analyse et un diagnostic rigoureux. 

Ne pas restreindre l’angle de la stratégie 

Définir sa marque sous un angle affectif (comme Bonne Maman ou Herta) n’est pas forcément la panacée,. En effet, un consommateur recherchera plutôt une marque de produits crédible et attractive. Si vous essayez de la rendre sympathique à tout prix, vous risquez de lui donner une image incohérente. Cela pourrait avoir des conséquences négatives sur vos ventes. Il faut étudier avec précision votre cible et ses besoins qui sont souvent liés à de multiples critères comme par exemple celui de répondre à un besoin précis et parfois à des moments précis du calendrier comme c’est le cas des achats de la rentrée scolaire qui ensuite s’échelonnent au cours de l’année avec moins de densité. 

Imaginer qu’il n’existe aucune concurrence

Bon nombre de chefs d’entreprise considèrent que leur produit est unique et, par conséquent, qu’il n’existe aucun concurrent. Il s’agit de la troisième idée reçue à écarter. Même s’il s’agit d’un article très original, une concurrence indirecte existe toujours et il demeure important d’en tenir compte pour se positionner au mieux sur le marché.

Élaborer un questionnaire sur les réseaux sociaux afin de connaître le potentiel de son produit

La difficulté se situe dans les questions. Celles-ci peuvent être mal posées. Le résultat obtenu sera donc imprécis. D’ailleurs, il vous induira en erreur en raison du décalage entre les réponses et les actes des consommateurs, contraints par d’autres facteurs comme leur budget par exemple. Si vous souhaitez réellement analyser le potentiel des produits vendus, faites appel à une agence spécialisée qui possèdent le savoir-faire des questionnaires et qui apportent une analyse basée sur tous les critères liés à l’évolution des marchés. Elle vous donnera des résultats crédibles.

Ne pas étudier son marché

De nombreux dirigeants ne réalisent aucune étude de marché, en considérant qu’il s’agit d’une étape inutile et fastidieuse. Au contraire, cette étude est primordiale, car elle va permettre de déterminer la cible et le type de consommateur intéressé par vos articles. Le risque le plus important reste de s’attaquer à une clientèle qui n’existe pas et, par voie de conséquence, de ne réaliser aucune vente. Mon produit est fantastique mais il intéresse une cible limitée. Combien d’entrepreneurs ont été déçus en raison de leur amateurisme.

Imaginer qu’une campagne de Google Adwords suffit comme stratégie marketing

Cette idée est largement répandue dans le monde professionnel. Il convient de l’écarter sans délai. 70 % des internautes ne consultent pas les annonces payantes visibles sur le web, car ils savent qu’il s’agit d’une publicité déguisée. Cette campagne ne suffit donc pas comme stratégie marketing et, si vous l’essayez, les résultats sur vos ventes seront décevants.

Négliger l’importance d’un blog

Certains sites sont bien achalandés. Ils possèdent de nombreux visuels et mettent en valeur les produits exposés, mais ne disposent d’aucun blog. Il s’agit encore une fois d’une erreur, car près de 80 % des consommateurs préfèrent obtenir une information en lisant un article de blog, plutôt qu’en consultant une annonce. Créer un blog et le mettre à jour régulièrement constitue donc une solution pour augmenter le flux de votre site internet.

10 points essentiels à étudier avant de se lancer

Créer une entreprise est un défi personnel… qui engage aussi votre entourage ! Il faut trouver son idée, savoir quand on est prêt. On ne s’improvise pas chef d’entreprise, on le prépare. Voici 10 étapes essentielles à parcourir avant de se lancer. 

1- Comment choisir le moment opportun ?

Quand créer une entreprise ? La conjoncture joue son rôle, bien sûr, mais l’élément primordial dans la réussite reste le créateur. Votre vie familiale est-elle stable ? Les finances pourront-elles supporter plusieurs mois sans ressources ? Faire le point avec son conjoint ou son entourage et obtenir une adhésion de sa part. Certes, les incertitudes sont nombreuses comme nous venons de le vivre ces trois dernières années mais les opportunités le sont aussi.

2- Comment sélectionner les produits ou les services ?

Vous avez les compétences dans un secteur d’activité, une connaissance du marché et avez trouvé votre produit. Une description détaillée s’impose :

  • Les biens ou services que vous souhaitez produire 
  • Les biens ou services que vous souhaitez vendre
  • Les caractéristiques précises de votre ou vos produit(s)
  • La clientèle que vous souhaitez toucher.

Si vous êtes encore indécis, vous pouvez envisager la franchise. Renseignez-vous sur les nouvelles tendances mais surtout regardez bien si elles sont susceptibles de devenir pérennes ?

3- Quelles sont mes ressources ?

Examinez vos ressources financières et les possibilités d’accompagnement (les aides), les personnes de votre entourage sur lesquelles vous pouvez compter, que ce soit pour un coup de main ou un prêt.

4- Quel est mon marché, ma cible ou mes cibles ?

Il s’agit d’une étape fondamentale qui vous permettra de connaître votre marché. 

Vous devrez d’abord quantifier et segmenter votre clientèle : âge, sexe, revenus..

  • Recherchez quelles sont les habitudes d’achat de votre cible.
  • Combien vos clients sont-ils prêts à payer pour votre/vos produits ?
  • Vos concurrents. Où sont-ils, quelle est leur stratégie ? Comment pouvez-vous vous en démarquer ?

5- Comment faire un Business plan 

Le business plan est un outil de synthèse. Il vous sera très utile pour expliquer votre projet à vos financeurs. Vous en trouverez de nombreux modèles sur la toile qui sont un excellent moyen pour pouvoir cerner les atouts et les faiblesses de votre projet. Vous serez conduit ainsi à peaufiner votre projet. Il vous permettra de ne laisser rien au hasard ni faire la politique de l’autruche

6- Quels sont mes besoins en trésorerie ?

Il s’agit de connaître vos besoins en financement en matière de : 

7- Quel est mon budget prévisionnel ?

Il s’agit d’un tableau comprenant d’un côté les dépenses de production et de l’autre les rentrées d’argent générées par votre entreprise qui permettront d’y faire face sur trois années.

8- Comment rechercher les financements ?

Après tout ce travail, vous devrez rencontrer les banques, toutes les banques ! Faites jouer la concurrence. Mais vous pouvez aussi utiliser le crowdfunding qui a soutenu des milliers de projets.

9- Où trouver des aides ? 

Il existe différentes aides (ACCRE et NACRE pour demandeurs d’emploi, prêts OSEO par exemple). Ces aides sont souvent liées à un accompagnement qui sera utile si vous maîtrisez mal une des étapes citées précédemment.

10- Quel statut choisir ?

Chaque statut comporte des avantages et des inconvénients. Il est illusoire de penser que tel ou tel statut protégera vos biens propres sans avoir étudié en amont les possibilités qu’il offre. En effet, il se peut que pour certains statuts, la banque vous demande de vous porter caution à titre individuel de vos prêts professionnels. Prêtez-y une attention particulière.

Alors, vous avez parcouru l’ensemble de ces points et vous êtes décidé à vous lancer ? Qu’attendez-vous ? Foncez mais toujours avec sagesse !

Externaliser les fonctions supports : une solution d’avenir

Le temps est révolu de vouloir rassembler au sein des entreprises toutes les fonctions même si elles étaient onéreuses et si elles ne justifiaient pas un emploi à temps plein ou à temps partiel. La réduction des coûts a obligé de repenser la manière de gérer l’organisation de l’entreprise. Concentrer ses efforts et ses ressources sur son cœur de métier est possible et donc externaliser certaines fonctions. La solution d’externaliser les fonctions supports est présente depuis de nombreuses années dans les grandes entreprises. Elle est de plus en plus utilisée dans les PME et même les TPE et Start-Up. Elles y voient elles aussi une manière de renforcer leur expertise, rationaliser leur frais fixes et ne pas augmenter trop rapidement leur masse salariale.

L’optimisation du fonctionnement de l’entreprise

Beaucoup de chefs d’entreprises sont en effet à la recherche d’alternatives novatrices pour optimiser l’efficacité de l’organisation et accroître leur productivité et rentabilité

Pourquoi alors consacrer du temps à des tâches et activités secondaires ?

Or, Elles sont néanmoins nécessaires,. De surcroît, elles nécessitent des compétences, parfois onéreuses mais qui n’impactent pas directement sur la performance du produit ou du service de l’entreprise.
Au registre de ces compétences et selon la taille et la maturité de l’entreprise, on peut avoir besoin de recourir à des spécialistes de la finance, des ressources humaines (gestion des ressources humaines, recrutement, paie, juridique, social), de l’organisation, de la communication, de l’informatique, des réseaux sociaux, du support à la vente ou encore du marketing. Tous ces sujets requièrent une réelle expertise.

L’évolution des technologies de l’information et de la communication et la présence sur le marché des conseils et services aux entreprises de nombreux prestataires experts permet à toute entreprise de pouvoir externaliser en totalité ou en partie ces expertises.
Beaucoup de chefs d’entreprises pensent savoir tout faire tout seul et surtout réaliser des économies alors qu’ils ne se concentrent pas alors sur leur cœur de métier et donc que leur création de valeur est moindre.

Comment externaliser ?

Pour réussir toute externalisation, il faut la réfléchir en amont et surtout prendre le temps de le faire afin de bien penser aux besoins précis mais aussi et surtout de choisir le meilleur prestataire.

Quelques points essentiels

  • Cibler les fonctions pour lesquelles vous n’avez pas ou vous manquez d’expertise
  • Etablir un cahier des charges très précis
  • Consulter deux ou trois prestataires
  • Evaluer la compétence du prestataire :
    • capacité à comprendre votre besoin,
    • force de proposition, devis détaillé,
    • disponibilité, lieu d’exécution,
    • principaux résultats, transfert de compétences…
  • Prévoir les réunions de travail et la date des livrables
  • Anticiper les conditions de sortie et des conditions de reprise et de transfert à un autre prestataire ou les conditions d’internalisation de ces fonctions.

Dernier conseil, prévoyez chaque fois que cela est possible les conditions de sortie et de réversibilité, c’est-à-dire les conditions à remplir par votre prestataire en fin de contrat pour vous permettre de réinternaliser la fonction ou de changer de prestataire dans de bonnes conditions.

L’externalisation vous permet donc de maîtriser vos coûts, de renforcer votre expertise, d’apporter de la souplesse à votre organisation, d’acquérir de la connaissance dans des domaines connexes et de limiter votre marge d’erreurs.

De plus en plus de prestataires indépendants sont positionnés sur l’offre de services en temps partagé. Cette offre peut aller d’une demi-journée par mois à plusieurs jours par semaine. Son intérêt pour l’entreprise est de pouvoir disposer de l’Expert selon ses besoins.

Se détacher du jugement des autres

Ne jamais devenir un pantin qui ne bouge qu’au rythme du jugement des autres. Telle doit être la devise de tout entrepreneur. Dépendre du jugement des autres pour choisir, agir, décider vous emmène vers le chemin de la perte de confiance en vous. A la longue, vous pourriez même finir par vivre par procuration et mettre vos valeurs et capacités au panier. Vous devez sortir de votre peur comme les sportifs au saut à la perche et vous entraîner. Chaque jour, vous allez monter la barre plus haut pour dépasser vos limites. Quelques conseils

Notre système social fait que dans notre vie au sein de l’hexagone, on nous colle des étiquettes dès notre plus jeune enfance :

  • « tu es maladroit »
  • « tu es intelligent »
  • « tu manques d’attention »

Mais aussi des phrases qui détruisent tout :

  • « il n’est pas doué mais il fait des efforts »

Le but de ces phrases est d’encourager mais finalement elles dévalorisent notre valeur. De plus, notre cerveau ne retient souvent que la première partie de la phrase.  

Le système traditionnel ?

Le système traditionnel des appréciations des professeurs que l’on va rencontrer pendant toute notre scolarité primaire, élémentaire, secondaire… va nous habituer et nous entraîner à nous conformer à ces étiquettes. Elles sont souvent dues à une appréciation subjective liée à une comparaison avec les autres personnalités du groupe d’élèves auquel on appartient. Mais c’est une une appréciation liée aussi au regard de l’enseignant par rapport à ses propres critères et à son propre vécu. Ces appréciations ne peuvent pas tenir compte du contexte familial dans lequel l’élève évolue puisque ce n’est pas inscrit sur la tête des élèves.

Jugement des autres : Les émotions, un impact ?

Pour couronner les jugements des autres, les parents regardent les étiquettes et portent leur propre jugement qui dépend de leurs propres émotions mais aussi de leur passé scolaire… Bref, ces étiquettes sont un véritable laboratoire dans lequel notre cerveau s’habitue au jugement des autres. Nous développons la peur du jugement des autres que nous aimons mais surtout le jugement de ceux que nous admirons. Ces personnes ont selon nos yeux toutes les qualités que nous n’avons pas et d’ailleurs elles sont aimées et reconnues. Et souvent nous finissons par vivre en quelque sorte pour gagner leur reconnaissance et nous mettons de côté notre légitimité. L’entrepreneur comme le manager doit dépasser les jugements pour pouvoir travailler dans la sérénité.

Revenir à sa propre légitimité

La comparaison avec les autres que ce soit se sentir supérieur ou inférieur n’apporte aucune valeur. En effet, elle renie notre propre personnalité.  Si nous renions ce qui fait notre personnalité, nos talents, nos convictions et nos valeurs, pour plaire aux autres et nous conformer à ce que les autres pensent ou ne pensent pas de nous ou des actions que nous allons entreprendre, nous détruisons notre légitimité. Nous ne vivons que pour être reconnus car la peur de la critique nous est insupportable. Nous vendons en quelque sorte notre « âme au diable » de la peur des jugement des autres. En conséquence, nous allons adopter des attitudes et des comportements qui sont à mille lieux de ce que nous sommes réellement.

S’entraîner à sa légitimité

Notre chance c’est que nous avons le potentiel pour transformer notre peur du jugement des autres. Ainsi, certaines valeurs comme l’échec peuvent se transformer avec le contexte social. La peur de l’échec s’est transformée en expérience grâce à des personnes qui ont vécu des échecs et des critiques. Ils sont relevés de ces échecs et qui sont devenus des références de réussite. Elles ont par leurs multiples devises personnelles montrer que combattre les difficultés et les échecs était une qualité fondamentale : le courage. Mais ce courage, il demande de dépasser le jugement des autres.

La peur s’inscrit-elle dans notre mémoire ?

C’est le besoin d’approbation sociale qui nous transforme en personne obéissante. C’est la raison pour laquelle il faut entraîner notre cerveau à regarder les atouts que nous possédons et à ne jamais cesser de nous faire des éloges. Il est nécessaire d’approfondir la connaissance de soi et donc de se lancer dans la découverte de ses qualités. Il existe un exercice performant pour se découvrir c’est de s’inspirer de phrases d’entrepreneurs, de personnes courageuses ou écrivains. Ces derniers nous obligent à élargir notre vision du monde pour y puiser :

  • le courage,
  • le respect des autres
  • de développer notre humanitude.

Quant à moi ma devise est : « Le courage est de ne jamais perdre espoir » 

Les emballages, attrapes-nigauds des consommateurs ?

Bon pour la santé, bon pour les cheveux, bon pour la peau…. Ou bien riches en vitamines, en oméga…ou bien pauvres en graisse…ou allégés. Toutes les failles de l’être humain sont exploitées sur le packaging mais trop, c’est évidemment trop. Confronté au climat changeant, aux maladies et aux articles sur les maladies, le consommateur cherche à se protéger. Il n’est plus dupe et il scrute les emballages à la loupe. Focus sur les emballages.

Loi anti-gaspillage pour une économie circulaire : mesures en place et à venir

La « loi anti-gaspillage pour une économie circulaire » du 10 février 2020, ou loi AGEC, fête ses trois ans. Service-Public.fr nous rappelle les mesures déjà mises en place. La loi AGEC du 10 février 2020 vise à transformer l’économie linéaire, « produire, consommer, jeter », en une économie circulaire. Elle se décline en cinq grands axes :

  • sortir du plastique jetable ;
  • mieux informer les consommateurs ;
  • lutter contre le gaspillage et pour le réemploi solidaire ;
  • agir contre l’obsolescence programmée ;
  • mieux produire.

Aujourd’hui, avec la loi AGEC, plusieurs mesures font déjà partie du quotidien des Français. D’autres sont en cours de déploiement. L’objectif est de mettre fin à toutes les formes de gaspillage.

Mesures déjà en place

La sortie de l’utilisation du plastique

  • Interdiction de certains produits en plastique à usage unique (assiettes, pailles, gobelets, couverts, coton-tiges, boîtes en polystyrène expansé).
  • Fin de la vaisselle jetable dans les restaurants, notamment les fast-foods, pour les repas consommés sur place.
  • Suppression de l’emballage plastique autour des fruits et des légumes qui peuvent être vendus en vrac.

L’information sur le tri et les produits durables

  • Déploiement de la signalétique info-tri.
  • Généralisation de la collecte des emballages plastiques dans le bac jaune.
  • Mise en place de l’indice de réparabilité.
  • Obligations pour les fabricants des emballages de mettre en ligne les informations détaillées sur les caractéristiques environnementales des produits (pour les textiles par exemple, la traçabilité géographique des étapes de fabrication).

La réduction du gaspillage

  • Interdiction d’éliminer les invendus non alimentaires.

Une deuxième vie pour les produits

  • Mise en place du « bonus réparation » pour les appareils électriques et électroniques.
  • Mise en place de la reprise en magasin de plusieurs objets du quotidien : les meubles, les jouets, les articles de sport et de loisirs, les articles de bricolage et de jardinage.

Or, les emballages rivalisent de séduction et particulièrement lorsqu’il s’agit de nous vendre des produits liés à la santé, à la beauté et à la propreté.

De plus, es croyances et les a priori sont en abondance. En effet, elles correspondent à des besoins humains qui sont liés au fait d’être en bonne santé, de répondre aux critères de la beauté insufflés le plus souvent par les médias comme d’être mince ou bien d’avoir un habitat qui respire la propreté mais sans efforts grâce à des produits miracles.

La difficulté réside dans le fait que les nouvelles habitudes sociales qui nous conduisent à chercher la facilité dans ce monde où l’immédiateté et l’urgence sont reines. Quand le consommateur achète, il est souvent guidé par ses besoins et ses désirs. En outre, les marques pour le convaincre mettent en scène des célébrités pour l’inciter à acheter. En effet, elles sont une référence pour lui ou utilisent un expert (dentiste pour vendre des produits dentaires par exemple) ou une ménagère qui se simplifie la vie avec des produits baguettes magiques.

Lire les étiquettes présentent sur les emballages : la nouvelle tâche du consommateur

Aujourd’hui de nombreux aliments à notre portée sont fabriqués par des industriels de l’agroalimentaire. Certes, ils sont contraints de nous transmettre des informations obligatoires concernant l’élaboration de leurs produits alimentaires. Cependant, notre ignorance ou notre négligence nous conduisent à ne pas lire les étiquettes ni à chercher à les décrypter. Or, lire les étiquettes permet de choisir les produits qui sont réellement efficaces pour notre santé par exemple. De plus, Il faut dire que pour déchiffrer les étiquettes, demandent de posséder un traducteur. Aujourd’hui des applications nous offrent l’opportunité de cesser d’être bernés en permanence.

Quelques actions pertinentes pour les consommateurs

Vérifier l’ordre des ingrédients sur l’emballage car il indique la qualité du produit. En effet, les ingrédients sont classés de manière décroissante en fonction de leur importance (de leur poids) dans la composition du produit. Ainsi, le premier de la liste sera l’ingrédient le plus utilisé dans l’élaboration du produit et le dernier sera le moins présent. Si les premiers ingrédients sont tout sauf la raison pour laquelle vous achetez le produit c’est-à-dire par exemple du chocolat et qu’il se situe en 4ème position :

  1. Sucre
  2. Huile de palme
  3. Noisette
  4. Cacao
  5. Lait écrémé en poudre.

Eh bien non, vous n’achetez pas du chocolat mais d’abord du sucre.

Vérifier la longueur de la liste

La longueur de la liste des ingrédients va vous permettre de cerner la qualité du produit. Ainsi si votre étiquette fait mention :

  • de l’huile de palme,
  • des exhausteurs de goût,
  • du sucre, du sirop de glucose,
  • des antiagglomérants,
  • des colorants chimiques,
  • des acidifiants, des épaississants….

Vous pouvez être convaincu que votre produit est tout sauf naturel.

Oublier les calories 

Les industriels mettent du sucre partout :

  • sodas, biscuits,
  • sauces,
  • plats préparés,
  • jambon,
  • saucisses…

O, rien n’est plus addictif que le sucre qui donne un goût si savoureux.

Le sucre possèdent plusieurs surnoms :

  • saccharose,
  • sirop de riz,
  • sirop de maïs,
  • sirop de malt,
  • sirop d’orge,
  • sirop de fructose …

Reconnaître les additifs alimentaires

Ils sont des substances ajoutées à l’élaboration de certains produits commerciaux. En effet, le but de l’utilisation des additifs alimentaires est d’améliorer le goût, la texture ou encore pour permettre aux produits de se conserver beaucoup plus longtemps. Certains additifs sont naturels et inoffensifs alors que d’autres sont chimiques et très dangereux voire cancérigènes. Ce sont tous les ingrédients qui commencent par la lettre “E” suivi de 3 chiffres comme :

  • Acésulfame de potassium (acésulfame K, E950),
  • Glutamate monosodique (MSG, E621),
  • Aspartame (E951),
  • Nitrate de sodium (E251),
  • Gallate de propyle (E310),
  • BHA et BHT (E320),
  • Bleu no 1 (bleu brillant FCF, E133),
  • Rouge no 3 (érythrosine, E127),
  • Jaune orangé S (Jaune soleil FCF, E110)

Refuser de se laisser influencer par les belles paroles comme 

Bon pour la santé, sans hormones de croissance, 100% naturel, riche en protéines, riche en antioxydants, riche en fibres, riche en calcium, riche en vitamines, allégé, faible en matières grasses, faible en calories, faible en sucres.

Vous pouvez prendre quelques instants pour compléter la liste et vous verrez que tous ces mots sont rassurants et correspondent à un besoin ou un désir.